Comment conserver les aliments stockés? Il s'agit d'une question récurrente chez les survivalistes, et elle est capitale.
Certes il existe des méthodes connues dans le milieu, telles que les sacs Mylar, sachets dessicants, absorbeurs d'oxygène et autres joyeusetés.
Mais ces méthodes sont-elles les seules, et surtout, en existe-t-il de moins onéreuses ?
C'est en promenant sur le Net avec cette question en tête que je suis tombé sur un article dont je vais reproduire ici la presque totalité, et commenter pour vous...
Cet article à l'origine entre dans le cadre des méthodes de lutte contre les insectes ravageurs utilisées par les musées pour la protection des oeuvres d'art telles que les livres, les sculptures en bois, les tissus, et autres artefacts "périssables".
Le plus amusant, c'est qu'il s'inspire en fait de celles utilisées pour la conservation des produits alimentaires, et notamment des céréales.
Pour une lutte non chimique contre les parasites nuisibles.
Les parasites sont une menace constante pour les denrées alimentaires et notamment celles stockées. Les insectes les plus communs qui menacent ce genre de produits sont le charançon du grain (sitophilus granarius ), le papillon de nuit de la farine (l'Ephestia kuehniella), les Dermestes, les Attagènes, le Tribolium.
Nous savons tous que la température optimum pour le développement de ces insectes se situe en moyenne entre 15 et 35 °C. À des températures supérieures à 45 °C, les insectes et leurs œufs sont tués en quelques heures.
Les insectes ne pouvant pas transpirer pour abaisser la température de leur système biologique meurent par "coagulation" de leurs protéines.
Le traitement à la chaleur est bien connu dans le domaine des marchandises en bois. La norme internationale ISPM 15 (International standard Phytosanitary Measure) précise les conditions de réalisation du traitement thermique contre les insectes : les bois de toutes essences doivent être chauffés à cœur à 56 °C pendant un temps déterminé.
Les différentes formes de traitement de la chaleur sont pratiquées depuis de nombreuses années en utilisant des chaufferies puissantes canalisant l’air chaud par des gaines de ventilation.
Ce système est difficilement réglable par thermostat, la température de l'air soufflée dans le bâtiment devant être considérablement plus haute que 50 °C pour assurer que les températures mortelles soient atteintes dans toutes les parties du bâtiment. Ce système pouvait causer des dégâts en surchauffant certaines.
Le procédé de la chambre a été conçu pour ne pas occasionner de dégâts ni de dépenses inutiles, et un usage aisé.
La procédure est basée sur le principe du chauffage de l'air à l'intérieur de la chambre ; il en résulte une économie en termes de dépenses d'énergie.
Pendant son fonctionnement, le système régule la température qui est contrôlée automatiquement par une sonde, ce qui assure une totale protection et sécurité (pas de risque matériaux à 55 °C : un processeur de PC dépasse 70 °C en fonctionnement, un véhicule en plein soleil atteint 60 °C en ¼ heure. Les murs des bâtiments et toiture sont en plein été chauffés par le soleil à plus de 60 °C).
Des ventilateurs insufflent l'air chaud dans la chambre. Quand la température atteint les 50 °C environ, le thermostat éteint l’appareil.
Dès que la température passe en dessous, l'élément chauffant est réactivé pour maintenir la température entre 50 et 55°C, soit la température mortelle pour les insectes.
Les appareils sont équipés de système de sécurité interne pour éviter toute surchauffe.
Le procédé assure la destruction des acariens, coléoptères, teignes et autres, ainsi que leurs œufs, larves et nymphes. La mort par la chaleur intervient lorsque la température se situe entre 42 °C et 45 °C, par dénaturation des substances protéiques.
La dénaturation des composés protéiques débute à 42 °C environ et elle est irréversible.
Les nuisibles des denrées alimentaires tels les acariens, coléoptères et teignes se développent dans un secteur de température compris entre 12 °C et 35 °C. La courbe de développement montre une croissance plane, allant du point de développement zéro inférieur (début du développement) au stade de développement optimum, et se termine par une chute abrupte au point de développement zéro supérieur.
En-dessous du point de développement zéro inférieur, l’individu ne peut plus se développer, le froid le rend rigide. La mort par le froid n’intervient qu’à partir de températures nettement en-dessous de zéro, lorsque les liquides du corps gèlent.
Comme les insectes ne transpirent pas, ils n’ont pas la faculté de réguler leur température en suant ou haletant. Si la température dépasse celle optimum de développement, ce dernier ralentit rapidement et la rigidité par la chaleur intervient de façon abrupte au point de développement zéro supérieur.
L'exposition à une température de -30 °C pendant 1 semaine, ou de -20 °C pendant 2 semaines est suffisante. Cette méthode repose en outre sur l'hypothèse que les objets (ou denrées) à traiter viennent d'être entreposés pendant un mois au chaud et non au froid en milieu extérieur, conditions dans lesquelles certaines espèces se seront adaptées pour résister à une exposition à de basses températures.
En pratique, l'exposition à des températures de -30 °C ou de -20 °C a connu du succès malgré de plus courtes durées (quelques jours à -30 °C et 1 semaine à -20 °C), car les espèces représentant les données clairsemées le long de la limite infestent moins souvent les collections.
En ce qui concerne la lutte par l'application de chaleur, on considère que 55 °C constitue une température limite d'exposition raisonnable. Cependant, comme la mort des insectes est quasi instantanée à cette température, c'est la vitesse de pénétration de la chaleur dans les objets (/les denrées à traiter) qui constitue le facteur limitant. La durée du traitement correspond au temps qu'il faut pour que la température atteigne le point milieu entre l'état initial et l'état final.
Au cours de traitements à basse température, on empêche toute exposition à la condensation qui se produit lors du retrait des articles, ou à l'humidité qui se forme en cas de panne complète du congélateur, en utilisant des sacs étanches à la vapeur, dans lesquels on laisse les objets tout au long de la phase de réchauffement. Cette pratique peut également empêcher la ré-infestation si la réserve n'a pas encore été décontaminée. L'entreposage à long terme dans de tels sacs peut également être avantageux, à condition d'éviter les situations favorisant la croissance de moisissures à l'intérieur des sacs.
Ces recommandations sont fondées sur l'observation des isothermes d'absorption d'humidité pour des matières organiques, ainsi que des caractéristiques d'humidité dans des objets ensachés.
Il existe entre l'humidité du grain et celle de l'air une relation constante, fonction de la température : c'est "l'équilibre air-grain", lequel résulte d'échanges, le grain absorbant ou perdant de l'eau selon que l'atmosphère environnante contient plus ou moins d'eau que le grain.
Quand l'air est sec, le grain perd de l'humidité au profit de l'air ambiant ; quand ce dernier est humide, le grain absorbe de l'humidité à ses dépens. Ces échanges se produisent dans l'un ou l'autre sens jusqu'à ce que cet équilibre soit atteint.
L'air dont la teneur en eau est maximale est dit «saturé», mais s'il ne contient que la moitié de sa teneur maximale, l'humidité relative de l'air est alors de 50 %. Quand l'humidité de l'air est de 60 %, celui-ci peut encore absorber 40 % d'eau: il devient alors saturé. Lors du séchage, l'humidité du grain est absorbée par l'air sec avec lequel celui-ci se trouve en contact.
Exemple : un grain dont le taux d'humidité est de 15% se conservera 2 mois et demi à 15° C, et seulement un mois à 20° C et 15 jours à 30° C.
Le temps nécessaire pour que l'équilibre s'établisse et le sens dans lequel s'effectuent les échanges dépendent de diverses conditions, parmi lesquelles la facilité qu'a l'air de circuler entre les grains. Si les grains sont stockés de telle sorte que l'air y circule mal, l'équilibre sera voisin de la teneur en eau du grain ; au contraire si l'air circule bien autour du produit, c'est la teneur en eau du grain qui dépendra de l'humidité relative de l'atmosphère.
Taux d'humidité maximum pour un stockage de longue durée : Arachide : 7 % - Riz : 13 % - Sorgho : 12,5 % - Paddy : 14 % - Blé : 13 % - Légumineuses 15 % - Maïs : 13 % - Mil : 16 %.
L'humidité par rapport à la matière sèche est le rapport du poids d'eau contenu dans la denrée au poids de matière sèche.
L'humidité par rapport à la matière humide est le rapport du poids d'eau contenu dans la denrée au poids total du produit (soit au poids de matière sèche augmenté du poids d'eau). Les règles commerciales utilisent ce dernier chiffre.
Une tonne de paddy à 14 % renferme 140 kg d'eau et 860 kg de matière sèche. En région humide où le degré hygrométrique atteint 95 %, ce paddy s'humidifiera jusqu'à 19 %. En régions sèches où le degré hygrométrique de l'air est de 40 %, il séchera jusqu'à 10 %. (Pour une température de 25°).
Les insectes, lorsqu'ils pullulent, provoquent un accroissement de la température et de l'humidité du grain : «point chaud humide».
(Lien)
Les sacs Mylar, dessicants et absorbeurs, qui sont universellement préconisés par les "perroquets professionnels" de la survie, sont à mon sens l'incarnation parfaite de la dérive consumériste qui gangrène ce milieu, notamment outre-Atlantique. Pourquoi ? Parce qu'ils coûtent une fortune, et ne sont absolument pas indispensables pour conserver des aliments sur le long terme, quoi qu'en disent leurs adeptes.
Bien entendu qu'il faut protéger ses réserves des ravageurs, mais on peut le faire tout aussi bien à moindre coût, pour peu que l'on dispose d'un minimum de matériel, voire dans certaines conditions, de pas de matériel du tout.
Comme nous venons de le voir, l'une des deux possibilités en matière de traitement thermique est la congélation. Cependant, il est nécessaire pour cela d'atteindre la température minimum qui est de -20 °C et de la maintenir pendant 2 semaines (ou 1 semaine à -30 °C). Pour ceux qui disposent d'un vrai congélateur, cela ne devrait pas poser de problème. Pour les autres qui n'ont que le compartiment "freezer" du réfrigérateur, c'est un point qui devra être contrôlé.
Dans tous les cas, il est impératif d'acheter un thermomètre fiable afin d'être sûr que le minimum requis soit atteint. Normalement, une telle température est accessible à tous les réfrigérateurs modernes bénéficiant du label 3 étoiles (- 21 °C). Mais si l'étiquette est une chose, la réalité peut être autre, et c'est pourquoi le thermomètre est un instrument indispensable à posséder.
La deuxième possibilité est le traitement par la chaleur. Une température de 50 °C à cœur est nécessaire pour une totale éradication des insectes sous toutes leurs formes. Une telle température peut être facilement atteinte dans un four électrique, dans un caisson insufflé au décapeur thermique, voire un simple four à pizza.
La solution pour ceux qui n'ont rien de tout cela est le soleil. L'été s'annonçant particulièrement chaud, c'est l'occasion d'en profiter et de laisser "bronzer" ses stocks à l'air libre et en plein cagnard pendant une journée ou deux, histoire de les aseptiser. Et en plus d'aseptiser les grains, cela ôtera une éventuelle humidité en excès, pour une conservation encore meilleure.
Une fois les grains (céréales ou légumineuses) nettoyés de leurs hôtes éventuels, que ce soit par le froid ou par le chaud, il ne restera plus qu'à les mettre dans un conteneur plastique à l'abri de la lumière et de l'air. Notez qu'il est capital de laisser dans le conteneur le moins d'air possible. Une telle chose pourra se faire en tassant le grain manuellement (on tape vivement le cul du conteneur une fois plein sur une surface dure et on remplit l'espace qui se crée au fur et à mesure), ou, de manière plus professionnelle, au moyen d'une machine sous vide domestique.
Pour ceux qui voudraient réduire la dépense au strict minimum, de simples emballages de bouteilles d'eau minérale feront l'affaire.
Les avis divergent dans la communauté survivaliste pour ce qui est du stockage des graines "bio" qui, globalement, seraient plus propices aux infestations du fait de l'absence des habituels traitements chimiques (pulvérisations et nébulisations des grains à l’entrée du stockage) destinés à prévenir le développement d'insectes prédateurs (charançons, mites et autres) et de moisissures.
Sans vouloir prendre part au débat (qui à mon sens perd de son utilité considérant la qualité croissante des produits bio du commerce), j'ai pu toutefois constater de visu et de manière certaine les faits suivant, pour servir à votre préparation :
- Des mélanges bio de graines diverses (céréales et légumineuses) proposés par la marque "Le moulin des moines" n'ont pas bougé après 7 années de stockage, sans traitement thermique préalable de ma part ni aucun autre en particulier.
Le stockage s'est fait de la manière la plus simple, en plaçant les sachets de graines tels quels dans des conteneurs en plastique étanches. Il s'agit des 4 produits suivants, particulièrement adaptés à la survie : mélange des Incas, mélange des Andes, mélange minestrone, et mélange de légumineuses ; le tout en sachets de 500 g de qualité bio.
- Des céréales bio achetées en vrac (épeautre des "Jardins de Sainte Hildegarde") ont été mises en bocaux de verre scellés, et n'ont montré aucun signe d'une quelconque infestation durant le même laps de temps.
En matière de céréales et légumineuses, je classerais personnellement les denrées susceptibles d'intéresser les survivalistes pour un stockage à long terme, en deux catégories principales. Par denrées, j'entends les produits "bruts" et ceux peu transformés tels que les pâtes ou les flocons, par exemple.
- Les produits de la grande distribution : qu'ils soient issus de l'agriculture conventionnelle ou de la culture biologique. Je les mets dans une même catégorie car tous répondent aux règles de la grande distribution, et ont donc subi divers traitements (chimiques ou pas) dans le but de les rendre "présentables" et d'éviter les soucis après-vente. Ces produits ne devraient donc pas, a priori, souffrir de problèmes d'infestation ultérieurs.
- Les produits locaux, ou de petits producteurs : susceptibles de contenir des insectes à leurs divers stades de développement, dans la mesure où le traitement après récolte et le stockage des céréales nécessitent des équipements coûteux pour être efficaces. Bien entendu, les productions issues d'un jardin potager seraient à inclure dans cette catégorie. Pour tous ceux-là, un traitement thermique par le froid ou le chaud pourrait être nécessaire.
L'expérience a montré que les sachets Mylar, dessicants et absorbeurs, ne sont pas indispensables pour une conservation optimale à long terme. Cependant, je suggérerais quelques règles élémentaires pour obtenir un résultat équivalent :
Voici mes quelques recommendations, qui devraient vous permettre de conserver vos stocks intacts sur une longue période. Ceux qui possèdent une expérience étendue dans ce domaine, ou qui auraient d'autres suggestions à formuler, sont invités à commenter pour le bien de la communauté...
Certes il existe des méthodes connues dans le milieu, telles que les sacs Mylar, sachets dessicants, absorbeurs d'oxygène et autres joyeusetés.
Mais ces méthodes sont-elles les seules, et surtout, en existe-t-il de moins onéreuses ?
C'est en promenant sur le Net avec cette question en tête que je suis tombé sur un article dont je vais reproduire ici la presque totalité, et commenter pour vous...
Cet article à l'origine entre dans le cadre des méthodes de lutte contre les insectes ravageurs utilisées par les musées pour la protection des oeuvres d'art telles que les livres, les sculptures en bois, les tissus, et autres artefacts "périssables".
Le plus amusant, c'est qu'il s'inspire en fait de celles utilisées pour la conservation des produits alimentaires, et notamment des céréales.
Le traitement Thermique
Pour une lutte non chimique contre les parasites nuisibles.
Principe de base
Les parasites sont une menace constante pour les denrées alimentaires et notamment celles stockées. Les insectes les plus communs qui menacent ce genre de produits sont le charançon du grain (sitophilus granarius ), le papillon de nuit de la farine (l'Ephestia kuehniella), les Dermestes, les Attagènes, le Tribolium.
Nous savons tous que la température optimum pour le développement de ces insectes se situe en moyenne entre 15 et 35 °C. À des températures supérieures à 45 °C, les insectes et leurs œufs sont tués en quelques heures.
Les insectes ne pouvant pas transpirer pour abaisser la température de leur système biologique meurent par "coagulation" de leurs protéines.
Le traitement à la chaleur est bien connu dans le domaine des marchandises en bois. La norme internationale ISPM 15 (International standard Phytosanitary Measure) précise les conditions de réalisation du traitement thermique contre les insectes : les bois de toutes essences doivent être chauffés à cœur à 56 °C pendant un temps déterminé.
Description du système
Les différentes formes de traitement de la chaleur sont pratiquées depuis de nombreuses années en utilisant des chaufferies puissantes canalisant l’air chaud par des gaines de ventilation.
Ce système est difficilement réglable par thermostat, la température de l'air soufflée dans le bâtiment devant être considérablement plus haute que 50 °C pour assurer que les températures mortelles soient atteintes dans toutes les parties du bâtiment. Ce système pouvait causer des dégâts en surchauffant certaines.
Le procédé de la chambre a été conçu pour ne pas occasionner de dégâts ni de dépenses inutiles, et un usage aisé.
La procédure est basée sur le principe du chauffage de l'air à l'intérieur de la chambre ; il en résulte une économie en termes de dépenses d'énergie.
Pendant son fonctionnement, le système régule la température qui est contrôlée automatiquement par une sonde, ce qui assure une totale protection et sécurité (pas de risque matériaux à 55 °C : un processeur de PC dépasse 70 °C en fonctionnement, un véhicule en plein soleil atteint 60 °C en ¼ heure. Les murs des bâtiments et toiture sont en plein été chauffés par le soleil à plus de 60 °C).
Fonctionnement
Des ventilateurs insufflent l'air chaud dans la chambre. Quand la température atteint les 50 °C environ, le thermostat éteint l’appareil.
Dès que la température passe en dessous, l'élément chauffant est réactivé pour maintenir la température entre 50 et 55°C, soit la température mortelle pour les insectes.
Les appareils sont équipés de système de sécurité interne pour éviter toute surchauffe.
Le procédé assure la destruction des acariens, coléoptères, teignes et autres, ainsi que leurs œufs, larves et nymphes. La mort par la chaleur intervient lorsque la température se situe entre 42 °C et 45 °C, par dénaturation des substances protéiques.
La dénaturation des composés protéiques débute à 42 °C environ et elle est irréversible.
Les nuisibles des denrées alimentaires tels les acariens, coléoptères et teignes se développent dans un secteur de température compris entre 12 °C et 35 °C. La courbe de développement montre une croissance plane, allant du point de développement zéro inférieur (début du développement) au stade de développement optimum, et se termine par une chute abrupte au point de développement zéro supérieur.
En-dessous du point de développement zéro inférieur, l’individu ne peut plus se développer, le froid le rend rigide. La mort par le froid n’intervient qu’à partir de températures nettement en-dessous de zéro, lorsque les liquides du corps gèlent.
Comme les insectes ne transpirent pas, ils n’ont pas la faculté de réguler leur température en suant ou haletant. Si la température dépasse celle optimum de développement, ce dernier ralentit rapidement et la rigidité par la chaleur intervient de façon abrupte au point de développement zéro supérieur.
Déroulement des opérations
- Installation de la chambre et remplissage.
- Démarrage des réchauffeurs pour atteinte progressive du seuil maximum de 50 / 60 °C.
- La température est maintenue de telle sorte que tous les parasites en tout point de la chambre soient éliminés.
- Après achèvement, les réchauffeurs sont déconnectés, la température décline lentement pour atteindre son état initial afin de ne pas entraîner de dommages.
Avantages
- Lutte contre les animaux nuisibles sans produits chimiques.
- Coût avantageux par système de recyclage de l’air pendant le traitement.
- Pas de danger humain.
- Pas de risque de générer de résistance chez les insectes.
- Efficace à tous les stades de leur évolution.
- Les traitements sont facilement réalisables et nécessitent peu de préparation.
- Libération rapide des objets traités.
Vers de farine. Notez qu'on peut aussi les élever à dessein pour leur richesse en protéines. |
Les détails de la lutte par le froid ou la chaleur
L'exposition à une température de -30 °C pendant 1 semaine, ou de -20 °C pendant 2 semaines est suffisante. Cette méthode repose en outre sur l'hypothèse que les objets (ou denrées) à traiter viennent d'être entreposés pendant un mois au chaud et non au froid en milieu extérieur, conditions dans lesquelles certaines espèces se seront adaptées pour résister à une exposition à de basses températures.
En pratique, l'exposition à des températures de -30 °C ou de -20 °C a connu du succès malgré de plus courtes durées (quelques jours à -30 °C et 1 semaine à -20 °C), car les espèces représentant les données clairsemées le long de la limite infestent moins souvent les collections.
En ce qui concerne la lutte par l'application de chaleur, on considère que 55 °C constitue une température limite d'exposition raisonnable. Cependant, comme la mort des insectes est quasi instantanée à cette température, c'est la vitesse de pénétration de la chaleur dans les objets (/les denrées à traiter) qui constitue le facteur limitant. La durée du traitement correspond au temps qu'il faut pour que la température atteigne le point milieu entre l'état initial et l'état final.
Au cours de traitements à basse température, on empêche toute exposition à la condensation qui se produit lors du retrait des articles, ou à l'humidité qui se forme en cas de panne complète du congélateur, en utilisant des sacs étanches à la vapeur, dans lesquels on laisse les objets tout au long de la phase de réchauffement. Cette pratique peut également empêcher la ré-infestation si la réserve n'a pas encore été décontaminée. L'entreposage à long terme dans de tels sacs peut également être avantageux, à condition d'éviter les situations favorisant la croissance de moisissures à l'intérieur des sacs.
Ces recommandations sont fondées sur l'observation des isothermes d'absorption d'humidité pour des matières organiques, ainsi que des caractéristiques d'humidité dans des objets ensachés.
A propos de l'humidité relative (HR)
Il existe entre l'humidité du grain et celle de l'air une relation constante, fonction de la température : c'est "l'équilibre air-grain", lequel résulte d'échanges, le grain absorbant ou perdant de l'eau selon que l'atmosphère environnante contient plus ou moins d'eau que le grain.
Quand l'air est sec, le grain perd de l'humidité au profit de l'air ambiant ; quand ce dernier est humide, le grain absorbe de l'humidité à ses dépens. Ces échanges se produisent dans l'un ou l'autre sens jusqu'à ce que cet équilibre soit atteint.
L'air dont la teneur en eau est maximale est dit «saturé», mais s'il ne contient que la moitié de sa teneur maximale, l'humidité relative de l'air est alors de 50 %. Quand l'humidité de l'air est de 60 %, celui-ci peut encore absorber 40 % d'eau: il devient alors saturé. Lors du séchage, l'humidité du grain est absorbée par l'air sec avec lequel celui-ci se trouve en contact.
Exemple : un grain dont le taux d'humidité est de 15% se conservera 2 mois et demi à 15° C, et seulement un mois à 20° C et 15 jours à 30° C.
Grains de blé atteints de moisissures (Mycotoxines) |
Durée de stockage en fonction de la température et du taux d'humidité des grains
Le temps nécessaire pour que l'équilibre s'établisse et le sens dans lequel s'effectuent les échanges dépendent de diverses conditions, parmi lesquelles la facilité qu'a l'air de circuler entre les grains. Si les grains sont stockés de telle sorte que l'air y circule mal, l'équilibre sera voisin de la teneur en eau du grain ; au contraire si l'air circule bien autour du produit, c'est la teneur en eau du grain qui dépendra de l'humidité relative de l'atmosphère.
Taux d'humidité maximum pour un stockage de longue durée : Arachide : 7 % - Riz : 13 % - Sorgho : 12,5 % - Paddy : 14 % - Blé : 13 % - Légumineuses 15 % - Maïs : 13 % - Mil : 16 %.
L'humidité par rapport à la matière sèche est le rapport du poids d'eau contenu dans la denrée au poids de matière sèche.
L'humidité par rapport à la matière humide est le rapport du poids d'eau contenu dans la denrée au poids total du produit (soit au poids de matière sèche augmenté du poids d'eau). Les règles commerciales utilisent ce dernier chiffre.
Une tonne de paddy à 14 % renferme 140 kg d'eau et 860 kg de matière sèche. En région humide où le degré hygrométrique atteint 95 %, ce paddy s'humidifiera jusqu'à 19 %. En régions sèches où le degré hygrométrique de l'air est de 40 %, il séchera jusqu'à 10 %. (Pour une température de 25°).
Les insectes, lorsqu'ils pullulent, provoquent un accroissement de la température et de l'humidité du grain : «point chaud humide».
(Lien)
Considérations pratiques
Les sacs Mylar, dessicants et absorbeurs, qui sont universellement préconisés par les "perroquets professionnels" de la survie, sont à mon sens l'incarnation parfaite de la dérive consumériste qui gangrène ce milieu, notamment outre-Atlantique. Pourquoi ? Parce qu'ils coûtent une fortune, et ne sont absolument pas indispensables pour conserver des aliments sur le long terme, quoi qu'en disent leurs adeptes.
Bien entendu qu'il faut protéger ses réserves des ravageurs, mais on peut le faire tout aussi bien à moindre coût, pour peu que l'on dispose d'un minimum de matériel, voire dans certaines conditions, de pas de matériel du tout.
Comme nous venons de le voir, l'une des deux possibilités en matière de traitement thermique est la congélation. Cependant, il est nécessaire pour cela d'atteindre la température minimum qui est de -20 °C et de la maintenir pendant 2 semaines (ou 1 semaine à -30 °C). Pour ceux qui disposent d'un vrai congélateur, cela ne devrait pas poser de problème. Pour les autres qui n'ont que le compartiment "freezer" du réfrigérateur, c'est un point qui devra être contrôlé.
Dans tous les cas, il est impératif d'acheter un thermomètre fiable afin d'être sûr que le minimum requis soit atteint. Normalement, une telle température est accessible à tous les réfrigérateurs modernes bénéficiant du label 3 étoiles (- 21 °C). Mais si l'étiquette est une chose, la réalité peut être autre, et c'est pourquoi le thermomètre est un instrument indispensable à posséder.
La deuxième possibilité est le traitement par la chaleur. Une température de 50 °C à cœur est nécessaire pour une totale éradication des insectes sous toutes leurs formes. Une telle température peut être facilement atteinte dans un four électrique, dans un caisson insufflé au décapeur thermique, voire un simple four à pizza.
La solution pour ceux qui n'ont rien de tout cela est le soleil. L'été s'annonçant particulièrement chaud, c'est l'occasion d'en profiter et de laisser "bronzer" ses stocks à l'air libre et en plein cagnard pendant une journée ou deux, histoire de les aseptiser. Et en plus d'aseptiser les grains, cela ôtera une éventuelle humidité en excès, pour une conservation encore meilleure.
Une fois les grains (céréales ou légumineuses) nettoyés de leurs hôtes éventuels, que ce soit par le froid ou par le chaud, il ne restera plus qu'à les mettre dans un conteneur plastique à l'abri de la lumière et de l'air. Notez qu'il est capital de laisser dans le conteneur le moins d'air possible. Une telle chose pourra se faire en tassant le grain manuellement (on tape vivement le cul du conteneur une fois plein sur une surface dure et on remplit l'espace qui se crée au fur et à mesure), ou, de manière plus professionnelle, au moyen d'une machine sous vide domestique.
Pour ceux qui voudraient réduire la dépense au strict minimum, de simples emballages de bouteilles d'eau minérale feront l'affaire.
Constatations personnelles
Les avis divergent dans la communauté survivaliste pour ce qui est du stockage des graines "bio" qui, globalement, seraient plus propices aux infestations du fait de l'absence des habituels traitements chimiques (pulvérisations et nébulisations des grains à l’entrée du stockage) destinés à prévenir le développement d'insectes prédateurs (charançons, mites et autres) et de moisissures.
Sans vouloir prendre part au débat (qui à mon sens perd de son utilité considérant la qualité croissante des produits bio du commerce), j'ai pu toutefois constater de visu et de manière certaine les faits suivant, pour servir à votre préparation :
- Des mélanges bio de graines diverses (céréales et légumineuses) proposés par la marque "Le moulin des moines" n'ont pas bougé après 7 années de stockage, sans traitement thermique préalable de ma part ni aucun autre en particulier.
Le stockage s'est fait de la manière la plus simple, en plaçant les sachets de graines tels quels dans des conteneurs en plastique étanches. Il s'agit des 4 produits suivants, particulièrement adaptés à la survie : mélange des Incas, mélange des Andes, mélange minestrone, et mélange de légumineuses ; le tout en sachets de 500 g de qualité bio.
- Des céréales bio achetées en vrac (épeautre des "Jardins de Sainte Hildegarde") ont été mises en bocaux de verre scellés, et n'ont montré aucun signe d'une quelconque infestation durant le même laps de temps.
Qualité des produits et conservation
En matière de céréales et légumineuses, je classerais personnellement les denrées susceptibles d'intéresser les survivalistes pour un stockage à long terme, en deux catégories principales. Par denrées, j'entends les produits "bruts" et ceux peu transformés tels que les pâtes ou les flocons, par exemple.
- Les produits de la grande distribution : qu'ils soient issus de l'agriculture conventionnelle ou de la culture biologique. Je les mets dans une même catégorie car tous répondent aux règles de la grande distribution, et ont donc subi divers traitements (chimiques ou pas) dans le but de les rendre "présentables" et d'éviter les soucis après-vente. Ces produits ne devraient donc pas, a priori, souffrir de problèmes d'infestation ultérieurs.
- Les produits locaux, ou de petits producteurs : susceptibles de contenir des insectes à leurs divers stades de développement, dans la mesure où le traitement après récolte et le stockage des céréales nécessitent des équipements coûteux pour être efficaces. Bien entendu, les productions issues d'un jardin potager seraient à inclure dans cette catégorie. Pour tous ceux-là, un traitement thermique par le froid ou le chaud pourrait être nécessaire.
En conclusion
L'expérience a montré que les sachets Mylar, dessicants et absorbeurs, ne sont pas indispensables pour une conservation optimale à long terme. Cependant, je suggérerais quelques règles élémentaires pour obtenir un résultat équivalent :
- Acheter des produits de marque issus de la grande distribution (bio ou pas), ou demander à votre producteur local si ceux qu'ils vous proposent ont subi un quelconque traitement, et de quel type.
- Stocker systématiquement tous ces produits à l'abri de l'air et de la lumière, en conteneurs plastique étanches (par ex. des fûts alimentaires). Vous pouvez les garder dans leur conditionnement d'origine ou mieux, les transvaser dans des sacs plastique passés à la machine sous vide.
- Utiliser des unités individuelles de stockage transparentes (sachets d'origine, bouteilles plastiques, ou sacs sous vide). Cela permettra de voir immédiatement lors de contrôles réguliers si les produits on subi une quelconque modification (insectes ou moisissures) sans avoir à ouvrir les contenants.
- Conserver les produits à une température la plus basse et la plus régulière possible, dans un local non chauffé tel qu'une cave, un cellier sous terre, ou un garage.
Voici mes quelques recommendations, qui devraient vous permettre de conserver vos stocks intacts sur une longue période. Ceux qui possèdent une expérience étendue dans ce domaine, ou qui auraient d'autres suggestions à formuler, sont invités à commenter pour le bien de la communauté...
merci pour les conseils...il se trouve que j'ai des "charençons" dans les pattes...pourtant stocké dans des bacs plastiques hermétique...pas grave, les poules s'en occupe.
RépondreSupprimerpour le reste, riz, légumes sec, je les stocke dans des bocaux en verre de récup, et pas de prob.....
je vais essayer la chaleur pour les pattes...
robin.
bonjour Robin les charançons sont parfois "vendus" avec les graines,d'ou l'importance de vérifier un échantillon de ce que l'on achète (quand c'est possible) je prends du blé par 200 a 300kgs avec petit sondage dans les sacs,c'est vrai que les poules les charançons pour elles c'est tout bon mais a semer c'est moins efficace,pour l'instant je sélectionne les commerçants qui sont réfractaires a la mascarade ambiante car la suite sera vaccin et puce obligatoire pour aller dans tels ou tels lieux,je vais augmenter mon stock de graines.Bon courage a tous
SupprimerJanus, Oui, je le craint...mais comme nous avons chacun dans nos famille des personnes qui sont resté "moutruche" qui nous traite de complotiste ou paranos, le jour venu de la puce,vaccin, eux ce là ferrons implanter, et nous servirons de "mulet" pour aller faire nos achats, déjas, si le masque deviens obligatoire d'ici peu, je n'irais plus dans les commerces...je n'en ai nul besoin en ce moment, je produit tout sur place, et ai des réserves...
Supprimerje ne peu pas stocker trop de blé, pour seulement 20 poules, je ne le plante pas car la place manque.
le courage est là, et même pas peur...et ça vas paraitre bizare, mais je me languis que le "chaos" soit officialisé par nos merdias, que les comptes en banques des mougeons soient "ratissés", que les magasins ferme, que la finance et autre, ne soit qu'un souvenir. C'est couillon de dire ça,sans doute que 12 ans de préparations et d'attente m'ont rendu un tantinet "inquisiteur" .
robin
Mon cher Robin comme tout s'accélère comme la fourmi de la fable il est grand temps de stocker les graines et de préparer l'hiver à venir,les mougeons ne seront ratissés que dès que le vaccin sera obligatoire donc voir comment y échapper .Pour garder les produits d'épicerie sèche j'utilise des boites métalliques que je passe au blackson une fois remplies,sachant que ce seront celles que j'utiliserai en dernier recours,(bien entendu déssicateur compris)pour vérif j'en ai ouvert deux de 5 ans à priori pas de soucis
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimermerci pour cet article bourré d´infos comme d´habitude, j´aurais juste besoin d´une précision, quand tu dit:"- Des céréales bio achetées en vrac (épeautre des "Jardins de Sainte Hildegarde") ont été mises en bocaux de verre scellés." Comment scelles-tu ces bocaux? sont-ce des Parfaits ou équivalent ou as-tu un truc permettant de sceller des bocaux type bocal de cornichons ou autres sans les stériliser comme des conserves de fruits/ légumes. Je me permets juste en passant, vous rappeler l´efficacité d´un procédé facile et longue durée, la lacto-fermentation, pour les légumes.Bonne préparation à chacun.
J'ai utilisé à l'époque des bocaux en verre de récup (huile de coco de 1 litre) et j'ai acheté des couvercles métalliques neuf à visser pour remplacer les anciens. Puis j'ai rempli d'épeautre et mis un ou deux sachets de dessicant avant de sceller.
SupprimerLorsqu'on utilise des bocaux en verre de récup style cornichons ou autres, il faut remplacer les couvercles par des neufs car les anciens ne sont plus étanches une fois utilisés. Je ne les ai pas stérilisés mais juste passés au lave-vaisselle.
Je voudrais juste rappeler une méthode peu connue, brevetée il y entre 10 et 20 ans maintenant je crois, et que j'ai testée avec satisfaction.
RépondreSupprimerUne cuisson rapide détruit les micro-organismes mais pas les spores, c'est pour ça qu'on stérilise à haute température, ce qui détruit du même coup les vitamines, entre autres. La méthode précitée est, je trouve, très astucieuse.
- Stériliser rapidement pour détruire tous les micro-organismes, sauf bien sûr les spores.
- Placer un ou deux jours à une température idéale pour le développement des micro-organismes (une trentaine de degrés) pour amener les spores à éclore.
- re-stériliser rapidement pour détruire tout ce qui maintenant a éclos.
Voilà, pas de destruction inutile et pourtant c'est stérile.
Bonsoir à tous,
RépondreSupprimerJuste un mot pour préciser les effets de la stérilisation classique à 100º :
Entre 60 et 75°, la vitamine C est détruite, ainsi que l'acide folique et la vitamine K.
De 90 à 95° se produit la destruction de certaines vitamines B (B6 et B12) et d'une grande partie de la vitamine E.
Autour de 110° se produit l'oxydation des vitamines liposolubles A et D.
En fin, vers 120° on assiste à la destruction des ultimes vitamines un peu plus résistantes (B1,B2, E, PP).
Conclusion : la double stérilisation à 100º - même brève - fait déjà pas mal de dégâts dans le contenu vitaminique des produits frais.
Il faudra donc prévoir de compenser cette perte en ingérant de la vitamine C en poudre (même celle à usage vétérinaire est bonne à prendre, il suffit de doubler les doses car c'est le plus souvent un racémique), ainsi que des compléments multi-vitaminés stockés en quantité, car achetés en gros ils ne sont pas chers.
Une alternative coûteuse est la congélation sous condition, bien sur, d'une production autonome d'électricité, ce qui représente déjà un bel investissement.
La stérilisation aux rayons gamma reste pour l'instant hors de portée du citoyen lambda.
Je commence à faire des essais plus poussés sur la fermentation lactique sous un climat chaud et vous tiendrai au courant des résultats observés.
Bonne préparation,
Jean Claude
Il est certain qu'une température élevée, même sur peu de temps, fait des dégâts, le but ici étant d'en faire le moins possible.
SupprimerJe ne suis même pas certain que les 100º C sont nécessaires pour une double pasteurisation. Il y a je crois peu de bactéries thermophiles et je ne sais pas si elles sont dangereuses. Puisque tu sembles t'y connaitre en biologie, Jean-Claude, peut-être le sais-tu, dans ce cas je serais heureux que tu m'en informes.
Je confirme que rien n'indique si l'acide ascorbique à usage vétérinaire que je consomme est dextrogyre ou lévogyre.
En parlant de vitamines, sauf erreur le végétal ayant la plus forte concentration en vitamine C est assez facile à cultiver : c'est le persil. Merci Pierre pour ce nouvel article utile. Je profite de cette intervention pour annoncer mon étude sur l'ère du coronavirus, le Quatrième Cavalier, préfacé par San Giorgio et disponible chez le Retour aux Sources (https://www.leretourauxsources.com/catalogue/135-le-quatrieme-cavalier-l-ere-du-coronavirus.html).
SupprimerDans les provinces méditerranéennes, il y a aussi deux arbres, l'arbousier et l'argousier, qui donnent des baies encore plus riches en vitamine C que tous les fruits exotiques réunis.
SupprimerIl suffit de les récolter et de les congeler pour se constituer une provision saisonnière permettant de passer l'hiver.
Bien sur, c'est une hypothèse avec fourniture d'électricité, on a encore le droit de rêver...
Cordialement,
Jean Claude
Attention cependant au margousier, dont les petits fruits sont toxiques (les feuilles aussi). Plus sérieusement, à peu près tous les fruits congelables peuvent aussi être séchés au soleil, ouverts en deux le cas échéant, quitte à les recouvrir d'une moustiquaire pour éviter les pontes d'insectes. Je fais ça sur une tôle ondulée propre, qui diffuse aussi la chaleur par en-dessous des fruits.
SupprimerBonjour François,
RépondreSupprimerJ'ai une bonne nouvelle pour toi : les bactéries vraiment thermophiles, c'est-à-dire survivant à plus de 50º sont rarissimes et généralement non pathogènes.
La mauvaise nouvelle c'est que les bactéries les plus dangereuses pour nous (typhoïdes, klebsiellas, pyocyaniques, staphylocoques) sont capables, quand leurs conditions de vie deviennent trop dures, de prendre ce que les bactériologistes appellent une "forme de résistance", c'est-à-dire une espèce de spore, sans métabolisme actif, ressemblant assez à un gros virus, capable de résister au froid, à l'ébullition et même à l'acidité de l'estomac (pH 1,8). Quand le milieu redevient favorable, ces spores redémarrent leur métabolisme et infectent à nouveau ledit milieu.
C'est à cause d'elles que l'on a mis au point la stérilisation UHT. La pasteurisation, même double, laisse les spores totalement indifférentes et la congélation aussi.
Je n'ai donc aucune solution efficace de stérilisation respectueuse des vitamines à te proposer, nous nous heurterons toujours à ce dilemme.
La fermentation lactique utilise la compétition entre les souches différentes de bactéries : las bactéries utiles et adaptées au milieu se reproduisent au maximum et inhibent la multiplication des pathogènes en modifiant chimiquement ce milieu, sans toutefois les tuer complètement, d'où la durées de vie limitée de ce procédé.
Il a toutefois l'avantage de bien ménager les vitamines voire même d'en produire.
Quand à l'acide ascorbique, la forme racémique est bien moins chère à produire que la forme L ou D, et il est donc plus que probable qu'au prix où elle se vend en fourniture vétérinaire ce soit du L+D. Pas de problème, une cuillère de plus et le tout est joué.
Bon dimanche,
Jean Claude
Bonsoir Jean Claude et merci pour ces précisions.
SupprimerOui, je connais et apprécie la fermentation lactique, cependant je ne la crois pas adaptée à toutes les situations. Et notamment, comme tu le précises, la durée de conservation est limitée.
Par contre, je suis surpris lorsque je lis que la double stérilisation laisse les spores indifférentes puisque la seconde phase (conditions favorables pendant 2-3 jours) vise justement à pousser les spores à redémarrer leur métabolisme, les rendant ainsi vulnérables.
Bonjour à tous,c'est tout le problème du botulisme François.
SupprimerAutant les charançons ne sont pas un réel problème(direct) pour la santé,autant cette bactérie est mortelle en situation dégradée.
Mieux vaut perdre des vitamines en refaisant bouillir une conserve au moment de la consommer.Surtout s'il n'y a plus le "filet"de l'accès aux soins et aux traitements.
De toute façon il va falloir se faire à l'idée des ragoûts et autres soupes.
Le lapin de garenne est beaucoup moins tendre que son cousin des clapiers ;au grill il faut une super dentition.
Pour ce qui est du poisson,vous pouvez opter pour leptospirose....ou faire cuire.
Le plus difficile à trouver dans certaines circonstances étant un endroit propre:table,planches et des ustensiles propres(passés à l'alcool)manipulées par des mains propres....tout ça est si simple et évident, aujourd'hui.
Nous sommes plus fragiles que nos ancêtres,moins forts,moins résistants.....
Bien à vous
YK
Bonjour François,
SupprimerJe n'ai pas parlé de double stérilisation mais de double pasteurisation, et les deux procédés sont très différents.
La pasteurisation chauffe le produit quelques minutes à 60º si mes souvenirs sont bons, ce qui inhibe temporairement la multiplication des germes, sans plus.
Un produit pasteurisé va se conserver au plus quelques jours ou quelques semaines, selon les cas et la température ambiante.
Ta technique de double stérilisation est par contre parfaitement satisfaisante du point de vue bactérien. Je vais désormais l'utiliser moi aussi.
Pour te donner un exemple historique de l'importance de la chose, un français, le Dr Poupinel construisit au début du 20º siècle le premier four en métal pour stériliser à sec les instruments chirurgicaux, et il ne plaisanta pas : le four était réglé pour 1H 30 à 145º. La gaze supportant les instruments dans leurs boites en inox prenait une jolie couleur biscotte. Mais la fréquence des infections post-opératoires fut divisée par 20 dans son hôpital.
Le problème du botulisme, soulevé par YK, est gravissime. Si la toxine botulinique a déjà commencé à être produite dans la conserve, la faire bouillir ne sert à rien. La seule parade est de la jeter.
Une bonne méthode de stérilisation est donc vraiment quelque chose de vital en milieu dégradé.
Jean Claude
Oui, YK, Jean Claude a raison.
SupprimerFaire bouillir une conserve avant de la consommer détruit le bacille mais pas la toxine botulinique déjà présente et c'est l'un des pires poisons connus. Il me semble que la dose létale est de l'ordre du milligramme mais sans garantie, c'est un très vieux souvenir.
Tu es optimiste : la dose létale médiane, celle qui tue la moitié des personnes intoxiquées est de l'ordre du nanogramme par kilo de poids corporel.
SupprimerEn outre, la toxine résiste à la température de 100º, l'ébullition ne sert à rien.
Il ne faut pas rigoler avec les conserves douteuses, elles ont déjà tué pas mal de monde...
Jean Claude
Merci Jean Claude pour la correction. Si j'avais oublié la dose je crois me rappeler que c'est le poison le plus violent après celui sécrété par je ne sais plus quel poisson.
SupprimerJe crois que le poisson c'est le fugu.
SupprimerJe me suis mal exprimé,il faut bien entendu jeter les conserves bombées,ou douteuses....je voulais juste insisté sur la nécessité de la cuisson et sur les règles d'hygiène de base.
Pour ce qui est de la destruction de la bactérie présente dans l'aliment:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjp5J6l6d3qAhWM2hQKHahAD8EQFjACegQIBRAB&url=http%3A%2F%2Fwww.allodocteurs.fr%2Falimentation%2Fbotulisme-cinq-regles-d-hygiene-alimentaire-a-respecter_12628.html&usg=AOvVaw0jDYzo-_nuA67leV0co5nk
Bien à vous
YK
Ce doit être le fugu, en effet.
SupprimerGrand merci Jean Claude pour ces infos vitales ,quel serait le temps maximum de conserves par fermentation lactique si il ne dépend pas de la nature des produits conservés ?.Cordialement
RépondreSupprimerJe n'ai fait que deux ans de biologie à la fac.
SupprimerPour avoir une information pointue, il faut consulter le blogueur Jacques Henry sur
https://jacqueshenry.wordpress.com/
Lui est un véritable savant en biologie, une pointure.
Cherche dans les archives de son site, et si tu ne trouves pas ton bonheur, demande lui dans un commentaire d'écrire un billet sur le sujet.
Il le fera surement, car c'est un homme extrêmement sympathique et bien en phase avec notre perception du monde.
Cordialement,
Jean Claude
Conservation de la viande de lapin : comment fait on ?
RépondreSupprimerSuite à un article sur strategika 51 , le triomphe des survivalistes.
Cdlt.
Vianney.
Bonsoir Vianney,
SupprimerLa volaille et le lapin se prètent mal au séchage et à la salaison, le résultat n'est pas goûteux.
Dans les années 70, ma période hippie, j'ai essayé la méthode du confit, comme si c'était du canard, et ça marche plutôt bien si le lapin est assez gras. D'ailleurs ça marche aussi avec toutes les viandes grasses.
Le peler, ne pas le dégraisser, le découper et remplir avec les morceaux des pots en verre du type Le Parfait (ou de conserve en verre de grande distribution si tu peux te procurer des couvercles neufs, Pierre doit surement savoir où et comment).
Si le lapin est trop maigre, ajouter de 10 à 20% de saindoux. Saler à raison de 10 grammes par Kilo de viande.
Pour le goût, j'ajoute deux gousses d'ail par pot, du thym et du romarin, mais ce n'est pas une obligation.
Fermer les pots avec des joints neufs (sinon désinfectés et vérifiés comme bien étanches), ou des couvercles neufs.
Les loger dans une lessiveuse, remplir d'eau et faire bouillir deux heures trente.
J'en ai gardé certains pendant un an, mais je n'ai pas essayé de durée supérieure, gourmandise oblige.
Car avec des pommes de terre rissolées dans la graisse du pot, ce n'est pas mauvais du tout...
Cordialement,
Jean Claude
Bonsoir à tous,
SupprimerJe relis ce post écrit en plein apéro et je m'aperçois que j'ai omis quelques détails :
En vidant les lapins (stade important oublié dans ma description), on doit réserver les abats qui auraient de toutes façons fondu et disparu lors de la cuisson.
On peut les mettre au congélateur et quand on en a assez, cuisiner par exemple une poêle de rognons, cœurs, foies en ajoutant des gésiers et garnir une salade.
La graisse abdominale des lapins est disposée en nodules blancs qu'il faut séparer et répartir équitablement dans les pots.
Il est important de bien remplir lesdits pots en ajoutant le saindoux nécessaire pour qu'un minimum d'oxygène subsiste entre le contenu et le couvercle, car le rancissement des graisses n'est rien d'autre qu'une oxydation de l'extrémité des acides gras.
Par ailleurs, je suis persuadé qu'en utilisant la double stérilisation décrite par François et des joints de bonne qualité, ces conserves dureront cinq ans ou plus à condition de rester dans l'obscurité.
Après tout, je mange en ce moment de la confiture mise en pot en 2016 et qui est parfaite, nous pouvons donc faire aussi bien que l'industrie.
Jean Claude
2016, Jean-Claude?
SupprimerJe n'ai pas encore terminé le dernier pot de confiture de figue préparé par feu ma mère en 2006. Et elle est toujours très bonne.
Bonjour à tous,bonjour Vianney,il me semble déceler un peu de malice dans votre question après avoir lu l'article du blog que vous citez(très bon article).
SupprimerJe vais néanmoins vous livrer une recette ancestrale.
Conserver le lapin vivant dans son clapier,le nourrir des trognons de choux,de choux et autres épluchures,lui procurer des branches de noisetiers ou de saules.
Maintenir le clapier propre,ne pas hésiter à mettre un grillage "moustiquaire"sur la grille et passer le grillage au "grésil" .
S'ils protestent dites leur que c'est pour leur bien.
Ainsi masqués,ils risquent moins d'attraper la myxomatose en tout cas c'est ce que vous leur direz.(rien n'est moins sur)
La majorité vous croira et oubliera bien vite les inconvénients du grillage.
Vous pourrez ainsi sacrifier,à la demande les animaux qui vous seront nécessaire.Vous éviterez tout mouvement de panique dans la communauté en n'en prélevant que le strict nécessaire.
En général on commence par les plus vieux.
Les lapins sont ainsi faits,ils n'ont pas de mémoire.
Inutiles donc d'en tuer un grand nombre,comme pour les oies grasses,ou les canards gras dont l'état de santé ne permet pas d'envisager une survie à long terme.Là le confit s'impose.Après la "tuerie"s'entend.
Idem pour le cochon qui nécessite une cuisine.
Pas le lapin.
Par contre il peut être véloce
"le temps d'entrouvrir une lucarne frrt voila le bivouac en déroute"la suite dans "les lettres de mon moulin"....
Il est véloce,mais pas belliqueux ;méfiez vous néanmoins de pas vous faire mordre,ni griffer...tenez-le par les oreilles.
Bien à vous
YK
Remarque forte a Propos YK, et tellement d'actualité, mais pourquoi garder les lapins vivants puisque visiblement ils ont decidé qu'il faut en tuer 13 sur 14 ! la suite dans les prochains mois...
SupprimerBonjour YK.
SupprimerNous commençons à mieux nous connaître dirais je.
Ce qui n'est pas déplaisant au bout du compte .
Quant à la malice , je la vois plutôt dans votre propos qui me fait penser à la relation d'une manifestation de GJ, nasses , gazes, mutiles, certains ayants quelque chose entre les oreilles mémé si on les tient par la, etc, etc....
Je me verrai plutôt comme facétieux ( dico : qui exprime lou traduit le carectere enjoue, spirituel d'une personne, à travers ses actes, ses propos, ses écrits ,sans le faire aux dépens d'autrui ce point étant une précision supplémentaire ajoutée par mes soins ) certains diraient factieux mais je met cela sur le compte de l'ignorance.....
La servitude est la fille de l'ignorance / Pythagore.
L'ignorance est la nuit de l'esprit et cette nuit n'a ni l'une ni étoiles / proverbe chinois.
Une sorte de lapin blanc nommé Jiminy Cricket qui souhaiterait faire traverser de l'autre côté du miroir au détour de quelque commentaire sans prétentions mais sans concessions.
Pourl'article cite : Si un état , quel qu'il soit, avec les moyens dont il dispose pour alimenter sa prévision, mais terrien en diable par les privations notamment , se prépare au pire , qu'est ce que cela peut nous inspirer ?
Le pape, combien de divisions ?
Le systeme , combien de rustines ?
Il sera trahi par les siens comme il se doit !
À la réflexion , je me trouve plus que tranquille, paisible , je regarde le spectacle presque blase , en prévision de la fin ( très) prochaine ( selon moi ) et sans surprises, vous trouvez cela inquiétant vous ?
Si je me trompe , je vous offre un café....... italien bien sur !
Cdlt.
Vianney.
Bonsoir YK, du 22 juillet 2020 à 12:46
SupprimerBien sur qu'un clapier de lapins vivants c'est mieux qu'un lot de lapins à abattre !
Hélas, à cette époque j'habitais avec de pauvres nazes qui ne pensaient qu'à fumer des joints et avaient déjà laissé mourir de soif la basse-cour commune pendant que j'étais en déplacement.
Heureusement que je n'avais pas de lapins, ils seraient morts aussi !
Tous ces pauvres tarés sont restés et devenus de purs parasites, fonctionnaires et emplois fictifs cgt-fo, et constituent la vérole profonde de ce pauvre pays, ceux qui s'agenouillent en disant "tu n'auras pas ma hènne", en maintenant l'extrémité distale de leur ampoule rectale bien grande ouverte.
Si la section carotidienne est leur destin, ce n'est vraiment pas grave, les conquérants ne les regretteront pas, moi non plus.
À plus,
Jean Claude
ma modeste contribution. je conserve en bocaux "le parfait" j'ai suivis les conseils de nos cousins canadiens et acheté un autoclave "presto" (une cocotte minute avec un sifflet réglable par poids et un manométre) sans entrer dans le détail , ça permet de monter a 116° et éliminer le risque botulique.. Viande crue 3H de stérilisation, plats en sauce chauds, soupe chaude légumes en saumure chaude 1H30 de stérilisation.. joints neufs, ça se garde des années..
RépondreSupprimerMerci pour tes encouragements.
SupprimerJean Claude
JE NE MANGE PAS DE GRAINES
RépondreSupprimerTant pis pour toi, il y en aura plus pour les autres.
SupprimerPourquoi ?
SupprimerAhaha
SupprimerToujours cette fameuse référence télévisuelle !
Ne soyons pas si quantique!
S.
Quelle référence télévisuelle?
SupprimerUne pub, peut-être?
Je ne peux pas connaitre...
Amusement.
RépondreSupprimerTout est nombre / Pythagore.
Le fripier fait son chiffre d'affaires , 80% , avec 20 % de son stock.
Sur 10 combattants, 7 sont la par hasard ou ne devraient pas y être, 2 sont des combattants, un est un guerrier.
M élu avec 12 à 20 % , 80 % opposition plusreste du troupeau.
Propheties : disparition des 2/3 ou 3/4 des 8 milliards ( pour facilite d calcul, chiffre global arrondi) soit de 66% à 75% .
Pierres de Georgia's guide stones , 7 éme commandement, de mémoire, réduction de la population de 8 milliards à 500 millions soit 0,0000625 ........bigre !
Comment peut on croire & faire confiance à des " cerveaux " ( je rigole, la,si,si! ) incapables d'un calcul simple....
Confiance, à minima, pour survivre au cahos .
Mon âge gardien aura bien mérite quoiqu'il arrive , sincèrement , je n'ai pas fait le calcul mais je lui dois déjà beaucoup !
Bah ! Quand on aime, on ne compte pas, n'est il pas ?
Just for the " fun " .
Cdlt.
Vianney.
Ouuuuups !
SupprimerErrare.
0,0625.
Cdlt.
Vianney.
Bonsoir à tous,bonsoir Vianney,la mort d'un homme est une tragédie,celle d'un million d'hommes est une statistique.Que dire du fait d'être tué pour avoir voulu promouvoir le concept que toutes les vies comptent?
SupprimerQu'est-il passé par la tête de cette jeune femme?(à part une 9 para pour les cyniques).
On ne meurt plus,on part;on s'élève;on ascensionne.
Comme le dit François;il devrait en rester plus pour les autres;
Pour ceux qui sont ancrés dans cette vie.
Pour ceux qui vivent ici et maintenant.
Ceux qui espère un avenir meilleur dans un autre monde,ou qui croient que comme dans un jeu vidéo on se relève à la fin ne seront même pas déçus!
Ils ne seront plus; tout simplement,faute d'instinct de conservation.
Pour les autres,l'échéance est proche;elle semble l'être en tout cas.
La bonne nouvelle c'est que nous n'auront plus l'embarras du choix sur les provisions à stocker.
Avoir des réserves pour passer le cap,et un savoir faire pour durer.
Nous allons vers l'inconnu;un inconnu dépeuplé,j'entends bien.
Le tout serait de savoir par qui ou par quoi?
Il serait pour le moins idiot d'avoir un arsenal,et de mourir de faim à cause de charançons et autres insectes parasites!
Vianney ne pourriez-vous pas sortir de votre chapeau un lapin comme le font les prestidigitateurs en lieu et place de vos statistiques contrariantes?
Vos stats ne semblent pas tenir compte du principe de la discrimination positive;cette position est dangereuse et politiquement non correcte.
Quoi que, un lapin d'une couleur politiquement correcte...???..Il est temps que ce monde s'achève.
Bien à vous
YK
La loi de Pareto ou Wilson est très dangereuse ,elle indique la limite a ne pas dépasser au risque de tuer une entreprise qui précisément ferait 80% de son chiffre avec 20% de clients ,pour peu que ses 20% s'amenuisent sérieusement c'est la faillite assurée,mais vous le saviez déjà,les Georgia guides stones ne font que repousser la difficulté de créer de l'énergie ce que nous ne savons pas faire.Bien cordialement
RépondreSupprimerUn article du tonnerre pour remplacer la cigarette et/ou se sevrer de la nicotine, Pierre, regarde comment on peut partager le plus possible https://technosphere.live/2019/05/06/nachetez-plus-de-tabac-des-dizaines-de-plantes-se-fument/?fbclid=IwAR1VLEDyd_N45TGHLow1pYC56qN5yPUckweGnHzus3Egi-Z3pmBWFlwGpAo
RépondreSupprimerAmitiés à tous (90 à 95% des plantes sont présentes dans nos chemins et jardins Français)
Bonjour Elizabeth,merci pour le lien;je ne suis qu'un fumeur très occasionnel après un bon repas.En fait je peux rester des mois sans fumer.
SupprimerConcernant la protection de la nourriture contre les insectes,il existe également beaucoup de plantes à mettre dans les gardes manger,ou dans les pièces pour les éloigner:laurier,poivre noir,menthe,tomates,fougères comme litière contre les puces et tiques...on peut également utiliser des huiles essentielles
On parle des charançons,mais on pourrait également parler des mites alimentaire,et élargir à l'ensemble des insectes"nuisibles".
Une fois le paquet de pâtes,ou de riz ouvert la concurrence va être rude dans le placard....j'aurais jamais dû titulariser ce chat;il ne fait plus rien.Le mulot est aussi un "pote "de survivaliste.
Redécouvrir les remèdes de "bonne fame"....pour comprendre pourquoi le linge sentait la lavande
Vaste programme
Bien à vous
YK
Tout à fait d'accord YK ! Perso je carbure aux Huiles essentielles pour les mites, charançons et compagnie, mais à la ferme, j'ai bien peur que les rats soient encore plus survivalistes que nous :) Amitiés
SupprimerEn parlant de mulots, une personne qui avait vécu le siège de Sarajevo par l'armée bosno-serbe et son affamement par les milices bosno-turques racontait qu'on a mangé les pigeons, puis les chiens, puis les chats. Alors les souris se sont multipliées et ont pillé les garde-mangers. Quand sa chatte, avec qui elle partageait le moindre biscuit Lu, tomba enceinte, on lui réserva les chatons avant même leur naissance. Mais personnellement, ayant eu une invasion de rats il y a trois ans dans un atelier où les chats ne pouvaient pas grimper aux poutrelles, lorsque j'ai fait mes provisions en février en vue de ma réclusion j'ai quand même acheté deux tapettes (une paire évidemment, pas un couple puisque les tapettes s'apparient sans pouvoir s'accoupler), et aussi un peu de poison, que j'exècre, mais qui m'avait aidé il y a quelques années.
SupprimerLe temps bientôt viendra d'enfiler son armure,
RépondreSupprimerEt de bien aiguiser le fil de notre épée,
Quand à ceux qui s'habillent d'une robe de bure,
C'est une arme puissante qu'est votre chapelet,
La guerre est parfois sainte mais elle n'est jamais pure,
Et entre deux assauts il nous faudra prier,
Tout comme le bon vin d'une vigne bien mure,
Surement par nos mains le sang devra couler,
Le combat sera long et la vie sera dure,
Et parmis nous nombreux seront les trépassés,
Nous vaincrons l'ennemi cela est chose sure,
Car l'Archange Michel marche à nos côtés...
In Hoc Signo Vinces, Deus Vult.
Etienne
Si dans le dernier vers nous remplaçons "marche" par "avance" nous obtenons un alexandrin parfait tout en respectant la règle de l'E final muet.
SupprimerJean Claude
Merci Jean Claude pour l'info, j'écris comme ça vient, généralement très vite et d'un jet et je l'avoue humblement je ne connais pas les lois qui régissent la poésie française mais je suis toujours content d'apprendre...
SupprimerHeureux qui comme Etienne a foi en le Seigneur,
Et qui l'âme sereine attend sa dernière heure,
Il vit dans le silence au fond d'une forêt,
Et la journée il dance avec les fleurs des prés,
La chouette et le loup sont ses deux seuls amis,
Ils le suivent partout et le guident la nuit,
Il s'entraine au combat et à manier l'épée,
Car il sait qu'ici bas parfois il faut lutter,
Quand il rencontre un homme qui cherche son chemin,
Il lui offre une pomme et un morceau de pain,
Parfois il prend un bain au bord de la rivière,
Et quand le jour s'éteint il se met en prière,
Ses jours s'écoulent ainsi comme ceux des oiseaux,
Sous le ciel du Midi où il fait toujours beau,
Il adorent Jesus et La Sainte Marie
Que jadis il connut et dont il fut l'ami,
Et quand la mort viendra l'oter de cette terre,
Pieusement il dira un dernier Notre Père.
In Hoc Signo Vinces, Deus Vult.
Etienne
Ps: bon c'est vrai qu'on est un peu loin des lapins en conserve...mea culpa.
Rassure toi, tu as le pur instinct de l'alexandrin, ce qui est tout à ton honneur, et ta dernière création était parfaite du point de vue de la métrique.
SupprimerJe me perds en conjectures sur la forme de transmission de ce don apparemment inné pour le vers de douze pieds, hérité de cinq siècles de poètes, mais force est de constater qu'il existe bel et bien chez certains français de bonne lignée. Imprégnation ? Gène dédié ? Nul ne la sait.
Moi-même me surprends parfois à improviser une strophe hugoliennne, comme ça, sans raison, juste pour l'harmonie qu'elle propose, c'est un plaisir très personnel et intransmissible en ces temps de wesh-wesh.
La règle du "E" est simple : si le mot finissant par "e" est suivi d'une consonne, ce "E" se prononce et compte pour un pied. Sinon il est muet pour ne pas provoquer un "hiatus", considéré comme phonétiquement inacceptable et ne compte plus pour un pied. Il faut donc ajouter une syllabe pour former un alexandrin de bonne venue.
Continue comme ça, c'est très sympathique à lire, mais surveille ta frappe ( dance ? Jesus ?)
Les conserves ne sont pas tout dans la vie, et l'homme ne vit pas seulement de pain.
Bonne continuation,
Jean Claude
En effet c'est plaisant mais comme on dit chez nous du môme qui avait troqué un 38 contre une montre "tu donneras l'heure quand tu te feras braquer" là on est un peu loin des conserves ,même si la gymnastique intellectuelle conserve l'esprit.Sans méchanceté aucune ,bonne fin de semaine à tous
SupprimerCher Janus,
SupprimerA la lecture de votre dernier commentaire, j'en déduis que ce doit être votre passion immodérée pour les conserves qui vous pousse ainsi à vouloir nous mettre en boite...
Une très bonne fin de semaine à vous aussi ainsi qu'à Jean Claude et aux autres lecteur du blog sans oublier Mr Templar.
Etienne
Bonjour à tous,
SupprimerC'est vrai que du chevalier en armure au lapin en conserve le raccourci est saisissant.
Je ne comprends pas Etienne,dans ton second poème fais-tu référence à l'apôtre Etienne?
Un cadeau pour ceux qui ne connaissent pas:
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwitoM_91-rqAhXoxoUKHQdJAgQQFjAAegQIBBAB&url=http%3A%2F%2Fverdelais.blogspot.com%2F2005%2F11%2F&usg=AOvVaw1yARuF_Oqv7N9Z4FhHwXIu
Géraud des graves dont l'histoire était relatée en l'entrée de Notre Dame de Verdelais,supprimée pour partie car pas assez consensuelle,probablement.
Trop violente?
Il y avait également une source d'eau que l'on disait miraculeuse;jugée non potable la source a été fermée(maçonnée).
Curieuse église où un des vitraux relate l'accident mortel subi par un vandale révolutionnaire.
On se prend à rêver concernant certains lieux de cultes.....
c'est curieux comme beaucoup de ces sources,réputées miraculeuses sont considérée comme non potable.Au yeux de certains il semble que le vrai miracle c'est qu'il n'y ait pas eu plus de pèlerins malades.
Eau non potable également à le grotte de st Antoine de Padoue à Brive;en tout cas la dernière fois que j'y suis allé.
On m'avait raconté naguère que pour faire face à une famine,St Antoine avait fait un miracle avec des oignons.Aujourd'hui le miracle c'est que la servante partie chercher les légumes sous la pluie torrentielle est revenue les vêtements secs.
J'ai bien eu une expérience similaire,alors que j'ai dû réparer la toiture sous une pluie torrentielle,sous le regard médusé de ma future femme.
Si mes vêtements étaient secs,c'est que je n'ai pas voulu les mouiller,n'ayant pas de change;rien de miraculeux
On s'étonne que les églises soient vides.
Pourtant l'oignon est un vrai légume de survivaliste,que ce soit en permaculture,ou comme protection contre des insectes.
Alors Etienne,un poème sur Géraud des Graves?
Bien à vous
YK
@ YK
SupprimerBien des siècles se sont écoulés,
Depuis qu'un noble chevalier,
Qui s'appelait Géraud des Graves,
Une homme pieux autant que brave,
Parti combattre en Terre Sainte,
Malgré les pleurs malgré les plaintes,
De celle qui mourut de chagrin,
De le savoir parti si loin,
Après de longs et durs combats,
Dans ses sacoches il ramena,
Une statue de Sainte Marie,
Que patiement nuits après nuits,
De ses mains il avait sculptée,
Pendant que les autres dormaient,,
Revenu sur sa terre natale,
Fatigué par la vie brutale,
Qu'en croisade il avait menée,
Il préféra se retirer,
Il vivait seul dans la prière,
Chaque jour ramassant des pierres,
Et sa promesse fût tenue,
De construire pour sa statue,
Une chapelle dans la forêt,
Où les hommes viennent toujours prier.
In Hoc Signo Vinces, Deus Vult.
Etienne
Merci Etienne c'est presque parfait.
SupprimerJe dis presque car la chapelle fut édifiée en remerciement de ce jour où à la tête de quelques croisés,il défia et défit 1500 sarrazins;C'est une des légende.
On comprend alors que le modèle soit suspect aux yeux de ceux qui ne veulent pas vexer....
Comme ermite il échoua,il n'eut jamais de tranquillité;de modestes gens venaient de toute la région,le consulter et prier.Cet homme intègre vivant chichement leur inspirait confiance.
La chapelle fut bientôt trop petite et au fil des ans un village se constitue autour de Notre Dame des humbles.
Leur naïveté devant le merveilleux les rend disponibles à la grâce.
Beau programme de survivaliste non?
On peut consulter sur internet l'ouvrage de Philippe de Bercegol"notre Dame de Verdelais légende et réalité".
Bien à vous et merci encore
YK
Avec plaisir YK, d'autant plus que grâce à cet amical défi que vous m'avez lancé j'ai découvert un personnage de notre histoire dont j'ignorais l'existence.
SupprimerBien à vous,
Etienne
Quant à ceux...oup
RépondreSupprimerA Jean-Claude, message du 17/07:
RépondreSupprimerBonjour, merci pour les précisions sur les vitamines. "Autour de 110° se produit l'oxydation des vitamines liposolubles A et D". Pourrais-tu nous dire, selon tes connaissances, si cette oxydation présente un danger pour la santé ?
Personnellement je serais assez d'avis d'utiliser un autoclave US (116°) pour supprimer les spores. Bien sûr dans ce cas il faut trouver les vitamines ailleurs.
B.Z.
Bonsoir B.Z.
SupprimerPour faire la pige à Etienne, je te le fais en alexandrins avec rimes embrassées, mes préférées.
Le résultat est bien, grâce aux dieux, sans danger :
Toutes ces vitamines, hélas dénaturées,
Se retrouvent inactives, et inutilisées
Par les tissus frustrés, sans site auquel se lier.
Elles restent donc dans le milieu circulant.
Elles arrivent aux reins, se glissent dans l'urine,
À laquelle elles donnent un parfum mandarine.
Si ce n'était le cas, ce serait désolant :
Envoi :
Le lait stérilisé serait un poison lent !
Bon dimanche à tous...
Jean Claude
Da Pacem Domine
RépondreSupprimerL'autre 19 n'est qu'une étape laboratoire pour les actions futures du plus grand charlatant de ce monde.
Je suis attristé de voir les gens de mon peuple tomber par la violence des hommes mauvais. Je ne suis pas un lettré contrairement à beaucoup dans cette assemblée de fraters et de sœurs.
C'est était d'ailleurs mon éternelle question à mon créateur : Pourquoi ces qualités et ces défauts puisse qu'ils me sont inutiles... ?
Aujourd'hui, dans la force de l'age, je comprend. Non !! je ne comprend pas les desseins de mon amour éternel, mais je devine les ombres de l'horizon que nous devrons combattre.
Ma compassion est immense en voyant mon peuple martyrisé, torturé sans qu'il comprenne ce qu'il lui arrive.
J'attends l'appelle de mon souverain divin et de mon bien aimé pour marcher en direction de ce charlatant et des hommes mauvais.
Notre réveillé est tardif 2014/13, je dirais... une illumination ! Nous le savions, nous l'observions, mais tout est devenu plus claire, tout s’illumina !
Je suis attentivement vos articles et vos commentaires.
Je prie mon bien aimé, sans artifice, avec mon cœur et mon âme. Nous en serons témoins, c'était écrit. Mais la douleur est grande en témoignant de la chute de mes fraters et de mes sœurs.
« il y aura des pleurs et des grincements de dents »
Deus Vult !
In Hoc Signo Vinces
Que Dieu en soit garde
Frère Ours,
RépondreSupprimerTa foi est grande, ton cœur emplit de charité et ton âme vaillante, tout le reste n'a que bien peu d'importance aux yeux de Notre Seigneur. Les jours du Malin sont comptés et il ne se laissera pas abattre sans combattre. Bientôt l'Archange Michel sonnera le rassemblement de ses troupes jusqu'ici disperser. En attendant, continuons de veiller.
In Hoc Signo Vinces, Deus Vult.
Fraternellement,
Etienne
Ps : Je sais que certains des lecteurs et commentateurs réguliers de ce blog sont athées, agnostiques,peu importe d'ailleurs, et que parfois mes propos peuvent leur sembler très dogmatiques . Il n'en est rien. A mes yeux, qu'importe nos croyances ou nos non-croyances, seule compte la pureté de nos intentions et si elles sont nobles, alors nous sommes tous dans le même camp. Par ailleurs je ne crois pas que notre hôte, Mr Templar, ait choisi ce non au hasard et son inspiration quant à ce choix, qu'elle soit d'origine divine ou simplement intellectuelle, nous oriente quand même un peu sur ses convictions et qui sait si, que soit Elizabeth, Janus, Standing Bear, YK, Hermann, B.Z, Vianney, François Jean Claude et quelques autres qui ne m'en voudront pas de ne pas les citer mais qui se reconnaitront surement, nous n'avons pas beaucoup plus en commun que nous le pensons et peut-être un rôle à jouer dont nous ne sommes pas encore conscients. L'avenir nous le dira...
Ce nom...on va dire que c'est la faute du correcteur automatique.
RépondreSupprimerMerci Jean-Claude, pour cet avis pertinent et distingué.
RépondreSupprimerQuant au traitement par la chaleur, l'article de P.Templar, très instructif et pratique, comme toujours, précise que la destruction des œufs, vers, larves, insectes adultes, est immédiate à 50°. Donc pas assez longtemps évidemment pour précuire les aliments. Heureusement puisque ce n'est pas le but. Je suppose que immédiat veut dire quelques secondes. Si quelqu'un a une mesure précise, je suis intéressé, à défaut de ne pas avoir encore testé moi-même avec des vers de farine comestibles. Sujet un peu voisin qui me parait vital en cas de famine. Pas très ragoutant, j'en conviens, mais après 15 jours de jeune, ils doivent paraître plutôt appétissants. Le problème de ces vers est qu'ils peuvent eux-mêmes être contaminés par d'autres vers tels que le ténia ou autres parasites. C'est d'ailleurs pourquoi il est conseillé de faire plusieurs élevages successifs avant de commencer leur consommation. Ce serait intéressant de savoir si un petit coup de chaud à 50° pendant quelques secondes règle ce problème. Pour l'instant, les poules les préfèrent crus et bien vivants. Reste à savoir si les parasites se transmettent de génération en génération, à priori non mais gare aux excréments.
Pour répondre à Etienne sur ce que nous avons en commun, je suppose qu'à minima, c'est un besoin de liberté et de dignité.
B.Z.
Bonsoir à tous,
RépondreSupprimerPardonnez moi ce hors sujet pas vraiment poétique ni alimentaire, mais le site en cause mérite le détour.
Il s'agit de ;
http://www.deagel.com/country/forecast.aspx
C'est un site web dédié à l'aviation civile et militaire, mais qui possède une sous-page de prospective qui réalise une comparaison entre l'état des pays du monde à l'heure actuelle et en 2025.
Pour les pays occidentaux, leurs prévisions de sont vraiment pas encourageantes et ils expliquent leur méthode, leur démarche intellectuelle dans un long commentaire qui suit le tableau (j'ai vérifié le travail du traducteur de Google sur ce texte et il n'y a pas de contresens important. Leurs algorithmes d'émulation d'une IA marchent bien mieux que je ne le croyais).
J'ai moi-même écrit, dans un autre langage, un programme avec la même finalité de prospective (à partir d'une base de données de titres d'événements collectés automatiquement sur le Web, et des estimations calculées et cumulées de leur impact sur la démographie et l'économie, grâce à une notation leurs mots-clé), traitant seulement la situation de la France, et mes résultats sont curieusement proches des leurs.
Ce qui m'a alerté, c'est que leur site est servi par une plateforme ASP (programme serveur de MS, très sécurisé), écrit en .net et C#. C'est un langage affreusement difficile et ch..nt à écrire, mais bien immunisé contre le piratage. C'est le langage du pentagone et des banques, entre autres. J'ai passé trois ans à travailler, pendant mes heures disponibles, sur un projet de site ASP, .net/C# et j'ai fini par abandonner, je sais donc que ces types ne sont pas des idiots délirants.
Ils prévoient qu'en 2025, les USA auront perdu les deux tiers de leur population et que la France n'aura plus que 39 millions d'habitants, soit entre 25 et 30 millions de disparus. J'arrive au même constat avec mon application.
Les disparus seront-ils des autochtones ou des allochtones ?
Bon, je peux faire les mêmes erreurs méthodologiques que les auteurs de ce site, souffrir des mêmes biais cognitifs que les officiers en retraite de l'armée US, et avoir tout faux comme eux. Mais ça m'étonnerait.
Conclusion : nous préparer sérieusement comme nous le faisons est intelligent et prédictif.
Jean Claude