Pages

8 octobre 2018

La petite ferme d'Elizabeth - Partie 2



LA PETITE FERME II : L’EXPLOITATION DES FRUITS ET DES LÉGUMES


Note : je ne cite qu’un nombre réduit d’espèces, histoire de ne pas vous en faire 15 pages de plus, partagez entre tous vos expériences réussies sur les commentaires. N’oubliez pas que chaque région a ses préférences.


LES FRUITIERS


LES PETITS FRUITIERS


A planter ou à chérir. Source de vitamines, de sucre et d’un tas de nutriments essentiels à la belle saison !

Les framboisiers : c’est une sorte de roncier, donc béni par une certaine rusticité, les pieds s’étalent dans le temps, prévoyez donc une dizaine de m² pour 5/6 pieds au démarrage.

Le roncier domestique : idem les framboisiers, produit de grosses mures juteuses, préservez les nombreuses petites haies de ronces qui produisent des petites mures à peine acides, mais riches.

Le Cassis : délicieux et solide, mais moins productif.

La groseille à Macro ou la Casseille (hybridation entre cassis et groseille) : un arbuste solide et très productif.

Le raisin : choisir une espèce solide et grimpante afin de lui permettre de s’étaler sur une faible surface au sol, un fruit bourré de sucre et de vitamine, qui accepte très bien le séchage !

Liste non exhaustive, renseignez-vous sur ce qui se développe dans votre région.


LES GROS FRUITIERS


Pour exemple de ce que j’ai mis en place ou ce dont je profite...

Les grands classiques Français :


Les pommiers : selon l’espèce vous en bénéficierez presque 5 mois de l’année si vous variez les plaisirs, les pommes sèchent ou se conservent bien, elles sont souvent infestées de petits habitants, mais bon …. Dans l’ensemble les espèces rustiques tombent peu malades ou s’en sortent seules même si les fruits sont un peu tachés.

Les poiriers : de nombreuses espèces, pas toutes agréables, certaines poires se gardent peu : à réfléchir.

Les cognassiers : avec du sucre ou du miel, il vous sera possible de tirer des confitures et des pâtes de coin enviables, c’est un arbre productif, mais ses fruits se détruisent vite, il faut donc les exploiter dès la maturité.

Les cerises : plus ou moins acides, leur saison est brève, mais le fruit est délicieux bien que convoité par les oiseaux.

Les mirabelles : fruit très sucré qui permet de faire des confiture avec peu d’ajouts, mais saison brève et gros ramassage au sol, fruit également convoité par les oiseaux et les guêpes.

Les Quetsches : autre prune, mais très rustique, adorée par les petits vers (ça ne rend personne malade).

Abricots, figues, pêches de vigne etc. : attention à tous les fruitiers qui sont, soit à faible production, soit sensibles aux maladies, mais comme il s’agit surtout d’implantation et de régionalité, ne coupez rien et faites vos recherches du côté de chez vous !


Les oléagineux :


Noisetier : riche en glucide, riche en lipide, la noisette est un fruit incontournable et rustique à la production régulière, l’arbuste est commun et rustique, résistant au gel, vieillissant très bien.

Noyer : Bien que la production soit plus intense environ 1 année sur 2, les noix sont une bénédiction du ciel pour leur huile autant que leur richesse calorique. Il s’implante facilement et a même tendance à se reproduire, ce qui est un bienfait.


Les éternels amis :


Le châtaigner : de gros fruits très nourrissants, avec peu d’entretien, peut se replanter après un prélèvement de jeune pousse en forêt, comptez 15 ans d’attente. Sinon allez chasser la châtaigne en forêt.

Le sureau arbustif (à ne pas confondre avec son cousin des bords de route, le sureau herbacé, très toxique) : cuire ses fruits pour en supprimer les alcaloïdes, mais il reste abondant et méconnu dans les jardins.

Le sureau en fleur est splendide, c’est aussi une plante médicinale : Ses fleurs ont des propriétés telles qu’anti-inflammatoire, antivirale, expectorante, anti-histaminique, antirhumatismale, antioxydante, diurétique, antidiabétique (insulinogène), tandis que ses fruits ont de grandes propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires…


Ces informations sont bien trop restreintes, mais ce n’est pas un sujet qu’il est possible de déployer dans un article, prenez soin de travailler dans ces 3 groupes !!! Évitez les fruits fragiles, renseignez-vous sur votre région. Et surtout, si vous faites l’acquisition d’une propriété : évitez de couper tout et n’importe quoi avant de savoir quelles sont les richesses en place ! Dieu que la nature est généreuse !!!

Le cas de l’alimentation presque sans céréales : Une part des céréales pourra peut-être être obtenue (dans ce choix stratégique de ne pas en produire) par troc, mais l’autre part peut consister à remplacer les céréales par la farine de châtaigne, les pommes de terre, la farine de légumineuse, ou la poudre de noisette pour notre consommation humaine et par des pois protéagineux, des féveroles ou des betteraves pour la consommation animale en sachant qu’ils sont aussi délicieux (pois cassés) en consommation humaine et encore un peu moins dépendants des produits phytosanitaires et des hybridations.

Exemple de recette traditionnelle sans farine : http://www.fourchette-et-bikini.fr/recettes/recettes-minceur/gateau-leger-au-chocolat-et-pommes-de-terre-sans-farine.html


LES LÉGUMES


(appellation large)

L’œillet et la rose d’Inde : leur odeur chasse ou perturbe de très nombreux insectes prédateurs de vos légumes, je protège majoritairement mes cultures grâce à eux : toujours avoir des graines en réserve


3 grands secteurs :
  1. Ceux qui apportent des protéines (Fèves, lentilles, pois)
  2. Ceux qui apportent de l’énergie (parfois les mêmes, Pommes de terre, Topinambours, Potimarron)
  3. Ceux qui apportent des micro nutriments (Tomates, Ail, Oignon, courgette)

Faire une liste pour chaque est tout à fait inutile car chaque terre, chaque région a ses spécificités même si les jardineries vous proposent de faire toujours la même chose !

Mais quelques astuces restent valables presque partout !

Serre pour expériences divers : ici  arrosage mini et pas de désherbage, plans maison, mélange tomates et courgettes



VOTRE PIRE ENNEMI

L’hybride : ses graines sont partout et ne sont pas destinées à être reproduites, les fruits sont stériles ou presque à moins d’une sélection longue et pénible

LES FLEURS, à mélanger

Plantez des fleurs au milieu de votre potager, certaines font fuir les insectes et évitent l’emploi (qui sera sans doute peu possible) d’insecticides

LES AROMATIQUES, à mélanger

Comme les fleurs elles chassent les insectes ! En plus d’être utiles et souvent combinables à des vertus médicinales.

LES CUCURBITACÉES

Depuis la célèbre courgette qui reste universelle et résistante jusqu’au fameux Potiron d’Halloween, elles ont toutes leur valeur intrinsèque :

Le Potiron pousse sur le fumier et qui dit animaux dit fumier : toute ferme doit pouvoir élever ses potirons, riches en glucides, riches en nutriment, délicieux de toutes les façons.

Le Potimarron est encore plus riche et se contente d’une terre médiocre si on bichonne son pied avec un peu de préparation au fumier.

La courgette spaghetti se conserve des mois dans la cave, quelle amie !

Certaines courges se conservent jusqu’à 1 an !!!!!!

Les graines sont souvent nutritives, et la reproduction est facile

LA SERRE

Elle permet de démarrer ses semences, de faire des pousses tardives et d’abriter les espèces fragiles (tomates par ex.) ou de travailler par climat intermédiaire.

LES TOPINAMBOURS

Très rustiques, increvables, très nourrissants : mais attention au ventre en cas d’excès.

LES AMIS COMPLIQUÉS

Les pommes de terre sont goûteuses et pratiques, mais demandent plus de compétence qu’on ne le croit ! Démarrez vos essais et virez les doryphores à la main, c’est facile.

Les tomates, haricots verts, salades et concombres apportent des nutriments, mais très peu de calories, il faut l’intégrer.

Les céréales sont devenues compliquées à gérer : sauf traitement, nos souches sont fragiles et rapidement victimes de prédations fongiques ou par insectes. Elles sont très utiles, notamment pour fabriquer le pain, les pâtes, en apport énergétique et en alimentation animale. Apprenez à travailler la farine de Châtaigne, utilisable en pâtisserie, avec un moelleux surprenant.

Concernant le mais, il existe une méthode alternative pour le protéger : la méthode bio pull and push, je vous donne un lien : http://scripts.farmradio.fm/fr/radio-resource-packs/pochette-72-strategies-de-lutte-integree-contre-les-parasites/le-principe-push-pull-pour-lutter-contre-les-insectes-foreurs-des-tiges-du-mais/

LES TRAITEMENTS BIO

Ou plutôt les traitements qui subsisteront lorsque les lumières seront éteintes. A prévoir après que les derniers stocks auront été consommés, faites vos recherches et surtout n’oubliez pas les méthodes mécaniques : retrait manuel, filets anti insectes, ainsi que les fleurs et les aromatiques.

UN VÉRITABLE AMI

L’ortie : consommable, riche en protéine, source de soupes délicieuses, pleine de vitamines et principale acteur du fameux purin d’Ortie ! Ne la virez pas, contenez là dans des bandes qui peuvent aussi servir de haie naturelle pour les animaux voire mieux !

Comme vous le voyez, ce n’est ni simple ni compliqué, mais il est grand temps de faire vos recherches et vos expériences !

UNE PRATIQUE INDISPENSABLE

Faites tourner les cultures afin de ne pas épuiser le sol et attirer des prédateurs permanents, achetez-vous un ouvrage sur les fruits ou légumes qui vivent bien (ou mal) ensemble, pour optimiser vos récoltes ! Il existe de très nombreux livres qui évoquent ces 2 sujets clefs de la réussite :

  • La rotation des cultures
  • Les associations de légumes

Ajoutez pour votre bibliothèque une petite encyclopédie de type Rustica sur toutes les espèces et leur implantation.

UNE ASTUCE QUI RAPPORTE :

De nombreux légumes poussent sur rames : haricots, mais aussi cucurbitacées, pois etc. Pensez-y, car c’est un gain de place et donc de productivité important, vos bambous ou vos vieux pieux feront de très bonnes structures : ne les brûlez pas.

Le paillis de Bambou est très efficace (il s’agit des feuilles mortes de la saison sèche).

Renseignez-vous sur les bienfaits de la permaculture, mais attention aux pratiques demandant des moyens importants comme un gros broyeur professionnel et électrique (ou thermique) par exemple (usage du Bois Raméal Fragmenté).

Jardin de curé pour médicinales et aromatiques : 60 espèces au sommet de sa forme, Coll. perso


SPÉCIAL LACTOFERMENTATION

Les légumes (et les fruits) conservent de nombreuses propriétés si ils sont traités par la lactofermentation, alors que les conserves traditionnelles tuent la plus grande part des micro nutriments !

Comment ça se passe ? En bref : vous coupez vos légumes en petites tranches plongées dans un bocal qui va être ensuite rempli de saumure (30 grammes de sel par litre) et dont on aura chassé l’air au contact des légumes grâce à un caillou par exemple. Au bout de quelques semaines, vos légumes sont prêts et sentent bon ! Si ça pue, c’est que le légume a été au contact de l’air. Nous utilisons souvent des légumes traités de la sorte, sans le savoir : les fameux citrons confits ainsi que les cornichons à la Russe par exemple...

N’oubliez pas d’acquérir vos livres sur les différentes méthodes de conservation des aliments périssables !

Jolie photo de conserves de légumes lactofermentés


A suivre...

29 commentaires:

  1. Bonjour,
    je pense que ce blog est très raciste.
    Idiots, l'intitulé de mon de mon identifiant ne reflète pas la réalité de l'utilisateur. Je suis d'accord avec vous sur presque tous les sujets, mais ne soyez pas fascistes! Si après le chaos vous mettez une société de la loi du plus fort, je ne vois pas la nécéssité de remplacer des tyrants administratifs , fiscals par des tyrants féodaux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @
      Unknown8 octobre 2018 à 13:06

      Commentaire d'une grande valeur nutritive.

      Merci pour la démonstration des effets dysgéniques.

      Supprimer
    2. bonjour unknwon du 8 a13 06 racistes et fascistes ? vous pourriez développer par rapport au sujet proposé ,ce serait intéressant,toutes les opinions s'expriment ici grace à Pierre c'est exactement l'inverse du fascisme,vous en profitez avec votre billet,vous semblez aussi ignorer que ce que vous dites être laloi du plus fort est une des exigences naturelles du monde ou nous vivons,bien entendu l'intelligence devrait faire en sorte que les minorités soient respectées c'est malheureusement de moins en moins le cas pour preuve le codex alimentarius régissant la commercialisation des semences et production de celles ci interdisant toutes autres alternatives sauf (pour l'instant)pour les particuliers.Bel exemple d'intolérance et pour vous copier de fascisme agricole!!! bien cordialement

      Supprimer
    3. bonjour,un bien bel article bien illustré.
      Vous avez vu qu'il y a une recrudescence de scorbut;Le jardinage indépendamment d'une éventuelle fin du monde est un moyen de se procurer un alimentation de qualité en complément surtout pour les "petits budgets".
      Les céréales ont toujours posé problèmes.Il fallait prévoir les semences pour l'année à venir.
      Le paysans avait plusieurs parcelles de différentes céréales,plus d' autres qualifiées de "loterie"qui était un panachage,"sortira que pourra" et qui faisait le fameux pain noir.
      S'ajoutait à ça les problèmes de conservation face aux nuisibles(rongeurs),chassées par les belettes,les chats...cette fréquentation excessive et méconnue serait drôle,si on ne faisait pas de la farine de l'ensemble.Non on ne risquait pas de trouver un animal dans le pain,mais des traces de..enfin bref.
      Les gens étaient aussi moins délicats,ou peut être pas e la même façon.
      La pomme de terre est une très bonne solution.Il ne faut pas écarter trop vite les haricots verts;ils font parti des légumineuses,et peuvent être associés à des céréales(riz blanc par exemple),pour un meilleur équilibre alimentaire;l'ensemble produit un meilleur apport de protéines sans parler de la chlorophylle.Tout le monde ne le sait peut être pas améliorer une nourriture de crise.
      Cordialement
      Yorick

      Supprimer
  2. Merci beaucoup à Elizabeth pour cet article ! :-)

    J'ai renoncé aux pommes de terre, après plusieurs catas, ma terre ne s'y prête pas...

    Oui pour les tomates c'est vrai.... mais par contre, j'en fais beaucoup pour la confection de sauce bolo ou tomate simple.
    Je me dis que vu les réserves de haricots secs, pâtes et riz, une conserve de bolo jetée dedans de temps en temps sera sans doute appréciable pour varier le gout. :-)

    Pour les petits fruits qui se cultivent sans souci, j'ai ajouté les physalis (ou coquerets) fort riche en vitamine C. Prévoir un coin à l'écart et les laisser tranquilles.

    Baies d'argousier aussi mais je les garde pour une huile de soins maison.

    Question légumes, je mentionnerai la tétragone cornue (simili épinards mais plus résistants) qui ne demande pas de soins non plus (germination difficile par contre, faire tremper les graines impérativement !) et l'oseille (toujours dans un souci d'agrémenter les "plats de survie" !).

    Jamais essayé encore la lactofermentation...peur de me louper ! :-(
    Elizabeth, je n'ai pas compris ce que tu faisais avec le caillou ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Ligeia, merci pour les expériences en plus : il va nous falloir plein de trucs pour y arriver ! Le cailloux sert en faire du poids sur les légumes dans le bocal afin de faire sortir les bulles d'air éventuelles et que tous les légumes soient bien enfouis sous la saumure : l'air ferait juste pourrir tout ce qui dépasse, idem pour une bulle mal placées ! Il faut mettre le caillou lorsque le bocal semble plein, par dessus les légumes et sous la fermeture ! Amitiés Babette

      Supprimer
    2. Salut Elizabeth :-)
      Merci pour tes explications, j'ai désormais compris à quoi il sert... !

      Supprimer
  3. En dépit de tout le bien que j'ai pu en lire, la lactofermentation m'a toujours fait peur.Je ne mange pas de conserves d'asperges non-plus.
    Bon je bois du vin et c'est le même principe je crois.
    Cordialement
    Yorick

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. la lactofermentation est la meilleure solution que j'aie trouvée pour conserver les courgettes; le danger est totalement inexistant

      Supprimer
  4. Bonjour à tous!
    j'ai lu tous les articles de ce blog que je trouve très intéressant et que j'utilise tous les jours.
    Bien sûr dans cet article il n'y a rien de contrariant au contraire et merci mille fois pour ces enseignements.
    Je ne peux pas dire tout autant dans bien d'autres articles, je suis Français pure race,expatrié en Afrique noire pure race, au milieu de 65% de musulmans pratiquant.
    J'ai 22 ans d'Afrique noire et que je peux résumer en quelques mots: il y a des bons et des cons dans toutes les races.
    Je vous embrasses tous,hommes,femmes et enfants sans arrières pensées tant qu'on peut encore le faire sans être traité de pervers.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Très impressionné par un Français pure race,vivant dans un Afrique Noire pure race!!!Ba non ça marche pas ton truc!
      Mais si.
      Tu vis donc en Antinomie!
      On y fait pousser des légumes pendants par les racines?
      Cordialement
      Yorick

      Supprimer
    2. planter des arbres fruitiers est une bonne idée à certaines conditions ,ils doivent être plantés en un certain nombre donnant les mêmes fruits et d'espèces différentes (cerisiers ,pommiers etc etc etc )et surtout être assez agés pour produire dès la première année,en général c'est plutôt au bout de 5 ans qu'il commence a y avoir récolte si tout va bien , on peut oublier le noyer beaucoup trop long a attendre des noix!!le jardin prend beaucoup de temps et il faut être serein,pas de malfaisants en vue,il est plus facile de planter sous le soleil que les bastos,autrement dit il faut avoir un lieu propice depuis un certain temps pour espèrer en tirer profit et il faut aussi savoir produire ses propres graines ,ce n'est pas si simple que la simple récolte a laquelle on pense en premier,il existe des livres à ce sujet avec les procédés a mettre en oeuvre ,bien entendu en ville les choses se compliquent sérieusement il existe des jardins dit ouvriers dans certaines villes de province ,loin de l'habitation de ceux qui exploitent ces peits lopins,se renseigner auprès des lairies ou en faire sur le toit des immeubles

      Supprimer
  5. Très utile serait un complément sur les nuisibles, j'ai eu un gros problème au jardin avec les rats taupes j'ai perdu beaucoup de légumes sans vraiment trouver la solution. Elle a fini par venir du ciel avec un couple de faucons venus nicher dans l'un des grands arbres de mon terrain. Peut être que vous avez des solutions plus rationnelles

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des solutions plus rationnelles? Difficile.
      Les faucons me semblent l'une des plus rationnelles possibles.

      Supprimer
    2. Rat-taupe ou rat-taupier?
      Je savais même pas ce qu'est un rat taupe en fait il semble que cet animal se trouve... en Afrique?
      Le rat taupier est à priori le nom du campagnol et c'est vrai qu'ils prolifèrent en absence de prédateurs naturels auxquels on peut ajouter chats et chiens ratiers;et pièges.
      La prolifération des rongeurs n'est pas non-plus sans incidence sur la propagation de certaines maladies comme la maladie de Lyme.
      Le renard étant un excellent allié n'hésitez pas à le nourrir de poulets afin de l'attirer dans vos jardins!!Un peu de second degré.
      Cordialement
      Yorick

      Supprimer
    3. bonjour Yorick,le renard se nourrit a 90% de mulot et autres ratons mais il l'est l'hôte des puces de ses victimes et elles aussi transmettent des maladies assez sérieuses,de plus si il a la possibilité de manger du poulet ,il ne va pas hésiter et restera sur cette cible tant qu'elle sera disponible.j'entends souvent des connaissances dire qu'ils ont abandonné l'élevage de poules se les faisant détruire régulièrement.Pourtant il ya un moyen radical de ne pas subir ce désagrément et de renvoyer le goupil sur la chasse aux rats

      Supprimer
    4. En cas de chaos, nos pires ennemis seraient sans doute les rats. Ils se reproduisent vite, sont intelligents, résistants et opportunistes. Toute source de céréales ou d'alimentation accessible fera l'objet de pillages sévères. Tout doit donc être rangé en containers spéciaux. Les petits poulets sont les victimes des rats et des oiseaux de proie, les poules peuvent être victimes des gros oiseaux de proies (à voir selon les régions). Pour les poulets, je les tiens à l'écart de la civilisation : en clapier jusqu'à 1 mois, à partir de là en boxe et à l'extérieur à partir de l'âge de 2 mois. Les rats peuvent ravager un groupe de poussin en une nuit, et aucun bâtiment n'est étanche à l'exception de nos maisons (et encore). Si les poules devenaient stratégiques, il est probable que j'élèverais les petits à la maison et que je couvrirais un parc pour aménager une volière. Sinon, tirer les prédateurs ..... Les rats peuvent être contrôler au poison à condition de ne pas le toucher et d'utiliser un produit retard. Ce n'est pas pour rien que les clapiers sont en béton (armé) .... Renards, fouines et belettes font partie du paysage et la prudence suffit en général (rentrer son cheptel la nuit), sauf lorsque les renardes ont mis bas (Mai/Juin) et qu'elles ont très faim. Les Renards jouent un rôle très écolo contre les rongeurs. Sinon, une radio allumée couplée à de l'urine humaine masculine sur le tour de la propriété peut largement repousser le Renard. Elizabeth

      Supprimer
    5. L'ennui avec le poison, c'est que le rat n'est plus consommable. Alors que, en cas de chaos, c'est aussi un gibier abondant.

      Supprimer
    6. c'est vrai Francois ,il n'y a déjà pas grand chose a manger,en tout cas les campagnols sont comestibles de par leur nourriture ,les gros gaspards des villes et des égouts sûrement beaucoup moins,au viet-nam les ratons de rizières sont délicieux.les mulots bicolores sont hélas bien petits a part en brochette ?des recettes rendant moins fades ces petites bêtes seraient les bienvenues

      Supprimer
    7. Bonsoir, les rats sont effectivement une véritable calamité dans le cadre des activités agricoles, les petits élevages, le stockage de nourriture, etc...
      Ils m'ont déjà dévoré de nombreux jeunes animaux (volailles essentiellement), ravagent immanquablement tous les stocks de bouffe mal protégés (certains rongent même les boites en fer); et sont très friands des câbles électriques, ce qui m'a valu à ce propos il y a quelques années la désagréable occasion de devoir refaire à neuf une bonne partie de l'électricité de ma ferme...
      A ce propos, je souhaiterais vous faire part d'une petite astuce que m'a apprise un "vieux de la vieille" concernant la "régulation" de ces nuisibles... La méthode pourra certes sembler un peu perverse, mais elle est TRÈS efficace et ne requiert aucun poison...
      Voici donc la fameuse méthode :
      Il faut tout d'abord disposer dans des endroits tranquilles et de préférence cachés (ceux que les rats affectionnent) genre greniers, derrière du bordel, des planches, des vieilles tôles appuyées sur un mur, sous les armoires de la cave ou de l'atelier, etc... vous voyez bien le genre d'endroits..., des petites gamelles ou assiettes remplies de farine de blé lambda (la moins chère du supermarché convient parfaitement). Il faut être généreux et ne pas hésiter à bien nourrir les rats en réapprovisionnant en farine au fur et à mesure que l'on constate que les rats se régalent... Lorsque l'on s'aperçoit que les rats sont "en confiance" et viennent bien manger la farine, il faut passer à l'étape numéro deux et continuer à nourrir les rats dans les petites assiettes en disposant non plus cette fois de la farine pure mais un mélange constitué de 30 à 40 % de plâtre fin ou de mortier blanc en poudre type "MAP" en complément de la farine initiale... Les rats n'y voient que du feux et continuent à se régaler... sauf qu'une fois dans le tube digestif, le plâtre ou le mortier "réagit" et forme un bouchon...; et là ce n'est plus la même musique pour ces chers compères !!...
      J'en ai anéanti des centaines par ce procédé; et cela pour quelques euros seulement...
      Garantie testé et 100% approuvé par mes soins !!
      Guillaume.

      Supprimer
    8. Merci Guillaume.
      Je connaissais la deuxième phase mais pas la première.
      Elle doit en effet permettre de tuer beaucoup plus de rats, comme ils sont méfiants ils peuvent envoyer un seul des leurs tester l'aliment et ne commencer à se nourrir tous qu'après quelques jours si le premier a bien supporté.
      Et il est possible qu'un rat mort d'occlusion intestinale soit comestible, à tester...

      Supprimer
  6. Bonjour,Janus2A,j'avais un très mauvais souvenir, datant de mon enfance, du furet ,cet animal malodorant et qui mordait cruellement.
    Mon grand oncle s'en servait dan ses garennes artificielles pour attraper les lapins qu'il attendait à la sortie avec un petit filet;c'était sportif attraper le ou les lapins,puis cet allié indélicat ET mordeur.
    Une de mes connaissances,m'a présenté le"nouveau modèle",véritable animal de compagnie vivant avec l'homme depuis la nuit des temps.Aimable avec les enfants et aimant les bains,il serait d'après ce qui m'en a été dit la solution contre les rongeurs fouisseurs.Mouai et la marmotte?Bon admettons qu'il mange aussi des croquettes.
    Un prédateur,reste un prédateur,renard,buse,chafouins ou épervier les volailles ne sont pas à l'abri.
    Le pire du pire du nuisible étant à mon avis le rat(ratus ratus ou ratus norvegicus)suivi de peu par la corneille(il faut avoir vu des porcelets dépecés vivants,comme les canetons ou les lapereaux pour comprendre).
    Par contre si tu as un truc pour les renards,moi j'en connais pas(en dehors de les transformer en manteau).
    Les poules sont indispensables,elles éliminent la petite vermine dans les cours des fermes.
    Cordialement
    Yorick

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Yoricl ,les nouveaux ""modèles" de furet effectivement sont presque des animaux de compagnie ,ils mordent moins,moins malodorants parce que entretenus,sont moins agressifs et bien entendu partant de là n'attaquent plus les lapins au terrier ou on les récoltaient avec des bourses -filet à la sortie , quand il ne fallait pas pelleter deux heures pour retrouver endormi, le dit furet sur la dépouille du bug bunny de service.bon ,. pour le renard il suffit de construire son poulailler avec des bas volets(hauteur 1.7m) et retour de grillage à l'extérieur horizontalement sous 30 a 40 centimètres .Ce retour doit être de 60cm de large et sous les 30 a quarante cm de terre et là c'est fini,les renards viennent regardent le poulailler et vont chercher ailleurs , je les vois régulièrement venir même en plein jour,depuis je ne les tire plus,ici nous n'avons que la corneille mantelée (avec du gris sur le ventre)avec de très rares grand corbeaux noirs protègés dont les dégats sont inexistants vu le petit nombre ,par contre les belettes sont nombreuse et visibles en plein jour.Bien cordialement

      Supprimer
  7. A anonyme 14 octobre merci du conseil avisé. Pour les rats taupiers
    qui a ma connaissance restent sous terre dans le jardin, suivez vous la même procédure ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Franck, concernant les "rats taupiers" communément appelés campagnols, je n'ai pas d'astuce à vous proposer n'ayant quasiment pas à me plaindre des déprédations de ces animaux (à part parfois quelques carottes bouffées au potager)... Il n'y a visiblement pas beaucoup de ces rongeurs dans ma région et je pense que les prédateurs naturels leur règlent leur compte (renards, rapaces, couleuvres, chats, petits mustélidés...).
      Concernant les taupes "classiques" de l'espèce "Talpa", une technique constituant à introduire dans leurs galeries quelques grosses poignées de cheveux humains (récupérées chez un coiffeur par exemple) fonctionne très bien pour les faire fuir. Il faut dégager la terre meuble de la taupinière et trouver le trou qui est dessous, introduire les cheveux dans la galerie et replacer un peu de terre dessus. Ça ne les détruit pas mais elles dégagent dare dare plus loin et ne viennent plus bousiller les plates bandes fraichement semées du potager... et c'est ce qui m'importe personnellement...
      Guillaume.

      Supprimer
  8. Pour ceux qui s'intéressent à la psychologie des plantes (oui, elles ressentent et même pensent, elles aussi, en quelque sorte...), un universitaire propose un MOOC à partir d'aujourd'hui 2 novembre: https://www.coursera.org/learn/plantknows
    Des plantes heureuses devraient mieux pousser, non?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. bonjour Francois ,il y a eu une expérience de plantes équipées de "palpeurs" qui déclenchait l'ouverture de leur serre ,cette s'ouvrait quand celui qui s'occupait d'elles était a proximité et pas pour n'importe quel autre humain,assez surprenant

      Supprimer
    2. Il faut ecouter sur ce theme un reportage tres interessant, Quand la musique adoucit l esprit du vin, a re ecouter sur france culture, c est passionant et edifiant.

      Supprimer

Merci de veiller à l'orthographe et de rester dans le cadre de l'article proposé. Les commentaires en petit nègre ou hors sujet seront systématiquement rejetés.