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18 février 2019

Peut-on vraiment survivre en ville ?

La plupart des "professionnels" dans notre domaine pensent que la survie urbaine est un oxymore. Ils vous diront que les chances de traverser un désastre dans une ville sont extrêmement minces, même pour une personne au-dessus de la moyenne.

Pourtant, c'est bien là que vivent la plupart d'entre nous, ainsi que les 2/3 de la population mondiale. L'histoire a prouvé que les villes ont toujours été habitées, y compris lorsque les guerres les avaient ravagées.

Mais si les villes ne sont pas forcément des tombeaux ouverts, elles n'en comportent pas moins certains dangers...



Il existe de nombreux rapports sur Internet qui prétendent vous apprendre comment survivre en milieu urbain, et une pléthore d’autres pour vous recommander de "prendre la verte" en cas de trouble majeur. Le but de cet article n'est pas de discuter une fois de plus sur le fait de savoir qui a raison. Le débat est stérile, et généralement mené dans les forums par des gens qui n'ont aucune expérience d'un chaos réel. Ce que l'on peut dire, par contre, c'est que suivre les instructions et recommandations que préconisent nombre d'entre eux - qu'il s'agisse des premiers ou des seconds - serait le plus sûr moyen de vous faire tuer, vous et ceux qui vous accompagnent.

Cet article n'a pas pour but de donner des recettes définitives de nature à consolider vos plans pour surmonter l'apocalypse en ville, ou des conseils à même de sauver des vies sur la façon de le faire. Mon but ici est de vous présenter la dure réalité et, espérons-le, un ensemble de faits honnêtes et brutaux dont vous avez besoin pour commencer à élaborer une stratégie réaliste capable de vous faire traverser avec le moins d'encombres possible une catastrophe à long terme.

Il serait ridicule de reprendre les litanies de ces survivalistes péremptoires qui prétendent que l'on ne peut pas survivre en ville, ou, au contraire, qu'un milieu urbain n'est en aucun cas synonyme de mort assurée. Par contre, il est indispensable de connaître les principaux challenges auxquels nous expose la survie dans un tel environnement. Ceci pour donner à chacun matière à réflexion, ainsi que la possibilité de faire ses propres choix compte tenu de sa situation personnelle, de ses moyens, et de ses obligations.


Les 8 raisons qui rendent la survie urbaine difficile



1- L'eau


Une fois le courant coupé et/ou le réseau hors service, il sera impossible de boire l'eau du robinet, de se laver, ou de préparer des aliments avec autre chose que l'eau de pluie. Est-ce qu'il pleut tous les jours là où vous vivez ? Probablement que non ; pourtant, il faudra bien que vous ayez de l'eau tous les jours.

En tant que survivaliste, vous savez que trois jours représentent un délai suffisamment long pour provoquer une déshydratation sévère, voire la mort. Vous ne serez pas le seul citadin désespéré à installer des bacs et des seaux sur le toit de l'immeuble pour recueillir l'eau de pluie. Ne pensez-vous pas qu'un autre être humain paniqué avec un besoin d'eau aussi urgent serait capable de tuer pour un seau contenant seulement quelques litres ?

Parmi les autres options (parce que toutes les bouteilles d’eau disponibles auront disparu des étagères quelques heures après une catastrophe, au mieux) figure l’utilisation d’un appareil de type LifeStraw ou similaire pour aspirer l’eau de toutes les flaques que vous trouverez. Suivant le type de désastre, il est possible que les fontaines et autres sources publiques contiennent de l'eau sale et/ou contaminée qu'un purificateur pourrait filtrer suffisamment pour la rendre potable (voir notre dossier spécial sur la purification de l'eau pour le survivaliste). Mais avant de pouvoir y arriver, il est aussi probable que vous deviez en découdre avec des centaines ou milliers d'autres personnes devant vous.

Personnellement, j'estime que toute agglomération supérieure à 10.000 habitants connaîtra de sérieux problèmes en cas de chaos, qu'elle se trouve à la ville ou à la campagne, sans parler de celles à majorité ethnique étrangère. En cas de disparition de l'ordre public, il est presque certain que les installations de stockage et de traitement de l'eau seront réquisitionnées par des gangs ou des groupes armés indépendants, qui s'en serviront alors de monnaie d'échange pour obtenir ce dont ils ont besoin au quotidien (nourriture, équipements, bétail humain, et autres). D'où l'importance vitale de tenir un stock minimum chez soi, y compris si l'on vit en appartement.



2- La nourriture


Le jardinage urbain et l'autosuffisance sont des tendances à la mode et plutôt positives, mais dans un scénario d'effondrement, cette nourriture devra être protégée par des individus armés pour qu’elle ne disparaisse pas aussi rapidement que l’eau. À moins que vous n'habitiez juste à côté d'un jardin communautaire, les chances d'atteindre une quelconque nourriture avant sa disparition, ou même de l'atteindre en toute sécurité une fois que les parcelles auront été attaquées, seront à peu près nulles.

Cultiver de la nourriture à l'intérieur de votre appartement, maison, ou tout autre type de logement urbain qui pourrait même avoir une petite cour arrière, serait une grâce salvatrice... pour un court laps de temps. En effet, si d'autres personnes de votre quartier, voire même des amis ou de simples connaissances, passent par chez vous (ou savent que vous avez un jardin), votre source de nourriture pourrait disparaître avant même que vous ne récoltiez ce qui peut en être tiré et ramené à la maison.

Ne sous-estimez pas le désir de rester en vie et de protéger la famille qui va naître dans l'esprit de tous, y compris des plus pacifistes. Les gens qui n'ont jamais pensé à voler quoi que ce soit dans leur vie pourraient être réduits à cette extrémité en un instant.

Bien sûr, vous pourriez toujours partir à la recherche de nourriture ; même dans une ville, les plantes sauvages comestibles sauvages arrivent à pousser. Cependant, il y a plusieurs inconvénients à cela. Le premier à considérer est la sécurité. Chaque fois que vous irez à l'extérieur, vous serez exposé aux attaques et au vol de tout ce que pour quoi vous aurez risqué votre vie. Deuxièmement, les mauvaises herbes et autres plantes éventuellement comestibles que vous pourriez trouver seront très probablement contaminées par les pesticides chimiques que les employés municipaux pulvérisent à longueur d'année pour les éliminer des trottoirs et des aires de stationnement, ainsi que par les déjections animales et le reste qui seront autant de poisons mortels si vous ne pouvez pas les laver ou les cuire.

Vous pourriez chercher dans les parcs une plus grande abondance de comestibles sauvages en un seul endroit, mais ces plantes et mauvaises herbes auront aussi été traitées ou polluées, et la compétition augmentera le danger auquel vous devrez faire face en les ramassant puis en les ramenant chez vous.


3- La préparation


Admettons que vous soyez un jardinier passionné, ou un survivaliste particulièrement prévoyant qui dispose de cultures à l’intérieur ou à l’extérieur prêtes à être récoltées, et qui a réussi à les sauver avant qu'on lui prenne. Maintenant, qu'allez-vous en faire ? Bien sûr, vous pourrez toujours manger vos fruits et légumes crus, mais ils devront être lavés en premier et nous partons du principe qu'il n'y aura que très peu ou pas beaucoup d'eau. On en revient alors au point de départ.



Avez-vous cultivé des aliments riches en protéines pour vous aider à rester fort et en bonne santé pendant une catastrophe ? Si ce n'est le cas, il vaudra mieux que vous ayez prévu des stocks à long terme suffisants, en dépit de votre espace limité. Contrairement aux survivalistes des zones rurales ou même des banlieues qui se seront assurés d'une base de subsistance, vous ne pourrez pas garder un cheptel à la maison ni avoir accès à des zones de chasse ou de pêche pour compléter vos réserves alimentaires.

La plupart des aliments de stockage à long terme nécessitent l'ajout d'eau chaude. Or vous n'aurez pas de source de chaleur, et encore une fois, seule une quantité d'eau minime et non durable. Si vous insistez pour vivre dans un environnement urbain et que vous voulez vous préparer, votre meilleure chance d'éviter la famine est d'utiliser chaque centimètre carré d'espace dont vous disposez pour stocker de la nourriture et de l'eau.

Si vous habitez dans un petit appartement, utilisez des étagères murales du sol au plafond dans chaque pièce pour ranger vos préparatifs. Sera-t-il très attrayant, voire même agréable à vivre ? Sans doute que non, mais voulez-vous tenter de survivre en ville ou pas ? C'est le type de stockage qui vous permettra de traverser une catastrophe et de fournir la nourriture et l'eau dont vous aurez besoin les premiers temps, ou si nécessaire, pour évacuer avec un véhicule immédiatement après la frappe.

Pour pouvoir préparer de la nourriture et faire bouillir l'eau, achetez une petite gazinière ainsi qu'un réchaud de camping, avec une quantité suffisante de bouteilles de gaz nécessaires au fonctionnement de chacun. Êtes-vous en train de penser à l'endroit où vous allez mettre 10 seaux de nourriture, 36 jerrycans d'eau, et les réchauds à gaz dont vous avez besoin pour survivre même à une catastrophe à court terme ? Bien. Cela signifie que vous êtes une personne intelligente, déterminée à apprendre à élaborer un plan de survie qui fonctionnera réellement.


4- L'énergie


Comme indiqué ci-dessus, attendez-vous à ce que le courant soit coupé si ce n’est immédiatement, sinon quelques jours après un événement apocalyptique. La grande majorité des zones urbaines ne permettraient pas à un citadin de vivre hors réseau. Lorsque les lumières se seront éteintes, comment allez-vous chauffer votre appartement, faire bouillir l'eau pour la rendre potable, vous éclairer et préparer vos aliments ?

Le réchaud de camping sera une option viable tant que les réserves de gaz ne seront pas épuisées. Contrairement aux survivalistes en milieux rural et suburbain, vous ne pouvez pas acheter un générateur multi-combustibles et le faire tourner pour alimenter l’essentiel. Vous ne pourrez pas non plus avoir un chauffe-eau mural ou un poêle à bois sur lequel préparer la nourriture. A moins, si vous avez de la chance, que votre appartement ou maison de ville possède une cheminée, et donc un tuyau d'évacuation.

Même dans ce cas, une cheminée n'est pas assez efficace pour chauffer correctement une maison, surtout en hiver. Si vous fermez toutes les pièces à l'exception de celle où se trouve la cheminée et que vous avez stocké du bois (vous avez encore de l'espace de rangement, n'est-ce pas ?), vous ne gèlerez pas. Vous pourriez brûler vos meubles, mais cela dégagerait des vapeurs toxiques car le bois dont ils sont faits est traité et qu’il faudrait à tout le moins ouvrir une fenêtre, ce qui laisserait alors entrer le froid.

Quelles seraient les solutions pour la lumière et la chaleur si vous vivez dans un environnement urbain lors d'une catastrophe ? L'une d'entre elles serait d'acheter un petit générateur solaire capable de faire fonctionner un radiateur électrique et quelques lampes, et de le placer sur votre balcon ou le toit de votre immeuble (il vaudra mieux le garder 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ou il sera probablement volé). Ceci dans l'hypothèse où il y ait suffisamment de soleil et que vous disposiez de batteries puissantes pour stocker l'énergie nécessaire durant la nuit et les jours de grisaille. Vous l'aurez compris, mieux vaut prévoir dans vos préparatifs des couvertures et vêtements chauds...



5- La restriction de mouvements


Si vous vivez dans un immeuble, comme la plupart des citadins, l'ascenseur ne fonctionnera plus après une coupure de courant. Votre seul moyen d'entrer et sortir sera par l'escalier ou la sortie de secours. Ce processus sera non seulement long et laborieux, mais il sera également très dangereux.

C'est là que vous attendront tous les voyous désespérés à la recherche de ce qui pourrait les aider à survivre ou à troquer. Les criminels seront prêts à commettre des agressions physiques et revendiquer votre appartement comme étant le leur. Nous avons tous vu à la télé ou sur le Net les scènes de pillages et de violence qui suivent les catastrophes naturelles ; dites-vous bien qu'elles ne sont que des jeux d'enfants comparées aux troubles civils qui se produiront dans l'hexagone le jour où les lumières vont s'éteindre.


6- Les urgences médicales


Vous ne pourrez pas composer les numéros d'urgence pour obtenir de l'aide pendant une catastrophe à long terme. Stocker les médicaments en vente libre et sur ordonnance, ainsi que des articles de premiers secours, sera essentiel pour votre survie. Il vous reste suffisamment d'espace de stockage pour toutes les préparations médicales dont vous aurez besoin, qu'il s'agisse de traiter les petites blessures ou de plus grosses par balle, n'est-ce pas ?


7- Les armes


Si tout va bien, vous avez déjà votre permis de chasse ou licence de tir, et acquis quelques armes à feu, peut-être même des armes de poing de catégorie B. Si ce n'est déjà fait, alors tâchez d'obtenir l'un ou l'autre dès que possible. Vous devez entreposer suffisamment d’armes à feu, de munitions, couteaux et autres pour protéger vos biens et vous protéger vous-même ainsi que vos proches lors d'une évacuation éventuelle, une fois que vous aurez réalisé que la survie en milieu urbain n'est pas la chose la plus facile.

Savez-vous comment utiliser ces différentes armes de manière optimale ? Si ce n'est le cas, alors apprenez. Avez-vous de la place pour les stocker ? Pour ce qui est des munitions, la quantité dont vous aurez besoin pour survivre prendra beaucoup plus de place que vous ne le pensez. Vous devrez également stocker des pièces de rechange pour vos différentes armes, apprendre à résoudre les problèmes par vous-même et, dans l'idéal, acheter des équipements de rechargement et apprendre aussi à vous en servir.

Contrairement aux zones rurales et même à certaines banlieues, vous serez probablement entouré de plus de malfaisants munis d'armes à feu que de fils et filles de bonne famille avec des armes légales. Pensez à cela, puis réfléchissez à la manière dont vous pourriez éventuellement déménager en adaptant votre travail ou entreprendre une nouvelle activité, afin de migrer vers un endroit plus sûr, riche en ressources naturelles, et entouré d'individus partageant les mêmes valeurs et s'étant préparés.



8- L'évacuation


Dans un scénario de chaos, l'hésitation vous tuera plus vite que le manque de nourriture, le froid, le manque de sommeil ou même d'eau. Si vous pensez que vous devez vivre en ville pour votre travail ou la facilité d'accès aux soins médicaux de qualité (ce qui n'est pas nécessairement vrai), ou simplement parce que cela vous plait, vous devez avoir une stratégie de sortie. Une stratégie que vous aurez pratiquée à l'entraînement de nombreuses fois, qui prenne en compte les différents obstacles possibles, et qui inclue elle-même un plan de secours.

Si vous attendez en espérant que la cavalerie débarque, que les forces de l'ordre soient en mesure de contrôler les choses, ou simplement parce que la situation est si effrayante qu'elle vous plonge dans un état de torpeur immobile, alors vous mourrez. Lorsqu'une catastrophe se produit, il y a toujours un bref moment de choc collectif ; c'est à ce moment-là que vous devrez partir si vous avez décidé de le faire.

Une fois que le choc se sera dissipé et que des milliers ou des dizaines de milliers de gens auront pris conscience de la catastrophe, il ne sera pas prudent de sortir dans les rues et les routes seront bloquées plus que dans n'importe quel embouteillage sur la Côte un 15 août. Fuir quand la règle de droit n'existe plus fera de vous et de votre famille non seulement une cible si vous essayez de quitter la ville à pied avec seulement ce que vous pouvez transporter, mais plus encore si vous êtes coincé dans un véhicule.

Que pensez-vous de vos chances de ne pas manquer d’essence quand vous serez bloqué dans un trafic stagnant, ou celles de trouver une station-service toujours fonctionnelle avec des cuves qui ne sont pas encore vides ? Vous pourrez toujours emporter du carburant de réserve dans votre coffre, mais si un groupe de malfaisants décide de vous attaquer alors que vous êtes bloqué dans la circulation et qu'il vous déborde, vous finirez à pied dans un environnement aussi dangereux que celui que vous aurez quitté en partant.

Admettons que vous réussissiez à évacuer, que vous êtes parti suffisamment tôt et que vous avez réussi à devancer des centaines d’autres conducteurs paniqués qui tentent d’échapper à la ville - où irez-vous ? De grâce, ne vous contentez pas de "prendre la verte" ou de courir le pays. Seuls des experts en survie seraient capables de vivre dans la nature, et même les militaires ou survivalistes aguerris seraient encore confrontés à des obstacles éventuellement insurmontables.

Tous les bois situés à proximité des centres urbains, les campings, ainsi que les parcs un tant soit peu aménagés, seront remplis de "survivants temporaires" effrayés qui auront quitté leur foyer sans aucune destination. Au lieu que la menace rode autour de chaque lampadaire, elle se cachera désormais sous chaque arbre. Si vous savez comment chasser et si vous avez la chance d'attraper un quelconque gibier avant que la faune disparaisse, n'importe qui derrière un bosquet sera prêt à vous tuer pour vous le prendre, ou au moins vous blesser.

Le fait que l'eau d'un ruisseau ou d'un étang soit claire ne signifie pas pour autant qu'elle est potable. Vous devrez embarquer suffisamment d'équipements et de connaissances pour obtenir de l'eau pure, de la nourriture, des produits comestibles sauvages, construire un abri (les cabines et les tentes du parc disparaîtront rapidement et vous devrez peut-être vous battre jusqu'à la mort), faire du feu, etc.

Tant de novices qui chasseront dans tous les coins et allumeront des feux vont probablement entraîner de nombreuses morts accidentelles, et au minimum détruire les bois sur lesquels vous aviez compté pour rester en vie. En ce qui concerne le plan de survie qui consisterait à simplement prendre la route, il pourrait vous tuer de la même manière.

Ne pensez pas un seul instant que les millions de ruraux ne vont pas défendre leur territoire les armes à la main pour empêcher les hordes de maraudeurs - qu'il s'agisse de "bonnes personnes" ou non - de la ville et des banlieues de venir s'installer chez eux. Ces gens-là protégeront violemment leurs ressources naturelles, car ils savent mieux que quiconque combien la vie de ceux qu'ils aiment en dépend.

Par souci d’argument, supposons que vous ayez la chance de vous rendre dans une forêt ou un parc national à temps pour y installer un camp ou occuper un gîte dans le but d'y rester. Combien de temps la nourriture que vous avez charriée sur votre dos ou dans votre coffre vous maintiendra-t-elle en vie ? Durera-t-elle assez pour vous donner le temps de tuer du gibier et trouver suffisamment de produits comestibles sauvages sans que personne ne vous le prenne, et le conserver jusqu'à ce que vous puissiez planter les graines que vous aurez transportées ?

Que se passe-t-il si l'événement apocalyptique se produit pendant l'hiver ? Cela peut grandement changer les choses ! Certes, certaines (rares) plantes sauvages poussent aussi en hiver, et tous les animaux n'hibernent pas ; peut-être pourrez-vous continuer à chasser ? Mais les sources de nourriture facilement disponibles sur lesquelles vous comptiez pour compléter celles que vous avez prévues et/ou que vous prévoyez de faire pousser seront considérablement réduites.



L’objectif de cet article n’est certainement pas de mettre à mal vos projets d’essayer de survivre en ville. Personnellement, j'estime qu'une telle chose est possible, à condition toutefois de s'y préparer à l'avance. Le but est de pointer ce sur quoi il vous faudra réfléchir pour élaborer un plan valable, et rejoindre ainsi le reste des survivalistes qui savent déjà ce qu'implique la vie dans une métropole.

Pour la grande majorité des Français qui ne doutent de rien, vivre en ville par temps de chaos équivaudra à un aller simple pour la mort. Tout ce que je souhaite est que vous rejoigniez le club des survivants ; vous avez donc des décisions importantes à prendre pour commencer. Dès maintenant.

Pour ceux qui voudraient déménager et ne le pourraient pas pour diverses raisons (financières, professionnelles, etc.), il reste l'option d'acheter une parcelle à la campagne pour y créer un véritable lieu de repli, ou de louer à un rural qui serait disposé à les accueillir sur ses terres toute l'année. Une simple location leur donnerait un endroit où aller et stocker leurs équipements de survie, ainsi qu'un espace pour apprendre et perfectionner les techniques dont eux et leur famille auront besoin pour traverser les événements et au-delà.

Ceux-là feront bien d'établir une relation avec la communauté où ils achètent, ou la personne à qui ils louent. Le but est de se faire connaître dans les environs. Sans oublier de toujours garder sur soi une preuve que l'on est propriétaire ou locataire dans la région afin de passer un éventuel contrôle de sécurité si les choses devaient tourner au vinaigre.

Pour les autres, ceux qui ne voudraient pas lâcher la jungle urbaine à cause de toutes les opportunités qu'elle offre, ils pourront lire avec profit notre dossier spécial consacré aux Stratégies de survie urbaine. Et affûter leurs couteaux, éventuellement...

46 commentaires:

  1. Excellent article synthétique sur les difficultés de la survie en milieu urbain.
    Partir ( avec mes chiens ) pendant le brefmoment de choc collectif me semble être la vraie et unique décision critique car elle conditionnera le futur immédiat.
    S'y résoudre " instantanément " en abandonnant beaucoup derrière soi est possible en cas de préparation préalable et d'un point de chute suffisamment sécurisé, accueillant et bien pourvu.
    Le plus difficile sera de convaincre la Dame, la gardienne de la flamme du foyer.........
    Même si les enfants sont grands et font leur vie , ne pas rêver, rien, je dis bien rien , ne la fera partir sans eux.
    Une solution possible , briefer SON fils et l'aider à s'equiper, obtenir son adhésion.......Fait.
    Le sens de l'esquive du survivaliste .......Faire le choix des conditions de l'affrontement matrimonial , me semble une fanfaronnade marseillaise plus que bretonne , à caractère suicidaire et lourd de conséquences au cours des tempêtes générées par un tel défi inconsidere.
    " je suis venu, j'ai vu, j' ai perdu......!" ./ citation ( presque exacte ) de Jules à Cleopatra .....
    Chacun voit.
    Dans la montagne ou j'ai mon refuge, région traditionnellement d'émigration, il y a bon nombre de maisons restaurées par des gens qui ont émigrés aux Amériques ( Nord et sud ) , questionnes sur la possibilité de revenir un jour au " "pays" ( au hasard des rencontres ) , lorsque l'on les presse un peu, ils ( les femmes, car les hommes plannent sur les hauteurs ) finissent par avouer qu'ils ne reviendront JAMAIS car les ENFANTS et les PETTITS ENFANTS sont DEFINITEVEMENT établis aux Amériques.
    La crise provoqué parfois des reflux Argentine / Italie mais limites et souvent temporaires.
    Avantage possible: squatter ces maisons pour les membres admis pour leurs aptitudes dans le groupe APRÈS cahos.
    Cdlt.
    Vianney.

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  2. analyses certes pertinentes mais n'oubliez pas non plus que la campagne est beaucoup plus facile a contrôler par des troupes aguerries votre scénario repose sur un postulat : pas d'invasion ou de combats avec des troupes régulières ou des milices lourdement armées. Si tel était le cas comme en Bosnie par exemple les campagnes et les forêts ne constituaient pas de refuges pour les populations traquées, en revanche une grande ville peut consommer une armée entière avant d'être sous contrôle. Tout dépend tu type de conflit.

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    1. Bonjour Franck malampou,je pense que tu as raison,les combats les plus difficiles pour une armées semblent être les combats en zone urbaine.Par contre l'état des villes après...!
      Les centre villes me semblent plus sûrs que les périphérie avec leurs grandes avenues propices aux tirs lointains.
      Les boutiques du centre me semblent plus accessibles que les grandes surfaces qui feront l'objet de guerres de territorialité des gangs adverses des différentes cités.
      J'ai habité des années des studios dans des hyper centres,mon mobilier était très réduit,pas de place de stockage,de toute façon pas d'argent pour en faire;les possibilités étaient réduites :ni mieux ni pire que celles de mes voisins.
      -rentrer dans un groupe,gang ou autre
      -fracturer des portes et chercher de quoi survivre
      -fuir par tous moyen
      De toutes les façons je vois pas qui va se présenter à l'embauche si la période est catastrophique.
      Des bureaux vides peuvent avoir des fontaines à eau,des pharmacies de la nourriture hyper protéiné, des magasins de sports idem,des restaurants des réserves de conserves ou autres...a mon avis un citadin pauvre n'aura pas trop le choix.Avoir peu de moyens est un frein pour la préparation,mais la contre partie c'est qu'il y aura pleins de cibles avant.Mais c'est mal de voler.
      Les habitants d'un immeuble ont intérêt à s'entendre pour le sécuriser comme ceux d'un lotissement .Pour la nourriture peut être les caves,les parkings souterrains avec des champignons ou autres?
      Dernière réserve d'eau,mais c'est criminel:faire claquer un sprinkler.
      Mais en cas de guerre?
      Quand on voit Alep ou Raqua ça donne pas envie et pourtant il y a eu des survivants.
      Une question en cas de chaos,pourquoi rester dans son appartement?Quelle importance le titre de propriété,le bail?Il me semble que c'est aussi surréaliste que de vouloir faire faire un constat au conducteur du blindé qui a roulé sur votre voiture.Si vous virez un bobo du bien qu'il occupe parce que vous estimez que ce qui arrive est de SA faute,il va faire quoi?appeler un huissier?La police?vous casser la gueule?vous réciter le code civil?
      Si aujourd'hui des gens du voyage occupe un terrain de manière illégale,il se passe quoi?
      Si on organise une rave party sur vos terres,il se passe quoi?
      Si vous habitez Calais et que des personnes coupent vos arbres et volent vos vélos ou autre,il se passe quoi?
      C'est bien d'être légalistes.
      Bien à vous
      YK

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  3. Pour le stockage, penser aussi aux faux planchers et faux plafonds.
    Il y a peu d'endroits en France où on ne peut se passer complètement de chauffage, il faut juste disposer de suffisamment de vêtements chauds.
    Je préfère utiliser les surfaces exposées au soleil pour y mettre des plantes comestibles plutôt que des panneaux solaires.
    Un générateur à manivelle ou à pédales permet aussi de se garder en forme quand on ne peut pas beaucoup sortir.
    L'utilisation prioritaire de l'électricité, à mon avis, doit être constituée par les télécommunications et la surveillance, d'autant plus que l'éclairage artificiel permet de se faire repérer.
    Les déchets de nourriture peuvent servir à élever des insectes ou des cloportes (cousins des crevettes, se préparent de la même façon) avant de passer dans le compost.
    Les toilettes sèches aussi doivent alimenter le compost (peut-être après production de méthane).
    En ville, il faut vraiment optimiser, réutiliser, recycler et être créatif.
    Si quelqu'un a de bons tuyaux pour l'eau...

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  4. Adaptation à la crise (pénurie de carburant, engrais, etc...) dans un pays où la solidarité existe encore:
    https://www.arte.tv/fr/videos/072421-001-A/habiter-le-monde-cuba/

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  5. Etre dans une situation merdique et vivre en bobo n'ont rien en commun.
    Pour l'eau, va falloir faire l'impasse sur une eau super propre, au risque de choper des miasmes, mais c'est le risque en situation dégradée car on ne lave pas ses mains ni les récipients toutes les deux minutes.

    Pour la bouffe, pas d'alternative; des herbes ou des produits transformés glanés ici ou là. Le potager sera limité à trois choux et c'est déjà bien. Stockage, mobilité et nombre sont un tryptique où l'un déséquilibre les deux autres.
    Pour le mouvement, quand on est intéressant, les autres bougent pour nous.
    Pour le médical, blinder sur les petites blessures, gastro, douleurs bénignes et surtout l'hygiène. Pour du sérieux, sans hôpital ni personnel compétent, ben fallait pas être là.
    Pour les armes, s'il faut les avoir en légal comme préalable, ça risque de rigoler dans les cités: repousser des connards avec du semi-auto en munition match contre du full auto sans restriction de calibre, ni de muns d'ailleurs, ça peut être marrant, mais je veux pas assister à ça. De plus, si ça pète, l'Etat se fera un plaisir de désarmer les détenteurs légaux.

    L'évacuation est toujours dictée par autre chose que soi. Et oui, on ne décide de pas grand chose dans ces cas-là, y compris en troupe organisée.
    Bref, sans ressources, nombre et de quoi déplacer tout le groupe, dans un vrai contexte merdique, ça risque d'être compliqué. Si on a tout ça, ça attire l'attention et il y a toujours plus méchant que soi puisque sans frein social et judiciaire, la violence asocio-prédatrice a de beaux jours, avec des Emile Louis, des Lelandais ou Fourniret à chaque coin de rue...Mais on y est pas encore.
    cc

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  6. Les bonnes questions de Pierre vont peut être en décourager plus d'un de rester dans son quartier a tours qui deviendrons vite infernales,.La survie à la campagne ne sera guère plus réjouissante a ceci près que la disparition d'une bonne moitié de la population qui ne pourra s'échapper du piège urbain ou qui périra en chemin laisse un espoir de s'en sortir si le rural a prévu un peu l'arrivée de ces touristes d'un nouveau genre , déjà pas toujours bien reçus en temps normal , on peut imaginer sans peine la suite en option dégradée.Il est effectivement encore possible de se préparer hors centre urbain un lieu ou plutôt un abri a peu de frais ,la seule difficulté sera d'y arriver en cas de pépin.Les Madames sont plus difficiles a faire bouger que les montagnes ,elles traînent derrière elles les restes des cordons ombilicaux de leurs n'enfants de trente ans,des laisses plus lourdes que l'Everest!!si en plus il y a des petits cela devient totalement inamovible ,le choix sera simple ou on reste et on crève ou on part éventuellement seul

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    1. Bonjour Janus.Bah, si, les madames bougent :). Mais nous avons fait le choix de rester où l'on est ( ce n'est pas un centre urbain il faut dire). J'ai souri en voyant votre commentaire.C'est la première fois que je poste. Ne m'en veuillez pas de vous avoir répondu ainsi, car, vous avez raison, votre analyse est juste : on a je pense toujours en nous des restes de cordons ombilicaux :) . Ce qui est bien dans mon cas, c'est que 2 des 3 enfants sont encore ici, et que celui qui est plus loin, sait se débrouiller, et pourra venir sans problème (du moins je l'espère). Cordialement.

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  7. bonjour à tous, cet article de Pierre est intéressant en cela qu'il ramène tout le sujet survivaliste au probleme de survivre au premier choc.
    en dehors du fait que ventre affamé n'a pas d'oreille et que toute personne inconnue , voire connue, constitue un danger potentiel.
    il convient de définir les groupes les plus nocifs et par conséquent s'en prévenir. dejà qu'il risque de nous en arriver quelques centaines et d'autres centaines libèrées de nos club med institutionnels de rétention provisoire.
    les villes constituent des lieux de vie avec des stocks ou des réserves disséminées partout, donc les nocifs barbudos, feignants et violents , dépourvus d'aide sociale et dont les revenus du chichon risquent la dévaluation se rabattront sur les pillages ; le plus souvent sur place. ce qui laisse un certain délai pour s'organiser avant de les voir se deplacer en terrain découvert ou arboré, ce qui n'est pas leur lieu de prédilection festive .
    j'ai choisi la vie à la campagne et en bord de mer avec de l'eau douce relativement abondante à proximité il y a 15 ans . une retraite ça se prépare. j'ai un plan B de repli , appelons cela une BAD sur une maison de famille que je pourrai rejoindre par la mer, j'envisage la survie par la proximité de la mer et ce qu'elle fournit en plus du jardin. en plan C, ce serait le repli chez la famille mais difficile d'accès, mais bien défendable .
    le probleme , comme dit plus haut, ce sont les proches et leur décision de rester ou de suivre, là c'est vraiement dur à résoudre comme dit janus 2a.
    quands au match en tir open bar, avec participation volontaire ou non, il vaut mieux faire tireur ET cible éventuelle, que cible uniquement.
    je sais pour l'avoir vu qu'il y pas mal d'armes dans les cités à racaille, plus qu'on le croit mais moins qu'on le dit et pour les stocks de 7,62x39, là j'ai un gros doute pour le moment. de plus on entend pas les rafales d'entrainement en nos vertes sylves. evidemment ça pourrait changer si fourniture, envoi et réception .
    de toute façon, arrivé à ce stade, l'etat ne pourra plus grand chose, sauf balancer des rations par airbus a-400 au mieux. ou rafler les populations vers un camps FEMA (arbeit schnell).
    de là à une intervention étrangère à tarif régulier, pourquoi pas !
    les forces de l'ordre seront tres occuppées à proteger leurs proches et l'exercice du devoir en sera considerablement amoindri.
    néanmoins la situation est préoccuppante, il ne faut pas sortir de saint-cyr pour s'en apercevoir.
    en dépit des marches, depots de gerbes, commémoration, bougies et peluches des bobos sans génitoires . si le moment survient, j'aurai deux mots à leur dire à ceux là .
    bref il faut s'attendre à devoir perdre beaucoups de superflu pour conserver l'indispensable et si échec savoir en finir en gentilhomme.
    mais on en est pas encore là !
    bonne préparation, bon stocks, bon entrainement à tous HERMAN STOSS .

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  8. Bonjour à tous,ici jp, je ne sais pas comment creer un compte google
    Un grand merci à Pierre pour son engagement.
    Petites réflexions suite à l 'article.

    Vivant depuis presque 1 ans à la campagne, j en suis arrivé à la conclusion qu'en cas de rupture brutal, plus il y aurait de mort dans un laps de temps cour, plus les chances de survie à dans les campagnes seraient élevé.
    Ex : plus d 'électricité=plus d 'eau=plus de pompe a essence, les villes seraient très rapidement bloquées, les routes barré, en moins de 3 jours la situation sanitaire serait catastrophique, les gens seraient au sens propre ( même si c est carrément sale) dans leur merde, plus d’hygiène, plus d 'eau, stress maximal pour la majorité, il est fort probable que des épidémies se développeraient et feraient des ravages ( comme dans barjavel)
    Des phénomènes de boucle rétro active se mettraient en route, ex: les rats ( les vrais rats, ) sortiraient des sous sols, mangeraient les cadavres en décomposition, ce qui propagerait les maladies...ect ect.
    Sans meme 1 coup de feu, la population devraient diminuer de 50% la premiere semaine,si l 'on rajoute des phénomènes d 'épurations ethniques, et de violence communautaire, plus le manque de nourriture, l 'on doit facilement arriver à -80% en une semaine.
    Je parle d'un scenario de rupture lourde type coupure générale d 'éléctricité (livre black out).
    On peut supposer que par la suite les gens des campagnes, s'organisent en commando pour aller recuperer du matériel dans ce qui resterait des villes.

    J 'oubliais un facteur important, le feu,
    nous aurions de gigantesque incendie qui ne pourraient être eteinds, ma conclusion, ce n 'est même pas la peine de faire des gros stocks en ville car en cas de grosse rupture, les chances de survies seront minime.
    Certains bisounours armé de bougie prôneront l 'amour la fraternité et la solidarité comme meilleurs outils de résillience.
    Perso je préfère m 'appuyer sur mon calibre 12, ce qui ne m 'empêchera pas d 'allumer une bougie au pied d'un petit nounours et de prier pour tous ces malheureux .
    Bonne préparation.

    Ps: ça n a rien à voir avec le sujet, mais surveillez l'actualité du vénézuella,

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    2. Si j'étais vous, E.Landry, je ne prendrais pas ces chiffres trop au sérieux. L'histoire des villes assiégées, même récemment, montre que la population survit souvent plusieurs mois dans des conditions très difficiles.
      Par ailleurs, c'est très bien de tester comment on supporte soi-même des conditions de vie dégradées.

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    3. Je suis plutôt d accord avec François, on a vu dans les conflits modernes que la résilience en ville a été beaucoup plus longue. Bonne préparation à tous...

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    4. Bonsoir à tous, Pour avoir vu 3-4 jours sans électricité à Montréal en plein mois de janvier, je ne crois pas qu'en 1 semaine on est à -80% de population. L'approvisionnement était particulièrement difficile, les communications vraiment pas le top et pourtant, il n'y a pas eu de grand chaos. Bon, je ne dis pas si c'était planétaire mais cette probabilité est vraiment réduite pour l'option du jour au lendemain. Sans une guerre nucléaire, un météorite ou l'explosion du Yellowstone, ça va prendre nettement plus d'une semaine pour atteindre le -80% de population. Je dis cela mais peut-être que je me trompe. Isa

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  9. Merci pour l'article Pierre... :-)
    Non décidément, j'ai un lourd à priori sur la survie en ville. Rien qu'en temps "normal" je ne me verrais plus y vivre.

    Pour les enfants, mieux vaut anticiper : ils connaissent mon approche et ma préparation même si je ne suis pas au top. En K2KK, je ne leur courrai pas après, c'est eux qui rappliqueront d'office !

    Une chose peut-être : même si on parvient à déjouer tous les obstacles évoqués et qu'on récupère de la nourriture sans ameuter une horde, quid des "odeurs" ?
    L'odeur d'un plat qui cuit quand on meurt de faim dans l'appartement d'à côté, même si vous avez été discret lors de la récupération, ça risque de dégénérer...

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    1. Je suis pas certain que la cuisine mijotée sera une priorité.Mais ,il m'a été dit,que même aujourd'hui pendant certaines fêtes,certains traquent les odeurs de cuisson...alors qu'il ne devrait pas y en avoir.
      De même les déchets seraient examinés,pour vérifier la provenance et la conformité des aliments consommés.
      Odeurs de cuisson,grillades ou autres et gestion des déchets,sont effectivement des indices de présence humaine ainsi que celle de nourriture éventuelle.
      Je suppose donc que dans tous les cas,la survie dépendra des relations avec le voisinage.
      Au delà du réseau,le principe de communauté me semble le premier point favorisant la survie.
      Dans une société éclatée,ça sera très difficile:Créer un esprit village en ville .L'individualisme est une notion qui me semble très partagée même si on a pu voir qu'avec les GJ une forme nouvelle de solidarité pouvait voir le jour;c'est le point que j'ai trouvé archi positif dans ce mouvement.Enfin les gens se parlent,ou se parlaient pour autre chose qu'un évènement sportif ou commercial.
      Si on veut s'en sortir par le haut,il va falloir penser positif et collectif.
      Bien à vous
      YK

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  10. Les chiffres sont souvent discutables,il est évident que dans un pays relativement homogène ethniquement parlant la casse sera moins grande que dans un pays composé de communautés de niveau différent ,d'us et coutumes non partagés,c'est le cas du Vénézuela aujourdhui ou la catastrophe économique en cours n'a pas donné lieu a une guerre civile pour l'instant, d'autant que de l'aide alimentaire arrive de Russie .Ce ne serait certainement pas le cas des Us ou de la France:de la a dire 80% de mortalité me semble exagéré,une baisse de la population certainement c'est déjç le cas avec les citoyens qui n'ont plus les moyens de se soigner ce qui fait baisser l'espérance de vie en France ,en Grèce en espagne etc etc

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    1. C'est sûr Janus,même le terme de ville regroupe des situations très différentes certaines ont 60%de leur population à plus de 75 ans alors que la moyenne nationale est de 10%,et d'autre ont plus de 36%de population d'origine étrangère alors que la moyenne est à 8.5%.Il faut ajouter à ça qu'une ville comme Calais n'aurait que 2.5%d'immigrés alors que cela semble être beaucoup plus à cause de l'existence d'une immigration irrégulière et impossible à quantifier.
      L'autre problème pour moi est que je suis incapable s'analyser ce que regroupe la notion "immigré". Je ne connais rien de l'histoire de la majorité d'entre eux;en fait je m'en fous.Ce détail n'est pourtant pas sans importance puisque ces populations amènent avec elles,leurs rites et leurs antagonismes,ou leurs conflits.On retrouve tout ça dans les batailles rangées incompréhensibles entre migrants.Une nationalité peut très bien regrouper des Kabyles,des Berbères ,des Arabes etc...
      Si on souhaite établir une méthodologie permettant d'élaborer une stratégie de survie,des tas de paramètres rentrent en ligne de compte,et il nous manque beaucoup , du fait de l'absence de statistiques fiables.
      Certains ont déjà répondus en quittant leur logement voir carrément le pays.
      Bien à vous
      YK

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  11. la mortalité initiale ne sera pas si haute. Un bon tiers de la population est obèse et une bonne moitié en surpoids, ils tiendront.

    Si j'avais les moyens pour avoir une BAD péri-urbaine, ca serait un pavillon de deux étages et en louant le rdc à une autre famille. Ma famille habiterait dans le premier étage et le dernier étage serait un démi étage entouré d'une terrasse donc pas visible de la rue. Le seul escalier entre le premier et deuxième étage serait une trappe dissimulée entre dans le plafond du premier étage. En cas de crise on rend inhabitable le premier étage (casser les vitres, excréments...) et on loge dans le deuxième.

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    1. Anonyme du 24 fevrier à 01:29,je ne serais pas aussi optimiste en ce qui concerne les personnes en surcharge pondérale importante.C'est là le résultat, dans bon nombre de cas, d'une hygiène de vie déplorable:sédentarité ,mal bouffe boulimie,angoisses?...Leur organisme n'est plus en capacité d'utiliser correctement ses fonctions digestives mais pas que.
      Les organes sont entourés de graisse.C'est comme si on me disait que des oies qui ont été gavées jusqu'à "la cirrhose" sont plus résistantes que des oies sauvages.Même la masse osseuse et les articulations se trouvent affectés.
      Je précise qu'il ne s'agit pas là de grossophobie,mais juste d'un constat.Il n'y a dans mon propos aucun jugement de valeur,ni de recherche de responsabilité,c'est juste un constat.
      Ces personnes développent plus facilement des maladies de type diabète,hyperlipidémie,hypertension etc qui peuvent les mener à de graves problèmes cardiovasculaires.
      Traitements médicamenteux importants,et dans les cas de diabète toutes les blessures sont plus difficiles à soigner.
      Ce n'est que mon avis ,peut être influencé par des arguments médicaux en vogue,et je n'ai aucune compétence médicale,mais le surpoids me semble être plus un inconvénient qu'un avantage.Une préparation "survivaliste"pour moi aurait pour priorité justement de perdre du poids dans ces cas.
      Pour ce qui est de l'immeuble sur plusieurs niveaux cela me semble plutôt une bonne idée à condition de pouvoir tous les utiliser,du sous-sol au grenier.
      Vandaliser son bien pour faire croire qu'il a déjà été squatté?Est-ce une bonne idée?Habiter juste au-dessus?Tout passer par une trappe,avec une échelle je suppose,eau ,bois,vivres, carburant ,gaz,munitions....
      Il me semble que c'est compliqué.
      Bien à vous
      YK

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  12. Bien d'accord YK les gros seront parmi les premiers à perdre la vie , pour des raisons médicales que vous évoquez mais pas seulement,l'incapacité de se déplacer rapidement, la méforme physique sans parler du volume de nourriture nécessaire à entretenir tout ça !il ne faut pas confondre chaos et cure d'amaigrissement! même si pour certains plus chanceux le résultat sera identique.Amusez vous a trimballer deux paquets d'eau minérale sur votre dos toute la journée ça vous donnera une petite idée de l'obèsité ou du "surpoids" (pour moi c'est de la novlangue)quelque en soit la raison

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    1. En fait Janus 2A,je me suis intéressé aux champignons depuis des années.J'ai d'ailleurs suggéré cette culture;j'ai encore foiré ma récolte de pleurotes ou plutôt son transfert dans mon jardin par contre les champignons de Paris ça marche super.
      Lors de mes recherches j'ai découvert et certainement mal compris les écrits du professeur Bruno Donatini(lu en diagonale).En fait je cherchais des renseignements sur les Shiitaké(riche en vitamine D)et j'ai découvert Laetiporus,coriolus versicolor,le reishi.
      Il semblerait que l'estomac de nombreuses personnes soit contaminé par des bactéries du fait d'"une digestion lente"(provoqué par l'absorption de liquides trop froids,crudités,alcool etc dont notre monde est friand).
      De tout ça j' ai juste retenu qu'il faut faire blanchir les légumes avant de les consommer en salade,puisque ces bactéries prolifèreraient potentiellement dans les bacs des grandes surfaces et autres lieux de vente et ceci grâce à l'absence d'hygiène des clients et autres ayant manipulé les marchandises.
      D'où l'avantage de faire pousser ses légumes soit-même.
      Quand tu parles du "volume de nourriture qu'il faut pour entretenir tout ça"il semble que ce soit vrai et faux à la fois.
      Les gens atteints par ce problème ne tirent que peu de bénéfice de l'alimentation qu'ils absorbent.Une salade de tomates et de l'eau gazeuse et ils vont fabriquer de la graisse et du vinaigre.Ils peuvent faire tous les régimes,ils seront fatigués mais ne perdront rien(sauf de l'argent).On peut les culpabiliser à souhait,avec un peu de chance,ils mangent très peu.Merci au frigo US qui produit de la glace!!!
      Il faut donc qu'ils règlent ce problème.
      Par contre ce souci de bactéries doit être pris en considération dans les cultures de plantes en milieu urbain, surtout si on utilise du compost et qu'on recycle un peu tout.
      Je doute fortement que les survivalistes auront le loisir d'appliquer des règles strictes d'hygiène;restera donc la cuisson.
      Bien à vous
      YK

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  13. bonjour à tous, je vois que le surpoids est abordé en situation de chaos.
    notre civilisation nous a habitué à nous déplacer facilement en véhicule. meme dans mon riant bord de mer campagnard, combien j'en vois aller chercher deux baguettes de pain en voitures pour trois cents metres de distance, et pas des vieux ! souvent des meres de famille rondelettes, les mouflets etant priés de rester sur leur siege pendant que maman choisit baguettes et tartelettes .
    j'ai été en surpoids dans ma prime jeunesse, pas de beaucoups mais quands meme, j'ai progressivement diminué etant étudiant puis l'uniforme endossé, ce fut radical avec l'entrainement qui va avec, tant physique que moral.
    désormais , il me serait extremement pénible d'appartenir à la catégorie des grassouillets en cas de chaos: je reste fidèle à la devise de mon maitre spirituel : "etre et durer" doublé de "souple , félin et maneuvrier". le muscle plait plus que la graisse à la gent féminine, meme si elle s'en défend de l'affirmer, mais ceci est un autre probleme!
    l'age venant, beaucoups ne se préoccupent plus guere du physique et s'entourent de mauvaise graisse, parfois un quart de seconde de réactivité suffit à vous sauver la peau, pas la peine d'en rajouter, surtout si vous deviez porter impedimenta, armement et protections plus ou moins élaborées pour aller chercher à manger, combustible, carburant etc.
    en plus , des élèments en surpoids peuvent vous ralentir , voire vous obliger à vous arreter plus que de raison en cas de progression et par conséquent, danger de reperage. je l'ai bien vu autrefois en operation de reconnaissance ou nomadisation, ou certains crachaient leurs poumons au bout de 5 kilometres (volontaire bureaucratique et climatisé).il fallait parfois porter leur sac et c'etait contrariant . mais il fallait faire avec .
    de l'importance, donc , de soigner son physique du mieux possible (surf, krav-maga, tir, VTT, marche pour moi) et conserver ses capacités de déplacement .tout en s'habituant à des nourritures moins riches et moins délicieusement cuisinées à feux doux .de toute façon, quands on a vraiement la dalle, meme une boite de salé aux lentilles froide mangée avec les doigts vous sera un festin des Dieux . bonne préparation à tous HERMAN STOSS

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    1. Vous avez vu l'article du "Parisien" sur Créteil, de hier je pense:"Les problèmes de l'extérieur viennent à l'intérieur des établissements.Nous voulons de la mixité scolaire nous voulons du blanc dans nos établissements".
      Vaste thème de réflexion sur la violence scolaire,mais pas que,qui peut nous éclairer sur un avenir probable.Ce sera(it) bien la guerre de tous contre tous.
      J'aime l'expression"nous voulons du blanc";d'autres préfèreront du rhum,des femmes et de la bière....
      Bien à vous
      YK

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    2. YK , bonjour !
      je viens de lire l'article du parisien que tu mentionnes. Il semblerait que toutes ces mères au foyer, voilées pour la majorité de la photo craignent pour l'avenir de leur progéniture à cause de la violence du vilain monde extérieur, réunion animée par une digne représentante de l'ex instruction publique, mal fagotée et aussi avenante qu'un diable de Tasmanie affamé .
      donc ces fatmas torchonnées veulent que des élèves caucasiens soient inscrits dans l'établissement de leurs chiares destructeurs. histoire de relever le niveau et d'attirer le bas vers le haut .
      c'est beau comme l'antique, quelle génèrosité !
      quands je constate que tous les momes de nos (trops) chers dirigeants , élus ou choisis, étudient dans des établissements privés ou confessionnels, avec des maitres compétents et une discipline consentie, c'est qu'il y a une raison.
      j'ai eu la chance d'étudier en Bretagne Catholique avant mai 1968, je suis conscient de cette faveur du destin, il n'y avait pas d'immigrés fraichement arrivés avec leurs moeurs du bled, donc pas de racisme, avec le passé résistant de la Bretagne en plus, pas d'extremisme politique développé (sauf les indépendantistes Bretons qui commençaient à s'agiter et les manifestations anti marées noires ).
      je pense qu'il se trouvera quelques couples d'exaltés pour jeter leurs enfants dans ces établissements pourris afin d'expier leur sentiment de culpabilité d'etre blanc. meme les bobos ne sont pas abrutis à ce point là.
      c'est curieux les enfants d'origine Indochinoise n'ont pas ce genre de probleme, au contraire je les ai vu plutot bosseur, ou bien les Chrétiens d'Orient comme à Sarcelles, tres polis, parlant un Français impeccable et vetus convenablement .
      de toutes façons ça ne fera que des traitres plus tard si il y en avait pour étudier sans servir de souffre douleur à la faune du bled .
      la meilleure suggestion que je ferai aux fatmas serait dans un premier temps de prendre la pilule, dans un deuxieme d'appliquer la remigration .
      mais collaborer à leurs voeux, c'est non ! collaborer est déjà un mot qui me déplait, habitude familiale je suppose . bon entrainement à tous HERMAN STOSS

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  14. Je pars du principe qu'on est en face d'un CHAOS PLANETAIRE ,provoqué par l'éffondrement des bourses du monde entier.donc,plus un sou en banque.enfin,y a seulement 10 % de l'argent réellement disponible.Les 90 % restants sont VIRTUELS.
    J'ai quitté la région parisienne parce que je sais que je pourrai pas survivre en ville.J'aimerais.Mais déjà en temps normal,on a l'impréssion qu'un voisin pourrait nous tuer à tout moment !lol!Alors,on imagine en temps de chaos.Et puis,tout fonctionne à l'électricité et il y a l'eau.En m'installant en Guyane,je savais qu'il des quantités gigantesques d'eau;fleuves,rivières,cours d'eau....et il pleut 5 mois par an !!! de quoi faire des tonneaux d'eau !!!(de 1000 litres en 1h!) et les possibilités pour disparaître sans qu'on nous retrouve sont inombrables !90 % de jungle sur toute la guyane!
    Evidemment tout le monde ne peut pas venir en guyane.Chacun a sa propre situation.J'apprécie d'avoir pas besoin de me chauffer car on n'a pas d'hiver ici.C'est 26 à 28 °C toute l'année!et on peut s'échapper par la forêt ou les cours d'eau!J'ai longuement étudié où je pourrai établir mon futur lieu de survie.En Guyane,90 % de la population vive le long des côtes,le long du littoral.Il y a 2 routes nationales le long du littoral.
    C'est tout .Dès que vous entrez dans la forêt,vous êtes SEUL AU MONDE !
    La ville est un lieu artificiel qui vit sous perfusion des échanges et approvisionnements en marchandises en provenances de l'extérieur(campagne,importations à l'échelle mondiale).
    La ville peut donner cette impréssion d'être en sûreté !lol! à cause de notre sentiment de confort car on a tout à disposition.Et c'est sur ce sentiment de confort qu'on a besoin de travailler si on veut se préparer à survivre au chaos.c'est une étape préliminaire.
    Pour moi,la ville est intéréssante ,seulement dans le cas d'une invasion par une armée étrangère.Dans le cas d'un CHAOS PLANETAIRE,elle pourrait se révéler notre tombeau.

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  15. Bonjour,
    je pense que la survie en ville serras possible pour les groupes, cela même qui viendrons dépouiller les esseulés pour survivre.
    perso je choisi la fuite, le replie, dans un lieu prévu, plutôt à la « campagne »ou en grande périphérie des villes.

    Avec un ami nous avons le lieu, il reste à l’équiper  « en accord avec la nature environnante « pas de constructions fixe au sol, des abris dans les arbres , des points de surveillances, des toilettes sèches, la réflexion de la source, il s’agit d’une base de replie nature, à 30KM d’une grande ville utile pour se ressourcer un moment avant de poursuivre sa route…

    nous cherchons à prendre contact avec des personnes intéressées pour aider à la réalisation de ce lieu , et l’ intégrer, ce qui pourrait être utile le jour du KK . c’est dans le 13,

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    1. "pas de constructions fixe au sol, des abris dans les arbres"
      Chouette projet, les amateurs de tir à la cible vont adorer.
      Une fois coincé dans votre arbre, sans protection contre les tirs et sans possibilité de mouvement, quelle mort allez-vous choisir? Vous laisser fusiller ou sauter dans le vide? Ou peut-être finir brûlé vif en cas d'incendie de forêt?
      Je serais surpris (et déçu) si vous trouviez ici du monde pour vous suivre dans votre suicide.

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    2. François,
      les pieds à 2m50/ 3m du sol, on est pas coincé
      et plutôt bien placé pour observer loin, et au cas ou faire feu avant les agresseurs…
      c’est une technique des chasseurs à l’arc…
      mais bien sur il y auras toujours des gens comme vous pour décrier, extrapoler, etc… Vous n’êtes pas le candidat idéal.

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    3. Allons François, même pas un petit quelque chose pour le survivalisme romantique toujours vert des yeuses dans une nouvelle rubrique rafraîchissante?

      "Le baron perché"
      Italo Calvino.

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  16. Je ne suis même pas candidat du tout.
    Que ceux qui ne supportent pas une critique constructive se débrouillent avec la sélection naturelle, ils verront bien si elle est romantique.
    En effet, à 3 m du sol on peut sauter mais on est aussi très visible et sans protection contre les balles. Et une fois au sol on peut jouer les lapins...

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    1. Tu serais pourtant à l'abri des attaques de zombies sur ton arbre perché.
      C'est vrai que ce principe de "palombière"me semble plus adapté à une existence où tu es le chasseur.Mais une fois découvert....François tu as mille fois raison.Je ne suis pas persuadé qu'à 3 mètres de haut tu y vois mieux dans une forêt.Il faudrait voir si des peuplades utilisent cette technique de nos jours.
      Bien à vous
      YK

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  17. bonjour à tous, en ce qui concerne la "palombière " citée plus haut comme BAD, je ne sais pas trops ce que ça vaut, c'est une idée, quoique une vigie installée confortablement à la cime d'un arbre avec moyen d'alerte pourrait suffire pour prévenir l'équipe au sol de prendre les dispositions qui s'imposeraient, soit la fuite avec armes et bagages avec célérité, soit le branle bas et tout le monde aux postes de combat. Soit encore entonnez les flutiaux, préparez un chemin de pétales de roses pour nos braves envahisseurs et ouvrez la porte des réserves pour que ceux ci préemptent quelques douceurs, nécessaires à leur bien etre physique et moral .(Paris le 22 juin 1940 par exemple).
    ceci dit, je n'ai qu'une expérience en ce domaine, à notre dame des landes pour etre exact. une zone forestiere pour etre précis avec de grandes futaies et des arbres magnifiques, une petite maison plus ou moins squattée par les "hommes des bois". climat ? une pluie abondante, de la bouillasse au sol. prévenus de notre arrivée, les "hommes des bois" se hissent au sommet des grosses branches au moyen de matériel de grimpette dans des cabanes et y restent silencieux. l'option tronçonneuse etant risquée pour les arbres et les arboricoles, bien que nous en disposions, ne s'imposait pas. le tir non plus., bref nous "visitames" le campement de long en large afin de vérifier sa dangerosité ; ceci fait, nous regagnames nos véhicules .
    c'etait vers 2012, pas encore le grand moment pour occupper définitivement le terrain.
    j'en tire des conclusions suivantes, nous n'étions pas méchants, les arboricoles s'en tirerent physiquement. mais dans le cas contraire, je verrai ces cabanes assez facilement abattues et leurs defenseurs neutralisés par des tirs précis. les installations de surface détruites ou détériorées, les stocks saisis !
    donc , fuir, se battre et résister, payer un tribut et accepter les décisions de l'occuppant plus fort ? c'est vous qui voyez.
    l'option patrouille, détecteur de mouvement (claymore en option) ou toutous sonnette existe aussi pour simplifier le probleme.
    bref je suis sceptique sur l'option arboricole. bonne préparation à tous HERMAN STOSS .

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  18. ha mais non, les critiques constructive je les acceptes, mais pas les destructives, et les formatées…vous avancez des choses sans connaitre le lieux, la topographie, les sortes d’arbres, leurs hauteur, leurs densité….bref, c’est du blabla, juste pour dénigrer, en fonctions de vos « croyances » et pas de vos expériences….il s’agit d’un lieu de REPLI !! pas d’une BAD…

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    1. Bien sûr, quand on n'a pas d'argument à présenter dans une discussion, on attaque l'adversaire...
      J'ai suffisamment l'habitude de remettre en question ce qui est tenu pour acquis pour trouver amusante cette remarque. Ne penses-tu pas qu'il serait parfois utile que tu regardes tes propres croyances sous un angle différent?
      L'un des principaux intérêts de ce site est de permettre un regard différent sur ses préparatifs et, assez souvent, de se rendre compte qu'on avait sous-estimé certaines données. Ce qui peut même conduire à un changement total de stratégie. Il y a des choses dont il vaut mieux se rendre compte avant la catastrophe. Mais, bien sûr, c'est impossible si on est persuadé de détenir la solution ultime ! Quand on me montre que je me suis trompé (ça arrive parfois), je remercie et change mes croyances. D'autres se sentet remis en question et réagissent par des attaques personnelles. Chacun son style...

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  19. @ Robin des bois.

    Le sérieux étouffe le survivaliste comme le lierre étouffe l'yeuse sur lequel il s'accroche.

    Peu de recul, peu d'humour, qu'un sérieux parfois obtus. La survie avec certains va être d'un triste, mais d'un triste …


    Accrobranche n'est pas si stupide.
    Peu lèvent les yeux, trop occupés à éviter les booby trap et les whip trap, ne voient pas les chemtrails ni ne verront les snipers. Sans parler des vols de grues.

    http://www.passionmilitaria.com/t124400-les-pieges-en-bambou-vietcong-booby-traps-partie-2

    Les arbres peuvent offrir quelques avantages.

    LumberJack.

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    1. Rire et s'amuser de tout pour détendre l'atmosphère est important. Le sérieux dans la préparation peut seul améliorer les chances de survie.
      Encourager quelqu'un à prendre des décisions qui vont le conduire à la mort ne me fait pas rire, sauf si c'est un ennemi et, ici, il ne me semble pas que ce soit le cas.
      Les arbres peuvent en effet offrir quelques avantages et il serait stupide de les négliger, en ignorer les inconvénients et baser toute sa stratégie sur eux serait ...

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    2. Merci LumberJack pour le lien,très sympa ce forum!!!jean.

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  20. une BAD est un lieu de repli à la base, sinon pourquoi partir ailleurs si les conditions sont vivables chez soi. par ailleurs , j'ai décrit , certes sommairement le lieu dit de ces cabanes (Bretagne Historique de notre bonne Duchesse Anne), le climat qui va avec, les essences ? pas des épineux , des hetres surtout, du houx , quelques chenes et les réactions des habitants fraichement arrivés .meme en Nouvelle Calédonie, je n'ai point connu ce genre d'habitat, c'etait mon unique expérience constatée et c'est déjà bien que d'en avoir une hormis les cabanes construites dans les arbres en ma prime enfance . disons que je n'ai point été convaincu, c'est meme pour cela que j'apporte quelques améliorations si on lit tout mon precedent post avant de critiquer.HERMAN STOSS .

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  21. Bonsoir à toutes et tous, apparemment mon dernier petit message sert de PQ ! c'est si dur que cela, Messieurs et Mesdames intervenants sur ce site, de dire "Bonjour à tous", puis "au revoir" !! plus, son prénom ou, (pour les pas de cou..les), un pseudo! POUR TReS PEU DE TEMPS ENCORE, nous sommes dans un pays de traditions, de culture, de "formalités", que cela vous plaise ou non ! "bordel de merde"! Il ne nous reste plus grand chose, dans ce pays à la dérive! gardons pour nous; (les barbus ! ont les encu...ent), le sens du respect et de la politesse! "corvée de chiottes 15 jours", au prochain qui ne dit pas: "bonjour mes chéris" ! Amitiés. Force et Honneur, Didier.(un ancien serpat !! donc, con comme la lune !).

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  22. HERMAN… je re précise que ce n’est pas une BAD….mais une « BDR » ( base de repli ) ?
    qui ne servira qu’en cas d’évacuation d’une ville devenue trop ( chaude) ….ce mettre au vert…recharger ses batteries.
    Pour ton post du 7… NDDL, les arboricoles étaient dans un conteste de résistance, mais non armées, dans le cadre d’un effondrement, les données et les outils changent…..

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  23. ROBIN ,base de repli permanente ou provisoire autant qu'une base autonome durable peut durer un temps plus ou moins bref, la cabane dans les arbres nécessite, à mon humble avis de technicien retraité du maintien et rétablissement de l'ordre, certaines précautions quands à la sécurité des abords. l'inconvénient majeur est du à la capacité des arbres à faire des feuilles, ce qui est genant pour la vision 6 mois de l'année . Surtout en période pré-printaniere, mon unité et moi meme les reperames de fort loin sans visée thermique ou à intensité de lumière. et c'etait à la campagne. je me doute bien que dans un parc public, c'eut été assez farce que d'etre envoyé en reconnaissance d'habitat provisoire arboricole.
    ce genre d'installation , meme assez implanté sur 5 ou 6 grands arbres, s'est révèlé facilement repèrable et encerclable, difficilement défendable et restée en l'état car nous l'avons bien voulu (sinon tronçonneuses- arbres kaput - krieg gross malheur -polizei menottes prison). c'est pourquoi, au risque de me repeter (je prends), il faudrait envisager des systemes d'alerte, protection , défilement en plus de la cableries à grimpette et de l'installation de planchers pour un sommeil réparateur (on ne sera pas dans HUNGER GAMES part 1 avec parachutage de creme cicatrisante).
    sinon , dans la filmographie, je ne vois guere que :"la vallée perdue" avec Omar Sharif (gentil) et Michael Cayne (méchant). et encore, ils finissent par se faire repèrer par les mercenaires agressifs et affamés, les campagnards candides.
    je reste donc partisan , dans l'optique d'un repli de pouvoir dégager en quelques minutes, voire moins (experience d'un vieux Marechal-des-logis placé outre mer en d'autres époques moins bénies des dieux).
    quands aux arboricoles en question de mon exemple précité, quands à leur armement, je n'en savais rien et toi non plus, mais nous avions du matos sorti, susceptible de leur faire baisser la tete si autre chose qu'un parapluie avait fait irruption dans notre champs de vision par delà les planches desdites cabanes arboricoles.
    me suis je fais comprendre ? je l'espère, par d'autres que d'anciens militaires de carrière qui s'y connaissent dans la manière de réduire une telle zone si l'occasion se présentait .
    parce que dans cette opportunité, il sera assez vain que de brandir la charte de l'ONU et des "droits de l'homme". (vous etes autorisés à pouffer). "ne te fies ni aux hommes, ni aux femmes, ni aux betes, en cela tu peux te fier" (en désignant l'épée que le père de Conan le barbare vient de forger )1982 . maxime à adapter en fonction des époques, des lieux et de l'adversaire . bonne préparation à tous HERMAN STOSS .

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  24. DIDIER, bonjour cher forumeur, n'en veut point à l'immense majorité d'entre nous qui postons sur cet excellent site ou nous faisons notre miel.

    nous usons d'un pseudo pour plusieurs raisons, par conformisme, par précaution , meme fort relative ou tout simplement car tel est notre bon plaisir.
    ceci ne présume pas d'un prélevement préventif de nos précieuses .
    simplement, saches ceci, en souvenir d'une vieille affaire d'homicide mal résolu au XIX siècle : "n'avouez jamais"! surtout si on ne vous le demandes pas gentillement . le monde est si méchant .
    bonne préparation HERMAN STOSS

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  25. Bonsoir à toutes et tous. Une pensée sincère de respect pour vous Mesdames, en ce 8 mars! ( origine russe à la base !), une pensée plus forte pour mes camarades de coeur, féminines et snipers dans l'Armée Ukrainienne, en position actuellement sur le front du Donbass. Cher Herman, reçu "fort et clair" t'a mise au point. Je prend mes gouttes et je me calme....(serpat un jour, serpat toujours !) c'est valable pour les ex MDL ! Allez ! halte au feu, et merci à vous toutes et tous pour les commentaires, infos et polémiques sur le site de Pierre, je n'ai aucune honte à vous dire que j'apprend et j'assimile une masse d'infos concrètes grâce à vous toutes et tous. "Davaï, davaï !" continuons à nous former, à apprendre et à appliquer les infos et conseils, il ne nous reste qu'un chouia de temps libre et sans trop d'hémoglobine devant nous. Amitiés, "Force et Honneur", Didier.

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  26. Bonjour très rigolo le retour a l'enfance,ha !!! nous en avons tous fait des cabanes dans les arbres!!! ,retour aux origines babouinesques entre autres ;il n'y a plus qu' en nouvelle Guinée que les autochtones construisent encore très haut après avoir défriché largement autour.Je crains que le temps des boys scouts soit fini et que soit venu les temps des rats.Merci Herman de remettre les choses en place même si ça manque de poèsie ,tout les jours sont devenus ceux du saigneur!!il vaudra mieux couper les troncs et les croiser mélangés a de la terre pour faire un camp bastionné (avec échapatoires et camo) gros boulot !! les pitons en indo étaient sur ce modèle et quoique l'on dise parfaitement efficaces.Salut a tous

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  27. Bonjour,
    Oubliez les batteries pour le chauffage...
    Il vaut mieux investir dans un duvet supplémentaire :-)
    L'on vit sans gros problème quelques degrés au dessus de zéro et l'on dors bien même lorsqu'il gèle à la condition d'avoir de bons duvets. Mon seul soucis lorsqu'il fait froid pour dormir : la condensation dans la moustache ! :-)

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