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6 novembre 2017

Sélection de routes et embuscades

La sélection de routes d'évacuation valables est une partie extrêmement importante d'un plan de préparation à la survie, en particulier dans les zones hostiles ou en période de troubles civils.

En théorie, les meilleurs itinéraires devraient permettre à nos véhicules de se déplacer à vitesse maximale en fonction des routes choisies, avec un trafic aussi faible que possible. En réalité, cela peut être difficile à réaliser.

Dans ce nouvel article, nous étudierons la manière de sélectionner les meilleurs itinéraires, et traiteront d'un aspect peu plaisant auquel peut nous confronter une évacuation : les embuscades...



La première des choses à considérer dans la préparation d'une évacuation réussie est le choix des itinéraires. Celui-ci devra se faire d'abord sur carte, aidé par des programmes tels que Google Earth pour afficher les photos des routes choisies. Idéalement, les itinéraires sélectionnés devraient être essayés au moment de la journée où l'on penserait devoir les utiliser, afin que les flux de circulation des véhicules et des piétons puissent être évalués de manière juste. Ce qui signifie lors des heures de pointe, mais aussi à un moment de calme - par exemple de nuit - de sorte qu'un relevé détaillé des installations et des points dangereux puisse être compilé.

Vous devrez planifier plusieurs itinéraires vers et depuis chaque emplacement, et ceux-ci devront être diversifiés autant que possible. Dans un environnement à haut risque, le fait d'emprunter toujours le même chemin pourrait entraîner des problèmes.

La sélection de l'itinéraire doit être fractionnée en étapes simples, et le temps nécessaire pour parcourir chacune de ces étapes, enregistré. Cela au cas où il y ait une perte de contact ou de communication avec votre véhicule à un certain moment. De cette manière, votre localisation pourra être estimée par ceux qui attendent votre arrivée et les aidera à savoir si votre véhicule est en retard et pourrait avoir besoin d'aide.

Vous devez connaître l'emplacement de toutes les installations le long des routes, telles que les hôpitaux, toilettes publiques, postes de police, garages, hôtels, etc. Les communications devront être vérifiées et tous les points ne bénéficiant pas de réseau seront notés. Les lieux et les méthodes de paiement (qu'il s'agisse de pièces ou de cartes) de tous les téléphones payants le long des itinéraires devront aussi être notés. Les positions des points de rendez-vous d'urgence devront être déterminées le long des routes en cas d'urgence ou de séparation, et tous ceux qui utilisent les itinéraires devront les connaître.

Les endroits qui pourraient être considérés comme des points dangereux sont tous ceux qui sont susceptibles de ralentir votre progression, ou dissimuler une embuscade. Cela inclue les ponts, les carrefours, forêts, jonctions, tunnels, ponceaux, routes étroites, rues sensibles, zones de trafic piéton ou de véhicules, zones criminelles connues, ZUP, zoos, cités, etc.



Des choses dont il faut se méfier tout particulièrement comprennent les travaux routiers, les véhicules isolés sur le bas-côté, les panneaux d'arrêt temporaires et voies de détours. Maintenant, en réalité, si vous vivez dans une zone urbaine dense, il est probable que vous passiez devant la plupart des choses répertoriées lors de vos trajets quotidiens. Dans un tel environnement, vous devriez cependant modifier vos routes autant que possible et prendre des mesures régulières de contre-surveillance. Rappelez-vous qu'en ce qui me concerne, je pourrais probablement deviner la route que vous pourriez prendre si je sais comment comment vous avez été formé. Si je peux le faire, il est probable que les criminels le pourraient aussi...

La plupart des chauffeurs de sécurité formés à la profession sont éduqués pour prendre les itinéraires les plus directs et les plus rapides entre les différents lieux, qui sont généralement faciles à déterminer. Si j'étais un criminel ayant l'intention de les cibler, je me contenterais juste d'attendre qu'ils apparaissent à un feu rouge, le long du parcours. Personnellement, je suis plutôt en faveur de l'utilisation de routes indirectes qui facilitent l'identification si vous êtes suivi et rendent la modification des itinéraires beaucoup plus facile, de manière fluide et imprévisible si nécessaire ; ce qui n'est pas le cas sur une autoroute, avec des sorties limitées et une circulation importante.

Je ne suis pas non plus un grand fan des GPS, et trouve toujours étonnant le nombre de personnes qui suivent aveuglément leurs indications, correctes ou pas. Le GPS est une aide à la navigation ; ce n'est certainement pas un moyen de navigation. Je connais beaucoup de gens qui se sont perdus en s'appuyant sur leur GPS. Ils ont été emmenés dans les mauvais endroits, ou ceux que je leur avais donnés n'étaient pas dans leur logiciel.

Vous devez pouvoir utiliser une carte et une boussole et planifier vos itinéraires correctement. Cela pourrait vous prendre 5 minutes, ce qui, dans le monde d'aujourd'hui, peut être un temps assez long, mais mieux vaut 5 minutes de planification que quelques heures à tourner en rond. Une autre chose à propos des GPS est que si je suis un criminel qui vous observe et que vous utilisez un certain type de GPS, tout ce que je dois faire, c'est acheter le même modèle pour obtenir les itinéraires que vous utiliserez entre les différents lieux. Encore une fois, il ne sera pas nécessaire que je vous mette sous surveillance.

Les considérations de base pour la sélection des itinéraires doivent éviter les routines, en particulier dans les trajets quotidiens ; garder les détails de vos déplacements secrets, ne donner que des durées approximatives à l'avance, utiliser les itinéraires les plus sûrs, pas les plus courts, effectuer une reconnaissance détaillée des routes à utiliser, savoir ce que vous allez faire en cas de panne ou de problème de sécurité et connaître les hôpitaux et autres installations le long du chemin.



Réaction au embuscades


La tactique de l'embuscade, sous une forme ou une autre, est utilisée par les chasseurs, les criminels et les unités militaires depuis des milliers d'années. C'est une tactique courante dans les enlèvements, les assassinats, et peut impliquer entre 2 et 200 personnes. Les embuscades peuvent se produire dans les rues animées d'une ville ou sur des routes rurales éloignées. Lorsque vous voyagez dans un véhicule, votre meilleure défense est la vitesse. Une embusqué professionnel cherchera des obstacles naturels sur une route qui obligeront le véhicule visé à ralentir.

Dans les zones à hauts risques, vous devez prendre en compte ce que vous allez faire si vous êtes pris en embuscade, et votre réaction dépendra du pays dans lequel vous vous trouvez, ainsi que de la main-d'oeuvre et des équipements dont vous disposez. Un pourcentage élevé d'attaques surviennent lorsque les cibles se déplacent, s'approchent ou quittent leurs véhicules. Les attaques peuvent aller depuis des explosifs attachés au véhicule lors d'un arrêt à un feu rouge, jusqu'à des embuscades militaires à grande échelle utilisant des fusils d'assaut et des armes légères antichars.

Votre meilleure défense contre ces attaques est votre propre procédure pour choisir des itinéraires sûrs, ne pas utiliser les mêmes tout le temps, et garder les détails de vos mouvements secrets. Si une embuscade est correctement planifiée, bien placée, et que les assaillants savent comment utiliser leurs armes, alors il y a de fortes chances pour qu'elle réussisse et vous cause des pertes.

Les attaquants ont l'avantage de la surprise, l'attaque entière pourrait durer moins de cinq secondes. Pour survivre, votre réaction doit être simple, agressive et rapide. Votre objectif principal sera de sortir de la zone de destruction le plus rapidement possible. Vous devez toujours être conscient que l'attaque initiale pourrait simplement être une diversion pour vous diriger vers l'embuscade principale, ou le fait que les attaquants puissent avoir déployé des équipes réduites pour vous supprimer au cas où vous ayez réchappé à l'embuscade principale.

La vitesse est votre meilleure défense ; rappelez-vous, les cibles rapides sont plus difficiles à atteindre que les cibles stationnaires ou stables. Pour éviter les embuscades, utilisez des routes rapides et essayez d'éviter les endroits où vous seriez forcé de conduire lentement, ce qui est difficile dans les zones urbaines occupées. Si vous êtes pris en embuscade avec des armes légères, foncez au travers aussi vite que vous le pourrez. Si vous voyagez dans un convoi, il est toujours possible que la voiture de queue attaque l'embuscade ; s'il n'y a qu'un tireur isolé, continuez votre route. Ce que vous ferez dépendra de vos effectifs et de votre puissance de feu. Si la route est bloquée devant vous par un obstacle volumineux ou un véhicule et que la route derrière vous est dégagée, alors rebroussez chemin. Utilisez des techniques de conduite simples ; n'utilisez pas de techniques compliquées que vous avez vues dans les films.



Si vous êtes bloqué à l'avant et à l'arrière, ou immobilisé dans le trafic et que vous êtes sous le feu, vous devrez évacuer à pied. Lorsque vous le ferez, restez courbé, sautez de couvert en couvert et courrez le plus rapidement possible. Soyez conscient que les voies d'évacuation évidentes pourraient être piégées et utilisez au maximum des fumigènes ou des grenades (flashbang, gaz et autres) pour couvrir votre fuite.


Réaction non armée à une embuscade


Voici quelques lignes directrices pour un contact non armé qui pourraient être utiles au cas où vous vous trouviez dans une zone habitée, ou que vous ne puissiez pas porter d'armes.

Une considération sur les armes : dans certains milieux hostiles, les criminels et les terroristes mettent en place des barrages routiers qui peuvent dissimuler de 5 à 200 criminels ou guérilleros portant des armes automatiques. Pensez-y. Vous pourriez toujours avoir quelques pistolets 9mm dans votre véhicule, mais 5 gars avec des AK-47 peuvent balancer 150 prunes qui traverseront des voitures non blindées en quelques secondes. En outre, dans certains endroits, si vous êtes un étranger et que vous êtes pris avec un pistolet par des criminels ou des terroristes, vous pourriez être considéré comme un espion et exécuté sur le champ. Si vous devez porter un pistolet, il est préférable d'utiliser un modèle qui ne soit pas en service dans les forces de l'ordre ou militaires ; un revolver inox en 38 pourrait vous faire passer pour quelqu'un de prudent, un Glock, pour quelqu'un de la police !

Exemple d'un client qui vit dans une république bananière très instable. Les armes à feu sont disponibles, mais si elles sont trouvées par la police locale lors d'un contrôle routier de routine, elles pourraient conduire à ce que le porteur soit arrêté ou pendu. La principale peur du client était de tomber de nuit sur des barrages routiers illégaux.

Il a donc été convenu que le client fixe des éclairages très puissants sur son véhicule. S'il tombait sur un barrage de nuit, il allumerait ses feux quelques secondes, le temps de surprendre et d'éblouir totalement ses assaillants. En même temps, il ferait demi-tour. Ce client voyagerait toujours avec une autre personne la nuit, dont le travail aurait consisté à jeter des fumigènes sur la route pour les couvrir tandis qu'ils rebroussaient chemin.

Une fois qu'il aurait été possible de le faire en toute sécurité, le client détournerait le véhicule de la zone le plus rapidement possible. Si elle était poursuivie par des criminels, la voiture du client avait été modifiée de sorte que toutes les lumières arrière puissent être éteintes et qu'il puisse conduire uniquement avec les feux avant. Dans le véhicule, il y avait un projecteur portatif de forte puissance, que le passager devrait pointer sur la figure du conducteur de la voiture de poursuite, pour l'aveugler en espérant de le faire capoter.

Cette procédure est simple, mais il a fallu beaucoup d'organisation et de pratique pour la faire fonctionner correctement. Vous devez déterminer les menaces que vous êtes le plus susceptible de rencontrer, puis planifier votre réaction et ensuite pratiquer...

34 commentaires:

  1. Excellent article... sujet qui peut sans doute être developpé plus en détails. A propos des éclairages de véhicules, les nouvelles normes depuis 2010 m'énervent beaucoup, particulièrement les feux de jour qui ne peuvent être éteints. Il est hors de question de les désactiver en permanence (ce serait l'occasion pour la maréchaussée d'ajouter une prune vexatoire supplémentaire), donc il faudrait connaitre le fusible qu'il faut déconnecter pour le jour J.

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  2. Bonjour. Tout à fait d'accord avec la confiance aveugle dans les systèmes GPS qui peuvent s'avérer plus que problématiques. J'utilise souvent google map en vue satellite tranquillement à la maison pour dénicher de nouveaux coins de pèche et ensuite, je suis les parcours via le GPS à moto. Il m'est arrivé un paquet de fois de me retrouver dans des endroits plus qu'improbables. Du genre chemin barré ou plus de chemin du tout et à devoir faire demi tour dans la boue ou un chemin fortement rétréci par la végétation (avec un bestiau de plus de 200kg, ça n'a pas toujours été que du plaisir). Alors que sur les images satellites, ces chemins semblait parfaitement praticables.
    La saison et la météo jouent aussi un rôle important dès qu'on sort des sentiers battus, suivant le véhicule que l'on possède.

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    1. bonjour Matherys,les images données par google ne sont pas a jour et ont souvent un an voire deux de retard par rapport à la réalité du terrain,la nature reprend sa place très vite,c'est une aide pour visualiser les déclivités qui elles ne changent pas

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  3. Il y a eu deux témoignages intéressants après l'ouragan Irma il y a deux mois. Quand les locaux de la douane ont été pillés, quand les policiers ont été ligotés, les uniformes et les brassards ont été utilisés pour faire des barrages routiers.
    Officiellement, cela n'est jamais arrivé.

    Je rajoute un autre fait à savoir, au sujet des génocides en zone infestée de musulmans, j'ai déjà lu trois fois, sur diverses parties du monde à différentes époques, que des faux policiers arrêtaient les gens sur des routes isolées, pour les tuer facilement et les voler.

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  4. tres bon article, pour moi qui ai un fleuve à traverser dans mon plan d'évacuation, ce sont les ponts et j'en ai deux à franchir avec le matériel.je me doute bien qu'il y aura du monde sur les berges. donc combat, diplomatie, pourboire ??? dilemne . HERMAN STOSS

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    1. Faut rendre ton véhicule amphibie .

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    2. pfffff pareil j en ai un a franchir, donc à réfléchir! Moi c est plus le monde qui sera sur le pont que sur les berges qui me soucie😊

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    3. bonjour Herman ,tout dépend de la taille des ponts,prévoir un bac discret de nuit n'est pas impossible,deux barques de pêche reliées en catamaran peuvent être assemblées rapidement et si le courant est faible un petit moteur de 50 fera l'affaire .Un pont c'est étroit et bien gardé ou encombré c'est difficilement franchissable ,les goulets d'étranglements en cas de fuite au dernier moment sont a éviter comme la peste

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    4. Je reste dubitatif quant à l'argument de la vitesse les deux fois où je me suis fait tirer dessus en voiture,j'ai ressenti un choc comparable à une collision qui aurait pu me faire perdre le contrôle de mon véhicule,si je n'étais pas du genre pépère.
      Une fois j'ai pris une gerbe de petit plomb sur le capot et pare brise ce dernier a résisté mais les plombs coincés entre les différentes couches m'ont pourri la vision,et l'autre fois cela a été un impact de balle qui a ricoché sur le montant de ma portière un peu plus à gauche et j'étais touché.
      Je n'ai compris ce qui s'était passé que quand j'ai vu les impacts.
      Ne vaut il pas mieux,faire de grands détours et rouler tranquille,et éviter les zones à risque.
      Si on se rapproche du dernier sujet traité,un réseau serait pas mal.
      Cordialement
      H17

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  5. Le barrage de faux policier/militaire c'est un classique indémodable...
    Le jours ou ça va basculer, a mon avis il sera bien difficile de passer par nos routes dans notre pays infesté...Il faudra privilégier d'autres moyens de transport, ou fuir avant le pire.
    Encore une fois, isolé et sans alliances ça sera bien difficile. D'autant que nos innombrables ennemis de l'intérieur, eux, n'auront pas de mal à se regrouper.

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    1. C'est ce que je répète encore et toujours: C'est AVANT le chaos qu'il faut déménager.
      Surtout si vous avez des enfants, n'attendez pas qu'ils soit ados ... Sinon c'est des problèmes en plus.

      Qu'est ce qu'est le mieux pour eux ? Jouer aux cowboys et aux indiens dans les bois ou au dhimmy et au dealers ?

      Si vous êtes au chômage ou au rsa vos droits seront les mêmes où que vous résidez. Mais le coût de la vie ne sera pas le même.
      Potager poules lapins et bricolage sont impossible dans 45 m2 au x ème étage.

      Si votre boulot est rentable, mettez femme et enfants à l'abri à la campagne et dormez dans votre voiture en semaine.

      Comme cela vous pourrez évacuer au dernier moment en sécurité avec un parapente à moteur.

      Ça peut paraître loufoque mais beaucoup moins que de s'acharner à laisser femme et enfants en ville.

      21000dijon

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    2. C'est sur, quand on connait un peu l'aéronautique, la conso, la charge utile, le bruit, le prix et le rayon d'action d'un paramoteur, on se marre.....

      Sur cette reflexion je vais bientot lire que le gugus a déja tout prevu, qu'il a enterré ou planqué des bidons d'essence le long de son parcours pour arriver a bon port retrouver sa belle...

      Le tout apres avoir couché toute la semaine dans sa bagnole, de puer le fauve au boulot, de bouffer du Mc Do ou mieux de faire sa petite popotte au cul de la bagnole..le tout avec le paramoteur dans le coffre...

      Ca commence a ressembler aux DEVOS de l'humour...

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    3. Ben, bizarrement, quand je lis les propos de 21000Dijon sur le paramoteur, au lieu de me marrer je réfléchis.
      Un paramoteur peut décoller du toit d'un immeuble et permettre de quitter une ville sans risquer de rester coincé dans les embouteillages.
      Ensuite, évidemment, rayon d'action et charge utile sont limités mais s'agit seulement d'évacuer une personne, pas du stock. Car si le gars est sérieux il a en effet déjà son matériel au point d'arrivée où sa famille l'attend. Et, si la distance est trop importante pour permettre un vol sans escale, il aura mis en place un ravitaillement aux endroits nécessaires. Combien de fois avons-nous déjà dit qu'il est bon de prévoir des points de ravitaillement à l'avance, même pour une évacuation à pieds? Je ne vois donc pas ce que cette proposition aurait d'extraordinaire.
      Quant au prix, à chacun de fixer sa stratégie et ses priorités en accord avec ses moyens.
      Pour ce qui est de coucher dans sa bagnole, c'est ce que je fais la plus grande partie de l'année, à quelques centaines de kilomètres de la maison où mon épouse m'attend. J'ai aménagé pour ça un fourgon discret et confortable, j'y cuisine bio, il y a une douche, ce n'est que de l'organisation. Garder un paramoteur dans les bagages serait un plus, c'est à étudier... Je connais quelques moniteurs, il faut qu'on en discute.

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    4. L'aéronautique je connais .
      Les homologation se font sur la base de pilote et passagers de 80 kg .
      Donc un paramoteur biplace est certifié pour une charge utile minimum de 160 kg.
      Donc 160 kg moins le poids du pilote donne la masse de carburant.
      Le hic c'est que j'ignore si le paramoteur va conserver ses qualités de vol quand la masse de carburant aura disparue. On se retrouve à ce moment là avec un biplace utilisé en vol solo. Certains doivent être lesté pour compenser l'absence de passager.
      Donc faut tester AVANT !!

      21000dijon

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    5. Euu... je suis instructeur paramoteur (ULM classe 1) un paramoteur léger, monoplace, décollable à pied, peut parfaitement emporter une charge de 150 kg, il suffit d'avoir une voile adaptée. A noter qu'il n'y a pas de certification en ULM. Par contre -a titre indicatif- il y a des homologations d'ailes, avec des fourchettes de poids. La fuite en PM est a mon avis, parfaitement réaliste, pour un pilote compétent (l'entrainement...toujours...) le rayon d'action dépend beaucoup de la météo...quant on vole à 50 kmh le vent compte pour beaucoup.
      Pour ceux qui disposent d'un peu de place, (pas en ville) pour a peine plus cher il y a le pendulaire, avec des vitesse beaucoup plus intéressantes et la possibilitée d'avoir une grosse autonomie.

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    6. Et pour ceux qui disposent de plus de moyens financiers, un pendulaire (ou autre chose) peut attendre au point de ravitaillement, là où il y a plus de place. Le paramoteur ne servant dans ce cas qu'à quitter la ville.

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    7. Les autres pays voisins sont déjà aussi infestés,
      si on considère que ça risque de partir en vrac le jour où comme en Bosnie, les muslims réclameront une partition du Pays en Territoires fractionnés en leur faveur,
      il est fort probable que des actions identiques seront aussi mises en place dans les autres pays voisins où ils y sont très nombreux....
      On peut imaginer meme si c'est facile sur le papier, qu'alors pour ceux qui le peuvent, le meilleur chemin de fuite serait par la Mer, car par route comme l'avait eu écrit, je ne sais plus quand, l'Auteur (excellent) de ce site :
      en Bosnie les barrages sur les routes étaient parfois avec seulement 1 ou 2 km de distance entre eux,
      et à chaque fois le risque était très fort d'etre tué pour rien...

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  6. Un pont bloqué et la nécessité de faire des kilomètres pour rejoindre une frontière cela nous est arrivés dans les années 70 lors d’un road-trip entre l’ex-Zaïre et l’ex-Rhodésie.
    Le Victoria Falls bridge entre la Zambie et le Zimbabwe étant fermé nous avions dû nous dérouter vers le Botswana pour rejoindre le Zimbabwe. Toujours prévoir un itinéraire « bis ».

    A l’époque il y avait des attaques sur la route et nous avions pour consigne de rouler à une allure soutenue, de limiter les arrêts et d’éviter les rares aires de repos susceptibles de dissimuler une embuscade.
    Nous étions dans un no man’s land fait d’une piste rectiligne au revêtement ondulé et séparée par la forêt de part et d’autre cela pendant des dizaines de kilomètres sans croiser le moindre véhicule.

    Même époque, le week-end nous étions régulièrement bloqués au pont du Lualaba entre Likasi et Kolwezi (Katanga) par des barrages de militaires.
    Parfois ivres, les soldats nous faisaient attendre, (mesures vexatoires, longueur de queue minimale ?) avant de passer à l’encaissement du matabich ou pot de vin, pour moi c’est l’ancêtre du péage.
    Subir était le seul moyen de rentrer à la maison, donc impossible d’y échapper par la route sans une improbable assistance de la hiérarchie militaire.

    Christophe

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    1. En ex-yougoslavie pendant le génocide des chrétiens par les musulmans et les traitres de l'otan, je n'ai vu presque que des ponts coupés.
      http://se-preparer-aux-crises.fr/wp-content/uploads/2014/09/Pont-tranch%C3%A9.jpg
      Ca obligeait à faire des déplacements de plusieurs heures, juste pour aller sur l'autre rive. Sur des pistes défoncées, sans entretient, des fois minées...
      Etre sur la route pendant une guerre, c'est long et dangereux.
      Si le docteur ou les pompiers sont de l'autre côté de la rive, vous n'y avez plus accès.
      Si c'est le garage de réparation de voiture, votre véhicule est perdu, avec toutes les conséquences que ça implique.

      Détruire quelques ponts permet de contrôler très facilement une énorme zone avec très peu de moyens.

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  7. En ce qui concerne cet article il me semble partir un peu dans tous les sens. Vous me direz que c'est peu être voulu puisqu'il est question d'itinéraires. Il me semble nécessaire de devoir distinguer plusieurs sous thèmes. Ainsi tout ce qui relève des dangers et de comment les repérer sur le terrain comment les éviter aussi. Cela relève plus des domaines de compétence des équipages de leur faculté d'observer etc... Je considère que tous ces aspects sont à distinguer de la planification d'un itinéraire et de sa replanification en cours de route ce qui est un autre domaine que j'appellerai ici "navigation". Les compétences sont différentes. Je ne parlerai ici que de navigation. Savoir lire une carte demeure essentiel bien sur mais je considère que l'article n'insiste pas suffisamment sur la cartographie électronique. En effet il faut disposer non pas d'une mais de nombreuses cartes ce qui devient vite impossible sous forme papier. En fonction de la longueur de l'itinéraire prévu. Pour exemple lors d'une expédition menée en solo il y a 4 ans sur un trajet de 12000 km aller retour c'est plusieurs centaines de cartes topographique à toutes les échelles qui m'ont été utiles. L'ensemble des cartes je les ai acquises sur un format numérisé et géoréférencé de façon à pouvoir les utiliser avec un GPS qui ne m'indiquait pas mon trajet routier mais le point sur lequel j'était avec un tri automatique de la cartothèque de façon à pouvoir me situer immédiatement sur la carte topo disponible la plus appropriée. Les points remarquables comme les hôpitaux stations services ou tout autre éléments pouvaient être superposés sous forme de fichiers distincts. Avec de solides connaissances en cartographie il m'a fallu des mois pour constituer la cartothèque. Par contre sur les onze pays traversés je pouvait chaque soir disposer d'une carte topo précise me permettant par exemple de rechercher un lieu de bivouac approprié. En cas de danger je pouvais lever le camp et repartir vers un autre point déterminé à l'avance. L'expédition était menée en 4x4 et le système me permettait souvent de savoir à l'avance où la piste que je voyais apparaître menait avant même de m'y engager. Un tel système se révèle particulièrement utile lors d'une évacuation car il donne souplesse adaptation et réactivité. Bien sur une base de cartes papiers demeure indispensable car les gps peuvent tomber en panne. Un sytème redondant étant recommandé.

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  8. bonjour à tous, j'ai bien réfléchi à vos réponses, comme j'ai un fleuve à marée et donc vasouille garantie à marée basse, je ne dispose pas de kubelwagen amphibie à proximité.et je le regrette. ni de "duck". je crois que je ferai mon chemin en voilier, c'est discret et je sais naviguer à la voile.sinon je ferai comme charlie hebdo, je volerai un bateau à moteur ou à voile, dans mon coin il y en a des centaines dont l'immense majorité ne quitte pas les pontons. un bon coupe boulon et l'affaire est jouée pour peu qu'il y ait du vent, je sais c'est immoral mais je n'ai pas les moyens en effectif pour rejouer Arnhem. quands aux cartes, je sais les lire et me servir d'une boussole, la topographie m'ayant été enseignée sous l'uniforme. bonne preparation à tous HERMAN STOSS

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    1. bien vu Herman ,il faudra faire attention aux renverses de vent si voilier et étudier la question de près pour un départ de jour comme de nuit,sachant tenir compte des marées pour ne pas se retrouver au sec au mauvais moment

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    2. En mer on parle de compas au lieu de boussole et les cartes nautiques sont assez différentes des cartes topographiques terrestres, il faut savoir utiliser au minimum un rapporteur gras savoir prendre un amer et si votre embarcation n'a pas de loch estimer sa vitesse, sa dérive, établir ce que l'on appelle la route fond etc...La navigation à l'ancienne ne s'improvise pas non plus. La topographie n'est pas d'une grande utilité (sauf pour repérer les amers) car on est toujours à la même altitude le niveau de la mer si on change c'est généralement vers le bas ce qui n'est pas vraiment recommandé. Pendant des siècles seuls les officiers maitrisaient l'art de la navigation ce qui évitait les mutineries sauf lorsqu'y participaient des officiers. Quand aux bateaux qui ne quittent pas les pontons, beaucoup ne sont pas non plus armés pour une navigation. Les cartes des zones dans lesquelles vous voulez naviguer ont souvent plusieurs échelles, cartes pour le large, cartes d'atterrissage. il faut savoir reporter sa route en tenant compte des changements d'échelle etc...Pour l'avoir testé aussi pendant des mois, le milieu nautique est largement aussi dangereux que le milieu terrestre en cas d'évacuation. Avant d'aller s'improviser coupeur de boulons il serait judicieux de louer des bateaux de s'entrainer et si vous avez besoin d'évacuer vous pourrez toujours louer un bateau que vous connaissez déjà cela facilite sa prise en main. Ceci dit homme libre toujours chérira la mer comme dit le poète. L'océan c'est la garantie de pouvoir partir très loin des problèmes des terriens et c'est une excellente option.

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    3. Bonjour Herman,le but étant d'évacuer et non de participer à une traversée transatlantique,je me demande si un système alliant une petite hélice et une débroussailleuse sur batterie ne permettrait pas un départ discret avec n'importe quel bateau?
      Les estuaires ont en général sinon des îlots du moins des lieux difficile d'accès par le route et donc propres à constituer un lieu de halte temporaire.Il me semble que si devais évacuer d'une ville proche d'un fleuve c'est ce que je ferais.Il faut s'inquiéter des courants afin qu'ils ne t'envoient pas sur la mauvaise rive.
      Cordialement
      H17

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  9. Il me semble que l'on doit être plus en sécurité au ras de l'eau que en l'air propulsé à 50km/h par un moteur de tronçonneuse.
    Mais les deux moyens permettent d'éviter le piège routier.En habitant en zone non urbaine on a aucun intérêt à laisser les ponts en place.
    Couper les routes,enlever les panneaux,mettre en place des déviations cul de sac me semble un minimum.Pour des histoires de champignons,il n'est pas rare que des fossés soient labourés,pour faciliter l'embourbement ou garnis de planches cloutés.Donc en cas de chaos...
    cordialement
    h17

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  10. Pour ce sujet comme pour beaucoup d’autres, cela part un peu dans toutes les directions.
    - Votre mode de transport sera déterminé par ce que vous avez à transporter et la distance à parcourir.
    - Utiliser des moyens spécifiques comme l’ULM, le bateau, le cheval, etc. nécessite d’acquérir des compétences spécifiques avant de vouloir en « emprunter » un dans l’urgence.
    - Ces moyens de transport alternatif nécessitent des reconnaissances spécifiques puisque les itinéraires seront différents d’un déplacement en véhicule terrestre.
    - Ces moyens de transport vous obligeront à anticiper sur la suite, cad sur le moyen de locomotion suivant si l’alternatif ne vous amène pas à votre destination finale ou sur la mise en place de points de ravitaillement.

    Concernant la destruction des ponts, arrêtez de rêver.
    - La destruction d’un pont n’est utile que s’il n’y a pas de moyens de contournement à proximité. L’Afrique et même l’ex Yougoslavie, ce n’est pas la géographie et l’aménagement routier beaucoup plus dense de la France. Sans étude de la carte confirmée par une reco terrain étendue, vous risquez de dépenser beaucoup de temps et d’énergie pour rien.
    Hormis un pont de bois, il n’y a que dans les films que l’on détruit un pont en allumant un feu, en plaçant deux charges d’explo qui tiennent dans le sac à dos ou en faisant exploser un camion citerne.

    - Détruire un pont nécessite un peu de moyens et ces moyens sont spécifiques : soit des engins de BTP, soit de l’explo.
    Les engins du BTP nécessitent de savoir comment les utiliser et de savoir « où » les faire travailler sur la structure du pont en fonction des capacités mécaniques de l’engin.
    Les explo nécessitent des connaissances certaines sur les calculs de charge qui seront différentes en fonction de la structure des matériaux rencontrés et de l’architecture du pont (ou poser les charges ?) sans oublier de savoir réaliser une chaine pyrotechnique. Pour info, sectionner simplement un rail de chemin de fer standard nécessite 2 pains de plastic de X00 gr reliés par un cordeau détonnant disposés d’une façon bien précise. Le tout relié à la chaine pyrotechnique évoquée.
    Je vous laisse imaginer les dizaines de kilos pour ne pas dire plus nécessaires à la destruction d’un ouvrage d’art.
    - Vous pouvez plus facilement obstruer un pont ou une route avec des débris divers mais cela ne fera que ralentir un adversaire éventuel car tout obstacle est relevable si le pont n’est pas tenu par le feu d’armes à tir direct ou indirect. Mais pour couper les routes ou obstruer un pont, qui sait réaliser un abatis pour qu’il ne soit pas relevable sans engins de BTP ?

    Revenez pour les crosses, Repos !

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    1. Bonsoir ,j'ai eu un problème j'espère que je ne vais pas doubler mon post.
      Les entreprises agricoles utilisent de l'outillage proche de celui des travaux public et/ ou de l'explosif.
      Couper un pont peut aussi vouloir dire l'obstruer.Creuser une tranchée,faire une chicane.Couper un pont n'est pas forcément à prendre au sens littéral du terme.On peut aussi couper les routes qui y mènent.
      Que se passe-il autour des grandes agglomérations entre 17h et 18h30? des bouchons.A cause de quoi?Pffff répondrait richard Mad. C'est une bonne réponse. Pfff et pfffff et encore et encore.
      Imaginons maintenant une bonne raison;véhicules incendiés asphalte en feu(je n'invente rien une ville a subi cela suite à une manif de gens du voyage) ou alors une tranchée à coup de tracto..et imaginons que nous soyons en période d'émeutes.
      Il y a une très forte probabilité pour que personne ne puisse dégager ce bazar (matériel ou personnel non disponible ou bloqué).
      Les véhicules prisonniers empêcheront le passage.Bon on peut rouler dessus ou à côté avec des blindés.Maintenant si on fait rouler des chenillards à côté des ponts ou dans les vignes ils sont pas prêts d'arriver.
      On peut aussi appeler Poutine à la rescousse??!!
      Pourquoi faire sauter des rails à la commando?
      Tout notre petit monde se monte et donc se démonte :un immense mécano.
      Trois demeurés armés d'un cutter rasent les tours jumelles et on a encore des théories du type "imaginez combien de kilos de etc" ...vous n'avez donc rien appris?
      On revient pour les crosses,cette expression m'a toujours fait rire.J'ai eu un membre de ma famille envoyé en Haute Silésie alors qu'il allait passer le concours de l'air.Il s'est évadé,a traversé la France est passé en Espagne où il a été incarcéré en tant que Canadien.Il est allé au Maroc rejoindre un embryon d'armée Française avant d'aller à Londres.Et la paf!Un comme ça dis donc,uniforme de bric et de broc à la taille approximative et "on revient pour les crosses".
      Après la branlée du siècle,rien n'avait changé.
      Le repos risque d'être éternel.
      Cordialement
      H17

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    2. bonjour h17 que du bon sens dans ce post concernant les encombrements dejà existants dans les villes au 17 siècle(voir les "embaras de Paris")pour les tour jumelles l'image est "plaisante" il faudra quand même m'expliquer comment le troisième immeuble a brulé,combustion spontanée peut être ?et aucune trace de l'avion du pentagone,volatilisé par la chaleur sûrement! tout ça avec des cutters ,j'aimerais savoir ou on peut acheter ce modèle de matériel de bureau qui aurait été plus efficace que mon Opinel et discret,laissons tomber les pétoires les gars !!! (je plaisante............pas vraiment)

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    3. "Détruire un pont nécessite un peu de moyens et ces moyens sont spécifiques". Tout à fait : Suffit de voir la "facilité" avec laquelle l'armée US est venu à bout du pont Paul Doumer durant la guerre du Vietnam : http://www.cieldegloire.com/batailles_vietnam_dragon.php

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  11. On sent tous que le chaos arrive 2018 2019 en tout cas c est tres proche si on arrive jusque Noël profitez en car a mon avis ce sera le dernier trump nous prépare un truc sympa je pense apres sa tournée en asie._._._._.

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    1. Oui comme en 2012,2013,2014,2015,2016,2017 j'adore les prophètes

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  12. bonjour a tous.
    pour prevenir toute appréciation divergente des qualités de chacun ou toute interpretation tendancieuse, je tiens à preciser que je sais conduire un poids lourds et barrer un voilier apres un demi siecle de navigation cotiere sur divers moyens aquatiques de navigation. je connais aussi l'art de monter à cheval et meme un vélo ou un skate board, pas un paramoteur mais le parapente je connais. ceci mis à part mes connaissances en armement etc.
    l'important est de pouvoir franchir ces deux ponts et finalement, je me suis apperçu que la navigation etait plus rapide et plus sure, le rat des villes etant peu doué pour naviguer, conferent les noyades en Mare Nostrum . sur la route je connais les amers et surtout les fonds, pour cela je prefererai un dériveur ou un quillard intégral, histoire de pouvoir se rapprocher le plus du rivage.
    encore une fois il ne s'agit pas de rejouer un pont trops loin. pour cela il faut de l'effectif lourd et des moyens de meme.
    bonne preparation à tous HERMAN STOSS

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  13. Bonjour à tous, il ne semble utile de différencier celui qui souhaite évacuer à pied et franchir un cours d'eau pour cela un mini canot gonflable peu suffire le poids peu être limité mais réduit considérablement les capacités de portage d'autres matériels, donc à mon avis pas intéressant. Pour celui qui emprunte les routes un bon 4x4 avec Snorkel et équipement adapté protection des circuits électriques remontée du reniflard de prise d'air de la boite à vitesse peu permettre de franchir un gué jusqu'à 1 m environ sans trop de courant. On reste alors terrien. Celui qui veut utiliser la voie maritime abandonne les moyens terrestres (sauf à disposer d'un immense yacht) ou plutôt les limites à un deux roue type vélo pliant électrique. Sa "bad" devient alors son embarcation. Il a alors tout intérêt à disposer d'un voilier (plus grande autonomie) si possible avec coque épaisse type (alu acier) et d'y embarquer tout un matériel, y compris de navigation, des plus conséquents. Le choix à mon avis n'est possible que pour celui qui habite à proximité de son port d'attache (Voir les commentaires plus haut en cas de dégradation gros risque de vol. Tout dépend de la gestion envisagée d'un éventuel effondrement. Beaucoup pensent à se retirer dans le pays par exemple dans une bad rurale à mon avis le voilier est alors inutile privilégier les moyens terrestres. Pour ceux qui envisagent une situation nécessitant une expatriation voir une expatriation hors du continent européen. Dans un tel cas, Le voilier transformé en Bad constitue alors un moyen sans équivalent d'éviter de se retrouver dans la situation d'un réfugié. Il devient la coquille que l'escargot transporte avec lui et permet de se relocaliser sur la terre entière. Il peut aussi dans les zones touristiques devenir un moyen de gagner sa vie. Pour ma part j'aime mon pays et je n'envisage pas de le quitter si vite, je privilégie donc actuellement le mode de vie de terrien. J'ai cependant l'expérience et les capacités de redevenir marin, je continue de naviguer régulièrement sur le bateau d'un ami et si nécessité s'imposait je lui proposerait de le racheter ce qui devrait être possible car il en possède deux. Quand à la "bad" terrestre je n'ai pas à la rejoindre puisque j'y vis déjà depuis plus de 20 ans. Je suis capable de la quitter si nécessaire, en cas de nuage radioactif par exemple, sur instruction des autorités, car ma localisation ne présente aucun risque naturel majeur. Quand à l'éventualité d'un effondrement par guerre civile ou autre rien n'est jamais à exclure mais pas plus en France qu'ailleurs. Pour tous ceux qui pensent que la "diversité ethnique" sera une source de chaos, c'est bien sur possible mais je vous invite à méditer les exemples colombien ou mexicains qui montrent que l'homogénéité ethnique n'est pas une garantie de sécurité non plus. Dans un monde imprévisible, la seule chose que j'intègre c'est que quelque soi ma réflexion, ma préparation, la situation d'urgence me trouveras pris au dépourvu ou me démunira à coup presque sur. Continuez de développer votre résilience, bonne chance.

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  14. Et on ne retrouva jamais la queue, ni la tête... Allouette.
    J ai quelque regret pour mon plan retraite en vous lisant.alors swat qu il en soit un si...

    Pour moi,pas de route (elles sont toutes connues),un bon Quad et coupe boulon et go droit devant a travers notre beau bocage.
    Forcément cela ne va pas plaire à tous le monde,c est cela le chaos peut être.
    Chacun pour soi et.... Un quad pour tous....

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