Il y a grande pitié au Royaume de France

Il est des moments magiques dans l'histoire qui marquent un pays pour l'éternité.

Au début du XV°, c'en était fini de la France. Du moins, humainement. Le pays était exsangue, livré aux Anglais, ses envahisseurs de l'époque. Un peu comme il l'est aujourd'hui aux mains des oligarques et de leur armée de bronzés.

Au vu des événements de ces dernières semaines, je ne peux m'empêcher de songer à Jeanne, et, de manière plus prosaïque, à l'avenir du pays qui l'a vu naître. Cet article délivre mon sentiment à leur sujet, ainsi qu'un scénario possible pour la suite à venir...



Le 21 juin 1429, la France fut donnée au Christ. Que l'on y croit ou pas n'y change rien. D'abord, parce que c'est un fait historique connu et attesté par un acte officiel (voir la Triple Donation, dans La vraie mission de Sainte Jehanne d'Arc). Ensuite, parce que justement c'est un fait et qu'on ne peut rien y changer, quelle que soit la valeur que l'on daigne lui accorder.

Mon but ici n'est certainement pas de faire un cours de théologie ou de catéchisme. En tant que survivaliste davantage porté vers l'action que la méditation, l'histoire de la Triple Donation se résume in fine à une promesse et une seule : celle que la France, aussi bas qu'elle puisse tomber, finira par se relever pour retrouver la place de "lumière du monde" qu'elle occupait dans le passé.

Cette promesse sous-entend que le Ciel ne l'abandonnera jamais, même si les châtiments à venir - fussent-ils épouvantables - doivent "nettoyer" au préalable une bonne partie de sa population. Dieu veille, et de la même manière que Jeanne fut Sa réponse à l'époque où la France allait sombrer, je reste intimement persuadé qu'Il nous apportera en temps utile l'aide nécessaire pour qu'elle perdure jusqu'à la fin des temps, puisque telle est sa destinée.

Pour nous survivalistes, cette promesse est tout ce que nous avons besoin de savoir. C'est elle qui doit guider chacune de nos actions, aussi bien dans nos préparatifs d'avant-chaos que plus tard, lors de son avènement.

Cette promesse est notre "carnet de route", l'assurance ultime que nos luttes et souffrances à venir ne seront jamais vaines, aussi grandes et pénibles soient-elles. C'est aussi l'assurance de trouver un monde meilleur une fois les épreuves passées, où nous-mêmes et ceux que nous aurons pris sous notre aile pourront enfin vivre une vie digne de ce nom, débarrassée de toutes les contraintes et dérives iniques de la modernité.

Le scénario

Même si de nombreux mystiques et voyants ont laissé leurs prédictions au cours des siècles pour les temps que nous vivons à présent, il est toujours difficile de définir un scénario précis des événements futurs, de même que les dates auxquelles ils auront lieu. Cependant, au vu de ce qui se passe actuellement dans le monde - et en France en particulier - on peut se risquer à imaginer une fin logique à l'histoire, sans risque de trop se tromper.

La suite de cet article résume donc ma vision personnelle des troubles à venir. Notez qu'il ne s'agit en aucun cas de prédictions. Elle découle de l'analyse des faits, et de ce qu'on pourrait a priori attendre de leur aboutissement.

Les récents événements liés aux "gilets jaunes" constituent, à mon avis, l'entrée officielle de la France dans les temps de trouble. Quelle que soit l'issue des revendications de leurs auteurs, on peut d'ores et déjà dire avec certitude que rien ne sera plus jamais comme avant.

Il n'y a pas lieu de discuter ici de la légitimité de ces revendications, pas plus que de leur origine. Ces gens sont-ils sincères ? Pour la grosse majorité, cela ne fait aucun doute, même si, dès le début, quelques casseurs rémunérés se sont joints à la partie. La détresse est évidente chez nos compatriotes les plus démunis, et la pauvreté dans notre pays ne fait que s'étendre au fil des ponctions publiques, toujours plus nombreuses. Ces gens sont-ils manipulés ? Malheureusement, cela ne fait guère de doute aussi, même s'ils s'en défendent ou ne seraient pas capables de concevoir ni d'admettre une telle idée. Mais là n'est pas le problème.

Tout cela fait partie du plan. Le même depuis 1789 qui doit mener à la disparition du peuple de France et l'anéantissement du pays. Les deux premières guerres ont été organisées à cette fin, la prochaine devant porter le coup de grâce. La République est née dans le sang, et c'est dans un bain de sang qu'elle a pour vocation de finir.

A l'heure où j'écris ces lignes, il paraît improbable qu'un tel mouvement de contestation s'arrête de lui-même, tant la grogne est profonde, ou que nos gouvernants cherchent à l’apaiser. Même si les plus naïfs pourraient croire que ces derniers n'en sont pas les instigateurs, on ne peut que constater qu'il s'insère parfaitement dans la logique jacobine et son programme séculaire de destruction massive. Nos maîtres auraient voulu passer à la vitesse supérieure qu'ils ne s'en seraient pas pris autrement.

La deuxième phase du processus est le durcissement brutal du régime, avec départ éventuel de notre Président actuel, éventuellement volontaire. Ceci afin d'asseoir la dictature et permettre l'instauration d'un gouvernement qui s’avérera être encore plus incapable et/ou impopulaire que l'actuel, de manière à aboutir en un temps record aux affrontements généralisés prédit par MJJ - la lutte de tous contre tous. En d'autres termes, la guerre civile.

Malheureusement pour nous, le nouvel élu (ou la nouvelle - une femme présidente serait dans l'air du temps) ne sera que le dindon de la farce, qui catalysera la grogne d'une partie encore plus importante de la population. La crise économique, alliée à l'envie irrépressible de la négritude d'en découdre à la machette - vu que c'est dans leurs gènes et qu'ils sont là pour ça - auront finalement raison de l'ordre républicain, qui laissera alors place à un désordre notoire. Désordre dont les premiers signes sérieux pourraient se manifester dès cet automne.

Notez qu'entre-temps une petite loi martiale n'est pas à exclure, histoire de noyer les derniers récalcitrants dans l'illusion démocratique, et museler ceux d'entre eux qui pourraient deviner la supercherie d'une situation à la prédictibilité grosse comme un camion.

Pour ne pas m'étendre inutilement, je passerai sur la récession économique provoquée par la fuite des capitaux devant suivre l'investiture du remplaçant - aussi mignonne soit-elle - fermetures d'usines, pertes d'emploi massives, violences exacerbées dues à l'immigration simiesque, pénuries alimentaires et sur le rétrécissement progressif des estomacs qui en découleront irrémédiablement. Le tout devant logiquement amener les conditions favorables à l'ouverture des "Jeux Oligarchiques" les années suivantes.

Bien entendu, il est d'ores et déjà inutile de s'en faire pour nos marionnettes actuelles, celles-ci ayant été promises à un avenir encore plus "grandiose", très probablement au sein même des institutions européennes. Histoire d'y semer une copieuse zizanie et d'étendre les dégâts à l'ensemble de la Communauté, ouvrant ainsi la voie aux futures colonnes blindées de nos amis slaves...

Le parlement Européen - Admirez au passage l'architecture !
Il n'y a pas à dire, les cons, ça ose vraiment tout...

Pour ce qui est de la suite des événements, je vous avoue humblement avoir un doute. Remarquez qu'il n'est pas très gros, vu qu'il porte sur une ou deux années seulement.

En effet, j'hésite à placer l'entrée dans les tribulations pour l'année qui suit, soit 2020, ou celle d'après, 2021. Je parle bien entendu de la Troisième, la "Der des Ders", à laquelle le monde entier se prépare avec un acharnement non dissimulé.

En fait, tout dépendra du degré d'incompétence de notre prochain(e) Président(e) et du bon vouloir de nos maîtres, suivant que ces derniers auront écoulé ou pas le plus gros de leurs actions. Finalement, je pencherais plutôt pour un défilé majeur de blindés en 2021, après l'hiver (les températures sont plus clémentes et on peut ouvrir les trappes), soit juin ou juillet pour être plus précis. Sauf que cette fois, vous l'aurez compris, ce ne sont pas nos chars qui défileront sur les Champs Elysées...

S'il en est ainsi, les deux années qui viennent devraient donc voir une aggravation majeure du désordre social et de la situation économique, peut-être accompagnées de quelque crash bancaire, et, pourquoi pas, de phénomènes célestes ou météorologiques résolument peu ordinaires, annonçant à ceux qui en douteraient encore l'arrivée imminente des temps apocalyptiques maintes fois prédits.

L'après-guerre verrait une période plus ou moins longue de reconstruction, que l'on pourrait qualifier "d'intervalle de survie". Yves Cochet, ancien Sinistre de l'environnement, la définit ainsi dans un éclair de lucidité carrément inhabituel pour le personnage :

"La seconde étape, dans les prochaines années 30 (note de Pierre : quel optimisme...), sera la plus pénible au vu de l’abaissement brusque de la population mondiale (épidémies, famines, guerres), de la déplétion des ressources énergétiques et alimentaires, de la perte des infrastructures (...) et de la faillite des gouvernements. Ce sera une période de survie précaire et malheureuse de l’humanité, au cours de laquelle le principal des ressources nécessaires proviendra de certains restes de la civilisation thermo-industrielle, un peu de la même façon que, après 1348 en Europe et pendant des décennies, les survivants de la peste noire purent bénéficier, si l’on peut dire, des ressources non consommées par la moitié de la population qui mourut en cinq ans. Nous omettrons les descriptions atroces des rapports humains violents consécutifs à la cessation de tout service public et de toute autorité politique, partout dans le monde. Certains groupes de personnes auront eu la possibilité de s’établir près d’une source d’eau et de stocker quelques conserves alimentaires et médicamenteuses pour le moyen terme, en attendant de réapprendre les savoir-faire élémentaires de reconstruction d’une civilisation authentiquement humaine...

Suivra une troisième étape de renaissance au cours de laquelle les groupes humains les plus résilients, désormais privés des reliques matérielles du passé, retrouvent tout à la fois les techniques initiales propres à la sustentation de la vie et de nouvelles formes de gouvernance interne et de politique extérieure susceptibles de garantir une assez longue stabilité structurelle, indispensable à tout processus de civilisation."

Ce sont les deux périodes durant lesquelles ceux d'entre nous qui auront survécu pourront exprimer leur plein potentiel, et offrir aux communautés éparses l'ensemble des compétences et savoir-faire accumulés précédemment.

C'est à mon avis le but ultime pour lequel chacun d'entre nous devrait se préparer, et la raison qui doit motiver nos actes dans la tourmente. S'il faut défendre notre vie les armes à la main, alors nous le ferons, mais nous éviterons de la risquer dans des combats inutiles où nous pourrions la perdre. Parce que nous serons toujours plus utiles vivants qu'allongés dans des fosses communes avec le reste des trépassés.

A mon sens, un survivaliste sans croyance supérieure n'est pas plus digne de survivre qu'un casseur nihiliste ou un criminel sans scrupules. Pour autant, le but de cet article n'est pas de convertir ses lecteurs, mais de pointer certaines réalités que chacun ferait bien de garder en mémoire. Il donne un scénario possible de la grande manipulation qui est en train de se mettre en place - la dernière avant chaos - sachant que même si les modalités et les échéances qu'il prévoit s'avèrent différer dans la réalité, la finalité, elle, reste la même. A savoir la mise en place d'une chienlit démoniaque devant mener à l'anéantissement final de l'extraordinaire civilisation française léguée par nos aïeuls.

Telles sont les grandes lignes des événements que je pressens. Pour le détail, je vous invite à lire Marie-Julie, spécialiste bretonne en la matière.

Pour en revenir à nos GJ, je ne peux malheureusement qu'envisager le pire. Ces pauvres amateurs débonnaires oublient qu'ils ont déclaré la guerre à de redoutables stratèges. Je parle bien sûr de ceux qui sévissent dans l'ombre et tirent les ficelles ; des gens cyniques et manipulateurs, qui, derrière l'apparente incompétence de leurs marionnettes, cachent une détermination et un machiavélisme impitoyables. Tout a été froidement calculé et organisé pour laminer ceux qui s'insurgent. Et si la police ne suffit plus, ou qu'elle change de camp, alors ils enverront leur armée, la chienlit des banlieues - car c'est aussi pour ça qu'ils l'ont installée sur notre territoire - afin qu'elle discrédite les petits jaunes par ses exactions et les fasse passer aux yeux de l'opinion pour les voyous qu'ils ne sont pas.

A ce titre, j'avoue rester stupéfait devant la bêtise crasse des soi-disant "dissidents" qui vantent la non participation des barbares aux manifestations, et qui les félicitent, en les faisant passer pour des êtres intelligents. Ces pauvres dhimmis, véritable honte à leur race, n'ont pas encore compris que la seule raison de cette abstinence est qu'une bête, aussi stupide et méchante soit-elle, ne mord pas la main qui la nourrit. Nos gentils envahisseurs ont trouvé le paradis sur terre et n'ont aucune raison de manifester - du moins pour l'instant. Ils vivent dans un pays tellement incroyable qu'il les paye littéralement pour se reproduire, façon cafards, tout en leur offrant l'impunité, tandis que ceux auxquels ils vivent aux crochets triment à leur place. Les impôts ? Ils n'en ont rien à foutre car ils n'en payent pas. La bouffe ou les retraites ? Ils ont les allocations. Les charges ? Je ne suis pas certain que les artisans-dealers de banlieue cotisent au RSI. La cherté des soins ? Ils s'en tapent car tous ont la CMU, qui leur rembourse jusqu'aux montures des Ray-Ban.

Mais ne croyez surtout pas qu'ils resteront tranquilles éternellement. Cachés en embuscade, nos barbares des temps modernes attendent leur heure. Le moment où leur pourvoyeur, exsangue, ne pourra plus les nourrir ni les loger gratis. C'est à ce moment-là que, n'ayant plus rien à perdre, ils s'en donneront à cœur joie. Pour l'instant, ils affûtent leurs lames et astiquent les Kalashs, tout en calmant leur ardeur par quelque mille agressions, viols, et attentats dont ils nous gratifient quotidiennement.

Pendant ce temps, nos petits Gilets jaunes - blancs et chrétiens, soit dit en passant - se font littéralement démonter la gueule à grands coups de grenades. C'est le traitement spécial que la République réserve à ses enfants de souche et de cœur, les derniers arrivés étant les premiers servis, comme le veut la logique Jacobine. "Dieu, France et Marguerite", telle était la noble devise de Saint-Louis. "Faible avec les forts, fort avec les faibles", telle est celle de notre France des temps modernes.

En ce qui me concerne, je me contenterai de continuer à partager avec vous mes quelques connaissances, aussi longtemps qu'il me sera possible - ou qu'on me laissera le faire - en espérant de tout cœur qu'elles vous aideront à franchir le cap et, plus tard, éclairer vos compatriotes pris dans la tourmente.

N'oubliez jamais, nous sommes les chiens de berger, pas les loups de la meute...