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26 août 2019

Energie multiforme

=> Article proposé par E-Mantilles, rédacteur de Survivre au Chaos.

Il est certain que l'idéal, en matière d'énergie, est d'en avoir le moins besoin possible. Mais, comme envisagé dans certains des articles parus sur ce blog, le choc initial risque d'être très sélectif et disposer d'un avantage technologique peut aider à passer la première vague.

Tous les éléments de matériel ont besoin d'énergie et rien ne garantit qu'on aura un préavis avant que les lumières s'éteignent. En cas de chaos, beaucoup d'équipements dont nous nous sommes dotés peuvent donc se retrouver inutilisables faute d'énergie...



La coupure de courant risque de paraître longue puis on finira par comprendre que le courant ne reviendra plus. Pour la pénurie de carburant, ce sera la même chose. On nous rationnera en réservant le principal des ressources aux "prioritaires" (services publics et copains du régime). Personne ne nous avouera qu'on a prévu de ne plus nous en fournir. En ce qui concerne l'eau, on peut avoir besoin d'énergie pour la puiser.

Comment trouver des palliatifs à ces manques ? Et comment récupérer et utiliser de l'énergie gratuite et illimitée ?

Commençons par le pire, ce qui ne sera pas renouvelable mais dont on peut disposer en réserve : les carburants.

Le stock ne sera pas inépuisable mais, là aussi, il faut aborder la question sous l'angle de se donner "un coup de longueur" en en disposant encore quand les autres n'en ont plus.


Les carburants


J'ai publié un article sur les carburants et les précautions de stockage. Dans tous les cas, au bout d'un moment (environ deux ans) ils seront périmés et ne serviront plus qu'à des usages incendiaires mais c'est toujours ça.

Et, pendant ce temps, ils peuvent être l'atout qui permet d'aller chercher le nécessaire pour les achats de dernière minute ou les proches à la dérive et les rapatrier sur la BAD pendant que les autres se battent à la station-service et se font rouler dans la farine par les autorités à coups de fausses promesses.

Sur des usages ponctuels, ça permet d'aller chercher du matériel lourd avec un véhicule qu'on sort pour l'occasion et qu'on ne pourrait pas ramener à dos d'homme.

En ce qui concerne l'essence, elle peut trouver deux usages principaux :
  • alimenter une tronçonneuse pour se faire rapidement un stock de bois ;
  • faire tourner un groupe électrogène pour alimenter des outils gourmands en électricité : perceuses d'établi, poste à souder, tour, fraiseuse éventuellement, afin de compléter les travaux de protection.

Ces deux types de moteurs sont beaucoup plus simples que les moteurs de voitures. Ils ont un rendement nettement moins bon mais se contentent d'un carburant de qualité moindre qui poserait des soucis à un système d'injection.

De toute façon, même si la perte de qualité du carburant hypothèque un peu leur durée de vie, ils tiendront plus longtemps que le stock de carburant. Et, en deux ans, on a le temps de transformer l'essence en stock de bois avec une tronçonneuse.



L'eau


Même quand on dispose d'un accès à l'eau, il peut être nécessaire de la pomper.

Une pompe électrique doit être raccordée et consommera de l'énergie. Une pompe à bras se trouve encore dans les brocantes et certains magasins de bricolage. Et, à la campagne, on voit tourner des éoliennes de fabrication artisanale qui pompent de gros volumes sur la journée pour alimenter le bétail.

Leur construction n'a rien de compliqué. Avec quelques pièces de récupération en casse automobile (cardans, paliers à roulements comme on trouve sur un pédalier de vélo) et quelques tubes, tôles et cornières d'acier ainsi qu'une structure en bois pour l'installation, on peut fabriquer les pales en tôle et renvoyer le mouvement jusqu'à la pompe.

Cette eau peut servir à faire du mortier ou la lessive. Pour la consommer, il restera à la purifier, je vais y revenir plus loin.


L'électricité


Pas de miracle, je ne vais pas vous indiquer comment produire 20 000 watts dans votre cour. Les radiateurs électriques devront être remplacés par le bois.

Mais, pour le matériel de survie, on parle de plus petites quantités d'énergie mais stockables et dont on a besoin régulièrement.

Je cible là les radios PMR, les collimateurs de visée et certaines lunettes à réticule lumineux, les lunettes de vision nocturne, qu'elles soient à amplification de lumière ou thermiques et tous les petits matériels de ce style.

On peut avoir un stock de piles pour le premier choc mais il ne sera pas inépuisable. Il faut donc se doter d'accus qu'on pourra recharger sur la source principale.

On trouve TOUT en accus, même les piles-boutons. Des R20, R14 pour les lampes-torches, des R6 pour les radios, des CR2, CR123, CR123A, des CR2032 et les chargeurs qui vont avec.

Avec ça, en respectant les consignes d'utilisation fournies avec, la durée de disponibilité de ces matériels va considérablement s'allonger.

On pourra équiper la BAD de radios PMR afin de communiquer et, au besoin donner l'alerte. Faire une veille radio avec un scanner ; si on capte une communication audible, on écoute, si le scanner bute sur une fréquence où passent des messages cryptés, c'est toujours bon à savoir que ce genre de miliciens s'approche. Soit ils travaillent toujours pour le régime, soit ils se sont mis à leur compte. Dans les deux cas, c'est mauvais s'ils sont dans votre secteur et il vaut mieux le savoir et planquer ce qu'ils pourraient vouloir réquisitionner, légalement ou pas.

On pourra voir mieux avec les matériels de vision nocturne et tirer vite avec les collimateurs, éventuellement éblouir avec un projecteur à LED.

On pourra ressouder les contacts électriques défaillants avec un petit fer à souder.



Si on dispose d'une source d'énergie gratuite et illimitée, on peut se permettre d'y perdre en rendement si, en retour, on se simplifie la vie en standardisant le matériel de recharge.

La source, ce n'est pas un mystère, c'est le soleil. Comment l'adapter à nos usages ? Comment disposer d'une source solaire éventuellement transportable en cas de repli ? (je ne promets pas que ça va tenir dans la poche)

Tous nos chargeurs, de téléphone portable ou d'accus en tout genre ont un point commun : ils fonctionnent en 220 volts alternatif sur une fréquence de 50 Hertz. Je déconseille de bricoler pour changer cela, même pour ceux doués en électronique, tout simplement parce que c'est le standard de tout ce qu'on pourra récupérer.

Il va donc falloir produire du 220 volts à partir du soleil. Et sans fabriquer de matériel compliqué, juste en mettant bout à bout des éléments existants qu'il suffira de connecter.

La source : un panneau solaire de camping et son régulateur. La puissance est à adapter à vos besoins et vos moyens financiers. On en sort un courant continu de 12 volts, le même que sur votre voiture.

Le stockage : une ou plusieurs batteries de voiture en parallèle, c'est-à-dire le "+" de l'une raccordé au "+" de l'autre et le "-" au "-". Si on met en parallèle 2 batteries IDENTIQUES, on double la capacité et le courant de charge ou décharge disponible. Si les batteries ne sont pas identiques, la plus puissante va se décharger dans la plus faible avec de grosses pertes et un risque que la plus petite prenne feu.

Je préfère mettre deux batteries de 60 Ah en parallèle qu'une seule pour disposer de 120 Ah. Ensemble, elles permettront de disposer de la capacité de 120 Ah notamment pour démarrer n'importe quel véhicule récalcitrant et, séparément, elles peuvent servir à assister de plus petits véhicules (2 roues par exemple) sans griller leur installation par surpuissance. En quelques coups de clé, on passe d'une version à l'autre. Et elles sont beaucoup plus courantes.

Je suggère un montage sur un chariot, genre diable, avec les deux batteries l'une sur l'autre.
En utilisation statique dans la BAD, vous pouvez distribuer votre courant depuis un tableau en bois comportant 2 grosses cosses "+" et "-".

Le régulateur du panneau solaire y sera connecté pour l'alimentation. Ce n'est pas difficile, il n'y a aussi que 2 fils "+" et "-" . Vous raccordez sur ces cosses les pôles "+" et "-" du pack de batteries par 2 gros câbles de démarrage diesel.

Si vous avez besoin d'énergie à l'extérieur, vous déconnectez le pack de batteries et vous sortez avec le chariot et les câbles. Si vous avez besoin de vous replier, vous faites pareil et, en plus, vous déconnectez les 2 fils du régulateur du panneau solaire que vous emportez aussi.



Pour les batteries, quatre caractéristiques sont à prendre en compte : leur tension, puissance, capacité de stockage, et leur courant de charge et décharge.

La tension standard des batteries de voiture est de 12 volts. La puissance se compte en watts (W) et s'obtient en multipliant la tension par le courant débité. Elle peut être énorme en court-circuit et porter au rouge une barre de métal... mais la batterie ne résistera pas longtemps. Nous y reviendrons.

La capacité d'une batterie se compte en Ah (ampères-heures) c'est-à-dire le nombre d'ampères qu'elle peut délivrer pendant une certaine durée. Un pack de batteries de 120 Ah peut théoriquement vous fournir 12 ampères pendant 10 heures ou 6 ampères pendant 20 heures, ou 3 ampères pendant 40 heures, etc. Evidemment, avec le temps et une utilisation plus ou moins bonne, cette capacité va diminuer.

Pour charger et décharger votre pack de batteries, il ne faut pas dépasser un ampérage de 10 % de celui de la batterie. En clair, sur une batterie de 120 Ah, il ne faut pas dépasser un courant de charge de 12 ampères (le régulateur s'occupe de ça). Comme la batterie résiste de plus en plus au passage du courant au fur et à mesure qu'elle se charge, comptez non pas 10 heures pour la charger mais 14 heures.

Mais, pour la décharge, c'est vous qui tirez dessus et risquez de l'endommager. Ne dépassez donc pas ce courant de 10 %.

Pour rester dans l'exemple d'un pack de 120 Ah de capacité, il faudra éviter de consommer plus de 12 ampères à la fois (sauf pour des utilisations brèves comme démarrer un véhicule). Sachant que votre batterie a une tension de 12 volts, la puissance maxi en utilisation continue sera donc :
12 ampères x 12 volts = 144 watts

C'est un courant continu d'une tension de 12 volts. Vous pourrez alimenter des éclairages faits à partir d'ampoules de voitures ou, mieux, des lampes LED pour diminuer la consommation et en disposer plus longtemps. Il va falloir le transformer en 220 volts alternatif pour les autres usages.

La transformation en 220 volts alternatif : C'est un onduleur qui va faire ça. On en trouve dans les magasins d'accessoires auto et de plus puissants dans les magasins de camping-car et caravanes.

Sur votre tableau où il y a les 2 cosses "+" et "-", vous installez une prise allume-cigare femelle (pas difficile, il n'y a que 2 fils "+" et "-" et la notice montre comment les connecter). Vous n'aurez qu'à engager la prise allume-cigare mâle de l'onduleur pour disposer de 220 volts alternatif sur la prise de sortie. Vous ne récupérerez pas les 144 watts initiaux car toute transformation amène des pertes, mais ce sera largement suffisant pour alimenter tous vos petits chargeurs ou un fer à souder.

Une fois que vous aurez pompé de l'eau jusqu'à un réservoir en hauteur, vous pourrez, par gravité, la faire s'écouler jusqu'à un autre réservoir en passant par une lampe à ultra-violets. Un modèle en 12 volts (ça tombe bien) de 12 watts de puissance peut traiter 400 litres à l'heure. On en trouve sur le Net (OZ Water).

Cette petite installation permet de pomper de l'eau, la stériliser biologiquement (pour la pollution chimique éventuelle, les UV n'y changent rien) et disposer de matériel électronique de communication, de vision et de visée. Ce n'est pas la survie garantie mais je crois que ça peut aider à tenir.

Un stérilisateur UV en 12 V courant continu pour un usage bateau, camping-car, ou survie... 


Le pack de batteries alimente le tableau électrique directement et est disponible pour démarrer le moteur de véhicules. Il ne comporte donc pas de fusible qui ne permettrait pas l'énorme intensité dont a besoin un démarreur. Mais, pour les autres usages, une protection par fusible peut s'imposer en sortie du " + " du tableau.

Dans ce cas, partant du " + " du tableau, on va vers un fusible (il n'y a pas de polarité, on le branche dans un sens ou l'autre). De la sortie du fusible on alimente le " + " de la prise d'allume-cigare et une borne " + " de service. Et on raccorde le " - " de cette prise au " - " du tableau.

Pour les branchements de service (éclairage en 12 volts par exemple ou stérilisateur à UV) on se branchera entre cette borne de service protégée par un fusible et le " - " du tableau, ce qui évitera les dégâts au cas où un court-circuit se présenterait (fils entamés par un rongeur par exemple).

La prise d'allume-cigare sera très utile pour brancher tout accessoire automobile y compris un onduleur délivrant du 220 volts alternatif.

Du côté de la charge par le panneau solaire, le régulateur comprend normalement son propre fusible adapté à la puissance du panneau.


50 commentaires:

  1. Pour les accus en tout genre, y compris les modèles "boutons" CR2032 dont certains collimateurs sont friands, la société Piles44 a été mise en liquidation mais il reste Conrad.

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  2. Merci E Mantilles ,vaste sujet qu'il est impératif de creuser dans toutes ses composantes,en parlant de creuser il existe des pompes qui sont capables de remonter de l'eau jusqu'a 120 mètres /https://www.vergnet-hydro.com/vergnet-hydro-est-la-reference-francaise-des-pompes-a-eau-manuelles-et-de-ladduction-deau-potable-en ,sans que le conduit soit obligatoirement vertical et surtout tout le mécanisme est hors sol et fonctionne a l'huile de coude ou de jambe ,facile a réparer elle peuvent ètre asservies avec des panneaux solaires (compter pour une profondeur de 120 mètres tout compris environ 15 000 euros tout installé,la pompe et ses tubes sont vendus trois fois moins cher)ce sont les seules pompes capables d'aller remonter l'eau a ces profondeurs,les pompes électriques classiques ne dépassent en général que rarement 20 mètres

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  3. Salut à toi E Mantilles,super article des plus intéressants,on en redemande des comme cà !!!bien à toi et à vous toutes et tous jean.

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  4. Bonjour, excellent article qui va à l'essentiel. Bien que déjà détaillés, chacun des points mériterait un dossier complet. A nous de travailler pour approfondir et surtout concrétiser. Tous ces points sont à maîtriser. Merci pour cette vision claire.

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  5. Bonjour à tous,
    Excellent sujet qui aborde un thème crucial : l'énergie.
    Sans elle point de technologie contemporaine.
    Je regrette seulement de ne pas y voir figurer le gaz méthane.
    Le méthane n'est pas très difficile à produire et permet de résoudre bien des problèmes d'autonomie.
    Ce gaz peut être utilisé pour la cuisson, le chauffage et le groupe électrogène par exemple.
    Il existe de petits kits de méthanisation pour débuter et s'initier à la chose.
    Ce sera pour moi la source principale d'énergie, ceci sur le long terme.
    Voici un petit descriptif de mon autonomie énergétique :
    Deux cuves de méthanisation en discontinu : gaz de fumier.
    Avec une installation solaire équipée d'un nombre conséquent de batteries, à ne pas décharger à plus de 50% pour leur conserver une bonne durée de vie.
    Installation qui couvre les besoins en éclairage (LED exclusivement), appareils de froids et systèmes électroniques peu gourmands (HiFi, Vidéo, ordinateurs, video surveillance...),
    même si j'ai testé avec succès la soudure à l'arc avec le solaire (onduleur de 3,5 kW, poste électronique et électrode de 2,5).
    Un stock de fuel domestique "4 saisons" qui se conserve sur de nombreuses années, pour les tracteurs (anciens), moissonneuse et groupe électrogène triphasé de complément(diésel/gaz).
    Une installation de filtration d'huile, huile usagée pour le moment, tournesol dans le futur, qui remplacera une bonne partie du fuel.
    Si cela peut donner des idées, ce sera toujours un plus.
    La Ferme de Rocanadel

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    1. Mon option est une source d'énergie transportable en cas d'évacuation impérative en quelques dizaines de minutes (clash d'une centrale nucléaire ou autre). 4 vis à enlever et on part avec le panneau solaire, le pack batteries, le tableau électrique qu'on a l'habitude d'utiliser et l'onduleur. On peut toujours ravitailler les radios, collimateurs et lunettes de vision nocturne. Le méthane n'entre pas dans ce contexte mais il est évidemment intéressant pour une installation statique et durable.

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  6. Bonsoir à toutes et tous, merci E-Mantilles pour cet article.
    Je voudrais rectifier un point: le démarreur absorbe en effet une intensité énorme mais cela n'empêche pas de protéger ce circuit par un fusible. Sur mon Master, par exemple, Renault met un fusible de 750 ampères (j'ai essayé 500 ampères, il a grillé...)
    Comme l'a rappelé notre ami de la ferme de Rocanadel, il existe aussi des carburants qu'on peut fabriquer soi-même. Plus précisément, le méthane (plutôt pour une consommation en fixe car le stockage permet difficilement le transport d'une grande quantité d'énergie), l'alcool, utilisable dans un moteur à essence adapté pour ne pas bouffer les tuyaux, et les huiles végétales utilisables dans un diesel. Bien sûr, les quantités produites ne permettront probablement pas de gaspiller autant d'énergie qu'actuellement mais ce sera un appoint bien venu.

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    1. Bonjour à tous,François pour faire un bio-diesel il faut de l'huile de tournesol par exemple et de l'alcool,les deux.
      Je me suis penché sur le "problème"et ça a été la moins mauvaise des solutions(dans la mesure ou je suis dans une zone de production des deux ingrédients).
      En fait le "pack" proposé par E-mantilles a l'avantage d'être mobile et silencieux.
      Il me semble qu'il est a rapprocher d'un petit groupe électrogène de type 2 temps.Sa solution me semble bien meilleure pour celui qui souhaite ou qui envisage d'être obligé de se déplacer et qui souhaite rester discret.
      La question que je me suis posée est celle de l'utilité de ce matériel.J'ai acheté un groupe diesel 5000W.Depuis il s'est construit 3 ou 4 centrales solaire dans un rayon de 15KM plus une centrale utilisant la méthanisation.On parle aussi d'un parc d'éoliennes.Dans ces conditions j'aurais peut être mieux fait d'investir dans un système tel que préconisé dans l'article;je vois mal une raison qui provoquerait l'arrêt de production de ces unités.
      Les lignes sont "enterrées"il n'y a plus de coupures même en cas de tempêtes.
      Pour ce qui est de l'eau,il y a un système qu'on appelle "bélier" qui semble simple à réaliser;on avait prévu un temps de s'en servir pour alimenter des turbines....un petit modèle maison semble transportable.Il faut une rivière.
      Merci encore pour l'article
      Bien à vous
      YK

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    2. Bien sûr, YK, pour se déplacer, ce "pack" semble intéressant. Cependant, il n'exclut pas d'avoir produit soi-même son carburant avant de l'emporter.
      C'est la première fois que je lis qu'il faudrait de l'alcool pour produire du bio-diesel, des tas de gens mettent dans leur réservoir l'huile dont ils disposent, tournesol, olive, ou quasiment n'importe quelle autre, même l'huile de palme convient si la température est suffisamment élevée pour qu'elle soit liquide. En fait, je pense que l'alcool pourrait servir à liquéfier une huile solide à température ambiante, je ne vois pas d'autre raison. Le démarrage peut sinon être difficile.
      Je ne vois pas en quoi un bélier pourrait aider pour alimenter une turbine. C'est un dispositif qui utilise l'inertie d'une colonne d'eau pour en faire monter une partie plus haut que le point d'origine, le reste étant perdu. Il faut une hauteur de chute suffisante pour que l'eau prenne de la vitesse. Le rendement n'est pas très bon et le flux résultant est discontinu, ce que détestent les turbines. Bref, je pense qu'une bonne vieille roue à aubes conviendrait bien mieux.

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    3. Bonsoir François
      L'alcool à 100° est utilisé avec l'huile pour faire du "biodiesel" par réaction chimique.
      Ce dont tu parles est de l'utilisation directe de l'huile comme carburant pour les moteurs à injection indirecte ou directe "basse pression" en mélange avec du gazole ou pure s'il y a modification de l'alimentation (pompe de gavage et réchauffeur).
      Cordialement.
      La Ferme de Rocanadel

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    4. Merci pour cette explication. Avec quelles huiles faut-il cette réaction avec l'alcool? Effectivement, je n'ai toujours rencontré que l'utilisation directe de l'huile, même dans des moteurs modernes à injection "common rail". Pas les plus récents cependant, parce que la réglementation anti-pollution impose de rendre les paramètres de fonctionnement non modifiables... Il faut mettre du gasoil au démarrage si la température est trop basse mais à chaud c'est bon. Si l'ajout d'alcool au démarrage permet d'éviter le gasoil, c'est tout bon.

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    5. Bonjour à tous,François je n'ai pas dit que j'avais fait le système bélier/turbine,j'ai dit que je l'avais étudié.A priori ça marche
      https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiP_dW9raXkAhVFxhoKHdD7BHQQFjAAegQIAhAC&url=https%3A%2F%2Fodpf.org%2Fimages%2Farchives_docs%2F25eme%2Fmemoires%2FEquipeG%2Fmemoire.pdf&usg=AOvVaw15PeI3d6o4LDx11hUJfvBZ
      ça n'exclut pas la roue,mais ça existe.C'est une solution de "pauvre" demandant peu de moyens.
      Bien à vous
      YK

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    6. Merci YK pour le document.
      Le bélier hydraulique est, comme on pouvait s'y attendre, une technique efficace pour amener de l'eau en hauteur. Ces lycéens ont même découvert des choses surprenantes, par exemple que si la hauteur d'alimentation d'une turbine est plus importante on obtient plus d'énergie...
      Par contre, je ne vois toujours pas l'intérêt de ces complications pour produire de l'électricité. Ils ne l'expliquent d'ailleurs pas. Mais ils parlent des problèmes que ça leur a posés et qu'ils ne sont pas parvenus à résoudre.
      Tout cela confirme donc mon opinion de départ, le bélier hydraulique est une excellent façon de faire monter de l'eau, rustique, économique et fiable. Mais il perd tous ces avantages si on en fait une usine à gaz (ou à électricité).

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  7. Les carburants vieillissent mais on peut en produire soi-même.
    Autre souci à mon avis plus ennuyeux sur le long terme, le vieillissement des accumulateurs électro-chimiques. C'est à dire aussi bien les batteries 12V que les petits accumulateurs devant remplacer les piles, les batteries de nos ordinateurs et téléphones ou les nombreux condensateurs électrolytiques qui parsèment les circuits électroniques. Au bout de quelques années tout cela ne servira plus que pour décorer (je dirais 5 ans pour une batterie de voiture, jusqu'à 25 ans pour de l'électronique si vous êtes chanceux). Maintenir au frais (pas au froid) améliore la durée de vie. Il pourrait donc s'avérer utile de fabriquer soi-même ces composants. Si quelqu'un sait faire, ne pas hésiter à nous expliquer (il y a quelques trucs sur l'internet).

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    1. Bonjour
      Sans être optimiste une batterie au plomb de 12v correctement entretenue a une durée de vie de 8 à 10 ans (attention pas une batterie achetée en discount). Expérience faite sur un bateau donc en dures conditions. Pour l'utilisation de carburants un bon vieux diesel est l'idéal mono cylindre ou multi.

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    2. Pourrais-tu nous préciser comment tu entretiens ta batterie? Car "correctement" manque un peu de détails ;-)
      Si on peut gagner quelques années juste en améliorant l'entretien, je suis preneur!

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    3. Bonsoir François,
      Faire durer une batterie au plomb est assez simple :
      ne jamais la décharger à plus de 50 %.
      Ou pour faire simple, ne jamais descendre en dessous de 12,1 V, voire 12,0 V au grand maximum.
      Je jamais la stresser par des courants de charge ou de décharge très élevés.
      Eviter les gros écarts de température.
      Graisser les cosses.
      Etc. Que du bon sens.
      Cordialement.
      La Ferme de Rocanadel

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    4. Bonjour, merci d'avoir répondu à ma place. La seule chose à ajouter contrairement aux idées reçues, une batterie se décharge plus vite quand il fait très chaud.

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    5. Et elle peut perdre jusqu'à 40% de sa capacité quand il fait très froid. D'où l'utilité de ne pas se calibrer trop juste. Et, en plus, quand il fait très froid l'hiver, il y a peu d'heures de soleil et avec une incidence pas très favorable. Ceux qui font du camping en toute saison connaissent ce problème.

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    6. En effet. Quand elle est chaude la batterie se détériore et quand elle est froide sa capacité est plus faible. Et comme le rappelle E-mantilles, la latitude et la saison diminuent l'ensoleillement. Avec mes 600 W de panneaux solaires, à Caen je n'ai jamais eu à brancher le chargeur, même l'hiver, alors qu'en Bavière ou en Belgique...

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  8. Bonne idée pour le diable de transport fait maison et bon point pour le pivot pour régler l'angle du panneau au besoin selon la période de la journée.

    Pour faire avancer le schmilblick, j'essayerai de concentrer les batteries et le régulateur pour les rendre résistants aux intempéries. Même en cas de pluie, le peu de lumière présent ne sera souvent pas superflu pour être boudé et les potentiels curieux sont moins enclins à sortir...

    Pour ma part, j'installerais ces équipements sous une caisse plastique résistante aux intempéries mais possédant 2 petites ouvertures latérales pour ventiler tout dégagement d'hydrogène possible (selon type de batterie utilisé.
    Une caisse plastique de rangement avec couvercle, installée à l'envers (couvercle en bas) ferra certainement l'affaire. Ce genre de caisse ne coûte quasiment rien, est facile à percer, à couper (surtout avec une lame chauffée) et à coller, bref, que du bonheur.

    Pour le raccordement des câbles, on pourra utiliser des presses-étoupes (passage de câbles quasi-étanches et ajusté) aux bonnes dimensions des câbles. Ces derniers seront installés sous le couvercle de la caisse et un "brin mou" de câble (formant un "U") sera nécessaire pour éviter tout ruissellement ou remontée d'eau sur les fils du panneau solaire vers l'intérieur de la caisse. Pour une version plus basique, du silicone fera l'affaire comme solution de fortune.

    Pour une version plus poussée, un voltmètre ou un même idéalement un moniteur de batterie peut être installé. Grâce à ce dernier équipement, nous allons pouvoir :
    - Eviter des décharges profondes de la batterie et donc la vieillir prématurément.
    - Surveiller la consommation pour éviter les décharges trop rapides (même conséquence).
    - Connaître l'autonomie restante lors d'une utilisation.
    - Connaître le temps restant approximatif avant d'atteindre la charge complète des batteries.

    Pour ce dernier point, ce dispositif serait une prise de premier choix pour les potentiels curieux qui pourraient vouloir s'en emparer. Ne pas laisser ce matériel en extérieur plus longtemps qu'il n'en faut est donc stratégique.

    Pour la version haut de gamme d'un moniteur de batterie, nous avons par exemple la marque Victron Energy :
    https://www.victronenergy.fr/battery-monitors/bmv-702
    La vidéo est très explicative à elle seule (et sous-titrée en français).
    Pour les bourses moins fournies, des sites tels que Ali Express pourront vous combler mais attention à ne pas trop rogner sur la qualité. Comme le dit l'adage, achetez chinois, achetez deux fois...

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  9. Je ne propose pas de laisser ce matériel à l'extérieur.
    Mon installation comprend juste le panneau solaire sur le toit d'une dépendance, assez accessible pour pouvoir le démonter rapidement. A chacun de trouver sa méthode pour que ce ne soit pas trop facile par des indélicats (cadenas ou autre).
    L'illustration regroupe le tout. C'est une option parmi d'autres.
    Dans une BAD, il n'y a aucune raison de laisser les batteries à l'extérieur. On peut donc avoir la panneau solaire à l'extérieur. Le câble descend du panneau solaire au tableau électrique. Le tableau électrique est fixe et assure la distribution de l'éclairage local. Le pack de batteries est connecté au tableau par 2 câbles de démarrage.
    En fonctionnement normal, le diable est à côté du tableau et quand on appuie sur un interrupteur, on a de la lumière. Quand on a besoin de faire fonctionner le stérilisateur à UV, il est branché sur le réseau 12 volts continu local. Si on a besoin de 220 volts alternatif parce qu'on n'en reçoit plus de l'extérieur, on branche l'onduleur dans la prise allume-cigare du tableau comme on le ferait dans une voiture.
    S'il faut démarrer un véhicule, on débranche les deux grosses pinces du tableau et on sort avec le diable pour mettre ces pinces aux bornes de la batterie et il n'y a qu'à faire l'inverse après.
    Je n'ai jamais vu les garagistes mettre un fusible sur la batterie de secours qu'ils utilisent ainsi, mais ça n'interdit à personne de le faire. Il faut juste se rappeler que plus on met de connections, plus on complique, plus on a de chances d'avoir des faux contacts (corrosion ou cosses desserrées).
    De la même façon, quand on prend le courant d'un véhicule pour en démarrer un autre, je n'ai jamais vu de câbles de démarrage avec un fusible. On va d'une batterie à l'autre et on fait attention à ce qu'on fait. Mais chacun fait comme il veut.
    Pour le reste, la production de méthane, d'alcool ou autres carburants me semble tout simplement sortir du contexte d'une source d'énergie mobile en quelques dizaines de minutes (ne reste sur place que le réseau 12 volts d'éclairage).
    Mais si quelqu'un peut nous expliquer comment il fabrique du biodiesel ou du super 98 dans une installation qu'il peut prendre sous le bras, je suis preneur, évidemment.
    Je parle de quelqu'un qui l'a fabriqué en vrai, pas de quelqu'un qui fantasme sur ce qui devrait être possible ou qui attend que les autres publient des choses pour les critiquer.
    Je sais aussi que les batteries ne sont pas éternelles et c'est pour ça que j'ai parlé de se donner un coup de longueur. Ai-je promis autre chose? Est-ce une raison pour ne rien faire?
    Si cet article peut servir à quelqu'un, j'en serai content.
    Pour ceux qui espèrent qu'on va venir leur fabriquer le matériel gratuitement pendant qu'ils continueront à ne rien faire et critiquer, ils risquent d'être déçus.

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    1. J'ai dû mal m'exprimer et te prie de m'en excuser.
      Je t'ai déjà remercié pour cet article de qualité.
      Je pense que tout article doit aussi être une base de discussion pour aller encore plus loin car je serais surpris que quiconque détienne la solution ultime, pratiquement quel que soit le problème.
      Le fusible du câble démarreur est dans la cosse en bout de câble, c'est pourquoi j'ignorais moi aussi son existence jusqu'à ce qu'il grille. Le fusible étant dans la cosse inséparable du câble, il fallait changer le câble. Et comme Renault ne vend pas le câble seul, il fallait racheter tout le faisceau, soit environ 600 euros. Crois moi, ça laisse un souvenir, ce genre d'arnaque! On a bidouillé le câble pour fixer le fusible de manière à le changer facilement et ça m'a bien aidé quelques mois plus tard quand le 500A a grillé.
      Il me semble évident que lorsqu'on parle de produire son carburant il ne peut être question que d'une installation fixe ou à la rigueur montée sur un véhicule. Pour se déplacer léger il faut quelques réserves. L'un n'exclut pas l'autre, bien au contraire.
      Et les questions sont utiles même lorsqu'on n'a pas encore de solution à proposer. Car sans cela on a peu de chances de trouver les réponses.

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  10. En effet E Mantilles avoir une longueur d'avance peut être vraiment vital ,sachant que rien n'est éternel non plus ce système mobile est intéressant de par sa rapidité de mise en oeuvre et sa simplicité,le mieux est l'ennemi du bien.Le seul vrai problème général aujourdhui est la durabilité des batteries a décharge lente ,voire celles de voitures qui elles sont données par les constructeurs pour 3 ans et claquent bien souvent plus tôt.Le souci des accus lithium est identique, en dessous d'un certain seuil de charge ils se détruisent,alors il faudra vraiment en profiter tant qu'il seront fiables.Puisque que nous parlons énergie qui s'est intéressé aux moulins a eau comme source de puissance mécanique pour faire fonctionner des machines ?,je crois avoir vu il y a peu un reportage sur une usine de brosses du nord de la france fonctionnant encore (pour le folklore) avec cette approche , une association ayant refait les aubes pour remettre en fonction l'ensemble

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    1. Bonjour Janus. J'apprécie toujours autant tes idées et tes remarques parce qu'elles sont constructives.
      J'ai parlé d'utiliser correctement les batteries en ne dépassant pas le courant maxi de charge et de décharge.
      On peut être surpris par la durée de vie d'une batterie de voiture bien utilisée. Sur ma voiture, je pense qu'elle bénéficie d'une utilisation optimale (toujours bien chargée par les longs parcours, jamais d'immobilisations trop longues).Je viens de la changer. Elle m'avait fait NEUF ans. Voilà, c'est juste une info.
      On ne va pas se lancer dans un cours d'électronique mais il faut savoir que, quand une batterie est bien chargée, ses plaques sont protégées de l'attaque des ions de l'acide par la tension.
      Dès que la batterie est déchargée, l'acide attaque les plaques. Tout le monde a pu s'en rendre compte.
      Dans mon dispositif, le panneau solaire recharge les batteries tous les jours, c'est ce qui leur donne le maximum de chances.
      Il appartient à chacun de calibrer son dispositif selon sa consommation. Si on tire beaucoup dessus, alors il faut une capacité suffisante pour ne pas mettre les batteries à plat, donc le nombre de batteries adapté ... et le panneau solaire qui va avec. Moi j'ai un panneau de 120 watts en crête, je peux voir venir.
      On peut tout-à-fait surveiller l'état de l'ensemble en y adaptant un dispositif qu'on trouve dans les magasins d'accessoires auto. Merci à celui qui a fait cette suggestion. J'en ai un qui traîne dans un tiroir, je vais le connecter.
      Info supplémentaire: une batterie a une tension NOMINALE de 12 volts mais, en réalité, c'est entre 13 et 14 volts quand elle est bien chargée. La puissance de 144 watts dont je parle est donc un minimum, ce dont on dispose quand la tension de batterie est descendue à 12 volts et qu'il est grand temps de la recharger.
      On peut toujours tirer plus mais on dépasse les 10% et on abrège la vie de la batterie. Mais ça se fait très bien un court instant; c'est ce que font les démarreurs. C'est pour ça qu'une voiture qui fait beaucoup de petits parcours démarre souvent, met une claque à sa batterie à chaque fois, et la mat plus rapidement hors service.
      J'ai exclu l'option des batteries à décharge lente qu'on utilise en caravane ou camping-car car je voulais des batteries capables de démarrer en vitesse un moteur en cas d'urgence. Et elles ne sont pas faites pour ça.

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    2. Je pense que, pour ceux qui disposent d'un ruisseau ou d'une rivière, le moulin est à envisager très sérieusement. Il est si facile de se procurer un alternateur de voiture pour produire 12V, juste ce qu'il faut pour une batterie. On construisait et entretenait des moulins bien avant l'ère industrielle et la partie mécanique n'a guère changé, si ce n'est qu'on utilise maintenant des roulements pour améliorer le rendement. Un moulin n'est pas tributaire de l'ensoleillement et peut être caché même des vues aériennes, ce qui est très difficile pour des panneaux solaires. La seule solution que je trouve encore supérieure est le géothermique mais le prix aussi est de très loin supérieur...
      Je précise que je n'envisage nullement (et Janus non plus, probablement) de mettre le moulin dans mon sac à dos pour partir sur les sentiers de montagne, c'est pour une installation fixe.

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    3. Bonsoir à tous,il y a quand même il me semble un autre intérêt au dispositif proposé par E-mantilles,c'est le coût.
      Je viens de regarder,ce qui me semble être le prix de la totalité du dispositif (à comparer avec le prix d'un groupe électrogène solaire);l'intérêt est évident.
      Après ,pour faire plaisir à François
      https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi-xcGmi6vkAhUJXRoKHSsrAvAQFjAAegQIARAB&url=https%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2016%2F11%2F18%2Fa-86-ans-il-produit-son-electricite-verte-2572796-659.php&usg=AOvVaw0KQCNIk8t6046P3D3L_SCE
      Sans vouloir être complotiste,je me demande dans quelle mesure de grosses sociétés voient d'un bon oeil les velléités d'autonomie des uns et des autres en matière d'énergie.
      D'un côté,il y a un geste simple,appuyer sur un interrupteur dans n'importe quelle ville de France,de l'autre quelque chose de très compliqué(ou qu'on peut vouloir faire apparaître comme tel) se préparer à devoir s'en passer.
      Bien à vous
      YK

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    4. Oui, YK, il y a des gars qui ont des idées pour se faire de l'argent à la retraite. Une turbine alimentée par un réservoir qu'on alimente avec une moto-pompe... Et qu'est-ce qui alimente la moto-pompe? Bah, il y aura toujours des naïfs pour croire aux miracles et donner leur pognon aux "inventeurs". Et ils peuvent toujours compter pour les relayer sur des journalistes et des politiciens qui n'y comprennent rien ni les uns ni les autres.

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  11. Oui, comme le rappelle E-mantilles, si tu as une batterie de 80Ah, ce qui est déjà raisonnable, tu ne devrais pas tirer plus de 8A. Alors quand le démarreur tire plus de 500A, ça ne doit pas l'arranger, même si c'est court.

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  12. Bonjour à tous,
    François, ton idée est bonne, mais pour ceux qui ont un ruisseau et de la hauteur d'eau, il est bien plus efficace d'installer une turbine hydro. Les premiers prix en 12 volts ne sont pas trop chers, reste à construire un captage, installer l'acheminement puis la partie béton pour la turbine... La partie électrique est très bien décrite dans l'article.
    J'ai construit la partie béton et tuyaux pour un client en montagne, ça n'est pas sorcier, mais il faut un débit minimum et surtout une hauteur d'eau conséquente: 30 mètres pour une turbine de 6kw...

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    1. Oui, bien sûr, si tu as 30 m de chute il y a bien mieux que la roue à aubes!
      Pour chaque hauteur il y a une technologie préférée, il faut se renseigner avant de se jeter sur la première dont on a entendu parler.
      Merci de ce rappel.

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  13. bonsoir Pierrot,la hauteur d'eau minimum n'est pas absolue,le débit compte tout autant a moins d'avoir un bief avec tuyaux de service de plus en plus étroit pour donner une pression suffisante ,mais la turbine ou l'aube peut être mise a l'horizontale et a des hauteurs r&glables différentes suivant le débit,c'est un système plus discret que la roue positionnée verticalement et un bief n'est plus nécessaire

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  14. François,
    Je disais juste que certaines turbines de 6 kW fonctionnaient avec 30 mètres de hauteur d'eau ( on ne parle pas de cascade, je te renvoie dans tes cours de trigonométrie...). Entre les lignes, il était évident de lire qu'un système plus léger nécessiterait moins de hauteur d'eau... Recharger deux batteries de 120 Ah demande moins de hauteur... Et restera plus efficace qu'un alternateur... Soi dit en passant, l'alternateur ne fonctionne pas dans ce sens la... Utilise une dynamo et un régulateur de tension, ça sera bien plus efficace ( l'ensemble est dispo sur les vieux engins de TP ou agricoles)...
    Merci à toi d'engager cette discution d'une manière si courtoise

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    1. Oui, Pierrot, une discussion doit être constructive, donc courtoise, sinon mieux vaut l'éviter. C'est des contradictions que naissent les questions , les nouveaux angles de vue qui génèrent des solutions parfois inattendues. Nous avons tous énormément à apprendre dans des tas de domaines, la préparation n'est jamais finie.
      Il est intéressant de se renseigner sur les différentes technologies hydro-électriques, j'ai vu trop de gens se précipiter sur la première venue alors qu'elle était totalement inadaptée à leur situation. Comme une turbine Pelton au fil de l'eau...
      Comme l'a rappelé Janus, l'axe de la roue peut être vertical, c'était d'ailleurs la configuration la plus courante (mais la moins visible), la roue se trouvant alors en sous-sol.

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  15. Bonjour Pierrot,
    Juste une petite rectification :
    C'est l'alternateur qui a un meilleur rendement en non la dynamo (revoir les cours d'électricité 80 à 85 % contre 95 %). Si c'était l'inverse tout serait équipé en dynamo...
    L'avantage de la dynamo est qu'elle est facilement transformable en moteur (les "magnétos" utilisées sur d'anciens matériels comme les moteurs d'avions de la 2ième guerre mondiale).
    Cordialement.
    La Ferme de Rocanadel

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    1. Un autre avantage de l'alternateur est que la polarité de la tension de sortie est indépendante du sens de rotation, ce qui n'est pas le cas pour la dynamo.
      Enfin, la régulation du courant de sortie d'un alternateur est très facile à réaliser avec un petit montage électronique existant sur toutes les voitures et qui ne consomme qu'une faible partie dudit courant.

      Merci encore pour les infos !

      Jean Claude

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    2. Bonjour, Anonyme du 30 aout à 14:58. "la régulation du courant de sortie d'un alternateur est très facile à réaliser avec un petit montage électronique existant sur toutes les voitures".
      Pourriez-vous nous donner des explications pratiques sur ce petit montage car c'est particulièrement intéressant, je dirais même vital. Merci d'avance

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    3. Bonjour,
      Ici c'est parfaitement expliqué :
      http://boursinp.free.fr/pdgcharg.htm#regule
      Cordialement,
      La Ferme de Rocanadel

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    4. Bonjour,
      Beaucoup d'alternateurs pour voiture possèdent un régulateur intégré pour une tension de charge de 14,4V. Toutes les casses en ont en stock.
      Sinon, dans n'importe quelle casse on trouve aussi des régulateurs autonomes de diverses marques tout prêts, il suffit de les brancher.
      L'article cité par La Ferme de Rocanadel l'explique très bien.
      Bon courage,
      Jean Claude

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  16. Salut !

    Merci pour cet article, j'ai toujours eu de l'appréhension sur le sujet, mais en lisant ces lignes je me rends compte que ce n'est pas si compliqué...

    Pour pomper l'eau en cuve je prévois une pompe électrique + pompe à bras, le seul truc qui me turlupine c'est pour la mise hors gel...

    Encore merci !

    Henri

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  17. Bonjour à tous,

    Les vieilles batteries au plomb apparemment épuisées peuvent être régénérées.
    Voir : "http://www.battery-boost.fr/le-procede-de-regeneration/"
    Je vais essayer de trouver le schéma de l'appareil pour savoir si on peut en faire une version fonctionnant sans le courant du secteur.

    Merci pour l'article !
    Jean Claude

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    1. Bonjour à tous,

      J'ai trouvé un site qui explique comment monter facilement un régénérateur à courant pulsé.
      C'est : http://jeanlouis.ramel.free.fr/spip.php?article55

      Ça m'a paru très accessible.

      Cordialement,

      Jean Claude

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  18. Puisque nous parlons d'énergie voila de l'huile de coude:https://www.youtube.com/watch?v=4HH6t9sRFTw

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  19. Conférence intéressante sur un black out potentiel et ses conséquences.
    https://youtu.be/u9sau9f1FCM

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  20. Bonjour
    Je voudrais signaler cet article en 3 parties , très bien développé, pour une installation autonome en photovoltaïque expliquée pas à pas. Pour moins de 3000 € on assure les besoins indispensables . J'espère que vous autoriserez le lien https://entraide-humanum.org/autonomie-photovoltaique-par-sedenion/

    Lucien

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  21. Bonjour à vous
    Une des formes d'energie qui n'a pas été abordé est le woodgas.

    Jerome
    Quebec

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  22. alors voici le topo,
    Je fonctionne en autarcie energetique depuis bientot 3 ans, 2000w de panneaux solaire + batterie AGM + systeme complet 48v dc qui alimente des ondulateurs puresine EATON 2500w.
    l'ensemble des couts installations tourne autour de 1500$. Au Quebec les 3 mois qui ont le moins de luminosité sont nov-dec-jan. Durant cette periode creuse j'alimente ma generatrice directement apartir des gaz pyrolitique de poele à bois . De l'electricité directement du bois.
    Le bonheur sans petrole

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    1. Bonjour...pourriez vous nous dire comment vous récupérez le Gaz Pyrolitique des poele à bois ?
      merci
      robin

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  23. exactement comme un gazogene, j'alimente la generatrice directement a partir des gaz de combustion lorsque le poele est en mode pyrolyse (admission d'air frais completement fermé) procedé bien connu et souvent utilisé durant la 2eme guerre pour faire rouler les voitures sans essence. Pour plus d'info faite une recherche sur le woodgas

    Jerome
    Quebec

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  24. Pour le matériel de visée (points rouges, lunettes) il faut une source d'énergie.
    Les piles ne sont pas éternelles et je préfère des accus du même format (incorrectement appelés "piles rechargeables") et le fournisseur que j'avais indiqué précédemment n'existe plus.
    J'en ai trouvé un autre: pilesbatteries.com
    On y trouve également beaucoup d'autres formats d'accus (CR 123 pour remplacer les CR23 et CR23A dans les matériels de vision nocturne ou thermique par exemple) ainsi que des testeurs.
    Quand on a un panneau solaire, une batterie 12 volts chargée par le panneau, un onduleur pour transformer le 12 volts continu de la batterie en 220 volts alternatif, on peut alors tout recharger.
    Attention, il existe 2 types d'onduleurs: les moins chers qui conviennent très bien pour ce genre de choses et les "pur sinus" qui sont plus chers mais impératifs pour l'informatique mais c'est un autre sujet.

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