=> Article proposé par Gabriel, rédacteur de Survivre au Chaos
Dans une préparation à la survie, comme vous le savez si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, il faut cultiver des savoirs potentiellement utiles en cas de chaos.
En cas de troubles majeurs, certains moyens aériens ne sont pas à négliger car ils permettront à leurs utilisateurs avisés de fuir ou d'effectuer des liaisons hors de portée des ennuis...
Piloter un aéronef léger est une activité à risque ; La plupart des accidents sont dus à des erreurs humaines, on peut en conclure que le principal danger de ces activités, ce sont les pilotes (vous et moi). Vous devez en avoir conscience et l’accepter avant d’entamer une formation.
Nous allons étudier les différents types d'aéronefs légers qui pourraient en cas de besoin nous rendre service. Nous allons commencer par les moyens les plus légers et les moins coûteux, et finir par des ceux probablement réservés aux portefeuilles les plus étoffés.
Quoi qu’il en soit, je suis persuadé que chacun des moyens évoqués ici peut avoir un intérêt, et qu’un survivaliste avisé se doit d’avoir au moins étudié la question.
- Parapente :
Le parapente est la façon la plus simple et la moins chère de voler. Il existe des modèles légers pour la pratique du vol de montagne (on monte à pied avec le matériel), pour un coût assez raisonnable.
L'inconvénient, c'est que la mise en œuvre du parapente, sa nature et son domaine de vol en font un moyen inadapté au voyage. C’est sensible à la météo, il n'y a pas de moteur pour voler loin, ça nécessite des conditions aérologiques particulières, il faut un lieu propice au décollage bien orienté (ou un treuil) et surtout, ça demande beaucoup de pratique pour arriver à une autonomie suffisante.
Bref je pense que l'utilisation de parapente dans un contexte de survie reste anecdotique.
- Paramoteur :
C'est un parapente mais on a une sellette équipée d'un moteur, ce qui change tout. Même si les limitations météorologiques restent importantes (pas de pluie, vent de moins de 20 km/h et visibilité acceptable), le paramoteur peut décoller de beaucoup d'endroits (champs, route, terrains vagues...) et poser pratiquement n'importe où, surtout pour les modèles décollables à pied.
La vitesse de déplacement est lente (de 30 à 60 km/h), mais on peut voler haut au-dessus d'une zone hostile (un paramoteur monoplace puissant peut facilement volet à une altitude de 3000 m et en duo avec un chariot puissant c'est à peu près pareil). Un paramoteur solo décollable à pied ne permettra pas d'emporter de bagages (ou très peu) et l'autonomie sera limitée (peut-être 200 km maximum). Avec un puissant chariot biplace, on peut emporter un passager et/ou des bagages et beaucoup plus de carburant. L'inconvénient, c'est qu'un chariot biplace demande un terrain beaucoup plus grand pour décoller (et pour poser).
Le paramoteur est un moyen qui peut rendre d'importants services dans un contexte de survie ou le déplacement par des moyens terrestres classique n'est pas possible. Lent et sensible à la météo, il n'en reste pas moins un moyen pas trop cher, (formation pour 1500 €, on peut trouver d’occasion de bons moteur monoplace pour 1500 €, et pour la voile prévoir 800 €). Il faut aussi un casque anti-bruit. Laissez tomber les radios, altimètres-variomètres et autres accessoires « tarte à la crème » qui font surtout le bonheur des boutiquiers.
Je me dois tout de même de vous mettre en garde : la pratique du paramoteur, comme de tout sport aérien d’ailleurs, doit être prise au sérieux. Il faut faire une bonne formation et, une fois les brevets ou licences en poche, il faut pratiquer régulièrement pour ne pas perdre la main. On se doit également de connaitre et respecter les règles de navigation aérienne (ce serait dommage de finir en porte-manteau sur un avion de chasse...).
Si vous pensez pratiquer le paramoteur ou autre activité aérienne sans la formation adéquate, sachez qu’il existe des moyens plus rapides de se suicider.
- ULM pendulaire :
Le pendulaire, pour faire simple, est un delta avec un chariot motorisé. Il existe une gamme importante de machines, depuis des modèles monoplace à 3000 ou 4000 €, jusqu'à des machines ultra performantes équipés de moteurs 4 temps Rotax 912 (voir le lien http://www.ulmoccasion.com/02-pendulaires/)
Dans un contexte de survie, un modèle équipé d’un Rotax 582 (2 temps qui consomme pas mal mais un classique fiable et surtout pas trop cher) peut suffire.
Le pendulaire est un bon moyen de déplacement « tout-terrains » moyennement sensible à la météo. La plupart des modèles sont capables de poser et décoller sur des pistes courtes et sommaires. Les plages de vitesses s’étendent de 70 à 140 km/h pour certains modèles puissants, et l’autonomie peut être importante.
- ULM autogire :
Dans le même esprit que le pendulaire dont il est un concurrent, l’autogire ressemble un peu à un hélicoptère mais le rotor n’est entraîné que par le vent relatif (pré-lancé pour le décollage) donc l’autogire ne peut pas faire de vol stationnaire. Il est moins tout-terrain que le pendulaire, et les distances de décollage sans vent sont souvent longues. Précisons aussi que ces machines sont énergivores ; elles nécessitent des moteurs puissants, donc chers et qui consomment beaucoup.
Le grand avantage de ce type de machine, c’est le comportement au vent en en cas de fortes aérologies. Cependant l’autogire, souvent cher, mesemble moins intéressant dans un contexte de survie que par exemple un pendulaire.
– ULM 3 axes :
L’ULM 3 axes est un avion léger. Il existe une énorme diversité de machines, de capacités, et de domaines de vol. Certaines dites « STOL » à décollage et posé courts peuvent opérer sur des pistes courtes et sommaires, des glaciers ou des lits de rivières. Par contre, elles sont assez limitées en vitesse (croisière à 120 km/h).
D’autres machines sont de véritables petits avions avec des vitesses de croisières pouvant atteindre 270 km/h. Elles peuvent être équipées de tous les systèmes de communication et de positionnement que l’on trouve sur les avions légers (radio aéronautique, transpondeur, VOR, Flarm, GPS, horizon artificiel…) et s’intégrer sans problème dans un trafic VFR classique.
Ce type de machine nécessite tout de même une piste d’au moins 300 mètres, par contre l’autonomie peut atteindre 1000 kilomètres (certains modèles ont un pilote automatique, pratique pour de longs vols).
Il y a des « 3 axes » à tous les prix, de 4000 à 150 000 €. Je ne rentrerai pas dans le choix de tel ou tel type de machines, ce serait long et fastidieux, il y a des forums pour cela. Sachez qu’un 3 axes, bien que limité réglementairement dans son emport (masse maxi 450 ou 475 kg si équipé d’un parachute), peut souvent emporter plus. Il faut regarder le poids maxi prévu initialement par le constructeur (parfois 550 kg car conçu pour les réglementations étrangères qui n’ont pas les mêmes limites que les nôtres).
Les ULM 3 axes peuvent jouer de grands rôles dans un contexte de chaos. Les modèles rapides nécessitent une piste un peu plus longue, mais ils peuvent permettre de prendre la fuite ou d’effectuer des liaisons très efficacement. NB : la plupart des machines peuvent poser et décoller sur une piste de 300 mètres, en dur ou en herbe.
- Hydravions :
Il existe de nombreux modèles d’ULM hydravions, comme disent les anciens. L’entretien d’un hydravion, c’est l’entretien d’un avion plus l’entretien d’un bateau ; ça démotive tout de suite.
- ULM hélicoptère :
Là, on rentre dans le « cher ». Pour la formation, compter au moins 12 000,00 € ; pour une machine biplace d’occasion, 90 000,00 €. Personnellement,j’ai un petit faible pour les Kompress (http://kompress.fr/) mais il y a d’autres modèles et d’autres constructeurs. Notons que ces machines sont ultra performantes avec des moteurs Rotax 912 turbo préparés.
A mon avis, l’hélicoptère ULM est réservé aux passionnés à gros portefeuille (heure de de vol proche de 300,00 €) et en ULM l’emport reste très limité ; en duo il est quasiment impossible de prendre des bagages. L’autonomie est correcte malgré une consommation importante de l’ordre de 20 à 25 litres par heure.
- Hélicoptère léger :
Pour pas forcément plus cher (voire moins cher), on peut acheter un hélico « certifié ». Par exemple un Enstrom 280 (http://enstromhelicopter.com/helicopters/piston-f-28f-280fx/). Ce modèle équipé d’un turbo d’un entretien relativement aisé (pour un hélico) est très intéressant. Pour le coût, regarder « direct opérating cost », ils annoncent un petit 193.87 €/h, en réalité en France et tout vraiment compris on avoisine les 300.00 € / heure, d’autant que moins vous volez, plus l’heure est chère en proportion.
D’occasion, on trouve des machines de ce type pour des sommes comparable à des hélicos ULM. Attention toutefois au potentiel restant des divers éléments, notamment du moteur (heures restantes avant une TBO). Ces opérations d’entretien coûtent tellement cher qu’elles influent énormément sur un prix d’achat. De toute façon, pour acheter un hélico, il faut être formé avant.
A mon avis, l’hélicoptère est à réserver aux passionnés à gros portefeuille. Dans cet article, c’est à la limite du hors sujet, mais j’ai tout de même choisi d’en parler pour que vous ayez un aperçu de tout ce qui de près ou de loin peut voler et nous rendre service.
- Avion léger :
Un avion léger Piper, Cesna, Beech et autre peut également rendre de grands services. Pour opérer, les avions légers ont généralement besoin d’une piste plus importante qu’un UML (bien qu’il existe certains modèles tout-terrain). Il existe des modèles essence ou Diesel ; Un avion léger peut offrir de une à six places (au-delà, c’est plus vraiment léger).
Les coûts d’entretien et d’exploitation sont nettement plus importants que pour des ULM. L’avantage est l’emport qui peut être plus élevé et les vitesses plus importantes. Ceci dit, le coût d’utilisation explose vraiment avec les modèles rapides ayant un gros emport.
Note au sujet de l’essence : En ULM en général, les moteurs utilisent de l’essence sans plomb, soit aéronautique, soit de voiture SP 95 ou SP 98 ; En aviation certifiée, la plupart des moteurs utilisent soit de l’Avgas 100 LL (essence plombée), soit du Jet A1 (kéro, pour turbines ou moteurs Diesel). Ça se trouve facilement dans tous les aéroports et surtout, c’est de meilleure qualité que ce qu’on met dans les voitures.
- Ballons :
Je ne parle que d’aéronef que j’ai piloté au moins une fois et que je connais, je ne parlerai donc pas des ballons.
A priori l’intérêt pour un survivaliste me parait faible (même si dans Jules Verne il y a des fuites en ballons).
- Voiture volantes, tapis volants, chimères et autres éléphants roses :
Je me suis limité ici à inventorier des choses qui existent et qui fonctionnent. Pour ceux qui s’y intéressent et qui envisagent d’ajouter le pilotage d’un des engins décrits ci-dessus à leurs compétences, je me permettrais encore quelques conseils de bon sens (j’ai tellement vu de truc bizarres) :
Pour choisir la bonne machine, il faut se poser les bonnes questions :
- Ai-je un terrain près de chez moi, pas un vieux champ pourri entouré d’arbres et de lignes électriques, un vrai terrain où je suis sûr de pouvoir opérer !
- Ma condition physique est-elle suffisante ? Par exemple pour le paramoteur, c’est un critère important.
- Mon budget est-il réaliste ? Se méfier des annonces/arnaques ou des modèles improbables et involables qui forcément ne se vendent pas cher ! Bien intégrer le coût de la formation, qui peut être très différent d’un endroit à l’autre, ne pas oublier le prix des licences et assurances, éventuellement le prix d’une place de hangar.
- Ce que je pense faire avec la machine convoitée est-il réaliste ? J’ai parlé à des gens qui avaient une idée complètement erronée de l’activité qu’ils souhaitaient apprendre. Si vous tombez sur un instructeur pas trop honnête il ne vous le dira pas, prendra l’argent de la formation, et vous laissera à vos désillusions.
- Une chose saine quand on souhaite entamer une formation, c’est de faire un essai avant (biplace pédagogique…), ne pas hésiter à demander conseil, voir si possible plusieurs écoles, ne pas se jeter a priori sur ce qui parait le moins cher.
- Quand on souhaite acheter une machine (parapente, hélicoptère ou avion, peu importe) il y a une règle d’or : on essaye ! Ce qui veut dire que l’on ne peut acheter une machine qu’en étant capable de la piloter. Ça évite beaucoup de problèmes.
Voilà j’espère vous avoir un peu éclairé sur le sujet. Si certains envisagent de franchir le pas, qu’ils n’hésitent pas à aller se renseigner dans le club le plus proche de chez eux. Même si l’aviation ne vous sauve pas la vie, elle vous fera au moins passer de bons moments de détente !
C'est bien expliqué, clair. Par contre un tel engin doit être le centre de toutes les attentions, ce qui n'est peut-être pas le plus judicieux en cas de kk.
RépondreSupprimerLe terrain, les moteurs et le stock de carburant qui va avec, ça doit attirer l'attention.
Le seul moyen est de faire le taxi pour des plus gros.
cc
Bonjour, ça n'attire pas l'attention plus que ça, un paraméteur ça rentre tout entier dans un coffre de voiture et ça décolle d'un champ.
SupprimerPersonnellement je suis propriétaire d'un ULM 3 axes rapide il est dans un hangar, dans un aéroport parmi d'autres. J'ai une autonomie de 800 km, biplace, et je peux prendre des bagages, les pleins sont fait ça peut être un moyen de fuite rapide et efficace, voyager avec ces machines n'à rien à voir avec des déplacements terrestres, je vous l'assure.
Gabriel.
"Communautarisation de l'armée" on s'en doutait un peu,à partir du moment ou la subversion est tout azimut puisque elle touche toutes les facettes de notre civilisation (individu,famille,région ,politique ,juridique,etc etc etc )il n'y a aucune raison pour que le bras séculier de l'éxécutif ne soit aussi gangrené.Quel meilleur endroit que l'armée pour former les combattants du jihad ? les mercenaires ont mené Rome à sa perte,nous refaisons les mêmes erreurs,quand un peuple perd son identité ou la détruit se complaisant dans le suicide , il perd aussi ce qui fait une nation,cette cohèsion pour la défense de ses valeurs fondatrices.Chers camarades , celà veut dire que nous aurons une armée qui se divisera en bandes ethniques combattant pour sa propre chapelle le moment venu,je sais ce n'est pas le sujet mais cette vidéo de marge mérite une petite place dans nos réflexions et les attitudes a considérér très sérieusemment ,ils vous restera l'ulm ou la fusée interplanètaire pour fuir ce très bon article faisant un tour vraimment complet et détaillé de ces moyens de déplacements qui a mon sens n'aurons strictement aucune utilisation en cas de chaos,rappelons nous les fameux ballon s de la guerre de 70 dont les courriers transportés font la joie des collectionneurs de timbres
RépondreSupprimerDans le même sens , lire l'article récent sur minurne au sujet de la composition des effectifs de l'armée et les communautarismes ; assez inquiétant pour le peuple...Qui nous protège?
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimer-Les premiers objectifs visés lors d'une guerre(totale ou civile) sont les aéroports et les aérodromes.
-Un avion d'aéroclub équipé d'un moteur Lycomming c'est une conso de 40 a 60 litres heures
-Un bimoteur type Navajo c'est 120 litres par moteur
-Tous les aéronefs ailes basses subiront des dommages structurels lors de l'utilisation de pistes sommaires(prjection de debris sur la structure, remontée de cailloux dans les helices)
-Tous les aéronefs a structures composites sont irréparables sans moyens conséquents et adaptés
-Tous les instruments de bord de radionavigation seront inutilisable en cas de chute de la normalité(extinction des VOR et des TACAN, derive des satellites GPS) ce qui implique que tous les instruments de vol IMC seront inutiles sauf a vouloir traverser une couche pour faire du VFR "on top" a la boussole....
-L'accession au aéronef turboréacteur ou turbopropulseur sera réservé a ceux qui savent les mettre en oeuvre..
-L'utilisation d'une piste sommaire(je ne parle pas d'une bande de 300 mettre) n'est pas a la portée du premier venu...
Compte tenu de leur vitesse anémique, de leurs domaine de vol et de leurs capacité d'emport, tous les ULM pendulaires sont inex...sauf a en posseder un dans son jardin et fuir en solo sans matos devant une horde de CpF...
Compte tenu de ces données, le choix d'un aéronef en survivalisme va etre vite réglé....
Bonne préparation à tous.
Bonjour Janus j'ai un exemple d'utilisation de la voie des airs dans un contexte de survie: deux familles allemandes qui se sont construit des ballons à air chaud pour franchir le mur de Berlin...construction dans la clandestinité avec les moyens du bord, sans l'aide du bureau d'études d'Airbus industries ou de Safran.....bref une très belle histoire de survivalisme.
RépondreSupprimerhttp://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/16-septembre-1979-spectaculaire-evasion-en-montgolfiere-de-deux-familles-d-allemagne-de-l-est-schon-15-09-2012-1506691_494.php
et pour les trois axes il existe même des modèles pliants....comme les couteaux suisses!
Clovis
Bonjour ,bien sûr clovis les exeptions qui confirment la règle , à savoir( ce qui est le grand principe n°1 du survivalisme) se préparer, pour ne pas se retrouver dans des situations qui exigent un max de matos pour s'en sortir en...... funambule."un homme averti en vaut deux ,un homme préparé en vaut 4" autrement dit prendre conscience de la situation (un article écrit par Pierre là dessus) et ne pas se retrouver dans une aventure périlleuse abracadabrantesque comme cette famille qui n'avait pas vu venir le coup , alors qu'avant la construction du mur beaucoup étaient passées a l'ouest de façon beaucoup plus simple,ce qui n'enlève rien a l'exploit c'est évident,des histoires comme celle là existent bel et bien les grands parents de ma femme se sont évadés d'un camp de concentration en Silésie , grace à leur fils géant blond aryen habillé en garde SS et qui parlait parfaitement l'allemand en tant que luxembourgeois,si ils avaient fait comme le reste de la famille , ils se seraient retrouvés aux Us et au Canada par ....bateau tranquilou bien avant,ils n'y avaient pas cru ,le tonton Marcel toujours vivant, s'en est sorti après une villégiature au maquis avec ses parents.Cordialement
SupprimerMerci pour ces informations qui offrent un nouveau point de vue, jamais négligeable, reportage très intéressant - Babette
RépondreSupprimerCe sera possible d'exploiter un aérodrome, mais avec les moyens nécessaires en amont (maintenance, surveillance, entretien de la structure et du personnel). Bref, un emir pourra s'en sortir, pas nous.
RépondreSupprimerDe plus, un objet volant en zone kk sera un véritable entonnoir à olives (cible vivante, passive et très visible).
C'est amusant, dans les coins pourris, le vol de loisir n'a pas le succès qui lui revient de droit, je le déplore.
cc
Des remarques sur certains de ces appareils:
RépondreSupprimer- un autogyre peut se poser verticalement. Même s'il ne peut pas décoller de la même façon, ça peut s'avérer utile en cas d'urgence.
- j'ai vu décoller des ULM 3 axes en travers de la piste, donc en bien moins de 100 m.
- il est assez facile de transformer un ULM 3 axes en hydravion, l'aménagement de la piste devient alors très simple...
Bonjour,
SupprimerNon, un autogyre ne peut pas se poser verticalement tout simplement parce que son rotor ne fonctionne qu'avec un vent relatif c'est a dire avec une vitesse d'avancement par rapport a la masse d'air.
Un autogyre pourrait au mieux se poser en un point vertical de sa position si et seulement si sa composante vent de face est suffisante pour lui faire tenir sa position.
Suivant le trois axe, il est possible de decoller en moins de 50 metres...mais a une masse insignifiante(petrol mini, charge mini) et a une compétence importante...assez incompatible avec la notion de survivalisme (a ne pas confondre avec la survie)
Pour finir: le decollage sur un plan d'eau n'est pas aussi aisé que vous le croyez(direction de la houle, creux etc...)
Le gros problème de tout aéronef, c'est qu'a un moment donné il aura une facheuse tendance a vouloir rencontrer la planète..
- Le rotor d'un autogyre en descente est soumis à un vent relatif même sans vitesse horizontale. Il est en autorotation, comme un hélicoptère moteur arrêté. Ce n'est que pour décoller qu'il lui faut une vitesse horizontale puisqu'il n'a pas de vitesse verticale pour fournir le vent relatif.
Supprimer- Je n'imagine pas qu'un décollage en mer soit facile. Il faut en effet savoir s'adapter à la houle. J'évoquais le décollage depuis un lac ou un tronçon de rivière rectiligne. Avec un ULM un étang peut suffire. Normalement pas de houle sur un étang, me semble-t-il. Dans tous les cas, le pilotage s'apprend. Comme dit dans l'article, il y a des façons plus rapides de se suicider que tenter de piloter sans formation.
J'oubliais! Avec un bon vent de face on peut aussi se poser verticalement en avion. Je me suis posé en marche arrière en DR400 à Montélimar (avec 3 passagers dont mon chef pilote). Mais j'étais jeune et inconscient à cette époque.
SupprimerPour autant que je sache, seuls l'hélicoptère, l'autogyre et le parachute peuvent se poser verticalement sans vent.
exact je suis pilote autogyre et paramoteur
SupprimerBonjour pour répondre un peu a tout le monde;
RépondreSupprimermessage de 11h52: les aéroports sont des cibles dans une guerre conventionnelle, les aérodromes en général tout le monde s'en fout, surtout en cas de guerre civile, je ne parle pas des pistes privés (un simple bout de champ ou un chemin...)
Je ne partage pas votre avis sur les ailles basses en fibres.
Et en cas de fuite je préfère avoir un Bech 36 pleins fait qu’être a pied ou en voiture, question de point de vue...
message de 15h04, qui a parler d'exploiter un aérodrome? Par ailleurs vous seriez surpris de la difficulté de faire d'un engin volant une cible, a moins que vous ne possédiez une DCA, même un paramoteur peut parfaitement vous passer sous le nez hors de portée à +1000 mètres par exemple...J'ai pas compris votre remarque sur les coins pourris j'ai volé un peu partout dans le monde l'aviation de loisir est présente.
Cordialement,
Gabriel.
Re-Bonjour a tous
RépondreSupprimerL'aviation en tant que moyen d'évacuation: oui.
Cela se pratique depuis que l'aviation est née.
Dans un cadre survivaliste: je doute.
Il vous faudrait un endroit sécurisé par vos équipes, un minimum de connaissance technique(mécano), du petrol en quantité (un trois axe chargé equipé d'un 912 c'est 20 litres heure en travail)
Bref, si vous avez la chance de posséder cela un jour, votre aéronef pourra vous servir...peut etre.
Bonne continuation
Voilà un article sur les ULMs très bien rédigé. Bravo à l'auteur.
RépondreSupprimerJ'ai passé mon brevet avion en 1981 puis je suis passé à l'ULM au retour de la Guyane.
J'ai commencé par le Pendulaire, machine merveilleuse pour visiter une région comme la Corse, puis je suis passé au multi-axe pour que ma femme n'aie plus froid là-haut !
J'ai été proprio d'un Savannah d'ICP, puis d'un Zéphyr 2000 d'ATEC.
Perso je n'ai pas choisi ce moyen de fuite car il ne me permettrait pas d'emporter de quoi survivre là où je me poserais...
( Pour l'auteur du billet je serai à Blois au stand aérobâche... )
Cyrano de Bergerac a réussi a s'envoler, et même a aller sur la Lune avec trois éléments:
RépondreSupprimer-de la rosée du matin
-de la sélénite
-par une nuit de pleine Lune
C'est un peu compliqué comme procédé mais fiable et peu honéreux.
lisez :
-L'Histoire comique des États et Empires de la Lune
bonsoir à tous, je ne confesse qu'une experience du parapente limitée au vol de falaise en plus de la chute libre, vu la chasse au poids systematique à l'époque en cas de vent faible, les capacités d'emport sont faibles sur cet engin pourtant si attachant , un planeur dans un sac à dos .
RépondreSupprimernéanmoins, je crois que les aeronefs les plus pointus recevront un clientele de survivalistes pressés et haut de gamme à VELIZY VILLA COUBLAY et au BOURGET en cas de gross katastrof. transport de lingots autorisés.
bonne preparation à tous HERMAN STOSS.
à anonyme 27/02 17H20,j'ai encore tout mes cours de mécanique avion moteurs à pistons,turbines et réacteurs ainsi que ceux de "choumaquerie" du CEMA,si ca t'intéresses(ca fait 5 gros classeurs ras la gueule!Jeannot
RépondreSupprimerMerci pour la proposition mais pas besoin....
SupprimerPerso, je me laisserai bien tenter par un Savage Cub en version brousse. C'est pratique et ça a une bouille d'enfer.
RépondreSupprimerVa falloir que je joue au loto!!
Entre 50000 et 78000 euro.....le survivalisme pour les riches..
SupprimerEt avec des capacité d'emport de moins de 300 kilo, il y'a interet a décoller vers une BAD avec tout le matos...
Arf, ma paire de LOWA vaut 250 euro et ne consomme rien...
Bonjour, il y a des appareils moins chers que le Savage Club et qui font un peu le même job, tu en a même avec des moteur O-200 voir Subaru EA80 http://www.volomarket.org/categorie/motori-aviazione/1-aerei-ultraleggeri/343-citius-sport.html
SupprimerEn fait les ULM stol "lents" ne manquent pas, on en trouve a un peu tous les prix en cherchant bien. Et si tu a un super petit budget pour peut trouver des engins vieux et basiques http://www.volomarket.org/categorie/motori-aviazione/1-aerei-ultraleggeri/399-tucano-ferrari.html
Bon, c'est moche, le moteur...bof mais ça fonctionne et ça fait le job!
Gabriel.
Cher Gabriel,
RépondreSupprimerVous seriez surpris de voir que dans chaque etat major un tantinet serieux, tous les aérodromes, tous les aéroclub et toutes les pistes privées sont spottés....
Non, personne ne s'en fou des aérodromes, absolument personne.
Le Bonanza est un gros pavé qui transforme le pétrole en bruit..vous n'avez pas mieux?
Que vous ne partagiez pas mon point de vue sur les ailes basses en fibre, c'est bien votre problème mais moi je vous garantie que tout pilote utilisateur de pistes sommaire un poil professionnel n'investira jamais dans ce type d'aéronef..ni dans un train tricycle par ailleurs
Vous avez volé un peu partout dans le monde...c'est ou "un peu partout"?
Cher anonyme, merci pour vos lumières, au sujet du Bonanza, c'est le seul avion "gros" que je pratique, donc non, je n'ai pas mieux, je vous laisse le soin d'expliquer votre avis a Jean-Loup Chrétien, astronaute et pilote de chasse, propriétaire heureux d'un Bonanza 36, (Harrison Ford en a un aussi, mais ça doit être pour faire du bruit, ah ces acteurs!).
SupprimerBref, je ne suis pas la pour polémiquer il y a des forums spécialisés pour ça.
En parlant de vols "un peu partout" quant j'était en chine j'ai constaté que l'armée Chinoise utilise des pendulaire construit sur place (à l'origine sous licence en collaboration avec Cosmos) moteurs rotax 582. Il semblent utiliser ces machines pour des missions de surveillance.
Ceci m’amène a une réflexion que je n'ai pas développée dans l'article, le sectarisme:
Quel que soit le milieu il y a toujours des tas de gens qui vous expliquent ce qu'il faut faire et ne pas faire, par exemple le milieu "avion certifié" et très sectaire vis a vis des ULM considérés comme des cochonneries dangereuses, l'inverse est souvent vrai les pilotes ULM considèrent les avionneux comme des presse boutons sans talent, les pilotes de planeurs sont persuadés d’êtres les seul vrai pilotes, les parapentistes de moquent des deltistes, ces dernier le leur rendent bien etc...
Conclusion, essayez par vous mêmes, rendez vous sur les terrains et ne croyez que les gens que vous voyez a l'oeuvre.
Gabriel.
Bien d'accord avec vous ,chacun trouve des vertus particulières à ce qu'il utilise et c'est disons normal;sur un plan pratique quelque soit l'engin en période troublée le décollage ne devrais pas poser des difficultés insurmontables,ni le vol en lui même ,a part les aléas classiques qui le transforme en fer a repasser (quoique j'ai vu des maquettes volante leur ressemblant beaucoup,facéties d'un maquetiste ?) c'est à mon avis l'arrivée qui risque d'être un brin chahutée car question discrétion on peut faire mieux!!!disons qu'en ultime recours ces engins ont leur raison d'être mais bien marginale quand même.Bien cordialement
SupprimerBonjour Francois,
RépondreSupprimerUn DR400 a une vitesse de décrochage volet 60 a la masse de 1000 kg (ce qui doit etre celle de l'avion avec 4 personnes a bord) d'environ 90 km/h si ma mémoire est bonne.
Cela fait 50 noeuds....
Or, corrigez moi si je me trompe, je n'ai jamais vu d'avions d'aéroclub voler avec une telle vitesse de vent(meme les avions de chasse restent au sol)
De plus, vous n'etes pas sans savoir qu'avec un tel vent on ne sort plus les volets a l'atterrissage...
Enfin moi je dis ça, je dis rien....surtout que les limitations vent au roulage ça existe..
Ben si, bêtement, par habitude, j'avais sorti les volets au max avec un fort Mistral en face...
SupprimerC'est seulement après que j'ai réalisé que c'est stupide.
Après réflexion, il est possible que je me sois trompé, c'était peut-être un Rallye, ce sont les deux que j'utilisais à cette époque. Comme c'était il y a plus de 30 ans, le souvenir manque parfois de précision.
SupprimerAprès réflexion? T'es sûr?
RépondreSupprimerhttp://pro.orange.fr/actualites/drones-les-artificiers-du-ciel-de-l-ei-inquietent-l-occident_113089575.html Voilà comment je verrais plutôt l'utilisation des engins volants,des armes discrètes imparables volants assez haut pour ne pas êtres atteintes et de plus du fait de leur petite taille quasi invisible a partir d'une certaine altitude,il existe dèjà des courses et le drone dirigé kamikaze c'est pour ce soir ou pour un défilé du 14 juillet direct sur la tribune des politiquements corrects,quelle horreur!!!!
RépondreSupprimerBonjour, vous avez absolument raison, j'avais signalé le danger aux autorités en 2004, c'est un vrai péril, il faudra qu'on se penche sur le sujet sérieusement.
SupprimerGabriel.
Comme je suis un esprit chagrin et que je n'ai pas les moyens d'acquérir une licence, un aéronef et un terrain, voici ce que l'on peut faire autour d'un aérodrome:
RépondreSupprimerPrendre le pilote en otage et qu'il fasse le taxi gratos.
Attendre que l'aéronef atterrisse et se saisir de son contenu.
Réactualiser le Fliegerfaust qui ne demande que peu de compétences dans son modèle d'origine et s'entraîner sur tout ce qui vole.
je sais, c'est bas, cruel, idiot mais avant tout possible, voire probable en cas de chaos et je suis étonné de na pas encore avoir lu tous les inconvénients du vol en milieu pourri (Somalie, Astan, Libye...).
Toujours penser le pire.
cc
Bonjour, c'est une tactique comme une autre, mais mon plan c'est d’être déjà loin avant qu'on en arrive a ce genres de prises d’otages, idem pour le Fliegerfaust, déja ça n'a jamais été une arme tres efficace et ça marche quant on a affaire a un aéronef qui vole a basse altitude (en général pour vous canarder) dans une action de fuite d'abord on ne vole pas 2 fois au même endroit et de manière imprévisible (faut donc que quelqu’un passe sa vie a regarder le ciel???) et en plus dans un survol de zone chaude on vole haut, de préférence par mauvaise visibilité pour le sol (nuit par exemple). Idem pour le poser le principe de la fuite c'est de poser soit en zone sure, soit de vacher au milieu de rien.
SupprimerMais ce sont de bonnes remarques.
Gabriel.
Encore et toujours du bel article merci Mr Templar ( et aux autres )
RépondreSupprimerCà m'a tarabusté le serf-veau-lent qui n'a pas eu besoin de ca pour avoir eu l'envie de décoller mais ...
Ladite machine volante certes mais sans le bastringue assurance permis et tout le tralala sinon a quoi bon ?
Y parais qu'outre Atlantique il bricolent des autogyres sans permir , et meme des turbo reacteurs ou la fusée a eau ...et oui !
On saurai plus meme faire de pinard pendant con niais ?
C'est ca qui nous y a mis dans le trou ou bien ? çà quoi ?
au fait un cumul de petit çaça ( san cédille mais avec une grosse sébille trouée ) qui date pas du petit ou gros gris mais de ce qu'on en a fait mais en defaisant quoi ?
C'etais le lard su l'art de faire des machins de machines et avec du bon pinard NA et de bien vivre re NA!
En ce temps là ou on mettais la clé a coté de la porte ou sous un pot de fleur sur l'appui de fenetre , ou un service ne coutais qu'un sourire avec un coup de rouge ou une part de gateau c'est si loin tout ça sans ses billes ?
Survivaliste ? ou simplement vivre correctement qui devrait avoir vu (normalement non ?) le jour avec les (prétendus) gros-pres (pour les sé-biles ? ) de la technologie et notamment un certain Clement Ader qui fit decoller les premiers plus lourd que l'air en France notre beau pays de la sagesse et du bon sens mais avec du bon pinard&cidre pour mieux faire passer les crepes ou le briechton avec la charcuterie et la culture qui va bien avec du metier a tisser a la forge du village et la clé de la porte au clou juste a coté ?
On en est ou depuis le(s) père Cléments ?
Dans la mouise et le trouillesque ?
Ou bien il semble qu'il faut avoir un gros enorme budget pour esperer décoller et pour l'espoir de se reposer quelques part ( ce qui est une autre histoire pourtant on en revient au même ou se bien tirer ailleurs ( sur une autre planete pour que ca finisse du pareil au meme en peu de temps avec les thé au riz et paperasseurs a trappe a caillasses qui veulent s'en tirer alors qu'ils ont VOULU tout ca ou bien participé ?
& Il y a encore pourtant des innovateurs dans ce pays celui là par exemple tres passionné par les petits drones et l'Energie gratuite de l'Univers qui ( pourrait ?) cesse de couler pour les sébilles si on n'avais pas prefefé les sébilles aux forgerons du coin du bourg ?
http://jnaudin.free.fr/html/advprop.htm
Un qui n'a pas trop du se poser la question du financement de sa retraite comme il y a juste 50 ans avant le jettable sous blister ?
La question : y en a t'il d'autres qui aurait eventuellement ( épar passion uniquement & de notre pays aussi ... ) envie de s'associer dans le meme genre de registre assez général
du drone en Kit assez gros pour monter dedans a deux de preference pour faire pire que celui de JeanLouis ?
Ceci dans l'avenir moche ou lointain , notamment de prévenir le coup du petit drone furtif ,mais surement meme sans crise la panne parfaitement prévisible du demarreur du 4X4 ou du tracteur , la batterie HS en rase campagne malgré les superbes planifications tacticiennes tres pro et les 1000 douilleuses en stock .. Le tout pour fabriquer a la Française une belle machine de part chez nous ?
le cahier de charges a part "faisable tout seul ou en petit nombre " : structure en materiaux locaux &maintenable a perpet &
et en repensant aussi bien le carburant que la motorisation ...
Et puis en fait du 'on peut le faire" pour faire bien d'autres choses
comme la voiture electrique tout terrain ou le nettoyeur vapeur a distribution de dragées a grande vitesse ; l'electrificateur d’atmosphère a distance en version portable pour moustiques tueurs ou mouches piqueuses et surtout le partage local d'idées pas si infaisable que "san n'y "paresse " et tout ceci dans la bonne humeur ?
D'ici 15 ans, je vous parie qu'on pourra tous s'offrir un drone ou un jet-pack capable d'emporter 150kgs.
RépondreSupprimerLa radiocommande en main... et c'est parti !
AZ
Pas si vite, l'ami.
SupprimerDans 15 ans - et sans nul doute bien avant - 99.99% de notre malfaisante et dégénérée espèce aura plus probablement réintégré la poussière dont elle est issue, de sorte que les gadgets dont tu causes n'auront plus aucun intérêt.
Car si ça se trouve -et ça se trouve justement !-, d'ici 15 jours le dieu Mamon en phase terminale va enfin commencer à crever, aux états unis d'abord, puis très rapidement chez nous :
http://lesakerfrancophone.fr/stockman-apres-le-15-mars-tout-va-se-bloquer
(extrait de l'article :)
David Stockman, l’ancien directeur de l’administration Reagan, affirme que le trou d’air financier est une certitude mathématique. Stockman explique :
« Je pense que nous sommes plus susceptibles d’avoir un bain de sang financier qu’un stimulus budgétaire. Malheureusement pour Donald Trump, le public n’a pas seulement voté pour virer l’establishment, il a aussi laissé à sa porte un héritage de 30 ans d’accumulation de dette et une politique financière qui a été vraiment irresponsable à l’extrême. Les gens voudraient penser qu’il est la réincarnation de Ronald Reagan et que nous allons avoir un nouveau départ de l’Amérique. Malheureusement, je ne pense pas que cela semble prometteur, parce que Trump a hérité d’un désordre qui fait passer pour insignifiant ce à quoi nous avons dû faire face en janvier 1981, lorsque j’ai rejoint la Maison Blanche sous l’administration Reagan en tant que directeur du budget. »
oui bonjour la croix et le glaive,en effet ça c'est pour les bouricains ,nous nous en sommes a 2000nmilliards d'euros sans compter le hors bilan qui amène le joyeux total a plus ou moins 5000 milliards,mon cher az vous comptez régler comment les 70 000 euros à votre charge ? car c'est ce que représente cette dette par tête de français,alors carte bleue ? chèque en bois ? cash? ou l'on part du principe que la dette est un concept et personne ne rembourse quoi que ce soit.Mais il ne faut pas oublier que la dette d'un état c'est l'épargne de ses citoyens en totalité (plus de l'argent créé ex-nihilo par la spéculation de hedge fund entre autres) ce lèger problème vient s'ajouter aux Cpf chargés de nous remplacer grace a Micron le gigolo et à la fracture sociale et un pays qui a perdu 15% en 10 ans de ses emplois industriels et 20% des travailleurs dans cette branche,j'arrête ,la liste serait trop longue,alors effectivement le jet pack n'est pas pour demain ,ni même après demain,mais le rêve n'est pas encore interdit
RépondreSupprimerAllez jeter un oeil c'est intéressant :https://www.insolentiae.com/franky-zapata-linventeur-du-genial-flyboard-air-contraint-a-lexil-hors-de-france/
RépondreSupprimerSalut Janus2a,
Supprimertout d'abord, je n'ai toujours pas compris ce qu'il y aurait de génial dans son bricolage qui consomme autant que s'il y avait une vanne de vidange ouverte en grand sur son réservoir.
Ensuite, personne ne l'a forcé à s'expatrier. On lui a simplement rappelé qu'il devait, comme tout un chacun, demander une autorisation avant de faire voler un aéronef. Ce qui ne me semble pas une contrainte insurmontable.
Bonjour Francois,je n'ai pas dit que c'était génial,le seul point est que cet exemple montre du doigt les contraintes d'un état socialiste ou il faut d'entrée de jeu une montagne de paperasse pour faire quoi que ce soit .Il eut été si simple de demander une autorisation temporaire délivrée dans l'heure pour avoir le droit d'expérimenter son truc pendant deux heures en toute sécurité.Cela dit l'armée Us sera très certainement intéressée par son gadget parce que eux ils n'en ont rien à faire de la consommation de carburant,dans un même ordre d'idée la seringue a usage unique qui est détruite au fur et a mesure que le piston est enfoncé n'a pas trouvé ni preneur ni autorisation , alors qu'elle interdisait aux junkies et autres utilisateurs de réutiliser des seringues infectées et bien maintenant elle est en vente aux US et on la verra arriver chez nous sous peu de temps.plus généralement la fuite des créateurs n'est pas une vue de l'esprit or nous aurons besoin de ces gens pour une éventuelle reconstruction
SupprimerSalut Gabriel
RépondreSupprimerbon article ! Bravo,
étant moi même Pilote , proprietaire et FI
j'ajouterais qu'en cas de graves trouble à venir , j'ai effectivement donné RV à ma femme (et ma fille ) à l'endroit ou se trouve mon avion ( j'ai de l'emport passagers/ bagages et 1200 kms de range à 130 kts)
mais c'est pour une situation extreme : une exfiltration !
à vrai dire selon la situation : de mauvaise à tres tres tres tres mauvaise, en passant par trés mauvaise, tout est dans le discernement! Peut etre que le velo sera mieux ( j'ai déjà fait sur de longue distance)
Je crois que tout l'esprit " survivaliste " est la preparation , et la préparation c'est aussi acquerir des competences , le pilotage n'est pas la competence n°1 mais elle est bienvenue!
Le jour ou les lumiéres s'eteindront pour reprendre Pierre , peut etre faudra t il simplement rester chez soit parce que ce sera pire ailleurs!
on ne sait pas , mais on est mentalement pret à limiter la surprise.
(Sinon, allez !quand même , au quotidien je survole plusieurs pays dans la journée - tres haut , trés vite - faut bien reconnaitre que c'est un super moyen de fuire les problemes )
seb