Comme disait l'inénarrable sergent Barnes de Platoon : "Quand le système s'effondre, tout s'effondre". Cette remarque judicieuse venant d'un homme de terrain devrait résonner dans l'esprit de chaque survivaliste, à chaque instant, telle un mantra.
Elle lui rappellerait que le monde qui nous entoure en temps de paix relative n'est qu'une douce illusion, et qu'il suffirait d'un événement un tant soit peu extraordinaire pour qu'il bascule et laisse place à la version Mad Max.
Dans cette hypothèse, voici quelques considérations supplémentaires pour limiter les dégâts...
Les divers aspects que nous avons étudiés concernant l'évacuation constituent autant de bons moyens pour développer et affiner de nombreuses compétences essentielles en matière de survie. Mais au-delà de ces compétences, il existe une discipline particulière qui nécessite d'être pratiquée ; une discipline qui améliorera votre capacité à voyager à travers un territoire peu familier ou potentiellement hostile pendant une période de troubles si les circonstances l'exigent.
C'est cette discipline à laquelle nous faisons allusion lorsque nous parlons de "camping tactique" ; une façon plus simple et plus percutante de résumer une notion capitale pour le succès de toute opération d'évacuation, à savoir la dissimulation en chemin.
La plupart des gens ne pensent pas à échapper aux radars parce que leur vie quotidienne n'en dépend pas. Cependant, lorsque les choses changent et que le confort de la "civilisation" laisse place aux dures réalités de la survie, le fait de rester à couvert devient une nécessité vitale.
À mon avis, il y a trois facteurs qui peuvent mettre en péril la sécurité et la dissimulation d'un groupe dans un camp. Ce sont la visibilité, le bruit et l'odeur. Je vous laisse le soin d'imaginer les circonstances qui pourraient amener notre situation à changer de manière aussi drastique - nous avons suggéré de nombreux exemples dans nos différents articles - mais disons que le scénario général est le suivant : vous êtes en déplacement entre un point A et un point B, éloignés chacun d'une certaine distance - par exemple votre domicile et la base de repli que vous avez projeté d'atteindre - et votre but est d'arriver à destination avec le moins d'encombres possibles...
N'allez pas surtout pas croire que les considérations qui suivent ne vous concernent pas. Que vous voyagiez seul ou en groupe, à pied ou en caravane avec plusieurs véhicules, les problèmes seront les mêmes.
Notez que j'exclus d'office de cette discussion les zones urbaines et autres densément peuplées. Lorsqu'on parle d'évacuation, c'est à priori pour échapper aux villes, là où nous résidons pour la plupart et où se concentrent les dangers. L'hypothèse de départ est donc que vous avez réussi à évacuer d'un site urbain/suburbain, et que vous voyagez à travers une zone rurale moins peuplée.
En tant que survivaliste, vous avez déjà un plan ou vous y travaillez. Cela devrait signifier plusieurs choses :
Mais aussi :
Si vous avez mené à bien toutes les étapes énoncées dans les deux premiers volets consacrés à l'évacuation, alors ces différents aspects ne devraient pas poser problème...
La notion de "camp tactique" implique d'être invisible en ce qui concerne les trois risques énoncés. Cela signifie, a contrario, qu'un camp apparemment dissimulé pourrait se trouver exposé suite à un défaut de camouflage, un bruit excessif, ou l'odeur de la fumée. Quelles techniques peut-on utiliser pour établir et maintenir un "profil bas" susceptible de déjouer les sens humains ?
En fait, la réponse à la question découle d'autres préalables...
Quel est le meilleur moment de la journée pour se déplacer avec un groupe ? La réponse sera probablement basée sur vos capacités globales, ainsi que les outils et ressources à votre disposition. Si vous choisissez de ne voyager que la nuit, mais que vous n'avez pas de lunettes de vision nocturne, votre vitesse de déplacement pourrait s'avérer extrêmement réduite. Ce serait encore plus difficile sur les terrains accidentés où vous devrez distinguer les sentiers sécuritaires de ceux qui sont dangereux.
Mon conseil personnel est de bouger à la lumière du jour et de camper la nuit. Cependant, il existe certaines conditions qui constitueraient autant d'exceptions à la règle, comme par exemple un terrain familier, un clair de lune favorable, ou une équipe expérimentée avec laquelle on a l'habitude de travailler.
La discussion qui suit reflète mon parti pris pour ce qui est de dormir la nuit. J'ai pratiqué cette discipline sous diverses conditions météorologiques et de terrain, à la fois individuellement et en groupe allant jusqu'à une douzaine de personnes. Voici les conclusions auxquelles je suis arrivé :
Cela implique :
Dans les situations où la dissimulation complète n'est pas possible, votre camp peut être efficacement dissimulé en utilisant des structures qui "cassent" le profil. Sur la photo suivante, des poteaux de corral et des rails, un puits abandonné et une brousse indigène ont servi à masquer la présence d'un campement.
Un périmètre de sécurité efficace n'est pas limité par deux dimensions. Cette photo montre un poste de surveillance situé sur une colline à 100 mètres d'élévation et 300 mètres du camp de la photo précédente. Des emplacements élevés tels que ceux-ci peuvent fournir un avantage tactique significatif. La communication entre le poste et le camp de base a été maintenue par radio.
Si vous envisagez des situations d'effondrement qui tendent vers l'extrême, comme par exemple tenter de se déplacer dans une zone après que la loi martiale ait été déclarée, d'autres facteurs sont à prendre en compte. Par exemple, le gouvernement pourrait faire appliquer la loi martiale sur de vastes zones grâce à l'utilisation d'avions de surveillance (ou de drones) équipés de caméras thermiques et de radars de surveillance au sol qui détectent le mouvement sur un fond stationnaire.
Le gouvernement américain, mais il n'est pas le seul, utilise déjà des centaines d'aéronefs à voilure fixe et tournante, une flotte de drones Predator, des véhicules mobiles et des équipements de surveillance portatifs. Pour l'instant, il s'agit de détecter et appréhender les groupes de contrebandiers le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Dans un contexte de loi martiale, certains de ces équipements pourraient être réaffectés à la détection et l'arrestation des citoyens. Dans de telles circonstances, un groupe de survivalistes pourrait alors avoir à faire à une population potentiellement hostile et/ou désespérée, ainsi qu'à un gouvernement qui veut les trouver et dont la motivation pourrait ne pas être particulièrement humanitaire...
Le type d'aéronefs de surveillance mentionné ci-dessus a la capacité de détecter des signaux de chaleur à des distances de quinze kilomètres ou plus. Ils peuvent faire la différence entre un individu et un simple rocher chauffé par le soleil. Ils peuvent détecter un véhicule stationnaire, même si le moteur n'a pas tourné depuis deux ou trois heures, de même que nos mouvements, notre cap et notre vitesse. Comme si cela ne suffisait pas, leurs caméras thermiques sont capables d'identifier si l'on porte une arme longue !
Les aéronefs à voilure fixe volent généralement à des altitudes comprises entre 8 500 et 10 000 pieds, tandis que les drones Predator effectuent généralement des patrouilles à des altitudes variant entre 19 000 et 21 000 pieds. En règle générale, tous ces systèmes sont silencieux et patrouillent sans feux de circulation. En d'autres termes, vous ne verrez ni entendrez un avion de surveillance en orbite autour de votre position à une distance de sept milles.
La plupart des détections de nuit se produisent lorsque les groupes sont au repos ou se déplacent sur des terrains ouverts ou le long des lignes de crête.
Dans ce contexte, les concepts de base du maintien d'un camp dissimulé nécessitent des précautions supplémentaires, en particulier si l'on est à l'extérieur.
J'avoue ne pas avoir expérimenté de dispositifs de camouflage de chaleur, et ne peux donc faire de recommandations particulières concernant l'efficacité de quelconque produit ou technique. Si quelqu'un a de l'expérience ou des suggestions à ce sujet, c'est l'occasion de nous les faire connaître...
La probabilité pour que des aéronefs de surveillance soient déployés pendant ou après un scénario catastrophe est probablement très faible. Personnellement, je n'ai entendu parler d'aucune situation telle qu'un ouragan ou un tremblement de terre majeur où cela se soit produit. Dans ce cas, les équipements aériens seraient davantage susceptibles d'être utilisés pour des opérations de recherche et de sauvetage.
Les circonstances qui pourraient conduire à une déclaration de la loi martiale dans une région ou dans tout le pays sont beaucoup plus difficiles à imaginer dans le détail. Le déploiement d'aéronefs de surveillance contre les citoyens sous le couvert d'une loi martiale exigerait certainement un gouvernement central opérationnel, dont les motivations pourraient aller de l'élimination de criminels armés à la répression de la rébellion. Le problème est qu'une caméra de surveillance aérienne fonctionnant à 19 000 pieds ne saura pas que vous êtes une personne honnête qui essaie simplement de rentrer à la maison... Ma seule recommandation est que dans le doute, il vaut toujours mieux s'entourer du maximum de précautions.
Si cela peut vous rassurer, les agents des patrouilles frontalières aux USA estiment avec optimisme qu'ils réussissent à appréhender quelque chose comme 35 à 40 % des étrangers en situation irrégulière qui traversent la frontière. Leur estimation pour ce qui est des trafiquants de drogue - les pires de tous - est encore plus faible, et ce malgré toutes les technologies de surveillance décrites plus haut. Pour la plupart, les passeurs qui réussissent à échapper à la détection utilisent le terrain à leur avantage.
Plus que toute autre chose, le camping tactique relève davantage de la discipline que d'un ensemble d'outils. Certes, ces derniers peuvent aider, mais ils ne compenseront jamais les mauvaises pratiques en matière de sécurité. Si vous ne planifiez pas et ne vous préparez pas aux circonstances qui vous obligeront à pratiquer cette discipline, vous mettez ceux qui vous accompagnent et vous-même en danger. Toute destination d'évacuation est susceptible d'exiger une ou plusieurs étapes tactiques le long du chemin. Votre survie pourrait très bien dépendre de savoir à l'avance où les situer, ainsi que de connaître les règles à suivre pour assurer un camp sécurisé...
Elle lui rappellerait que le monde qui nous entoure en temps de paix relative n'est qu'une douce illusion, et qu'il suffirait d'un événement un tant soit peu extraordinaire pour qu'il bascule et laisse place à la version Mad Max.
Dans cette hypothèse, voici quelques considérations supplémentaires pour limiter les dégâts...
Les divers aspects que nous avons étudiés concernant l'évacuation constituent autant de bons moyens pour développer et affiner de nombreuses compétences essentielles en matière de survie. Mais au-delà de ces compétences, il existe une discipline particulière qui nécessite d'être pratiquée ; une discipline qui améliorera votre capacité à voyager à travers un territoire peu familier ou potentiellement hostile pendant une période de troubles si les circonstances l'exigent.
C'est cette discipline à laquelle nous faisons allusion lorsque nous parlons de "camping tactique" ; une façon plus simple et plus percutante de résumer une notion capitale pour le succès de toute opération d'évacuation, à savoir la dissimulation en chemin.
La plupart des gens ne pensent pas à échapper aux radars parce que leur vie quotidienne n'en dépend pas. Cependant, lorsque les choses changent et que le confort de la "civilisation" laisse place aux dures réalités de la survie, le fait de rester à couvert devient une nécessité vitale.
À mon avis, il y a trois facteurs qui peuvent mettre en péril la sécurité et la dissimulation d'un groupe dans un camp. Ce sont la visibilité, le bruit et l'odeur. Je vous laisse le soin d'imaginer les circonstances qui pourraient amener notre situation à changer de manière aussi drastique - nous avons suggéré de nombreux exemples dans nos différents articles - mais disons que le scénario général est le suivant : vous êtes en déplacement entre un point A et un point B, éloignés chacun d'une certaine distance - par exemple votre domicile et la base de repli que vous avez projeté d'atteindre - et votre but est d'arriver à destination avec le moins d'encombres possibles...
N'allez pas surtout pas croire que les considérations qui suivent ne vous concernent pas. Que vous voyagiez seul ou en groupe, à pied ou en caravane avec plusieurs véhicules, les problèmes seront les mêmes.
Notez que j'exclus d'office de cette discussion les zones urbaines et autres densément peuplées. Lorsqu'on parle d'évacuation, c'est à priori pour échapper aux villes, là où nous résidons pour la plupart et où se concentrent les dangers. L'hypothèse de départ est donc que vous avez réussi à évacuer d'un site urbain/suburbain, et que vous voyagez à travers une zone rurale moins peuplée.
En tant que survivaliste, vous avez déjà un plan ou vous y travaillez. Cela devrait signifier plusieurs choses :
- Vous avez un point de ralliement où votre groupe se réunira,
- Vous-même et ceux qui vous accompagnent connaissez l'itinéraire,
- Vous disposez d'emplacements préétablis où vous avez prévu de vous arrêter en cours de route (ou envisagé l'éventualité d'avoir à y séjourner), jusqu'à la destination choisie.
Mais aussi :
- Vous avez pris en compte la congestion du réseau routier ainsi que les barrages potentiels,
- Vous avez évalué les sites et les itinéraires alternatifs qui pourraient être nécessaires pour atteindre votre objectif (voir article précédent).
Si vous avez mené à bien toutes les étapes énoncées dans les deux premiers volets consacrés à l'évacuation, alors ces différents aspects ne devraient pas poser problème...
La notion de "camp tactique" implique d'être invisible en ce qui concerne les trois risques énoncés. Cela signifie, a contrario, qu'un camp apparemment dissimulé pourrait se trouver exposé suite à un défaut de camouflage, un bruit excessif, ou l'odeur de la fumée. Quelles techniques peut-on utiliser pour établir et maintenir un "profil bas" susceptible de déjouer les sens humains ?
En fait, la réponse à la question découle d'autres préalables...
Quel est le meilleur moment de la journée pour se déplacer avec un groupe ? La réponse sera probablement basée sur vos capacités globales, ainsi que les outils et ressources à votre disposition. Si vous choisissez de ne voyager que la nuit, mais que vous n'avez pas de lunettes de vision nocturne, votre vitesse de déplacement pourrait s'avérer extrêmement réduite. Ce serait encore plus difficile sur les terrains accidentés où vous devrez distinguer les sentiers sécuritaires de ceux qui sont dangereux.
Mon conseil personnel est de bouger à la lumière du jour et de camper la nuit. Cependant, il existe certaines conditions qui constitueraient autant d'exceptions à la règle, comme par exemple un terrain familier, un clair de lune favorable, ou une équipe expérimentée avec laquelle on a l'habitude de travailler.
La discussion qui suit reflète mon parti pris pour ce qui est de dormir la nuit. J'ai pratiqué cette discipline sous diverses conditions météorologiques et de terrain, à la fois individuellement et en groupe allant jusqu'à une douzaine de personnes. Voici les conclusions auxquelles je suis arrivé :
- Cherchez des endroits aussi isolés que possible. Cela signifie vous séparer sciemment du flot des réfugiés. Les circonstances créées par une situation post-apocalyptique vous obligeront à éviter les autoroutes et routes principales qui mènent à la destination choisie.
- Cherchez des emplacements qui offrent la meilleure dissimulation pour l'ensemble du groupe, qu'ils soient naturels ou fabriqués par l'homme. Dans le cas de structures, pensez à une grange vide, un entrepôt, ou une enceinte murée. Pour les environnements extérieurs, pensez aux endroits où la dissimulation est fournie par le terrain, une végétation dense, ou des structures qui vont obstruer la vue. Un bon exemple pourrait être à l'arrière d'une exploitation agricole abandonnée. Les sites de campement de plein air devraient être situés au-delà de la portée des phares d'un véhicule empruntant la voie de passage la plus proche.
- Efforcez-vous d'installer votre campement avant le coucher du soleil, de manière à avoir suffisamment de temps et de lumière pour préparer votre dissimulation. Cela veut dire choisir des sites qui sont assez proches pour pouvoir les atteindre dans le temps que vous aurez alloué pour vos trajets quotidiens. Cela implique aussi que ces emplacements aient été sélectionnés à l'avance et que vous les ayez déjà évalués, dans une certaine mesure. Le temps requis pour établir un camp sécurisé pourrait varier suivant les endroits choisis le long du parcours.
- Avoir le temps de déployer ou de créer la dissimulation nécessaire, telle que le camouflage. L'absence de lumière solaire n'est pas une garantie que votre camp sera à l'abri de la détection. Bien que la probabilité soit faible, les caméras thermiques/infrarouges disponibles au grand public peuvent repérer les camps et les véhicules exposés à des distances supérieures à un kilomètre. Si des pillards sont à la recherche de groupes vulnérables, un campement exposé devient une cible facile.
- Avoir le temps de définir un périmètre de sécurité qui maximise votre capacité à détecter toute menace en approche. Des postes de surveillance ou d'observation élevés vous donneront un avantage décisif pendant les heures nocturnes, ainsi que la possibilité de repérer la circulation ou les groupes avant l'aube et après le lever du soleil. Si possible, localisez ces postes sur la crête militaire. Evaluez le temps nécessaire pour s'y rendre et les quitter de manière à vous déplacer lorsque vous êtes à l'ombre ou en faible lumière. Les postes de sécurité élevés peuvent être établis à n'importe quelle distance tant qu'ils donnent la possibilité de maintenir une vue claire sur la zone que vous devez surveiller. Évidemment, la communication entre votre camp et les postes d'observation exigera l'utilisation de radios bidirectionnelles.
- Préparer les repas du soir avant la tombée de la nuit et nettoyer sans attendre. Dans un scénario tactique, il faudra que tous les feux soient éteints avant qu'il fasse nuit. Évitez l'utilisation de foyers ouverts lorsque cela est possible, ou utilisez des systèmes comme les fours fusée qui nécessitent une quantité minimale de combustible et brûlent suffisamment pour limiter la production de fumée. Ne préparez pas vos repas du matin avant que le jour se lève pour éviter que les feux soient visibles ; le temps n'est plus aux barbecues à l'arrière de la maison ! La fumée et l'odeur de la nourriture peuvent avertir des groupes hostiles de votre présence.
- Ranger les articles de camping non essentiels avant la tombée de la nuit pour éviter les bruits accidentels.
- Au matin, démonter le camp et ranger les équipement le plus rapidement possible. Cela devrait être une tâche assignée. Rappelez-vous que les membres de votre équipe de surveillance vont retourner au camp. Chaque pas qu'ils feront en redescendant réduira leur visibilité sur les véhicules et groupes en approche, ce qui rétrécira progressivement le périmètre de sécurité. Une fois qu'ils auront atteint votre camp, le groupe entier pourrait alors être aveugle à toute menace. Soyez prêt à plier bagages avant que vous ne deviez le faire.
Dans les situations où la dissimulation complète n'est pas possible, votre camp peut être efficacement dissimulé en utilisant des structures qui "cassent" le profil. Sur la photo suivante, des poteaux de corral et des rails, un puits abandonné et une brousse indigène ont servi à masquer la présence d'un campement.
- Couvrez et dissimulez tous les véhicules pour éviter les reflets de la lune sur les parties réfléchissantes. Je ne saurais trop insister sur ce point - je connais des opérations de surveillance qui ont mal fini parce que l'ennemi avait été capable de détecter le reflet de la lune sur un pare-brise partiellement couvert.
- Éteignez toute lumière extérieure. S'il devient nécessaire d'éclairer quelque chose, comme l'intérieur d'un sac à dos, utilisez une lampe de faible intensité munie d'un filtre rouge.
- Réglez les gradateurs de vos véhicules sur la position d'arrêt. Cela évitera que les lumières de l'habitacle s'allument si vous devez ouvrir une porte après la tombée de la nuit.
- Masquer tout véhicule pouvant être utilisé comme centre opérationnel où l'éclairage intérieur serait nécessaire. Des bâches ou des tarps peuvent servir à occulter toutes les sources possibles de fuite.
- Évitez formellement l'utilisation de lampes de poche pour la signalisation. Ne communiquez par radios qu'à travers des casques et limitez votre trafic. Évitez les fréquences GMRS/FRS populaires qui peuvent être surveillées par d'autres à proximité. Utilisez la puissance de sortie la plus faible possible. Établissez vos propres fréquences "apocalypse" à utiliser par le groupe. Cela permet de s'assurer que vous n'apparaîtrez pas dans le spectre radioélectrique le plus susceptible d'être utilisé par d'autres.
- Restreindre tout mouvement au minimum absolu la nuit. Si je me lève entre minuit et deux heures du matin, il n'y a que deux personnes que je devrais m'attendre à voir, celle que je relève de sa garde à minuit, et celle qui me relèvera à 02:00. Ne vous promenez pas dans le noir, ce faisant, vous constitueriez un danger pour vous-même et pour les autres.
Un périmètre de sécurité efficace n'est pas limité par deux dimensions. Cette photo montre un poste de surveillance situé sur une colline à 100 mètres d'élévation et 300 mètres du camp de la photo précédente. Des emplacements élevés tels que ceux-ci peuvent fournir un avantage tactique significatif. La communication entre le poste et le camp de base a été maintenue par radio.
Autres considérations
Si vous envisagez des situations d'effondrement qui tendent vers l'extrême, comme par exemple tenter de se déplacer dans une zone après que la loi martiale ait été déclarée, d'autres facteurs sont à prendre en compte. Par exemple, le gouvernement pourrait faire appliquer la loi martiale sur de vastes zones grâce à l'utilisation d'avions de surveillance (ou de drones) équipés de caméras thermiques et de radars de surveillance au sol qui détectent le mouvement sur un fond stationnaire.
Le gouvernement américain, mais il n'est pas le seul, utilise déjà des centaines d'aéronefs à voilure fixe et tournante, une flotte de drones Predator, des véhicules mobiles et des équipements de surveillance portatifs. Pour l'instant, il s'agit de détecter et appréhender les groupes de contrebandiers le long de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Dans un contexte de loi martiale, certains de ces équipements pourraient être réaffectés à la détection et l'arrestation des citoyens. Dans de telles circonstances, un groupe de survivalistes pourrait alors avoir à faire à une population potentiellement hostile et/ou désespérée, ainsi qu'à un gouvernement qui veut les trouver et dont la motivation pourrait ne pas être particulièrement humanitaire...
Le type d'aéronefs de surveillance mentionné ci-dessus a la capacité de détecter des signaux de chaleur à des distances de quinze kilomètres ou plus. Ils peuvent faire la différence entre un individu et un simple rocher chauffé par le soleil. Ils peuvent détecter un véhicule stationnaire, même si le moteur n'a pas tourné depuis deux ou trois heures, de même que nos mouvements, notre cap et notre vitesse. Comme si cela ne suffisait pas, leurs caméras thermiques sont capables d'identifier si l'on porte une arme longue !
Les aéronefs à voilure fixe volent généralement à des altitudes comprises entre 8 500 et 10 000 pieds, tandis que les drones Predator effectuent généralement des patrouilles à des altitudes variant entre 19 000 et 21 000 pieds. En règle générale, tous ces systèmes sont silencieux et patrouillent sans feux de circulation. En d'autres termes, vous ne verrez ni entendrez un avion de surveillance en orbite autour de votre position à une distance de sept milles.
La plupart des détections de nuit se produisent lorsque les groupes sont au repos ou se déplacent sur des terrains ouverts ou le long des lignes de crête.
Dans ce contexte, les concepts de base du maintien d'un camp dissimulé nécessitent des précautions supplémentaires, en particulier si l'on est à l'extérieur.
- On peut envisager d'établir le campement dans une zone qui offre une couverture aérienne dense et qui se trouve dans une zone étroite et confinée, comme un ravin ou un étang. Votre signature thermique peut être considérablement réduite par la couverture supérieure. La nature angulaire abrupte du terrain aidera à prévenir la détection à longue distance. L'idéal serait d'être à l'intérieur d'une structure fermée qui possède un toit.
- Le fait de placer le campement contre une falaise, particulièrement s'il y a des surplombs ou des grottes peu profondes, peut nous protéger de la surveillance aérienne.
- La chaleur qui irradie d'un véhicule (en particulier le bloc moteur) est beaucoup plus problématique. Une suggestion est d'ouvrir le capot dès que l'on a caché le véhicule, de manière à aider à dissiper la chaleur plus rapidement. Le stationnement sous une couverture arborée dense abaissera rapidement la température globale du véhicule. Évitez de recouvrir le véhicule de couvertures, de bâches et de moustiquaires qui emprisonnent la chaleur jusqu'à ce qu'il ait atteint la température ambiante.
J'avoue ne pas avoir expérimenté de dispositifs de camouflage de chaleur, et ne peux donc faire de recommandations particulières concernant l'efficacité de quelconque produit ou technique. Si quelqu'un a de l'expérience ou des suggestions à ce sujet, c'est l'occasion de nous les faire connaître...
La probabilité pour que des aéronefs de surveillance soient déployés pendant ou après un scénario catastrophe est probablement très faible. Personnellement, je n'ai entendu parler d'aucune situation telle qu'un ouragan ou un tremblement de terre majeur où cela se soit produit. Dans ce cas, les équipements aériens seraient davantage susceptibles d'être utilisés pour des opérations de recherche et de sauvetage.
Les circonstances qui pourraient conduire à une déclaration de la loi martiale dans une région ou dans tout le pays sont beaucoup plus difficiles à imaginer dans le détail. Le déploiement d'aéronefs de surveillance contre les citoyens sous le couvert d'une loi martiale exigerait certainement un gouvernement central opérationnel, dont les motivations pourraient aller de l'élimination de criminels armés à la répression de la rébellion. Le problème est qu'une caméra de surveillance aérienne fonctionnant à 19 000 pieds ne saura pas que vous êtes une personne honnête qui essaie simplement de rentrer à la maison... Ma seule recommandation est que dans le doute, il vaut toujours mieux s'entourer du maximum de précautions.
Si cela peut vous rassurer, les agents des patrouilles frontalières aux USA estiment avec optimisme qu'ils réussissent à appréhender quelque chose comme 35 à 40 % des étrangers en situation irrégulière qui traversent la frontière. Leur estimation pour ce qui est des trafiquants de drogue - les pires de tous - est encore plus faible, et ce malgré toutes les technologies de surveillance décrites plus haut. Pour la plupart, les passeurs qui réussissent à échapper à la détection utilisent le terrain à leur avantage.
Conclusion
Plus que toute autre chose, le camping tactique relève davantage de la discipline que d'un ensemble d'outils. Certes, ces derniers peuvent aider, mais ils ne compenseront jamais les mauvaises pratiques en matière de sécurité. Si vous ne planifiez pas et ne vous préparez pas aux circonstances qui vous obligeront à pratiquer cette discipline, vous mettez ceux qui vous accompagnent et vous-même en danger. Toute destination d'évacuation est susceptible d'exiger une ou plusieurs étapes tactiques le long du chemin. Votre survie pourrait très bien dépendre de savoir à l'avance où les situer, ainsi que de connaître les règles à suivre pour assurer un camp sécurisé...
bonjour à tous, bonjour Pierre,et oui,avec la meilleur préparation, physique, matérielle, armé juste ce qui faut etc,etc,"Comment rester discret, savoir se fondre le mieux possible dans la nature, en essayant de ne rien oublier????OUI, c'est une tache très très ardue.De plus que monter un camping tactique, demande à tous , une bonne discipline, et que chacun soit conscient que ses erreurs ses négligence ,auront des retours négatifs.10,ou plus ou moins d'individus , c'est à gérer.Un problème qui se rajoute,car il y a toujours de la contestation, et dans le cas d'un chaos....Ne pas occulter les femmes au sein de ce groupe, ados ,trentaine, quadra, et après les cheveux gris.Déjà à la formation de ce groupe voué de grès ou d'autres manières devra être en accord.Pierre , j'ai lu et re-lu l'article complet, il a y toujours ce bon sens, cette vision loin d’être générale, plutôt précise, en bref avec la façon dont le sujet est proposé, donne une fois de plus à y réfléchir.L'informatique au service de l’état nous a déjà fait beaucoup de mal, et ça continue, et n'oublions pas, tous ces petits malins, avec leurs applications , en tous genres, notre société "ULTRA MEGA.....CONNECTÉE" mettre en situation un groupe, ou seul ,pour essayer ,d’être le plus fantomatique possible, bigre! ça va être "rock'n roll. Oui se fondre dans la nature Pierre, c'est tout à fait possible.Je pose la question la plus stupide des stupides :" les phobies, que moult individus ont au fond de leurs cerveaux, les hommes y en a beaucoup certes, mais nos ou, les femmes tout ages confondus, bousilleront en une fraction de seconde le travail obtenu. Pierre, l'implication la détermination et tout autres considérations, rien qu'à la vue d'un mulot, ou cette pauvre petite araignée suffira peut être à foutre en l'air et mourir un camp entier , qui avait bien préparé la situation.Au delà d'une réalité très dure que pourrait-être le chaos, parfois, la vie ne tient, ou s’éteint, la faute à: un CRI ! je ne suis pas ou peu dans des exemples , des faits passés des comparaisons , des dates historiques ,si on...Si y avait ...?Le passé fait notre présent( encore une vérité de la-palisse), je m'aperçois que peu de choses Ont changé, nous cherchons à tout instant une sortie, une survie salvatrice, avec tous ces moyens, nos sommes toujours sur les starting bock, le départ et pour bientôt?Mais j'oublie pas une chose , une des plus grave qui tue à tour de bras :" l'IGNORANCE"
RépondreSupprimerCher Dreamer,j'ai eu un temps des problèmes quasi phobiques envers les araignées élargis aux autres insectes"piqueurs"(abeilles, taons ,guêpes ,moustiques ....)en plus d'avoir une peau qui semble les attirer, il faut gérer le ridicule de la situation.En vivant en pleine nature,entre la fatigue,les autres centres d'intérêts et un certain fatalisme quant aux piqûres qui ne sont pas si graves au fond (et la moustiquaire un peu aussi)la phobie disparaît.
SupprimerJ'habite une vieille maison pas loin des bois et je n'utilise pas d'insecticide,il arrive que des araignées se retrouvent sur moi;le fait de l'avoir, de la voir, sur ma main ne me font plus ni chaud ni froid,j'évite juste qu'elle rentre sous ma chemise par la manche.
Ce sera juste un temps d'acclimatation.
Je ne suis pas persuadé que ça concerne plus les femmes que les hommes.J'ai vu de réelle paniques avec des serpents,allant jusqu'à un coup de fusil sur une couleuvre.
Par contre je te rejoins à 100% sur l'addiction au tout connecté.
Super article.
Cordialement.
Yorick
Bonjour, je me permets d intervenir sur les phobies je suis hypnotherapeute et ça marche à 100% si vous avez envie de changer... être prêt ça passe aussi par les bons soins... Pour le reste j'essaie d 'apprendre de vos lectures, merci à tous Serge
SupprimerMême pour le camping tactile avec tante à monter et démonter?
SupprimerJe me doutais bien qu'il y aurait une mauvaise langue pour apprécier la faute, que j'ai bien vite corrigée. L'ennui de la frappe au portable (par sur la tête hein !), c'est qu'elle opère souvent des corrections automatiques. Ainsi, on perd plus de temps à se relire. Le monde moderne...
SupprimerPour info : les tantes ne sont pas les plus difficiles à démonter. Ce sont les belles mères. Je soupçonne même qu'i a des survivalistes, de tous âges, femme ou homme, encore dépendants affectivement (et matériellement) de leurs parents ou beaux-parents.
Une plaie déjà pour vivre. Alors pour survivre... Pfffff... Mais je crois aussi qu'un hypnothérapeute peut effectivement agir contre la sujétion à des parents toxiques, une espèce d'araignées aujourd'hui en pleine prolifération. N'est-ce pas ?
Personne
Je confirme ce que vient de dire Serge.
SupprimerMerci yorick c'est un aléas pas souvent pris en compte les phobies qui peuvent tourner en panique suite a la confrontation avec l'objet déclencheur ou l'animal perçu comme tel.Donc il faut connaitre dans son groupe ceux qui souffrent de ces états et en tirer les conclusions et les remèdes qui s'imposent
SupprimerMr DREAMER je ne sais pas l'age que vous avez mais moi j'ai 63 ans avec des cheveux gris et cela ne me pose aucun problèmes pour crapahuter. Arrêtez s'il vous plait de vous focaliser sur l'âge le moment venu il y aura des surprises.
SupprimerYves
Je crois que nous sommes plusieurs ici à avoir dépassé les 60 ans et être toujours capables de crapahuter, quitte à moins se charger qu'il y a quelques années.
SupprimerBonjour. En groupe, le camping tactile de plusieurs jours est une pratique usuelle militaire.
RépondreSupprimerOn envoie un éclaireur ou plusieurs en reconnaissance, experts en orientation. Pas de barbecue. Quand on allume un feu c'est pour lutter contre le froid.
On poste une ou plusieurs sentinelles la nuit en établissant un tour de garde. On prohibe la cigarette la nuit, pour rester discret.
On mange froid ou réchauffé par du petit matériel fourni dans les rations de combat. Dans certains cas on piège un périmètre pour l'alarme.
Personne
Camping tactique. Oups
RépondreSupprimerOn portait, l'un une toile de tente sommaire sans tapis de sol; l'autre mat et piquets. Un luxe, car mats et piquets peuvent se tailler dans le bois. Le sac réglementaire contenait déjà le tapis de sol. En cas de départ rapide,c'était très pratique. Mais les militaires sont drilles. Donc exercés. Une grenade à plâtre qui explose en plein sommeil a un mètre du sac. Dans 3 minutes marche commando pour tous avec un sac complet. Vérification au retour et sanctions en cas de perte d'objet... plus dur à mettre en place avec des civils, des enfants, des personnes âgées...
RépondreSupprimerPersonne
Bonsoir a tous...
RépondreSupprimerEffectivement, comme le précise très bien monsieur (Personne)..
le camping tactile de plusieurs jours ou plus précisément le "BIVOUAC" est une pratique usuelle militaire avec des spécificités bien défini..
Ce qui signifie que vous ne pourrais jamais mettre en place les mêmes compétences même avec des bases bien fondée tant sur la pratique que sur le matos..Dites vous bien que si ça tourne a la confrontation, vous n'aurais aucun appuis de la part d'un autres corps de soutient pour une extraction alors mettons un point cruciale sur la réalité des fait...
Je déplorerais toujours le manque de sérieux ou plutôt l’irresponsabilité qui pourrait influencé certaines personnes disons-le: plus fragile psychologiquement..
Le récit de monsieur "Templar" relève d'un aguerrissement total que bien des "CIVILS" ne pourront jamais mettre en place sans une formation poussé voir très poussé avec une expérience du terrain exemplaire ainsi qu'une coordination de groupe a la limite du fusionnement total..
Aussi, je ne dis pas que tout cela n'est pas instructif mais très difficile a mettre en application voir quasi impossible a mettre en oeuvre hors military..
Allez expliquer a un gosse qu'il ne dois pas courir ou crier quand il s'amuse ou se chamaille ou encore a une femme de ne pas crier quand elle tombe sur une araignée..c'est hilarant quand-même !...
Par contre, quand vous êtes sur un poste d'observation depuis 3 jours et que votre binôme ronfle vous vous devez de lui tartiner la tronche pour ne pas interférer la mission.. (Vous voyez la différence..?)
Eh beh, c'est le message que je faire passé... entre CIVILS et MILITAIRE.
NE MÉLANGEONS PAS TOUT....
CDT; TEZAK
bonjour à tous, TEZAK, je vous rejoins sur la définition du "Camping tactile".En effet Mr Templar donne d’excellentes suggestions,mais voila, ne pas confondre CIVILS, et MILITAIRES. La population en nombre dépasse celle des militaires. Je suis persuadé, quand cas de chaos tous ces militaires en retraite auront des kms d'avance sur les personnes lambda. Les paras militaires, je pense feront de même, mais par la force des événements, se rallieront à eux puisque déjà certains étaient militaires.Quand aux civils sortant brutalement de leurs conforts "Mac Do", et de leurs ULTRA-CONNECTIONS, jusqu'aux doigts de pieds , pour ne pas dire autre chose, les conseils de qualités, cités par Pierre, auront efficacité d'un rubis cube donné à l'homme de cromagnon déboulant au 21eme siècle. Le problème est là, et Tezak je vous rejoins au galop, sur tout,formation militaire ,meme là ça sera pas facile.Et oui toutes ces femmes qui ne vivent que pour .... d'un coup plus de "NANA" dans le sac, plus de déodorant SVP 72 heure à sentir bon??? A croire qu'elles ne se lavent quasiment plus, et j'en passe même pour les hommes, , malheureusement, les gosse seront une des source d'accrochage entre les locataires du bivouac tactile et c'est peu dire.Quand aux formations de binômes...ronfler certes , mais à l'intérieur du camp au coucher, ne pas négliger les dégazages intempestifs dus à des boyaux mal alimentés .Bref la liste est trop longue pour continuer. Militaire égal discipline, et encore, mais civil ,là les choses se gâteront je pense très vite.Ne pas oublier aussi qu'il y aura toujours ces prêcheurs , ces tapezistes de la vrai vérité, qu'on occulte trop souvent du jour au lendemain seront les chefs des troupeaux d'abrutis qui croiront au renouveau.Oui TEZAK, pas confondre Civils et Militaires, 2 visions différente.Peut être qu'une complémentarité, serait plus judicieuse, à tenter.Bonne journée à tous
Supprimersuffisemment la trouille pour se tenir a carreau devant l'ampleur de la catastrophe et suivront les consignes (on peut rêver!) c'est pourquoi j'écrivais que la fuite devait être la plus courte possible en durée ,pour éviter une exposition trop longue aux dangers potentiels pour les raisons invoquées et que cela minimisera au maximum le portage de bouffe etut d'eau(trouver à boire sur le chemin (à moins d'y avoir au préalable enterré des bouteilles d'eau)est trop aléatoire pour prendre ce risque.Il faut bien comprendre que cela peut tourner en retraite a tiroirs et que le poids deviendra un ennemi mortel très vite.cordialement
SupprimerBonjour Tezak. Bonjour Janus. Effectivement, il y a une sacrée différence entre le monde civil et le monde militaire dans son comportement en groupe (et individuel, mais ici le sujet est plutôt le déplacement en nombre). Surtout aujourd'hui, où la discipline et l'autodiscipline ont versé dans le précipice depuis des lustres. Et j'ai oublié de parler du problème des adolescents ! J'ai accompagné des groupes d'adolescents durant des années en randonnée, de tous types de niveaux, dans les écrins, la Vanoise, le Vercors, etc.. Et bien, même pour les stages des plus expérimentés (16-18 ans ayant déjà accompli d'autres stages de montagne et un peu pratiqué l'escalade), i y a avait parfois des soucis. Et c'était une époque où le téléphone portable ou la tablette n'existaient pas !
SupprimerQuand vous les couchiez à 20 h ou 21 h au plus tard dans la tente et leur conseilliez de dormir au plus tôt car on se relevait à 3 H du matin. Départ à 4 H, pour marcher le plus longtemps possible au frais - et bien, pour sûr, beaucoup parlaient encore jusqu'à minuit ! Et je n'ai pas rappelé le problème du camping tactile ! car là, avec des ados... Autant vous dire, qu'au départ du petit matin avec un dénivelé de 800 mètres en complément du petit déjeuner, au bout de deux heures, après avoir contemplé le lever du soleil sur la montagne (magnifique) on avait droit aux jérémiades, aux crises d'hypoglycémie, et jusqu'aux crises de larmes quand enfin on atteignait (dans le but de la halte repos) le point d'eau signalé sur la carte... complètement à sec ! La seule façon d'éviter la déprime collective ou la mutinerie (se souvenir du Bounty, celui qui ne se mange pas) avant deux heures de marches supplémentaires était de montrer l'exemple. Le chef de groupe (votre serviteur) décidant de porter en ventral un deuxième sac. Et le plus fort des ados décidant de faire de même pour une seconde affaiblie. Bon plan pour impressionner ses copains et la fille, en prévision du camping tactile... Les ados généralement suivent l'exemple. A l'époque...
Mais aujourd'hui :
1) je n'ai plus la même forme. Donc, plus de ventral en kiss cool. Ils se démerdent !
2) Vous en connaissez beaucoup des parents capables d'une autorité absolue sur leurs ados ? Même sur leur enfant, dès l'âge de... 1 an...
Alors, oui, le camping tactique comme le tactile doivent durer le moins longtemps ! Sinon, organisation militaire stricte et retour aux ouvrages de lutte anti-guérilla. J'en ai plein la bibliothèque mais je ne la transporterai pas !!!
Personne
Bonjour Personne,j'aime la façon dont vous décrivez la situation.Notre génération tout aliments pense peut être s'en sortir avec leurs parents ou tout autres individus, de leurs ages ou plus "Vieux ", je pense qu'ils se mettront le doigt dans l’œil ou ailleurs, mais là, dans un chaos choc????pour les mecs, ça sera : "la raison du plus fort,et encore " quand à nos BEYONNCE, sans citer les autres, et bien elles seront à la merci de loups sans pitié.Quand à l'autorité parentale,hé bé, y a longtemps que se mot tombe dans la désuétude, par contre y a les psychologues, et leurs diatribes à faire parfois changer une baleine en petite souris bien gnangnan.Bref bien vu l'exemple donné ,j'adhère totalement, et de plus on n'est pas hors sujet, les préparatifs ok. Maintenant quand à la discipline, à tous les nivaux et oui ce laxisme sur l'éducation des progénitures , des ces ados qui vivent dans la généralité de l’assistanat empoisonné par nos chers penseurs, , oui Personne ,tactique, tactile,quand çà pétera, on pourra dire alors: "IL EST OU LE BONHEUR? IL EST OU...? Là les sacs pèseront 1 tonne et plus.Une très très grosse sélection se fera c'est sure, ceux qui seront à peu prés dans la bonne veine, devront soit les supporter, ou alors ? Le choix ne sera pas cornélien. Trainer des boulets qui à chaque instant mettront votre vie en péril, ou votre famille, on pourra dire :Aléa jacta es, mais je pense que se sera brutal, bonne journée à vous
SupprimerIL manquait un début a mon post ,donc il s'agit bien des néophites qui auront suffisemment la trouille et la retraite bien sûr pas en tiroirs mais en perroquet ,vous aviez dejà surement rectifié ces erreurs matinales!!.Par principe dans ces occurences de fuite on mange froid et la marche se fait a intervalles de combat ,pas de groupe impôrtant et malheureusement obligation de se calquer sur le marcheur le plus faible dans le cas d'une fuite à pied surtout si il s'agit du toubib du groupe et avant les coup pied au cul les encouragements sont les meilleurs comprimés de moraline disponible.Retrouver une base de repli a plus de 600 km en cas de vrai chaos devient franchement un pari,se farcir autant de distance avec les embuches possibles demande une sacré dose de chance
SupprimerConcernant le poste de sécurité je me demande s'il est suffisant ou s'il y a d'autres sentinelles.
SupprimerSi les déplacements sont limités aux relèves de garde cela veut dire que le poste de sécurité doit être autonome(binôme).
Quel armement pour les sentinelles(avec ou sans bruit)?Consignes de tir ou de non-tir?
Il me semble que ce blog est fait pour des survivalistes qui n'ont pas forcément d'expérience militaire et il serait terrible qu'il serve de lieu de formation pour les forces spéciales.
Je ne vois pas en quoi le fait de mettre un filtre rouge sur une lampe serait un monopole militaire.
On dirait une sorte de jalousie face à un partage du savoir.
Un filtre rouge à la lampe ,une tenue rouge aux spartiates,et un nez rouge à personne.(pour l'ensemble de son oeuvre).
Max bernie contestait le fait que cet article et sa mise en application soit réservé aux militaires.Il a le droit et on a le droit d'être d'accord avec lui non?
Donc je repose la question de la garde.
Merci d'y répondre si vous voulez.
Cordialement
Yorick
SupprimerYORICK...
l'article n'est en aucun cas réserver qu'a un cadre militaire..
C'est la méthode qui pour moi personnellement relève du statut d'aguerrissement en connaissances militaire c'est différent..
Je relate les faits qu'aucun groupe CIVIL ne pourrais mettre en place les mêmes déploiements de force voir de techniques..
tu peut comprendre ça au moins ?..
Il ne s'agit pas d'envenimer la situation l'ami ce qui au final ne regarde que ceux qui se sentent concerné par les faits s'ils se sentent aussi caler qu'ils le disent sur le tarmac je dis tant mieux les gars..
Pour ta requête l'ami et celle de Max..., sache que pour établir un plan observation de prévention pour ton groupe il te faudra une force de frappe puissante (et la, je ne sais pas de quoi vous disposez en armement) de quoi établir une liaison de communication avec des codes ou des décalages de canaux...avec les recharges de batteries qui vont bien (espéreront que vous avez des panneaux solaire ou autres système de recharge)..
De ce fait, vous devrez baliser chaque déplacements pour votre groupe afin d'éviter tout retour en arrière et quand bien même s'il leurs arrive une embuscade a mi-chemin vous n'aurais jamais le temps d'arriver pour un éventuel renfort ce qui veut dire que pour avancer ils vous faudra une cohésion de communication constante..
Et la, on ne parle que pour les déplacements mon ami..
PS: Pour ta lampe...du vernis a ongles rouge ou rose suffissent largement pour filtrer l'intensité de la lumière..
Amicalement : TEZAK
Cher Tezak,il ne s'agit pas là de devenir un commando,ni de de faire une quelconque mission,mais de faire en sorte que ce qui risque d'être obligatoire(un déplacement)se fasse dans la moins pire des conditions.
SupprimerCertes les ressources physiques ne sont pas les mêmes ,le matériel ne sera pas le même mais si ce post peut permettre d'éviter des erreurs:pourquoi pas?
Donc,ma question le rôle du poste de sécurité est-il d'informer de la présence,d'un potentiel danger ou de neutraliser ce danger?
Quel devrait être le comportement des participants au bivouac en cas de crainte d'agression(ex déclenchement d'une alarme),vérifier l'origine et la réalité de l'alarme, ou feu à volonté?
Les campeurs doivent-ils être en possession de leurs armes? L' armement doit il être silencieux,ou si on est découvert le bruit devient-il secondaire?
Quel serait dans l'idéal l'armement du poste de sécurité?
Ce sont des questions.
Je pensais que certains pro pouvaient y répondre.
Cordialement
Yorick
Ben, là, Yorik, bien que n'étant pas professionnel, j'aurais tendance à répondre que ça dépend...
SupprimerJe pense que ceux qui sont capables de se servir de leur arme doivent dormir avec. Quand je dis "être capables", cela signifie non seulement qu'ils savent tirer mais aussi qu'ils savent ne tirer qu'à bon escient et respecter la discipline de tir. Des fous de la gâchette sont plus dangereux qu'autre chose, particulièrement quand on tente de passer inaperçus! Et dans l'obscurité, en plus...
J'estime que le rôle du poste de sécurité, dans notre cas, est d'observer le comportement des intrus et prévenir discrètement s'ils risquent de trouver le groupe de campeurs sur leur chemin. Aux campeurs, ensuite, de disparaître en silence dans l'obscurité sans laisser de trace de leur séjour. Bien sûr pour évacuer de cette façon il faut qu'ils soient bien entrainés et disciplinés, la faute d'un seul pouvant amener la découverte du groupe, ce qui peut signifier sa perte.
Les armes ne doivent être utilisées que si l'affrontement est inévitable (des intrus non repérés attaquent le camp) et seulement le temps nécessaire pour disparaître. Il faut bien entendu avoir fixé à l'avance le lieu de regroupement et tout le monde doit le connaitre. Il vaut d'ailleurs peut-être mieux en fixer plusieurs, donnés à des petits groupes, pour limiter les risques en cas d'interrogatoire rapide et efficace d'un prisonnier. Garder à l'esprit que si l'attaquant est bien équipé et dispose de réserves, se laisser fixer sur place équivaut à se condamner. Et comme en plein chaos on risque fort de ne pas savoir précisément qui nous attaque...
Neutraliser un intrus ou deux peut être tentant pour les guetteurs, cependant ils peuvent former l'avant-garde d'un groupe plus puissant auquel il vaudrait mieux ne pas se signaler.
Les pros auront probablement des points intéressants à ajouter ou à corriger.
J'oubliais, tu as demandé si l'armement devait être silencieux. Je pense que toute arme, si c'est possible, doit être munie d'un silencieux. Pas la peine de rajouter le vacarme des tirs, la situation sera déjà suffisamment affolante pour des gens non aguerris. Et si tout le bruit vient d'en face, il est plus facile de situer le "en face".
SupprimerBeaucoup de bla bla pour rien. Moi je préférerai ici juste des idées et conseils que Pierre aurait oubliés.
RépondreSupprimerSi vous êtes incapable de maitriser un gosse ou une bonne femme ou un mec, vous avez quoi dans le pantalon ? Déjà primo on commence déjà à faire le parcours en situation réelle avec sa smala au moins une fois ! Deuxio il faut juste que tout soit bien clair avant de partir et pour tous ceux qui veulent vous accompagner : Dieu c’est vous et il y a rien au-dessus. Troisièmement, comme ce sera une question de vie ou de mort pour tous, celui qui déconne c’est une baffe dans la gueule direct tout de suite, femme, enfant, vieillard etc.. et en cas de rebuffade un nerf de bœuf a portée de main ! Et une fois que tout le monde auras fait ce parcourt 1 fois, de préférence un jour de mauvais temps, tout sera OK et sinon c’est rebelote jusqu’ a ce que tout soit parfait !
Faudrait peut-être arrêter ici de pleurnicher comme des gonzesses avec vos « c’est impossible avec des civils, ho lala on ne peut pas y arriver si c’est pas des militaire >> et des conneries du même genre. Si vous pensez ne pas y arriver le jour où se cera MadMax puissance 10 passez le commandement a plus fort que vous.
Et arrêtez de vous regarder pédaler ici.
Respectueusement envers les hommes, ….les vrais d’ici et ceux qui le sont encore.
Max
Merci Max,je ne savais où répondre à tant de caricatures.Moi je trouve ce Post très utile car il peut être envisagé à plusieurs niveaux de lectures et même si on ne retient que peu d'éléments ces derniers permettront tout de même d'améliorer les probabilités de survie.
SupprimerIl manquerait effectivement une étape celle de la constitution du convoi....avant garde,arrière garde,éclaireurs,etc
Cordialement
Yorick
"Les hommes les vrais..." ne sont pas forcement ceux que vous décrivez bien au contraire il faut plus de couilles pour aider une femme, un enfant un vieillard a se relever sous le feux que de lui filer des beignes pour les faire avancer ou pire l’abandonner pour sa propre survie.
Supprimerci c'est cela votre façon de voir certes..mais avoir un comportement de survivaliste n'implique d’être grand, fort, musclé et bien armé...le vrai cliché du survivaliste : soit un gros balaise soit un sec musclé rempli de gadget et d'armes en tout genre le grand commandant stratège de la base.
Si on raisonne comme cela alors autant prévoir de survivre seul c'est ton choix.. moi je préfère mourir en essayant de sauver ma femme mes gosses que survivre sans eux.... je ne suis pas "survivaliste" *(c'est un grand mots qui veux dire tant de chose)* par peur de ma mort mais par peur de leur mort c'est la raison qui me pousse a vivre: nos enfants et non moi meme.
Alors certes il ne s'agit pas de défendre la veuve et l'orphelin ou le bobo urbain en aidant tout les clampin du coins; mais de là à faire croire au mythe de "j'ai préparer toute ma famille au parcours du combattants" ça me fait bien rire.. déjà, les habituer a faire des réserves marcher en foret puis camper pour découvrir une autre façon de vivre, rester éveiller et observer ce qui nous entour, le comportement des gens et tout ça sans passer justement pour un parano de survivaliste... c'est un bon point.
Le reste c'est de l'utopie.
Cher F43 sky, nous n'avons pas dû lire les mêmes phrases.
SupprimerOù avez-vous vu qu'il serait question d'abandonner quelqu'un? Ce peut être nécessaire, en effet, mais seulement lorsqu'il n'y a plus d'autre solution et que la survie des autres membres du groupe en dépend.
Et aider quelqu'un à avancer, ça peut aussi consister à lui mettre des baffes si les encouragements ne suffisent pas, c'est aussi sa vie qui en dépend. J'ai constaté il y a bien longtemps qu'un bon coup de pied au cul pouvait me faire repartir alors que je me sentais complètement vidé, je suppose qu'il en va de même pour les autres. Et je remercie de la leçon le caporal qui m'a botté le cul ce jour là.
D'accord avec toi François.Je rappelle qu'il s'agit de rendre le moins repérable possible un convoi d'évacuation de civils.
SupprimerCe post donne donc différents niveau de protection de l'ensemble du groupe.Il ne faut pas confondre cette situation avec celle d'une infiltration en terrain ennemi,comme peuvent en mener les forces spéciales.
Les odeurs de grillades ou la fumée de cigarettes se sentent à des kilomètres.Par contre je ne suis pas certain qu'un ronflement fasse plus de bruit qu'un moteur de camion diesel.
Le camouflage des véhicules sont une bonne solution.Le choix des horaires aussi.Il s'agit plus là de bons conseils s'inspirant du vécu que d'une théorie de Guérilla.
Je rajouterais d'ailleurs,si l'avis d'un plouc psychopathe intéresse quelqu'un,que le voisinage d'un convoi avec femmes et enfants m'inquiétera moins qu'un convoi composé d'hommes en treillis par exemple.
cordialement
Yorick
Bonjour a tous.
RépondreSupprimerBien entendu sur ton histoire @Personne mais entendons nous dire que la, c'est en situation de CHAOS l'ami...
Si on prend en compte toutes les fonctions a remplir c'est un délire..
Je doute que beaucoup n'ont pas vraiment la notion du mot "CHAOS" ou alors c'est moi qui suis mal compris en insistant trop sur ce que représente une tel situation..je dois trop pensez militaire alors que je ne suis maintenant qu'un civil (LOL)
Ceci-dis quand je parle du ou des "Récits" de monsieur Templar, le fait de trop caricaturer dans le military et forcément normal quand on développe une ou plusieurs stratégie cela me laisse perplexe sur la conduite a tenir au niveau "CIVILS"..
Comme le disent DREAMER & JANUS (et nous le pensons tous nous aussi)
le gros "Couac" sera de pouvoir gérer tout un groupe de plus ou moins (Novices) en la matière et ceci certainement diriger par un escadron de joueurs de paintball du dimanche... J'y vais un peut fort certes, mais c'est ce que je pense vraiment.
Il y a une close du récit très très réaliste qui dis ceci:
il y a trois facteurs qui peuvent mettre en péril la sécurité et la dissimulation d'un groupe dans un camp. Ce sont la VISIBILITÉ, le BRUITS et l'ODEUR... Tout est dis et Donc la déjà c'est mort !...
Exemple pour moi quasi impossible a réaliser en GROUPE avec des NOVICES.
Bon, je ne vais pas pourrir la situation les amis(e) mais je tenais encore une fois a pointer le doigts sur une remise en question de certains de nos intérêts a rester lucide afin d'y vois plus clair sur certains points..
Bien a vous... TEZAK
Quel recadrage!
RépondreSupprimerJe vois du bon sens dans ce propos.
Quand c'est "marche ou crève", les récriminations sont totalement inadmissibles. Et, en effet, si le parcours a été répété auparavant, chacun sait à quoi s'attendre (plus les emmerdes possibles, bien sûr).
Juste une suggestion: en cas de faute particulièrement grave, chacun devrait participer à la punition en appliquant son coup de nerf de boeuf, ça améliorerait la cohésion du groupe. Sans aller jusqu'à la méthode romaine pour laquelle, lors d'une décimation, c'étaient les camarades du condamné (tiré au sort) qui devaient le tuer à coups de bâton... Méthode sauvage, certes, mais diablement efficace!
" c’est une baffe dans la gueule direct tout de suite, femme, enfant, vieillard etc.. et en cas de rebuffade un nerf de bœuf a portée de main"
Supprimervous me faites marrer les militaires du jour d’après. de vrai dur les mecs...
dans l'armée...dés fois c'est comme ça...mais là on parle de civil qui évacue ou qui s'échappe il y a une différence entre mettre une baffe pour qu'une personne se ressaisissent et faire avancer un groupe a coup de nerf de bœuf ou dresser une famille a ne pas pleurer.
plus vous êtes nombreux a vous entendre vous serez de grand groupe organisé toussi toussa (tant mieux) plus vous êtes visibles et vulnérables et assujetti au technique militaire que la plupart ne maîtrise pas. il faudra plus de bouffe plus d'organisation, plus d'armes, plus de tout. bon courage.
J'adhère aux propos de FR3 Sky. Il ne s'agit pas d'être plus con à l'arrivée qu'au départ. Et tout cela en quelques jours. Une visite aux alcooliques anonymes s'imposera sûrement avant le départ pour certains. n'oubliez-pas qu'on parle ici d'un groupe familial et d'amis choisis.Le coup du nerf de boeuf, c'est pour les psychopathes et les paranos. J'ai souvent conduit des groupes, et je sais par expérience, y compris dans l'armée, qu'on suit d'autant mieux un homme qu'on le respecte, parce qu'il donne l'exemple et non parce qu'il se prend pour Dieu (plutôt pour le diable) - et en premier lieu parce qu'on l'estime. L'autorité n'est pas incompatible avec l'intelligence. Si je me retrouvais un jour avec un fou pareil qui distribue ses nerfs à femmes et enfants, vieillards et autres infirmes, je l'élimine promptement dans l'intérêt de tous. Et quand bien même il serait plus rapide, ce sont les autres qui finiront le travail. Ça c'est sûr.
RépondreSupprimerIl est certain qu'on ne gère pas des civils comme des militaires, mais pas pire !
Et cet aparté, aussi, aura eu cette vertu de nous rappeler qu'on ne part pas avec n'importe qui, avec n'importe quel taré.
Personne
Cher Personne, l'exemple, c'est très bien, c'est même indispensable. Mais avec certains individus ça ne suffit pas. Et, toi qui aimes les références classiques, rappelle-toi Sun Tzu et les deux favorites...
RépondreSupprimerSi quelqu'un cause quand il faut du silence ou allume une cigarette dehors la nuit, pour moi le cinglé est celui qui laisse faire et,ce faisant, met en danger la vie du groupe tout entier. Chacun doit comprendre que certaines limites ne doivent jamais être franchies, quoi qu'il arrive. Dans tes aimables promenades de jeunes sportifs, ce genre de comportement n'aurait guère de conséquence. Dans un convoi en zone de guerre, il en va tout autrement. La guerre est une folie, que tu le veuilles ou non, et un comportement qui tu paraîtrait psychopathe en temps normal serait en plein chaos celui de toute personne responsable, que ça lui plaise ou non.
Je n'aime pas la violence mais lorsqu'elle est nécessaire il faut être capable de s'en servir. Et si l'un de mes petits fils faisait une telle connerie, j'espère bien que je serais capable de le baffer immédiatement. De même pour ma femme d'ailleurs, sur qui il ne me viendrait jamais à l'idée de lever la main en temps normal. Et s'il me prenait la folie de faire le même genre de connerie j'espère bien que quelqu'un me remettrait les idées en place avant que ça ne provoque une catastrophe. D'ailleurs, une bonne paire de baffes aide souvent à reprendre le contrôle en ces de crise de nerfs.
Si tu n'es pas capable de sévir quand les limites sont franchies, ne compte pas sur moi pour te suivre, je préfère que ma famille arrive vivante et entière. Et, rassure-toi, côté intelligence je suis bien doté.
Et un petit détail qui semble avoir échappé à François, c'est la raison même de la pratique de décimer : on ne recule pas dans la légion romaine ! On ne survit pas ! Mieux encore, si on meurt jeune !
RépondreSupprimerLa logique du guerrier antique, c'est la gloire héroïque. Là, pas de zone grise. Les spartiates chargeaient habillés en rouge et les romains rutilaient et bringuebalaient de partout. J'imagine déjà Yorick aller mettre sa main dans le feu fait prisonnier dans le camp d'Hannibal, comme nous l'enseigne Tite-Live, pour montrer que si un simple romain ne recule pas devant la flamme, alors d'imaginer toute l'armée romaine... A mourir de rire, pour le coup...
Un peu de raison, beaucoup de coeur même ne nuiront pas à l'intérêt de la survie du groupe. Les énervés comprendront vite qu'ils ont intérêt à ne pas craindre rapidement plus le groupe que l'ennemi de l'extérieur. Certains devraient s'initier déjà à ne plus dormir et à vérifier à chaque fois l'odeur de leur café. Parce que sinon...
Personne
Personne
Rassure-toi, Personne, il ne me viendrait pas à l'idée de décimer ceux qui m'accompagnent, il m'arrive simplement de pratiquer l'humour pour détendre l'atmosphère, malheureusement ça peut échapper à certains. Détends-toi, tu prends les choses trop à coeur, ce n'est pas bon pour tes artères.
RépondreSupprimerQuant à mettre sa main dans le feu... As-tu déjà marché pieds nus sur un lit de braises rouges?
pourquoi cela fais te toi un etre suprême ?
SupprimerIl y a tout de même une marge entre une claque (exceptionnelle) et le nerf de boeuf. Il ne s'agit pas de frapper à tout va dès qu'un enfant tousse ou qu'un vieillard expectore. Tout cela parce que, soi-même, on aurait peur de mourir. C'est d'ailleurs à cela que l'on reconnaît un vrai chef. Lui n'hésitera pas à se sacrifier pour les autres, dans l'intérêt du groupe (y compris le "chef de famille" comme le rappelle FR3 sky). Si vous ne vous en sentez pas capables, alors n'essayez jamais d'en devenir un. Et ne le prétendez pas. Vous ne seriez qu'un lâche qui veut jouer au chef. La pire espèce.
RépondreSupprimerPersonne
J'ai trouvé ce lien vers un objet de toute utilité qui devrait plaire à certains (idée cadeau pour Noël ?)... https://www.leboncoin.fr/accessoires_bagagerie/1041678766.htm/
SupprimerPs: J'espère cher Monsieur Templar que vous m'excuserez et m'accorderez cette petite blague...
Marinesko.
Eh ben dit donc!
RépondreSupprimerJe n'animerais pas plus une troupe qu'un troupeau que je ne me joindrais à un troupeau.
Déjà en temps ordinaires les incrédules et les idiots sont nombreux et rapidement rejoints par les abrutis et je ne m'en approche que le moins possible et le moins longtemps possible.
Alors imagine s'il fallait fuir associé à une bande d'inconscients.
Non merci.
Je ferais bande à part avec ceux des miens qui savent déjà et je souhaite bonne chance aux youkaidis nouveaux.
Mais le camping tactile ça, ça me branche.
B.Powel
Ce qui est le plus ennuyeux dans ton comportement, Personne, c'est ta façon de toujours juger tout le monde et, à partir de 2-3 détails, décider dans quelle case il faut mettre chacun. Et, bien sûr, en général dans une case de méchant, de débile ou de psychopathe.
RépondreSupprimerTu seras beaucoup plus utile et supportable le jour où tu accepteras que les autres sont différents de toi et peuvent voir les choses différemment, tout en restant pour la plupart très fréquentables.
Par ce qu'à la longue tes insultes envers tous ceux qui se permettent d'exprimer des opinions différentes des tiennes deviennent fatigantes.
Heureusement que je garde mon calme en toutes circonstances, j'en connais qui auraient explosé depuis longtemps en lisant tes jugements à l'emporte pièce.
pas faux...
SupprimerBonjour a tou(te)s
RépondreSupprimerEt bien et bien et bien!!! Il va y avoir fort a faire pour les femmes de ce monde en temps de chaos une fois que tous ces virils messieurs auront brûlé leur testostérone et se seront entretués a savoir qui a la plus grande (arme bien sûr 😉)! Baffes par ci, nerf de boeuf par là... Ouh là! Ca ne laisse rien augurer de bon pour les temps qui seront déjà difficiles pour tout le monde... Trêve de plaisanterie faut bien se dire que la situation ne sera facile pour personne, déjà pas pour ceux qui se seront préparés, mais encore moins pour ceux qui la subiront sans l avoir envisagée (je pense aux enfants et aux vieux). Je pense qu'on peut être un minimum compréhensif sur une pleurnicherie d enfant ou d ado qui perd ses reperes du jour au lendemain, et a qui on demande de lourds efforts. On peut les préparer autant qu'on veut, tant qu'on y est pas,ca ne restera pas plus pour eux qu'une promenade plus ou moins sympa avec papa et maman (en fonction de qui sont papa et maman...) la réalité sera toute autre. Partir dans la cambrousse avec sa famille n a rien d'un camp militaire ou tout est millimétré, si vous voulez que ce soit le cas, je pense que l'on ne parle plus de survie, mais d opération militaire et je ne pense pas que ce soit exactement le sujet. Cependant je rejoins certains, des règles doivent etre établies et suivies. Et si vous voulez que ce soit le cas, il est nécessaire d éduquer vos enfants dans le respect et la confiance de vous mêmes. Si vos enfants vous craignent, ils trouveront le moyen de vous le faire payer en desobeissant des que ce sera possible en vous mettant tous en danger. C'est de la psychologie de comptoir diront certains, mais ne donnez pas maintenant a vos enfants ou vos ados des raisons de vous détester. Vous le paieriez au moment le moins opportun. Un gosse fera toujours des conneries. C'est maintenant qu'il faut dialoguer avec eux. J'entends déjà certains rire de ce que j écris, mais si on y reflechit un peu, ca ne semble pas si idiot que ça y parait a première vue.
Et le premier qui me traite de gaucho, ca va chier lol 😊.
Trinity
désolé Trinity le dialogue n'a pas lieu d'être avec des enfants qui doivent être traités en enfants et pas en adultes,à chaque age son statut pour le bien de tous ce qui n'exclu en rien de donner les explications voulues et faire en sorte que leur confiance vous soit donnée par votre attitude aimante ,votre aide,votre bonté et la justesse de vos décisions,il n'y a rien de pire que l'injustice et le manque d'amour pour un enfant,mais il doit y avoir un chef incontestable et incontesté comme dans toute société humaine qui forge la volonté des autres.^etres imparfaits nous sommes et il n'y a pas de vraie grandeur sans pardon ce qui exclu tout faiblesse .Nous vivons le résultat des années Dolto et les familles décomposées n'y sont pas allées de main morte pour transformer notre société en foutoir par individualisme et laisser faire facile<.En cas de fuite il ne faut pas hésiter à décrire aux enfants la situation de façon compréhensible pour qu'ils deviennent responsables a leur niveau et acteurs de leur propre vie comme se sera le cas pour le reste de leur existence.Cordialement votre
Supprimer@janus
SupprimerNe sois pas désolé on est tout a fait d accord, quand je parle de dialogue, ce n est pas parler pour tout et pour rien, je suis parfaitement d accord qu'il y a des sujets qui sont non négociables et sur lesquels aucune discussion n est permise. Mais entre effectivement les bobos et leur enfant-roi et les psychorogides qui élèvent leurs gosses a la dure sans prendre en compte leur statut d enfant, justement, je trouve que le juste milieu est rarement trouvé (et je ne parle pas des cassoss qui laissent leurs gosses s élever tout seul, eux étant trop occupes sur face de bouc...)
Trinity
Trinity bonjour.
SupprimerLe niveau des ressources alimentaires déterminera la survie des femmes et des enfants. Bonne santé physique et résistance aux maladies en premier lieu.
Dans l'immédiat de la rupture des lignes d'approvisionnement et plus le temps passera , les enfants seront considérés comme des rivaux alimentaires ( bouches inutiles à nourrir ) , les femmes comme des objets de plaisir à éliminer physiquement après pour qu'elles neprocreent pas et alimentent pas( gloup ! ) le cycle de consommation.
Parcours de fuite à réaliser dans les meilleures temps et conditions ( a chacun de voir ) pour les mettre à l'abri dans un lieu " réputé " sur.
A garder dans un coin de la mémoire.
Est ce possible ou pas ? Le cahos s'étendra t 'il jusque là ? Billevesées ?
Faites vos jeux, mesdames et messieurs, rien ne va plus !
Cdlt.
Vianney.
Bien sur Vianney,sauf que les femmes résistent mieux au stress que les hommes sont plus tenaces physiquement,ont plus d'endurance.
SupprimerEn fait c'est "l'homme guerrier"et la "femme résistante".
Donc il vaut mieux se marier.
Le rouge et le noir,ne s'épousent-ils pas(faites vos jeux)
Très cordialement
Yorick
Certains ont une vision dramaturgique du chaos qui rendrait presque angélique les choix d'Eugénisme de l'Allemagne des années 30 et 40... il faut se souvenir que c'est précisément les catastrophes colossales de la civilisation de la première guerre mondiale ( décès de guerre, grippe espagnole, recherche sur les maladies infectieuses, etc) qui ont entraîné, par culte de la grande santé, de l hygiénisme et la hantise de la dégénérescence, la presque totalité du corps médical à prendre partie pour le national socialisme. Avec les suites que l'on connaît...
RépondreSupprimerPersonne
L'évacuation en groupe, à priori, a pour but d'emmener celui ci en un même lieu refuge, vers une nouvelle vie. Le but n'est certainement pas de conduire le groupe, même entier, en un lieu où ils se detesteront. Vers une nouvelle BAD : base actualisée détruite... Car tous les comptes qui n'auront pas été réglés en cours de route le seront là bas. Ça c'est à réfléchir aussi.
RépondreSupprimerPersonne
Salut YORICK..
RépondreSupprimerJe te lis est au final... Ma conclusion se confirme dans le sens ou il est très difficile de te répondre sans sortir du cadre MILITAIRE pour une éventuel évacuation de groupe CIVILS...
c'est pourquoi j'avais insisté sur le sens de la tournure qu'allez prendre l'article de monsieur Templar...
Les deux sont complètement dissociable..
Donc,pour répondre a ta question...le rôle du poste de sécurité est-il d'informer de la présence,d'un potentiel danger ou de neutraliser ce danger?
Si je suis au poste de sécurité en tant que MILITAIRE..
je rend compte de la situation a mon chef hiérarchique et j'attend les ordres...
Si je suis CIVIL et qu'on a décider avec l'ensemble du groupe de faire feu sur toutes présences étrangère aux périmètres de sécurité alors il en sera ainsi...
Tu aura sans doute remarqué que la différence viens très précisément de la discipline a recevoir et exécuter un ORDRE ce que beaucoup d'entre vous avez du mal a cautionner on dirais..
alors, ça peut choqué certains et la, ça met complètement égale de ce qu'on peut en dire..
il en va de même pour le comportement des participants au bivouac en cas de crainte d'agression.. si vous décidez a l'avance de former un poste de regroupement sécurisé qui mettrais hors de danger l'ensemble du groupe alors il en sera ainsi...
On décide avant..On exécute après.. tant pis pour ceux qui n'aurons pas écouter..
Quel serait dans l'idéal l'armement du poste de sécurité? LOL
alors dans un premier temps comme je t'ai dis , je ne sais pas de quoi vous disposez et quand bien même si je te dis " Grenades et mines anti-personnel" ça va être un chouilla difficile a trouver je pense.. blagues a part l'ami,..personnellement j'opterais pour un avant poste de prêt alerte sans gardes( juste un déclencheur d'alarme) d'une distance raisonnable au second poste avec gardes celui qui relaye l'alerte aux groupe...
Mais dis toi bien une chose camarade,.. pour sécuriser un périmètre d'une aussi grande ampleur il va vous falloir un arsenal et un escadrons du même gabarit et la, j'ai envie de dire (ça va pas être du gâteau).. Enfin bref, je veut bien te donner les quelques réponses que tu attend Yorick si ça peut te faire avancé dans ta prépa...
Maintenant je voudrais dire a tout ceux qui crois que parce qu'on a été ou somme encore MILITAIRE dans l'âme nous avons la solution a tous..c'est sûrement le cas dans certaines disciplines tant quelle reste du niveau MILITARY.. pour le reste moi ça ne me dérange aucunement qu'un chasseur sache se démerdé pour dépecé un lapin ou encore tuer une biche avec un arc ou un fusil..Ce qui me dérange c'est de lire que demain ces mêmes mecs me disent qu'il pourront exécuter un inconnu dans la lunette..(rires)
Prenez des cachetons pour dormir les gars !....
Je veut bien apporté quelques connaissances de se que j'ai vécu mais la franchement des fois,c'est du domaine hilarant...
Merci de pouvoir enfin comprendre ceci.. TEZAK
Merci Tezak pour ton avis,à la lecture de ce post,je me suis dit que si la problématique était la même quelle que soit le mode d'évacuation.La problématique de la garde du bivouac(mode d'habitat temporaire) sera également la même quel que soit le mode d'habitat.
SupprimerLe parallèle que tu fais avec la chasse est frappant car c'est ma seule référence.Appuyer sur une queue de détente est chose aisée,on peut même ressentir une sorte de fierté à avoir réalisé un beau tir.Le problème c'est quand tu vas au résultat et que la biche te regarde en pleurant.Il faut l'achever,au couteau.
J'ai décidé que ce n'était pas un loisir pour moi et je ne troue plus que du papier.
Soit rassuré sur un point l'ami, de nombreuses personnes,tirent sur leurs voisins et tireront encore demain.Ils tireront par peur,parce que c'est parti tout seul,parce qu'ils ne pensaient pas toucher,parce qu'ils voulaient juste faire peur,parce qu'ils avaient pas vu qu'il y avait quelqu'un etc etc.
Tu le crois si tu veux mais je me suis fait tirer dessus pratiquement une dizaine de fois(j'en ai perdu le compte);alors que c'est pas mon métier,et j'inclus bien sûr les plombs morts qui arrivent à côté de moi.
Je n'ai pas dit que l'on a voulu me tuer 10 fois ,nuance.
Franchement,je ne vois rien de drôle la-dedans;en ville comme en campagne il faudra un jour envisager le pare balle,j'ai déjà des lunettes solaires de protection contre les plombs.
Alors imagine si les choses dégénèrent encore.
Notre société change et pas en bien.
Les gens qui ont une expérience de l'armée devront ,à mon avis, encadrer très vite les autres,sinon ce sera une vendetta presque sans fin(le chaos).
Bonne journée.
cordialement
Yorick
Situation: un chef de groupe expérimenté évacue un groupe de gens non formés. A mi-parcours il se sacrifie pour sauver une personne.
RépondreSupprimerAvantage: c'est beau, ça pleure, une personne est sauvée. Le chef a eu une mort en héros. Les survivants applaudissent.
Inconvénient: la mission n'est pas finie. Le groupe n'arrivera probablement pas à rejoindre l'objectif. Les gens que le chef de groupe a abandonné meurent probablement, y compris celui qui a été temporairement sauvé.
Soyez sûr que si le chef de groupe ne s’était pas mis en danger pour sauver la personne en particulier, car il pensait avant tout à la survie du groupe, personne dans le groupe, je dis bien personne haha ne l'aurait compris.
La situation vaut aussi pour un chef de groupe « compréhensif » qui acceptera certains écarts de ses pupilles et qui sera considéré par eux comme un « bon » chef de groupe.
Un bon chef de groupe est respecté uniquement par des personnes qui connaissent la situation, qui ont expérimenté la situation, qui connaissent le job. Il ne peut pas être compris par les autres, dans 95% des cas. Dans mon boulot où je gère des groupes depuis 25 ans, si quelqu’un qui ne l’a pas pratiqué me dit que j’ai bien agi, je me remets aussitôt en question pour voir si je ne me suis pas trompé.
Je ne regarde personne de haut : ce n’est que bien après que j’ai compris mon service militaire. L’expérience palie l’intelligence et contrecarre un peu l’éducation sociétale.
Dans notre société la Raison et la Logique ont été remplacés par les émotions (alimentées par des informations souvent tronquées) Les gens n’apprennent plus à réfléchir mais à réagir sur des émotions. Il est impossible de faire changer d’avis quelqu’un lorsqu’il se situe sur le niveau émotionnel. Et c’est bien là que se situe désormais toute notre société et l’éducation sociétale.
C’est un paramètre majeur dans la gestion d’un groupe non entrainé. Alors parfois en situation d’urgence, si le groupe ne nous respecte pas, ne respecte pas nos consignes, il vaut mieux qu’il nous craigne. Pas par plaisir sadique, juste pour pouvoir accomplir la mission. En sachant que personne ne nous comprendra, haha.
Comme dirait l’autre « Mourir c’est facile, mais survivre pour accomplir son objectif est dur. Et vivre après dans l’incompréhension générale l’est encore plus »
De Lorraine
votre analyse assez rarement rencontrée est tout a fait exacte en ce qui concerne la raison et la logique opposées à l'émotion et l'instantanéité mise à la mode sous le superbe vocable "d'incentive"(ça fait bien dans les discussion de salon)ou nos avis divergent est que pour ma part et compte tenu de ce qui précède et si contestation de mes décisions , je partirais avec ceux qui seront prets à me suivre et qui seront restés dans le mode logique et raison,le reste a aussi le droit de se choisr d'être du consommable pour lequel je ne lèverais pas le petit doigt , bien au contraire , ils peuvent être utiles en tant que tampon a leurs insu de leur plein gré. "il faut beaucoup de gnous pour que les lions vivent"(proverbe Bantou)
SupprimerJe suis totalement d’accord avec vous Janus 2a. Mais le groupe restera-t-il en mode logique face au stress exceptionnel qui a déjà précédé le départ puis à celui encore plus grand de la route, passé le premier sentiment de soulagement du départ? Le stress induit à faire et dire des conneries, à être illogique évidemment. Le soulagement aussi.
SupprimerQuid de ceux qui demandent à se rajouter au dernier moment ou presque en suppliant ?
Dans une situation grave, beaucoup promettront de respecter toutes les consignes, mais une fois sur le terrain, passé 24h, ça commence à faire la gueule, la belle-sœur par exemple commence à manipuler votre frangin le soir pour x raisons : l’égo, la jalousie, le sentiment d’être déjà hors de danger etc. Sabotage conscient ou inconscient. Il suffit de tester tout ce petit monde en sortie pêche de plus de 24h. Aie ! (Vécu) Combien de temps faut-il pour faire un bon soldat, une bonne section? Je ne parle même pas d’un bon combattant.
Et si nous avons refusé d’emmener le/la meilleure amie de notre femme, de notre frère par exemple, ils vont quand même voyager dans le bagage mental du groupe; et soyons sûr que leurs dernières paroles et ces images vont être lourdes à porter. Et partir en ayant refusé un voisin ou autre, c’est partir avec un ennemi de plus dans notre dos et au moins la certitude que le domicile quitté sera visité, voire, selon la situation, que nous serons dénoncés.
Tout comme accepter sur la route que le groupe se splitte à un moment et que certains fassent bande à part, c’est aussi laisser un ennemi dans notre dos, ou en tout cas quelqu’un qui en sait trop et qui consciemment ou inconsciemment ouvrira sa gueule au mauvais moment devant la mauvaise personne : si la partie du groupe laissé en arrière rencontre un problème, on peut être sûr que de leur point de vue, c’est notre faute. S’il survit, même un gnou peut être dangereux quand le lion est en difficulté. Garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près… Ainsi je comprends le point de vue de certains qui envisagent de mener le groupe à la baguette. Le film « Torpilles sous l’atlantique », si mes souvenirs sont bons, peut être un autre bon exemple de la nécessité et du moyen ultime de garder le groupe soudé.
Ne pas accepter de nouveau venu. Pas évident. Expliquer au groupe pourquoi sera bien difficile. Ne pas parler ni de la destination ni du refuge ni de l’équipement au nouveau venu s’il y a.
Donc, pour le bien de tous, nécessité de passer pour dur, inflexible, égoïste, psychopathe, alors qu’en fait on a pesé le pour et le contre en ayant pleinement conscience des conséquences de nos actes. Et des cauchemars peut-être? C'est aussi ça être responsable.
De Lorraine.
Bonjour De Lorraine,
Supprimerça fait du bien, quelqu'un qui a les pieds sur terre, après les rêveurs qui s'imaginent lire dans votre pensée ce qu'ils s'attendent à y voir, quoi que vous disiez réellement.
Donc, si on suit ce raisonnement paranoïaque, un groupe de civils qui évacue ne sera plus considéré comme un groupe d'individus libres, mais comme un groupe de fourmis qui obéit à la Reine. Et un individu, un couple ou une famille qui désire(nt), de leur (son) propre chef, de quitter le groupe et de mener leur chemin loin du tyran (l'homme au nerf de boeuf, qui ressemble plus un boeuf énervé...)et de ses esclaves, devrai(en)t s'attendre à être éliminé(s) pour qu'ils ne risquent pas de parler !
SupprimerEt bien je conseille à tout homme libre et digne de ce nom de ne pas se joindre à une telle communauté d'insectes (çà promet pour l'arrivée car il y a de fortes chances pour que la Reine autoproclamée des fourmis revendique encore rôle de chef de secte dans la BAD). Ou de procéder à l'élimination de la Reine, si nécessaire, avant de partir. Mais le mieux est sans doute d'éviter les groupes douteux, qui veulent calquer leurs conduites sur des films d'épouvante.
Personne
Merci Personne d'illustrer aussi magnifiquement et aussi rapidement le propos. Que de zèle!
SupprimerEn effet, quand les émotions remplacent la raison et la logique, les insultes remplacent les arguments.
Bonjour personne ,je ne pense pas que votre scnario soit le bon ,une famille ne quittera pas le groupe en cas de vrai chaos ,instinct grégaire d'une part et profit bien compris de l'autre,ce ne peut qu'être qu'une exeption ou alors une fois le périple et le plus grand danger éloigné.Quant a savoir si ungroupe est douteux ou pas c'est le loto a priori à moins de connaitre les participants.Il y a par contre une considération a ne pas oublier qui sera l'échelon défense du groupe ? et quelles seront les armes et en quelle quantité ? quelle sera la discipline de feu en cas d'agression ?
SupprimerBonjour François, bien dit.
SupprimerJe plains les novices qui lisent les propos tactiques de Personne et risquent d’accepter sa logique intellectuelle fallacieuse et retorse et sa pseudo culture tartinée. Il attaque en déformant à chaque fois les propos des autres sous une apparence de logique et déplace le débat de peu, mais suffisamment pour en tirer avantage. Que ne ferait-il pas pour exister et essayer de briller dans ce monde éphémère ?
Je ne comprenais pas que certains lui répondent sur ce blog, jusqu’à ce que je comprenne que c’était probablement pour le bien de ceux qu’il pourrait manipuler à travers son verbiage. J'admire leur calme.
Il est vraiment l’exemple type de la personne avec laquelle il ne fera pas bon être en cas de merdier.
Une personne responsable envisage toutes les possibilités quelles qu’elles soient et aussi répugnantes soient-elles parfois. Pour être prêt. Même vis à vis de ses proches. Ne pas le faire, c’est prendre des risques et est indigne d’un chef.
Mais une possibilité ne reste qu’une possibilité. Et en cas de merdier plus abouti que l’actuel, tout lors de l’évac peut aussi très bien se passer, dans le respect et l’amour du prochain bien sûr, et même au gré des rencontres pourquoi pas; c’en est tellement beau qu’on se demande d’où le merdier est venu alors?
A partir du maximum d’éléments recueillis le responsable réfléchit uniquement avec logique. Une fois les conclusions tirées, il peut agir. A ce moment, et à ce moment seulement, il peut décider de modifier sa décision en raison de son instinct ou de sentiments, et agira selon sa conscience, tout en ayant conscience de l’augmentation des risques en conséquence. Si c’est ça être paranoïaque, alors je le suis.
Certes, un chef exceptionnel peut agir avec succès uniquement sur la base de l’instinct. (Instinct qu’il a travaillé et vérifié tout au long de sa vie évidemment) J’en ai déjà rencontré un. RIP. Mais pas deux.
De Lorraine.
Petit bémol De Lorraine,l'autorité est innée.Si je peux me permettre un homme qui sait commander est aussi un homme qui sait obéir.
Supprimerc'est à mon avis le problème de casting que l'on rencontre aujourd'hui.On met en avant des personnes qui n'ont aucun charisme.De sorte que l'on se retrouve avec des enfants capricieux en lieu et place d'un véritable chef; ses qualités sont innées.Après il y a les connaissances,mais dans un second temps seulement.Vu de l'extérieur on peut effectivement crier" à la secte"en voyant la confiance envers le chef.Pour répondre à personne sur les chouans songeons alors à ce brave Alsacien?du nom de Pfeifer?surnommé Cassel,un transfuge des forces républicaine.C'est ce brave homme qui voyant que les"Bleus"suivaient de Charette grâce à son chapeau,s'est emparé du couvre chef(c'est le cas de la dire)pour entraîner les bleus à sa suite et se faire tuer par la même occasion.
Cordialement
Yorick
Je vous lis et je suis étonné de la candeur de certains... Camper, certes mais où ? La France est régie (à tort ou à raison je ne cherche pas à polémiquer) par le principe de la propriété privée ! Où que nous soyons (hormis les forêts domaniales, ce qui représente en réalité un pourcentage très faible du territoire), nous sommes TOUJOURS CHEZ QUELQU'UN !! La "cambrousse" N'EXISTE PAS en France ! Qui est propriétaire terrien parmi vous ? (et je ne parle pas d'un jardinet de banlieue évidemment), mais de champs, de prés, de bois ??...
RépondreSupprimerChaos ou pas, croyez vous sincèrement que vous laisseriez et laisserez des inconnus impunément squatter chez vous ?... Moi pas ! Et les évacués et consorts auront intérêt à passer au large !
Marinesko.
Bonjour Marinesko , fort bien alors sans polémique dites nous comment vous allez surveiller tout seul 40 hectares (surface moyenne d'une petite ferme en France)et les routes qui y sont incluses ? sans parler des cours d'eau,regardez la composition de l'éventail des propriétaires terriens et vous allez être surpris,par ailleurs ne croyez pas non plus que ces fameux propriétaires que sont les compagnies d'assurances et autres institutionnels passeront au travers des dégats d'un chaos total ,ils ne feront pas le poids face à la masse ,tout comme les dirigeants,souvenez vous de notre dame des landes et autres évènements du même tonneau.Défendre déjà deux hectares avec une famille moyenne relève de l'exploit si on veut le faire avec quelques chances de succès
SupprimerBonjour Janus, qui vous parle de « surveiller tout seul » ? Vous n'êtes pas sans ignorer que l'entraide et la solidarité (malgré les rivalités et les jalousies parfois) sont encore très ancrées dans les mentalités rurales et que face à un péril et pour la sauvegarde du bien commun et des intérêts particuliers, les paysans (dans le sens littéral de « gens du pays ») s'organiseront et entreprendront rapidement de surveiller et défendre ensemble un territoire défini (à l'échelle d'une commune par exemple). Concernant les voies de communication y compris les cours d'eau, rien n'est plus aisé que de les rendre impraticables en quelques heures en opérant de multiples manières (arbres en travers, barrages avec de la terre, du fumier, des ferrailles...), voire de détruire carrément les points de passages les plus critiques à coups de godets (et il y aura toujours suffisamment de carburant pour cela, ne serait-ce que la contenance des réservoirs des tracteurs et autres engins).
SupprimerJe vous rejoins lorsque vous dîtes que le foncier appartient pour beaucoup à des institutions ou autres, voire à l’État mais je pense qu'il ne faut pas appréhender les choses tant en termes de « propriétaire légal » que sous l'angle de celui qui est déjà le bénéficiaire ou l'occupant « historique » du foncier considéré : fermier, locataire de chasse, etc...
Je ne pense pas sincèrement que le « primo-occupant » d'un lieu, même s'il n'en est pas le « propriétaire » cédera volontiers la place à des nomades, des transhumants ou assimilés... Il n'y qu'à constater dès à présent l’accueil extrêmement hostile réservé dans les campagnes aux personnes appartenant à la communauté « des gens du voyage »...
Il ne s'agit évidemment pas de tirer sur tout ce qui bouge mais puisque certains ici se gargarisent de solidarité, j'ai bien peur qu'en cas de chaos la solidarité ne fonctionne malheureusement pas qu'à sens unique...
Vous souhaitez camper avec votre smala dans « mon » champs ? Très bien !... mais alors comment fait-on ? Que m'apportez vous en contrepartie ? Des vivres ? Du carburant ? Votre beau 4x4 ? Vos femmes ?... Ah vous n'êtes pas partageurs ?... Ça risque d'être un peu compliqué alors...
N'en déplaise à certains, non « la terre n'appartient pas à personne et les fruits à tous », mais à ceux qui ont bossé (ou dont les aïeux ont bossé) pour cela, les fruits appartiennent à ceux qui ont planté et entretenu les vergers. La propriété foncière n'est pas « le vol » comme l'a prétendu Bakounine mais ni plus moins la transcription dans le droit civil de la notion atavique et naturelle de territorialité et d'espace vital. Tout le reste n'est que posture (pour ne pas dire imposture) intellectuelle et sera évidemment balayé par le chaos...
Marinesko.
PS : Je n'ai pas bien saisi dans votre commentaire la référence à Notre Dame des Landes...
SupprimerLes Zadistes se sont installés sur un territoire laissé vacant pas les occupants historiques et légitimes expropriés par l’État, ils n'ont pas eu trop de difficultés à s'y déployer du coup !...
Concernant l'évacuation prétendue « difficile » de la ZAD par les forces de l'ordre, il n'y a eu aucune réelle volonté politique de le faire (et je sais de quoi je parle car je connais personnellement un gradé qui a participé aux opérations) ; les ordres étaient clairs, pas de vagues !...
Je n'ai rien personnellement contre les Zadistes dont la recherche d'autonomie m'est plutôt sympathique au demeurant, mais il est évident que la ZAD auraient pu être évacuée en quelques heures par une équipe de bons professionnels...
Marinesko.
Bien sûr Marinesko l'évacuation aurait pu se faire plus vite mais comme vous le dites si bien il ne fallait pas de vagues!! et il y en aurait eu!il est vrai que l'installation s'est faites sans heurts,quand on squatte on le fait discrètement et là c'était facile mais ce n'étais pas mon propos,si ce n'est que ce n'est pas si simple que ça d'ejecter sans heurts des occupants sans droits ni titres,bien entendu en cas de non droit la parole sera de plomb et le ménage rapidement fait si nécessaire,aucune société n'est viable sans le droit de propriété (mais c'est hors sujet)
Supprimer
SupprimerBonjours Marinesko..
Parler d'une situation de normalité et c'elle d'un chaos font deux poids deux mesures.. Tant dans l'application des lois..tant dans l'obligation de si tenir quand tout est chaotique..
Ce qui veut dire que vous aurais face a vous des personnes qui ne renoncerons devant rien et au péril de beaucoup de choses on va dire inimaginable et sans aucunes limites..
Je vous dis ceci parce que j'ai moi aussi participé en opex a un soulèvement de peuples en colère et croyez moi ou non mais lorsque le peuple se soulève, le pouvoir s’écroule..trois jours d’émeutes et de pillages réprimés dans le sang ça vous chamboule la carcasse..
Que croyez vous qu'il se passera lors du chaos s'il y a ?...
Quand vous aurais face a vous des gens déterminé autant que vous et non résigner a lâcher prise.. vous leurs proposerez de faire une partouze générale.. eh bien non,..il n'y aura pas de contrepartie car dans cette situation dégradé, pour c'est gens la l'heure des négociation aura disparue depuis belle lurette croyez moi..J’espère pour vous que vous habiter un canton d'au moins 800 habitants et que vous avez des citernes d'eau pour éteindre le brasier.? (bien entendu en gardant une réserve pour la consommation du village)..Je vous dis ça parce que je vous lis et j'ai l'impression que vous n'avez pas l'air de bien mesurer l'ampleur que pourrais engendrer une telle situation..
Bien entendu, je vous en parle avec tout le respect et avec mes mots a moi.. sans a priori aucuns..
N'oubliez pas non plus que quand vous aurait barricadé votre forteresse en deux temps trois mouvements vous serais prisonniers de votre propre résidence et de ce fait très limité pour une évacuation voir une fuite..(Beaucoup de bon marin on sombré avec leurs bateaux) Je ne dis pas que n'auriez pas de quoi recevoir un bataillon d'errants ne demandant que de l'aide et dépourvue de tout voir même éprouvé par une très longue marche au final mais vous pourriez aussi bien tomber sur une horde de chacals qui eux ne chercherons qu'une consécration de haine gratuite et la ça ne sera pas chose facile..(ce que je vous souhaite pas bien sûre)
Dans la vie : tout appartient a celui qui c'est prendre,..
peut importe la manière..et ceci aux pluriels comme au singulier..
n'en déplaise aussi cher ami(e)
Bien a vous.. TEZAK
Bonsoir Marinesko,tu oublies les fonds des lacs,les étangs,les campings,les camps militaires,les pénitenciers ,les carrières,les voies ferrées,les aires de repos,les autoroutes,la maison de personne,celles de célébrités.
SupprimerOn oublie par contre les vignes,la mécanique n'aime pas du tout.
De tout coeur avec toi,mais c'est pas la peine de t'énerver,à mon avis tu n'es pas prêt d'être envahi par des survivalistes.
Des migrants,je dis pas.
Moi je n'ai plus envie de me lancer dans ce type de débat stérile.Si NOn,c'est pas chez toi si non.Certains confondent agriculteurs et propriétaires terriens; fermiers et métayers savent ce que c'est.Ce sont des héritiers ouais et la safer ça vous parle?
Et mieux encore "ils ne méritent pas leurs paysage"alors que ce sont les paysans qui les ont faits ces paysages.Sans l'entretien des bois des forêts des collines:ce serait un beau M...dier;
Bon courage à toi
Yorick
Bonsoir Tezak, je suis content que vous rebondissiez sur mon précédent commentaire.
SupprimerPour rester dans le sujet initial (camping tactile euh tactique pardon...), je souhaitais simplement souligner (en ma modeste condition de propriétaire terrien certainement catégorisé « gros con égoïste ») que pour un groupe de survivalistes « en évacuation » il ne sera pas facile de camper et de s'installer... La France est effectivement un pays très « privatisé » et il est certain qu'il y aura beaucoup de rivalités voire d'affrontements avec les proprios qui auront le considérable avantage « du terrain » ; ils sont chez eux comme des poissons dans l'eau, en connaissent les moindres recoins et cela constitue un avantage énorme évidemment...
Je suis complètement d'accord avec toi (allez on se tutoie?) quand tu dis qu'en cas de chaos, les règles, lois et compagnie seront complètement caduques et abolies mais il n'empêche que le principe du «c'est à moi, j'y suis, j'y reste!» sera encore plus exacerbé !...
Concernant des hordes de civils réfugiés « pacifiques » venant réclamer pitance chez les gros connards de paysans dont je fais parti, je n'y crois pas trop sincèrement... tu as déjà vu la tronche des gens actuels ? La plupart des citoyens « lambda » sont incapables de marcher plus de 5km sans perdre leurs doigts de pieds et j'exagère à peine mon ami tu le sais bien... Quelques arbres en travers de la route, mes bons gros clébards et un bon stock de chevrotines 9 grains suffiront à les dissuader de venir trop quémander...
Il en va très différemment des groupes de « chacals » comme tu les appelles, bien déterminés et armés... à ceux là je leur réserve quelques « chiens de ma chienne », je suis extrêmement tenace et déterminé et moi aussi j'ai quelques bons coups bien tordus dans mon escarcelle... ils auront peut-être ma peau mais elle leur coûtera cher !... Si je vois à un moment donné que mes proches et moi ne pouvons plus « tenir la place» face à des groupes importants, armés, hostiles et ultra violents, nous pratiquerons je pense « la politique de la terre brûlée », quitte à y perdre beaucoup de biens matériels malheureusement...
Replis stratégique dans la forêt et les collines alentours (que je connais comme ma poche), et survie grâce aux planques préparées bien à l'avance...
Les pillards ont réussi à me baiser ma bonne vieille vache Marguerite et se régalent en vidant ma cave dans les ruines de ma ferme ? J'attends sagement qu'ils soient tous bien repus et bien saouls et là gare !!
« Pazi Snajper !! » ça t'évoque quelque chose mon ami ?
Bien à toi.
Marinesko.
SupprimerSalut Marinesko..
Effectivement la "Pazi Snajper" rappelle a beaucoup de personnes ce qu'est une sale guerre.. personnellement je n'y es pas participer mais quelques un de mes camarades m'en on raconté l'horreur qu'ils y on vu.. On ne peut pas rester insensible car après tout nous ne sommes que des hommes mais qui pour eux malheureusement ne s'en sortirons jamais indemne..
Je voudrais vous faire par d'une choses "essentiel" pour moi sur ce forum qui m'apporte beaucoup sur chacun..
L'ECRITURE... elle est une manière de dévoilé une ou plusieurs personnes ICI même.. J'avoue que personnellement j'y met un certain point d'honneur sur la ponctuation ce qui parfois m'aide a dissimulé mes quelques fautes..MDR
Sinon, l’écriture me permet aussi de me situer intellectuellement et je trouve qu’après lecture de vos commentaires j'apprécie énormément l'échange l'ami.
PS: Pour revenir un bref instant sur la guerre de Bosnie aussi désolante soit-elle.. j'avais déposer ces derniers jours un PDF téléchargeable a partir d'un lien et après réflexion je me suis dis qu'il été normal qu'il ne soit pas accepter par rapport au droit d'auteur d’ailleurs, je voulais m'en excuser auprès de Monsieur Templar ...
Il en retourner juste des faits réel qu'apporte une sale guerre pour ceux qui l'on vécu ainsi que sur ce qui leurs a énormément manquées..sur la (sécurité-préparation-vivres-conditionnement) Ect.. Je pense même qu’après lecture de ce récit vous auriez pu changer quelques peut votre façon de voir les choses et cela différemment car vous savez sûrement que dans une guerre ou un conflit on ne dis que ce qui est recevable et convenable..
bien souvent les choses ne se passe pas ainsi vous l'aurais bien compris.. Enfin bref, Je pourrais écrire pendant des heures que cela ne changerais rien mise a part de me vider l'esprit car vous savez.. Quand une cicatrice se referme elle empêche toutes la douleur de ressortir.
Bien a vous: TEZAK
Salut Tezak,
SupprimerMerci pour le compliment mon ami, mais fais quand même gaffe à ce que tu écris, tu pourrais rapidement être accusé de collusion avec la bande des "ploucs héritiers égoïstes adeptes du nerf de bœuf"...
Bien à toi.
Marinesko.
bonjour à tous, ça devient de plus en plus compliqué, de trouver la bonne solution pour pouvoir, assurer sa survie.Au fur et à mesure que je lis et relis , les idées et autres possibilités, ne serait- pas mieux de lier de bons contacts avec les paysans de notre région? Certes ça ne sera pas toujours évident.Je rejoins Janus 2a ,un des exemples le plus simple , oui c'est "notre dame des landes".En admettant ,le bordel arrive à pas de géant : je pars illico avec ma tribu, bien sur avec le max , je passe les préparatifs déjà prévus (l'équipement préparé).Ouf! Ah, découverte d'un terrain petit cours d'eau, assez bien camouflé.Enfin un coin tranquille pour souffler....On s'organise, "sans baffes" dans la gueule, plutôt dans un silence convenu, et là : "Coucou, quo va dis?le proprio du coin, déjà sur les dents avec les jolis problèmes accumulés depuis des années ,lui aussi subit ce chaos plus ses emmerdes. A ce moment là que se passera -t-il?? On peut tout imaginer .C'est pour cela que la réflexion à prendre trés au sérieux de Janus 2a .C'est peut être un exemple minable que j'ai cité, mais ce ne sera que le début de la fin des haricots. Camping tactique, et tout le reste sera peut être à revoir mais là ,dans une situation merdique. Ça déjà été évoqué, il faut considérer, le relationnel, avant même d'attendre , la chute libre, ça n'engage que moi. Tous les canons, armements et... ne fonctionneront que si le relationnel est bon.Valable pour les Militeux , les Civils, pour tout le monde, je pense. Bonne journée à vous
RépondreSupprimerC'est très juste, Dreamer, si l'on raisonne à court terme, et dans l'optique d'un petit chaos, ou d'un mode progressif. Si l'on entrait d'un coup dans le grand chaos, exponentiel chaque jour, cette façon heureuse et raisonnable d'anticiper risquerait d'être remise en cause à son tour un jour ou l'autre. C'est pourquoi la force du mental, comme du spirituel, dominera nécessairement. J'en vois qui s'accrochent à leur égoïsme, à leurs privilèges actuels et à leurs habitudes ("ma terre", "mon autorité") comme si le chaos n'allait pas tout remettre à plat. Ils ne tiennent pas non plus compte des leçons de l'histoire. Les périodes d'anarchie sont toujours suivies de tyrannies, et parfois les choses s'enchaînent dès vite (et durent longtemps), comme dans le bolchevisme, ou la Révolution française. Les petits paysans (je songe aussi aux chouans) se retrouveront aussi rapidement à leur tour parmi les "évacués et consorts" qu'ils imaginent aujourd'hui tirer comme des lapins ou des renards venus partager leur poulailler. Et les tchékistes de demain, avec toutes leurs milices, leur réserveront les mêmes sort qu'en Ukraine dans les années 20 et 30 : la fuite en guenilles, la saisie de tout, les incendies de fermes, mourir de faim, une balle dans la nuque ou le regroupement pour la route des goulags...
RépondreSupprimerCe ne sera pas une tornade dans les îles, comme à St Martin. Ce sera un tsunami à répétition (le communisme soviétique a duré 70 ans). S'il il commence vraiment, vous ne verrez sans doute pas la fin du chaos.
Du coup, par anticipation, le choix de Dreamer (que j'appellerai l'hôtel des Robinsons) n'est peut-être pas le pire (On n'imagine pas les randos baffes dans la gueule et nerfs de boeufs pour défouler des complexes d'autorité. Avant l'assassinat de la famille royale, on s'installe, on projette, on développe, on participe. Et on continue à vivre, même au minimum.
Survivre au chaos signifiera aussi beaucoup de chance, quelque soit le niveau de préparation. Toujours le même schéma : être et durer. Et prier.
Personne
bonjour Anonyne, et oui, toutes exactions seront applicables hélas, du plus loin qu'on peut imaginer, avec leurs moyens nous nous retrouvons toujours confrontés avec les même problèmes, horreurs,ça commencé avec des cailloux , bâtons.....bombe thermo-nucléaire. La mentalité s'est ajustée, au fil du temps les procédés ont évolué.Par cette réflexion , je me demande, où iront nous, avec qui nous pourront sauver le plus de meubles possible,les capacités de détruire sont colossales. Meme avec tout le bagage qu'on aura pu prévoir , ça sera raide, très raide.Peut être, faut-il garder un esprit éveillé, mais attention à la somnolence...Sinon ça sera : "plus prêt de toi mon dieu".Onne journée à tous
SupprimerTout cela me fait penser qu'un bon sujet de l'évacuation futur pourrait être l'arrivée, la réception, l'installation dans le nouveau refuge. Car j'ai l'impression de plus en plus que tout dépendra des sujets 1 2 3, dont le fonctionnement aura de fortes incidences sur la suite des événements... si l'on en suit certains, il ne faudra pas oublier un billot pour le sacrifice humain. Mais ceux là ont juste oublié qu'ils pourraient être les premiers à en faire les frais. Et, qui sait, à donner à d'autres l'envie de devenir cannibales...
RépondreSupprimerPersonne
Personne fera les frais de l'installation, on est civilisé.
SupprimerAinsi va la vie,certains se pensent Ulysse et croient"peut être"sauver leur équipage et ne sont que Panurge et vont noyer le troupeau;par mesquinerie?par vengeance?Ou juste parce que leur nom veut dire personne apte à tout faire ,méchante?
SupprimerLes derniers mots/maux chez une personne ne maniant ni l'humour,ni le second degrés seraient presque inquiétants.
Au nerf de boeuf des uns répond le pistolet de l'autre puis la hache. Personne c'est Homère ou Homer le modèle?
Après nous avoir vanté les arts martiaux (qui rendent pas si cool en définitive) tu sors l'artillerie pour te faire respecter?
Bref si on considère la famille survivaliste ,il serait presque normal que le rat des champs rende service à celui des villes si celui-ci daignait lui en faire la demande au lieu de prétendre se servir.
On pourrait peut être envisager une forme de réciprocité;Non?
Il est vraiment utile que personne puisse s'exprimer ici car on voit bien que si le bateau coule cela va être la ruée sur les chaloupes.Adieu civilisation, bonjour cannibales communistes(j'en vois que cinq et ils sont jeunes);
Pour le citadin qui croit qu'il ne sert à rien de se préparer,et qu'une fois sorti de la ville il lui suffira de se servir,il va peut être falloir trouver un plan B.
Les signaux sont au rouge mais vous pouvez encore construire un relationnel,trouver un terrain,etc
La réaction de Marinesko montre qu'un itinéraire ça se prépare.
Ou alors continuez de suivre les conseils de Panurge......
Glou glou glou.
Bon week-end à tous
Yorick
La réciprocité ? N'existe elle pas déjà par de grasses subventions, des aides à l'installation, à la création de gîtes ruraux, les apports du tourisme, l'exploitation des étudiants pour les vendanges, les emplois en ville pour de nombreuses femmes d'agriculteurs, le progrès des moyens techniques de production créés par des ingénieurs urbains, la vente de leurs produits à l'exportation grâce aux relais urbains, etc etc... s'il existe encore des agriculteurs qui ne bénéficient aujourd'hui de RIEN de tout cela, je veux bien les appeler paysans et leur tirer mon chapeau. Mais il ne doit pas en rester beaucoup...
SupprimerPersonne
Pas tous visiblement. Et je ne vois pas en quoi ma réaction aux délires de certains (nerfs de boeufs, etc) que d'autres douteux se s'ont mises à cautionner en rebond éthylique, a de choquant ou insensé. Beaucoup pensent comme moi aussi, les fanfarons en mal de sadisme (sont-ils civilisés ceux-là ?) feront bien d'y songer à l'avenir. Personnellement, si je voyais un excité, même autoproclamé chef, quelqu'il soit, et quelque soient ses compétences par ailleurs, mettre un coup de nerf de boeuf à ma femme, pour quelque raison que ce soit, je lui colle une balle dans la peau (voire deux ou trois si nécessaire), ou le finis à la hache. Il ne survivrait pas. Et je pense que beaucoup de parents présents de même pour protéger leurs enfants, ou leurs parents. C'est l'assurance qu'il n'y aura pas de récidive. Et personne ne m'empêcherait non plus (ou ne nous) de quitter un groupe s'il devenait insupportable. Les sanctions seraient les mêmes.
RépondreSupprimerPersonne
Quant au plouc héritier qui négocierait, pour acceptation de sa "cordialité, son droit de cuissage (se servir sur les femmes, ai-je lu. Je n'ai pas rêvé ?) en l'échange d'une peu de nourriture, je lui en ajoute une dans les parties génitales, et je commence par celle-là, pour qu'il se voit bien vidé comme un porc. Il y a des choses qui ne se négocient pas. Et à nous le patrimoine.
RépondreSupprimerPersonne
Bonjour ;
RépondreSupprimerY aurait-il un schéma de répartition des tâches selon l’importance du groupe. A partir de combien de personnes présentes en détache-t-on pour une avant-garde ou un poste d’observation de nuit par exemple, et pour combien de véhicules. Evidemment cela resterait théorique. Il faudrait créer des catégories, forcément arbitraires, peut-être qu’elles existent déjà, je n’y connais rien ? (Sans avoir recours à des clichés homme femme couple famille enfant fort faible etc. Avec des personnes généralement non militaires les schémas sont plus difficiles, non ?). Vite fait par exemple:
1-Personne alpha (expérience, sang-froid, habitude de prendre des décisions qui fonctionnent, arme, effectue des gardes)
2-Personne autonome (c’est-à-dire +16ans, et aussi relativement consciente de ses responsablilités , et aussi ayant déjà diverses expériences de la vie, arme mais sous surveillance discrète peut-être, effectue des gardes ?, à tester dans des situations non vitales)
3-Personne non autonome à surveiller (trop jeune, ou peu d’expérience ou fantasque ou émotif ou peur des armes, etc, pas d’arme, pas de garde)
4- Personne à surveiller h24 (petit enfant, personne très âgée, etc, pas d’arme, pas de garde)
‘ - Personne d’intérêt spécial à protéger de catégorie 1 ou 2 ou 3 (médecin, mécano, guide, ou si seul personne à savoir conduire, etc ; arme selon catégorie première)
Evidemment ces personnes ne seraient pas condamnées à rester dans leur catégorie. La route et le temps passé en Bad fera régresser et progresser certains.
Donc dans un schéma 1234 j’imagine 1 seul véhicule, pas d’avant-garde, pas de poste d’observation de nuit.
Dans un schéma 11’2334 deux véhicules, mais pas de poste d’observation de nuit à cause du repos des 1 et 2 car gestion des 3 et4.
112234 : 2 véhicules, avant-garde, poste de nuit, etc ? A partir de quatre1=unité ?
Peut-être que ce que je dis a déjà été traité, dans ce cas-là désolé, ou n’est pas utile ou sera un trop vaste sujet polémique car personne ne sera du même avis, mais y aurait-il moyen de dégager une grande tendance ? Pour la Route ou la Bad.
De Lorraine
SupprimerBonsoir De Lorraine...
La construction d'un encadrement au sain d'un groupe de plusieurs personnes ne se limite pas qu'a la tâche malheureusement et pour qu'il fonctionne a merveille dira-t'on ils faut obligatoirement y instaurer des lois(Consignes) ou des conventions bien définit..
Crée un comités d'ordre (Un Conseil) ou chacun aura bien pris connaissance de la charte..Un peut comme dans une entreprises avec des grades a respecter ( Ouvriers - N+1 - N+2 -N+3 - Patron) c'est ainsi !...
Et voyez que pour ne pas référer encore une fois sur le caricaturale MILITAIRE je change la méthode .. On ne parlera pas de GRADES cette fois ci..(LOL) Vous devrais pour instauré une bonne discipline au sain du groupe faire comprendre que rien n'est dégradant dans chacune des tâches a remplir pour qui que ce soit et qu'il en va plutôt pour le plus grand bien du groupe de respecter les échelons d'une hiérarchie constituer dès le départ..
La sélection se constituera aussi par la connaissances de chacun (plombier-menuisier-charpentier-soudeur-boulanger-boucher) et j'en passe.. Ensuite,.Ce sera a vous de sélectionner ces personnes en fonction de leurs capacités "générale" (Pas évident)
surtout si on s’écarte du cadre MILITAIRE.. (re-LOL)
Je vous dis ça parce qu'au niveau discipline ces 2 monde n'on carrément pas la même structure..
Nous savons tous aussi que les grande personnes savent plus ou moins s'auto-gérer par rapport aux enfants qui eux demande plus d'attention.. C'est pourquoi j'appuis fortement sur le fait que vous n'aurais d'autre choix que d’insister sur une sélection intransigeante car c'est elle qui va faire la force de l'ensemble du groupe.. (Ayez toujours a l'idée que celui qui construit un château de carte peut a tout moment se faire balayer d'un coup de vent)..Je veut dire par là que parfois une ERREUR minime soit-elle peut mettre a mal l'ensemble soit d'une mission ou d'un groupe tant au cour d'une évacuation.. Tant sur l'implantation d'un camp de fortune..
Quand a la pratique ou la théorie de vous donner un plan ou un schéma pour renforcer votre préparation cela serait très difficile sans en avoir tout les détailles...
Croyez bien cher ami(e) que pour établir une cohésion parfaite tant sur la défense que sur l'attaque tant dans les déplacements que sur le camp... il vous faudra mettre en place beaucoup de paramètres comme ceux de base que je vais vous citer:
s’orienter-observer-progresser-se protéger-se camoufler-apprécier une distance-désigner un objectif-mettre en oeuvre son arme-communiquer-rendre compte et garder la liaison... Et ceci de nuit comme de jours..
Bon courage a vous... TEZAK
Bonjour Tezak. Tu as raison dans ton cas, bien sûr, mais je parlais d’un groupe plus hétéroclite qui ne s’est pas entrainé, comme ce sera le cas dans 95% des évac et la mienne. D’où l’importance encore plus grande du ou des l’Alpha(s) J’explique cette hypothèse basée sur mes constats persos, en schématisant pour ne pas rentrer dans des détails persos roman feuilleton. Attention, cette hypothèse ne vaut que pour moi, comme ça personne ne m’emmerdera.
Supprimer- 90% des gens n’envisagent même pas nos hypothèses donc ne sont pas préparés à une éventualité quelle qu’elle soit. (Sauf mon boucher : « Tant qu’on a du lard et des patates, la guerre peut venir »)
- Dans le cas donc exceptionnel où un groupe est prêt cette année. Impeccable, si le merdier se déclenche gravement maintenant.
- Mais le pourrissement est encore lent, masqué, retardé comme on tend un ressort. Alors, et dans 5 ans où le groupe en sera-t-il ?
- Dispersé à cause du travail, changé par la maladie et la mort (ceux qui ont plus de 40 ans comprennent peut-être), lassé de se battre au travail déjà donc émoussé, puis, affaibli par les médias qui font leur travail de sape « tout va bien » (qui veut encore se poser des questions ?) Garder le contact et les liens forts prends du temps, qui en a, en travaillant de nos jours alors qu’on nous demande toujours plus?
- Donc pour moi un groupe autre que sur base familiale restreinte subira des changements, renouvellements obligatoires et tabler avec les capacités d’autres membres est dangereux.
- Et même une base familiale restreinte : les enfants grandissent (heureusement) et changent, mais leurs amis leur apprennent bien des âneries aussi et déplacent leurs centres d’intérêt, voire leur morale. Des parents qui planifiaient il y a 5 ans une évac avec leurs enfants, se rendent compte au dernier moment que les enfants, eux désormais majeurs, restent. Les parents vont-ils alors partir ? S’ils font partie d’un groupe plus étoffé, perte probable du médecin ou du mécano, de l’armurier ou du proprio de la Bad ?
- Je ne critique pas ceux qui croient que leur groupe fort sera le même dans 5 ans. Mais quid des infos du dernier moment qui changent la donne et plus personne n’est d’accord sur la destination ?
Donc pour moi 95% des groupes seront basés sur des noyaux familiaux avec des rajouts probables au dernier moment. Chacun fait et/ou veut croire ce qu’il veut. Le monde est mouvant, je préfère avoir un panel d’hypothèses classées selon leurs probabilités, et leurs solutions.
Conclusion : donc partant de cette hypothèse extrêmement probable d’un groupe hétéroclite et non entrainé (ni globalement, ni individuellement sauf un Alpha et un membre de sa famille peut-être), hypothèse probablement fausse pour le cas des lecteurs classiques de ce blog, mais valable dans 95% des cas hors blog, y compris pour moi désormais, je pensais à cette gestion quand je demandais des conseils pour adapter sur le tas les dispositifs nécessaires proposés par Pierre. D’où ma proposition du 27 juillet 2018 à 10:39. Faire du hors-piste avec un groupe au bas mot non entrainé, est la pire des situations, mais sera la plus commune. (Mais je comprends que ce ne soit vraiment pas le propos de ce blog) Y être préparé en tant qu’Alpha probable, préparé à ce que personne ne soit préparé, à fonctionner avec un maximum de 3 et de 4 me semble utile et sage. Ou fou et naïf ? Mais pas le choix. On s’adapte, on improvise… ?
De Lorraine.
On ne part pas ,on reste dans son coin ou a force de temps et de patience les proches voisins sont eux aussi fixés assez et assez résilients pour ne pas subir les aléas des temps actuels sont aussi assez proches pour se serrez les coudes(phalanges grecques)un groupe devient nomade ou se disperse en effet simplement par l'usure du temps , des suites d'aciidents ou d'incidents qui rendent impossible la projection d'aujourdhui dans un futur inconnu,c'est pourquoi il faut si possible se préparer et aider les autres à le faire en créant des liens dans son entourage proche,tout simplement parce qu'ils seront les premiers a frapper à votre porte si votre attitude leur a fait comprendre que vous êtes prets a assumer ce lourd fardeau des décisions à prendre pour votre survie et la leur même si dans les temps actuels ils n'ont pas la préscience de ce qui va inéluctablement se produire
SupprimerHé oui Janus 2a, bien d'accord, et si on habite à la campagne, avec un bout de terre plus propice à la résilience, la nécessité d'une évac sauf catastrophe naturelle ou nucléaire est peu probable mais quand on habite en immeuble en ville? Pour les troubles passagers inéluctables ce que tu dit vaut aussi, bien sûr mais pour le merdier longue durée qui suivra inéluctablement aussi? Résilience en ville??? L'évac sera impérative. Je sais, je devrais déménager, mais pour l'instant au niveau privé je suis dans une équation à plusieurs inconnues, comme beaucoup certes. Donc j'attends, mais non passivement, qu'une inconnue passe au vert. Bonne journée
SupprimerDe Lorraine
Bonjour De Lorraine ,la ville ne l'est devenue qu'avec la disparition de la paysannerie tant décriée,or c'est le seul métier qui restitue plus que ce que l'on lui affecte(1 grain de blé planté = 30 grains en épi) alors la résiliencee en ville ?à moins que tout un quartier participe avec suffisemment de jardins publics a réaffecter a la production agricole je vois mal comment cela pourrait être viable autrement en cas de chaos total pour fournir le vital.Pour les citadins convaincus d'un avenir a court terme plus qu'incertain c'est effectivement une remise en cause totale de leur mode de vie,le net peut dans une certaine mesure aider à la transition(télé travail et autre)mais je mesure très bien ce que cela implique a tout les niveaux pour avoir fait la démarche il y a trente ans , certain de ne pas avoir de retraite suffisante pour vivre et tout aussi certain de ne pouvoir y palier par un travail en France , je me suis expatrié ,et contrairement a beaucoup j'ai aussi rapatrié ma blonde et mes sous le moment venu de se poser sur la colline de mon choix(un désert)persuadé que le merdier serait inéluctable pour moi ou mes héritiers.Le simple fait de commencer cette démarche ,et il est encore temps,donnera au final une supériorité marginale."Il ne sert à rien de courir plus vite que tout le village attaqué par le lion,mais impératif de courir plus vite que le moins rapide"(proverbe Bantou)
SupprimerTout à fait d'accord Janus2A .Je crois que la ville la plus autosuffisante ne matière d'alimentation doit être Valence avec 6.7% de couverture la moyenne des autres est à 2%.
SupprimerLa France est un des rare pays européen a couvrir 120% de son besoin alimentaire (gaspillage et obésité compris).Même si des villes comme Lyon font des efforts l'écart n'est pas prêt d'être comblé.De plus et plus grave encore il existe un courant de pensée(si on peut appeler comme ça cette merde)qui consiste à dénigrer systématiquement la notion d'agriculture.Le savoir faire se perd;et non il ne suffit pas de planter pour que ça pousse!!!!
Le savoir faire se perd ainsi que les infrastructures,grâce à la mondialisation et au peu de motivation du consommateur.
Cherchez les conserveries de poissons sur la Côte Atlantique par exemple.
Les marchandises font aujourd'hui le tour du monde et il n'y a plus de notion de saisons.
Le gaspillage est partout et on voit à nouveau des personnes vivant sur les poubelles.
Combien de retraités devront faire les poubelles?Combien sur ce site?
Néanmoins il faut prendre en considération qu'aucune région ne produit tout ce qui est indispensable(sauf la grosse Aquitaine en l'écartelant,comme un justiciable soumis à la question sous l'ancien régime).
Il y aura toujours, je pense ,le commerce du sel même en cas de chaos; il sera payé ,en viande salée,ou en fromage,ou en vins,ou en légumes,ou en céréales...Les voies fluviales et les commerçants des villes qui en profitaient ont été florissant à une certaine époque (pas si lointaine).
L'analyse d'une ville doit donc se faire en fonction de l'accès à l'eau potable et à l'arrière pays.
Le gros problème reste la sécurité.En fait il n'y a que 4 grosses villes(agglomérations) en France dont une qui frôle la démesure.Les autres sont des gros bourgs de Province.
Si l'anarchie et le bordel n'avaient pas eu valeurs d'exemplarité la majeure partie des viles seraient très tranquilles.Quand on voit une ville comme Pau et l'incapacité d'y mettre de l'ordre!!!!
Attention au boomerang.
Pour le citadin le principal problème,était,est et sera la sécurité.Les villes comme Aigues-morte,ou Carcassonne sont bien si l'ennemi n'est pas déjà à l'intérieur.
Cordialement
Yorick
Yorick,
Supprimerje rejoins cette analyse mais on peut la compléter.
En ville, sécurisée ou pas, rien ne se fera gratuitement. Et, en effet, les villes sont totalement dépendantes du reste de leur région pour s'alimenter.
La plupart des habitants des villes n'auront rapidement plus grand-chose à échanger contre de la nourriture. Il leur restera à donner autre chose.
Comme l'ont évoqué certains ici, ils auront intérêt à savoir faire quelque chose de leurs mains (réparer, des outils ou des appareils, fabriquer des alarmes, des armes ou des protections balistiques).
Sinon, il faudra qu'ils mettent leurs bras et leurs vie au service de la sécurisation des campagnes.
On voit trop souvent opposer ville et campagne avec des clichés d'un temps qui n'aura plus cours.
Les citadins n'auront rien à manger. Les paysans sauront faire pousser. Et on pense que les premiers vont tranquillement crever de faim en regardant les autres? Je pense que le paysan ne pourra pas cultiver s'il n'est pas protégé dans un large périmètre par des patrouilles de sécurisation de zone. Et il ne pourra pas plus résister à un assaut sur ses réserves avec ses quelques fils et voisins. Le nombre a ses règles quand les agresseurs affamés n'ont plus rien à perdre.
Je crois plus à une organisation de fait: "on te couvre pendant que tu bosses, on t'aide à protéger tes récoltes et tu nous paie en nourriture". Personne ne survivra seul. Ni le paysan sur ses réserves parce qu'il deviendra le "salaud de riche" (expression qui revient vite dans un pays contaminé par un marxisme rampant), ni le citadin en suçant des briques.
Sauf erreur de ma part, c'était un peu là-dessus que s'était établi l'équilibre du Moyen-âge. D'autant plus que, faute de carburant, le paysan aura vite besoin des bras de ceux des citadins qui ne savent ni fabriquer, ni réparer ni sécuriser.
Ce n'est que mon avis et je suis assez friand de connaitre celui de ceux qui sont contre ou d'accord.
En effet, défendre ses champs contre des isolés ou des groupes familiaux me semble possible à quelques-uns qui connaissent bien le terrain et ont leurs réserves sous la main (et peut-être aussi des pièges en place).
SupprimerMais quand le flot des réfugiés deviendra trop important il faudra bien trouver des arrangements et un autre type d'organisation. Des biens visibles seront indéfendables autrement. Quant aux citadins, une fois leurs réserves épuisées, il faudra bien qu'ils trouvent autre chose à échanger. Comme je ne suis plus suffisamment appétissant pour louer mon corps, je suis content d'avoir l'habitude de louer mon cerveau. C'est là que certaines compétences vont s'avérer cruciales.
Salut dans mon analyse,je disais que La France est le seul pays a être plus qu'autonome;je voulais indiquer par là qu'il faut également regarder vers l'extérieur de nos frontières théoriques,vers une Belgique ou de Pays Bas à 50%,une Allemagne à 80%,Italie et Espagne à 60%.A votre avis que vont faire ces populations,d'autant qu'il en arrivent de nouveaux tous les mois.
SupprimerCordialement
Yorick
Il ne faut surtout pa croire que les campagnes regorgent de nourriture à moins d'aimer le colza et le maïs ensilé,la betterave a sucre et le blé en épis a la saison,les zones de maréchages sont limitées et leur production est plus estivale que d'hiver ,qui fait encore pousser des lentilles et des haricots en grande quantité ? mis à part la pomme de terre et les topinambours les étoiles du Michelin risquent de pâlir un brin;Les productions animales seront liquidées avec les reproducteurs en trois coup les gros et concentrées dans des élevages industriels.Cette spécialisation ne survivra pas ,seules les petites éxploitations généralistes seront viables si elles sont défendues et ce ne sera pas simple.Il faut s'attendre a une baisse drastique de population de l'ordre de 50 a 70% dans les 6 mois suivant la survenance du chaos total,les clandestins arrivant actuellement comme futurs esclaves seront les premières victimes
SupprimerTu as raison Janus2A,c'est pour ça que je parle de perte de savoir faire;qui sait faire la différence entre du blé dur ou du blé tendre?Qui sait le traiter?(faire de la farine,du pain des pâtes)
SupprimerEntre parenthèse allez voie les cours du blé pour rire(si je peux dire).On rentre dans un mécanisme inflationniste hausse de l'énergie, du blé,on dirait que la spirale est en route.
Famine tiers monde,islamisme,terrorisme,migration nouvelles maladies,l'équation devrait être connue.
L'hyper spécialisation de l'agriculture est tributaire des transports routiers qui passent par les grandes agglomérations.
La stratégie consisterait donc à les éviter et à réorganiser la production à un niveau local(expérience de Lyon).Transformer l'huile de colza en biodiesel ne réglera pas non plus le problème,si ce n'est faciliter les échanges à l'intérieur du périmètre(locomotive diesel par exemple sur le réseau secondaire).La BAD doit être à l'échelle d'un département, sinon à défaut de Fort Alamo,ça risque d'être Fort Chabrol.
Pour ce qui est de l'élevage industriel,je suis encore plus pessimiste que toi,je pense que ce sera purement et simplement de la perte faute de nourriture.
S'il y a chaos le gaspillage sera généralisé,perte de récolte,perte de cheptel,perte des marchandises en chambres froides.
Evacuation en vue d'un regroupement sur une position forte,ou dans une zone rendue sure :le concept peut se défendre.
Les premières victimes seront les plus faibles,personnes âgées,retraités,enfant en bas âges,personnes malades,j'en vois peu chez les réfugiés,ni chez les clandestins.
Cordialement
Yorick
Bonjour Yoric ,atuellement et en toute discrétionl'état saupoudre la province de clandestins ceux de l'aquarius et bientôt ces fameux salopards de casques blancs/djihadistes de Syrie,ça débarque a tout va en Espagne avec les cons de touristes qui font des selfies avec pour faire des souvenirs aleurs enfants qu'ils trahissent,ceux là seront voyants dans les campagnes et le sont déjà c'est pourquoi dans l'échelle de ceux qui disparaitront en premiers je les mets a égalité avec les vieux les malades et les enfants,pour la campagne et ses moyens de transports restera la machine à vapeur ,nos voitures bourrées d'électronique seront totalement inaptes, a accepter quelque carburant Zoulou que ce soit qui pourrait faire des reprogramation de calculateurs et connaitre les codes moteurs gardés jalousement par les gangsters de fabricants ?La fuite vers la campagne ne sera pas meilleure que vers la ville si elle n'est pas préparée de longue date et il faudra se faire tout petit pour ne pas attirer l'attention dans un premier temps et bien d'accord sur le fait que les bads doivent se relier entre elles a l'échelon ddu canton voir du département
SupprimerÇa c'est un raisonnement tactique, plus positif que les délires de violence... ça me fait penser aux questions que devaient se poser les caravaniers des chariots d'émigrants du farwest, qui devaient se prémunir des brigands des indiens des animaux...
RépondreSupprimerPersonne
bonjour à tous, Anonyme de 13h36, en effet un raisonnement parmi d'autres, mais bien lancé.Il mérite, à faire marcher le cerveau.Mais quand aux chariots d'émigrants du " far ouest "Je ne plaindrai ces gens,pour cause :les ricains d'aujourd'hui, si leurs anciens n'avaient provoquer la mise à mort du peuple indien ils seraient pour beaucoup encore sur le continent européen, on connait assez l'histoire. Pour preuve,depuis ce sois disant peuple AMERICAIN? EST DEPUIS TOUJOURS EN GUERRE. Anonyme, JE ne jette opprobre sur personne ,pour les brigands, certes y en aura toujours, ils sont comme la merde, tous les jours nous prions d'avoir le boyau en bon état.Quand aux indiens, enfin plutot amérindiens , ils subissent cette survie imposée par nous les blancs. En matière de survie, peut être que je gagnerai beaucoup à apprendre.J'ai eu la chance , de passer du temps avec le peuple Galibi, en Guyane, de 90 àà 93 eux aussi survivent, merci Ariane.En bref raisonnements positifs tactique ou autres, et d'accord avec Personne sur ses 2 articles.La question je m’aperçois, que de trouver un semblant d'équilibre qu'est cette corde très très raide: "La Survie" on va toujours se casser les méninges.Bien à vous
RépondreSupprimerDe Lorraine (suite)
RépondreSupprimerDu coup je reste sur ma base de raisonnement logique: définir des hypothèses et avoir des stratégies en fonction, quitte à les adapter. Exemple : en camping sauvage, puisque certains ont abordé ce problème plus haut, certes différent en cas de troubles, certaines bases restent les mêmes, tout dépend du degré du merdier; vite fait pour la démo voici ma façon de voir dans un cas groupe restreint, donc sans poste d’observation: possibilités/hypothèses.
Hyp-1 le proprio du terrain ne vient pas :
- Soit il ne sait pas que nous sommes là : pas de problème.
- Soit je ne le sais pas, mais il sait que nous sommes là, et nous observe à la jumelle et réfléchit. Notre camouflage ne peut nous rendre invisible à celui qui sait que nous sommes là. Transmettons-nous les bons signaux à tous les niveaux? A-t-il bien vu que notre campement n’est qu’une installation de passage ? Face à des squatteurs longue durée, il réagirait, mais peut-être pas pour 1 nuit. Evalue-t-il les forces en présence, les points faibles de notre groupe avant d’agir ou pas ? Dans ce cas-là, dans notre façon d’agir, même en cherchant à être furtif, transmettons nous une image de force calme et ordonnée ou ou l’image d’un groupe faible et/ou désordonné, stressé, apeuré, voire de voleurs ayant quelque chose à cacher ? Rien dans le campement ne doit visiblement venir du proprio : ni viande, ni légume, ni paille, etc. Cela est-il visible par une boite de conserve placée près du feu par ex? Rien de ses possessions ne doit être abîmé. Tous ces éléments sont majeurs dans sa prise de décision à lui concernant notre présence. Beaucoup de décisions graves sont influencées par des sentiments donc irraisonnés. « Ils se servent de ma paille !!! » (1 seule, alors qu’il y a 100 bottes) En temps normal, rien qu’une poubelle en évidence nous différencie fondamentalement de bien des groupes de voyageurs actuels […] Un foyer bien construit, éteint hors repas, entouré de pierres avec un seau d’eau à côté, fait que les pompiers de passage râlent mais pas au point d’appeler la police. Evidemment, couper des arbustes pour camoufler le/s véhicules est impensable en temps de paix : élément déclencheur de colère probable. Mais en cas de merdier ? Rapport risques/bénéfices, oui, il faut, évidemment.
Hyp-3 On nous observe de loin à la jumelle. Je le sais, j’ai pu voir un reflet. Qui ? Depuis 30 min, rien de nouveau. Attente ou action? à chacun de définir les suites, hypothèses-solutions.
Hyp-4 : Quelqu’un vient : ce n’est pas forcément le proprio mais peut le prétendre. Soit il est seul ? Mais couvert par quelqu’un peut-être. Envoyer un alpha à sa rencontre serait un signal fort, mais risqué aussi si le merdier est fort. […] Soit l'intrus est accompagné, bref, à chacun de définir les suites, hypothèses-solutions.
Hyp-5 Soit attaque : quel type ? Par où ?, avez-vous envisagé les axes les plus probables? Un militaire passerait par une voie difficile, j’imagine, un civil par le chemin le plus commode, carrossable, sentier, etc ? Je ne suis pas militaire, je n’y connais rien. Cette hypothèse là, je ne l'ai pas vécue, alors hypothèses-solutions. Hyp-6 ? -7 ?
Bref, voilà comment je conçois ma réflexion, qui s’ajoute évidemment dans mon esprit aux conseils majeurs de Pierre que j’intègre en ce moment. Campant d’habitude seul ou en très en petit groupe je n’avais jamais imaginé faire un poste d’observation distancé par exemple. A partir de combien d’alphas pour combien d’autres établit on ça ? Le camp principal ne devant pas être une chèvre dans une chasse au lion non plus… Attention, ces propos ne sont pas des conseils. Juste ma façon de voir.
De Lorraine.
tout est possible je n'en veut que pour preuve ce que j'ai vu ce matin ,un véhicule local avec son conducteur garé en bord de route ((de tout temps très peu fréquentée sauf depuis sa remise en état)ralant comme un putois:un touriste avait cru que ce chemin en terre a gauche ne menait a rien si ce n'est du maquis à perte de vue et en avait profité pour y passer la nuit en camping sauvage,hélas ce chemin improbable allait a la maison du local située 500mètres plus haut dans la colline et le gars qui travaillait de nuit à la ville la plus proche ne pouvait rentrer chez lui se coucher à cause de ce touriste qui ne voulait pas se payer une nuit au camping (il yen a deux dans le coin espacés de 10km)que croyez vous qu'il se serait passé en temps de chaos en dehors d'une banale altercation aujourdhui ?il y avait bien d'autres endroits ou ce squateur improvisé aurait pu sans géner personne passer une nuit tranquille si il avait un tant soit peu regardé ou il mettait les roues!!! combien de fois ai-je du redonner à celui qui les déposaient les sacs à ordures du piquenique qu'il comptait abandonner sur le haut de la plage paradisiaque en lagon bleu dont il venait de profiter.Ce genre d'attitude sera sanctionné très durement le jour venu.
SupprimerBonsoir De Lorraine,
SupprimerLe vol de paille un "sentiment irraisonné" ?... Que diriez-vous si je m'introduisais chez vous sans votre consentement afin de siroter quelques bonnes bouteilles de votre cave ? Je ne suis pas certain (mais je me trompe peut-être) que vous me répondriez "pas grave, il y en a plein d'autres !...".
Concernant l'installation d'un campement "sauvage" dont vous faites état, si l'humble avis du paysan propriétaire que je suis (non héritier, ne touchant AUCUNE subvention et absolument pas dépendant des touristes citadins, je précise pour certains) peut éclairer quelque peu votre lanterne; voici comment je procéderais en cas d'intrusion sur mon territoire en période de troubles (et cet avis n'engage que moi bien évidemment):
Des "campeurs" (appelons les comme ça) pénètrent sur mon territoire stratégique avec pour dessein de s'y installer (même provisoirement) et commencent à déployer armes et bagages... Je me suis aperçu bien évidemment depuis longtemps de leur présence chez moi car même si je suis un peu dur d'oreille j'ai des auxiliaires avec moi (oies, ânes, chiens, amis et/ou voisins ploucs également, pigeons du colombier qui se mettent à voler différemment dès qu'il y a quelque chose d'inhabituel, etc, etc...).
Deux options s'offrent alors :
Soit TRÈS rapidement une délégation arrive à ma rencontre, totalement désarmée (mais j'aurai moi le fusil à la main, c'est eux qui souhaitent squatter chez moi, faut pas déconner quand même...), et tente de m'expliquer les motivations de l'installation. Les délégués m'apportent quelques présents et jurent de leur bonne foi et de leurs sentiments pacifiques. Qu'il y ait quelques belles femmes parmi "les campeurs" serait un plus indéniable (et pan ! "special gift" pour qui vous savez... lol).
Dans ces conditions, j'accepterais volontiers mon concours; et ma mansuétude irait peut-être même jusqu'à proposer quelques victuailles, une bouteille de cidre bien frais (car plongée dans la rivière) voire une ou deux chèvres pour les hommes célibataires du groupe... (re-lol).
Je reste malgré tout extrêmement vigilant et veille toute la nuit bien planqué à l'extérieur de la ferme mais à proximité immédiate néanmoins afin de surveiller les déplacements potentiels de mes "invités" (et je sollicite pour la surveillance le renfort de mes proches et voisins déjà sur place de toute façon...).
Option 2, les « campeurs » s'installent « à l'arrache » sans me solliciter aucunement ; ils se pensent super discrets et super « pros », car c'est bien connu « les ploucs sont cons et arriérés et ne savent pas compter leurs ballots de paille), mais pas assez malheureusement pour échapper à ma vigilance !... et là aie, aie, aie !!... Große fehler !!
Dans cette configuration, je considère de facto l'intrusion des « campeurs » comme PRESENCE ENNEMIE (car je n'ai aucune information quant à leurs véritables intentions) ; je reste totalement invisible et ne me manifeste absolument pas auprès d'eux. A la faveur de la pleine nuit et quand je suis assuré que mon approche sera la plus discrète possible, je (nous plutôt, car il y a toujours du monde avec moi) procédons à l'attaque et à l'anéantissement du camp avec tous les moyens en notre possession (cocktails Molotov, tirs à la brenneke, 7x64, 308w et compagnie ; et je n'exclus pas même (en cas extrême) de balancer le cadavre en décomposition du précédent « campeur » qui avait tenté infructueusement de me tirer dans les parties avec son pistolet...
Marinesko.
bonjour à tous,je suis obligé de dire que vos options seraient mienne,et oui en temps brouille difficile de dire :" Ah ils ont une bonne gueule soyons cool", ou par une méfiance aiguisée comme un rasoir...badaboum , on fait place nette.Il est vrai que ,même un rataillon de quoique se soit, prend toute sa valeur, quand les vis sont serrées au taquet.Anonyme, j'en reviens toujours sur les même questions.Le tracé que nous propose Pierre est judicieux. Çà nous remet toujours en question Avoir tous les outils pour ne pas crever bêtement,(armes et.....le reste), ça ne donne toujours les bonnes portes à ouvrir.C'est là que je vous rejoins, qui dis confrontation :"Dis très très souvent, et donne la parole à une violence soudaine, c'est la confiance se fait ÉCRASER, par la méfiance, et pour cause.Il y aura je pense ,plus souvent la mélodie funèbre des bastos qui volent de partout.Toutes les configurations de toutes sortes, se feront les armes à la main.Le fameux : "Pas vu,Pas pris" beaucoup paieront de cette initiative qui leur sera souvent funeste.Les bivouacs, les postes avancés, et tout ce qui fait bouillir le cerveau, demandera à chaque instant: initiative éclaire, courage instantané, et surtout d'avoir cette fiancée traîtresse , que j'appellerai???La chance..... bonne jour à vous
SupprimerBonjour Marinesko,
SupprimerMerci pour cet éclairage. Je me demandais par exemple quel était le scénario probable si l’on m’observait : j’avais des doutes, mais maintenant je sais, haha.
Je te rassure, issu de famille paysanne, il ne me serait jamais venu à l’idée de détourner une botte de paille non plus. Par manque de place pour détailler mon propos et essayant aussi de limiter ma tartine et ne pas trop lasser, j’ai fait des coupes avant de poster, sans tout remanier. J’aurais voulu opposer 2 scénarios : camping, contexte classique et contexte en cas de merdier bien avancé. J’aurais évidemment du dire « 1 seule alors qu’il y a 100 bottes ; c’est ce que peut se dire un citadin, car il ne comprend pas le monde dans lequel il campe ». Mais je maintiens le « Beaucoup de décisions graves sont influencées par des sentiments donc irraisonnés. » que je donnais comme analyse générale, et non spécifique au comportement paysan.
Je suis bien d’accord avec ce que tu dis ; par exemple un jour à la recherche d’un coin de pêche pour le soir en traversant le massif central, je cherchais à trouver un méandre intéressant aperçu de loin d’un pont et je me suis arrêté sur un chemin pour demander conseil à un paysan qui rentrait. Après présentations, discussion et explications de notre part, il nous a indiqué ladite crique, nous a autorisés à camper près de la rivière sur le bord de son champ. Nous lui avons garanti que rien ne serait saccagé, l’avons naturellement invité, si ça lui disait, à passer boire l’apéro et à manger la soupe aux cailloux en cas d’échec de la pêche ou peut-être une friture en cas de pêche réussie, et à vérifier que notre installation était respectueuse de la nature et de ses biens. Il est passé plus tard, ce qui nous a surpris tout de même en période de moissons, vu le boulot, a vérifié, a bu un coup bien frais (bouteille rafraichie par la rivière..) avec nous, nous a donné de précieux renseignements sur le coin et nous a même autorisés à rester quelques jours sur ses terres. Ce n’était pas prévu, mais nous sommes donc restés un jour de plus. Bon cela ne marche pas toujours comme ça, évidemment. Demander l’autorisation avant de camper sur un terrain privé est le préalable. De nos jours les relations humaines sont de plus en plus tendues et je ne le fais quasiment plus. Et de plus un paysan n’a pas que ça à faire et s’il est dérangé régulièrement par des oisifs à la recherches d’économies, ou s’il a fait une mauvaise expérience, lui ou un voisin (tout se sait très vite) je comprends très bien d’autres types de réactions moins aimables pour le moins. Et je connais les revenus et ou retraites des petits paysans. Mais il y a aussi beaucoup de terrains publics, où là je ne demandais pas d’autorisation. (Bord de mer, clairières ; mais je ne le fais pas de façon imbécile : pour 100 « bon coins » trouvés, 5 sont valables après réflexion prudente; il y a plein de paramètres à prendre en compte, des signaux à envoyer, mais mes souvenirs datent et je ne veux pas m’étaler ici). En tous cas, s’il y a une barrière, aussi pourrie soit-elle, signe de revendication de territoire, je ne la franchis pas.
Pour répondre à Janus 2A, il ne me serait jamais venu à l’idée de me poser sur un chemin ; « son » touriste était bel et bien un imbécile qui a eu de la chance de ne pas finir en tortillas. Ne pas gêner visuellement ne pas déranger etc et donc anticiper toutes les possibilités est normal.
En temps de merdier avancé par contre, je ne connais pas trop la balance risques/profit d’aller demander à un paysan l’autorisation de camper sur ses terres pour la nuit. Signaler sa présence à un inconnu qui lui aussi en aura vu de toutes les couleurs, et lui donner l’occasion d’évaluer mes forces, mes faiblesses, mes « richesses probables » ??? J’irai peut-être passer la nuit sur la place devant une petite église de village (s’il n’est pas à feu et à sang) pour bénéficier de son aura et de ses traditions. Respectueusement, sans m’étaler. Et repartirai au petit matin. Ca je l’ai déjà fait.
De Lorraine
Puisqu'on en est aux hypothèses et aux scénarios, en voici quelques uns basés sur les échanges précédents.
RépondreSupprimer- scénario 1:
Des bruits de moteur sur la route. Tout le monde s'enfonce dans la forêt suivant les consignes et se regroupe.
Un guetteur rapporte qu'il s'agit d'un groupe fortement armé dont les bagages suggèrent qu'ils sont un gang de prédateurs.
On compte chacun, tout le monde est là.
Le camp s'organise sur place pour la nuit, on bouge le moins possible pour éviter le bruit.
Pendant que le chef prépare le départ à l'aube, un inconscient, saisi par un besoin pressant, met un pied sur l'espace de forêt que s'est attribuée ma voisine.
Cette dernière allume aussitôt sa lampe de poche et se met à hurler des insultes à l'égard de l'imprudent.
Plus on essaie de la calmer, plus elle hurle car elle a besoin de se défouler sur quelqu'un.
Le chef arrive, évalue la situation et assomme la folle pour parer au plus urgent.
Il réévalue rapidement la situation et, au moment où il va donner ses ordres pour une évacuation en urgence, Personne lui loge une balle dans la tête pour le punir d'avoir frappé une femme.
Personne est content, tout le monde va l'aimer puisqu'il a éliminé un dangereux psychopathe.
Quelques minutes plus tard, lorsque le gang arrive, Personne meurt heureux, le sourire aux lèvres.
- scénario 2:
RépondreSupprimerDes bruits de moteur sur la route. Tout le monde s'enfonce dans la forêt suivant les consignes et se regroupe.
Un guetteur rapporte qu'il s'agit d'un groupe fortement armé dont les bagages suggèrent qu'ils sont un gang de prédateurs.
On compte chacun, la fille du chef (10 ans) manque à l'appel.
La gamine a sauté du mauvais côté de la route, elle est cachée sous un buisson.
Elle a dans ses poches un peu de nourriture et surtout sa petite gourde souple pleine d'eau.
Elle a confiance dans son père et sait qu'il viendra la récupérer dès que ce sera possible sans risque.
Elle attend donc en silence comme elle s'y est entrainée.
Personne, n'écoutant que son courage, fonce au milieu du gang en tirant de tous côtés.
Il meurt en héros, le sourire aux lèvres car tout le monde va l'aimer pour son sacrifice.
Les prédateurs, comprenant qu'il y a du monde aux environs, lancent une battue...
- scénario 3:
Le groupe s'installe discrètement dans un petit bois pour y passer la nuit.
Un homme s'approche, c'est le propriètaire, plutôt mécontent, qui les a repérés et vient se rendre compte.
Le chef va à sa rencontre, sans arme, et commence à discuter de la situation.
Les choses semblent s'arranger, les deux hommes ont trouvé un terrain d'entente grâce à quelques concessions du chef.
Accorder des concessins à un plouc héritier et qui a probablement bénéficé de subventions?
Pas question, Personne fonce et place une balle dans la tête de ce parasite.
Il est heureux car il a rétabli la justice, tout le monde va l'aimer.
Il meurt le sourire aux lèvres lorsque les voisins du propriétaire donnent l'assaut.
- scénario 4:
Réalisant le danger qu'il fait courir au groupe, le chef se résoud à se séparer de Personne. Sa femme demande à rester avec le groupe, s'y sentant beaucoup plus en sécurité, et le chef accepte.
Des bruits de moteur sur la route. Tout le monde s'enfonce dans la forêt suivant les consignes et se regroupe.
Personne va demander de l'aide aux nouveaux arrivants pour récupérer sa femme et punir le psychopathe qui la lui a prise.
- scénario 5:
Réalisant le danger qu'il fait courir au groupe, le chef se résoud à se séparer de Personne.
Coscient qu'il serait aussi dangereux à l'extérieur du groupe qu'à l'intérieur, il l'euthanasie et fait accrocher son corps à un arbre le long de la route.
Des bruits de moteur sur la route. Tout le monde s'enfonce dans la forêt suivant les consignes et se regroupe.
Les nouveaux venus voient le corps accroché à l'arbre, se rendent compte qu'ils ne sont peut-être pas les plus durs dans ce coin et reprennent leur route prudemment.
Merci François, un bail que je avais pas commente, mais la j' ai adoré😁
SupprimerFrancois bonjour.
RépondreSupprimerBravo.
Beau talent que vous nous aviez cache jusqu'alors, timidité , pudeur de l'écrivain ?
J'avoue avoir eclate de rire à vous lire , ce qui devient rare, je vous en suis donc gré.
Merci.
Cdlt.
Vianney
Il faudrait surtout arrêter de consommer de la vodka au kérosène. Si cela vous amuse de vous prendre pour des gens courageux. Le chaos rira bien aussi des fanfarons dont l'expérience doit se limiter aux points dans les jeux vidéos.
RépondreSupprimerPersonne
Quant à la solidarité des agriculteurs entre eux, j'en doute... Une analyse (jamais osée) des changements de propriétaires à la "libération", où un pseudo-résistant s'est accaparé de la terre d'un prétendu collaborateur qu'il a lui-même dénoncé... Il serait intéressant de lire une étude approfondie à ce sujet, comme à celui de tous les enrichissements subis à partir de l'été 1944...
RépondreSupprimerLes agriculteurs sont aussi jaloux entre eux et mesquins que les commerçants. C'est dire.
Personne
Cette histoire est invraisemblable François,le 15 juillet 2018 à 18h57 Personne nous indiquait être seul au monde.Il n'a nulle part où aller.Ses obligations professionnelle l'obligent à résider à 700km de l'endroit où il voudrait être.
SupprimerSa femme n'existerait donc pas plus que sa liberté à en croire ses dires(ou plus tôt ses écrits).
La problématique est la suivante,si Marinesko vole les outils de travail de personne( qui s'estime indispensable);bof au pire une nouvelle oeuvre à la César.
Si personne vole l'outil de travail de Marinesko,son groupe fera comme les criquets et la famine progressera.
Comment appelle-t-on un homme qui se croit indispensable?
Pour ta gouverne personne le Plan Marshall et la mécanisation qui a suivie a été le début de la fin "des petits paysans" en divisant par dix leur population.
L'enrichissement a été celui du marché noir,mais comme rien n'est jamais tout blanc ou tout noir....c'étaient les réseaux.
Je ne comprends pas cet entêtement on dirait Gargamelle avec ses Schtroumpfs (désolé pour la référence).
Tu as été malade à un" buffet campagnard gratuit" ou quoi?
Cordialement
Yorick
Pourtant, le 27 juillet 2018 à 08:20 il nous a parlé de sa femme, non? S'il est seul au monde c'est que sa femme n'est personne. Ce qui pourrait se tenir, d'ailleurs.
Supprimervous avez pas l'impression que vous allez tous vous croiser au départ du petit matin? dans le survivalisme beaucoup révent de "la verte" mais ça va en faire du monde avec les 2 secondes décathlon... la tension d'un chaos en plus?? ça m'a l'air bien compliqué.. et pour allez ou? le chaos sera partout.. La ville va se retrouver a la campagne en fait..
RépondreSupprimerAs-tu bien lu? Il ne me semble pas que beaucoup ici rêvent de la "verte". Nous en avons déjà discuté et le consensus est plutôt qu'en cas de gros chaos seul gibier qui restera sera rapidement constitué par les chasseurs eux-mêmes.
SupprimerIl vaut donc mieux, si c'est possible, rester chez soi. Seulement, ce n'est pas toujours possible et pour aller à l'endroit préparé à l'avance (plan B) il faut généralement traverser la campagne. Donc, loin d'un rêve, une simple obligation à prévoir, à laquelle il vaut mieux se préparer, d'autant que, en effet, ça risque d'être compliqué.
bonsoir à tous.Je n'ai pas un talent d'un écrivain mais je lis ,et je m'aperçois que tout le monde est dans un bouillon qui n'a rien d'une poule au pot mais, cela frise le marasme peut être . Je ne suis pas ,et de loin celui qui a la...solution.Mais je pense que ça devient épique.Je pense et en toute modestie, si on s’entraînait en bravant dans ce temps de????...paix?A braver les interdits .Je pense que ça serait difficile, dans le genre : "Pas vu, Pas pris "non? allons au nez et à la barbe, d'un terrain X ,allons nous planquer et observer notre environnement ,les aller et venus de tous ce qui bouge, avec les moyens que nous avons, ça serait peu être salvateur, de profiter de cette pseudo accalmie pour faire nos armes pour ce futur boiteux, ça n'engage que moi.Je vous donne 1 seul exemple /"Ça fait 25 ans que j'habite dans le Gard. Le village où j'habite , je suis chasseur , entouré de jeunes et vieux "Rambos " de comptoir, nous avons environ 800 hectares de chasse, je vais depuis fort longtemps chasser à des endroits, ou eux natif du coin ne sont jamais allés, incroyable....Non "VRAI".Imaginez le jour de la débandade.Je vais redire ce que j'ai déjà une fois exprimé :"L'inutile ne sert à rien,
RépondreSupprimerL'indispensable nous contraint
Le futile vous fait perdre du temps
L'abus vous blanchit le sang
Quel mauvais commerce sont ces choses là
A choisir je préfère le chocolat....
Ma foi je pense que au son de Big Bordel, le chocolat, se transformera vite en ...K.K. Nous sommes un peu pour l'instant comme le chat, on tourne en rond pour mieux se mordre la ??? La Queue!Mais quand nous allons nous la mordre, AIE! bonne soirée à tous
bien vu dreamer ,il ne faut pas être dans l'attente mais l'acteur de sa propre vie et survie en sachant qu'il n'est pas de confiture sans tartine et que nous pouvons seulement en amincir l'épaisseur,alors il faut prendre les entrainnements de départ vers un lieu sûr comme un jeu de piste avec ses règles et mener deux vies parallèles :celle d'aujourdhui et celle que nous imaginons pour demain en essayant de gagner peu a peu en indépendance et en liberté face a un étatqui veut l'inverse ,c'esr un challenge qui n'est pas sans intérét.Que le chaos advienne ou pas vous aurez justifié votre vie en l'utilisant a son maximum c a d devenir un homme
SupprimerParanoïaque ? Vous m’avez traite de paranoïaque ? A priori il n y a que François qui m’a bien compris…Vous n’avez pas compris que les claques dans la gueule et le nerf de bœuf était à prendre au 3eme degré ! Ou véritablement en dernière extrémité, en cas de DANGER DE MORT ou de SURVIE !
RépondreSupprimerDites-vous bien une chose : SEULS LES PARANOIAQUES SURVIVRONS !
Quand ce Chaos arrivera il n'est plus question de vivre, mais de survivre. Le désir de vivre n'a plus droit de cité, elle est caduque, obsolète, dépassée, ringarde, grotesque. Celui qui n'est pas paranoïaque est condamné à mort à brève échéance, sans procédure d'appel ni recours en grâce. Le paranoïaque est le seul à pouvoir survivre.
Aussi n’est-il pas légitime d’avoir autour de soi un bon paranoïaque qui lui va être dans la vigilance active ? Avoir un ami paranoïaque, même plusieurs ?
En vous lisant je suis effare de voir combien pour la plupart d’entre vous le doute vous opprime. Au lieu d’être un repère éclairé de certitudes, celui vers qui les mièvres, les douteux, les faibles et les mal vivants se tournent, vous en faites partie !
Bon, ensuite on se rend compte que tout le monde n’est pas prêt à entendre la vérité, mais il suffit de diaboliser ceux qui pensent autrement pour garder autour de soi les fidèles à sa vérité certaine, la sienne, celle qui arrange son soi, sa grandeur pas vrai ?
Oh bien sûr il y a des douteux professionnelles du doute, imbus d’eux-mêmes et de suffisance.
Comment faire confiance à ces aveugles qui ne peuvent contempler l’éclairante raison paranoïaque ?
Mais me faire traiter de paranoïaque aux yeux de certains chefs boys-scouts est un plaisir de fin gourmet.
Ce n’est pas du pessimisme simplement du réalisme ; je laisse l’optimisme à ceux qui manquent d’imagination.
La paranoïa avant d’être une maladie mentale c’est une manifestation de notre instinct de survie en milieu hostile. Ce n’est pas tant ce qui anime et perpétue la paranoïa que ce qui la crée qui est dangereux, voire mortel.
Car les survivant seront des optimiste paranoïaque !
Il nous faudra etre suffisamment paranoïaque pour pallier à toutes les menaces, qu'elles aient été anticipées ou non pour être certain de ne pas être tué. Une insuffisance de paranoïa est mortelle. A contrario, une surabondance de paranoïa, en nous préparant au pire que raisonnablement nécessaire, incrémentera notre probabilité de survie, « in medio stat virtus ».
Si je devais choisir certains d’entre vous, je suivrais les conseils du grand poète persan qui est cher à mon cœur….le grand Omar khayyam
En ce monde, contente-toi d’avoir peu d’amis.
Ne cherche pas à rendre durable la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu’un.
Avant de prendre la main d’un homme,
Demande-toi si elle ne te frappera pas, un jour
Max
"Ce n'est pas parce que je suis paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi".
SupprimerT'inquiète Max Staline est mon organiste préféré.
Cordialement
Yorick
Quand la pensée de Staline s'exprime dans toute sa splendeur...
RépondreSupprimer????
SupprimerUne phrase prise au hasard dans un bouquin?
La dernière technique trollesque?
Une chose aussi que la vie, les rencontres et la pratique des arts martiaux m'ont enseigné aussi : les êtres vraiment forts sont calmes, sereins. On ne peut pas avoir confiance dans les excités.
RépondreSupprimerA ce niveau là, Staline était plus maître de ses nerfs que certains...
C'est ce qui le différenciait d'un Trotski ou d'un Guevara. C'est ce qui explique que l'un a eu droit au pic à glace dans le crâne, et que l'autre a été décapité. Staline est mort dans son lit.
Personne
Là-dessus, nous sommes bien d'accord.
SupprimerGuevara décapité ? Et puis quoi encore ?
SupprimerIl a été exécute d'une rafale de M-16 tirée par un seul béret vert à quelques mètres dans une salle de classe. Il a été détenu quelques heures après sa capture et, quand la décision politique est venue de la maison-mère, ça s'est fait.
Rien que ce genre d'erreur donne une idée de la profondeur du creux de l'ensemble du verbiage
J'ai lu que sa tête a ensuite été décapitée. Je ne l'ai pas inventé.
SupprimerGuevara était devenu un sanguinaire incontrôlable, illuminé. Nasser, qui l'a rencontré, le jugeait fou, surexcité, non fiable.
SupprimerBonjour E Mantilles ,absolument exact ,pas de décapitation pour cette ordure,éliminé comme le nuisible qu'il était
SupprimerBonjour à tous. Ah! Paranoïa mon amour que de frasques avec toi, puisses-tu bercer mon cœur de ta fougue enivrante et... je rigole bien sur ! Perso , ma parano, elle s'appellera : calibres 12, ou autres .Berny, vous ne vous êtes pas trompé en disant que seuls: les VRAIS PARANOS, survivront. Hélas les faits et guerres du passé, ont laissé au tapis des millions de Paranos: les SURVIVANTS? NOUS LES AVONS AUJOURD’HUI ILS ONT LE CLÉS DU POUVOIR .Certes pour exister, il a fallu d'autres paranos (votes et ....).En bref je devrais dire "Vive les paranos".Nos paranos élus ont tellement peur qu'ont leur prenne leurs acquits, qu'ils nous inventent , et nous abrutissent de leurs blabla,non? Alors parano ou pas, quand il faudra faire parler le tonnerre, c'est la foudre qui frappera, elle , ne sera pas parano. juste sans vous offenser, Berny, sans vous offenser, les mots certes percutent, l'action et la réaction prisent avec un mini de réflexion, à peut être du bon devant la Parano, bonne journée à tous.
RépondreSupprimerJe me contenterai d une simple phrase en disant que quelque part nous sommes ici tous ici des paranoïques vu que nous nous préparons à quelque chose qui n' est pas arrivé et qui peut être n arrivera jamais, contrairement à 90 % de la population française. Je profite pour passer le bonjour à un collègue gardois de la part d' un Héraultais pour le moment expatrié.
RépondreSupprimerSalut à tous; Richard Mad, ta définition du paranoïaque désigne donc la majorité de nos ancêtres comme des paranos! Car si j'ai bien compris ta définition, mes grand-parents qui préparaient en été les conserves et à l'automne le bois pour l'hiver qui peut-être ne serait jamais arrivé. Tu me dira: 'il ya des signes avant-coureurs de l'hiver', ' et c'est déjà arrivé par l'an passé'. OK, pareil pour la merde qui nous arrive à grands pas. D'ailleurs j'en ai ras le bol d'entendre des gens dire: " ça n'arrivera pas de notre vivant", ou, "nous on le verra pas", et quand je dis ras-le-bol, cela me révulse, me met hors de moi...
RépondreSupprimerBerny, moi j'ai bien aimé ton coup du nerf de boeuf, à prendre au second degré biensûr. Mais pour les paranos comme seuls survivant,je doute. Ou alors nous serions tous génétiquement parano parce-que déscendants de parano! Un paranoïaque est une personne souffrant de psychose,une altération au moins partielle de la réalité c'est à dire qu'il projette tous ses ressentiments, sa violence et ses pulsions meurtrières sur les autres car incapable de ressentir ces choses comme provenant de lui même. C'est un peut comme si il voyait le monde avec des jumelle prise dans le mauvais sens, et il n'en a pas conscience. pour les adeptes des chakras, il a le sixième chakra qui tourne en sens inverse... (le troisième oeil!). dans les récits pré-cités, il faudrait plutôt parler de psychopathes ou de personnalités psychopathiques,et encore, c'est excessif, car réactivité, conscience de situations, anticipations et intuition ne font pas de vous un psychopathe...
ivan
Comme pour la plupart des maladies mentales, la paranoïa est simplement un état naturel utile qui chez certaines personnes est poussé au-delà du raisonnable et de tout contrôle.
SupprimerJ'ai connu un parano au sens clinique, j'ai malheureusement tardé à reconnaître son affection et il a fait énormément de dégâts. En gros, à chaque fois que quelqu'un disait ou faisait quoi que ce soit, ce ne pouvait être que dans le but de lui nuire. Il n'y avait autour de lui que des méchants, lui seul était bon et normal. Bon, en fait j'en ai rencontré d'autres quand je travaillais en psychiatrie mais c'était différent, ils étaient repérés et traités et je n'avais aucun rapport personnel avec eux.
Salut à toi Ivan,je te pries de bien vouloir m'excuser mais ton message ci-dessus est incompréhensible,j'en ai les yeux qui piquent!!!un petit effort d'orthographe et préparer ton texte à l'avance plus une relecture avant édition nous aiderait à sa compréhension;je te dis cela sans aucunes animosité et en espérant pouvoir continuer à te lire.jean
SupprimerJe te suis là dessus Ivan, moi aussi je suis comme toi, je ne me considère pas comme un paranoïque mais comme quelqu'un de prevoyant comme l étais nos ancêtres. Mais au regard des 90% de la population qui ne se prépare pas, nous passons pour des paranoïques. Pour revenir au fait de ce qui te met en colere, je pourrais te parler de certains adeptes de la survie qui attendent le chaos depuis plus de 30 ans et qui n' ont toujours rien vu venir, bref le truc avec le chaos c est que dans le principe, nul ne sait quand et comment il va arriver, le but n étant pas d esperer qu il arrive mais plutôt d être prêt quand il arrivera. Mad
RépondreSupprimerBonjour à tous les lecteurs & commentateurs survivalistes.
RépondreSupprimerPermettez moi de porter à votre connaissance, sagacité et réflexion habituelles les faits & infos suivants en complément de ce qui a déjà été dit.
1) sur le site Opex 360 / zone militaire , l'article de juin 18 intitulé: l' EI aurait envisagé de s'attaquer à des zones rurales françaises.
Les nombreux commentaires sont tout aussi intéressants et édifiants à plusieurs titres.
2) sur le site Conflit mondial en date du 4 août, plusieurs vidéos et textes dont, notamment, celle intitulée : Genocide Blanc en Afrique du Sud.
3) projet de loi sur la légitime défense élargie , en cours de lecture au sénat italien , déposé par M. Salvini , ministre de l'interieur.
Cdlt.
Vianney.
Bonjour Vianney,
SupprimerTu as un lien vers l'article d'Opex360 car sur le site en date du 18 juin, je n'en trouve nulle trace ni dans la recherche avec ce titre.
Cordialement
Luc
http://www.opex360.com/2018/06/27/letat-islamique-aurait-envisage-de-sattaquer-a-zones-rurales-francaises/
Supprimermerci
SupprimerLuc
Merci tezac pour cette info,c'est très important ,il faut donc savoir ou se trouvent ceux qui arrivent imposés par notre exellente ripoublique suicidaire
SupprimerBonsoir à toutes et tous,dans le mm genre P.S.G avait fait une vidéo sur ce sujet:https://www.youtube.com/watch?v=vqwy_S21fgs
Supprimerjean
Bonjour Jean, je te prie de m'excuser, j'ai voulu faire vite et concis dans ma petite pause, et c'est le cas la plupart du temps où j'envoie un message. Effectivement, à la relecture ce n'est pas très claire ni très agréable. Je promets dorénavant de faire l'impossible pour ne point réitérer la chose.
RépondreSupprimerP.S.avait tu un petit collyre dans ta pharmacie?
Ivan
pour revenir sur l'évacuation qui a priori se ferait plus en direction de nos provinces elle me semble pouvoir être de deux ordres bien différents.le premier serait une évacuation sans douleur puisque semblable a un déménagement ou presque, le départ étant provoqué par une évaluation personnelle de la situation donc purement subjective et sans attendre la grosse cata;le deuxième type serait dû au cas de force majeur,soudain ,irrésistible et imprévisible et cette évacuation là est celle qui vous laissera démuni si vous ne pouvez saisir dans la minute ce qui vous sera nécessaire dans votre fuite vers des cieux plus cléments,inévitablement vous partirez légers car si vous allez dans un lieu prévu a l'avance, celui ci aura ce que vous n'avez pas besoin d'emporter que vous aurez déjà entreposé,dans ce cas avoir le minimum de bagages sera un plus,le poids est ennemi de la fuite,plus vous voyagerez longtemps et plus les risques augmenterons car la situation sera connue de tous très vite et donc le blocage des voies de passage interviendra aussi très vite,il faut si possible s'entrainer a faire le trajet le plus vite possible et par tout les temps.En principe choisir ,si c'est possible le temps le plus pourri pour cavaler.
RépondreSupprimerbonjour à tous, bonjour Janus.Je suis dans la même veine que vous .OU l'on se prépare au fil du temps avec objectivité , sans tomber dans l'inutile,et là ça peut porter ses fruits demi murs demi verts.Rien ne sera parfait mais au moins on aura fait le mieux possible, sinon ça sera la débandade, à coup sur.Et oui ,je suis d'accord une fois de plus: ne rien attendre, mais régulièrement , se mettre volontairement en situation,Oui. Choisir l'option : "Rien n'est acquit, mais être dur avec sois même".Nager dans une baignoire, n'apportera rien, le jour où il faudra nager loin et vite par exemple, je ne vais pas dire et redire, les mêmes choses déjà cités XXXX fois. Juste une vision perso, pour revenir au camping tactique le mieux préparé."Madame X enceinte dans le plus grand silence se dirige vers son compagnon posté pour lui parler. BIM , claquement lointain?Madame X s’effondre, une bastos dans le ventre....Ne pas oublier que les règles à ce jour seront obsolètes.Pourquoi cet exemple, parce que c'est le plus ignoble certes, mais pour foutre le big bordel, imaginer la suite, ou plutôt l'incompréhension... Secoure oui, mais y-a-t'il le nécessaire pour pratiquer éventuellement une assistance médicale opérationnelle. Là il faut gérer d'énormes paramètres. Stop j’arrête la dessus , juste un clin d’œil de fiction, mais qui devenir réel.C'est pour ça qu'on est jamais assez prêts,anticiper mais tous les jours un petit plus , et pas dans du velours si possible.Bonne journée à vous
SupprimerBonjour à tous. Evacuation,évacuation! Moi je vous souhaite de ne pas avoir à évacuer, même dans la seconde optique que décrit Janus. Si vous lisez régulièrement ce site c'est que votre esprit est ouvert, et que votre conscience est affutée, enfin je l'espère. En conséquence vous devriez déjà avoir quitté la ville ou être en passe de le faire. A mon humble avis il reste une année à peu près confortable pour le faire, et dans deux ans tout sera plus compliqué et il sera déjà tard...
RépondreSupprimerDites moi: En France, qu'est-ce qui peux s'améliorer à partir d'aujourd'hui, en ce beau soleil d'aout? Et comment? Et par quel phénomène ou quel événement? Rien du tout!!! Le processus est lancé, rien ne peut l'arrêter, de plus il s'accélère tel un corps en approche de la terre.
Pas d'améliorations, pas de marche arrière, pas de solution non plus. Le processus est en marche, c'est un processus d'emballement inéluctable, exponentiel - à tous les niveaux d'ailleurs - et il va aller jusqu'à la destruction. Cela se présente un peut comme les machines de destruction à infrasons qui ne sont pas contrôlables et au bout d'un moment finissent par s'autodétruire du fait de la fréquence qu'elles génèrent.
Prenez une photo de la France d'aujourd'hui, prenez en une autre de celle d'il y a un an, cinq ans et dix ans. ne voyez vous pas à l'oeil nu cette accélération? Nous somme passé de quelque nuages blancs à une noirceur quasi absolue, et chaque semaine les choses sont pire que la précédente. Bientôt, tel un trou noir, plus une seule lumière ne va en sortir.
Le fait d'écrire cela et d'y penser à nouveau me fais frissonner de l'intérieur. J'ai peur pour mes proches, pour mes deux enfants qui ont moins de cinq ans, pour tous leurs petits copains et leurs petites copines de l'école Sainte Thérèse, aux têtes blondes, innocentes et aux yeux claires. Je frissonne de voir leurs ainés de quelque années se balader avec le portable à fond, diffusant du gimms ou du bouba et je ne sais quelles autres singeries. Alors quand j'entends tous ces gens dont mon beauf (que j'aime beaucoup par ailleurs), mes potes et d'autres dire en quelque sorte 'pas avant 25 ans', ou ici, "cela fait 30ans que..." Alors j'ai envie de vomir. Il faut être sourd et aveugle, ou préférer se mentir tant la peur de voir les choses en face génèrerait l'effroi dans des âmes peut-être encore immatures. Bon j'arrête là, j'ai un pote qui vient d'arriver au café et pour lui tout va bien!
Vive la planète des singes.
Ivan
Salut Ivan,une part de France n'a pas bougé ou très peu.Le problème est qu'elle se vide de sa population pour une énième exode rurale à laquelle il faut ajouter le vieillissement.
SupprimerUne autre partie se transforme en profondeur et très rapidement,en fait c'est plus une continuité qu'une transformation véritable.
De mon point de vue c'est plus une dégénérescence qu'une évolution,mais je suis pas un spécialiste.J'ai d'ailleurs peu apprécié le spectacle de la fête de la musique à l'Elysée.
Avoir peur n'est pas la meilleure des solutions.Mais fréquenter des inconséquents non plus.Un intervenant sur ce site écrivait "je ferais probablement des réserves pour trois mois,pour les partager..."bref il n'a rien fait mais se permet de juger tout le monde.J'aurais préférer lire j'ai à ma disposition un fond de 3T de riz que je distribue.Il y a un "juste milieu",qui semble effectivement s'être égaré avec le" bon sens" dans la jungle urbaine.C'est à mon avis le plus inquiétant puisque c'est le comportement des uns et des autres qui va engendrer ou pas une catastrophe.Je me rappelle d'une sortie en bateau organisée par des pêcheurs près de l'île d'Oléron,les passager s'étaient soudain tous portés du même côté du bateau provoquant le naufrage.
Qui est capable de nous faire couler?quoi benala???
Cordialement
Yorick
Qui sera le plus généreux ? Certainement pas ceux qui sont prêts à tirer au fusil à lunette sur tous ceux qui s'approchent de "leurs" terres, quand ce n'est pas celle de leurs parents, ou grands parents en réalité... Ceux-là voudraient donnaient des leçons, mais sont-ils prêts à partager quelques hectares de champs ou de forêts...? Hum..
SupprimerPersonne
c'est une expérience :éternelle que tout homme ou pays qui a du pouvoir est porté a en abuser ,il va jusqu'a ce qu'il trouve ses limites (Montesquieu) Le raisonnement de l'humanité tient tout entier dans cette bassesse:si je ne te crains pas je me fous de toi (Courteline) La survie est affaire personnelle mais guidée par le nécessaire but de la faire progresser dans le bon sens du terme.Personne ,personne ne tirera a priori,il y aura bien sûr des cinglés qui oublieront que l'union fait la force,ils font partie du consommable et ne dureront pas longtemps,il n'est pas question de générosité mais d'intelligence
SupprimerPartager??? avec une personne de ton acabit...je t'offre du plomb ou une putain de bonne corde plutôt,le plomb est trop précieux et je le réserve à d'autres!!!jean,paysan,et fier de l'être!!!
SupprimerQue Janus ne pose-t-il pas la question sur l'économie (telle qu'il me l'avait posée lui-même autrefois) à tous nos chers paysans, à ceux qui prétendent survivre avec 350 euros par mois... Ce qui ne constitue même pas le montant du loyer d'un studio en ville, voire même d'une chambre. Comment font-ils, en sus du loyer et des charges, pour manger, régler les crédits,se déplacer, acheter les produits d'hygiène, payer les assurances obligatoire, régler les notes d'électricité, les frais des enfants, l'abonnement du portable, les consommables des ordinateurs, acheter les semences, nourrir les animaux, réparer le tracteur (qui coûte une fortune), acheter la licence de tir et celle de chasse, les munitions, les outils, entretenir les outils de travail, etc etc etc...
SupprimerNe confondent-il pas le coût de la vie et l'économie réalisée, en ayant payé toutes les charges !
Et bien, amis paysans, apprenez, pour votre surprise, que beaucoup de survivalistes des cités n'ont pas autant pour prétendre avoir si peu !
Personne
Pour ce qui du revenu mon pauvre Personne se sont les chiffres de la MSA,si tu veux les contester écris-leur.
SupprimerPour Ivan on a là le premier indice du mauvais compagnon;il conteste la réalité de ce qui ne va pas dans son sens.
Sa théorie scientifique repose sur l'étude menée par Fernand Raynaud,"Je suis qu'un pauvre paysan" prise au premier degré.
ET hop ça dérape.En fait François a très bien décrit la phénomène,il y des gens dangereux aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur d'un groupe et ils ne changent pas.
Bref si une personne ne se prépare pas,prétextant que "ça arrivera dans 25 ans" et si "ça arrive"qu'elle est la conduite à tenir?
Le kilo de riz est à 1.68E,imaginons 200g par personne soit 73kg pour un an ce qui représente 122.64E par personne(désolé) soit 488E pour un couple et deux enfants ou 122E pour la même famille pour trois mois.
Que penser de quelqu'un qui dirait:je travaille mon conjoint aussi mais nous n'avons pas 122E pour mettre notre famille à l'abri pour trois mois?
Ou alors nous sommes partis en voyage,il y eu un problème,et nous n'avions même pas une bouteille d'eau.
Ou alors j'ai amené des jeunes en randonnée et le point d'eau était à sec;nous n'avions plus rien à boire.
Que faire de gens qui ont un tel mépris de l'organisation?Que faire de ces inconséquents?
Il font ce qu'ils veulent,mais ailleurs:"Any where out of the world"me semble parfait.
Cours (forest) Personne!cours!
Il n'y a rien de généreux à entraîner les autres dans sa chute.
Cordialement
Yorick
ces paysans a 350 euros puisqu'il faut entrer dans les détails sont en gros25% et en faillite pour ceux qui ne sont pas métayers et propriétaires de leurs terres,le salaire moyen est de 1350euros,ils ont tous un potager et une basse cour,roulent au rouge pour les besoins de leur exploitation,pour info 100kg de blé sont a 30 euros ,avec ça on peut semer un brin!!
Supprimerbonsoir Yorick vous présentez tout la différence qui existe entre une cigale et une fourmi,pour une évacuation il n'y a pas photo je suivrais la fourmi , car elle aura pris en compte les conseils de Pierre et prévu le maximum de ce qu'elle pouvait avec ses moyens pour arriver a bon port,votre bon sens Yorick fera le bonheur de ceux qui sauront mériter vous suivre
SupprimerBonsoir Janus,c'est très aimable,mais je n'ai aucune aptitude au commandement.D'autres font ça mieux que moi .
SupprimerJ'essaie juste de vivre en bonne intelligence avec le voisinage.
Seuls nous ne sommes rien et nous n'irons pas loin.
Cordialement
Yorick
Je ne suis pas un expert en économie, certes. Mais je sais tout de même que 10 euros par jour pour 3 repas, ça fait déjà 300 euros par mois par personne en moyenne... ça, cela n'est pas une leçon d'économie mais une évidence.
RépondreSupprimerPersonne
J'en ai vu et entendu des campagnards pleurnichards qui roulent en 4X4...
RépondreSupprimerJe pense qu'il existe, en gros, deux catégories de survivalistes (et quelques intermédiaires) : ceux qui n'ont presque rien, et ceux qui ont presque tout. Ceux qui s'intéressent à mieux apprendre à survivre avec peu, et ceux qui ont peur de perdre ce qu'ils ont. Étrangement, ce sont ceux qui ont le plus qui redoutent davantage la crise économique...
Ceux-là sont-ils de vrais survivalistes, qui n'ont jamais eu à survivre ? Pas si sûr...
Personne
Riches ou pauvres tout le monde sera logé à la même enseigne,il est normal que ceux qui sont "riches" soient plus inquiets de la crise économique irréfutable qui va nous tomber dessus étant en général un peu plus informés financièrement que les autreset ils savent aussi pertinemment qu'ils devront peutêtre devoir subir une évacuation comme tout le monde,alors de grace ne prenons pas des cas très particuliers (comme les céréaliers par exemple) d'une minorité comme exempleet pour ne parodier personne"il existe aussi des poissons volants et ce n'est pas la majorité du genre",ne cherchons pas non plus a délivrer des certificats de survivalisme il en va comme des chasseurs a la galinette cendrée des inconnus,ils se départagerons bien tout seuls le moment venu et évitons de nous opposer les uns les autres ,il y a plus intelligent à faire devant l'immensité de la tache a remplir
SupprimerOuvrage intéressant lu aujourd'hui "Memento Goulag" mémoire et jugement du communisme Je cite cette phrase, d'un survivant roumain du Goulag :
RépondreSupprimer" Nous ne mourrons ni par le glaive ni au gibet. Mais nous mourrons en esclaves, tués par le vaste poison... Par cette vase conquérante... Par cette eau stagnante pourrissante. tout lentement... San hâte... Ni retard..."
Et voilà bien l'autre risque.. Si le chaos est à craindre, l'absence de chaos pourra impliquer aussi une lente décomposition, une lente moisissure, un accord jour après jour à la plus grande des banalisations, des normalisations, des soumissions. Car le système se défendra, inventera de nouveaux jeux, dont les foules et les individus (surtout la jeunesse) se laissent posséder, par qui on se laisse hypnotiser. Un grand camp mondial de demi-humains... Je ne suis pas sûr, au final, de savoir ce qui sera le pire...
Personne
@ Janus
RépondreSupprimerLes riches ne sont as plus intelligents que les pauvres, ils sont plus assistés. Et comme ils sont plus protégés, la crainte du chaos n'est chez eux que l'expression de leur plus grande lâcheté.
Quant aux grands exploitants agricoles, gavés comme des oies ou empoisonneurs du sol hautement subventionnés, certains auront le toupet de dire : oui, mais nous créons des emplois. N'est-ce pas ce genre d'argument que pourrait affirmer, par exemple, un Weinstein à Hollywood pour justifier ses bassesses ?
Que tous, riches et pauvres, puissent également être touchés par une période de chaos aurait plus tôt quelque chose de rassurant. Je crains que cela ne soit pas le cas.
Les riches sont mieux informés ? C'est vrai pour les banquiers et les grands spéculateurs, responsables de la crise de 2008, qui ont amené des millions de gens et de familles à la ruine. Les a-t-on pendus comme il eut été juste de le faire ? Les a-t-on ruinés ?
Bien sûr que non, l'Etat ultra libéral aime les crapules en cols blancs, et ils ont de bonnes relations, politiques et juridiques, pourris jusqu'à la moelle. Ont-ils une moelle épinière d'ailleurs ? Pas si sûr, tant leur porte-feuilles pèse, il faut bien se débarrasser de quelque choses pour être mins lourd...
Non seulement les banques fautives n'ont pas étés durement sanctionnées, mais on les a recouverts ! pas les endettés. Quelques directeurs, pou faute de gestion, ont bien été remis à la retraite anticipée, ou changés de postes (toujours cadres supérieurs, les francs-plâtriers arrangent bien les choses...).
Le plus informé est le plus coupable et responsable, voilà une autre évidence. Et la leçon du passé, en matière de crise économique, est que les salauds s'en tirent toujours bien.
Alors chaos ou pas ? Souhaitable ou pas ? A chacun d'estimer.
Personne
Pendant vos allées et venues entre votre bad et votre domicile voilà un peu de lecture par un grand opérateur de la finance mondiale,ce Suisse est parmi les nombreux insiders un des meilleurs parmi une poignée vivants sur notre belle planète,sa bad c'est la Suisse et malgré le climat ce n'est pas un endroit a négliger.Cordialement
SupprimerDésolé Personne j'avais oublié le lien que voici: https://goldswitzerland.com/hyperinflationary-gold-at-175-billion-dollars/
SupprimerMerci Janus, j'avais bien vu que le Venezuela se retrouve (moins la haine et la culpabilisation, les humiliations et l'accablement des alliés par tous les torts possibles) à peu près économiquement dans la situation de l'Allemagne jadis.
SupprimerPersonne
J'ai l'impression qu'on s'égare quelque peu.
RépondreSupprimerLa question n'est pas de déterminer qui est plus ou moins courageux, méritant, coupable ou quoi que ce soit de ce genre.
Le sujet de ce blog est de savoir comment s'y prendre pour maximiser ses chances de survie, ce qui n'a vraiment rien à voir.
Maximiser ses chances de survie, dans ma vision du monde, c'est évaluer correctement sa situation propre et, en fonction de cette dernière, choisir sa stratégie et l'appliquer. Cette stratégie inclut bien entendu l'endroit où on vit, comment on l'aménage, l'endroit où on envisage éventuellement d'aller, comment on l'aménage lui aussi, comment on prévoit d'aller éventuellement de l'un à l'autre, les compétences qu'on décide d'acquérir, le matériel qu'on décide de se procurer, les relations qu'on a ou qu'on établit, ses moyens de subsistances à court, moyen et long terme, et pas mal d'autres choses.
Alors s'il reste du temps pour les considérations morales, pourquoi pas, mais ça ne fera pas avancer la préparation.
On ne s'égare pas tant que ça François,puisqu'il s'agit d'une optimisation sous contrainte et le facteur humain est décisif.Ta situation est dépendante de ton environnement présent, bien sur et futur(prévisionnel).Plus ton groupe,est ou sera important plus le facteur humain devra être pris en considération lors d'une prise de décision;ton raisonnement serait exact si tu partais vivre les quinze prochaines années seul sur une île.
SupprimerLa lecture de Egon von Greyerz,ne nous apprend rien sur le Venezuela ,mais juste que la plus importante destruction de richesse va avoir lieu sous peu et que peu d'occidentaux sont prêts.Et oui,la Turquie,l'Inde,la Russie,ont multiplié par 7, je crois ,leurs achats d'or.De toi à moi,je n'ai pas d'argent à investir dans de l'or et je ne crois pas à sa vertu(exemple de l'Espagne 1557,1575,1596).
En fait peu de gens y croient à cet effondrement et très peu se préparent;il y a toujours le conseil avisé de celui qui dit que ça n'arrivera pas (les Russes,turcs etc Pfff!MDR etc)
Se préparer revient plus à ne pas être victime des aléas de risque de pénuries que de préparer la fin du monde.
Cet économiste nous rappelle les pénuries des années 70 en Grande-Bretagne,après le choc pétrolier.On pourrait bien sur reparler de l'Argentine ou de la Bosnie,la conclusion est :"vous pouvez acheter un gramme d'or par mois ce qui vous permettrait de faire un pécule.Mais votre soutien le plus important sera votre cercle familial et d'amis.En période de crise c'est absolument essentiel."
Qui sont et qui seront mes compagnons de route?Sont-ils fiables?
voila comment je vois les choses.
cordialement
Yorick
Oui, Yorik, j'ai bien écrit que les relations qu'on a ou qu'on établit comptent dans les préparatifs.
SupprimerJe garde aussi à l'esprit que Egon von Greyerz voudrait qu'on lui achète de l'or et donc n'est pas tout à fait neutre. J'ai beaucoup de mal à croire que c'est un stock de métal jaune qui permettra de traverser la tempête.
Après tout, si l'or est (ou était) la valeur de référence, c'est uniquement à cause d'une décision d'un empereur romain. En rendant le christianisme religion officielle et obligatoire, il interdisait les autres cultes, ce qui lui permettait de confisquer toutes les statues en or des temples païens. Et, en remplaçant en même temps l'argent par l'or, il a sorti l'empire de la crise économique et du chaos qui s'ensuivait (98 empereurs pendant les 100 années précédentes si je me souviens bien). Puis, les conquérants européens ont imposé le culte de l'or dans le monde entier. Mais tout cela reste très artificiel et peut toujours changer. La prochaine grande crise économique pourrait remettre tout ça à plat et l'or perdre son pouvoir d'attraction.
Pour le survivaliste, tout peut et doit être remis en question.
Et, je le répète, estimer qui étaient les gentils et les méchants ne changera rien aux évènements.
bonsoir yorick le coup dd l'or comme exemple est une image ,pour conserver un pouvoir d'achat il faut du tangible négociable ,ce peut être de l'or ou de l'érgent ou n'importe quel bien durable et surtout transportable si vous devez évacuer votre lieu de vie,alors tout ce qui est léger et peu volumineux peut faire l'affaire :des briquets des hammeçons,des aiguilles etc etc etc des biens qui disparaitront très vite,mais il est certain que le vrai plus sera le cercle familial ou d'amis et par les temps de famille décomposée et de pseudo ami(soeur anne ne vois tu rien venir....)
Supprimerbonsoir François parier contre l'or ou l'argent c'est parier contre 8000 ans d'histoire ,si ce n'était hors sujet je ferais bien un papier la dessus ,donnant explication du pourquoi,Egon ne vends pas d'or il est administrateur des biens qui lui sont confiés,a ce sujet lire "gold and economic freedom" deGreenspan ex fed c'est très court et définitif
SupprimerBonjour Janus,
Supprimerloin de moi l'idée de parier contre l'or ou l'argent! Mais je ne miserai pas non plus ma survie ou celle de mes proches dessus. Leur valeur n'est qu'une convention et l'or n'est devenu la référence dans l'empire romain que tardivement, il y a bien moins de 2000 ans, donc très loin de 8000. D'ailleurs, lorsque les espagnols sont arrivés en Amérique, l'or n'avait pas de valeur marchande, il n'avait guère qu'un rôle religieux, ainsi qu'il en avait longtemps été dans la plus grande partie du monde. Maintenant, au lieu de tenir un rôle religieux, l'or est devenu la religion, mais les religions sont mortelles, elles aussi.
Francois les chinois ont été les premiers a avoir l'or comme monnaie il y a 8000 ans ,plus près asurbanipal et la civilisation de summer 4000 ans ,il est vrai que les égyptiens n'avaient pas de monnaie à part le blé ou les cauris dans les iles du pacifique du a leur isolement comme les cochons au vanuatu il n'y a pas si longtemps,la valeur de l'or en tant que pouvoir d'achat n'est pas de convention pour des raisons qui ne sont pas le sujet de ce blog,se rappeler Crésus et le Pactole d'ou l'invasion de son pays par des étrangers.L'or a été réservé aux dieux vu sa rareté ,uniquement en amérique du sud et centre
SupprimerMerci Janus pour ces précisions, je suis toujours content d'apprendre.
SupprimerVues les différentes possibilités d'évolution du monde, je crains que le chaos total ne soit finalement la moins pire des issues. Mais comme je n'ai aucune influence sur ce choix, je me contente de me préparer à minimiser les dégâts sur moi et surtout mes proches. Il y a déjà suffisamment à faire sans se prendre la tête à essayer de refaire le monde en théorie, la pratique mettra tout le monde d'accord (ou du moins les survivants).
RépondreSupprimerpardonnez les quelques fautes de frappe trop rapides. Du moins n'ont-elles pas l'ampleur de celles commises par ces directeurs en défaut grave de gestion et d'informations, non seulement mis à la retraite, mais remerciés encore par de copieux dividendes... telle est la loi (pour les admirateurs du droit, s'il en reste).
RépondreSupprimerIl a parfaitement raison ton roumain.
RépondreSupprimerSauf que ce n'est pas pour demain ou dans 10 ans: nous sommes déjà dans cette eau stagnante et pourrissante, il n'est qu'à voir ce que nous supportons, dans tous les sens du mot, au quotidien.
Moralement, mentalement, la fange c'est maintenant, sauf si tu penses que c'est le printemps tous les jour bien sûr.
Autant de raisons pour te préparer pour ne pas avoir à compter sur les égoïstes, les vilains et les gueux.
lully
Salut Yorick, je ne suis pas sûr d'avoir compris ce que tu souhaitais dire à mon sujet: "Pour ivan, on à le premier indice du mauvais compagnon". j'ai la vague impression que ce soit une critique courte et rapide , sans étayage. Ce n'est profitable pour personne d'émettre ce genre de chose sans connaître l'autre, quoi que cela devienne une habitude ces derniers temps pour certains sur ce cite. C'est un peu comme si tu prétendais lire entre les lignes de ce que je peux concéder par écrit, mais où vraisemblablement tu y inscris tes petites projections. Alors, d'avance, si je n'est pas compris ce que tu as écrit, je retire ces lignes. si non, sois plus claire et plus constructif.
RépondreSupprimerIvan
Salut Ivan,tu semblais t'interroger sur ton entourage et sur la volonté de ce dernier de ne pas voir le réalité en face.Je te répondais que le premier critère est la contestation de la réalité des informations qui sont transmises.
SupprimerCe n'est pas contre toi ça va dans ton sens.Mais en ce qui me concerne,je ne veux plus de ce genre de relation "sympa"mais chronophage et usante à la fin.
J'ai du mal m'exprimer.
Cordialement
Yorick