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29 juin 2013

La protection du domicile en temps de chaos

La première chose qui vient à l'esprit de la plupart des survivalistes lorsqu'ils songent à l'effondrement du système est de FUIR.

C'est d'ailleurs ce qu'ils s'imaginent de faire, avec leur beau sac d'évacuation tout prêt à cet effet.

Pourtant, les statistiques autant que les faits montrent que le domicile reste l'endroit le plus sûr en cas de troubles, à condition de le préparer en vue d'une telle éventualité.

Je vous propose d'étudier les aménagements structurels qui sont indispensables pour garantir un minimum de sécurité.




Sans vouloir être systématiquement rabat-joie (bien que j'aime beaucoup nager à contre-courant), il me semble indispensable aux adeptes de la fuite de se poser au moins les deux questions suivantes :
  1. Est-ce que la cellule que je constitue (moi, mon couple ou ma famille) dispose à cet instant d'une base de repli aménagée autre que mon domicile si le chaos venait à s'installer ?
  2. Est-ce que la cellule que je constitue dispose des moyens nécessaires pour rejoindre cette base le cas échéant ?
Autrement dit : Ai-je un endroit où aller ? Ai-je les moyens de m'y rendre ? Ces deux questions sont extrêmement importantes et doivent être considérées avant même toute idée de partir. Elles paraissent évidentes, pourtant, je suis persuadé qu'elles n'ont pas effleuré bon nombre de mes concitoyens. Le fait d'y répondre par la négative n'est pas forcément rédhibitoire ; il indique cependant qu'il faudra demeurer là où l'on vit habituellement, et que l'on aménage ce lieu en conséquence.

Si vous n'avez pas de famille ou d'amis susceptibles de vous accueillir dans un lieu de vie plus approprié, et s'il s'avère qu'il ne reste pas d'autre moyen que la marche à pied pour vous y rendre, alors la question est réglée d'avance : vous devez rester là où vous êtes, que ce soit à la ville ou à la campagne. Tous les professionnels sérieux vous le conseilleront. Il n'y a qu'à voir le sort traditionnellement réservé aux réfugiés de toute sorte que l'on trouve sur les routes aux petits matins qui déchantent... Et si vous pensez pouvoir prendre le maquis et vivre de chasse et de pêche, alors vous vous trompez lourdement.

D'autre part, et comme je l'ai déjà souligné, la campagne n'est pas nécessairement plus sûre, et il serait d'autant plus suicidaire de partir à l'aventure par temps de chaos en comptant sur sa bonne étoile pour trouver une âme charitable disposée à vous recueillir, vous ou votre famille. Même si le nombre de crimes en ville est statistiquement plus élevé, l'histoire montre que ceux commis à la campagne lors de périodes troublées sont plus violents, souvent d'une extrême barbarie.


Si une chose est sûre, c'est que ce sera chacun pour sa pomme à ce moment-là. Vous pourriez vous mettre dans une situation bien pire en quittant votre lieu de vie, alors qu'il suffirait peut-être de quelques aménagements pour le sécuriser.

Il vous faut impérativement un abri, que vous soyez seul, en couple, ou en famille. Mis à part le Loup solitaire dont la mission est d'offrir ses services au cours de la transition, il faut que vous restiez en sécurité. Et la sécurité en cas de chaos, c'est le domicile.



Le choix du domicile


La question a été abordée lors d'un précédent article détaillant les avantages respectifs de la ville et de la campagne. Il est temps de préciser davantage.

Je pense personnellement qu'un appartement dans une grande ville, une fois aménagé de manière appropriée, pourrait s'avérer aussi sécuritaire sinon plus qu'une maison de campagne relativement isolée. L'idéal serait un appartement situé à l'étage élevé d'un grand immeuble. Bien évidemment, je ne veux pas dire par là une HLM au milieu des macaques, auquel cas il faudrait prévoir d'en partir au plus vite, et ce, avant que ne s'installe le chaos, bien entendu.

Que ce soit dans un immeuble, un lotissement, une copropriété, un quartier ou tout autre structure du même genre, il est plus facile et plus rapide de mettre en place une entraide communautaire que dans le cas d'habitations dispersées et distantes comme les résidences secondaires que l'on trouve à la campagne. Ce que l'on appelle les " Gated communities " ou Résidences sécurisées, conçues dans le but d'allier communautarisme et sécurité, illustrent idéalement ce principe.

L'un des avantages majeurs de vivre en communauté rapprochée d'appartements ou de maisons, c'est que toutes les actions entreprises par l'un des membres dans le but d'accroître sa propre sécurité concourent directement ou indirectement à celle des autres. Par exemple, si mon voisin de pelouse ou de palier installe un dispositif d'alerte, cela revient de manière indirecte à m'avertir au moment venu que des intrus se trouvent à proximité immédiate de mon domicile. Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on vit seul à l'écart de tous.

Mon sentiment personnel est qu'il vaut mieux ne pas habiter un coin trop isolé, ou alors, au contraire, le choisir réellement retiré et difficile d'accès. C'est cette seconde option que conseillent en général les partisans des Bases Autonomes Durables. Une tel choix peut se justifier, mais il implique aussi d'avoir les capacités, en terme de moyens financiers et humains, d'assumer toutes les contraintes qui vont avec.

Gardez toujours à l'esprit les équations suivantes, ainsi que leurs conséquences :
Isolement total = Autonomie totale / Isolement relatif = Autonomie relative
Au plus vous êtes isolé, au plus vous devez être autonome et sécurisé, et inversement. C'est bien joli d'avoir une BAD inaccessible dans des sommets enneigés six mois par an, mais qu'allez-vous faire une fois que les réserves seront épuisées ? Inviter les copains à chasser l'hiver par -30°C ? Ouvrir un télésiège ?




Un tel isolement entraîne par ailleurs nombre de contraintes secondaires, auxquelles les survivalistes ne pensent pas toujours, mais qui sont pourtant tout aussi cruciales que la satisfaction des besoins physiologiques. Ces contraintes sont d'ordre psychologique, et je suis prêt à parier qu'elles se révèleraient pour la plupart des gens de notre époque totalement insurmontables.

Seriez-vous capable de vivre seul ou en communauté restreinte durant un laps de temps indéterminé ?
Prenez la peine de réfléchir avant de répondre... Pouvez-vous imaginer vivre dans la promiscuité avec un groupe de dix ou quinze personnes, toujours les mêmes, isolé pendant des semaines ou des mois ? Pour ma part, je suis sûr que beaucoup de nos contemporains ne le pourraient pas. Non pas parce que l'être humain manque de sociabilité, mais parce que nous en avons perdu l'habitude depuis belle lurette. Le monde moderne condamne les nouvelles générations à la solitude dès le plus jeune âge, et ce n'est pas d'un coup de baguette magique (ou du sort) que les mentalités vont se transformer. La dernière institution qui donnait une certaine pratique de la vie en groupe était le service militaire obligatoire. C'est à mon avis l'une des raisons pour lesquelles il a été supprimé, les oligarques ayant pour but de toujours plus isoler psychologiquement les populations afin de prévenir les mouvements insurrectionnels organisés.

Bien entendu, il n'est pas impossible de rassembler dix ou quinze personnes qui nous soient compatibles et complémentaires, et de vivre avec le temps nécessaire sans que naissent des envies de meurtre, mais je vous garantis que vous pouvez d'ores et déjà vous mettre à l'ouvrage, car la tâche n'est pas facile. Vivre dans une communauté d'habitations plutôt que de personnes me paraît beaucoup plus abordable aux mentalités de notre époque, du moins dans un premier temps.

Tout cela étant dit, les deux types d'habitation les plus courants sont les appartements et les maisons individuelles. Nous allons détailler les différentes mesures de protection qu'il est indispensable de mettre en place dans chacun des cas en prévision d'un effondrement.


La protection d'un appartement


Au premier abord, il est plus facile de sécuriser un appartement qu'une structure indépendante. Cela tient à des facteurs évidents tels que le nombre réduit d'ouvertures, leur accès éventuellement plus difficile, et les protections intermédiaires pouvant se trouver entre la porte de l'immeuble lui-même et celle de l'appartement. La contrepartie à payer sera une autonomie plus limitée, à laquelle il faudra remédier par des moyens adaptés.

Les lourdes portes des immeubles anciens en bois massif ou en métal ajouré offrent la meilleure protection en ville, par opposition aux portes en verre des résidences modernes qui peuvent se briser facilement. C'est donc parfait si votre immeuble dispose d'une telle entrée. Elle constitue un premier niveau de protection susceptible de garder à distance bon nombre d'agresseurs potentiels.


Les escaliers en colimaçon peuvent aussi se révéler très utiles. Non seulement ils permettent de voir qui arrive à partir d'un point plus élevé (donc très à l'avance), mais aussi d'offrir toute sorte de cadeaux surprises aux indésirables qui s'y aventureraient sans être invités. Le tir aux pigeons version non bridée encore mieux qu'à la Foire du Trône !

Une fois ces premières protections passées, ce qui représente déjà moult occasions de lâcher du plomb sur les assaillants, reste la porte de votre appartement.

Si vous êtes propriétaire, il faut absolument que vous fassiez installer, si ce n'est déjà fait, une porte blindée voire une porte coupe-feu. De tels équipements ne sont pas infranchissables, mais ils représentent autant d'obstacles sérieux susceptibles d'en décourager bon nombre. À vous aussi de faire en sorte que les plus irascibles ne passent pas le cap des deux premières protections...

Si vous êtes locataire ou que vous ne pouvez faire les frais de telles installations, il faut au moins prévoir la possibilité de renforcer la porte de l'intérieur au moyen de madriers de bois escamotables (au moins deux), placés sur toute la largeur et à des hauteurs différentes (une trentaine de centimètres à partir du haut et du bas) ; un peu comme les portes dites " à virgule " des châteaux-forts du moyen-âge. On a rien inventé, et les anciens étaient beaucoup intelligents que nous le sommes aujourd'hui.

L'encadrement des portes doit lui aussi être consolidé sur tout le tour au moyen de longues vis prises profondément dans le bâti. Une grille ou une porte métallique ajourée, installée devant celle de l'entrée de l'appartement, offrirait une protection supplémentaire idéale qui permettrait d'ouvrir tout en restant en sécurité. Ce genre de dispositif est très courant en Amérique du Sud, où les achats dans les petits magasins de quartier se font systématiquement à travers des grilles en métal.

En cas de clash, les volets, si l'appartement en dispose, devront être gardés fermés en permanence. Les portes donnant sur des balcons éventuels devraient elles aussi bénéficier de protections supplémentaires.


La protection d'une maison individuelle


Plus la structure est grande, et plus il vous sera difficile, voire impossible, d'en assurer seul la sécurité. Dans l'absolu, une équipe de 4 ou 5 personnes, toutes armées, serait le minimum pour pouvoir prétendre à défendre une maison individuelle. Ce chiffre peut être plus élevé, suivant sa position géographique ou stratégique, ce qu'elle contient ou serait censée contenir. Cela dit, rien ne vous empêche de la sécuriser autant que possible au moyen d'aménagements appropriés.

Sans trop entrer dans les détails, ce qui serait trop long pour un seul article, vous devez procéder en essayant de raisonner à la place d'un intrus qui voudrait pénétrer dans votre propriété. Prenez donc le temps d'en faire le tour, en commençant par le périmètre le plus extérieur, et posez-vous la question suivante : Si j'étais un malfrat, par où est-ce que je passerais pour rentrer dans cette maison ?


La clôture : un mur en pierre de trois mètres de haut est une bonne base, de même que des grilles en fer forgé, à condition que celles-ci soient constituées de barres verticales sans jonctions intermédiaires qui pourraient permettre de poser le pied et d'enjamber.

Le portail devra être de la même hauteur au moins que la clôture, en bois plein sans aspérité à l'extérieur, ou en fer forgé doublé d'un support lisse opacifiant. Que ce soit par temps de paix ou de chaos, un portail doit être maintenu fermé en permanence.


Si le périmètre est délimité par une clôture ajourée, il est impératif d'obscurcir la vue de manière à ce qu'une personne placée à l'extérieur ne puisse rien voir de ce qui se trouve ou se passe à l'intérieur de la propriété. Pour cela, des massifs denses de ronces disposés sur tout le tour conviennent parfaitement. Plus ça pique, meilleur c'est... Un mur de 3 mètres de haut doublé d'un enchevêtrement de ronces d'autant de large représente un obstacle pratiquement infranchissable.


Entre le portail et la maison : pas d'obstacles, ou pas trop, ni de structures qui donneraient la possibilité à un intrus de se cacher ou de s'abriter. Donc éviter autant que possible les constructions, les larges massifs de verdure ; préférer les arbres hauts dont on aura coupé les branches trop basses.

Prévoir des volets solides en bois plein ou en métal à toutes les ouvertures, ainsi que des grilles en fer forgé pour toutes celles qui n'ont pas vocation à recevoir de volets extérieurs. Comme pour un appartement, la porte d'entrée doit être impérativement sécurisée, ou suffisamment lourde et massive. Il faut également veiller à ce que l'on ne puisse pas accéder au toit sans une échelle.

Je déconseille personnellement l'emploi de pièges, qui finissent un jour ou l'autre par se retourner contre celui qui les a posés ou ses collatéraux. Un (ou plusieurs) chien fidèle et hargneux du genre Berger malinois me paraît par contre un excellent investissement.


Le point faible des maisons individuelles, notamment les plus modernes, sont les grandes baies vitrées qui représentent autant de points d'effraction potentiels. Si votre habitation en dispose, il faut au moins que vous installiez des volets métalliques roulants pour chacune d'elles. Il serait impensable de laisser une maison sans protection à ce niveau.

Bien qu'il y aurait beaucoup à dire et à prévoir dans ce domaine, voici les quelques aménagements structurels que toute habitation, qu'elle soit individuelle ou collective, devrait posséder dans l'éventualité d'une rupture de la normalité.


Le problème n'est donc pas tant le choix de la ville ou dela campagne, mais plutôt la protection optimale du lieu où l'on se trouve. Cela étant dit, l'aspect humain reste fondamental. Quel que soit votre lieu de vie, le seul moyen de vous en sortir sera de vous REGROUPER avec votre famille ou vos amis, dans une communauté de vie ou de voisinage immédiat. Le survivaliste n'a aucune chance s'il est individualiste. Rien n'est garanti pour autant, mais l'histoire a prouvé que même dans les pires situations, il y a toujours des personnes qui en réchappent. Le but est d'en faire partie...

48 commentaires:

  1. hé merde.....j'habite en pleine cambrousse au plein milieu des bois.....gibier et poisson à volonté..par contre je n'ai aucun portail et aucune clôture...par contre jardin, étang, bois, 3 Rottweilers et un râtelier bien rempli ...ça devrait le faire?

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    1. Entre nous Charles, c'est pas pour toi que je me fais le plus de souci :o) Et si ça le fait pas, tu devrais pas avoir de mal pour réunir une bande de copains prêts à vivre dans un tel environnement...

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    2. les rott, pitt et autres toutous ne sont pas à l'abri des balles, quand l'intrusion est inévitable, il ne reste que le cellule de survie pour se réfugier avec les siens, en attendant les secours...

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  2. Intéressant! J habite entre la campagne et la ville, avec une solution de repli dans une ferme sur une colline en retrait avec ma famille, mais bref ce que je voulais dire ici, c est qu il me semble impensable de vouloir survivre dans des grandes villes, c est bien trop infesté, et des gangs avec beaucoup de membres sauvages déferleraient dans les rues, trop nombreux, (même si les connaissant, la hiérarchie ne tiendrait pas et ils se boufferaient vite entre eux). Mais dans les campagnes il y a un autre soucis...: les "gens du voyage" il y en a dans mon coin qui, pour un enterrement, sont capables de réunir 400 membres de leur familles, de partout en France et d'ailleurs, donc même avec une maison extremement fortifiée et une solide équipe, on ne peut résister face à 400 "personnes" armées et "organisées" car ces gens là respectent les anciens... Voilà, pour ma part, encore merci pour le blog!

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    1. c'est vrai que les "gens du voyage" pour être poli, c'est une gangrène, dans la ville proche de chez moi, c'en ai infesté et il y à pas mal de problèmes.....

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  3. Je crois que la solution 'idéal" c'est le petit lieu dit avec 10 15 maisons avec 10 chasseurs et chacun son verger potager et ces poules lapins.
    En ville c'est le système du château fort assiégé un moment ou a un autre les vivres seront épuisé.
    Je reste persuadé que les petits lieu dit sont "l'idéal" a condition de bien s'entendre avec le voisinage,et sa sa se travail

    ptitviking

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    1. je suis assez d'accord avec toi

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    2. Tout à fait d'accord avec toi, ptitviking. Malheureusement, cette solution idéale n'est pas accessible à tout le monde. De nombreux citadins n'en ont pas les moyens. C'est aussi pour eux que j'ai écrit cet article. Il faut savoir que tout n'est pas perdu pour autant, où que l'on habite. Encore une fois, il y en aura toujours qui en réchapperont, quel que soit l'endroit où ils se trouvent, à condition de se préparer.

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    3. content que beaucoup aient adoptés cette solution, car c'est celle que j'ai également choisis, isolé dans un lotissement, dans un village d'une centaine d'habitant, composé de 80% de chasseurs. Le coin est assez élevé, facile à cultivé, beaucoup de gibiers dans les bois autour, et facile à protéger.

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  4. rester en ville est du suicide entre nos cpf et les traitres c'est intenable comme positions.nous devons accepter l'idée qu'une partie de la France est déjà perdu(toutes les villes de plus de 30 000 habitants et leur banlieue proche)
    ptitviking

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  5. par contre petit bémol sur le mur d'enceinte sa attire l’œil je crois qu'il vaut mieux une haie bien dense de plante a épine,barre de fer tourné vers l’extérieur(mais caché) et du barbelé sur 2metres de haut espace de 20 centimètres entre chaque fils le touts envahi de ronces sur 2metres d’épaisseur c'est quasiment impénétrable et les dispositifs anti effraction :barre de fer barbelé sont invisible de l’extérieure

    pour le fun rajouté des bouteilles brisé au sol


    ptitviking

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  6. En fait, avec un salaire de 1200 euro on peut prétendre à emprunter entre 60000 et 80000 euro, si on cherche bien on peut ainsi investir dans une petite maison dans des villages de 2000 habitants ou moins dans des zones ou les prix sont bas, en remboursant dans les 400 euro sur 20/25 ans, donc un smicard qui n'est pas trop souvent à découvert peut espérer devenir propriétaire d'une maison pas trop loin de la campagne, il faut juste chercher les bonnes affaires, si on gagne 2000 par mois, en ce cas on peut emprunter plus et acheter une plus grosse maison avec plus de terrain. Pour ma part, fuir les villes afin de pouvoir m'occuper de ma famille dans de meilleures conditions était primordial. Je ne peux que conseiller d'acheter une maison AVANT d'avoir une trop grosse famille à charge, car trop de frais, donc souvent dans le rouge, niveau financier, et là, les banques prêteront beaucoup moins facilement. L'idéal est d'avoir un peu de terrain pour les enfants et les animaux d'une part, et d'autre part pour pouvoir faire un bon potager, avec des légumes rentables (rapport place occupée/rendement) et un poulailler pour les oeufs et la viande, et quelques lapins (mais ils crèvent facilement). Tout cela est déjà un bon myen de faire des économies à long terme, et de se détacher de la grande consommation, mais également de travailler ses talents paysans. Un petit établi et la vie est belle! N'ayant pas de moyen en m'installant, ni tronçonneuse ni motoculteur, j'ai tout fait à la main, scie, hache, merlin, pelle, pioche, en plus de mon travail, c'est un excellent moyen de rester en forme et de s'endurcir au travail, sans myen mécanisé, lesquelles on pourrait voir disparaitre en cas de chaos.
    Voilà, pour dire que si on veut on peut, bonne chance à ceux qui projettent de partir des villes!
    Merci pour le blog!

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  7. J'adore les petits commentaires croustillant de Pierre Templard : "offrir toute sorte de cadeaux surprises aux indésirables qui s'y aventureraient sans être invités. Le tir aux pigeons version non bridée encore mieux qu'à la Foire du Trône !" Celui la ma tué . " Une fois ces premières protections passées, ce qui représente déjà moult occasions de lâcher du plomb sur les assaillants " Owii encore ! encore ! Simplement énorme :) Utiliser du patois ou du familier campagnard serait encore un poil plus amusant ^^

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  8. d'accord avec vous il ne faut pas fuir, fuir c'est risquer de se voir dépouiller ou assassiner.
    le meilleur abris est celui exempt de convoitises donc: ne pas trop en dire au voisinage ou amis ou famille du style: j'ai des armes, j'ai de la bouffe et des médocs, j'ai déja vu un oncle venir me demander une arme a eu en prêt parce qu'il avait des problèmes avec des racailles du coin.......
    quand aux appartements c'est mieux qu'une maison mais il ne faut pas se faire repérer ou sinon c'est le risque de se voir pris d'assaut quand rien ne va plus et devenir la convoitise des barbares du quartier, de plus il faudra en partir quand les stock de bouffe seront finis car les patates y poussent pas.
    les portes blindées j'en ai déja couché, une fichet avec des tires fonds de 1x20cm dans une école maternelle, ça m'a couté 20 a 30 bons coups de pieds pour que le groupe passe, mettre dans ce cas de gros tire fonds ne pas hésiter sur le cellement chimique et surtout s'assurer que les murs soient au moins aussi solide.
    quand au domicile de type maison, j'ai bien peur qu'il soient comme vous le dites bien plus fragile que les appartements, on peut passer par les ouvertures, les tuiles et les rideaux métalliques d'habitation sont un jeux d'enfant, sauf ceux des commerçants (bijouterie etc...).
    de toute manière il faut bien se mettre en tête qu'aucun n'endroit ne résiste indéfiniment à qui à le temps la motivation et le matos.
    le mieux est de ne pas attirer la convoitise des autres, comme la théorie de l'homme gris en milieu urbain il faut adoper la théorie de la maison grise ou vivre sur une ile.
    en tout cas pour moi c'est fortification des entrées sans que cela ne soit fort knox, moyen de détection de présence ou piégeage puis armement pour blesser ou tuer les assaillants, n'oublions pas qu'un blessé dissuade les autres et mobilise pour ses soins.

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    1. ce qui n'empêche pas Fort Knox d'avoir été vidé de son or;

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  9. Pour ma part, je vis dans un tout petit village dans les Alpes du sud, 80 habitants à l'année, 4 habitants au km2 sur la totalité de la commune, tout le monde se connait, nous avons tous un potager, seulement deux petites routes d'accès, nous pouvons vivre en autarcie sans problèmes.
    La ville surtout grande n'est pas à mon avis le meilleur endroit, rester cloîtré dans son appartement n'est pas une solution viable à moyen terme, même à court terme il y a une prise de risque trop importante et puis surtout pas d'eau courante, dans mon village cours d'eau et sources à profusion et ça c'est le point capital "l'eau".

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  10. J'ai trouvé les commentaires très astucieux. Voyez mes chaînes et mes blogs.
    André

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  11. bonjour
    le mieux a mon gout est l'itinéraire,je veux dire par la aller de maison en maison. S'etablire dans une maison la sécuriser un minima et y rester jusqu'au moment ou le danger commence a se faire sentir de nouveau par l'arrivée de bande par exemple, prendre les devant et aller dans une autre maison dans un autre village ou ville ou l'on y aura fait une reconnaissance.dans les stages commando on vous apprend a ne jamais rester au même endroit trop longtemps on vous enseigne même que la base de la survie est de rester en mouvement.Il ne faut pas oublier qu'en cas de chaos beaucoup de maison de village se seront vidés de leurs occupants.

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    1. Les maisons de village ne seront pas innocupées ,je crains que ce ne soit l'exact inverse car les gens fuyant les villes essaieront de squatter les maisons de village et là ça risque de faire vilain,une vie de nomade permanent n'est pas déjà aisée en temps normal(voir les Rom et autres gitans) alors par un temps ou tout le monde se méfiera de tout le monde et ou chacun marquera son camp la survie du nomade sera extrèmement brève et serait-ce une vie acceptable ?les grandes civilisations se sont faites par des peuples sédentaires,il n'y a pas d'autre moyen que ça plaise ou pas,tout les peuples nomades qui existent encore sont en voie de disparition et personne ne leur tire dessus !! cordialement

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    2. Je ne me déplacerai que si j'y suis obligé.
      - Tout mouvement rend repérable (bruit, mouvement, sortie des couverts, etc...).
      - Se déplacer sans cesse fait passer et vivre en permanence dans des endroits inconnus où des ennemis peuvent être déjà présents.
      - Se déplacer oblige à se passer de beaucoup de matériels et provisions qui pourraient s'avérer vitaux le moment venu.
      - Se déplacer consomme beaucoup d'énergie et en situation de survie l'énergie est une ressource vitale.

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  12. bonjour
    je suis pas certain que rester au même endroit soit la bonne option même si cet endroit est bien fortifié...ou alors il faudrait qu'il y est deja une communauté structurée,organisée en nombre important et en autonomie complete. N'oublions pas que ces endroits seront des cornes d'abondances pour les bandes qui se seront elles aussi structurées car l'être humain est comme ca!i(l y aura toujours les bons et les mauvais,si tout le monde etait gentil le mot chaos n'existerait pas!!)
    Comment vient on a bout d'un château fort ??on l'assiège! tous les forts,les villes qui ont étés victimes d'un siège ont capitulés ou presque.
    Quand je parle d'itinérance c'est pour un petit groupe et au debut du chaos ou les nouvelles regles ne seront pas encore connues car il faut etre conscient qu'il y en aura!De tout temps et dans tous les conflits ce fut le cas.

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    1. On n'assiège qu'un château connu.
      Si personne ne sait qu'il existe, on le laisse tranquille.
      La discrétion doit devenir une règle de vie.
      Et en cas d'urgence, il faut pouvoir disparaitre de la surface de la planète pendant de longues périodes.

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    2. partant du principe que la mouvance serait une solution elle implique le transport des provisions de tout types (munitions,vivres etc etc ) ce qui n'est pas simple et vite impossible si cela doit durer plus d'une semaine,car il n'est pas question de planter quelque légume que ce soit ,en d'autres termes il faudra vivre en pillard,c'est l'exact inverse de la survie dont la règle première est d'éviter précisément de se faire tuer ou blesser car les vivres ne vous tomberons pas du ciel !!ce débat a dejà eu lieu dans ce blog et aucune solution satisfaisante n' été trouvée ,il n'y a que les moins mauvaises et pour l'instant c'est bien celle de Frncois qui est la plus pertinente sans exclure le fait qu'effectivement et le plus tard possible il sera nécessaire de changer de lieu ,cela fait partie des aléas possible aussi et de ce que vous êtes en capacité de défendre le plus efficacement possible,l'obstination et la non adaptabilité face a des situations mouvantes imposées par les changements imprévus est une attitude dangereuse ,il faut savoir faire flêche de tout bois

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  13. bonjour
    soit... votre B.A.D est cachée chose difficile en france ou les zones desertiques a 100km de toute population sont loin d'etre nombreuse mais ok ,votre groupe est composé de 10 a 30 individus pour rester discret et autonome complet correcte ce qui veut dire entre 6 a 10 adultes sans compter les enfants et en autonomie complete.
    Qui vous dit que cette B.A.D que vous avez choisit en temps de paix soit aussi sûre en temps de chaos? oui il y a a tellement de video sur internet de survivaliste en tout genre et de personnes connaissant la survie ...qui vous dit qu'ils ne voudrons pas eux aussi venir dans un coin tranquille qui sera justement la ou votre B.A.D est ???
    Au debut l'itinérance sera obligatoire, dans un poste plus haut on nous parle de tribus nomades qui disparaissent mais combien existent encore maintenant ?? celle du desert ,les indiens qui vivent encore alors qu'elles etaient nomades obligées de reculer face aux colons et a l'armée et pourtant elles sont toujours la pour celles qui ont comprise
    qu'il fallait s'adapter.
    Alors mon maître mot serait celui la, s'adapter et ensuite s'établir une fois les nouvelles regles établies!!
    Bien sur ce n'est que mon idée et je suis prêt a en débattre en toute humilité avec des personnes des arguments solides et non par idéologie fondée sur le thème je suis survivalisme donc sûr de ce que je dis!

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    1. etre survivaliste ne donne pas un brevet de vérité,c'est tout simplement prendre conscience de son environnement a tout point de vue .Que cette prise de conscience faite , la conclusion est que nous allons a plus ou moins brève échéance vers un chaos plus ou moins aigu.Nos ancètres ,pour ceux qui s'intéressent à l'histoire (pas celle des rois) du peuple au cours de siècles ont , en fonction des époques trouvé les solutions les moins mauvaises pour assurer leur devenir: se cacher dans des souterrains (toutes les villes de france et de campagne en ont)même en Capadoce,aller dans des vallées perdues (cirque de Mafat à la Réunion) et les chateaux forts etc etc etc etc .Rien n'est jamais définitif mais pour se pérèniser. l'homme à besoin de tranquilité et de sureté.Si vous n'avez pas ce lieu le jour venu,jour que personne ne connait pour sa partie spectaculaire,car pour le reste trop long a énumérer ici nous y sommes déjà , vous serez dans une sombre m...... Alors bien sûr qui vous dit que les malfaisants n'auront pas la même idée etc etc etc et bien personne !!! le risque zéro cher aux Français n'existe pas ,la vie est un risque et il n'est pas nécessaire d'espèrer pour entreprendre , d'autant que les "nouvelles règles " a venir dans le cas d'un grand chambardement ne seront pas celles que vous imaginez,alors faites ce qui vous semble bon pour vous ,une seule règle , regarder comment on fait ceux qui se sont sortis de situation semblables au cours des temps passés et appropriez vous leur savoir adaptable aux temps actuels .Bon courage

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  14. bonjour
    soit.... votre B.A.D est constituée dans un endroit caché a 100km de toute population desertique ,pas facile en france et pour un groupe pas trop nombreux question de logistique et de discretion...etes vous sûre que votre B.A.D en temps de paix le soit le temps de chaos?? qu'il n'y est pas un groupe de méchant pres a vous tondre??les survivalistes ou autres entrainés a la survie ne connaissent ils pas la procedure?? avec tous ces blogs,videos sur le net?? ou tout simplement qu'un groupe est aussi la même vue sur tel ou tel endroit?
    je poses juste la question, est il bon de s'installer au debut??

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    1. Pourquoi un endroit désertique ou à 100 km de toute population? C'est le genre d'endroit où toute présence attire l'attention, non?
      Le principe est simple, si l'application demande de la souplesse, de la subtilité et beaucoup d'attention aux détails. Il faut se fondre dans le paysage, être, comme dirait Pierre Templar, une ombre dans la nuit.
      Tout d'abord, éviter tout point remarquable sur une carte d'état-major, donc notamment toute construction humaine connue, même en ruine (ou au contraire choisir une construction au milieu d'autres, elle n'attirera pas l'attention). Ou les endroits trop bien placés qui intéresseraient des militaires, se contenter du deuxième choix.
      Les cultures doivent ressembler à des zones non cultivées, friches, forêts ou taillis. La permaculture donne des pistes intéressantes dans ce domaine. Particulièrement, utiliser des plantes qui poussent naturellement dans le secteur. Ou des plantes que la plupart des gens seront incapables de reconnaitre. Et pas de plantation géométrique, bien propre...
      Les constructions seront enterrées, semi-enterrées ou en bois éventuellement, si elles se fondent dans la végétation. Faire attention à dissimuler les voies de déplacement, utiliser de préférence des sols rocheux ou, à l'opposé, des couverts végétaux, l'important est de ne pas laisser de trace visible de passage. Et ces déplacements doivent s'effectuer en respectant strictement des règles adaptées à l'endroit (visibilité éventuelle depuis le haut).
      Les animaux doivent, soit être élevés en intérieur (lapins, rats, vers de terre, cloportes etc...) soit être des animaux sauvages apparemment en liberté. Des oiseaux qui nichent sur place et vont se nourrir ailleurs par exemple.
      Le plus délicat me semble être l'énergie. Les feux éventuels ne doivent pas dégager de fumée ni, bien sûr, être visibles de l'extérieur. Le solaire est délicat car il demande une visibilité, au moins du ciel. Il vaut mieux des cellules solaires éparpillées qu'un panneau qui les réunit et attire l'attention par sa dimension et sa forme géométrique. L'éolien n'est discret que s'il est caché, ce qui réduit son efficacité. S'il y a un cours d'eau sur place, c'est bien entendu une aubaine, à condition que toute installation soit soigneusement dissimulée. Enfin, pour ceux qui ont les (gros) moyens, le géothermique est certainement l'idéal. Il reste aussi les moyens musculaires, humains ou animaux, bien sûr.
      Ensuite, les déplacements vers et de l'extérieur, à minimiser. Ils doivent se faire sous couvert d'une autre activité légitime. Promenade, ramassage de champignons, etc... et l'accès doit rester caché, par exemple en rampant sous des buissons dans ce qui semble un passage d'animaux. L'accès doit s'effectuer par un endroit non visible (tournant d'un sentier au milieu des buissons) et les traces éventuelles doivent continuer bien après le point d'accès. Si on veut accéder en véhicule c'est plus compliqué mais faisable, du moins si rarement utilisé. On peut par exemple installer une grue dissimulée qui permet de faire passer le véhicule par dessus un obstacle apparemment naturel, buissons, barre rocheuse par exemple.
      Ce ne sont que quelques pistes mais j'espère que le principe est clair.
      Si toutes ces règles sont respectées, même un groupe passant en bordure de la BAD ne se doutera de rien. Il sera donc inoffensif, quels que soient sa puissance et son agressivité.
      Ce qui n'interdit pas d'ajouter des éléments défensifs et d'alerte pour, en cas de malchance, pouvoir soit éliminer le danger soit décrocher dans les meilleures conditions pour disparaitre par des voies reconnues à l'avance.
      Je ne saurais non plus trop insister sur l'intérêt de connaitre suffisamment bien les lieux pour être capable de s'y déplacer dans l'obscurité.
      Du travail, de la préparation et de la discipline, bien sûr, mais la survie est à ce prix.

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  15. bonsoir
    je viens de lire le dernier article et j'avoue être vraiment bleuflé par cette procédure qui est au top question camouflage et discrétion et surtout tres bien pensé.
    Le terme ombre de la nuit est un terme militaire qui ne s'apprend pas du jour au lendemain,il faut beaucoup de pratique pour ne pas faire la moindre erreur.

    J ai malgrés tout un soucis avec...cela me parais tres lourd a mettre en place du jour au lendemain pour un groupe qui avait tout le confort et qui va devoir se plier a toutes ces règles!
    Une chose me surprends dans cette procedure, la grue pour passer une voiture...Comment dissimuler une grue en plaine foret ??surtout une grue pour soulever et articuler sur un angle donné une voiture ??
    Si votre B.A.D est en partie construite d'apres cette procedure dite vous bien qu'elle est deja connue car elle doit etre sur un terrain privé et bien sur non visité par les gamins du coin!(on en revient au coin désertique!!) si elle ne l'est pas combien de temps vous faudra t il pour la construire en restant tres discret avec les moyens du bord en temps de chaos?
    La chose qui me parais la plus difficile est de changer, passer du tout confort au mode spartiate du jour au lendemain sans un entrainement tres lourd??
    Y a t il un voir plusieurs groupes constitués ayant toutes les connaissances et le savoir faire nécessaire pour mettre en oeuvre cette procédure du jour au lendemain?
    L'adaptation peut se faire tres vite en mode survie c'est vrai mais a mon humble avis pas avec des regles trop rigides au départ et sans connaitre les nouvelles règles qui vont se mettre en place.
    Il ne faut pas oublier que l'on parle ici d'un effondrement de la société et non d'une catastrophe naturel qui réduirait dans ce cas la population et surement une partie du groupe initialement composé et donc une autre procédure serait a mettre en place!! Alors le nombre de personnes a la recherche d'un coin de paradis sera conséquent sans compter qu'il suffira que d'une personne passant a coté de votre B.A.D pour savoir qu'elle est la si elle fait un minimum attention! alors 2 choix se prensentera a elle, soit elle viendra vous rejoindre si vous l'acceptez soit elle rejoindra un autre groupe et fini l'ombre dans la nuit!
    Encore une fois je ne suis pas la pour descendre quoi que se soit et seul le dialogue fait avancer les choses mais avant d'etre sur qu'une procedure est bonne, elle doit etre démantelée point par point.
    j'ai une citation en tête qui dit
    "si sur un conseil de dix sages un seul n'est pas d'accord avec le plan initial, alors il faut revoir ce plan!"

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    1. Bonjour anonyme, on s'y retrouverait plus facile ment si tu signais, non?
      Il semble en effet évident qu'une telle organisation ne se met pas en place du jour au lendemain. Raison pour laquelle elle nécessite un effort sur une période incompatible avec des déplacements incessants.
      Dissimuler une grue en pleine forêt n'est pas si difficile. On peut, par exemple, avoir un bras télescopique dissimulé sous des arbres et qui s'avance au-dessus du chemin à la demande, avec dessous un chariot équipé d'un palan. On peut même, pour diminuer les efforts de flexion, prévoir à l'extrémité du bras deux pieds articulés qui viendront s'appuyer au sol de l'autre côté du chemin pendant le levage. Le bras, une fois rétracté, peut être abaissé pour le rendre encore moins détectable.
      Je suis totalement d'accord sur le fait qu'une telle procédure doit supporter l'examen dans les moindres détails, toute faille pouvant rendre inutiles toutes les précautions prises. Cependant, de nombreux détails doivent être adaptés à la situation locale et nous ne pouvons donc discuter ici que les grandes lignes.
      Si les règles sont bien respectées, même une personne attentive longeant la limite du terrain ne soupçonnera rien.
      Vous aurez bien sûr compris qu'un emplacement en forêt est beaucoup plus favorable.
      Je suis sur le point de partir et compte apporter plus de réponses demain.
      Bonne journée.

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  16. bonjour francois,

    en effet j'avais bien compris que cette procedure ne pouvait se faire qu'en forêt.
    Mais encore une fois, soit cette grue est deja en place sur un endroit deja acquit donc forcement connu,soit il faudra la construire ensuite en toute discretion qui plus est si elle doit avoir un bras telescopique elle doit etre en metal ce qui veut dire qu'il faut des outils, des materiaux! si elle est en bois il faudra couper clouer ce qui veut dire des coups qui vont résonner fort et dans une situation ou le silence sera roi pas sur que cela n'attire pas du nuisible!!
    Par contre je ne dis pas que ce n'est pas impossible la grue egyptienne a tres bien fonctionnée et pendant pas mal de temps.
    une autre chose qui me parait importante pour un groupe qui veut s'établir de suite apres le chaos, il faudra qu'il soit pluridisciplinaire voir que ses membres le soient individuellement.
    Qui peut construire une grue avec bras telescopique qu'elle soit en bois ou en métal,pour lever plus d'une tonne ( dans ce cas c'est surement pour un 4x4 une citadine en foret pas top!!) sans avoir un minimum de connaissances d'ingénierie?Dans ce cas la débrouille ne suffit plus!!
    Pour les déplacements, je pense qu'ils pourraient etre organisés comme deja dit dans mon premier post.ils se feraient en bon ordre structurés le temps de voir comment s'installent les choses.l' établissement dans un endroit relativement calme et discret pourrait se faire mais sans de trop grosses installations, le minimum vital de quoi on parle: un endroit sec pour dormir de l'eau et de quoi manger rien de plus.
    En cas de danger pressant qui se ferait sentir il suffirait de peu de temps pour remballer et partir.Le mental ne souffrirait pas d'un nouvel abandon de cocon!
    En ce qui me concerne je suis certain que dans les debuts cela sera la chasse,les groupes paramilitaires,les gangs ect... eux sont deja structurés et violent.les gangs resteront dans les moyennes et grandes villes je pense ,les autres connaissent la marche a suivre et quoi faire... sans compter sur des groupes comme les votres qui se seront installés eux aussi! imaginons qu'ils leur manquent quelque chose ils se diront alors peut etre "allons voir si un groupe n'est pas dans les parages histoire de voir ce qu'ils ont".Si ils vous trouvent il faudra réagir, et un endroit qui sent le besoin de se defendre a surement quelque chose a offrir!!
    En toutes époques apres chaque guerre ,catastrophe, il a fallu du temps pour restructurer un semblant de vie organisée et relativement sereine et souvent sous le regard d'une force armée reconnue pour faire respecter les nouvelles regles et non l'anarchie!
    Merci de prendre du temps pour repondre a mes interrogations qui peuvent paraître peut etre parfois insultantes ou inquisitoires ,ce qui n'est pas le but recherché.
    Michel

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    1. Bonjour Michel, je ne comprends pas l'équivalence sur laquelle vous insistez entre "déjà acquis" et "forcément connu". Pourriez-vous développer?
      La grue pourrait être construite, par exemple, en treillis métallique boulonné. Les pièces sont transportables et l'assemblage silencieux.
      Rassurez-vous, je connais pas mal de gens ayant des connaissances en ingénierie suffisantes pour la construction d'un tel appareil.
      Comme vous l'avez bien compris, il vaut beaucoup mieux tout mettre en place avant le chaos, après ce sera encore plus difficile.
      Comme déjà dit, si ces règles sont bien suivies, seule une combinaison de hasards malencontreux pourrait amener la découverte de cette position. Des pillards n'auraient quasiment aucune chance de tomber dessus, d'autant plus s'ils ignoraient son existence.
      En espérant avoir été clair, à bientôt.

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  17. bonjour francois,

    et bien si j'etais a la recherche d'un groupe installé dans un coin calme ,j'irais en priorité a la mairie de la commune ou je suppose qu'il y a ce groupe juste histoire de voir si les actes de propriétés y sont toujours et il serait toujours possible de demander aux habitants qui seraient restés et si en se baladant avant le chaos ils n'étaient pas tombés sur un coin comme je recherches, je demanderais surtout aux anciens....sans que cela soit un cliché mais vous vous doutez que dans les petites communes tout se connait ...!!et ce n'est qu'un exemple j'en ai d'autre qui seront et sont utilisés a l'heure actuel!
    (comme deja precisé je crains surtout les groupe organisés connaissant le savoir faire!)

    Je veux preciser aussi que j'ai fais la recherche d'acquisition d'un terrain d'un bois d'un endroit ou je pourrais établir une B.A.D discrete pour voir si cela etait crédible je n'ai rien trouvé pourtant je suis en campagne!la raison en ai simple tout est deja exploité les seuls terrains dispo non pas les critères idéal.Peut etre que ma région ne si prête pas non plus mais j'en doute!

    Une autre chose m'embetes,si du au flux de personne qui chercherait a venir s'installer en campagne, puisque d'apres certains post cela serait le cas, si votre B.A.D etait deja occupée cela ne serait il pas un coup tres dur? Même en pensant avoir un endroit idéal loin des grands axes routiers qui peut dire qu'un certain nombre d'entre eux ne passeront pas a coté de vous pour une raison x ou y?

    N'oublions pas le pourquoi d'un chaos, au jour d'aujourd'hui il y a une raison d'un chaos possible que beaucoup craignent, je pense que vous voyez de quoi je parle...pensez vous qu'une B.A.D dans ce cas serait utile?
    Un autre cas,ce chaos viendrait d'une catastrophe naturel et dans ce cas elle a touchée votre B.A.D que faite vous?

    je pense qu'un campement peut se réaliser tres vite et tres bien, construire un four une petite habitation en dur se fait en quelques jours (a coté d'une grue c'est de la rigolade),un potager pour des légumes basiques si on est a la bonne saison ne prend pas trop de temps pour etre exploités.
    Donc pourquoi vouloir avoir une B.A.D dans un endroit qui pourrait etre deja occupé ou connue, dans un endroit sinistré,sur le passage ou sur un terrain de conflit de nuisible?
    En stage de survie ou commandos vous le savez surement vous vous intallez lorsque vous êtes certain d'etre en lieux sûr sinon le déplacement est vital.
    Juste pour rappel Fort Alamo n'est pas un modèle de survie!

    Je dirais que pour le moment ma B.A.D serait en tout premier lieu ma maison pour un tas de raison évidente pour moi (pourquoi quitter un endroit sûr!) ensuite si le danger s'approchait je prendrais la route dans le sens inverse en m'étant assuré autant que possible qu'il n'y a pas de danger aussi dans cet direction .Je connais parfaitement plusieurs points de chutes dans toutes les directions autour de chez moi et sur plusieurs centaines de kilometres.

    Echanger sur notre facon de voir et en bonne intelligence est tres constructif, n'étant pas quelqu'un de figé je peux évoluer si on me démontre que j'ai tord.

    Michel


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    1. Bonjour Michel ,en France quand un puits est empoisonné on met une pancarte d'interdiction de boire ,en Australie on creuse un autre puits ,il en est de même des discussions ;il ne s'agit pas d'avoir raison ou tort ,c'est puéril,celà permet d'avoir une autre vision des autres et de leur caractère et d'apprendre et faire son profit d'expériences vécues même si l'histoire ne repasse pas les plats toujours de façon identique,la mobilité d'esprit est plus importante que celle des pieds et c'est la capacité de discernement qui fera la différence entre un vivant et un mort.Pour le jardin il faut au minimum trois mois pour récolter quelque chose a part des laitues,depuis tout petit on vous vendu des assurances de toutes sorte :travail assuré,maison assurée;voiture assurée etc etc etc et fait prendre des contre sens pour du sens rien n'est sûr ,c'est là la seule certitude

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  18. Bonjour Michel,
    les actes de propriété t'indiqueront à qui appartiennent les terrains mais pas à quoi ils servent. la seule indication potentiellement intéressante est la date d'acquisition. Et seulement si le terrain a été acquis récemment.
    Si tu as commencé par entourer le terrain d'une zone de taillis quasi infranchissables (ronces, genévriers, prunelliers, etc... selon la région), il y a peu de chances que les locaux s'y aventurent et relèvent des indices. Il y a dans mon coin de moyenne montagne pas mal de terrains abandonnés et couverts d'une végétation impénétrable. Bien sûr, si chez toi tous les terrains sont exploités, une nouvelle friche va attirer l'attention...
    Le terrain idéal n'est pas forcément le meilleur, il est trop remarquable. Accepte des compromis, tu auras plus de choix et celui qui chercherait à te repérer aussi. De même celui qui chercherait à s'installer par la suite aurait beaucoup moins de chances de choisir le même terrain que toi. Qu'ils passent à côté est sans importance si rien n'attire leur attention. Il vaut quand même mieux éviter d'être au bord d'une route à grande circulation ;-)
    Que faire si la catastrophe a touché ta BAD? Plan B! Tu ne pourras jamais garantir qu'une météorite ne tombe pas sur ta maison... le risque zéro n'existe pas, il y a juste des choix de situations et de scénarios plus ou moins probables.
    Pour moi aussi la position principale est mon habitation, cela n'empêche pas d'avoir une position de repli déjà organisée. Une BAD telle que décrite peut rester inoccupée pendant de longues périodes, elle sera juste prête en cas de besoin. En permaculture, on cherche à établir un équilibre tel qu'il ne nécessite plus d'intervention du cultivateur, tu n'as plus qu'à passer pour récolter!

    C'est de la discussion que nait la lumière.

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  19. bonjour francois, jannus2

    les actes de propriétes indiqueront bien plus que le nom du proprietaire sois en sûr,ils indiquerons sur le cadastre ou les terrains se trouvent déja, quant a le dissimuler aux chasseurs du coin et au petit papy qui est né dans la commune et qui en connait tout les recoins.....??!!De plus si tu en empeches l'accès tu risques d'attirer justement l'attention,les gens sont curieux par nature et le terrien encore plus que l'urbain!
    Maintenant dans ton cas francois je serais deja plus en accord et on en revient a la zone desertique (au sens large du mot) que j'avais employé dans un post plus haut mais pas possible partout en france (la corse me parrait deja etre une B.A.D a elle tout seule!!),dans ton cas on parle bien d'un des critères ideal!

    Quand je parles de point de chute que je connais dans toutes les directions autour de chez moi cela ne ressemble t il pas a ta B.A.d qui reste inoccupée pendant de longues périodes?A la difference qu'elles ne me sont pas attitrées et qui me permet d'avoir un plan B,C,D,E ect....

    Jannus tu parles de 3 mois pour récolter je suis ok mais en survie est il impossible de tenir 3 mois pour vivre sans récolter de légumes n'y a t il pas d'autre moyen connu et appris pour tenir dans ce temps?(de plus si on évacue en voiture rien n'empêche d'emporter des plans en jardiniere et des conserves!)
    Si on parle de survie pourquoi recherche t on deja un certain confort dans un endroit (une B.A.D )? pour moi c'est se formater a un eden et dans un etat de chaos le formatage surtout dans les débuts est néfaste,il l'est encore plus si on perd cet eden.

    Pour survivre au chaos l'homme doit retrouver les instincts primaires qui sont en lui,du moin le temps que les choses se posent.

    Michel

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    1. Le moyen pour tenir Michel est relativement imple :les btes de conserves et la connaissance des plantes comestibles pour assurer un minimum de produits frais,et des plantes sauvages comestibles aussi bien l'hiver que l'été il y en a des paquets,quant au cadastre qui n'est qu'un document fiscal et n'a aucune valeur en tant que titre de propriété je m'en méfierais un peu :mises à jour aléatoires et chez moi j'y ai même vu un ruisseau qui remontait une pente !!! c'est un outil mais en cas de vrai bazar ,les titres de propriété risquent de n'être que des chiffons de papier déjà qu'en temps normal la loi protège les squatteurs!!!!

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    2. Oui Michel, le cadastre indique où sont les terrains.
      Mais te vois-tu contrôler chacun des terrains présents sur le cadastre pour le cas hypothétique où quelqu'un en aurait aménagé un? Que de temps perdu...
      Par ailleurs il n'est pas indispensable d'être propriétaire, un terrain abandonné peut faire l'affaire, les avantages et les inconvénients sont simplement différents.
      Je ne parle pas d'interdire l'accès, ce serait contre-productif, je parle juste de semer (discrètement, de nuit peut-être) des espèces adaptées et les laisser pousser. Jusque là, il n'y a rien à voir, n'importe qui peut venir visiter, peu importe. Plus tard, quand l'accès sera vraiment inconfortable (et de notoriété publique sans intérêt), il sera temps de passer à la suite de l'aménagement.
      Côté confort, il a été démontré expérimentalement par l'armée US que des hommes qui bénéficient d'un minimum de confort pendant leurs périodes de repos peuvent supporter des conditions de vie bien plus difficiles le reste du temps. La résistance au stress d'un individu a ses limites et il faut relâcher la pression de temps en temps. La base arrière doit être aménagée en conséquence.
      Pourrais-tu aménager certains de tes points de chute de la façon décrite? J'y croirai beaucoup plus qu'à des déplacements plus ou moins au hasard en comptant sur des habitations abandonnées pour t'abriter.

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  20. rebonjour

    Francois, je pense m'avoir mal exprimé lors de mon premier post ou je parlais d'itinérance de maison en maison,je m'en excuses, il me semble pourtant que l'on dit a peu pres la même chose avec quelques choix differents.
    Je vais tenter de préciser.
    Pour moi acheter une B.A.D afin de l'aménager avec tout et n'importe quoi est risqué pour les raisons que j'ai décrit (j'ai même oublié d'ailleur les remembrements qui feront que ton terrain sera connu!).
    Maintenant si tu parle d'un terrain libre ou il n'y a rien de visuellement interessant pour squatteur nuisible mais qui aura ete bien choisit pour un projet de campement de survie et base de repli la on est d'accord.(je vais aller plus loin a tes remarques, rien ne t'empeches d'y avoir enterré disons un caisson avec un minimum de matériel de base par exemple et d'y avoir planté quelques légumes sauvages).
    je trouve simplement que d'équiper un terrain avec tout l'attirail comme panneaux solaires,éolienne ect...est juste de trop dans l'optique d'une survie discrete et encore une fois surtout dans les débuts.

    Je me balade beaucoup en dehors des pistes des chemins en vtt ou a pied et nombreux sont les lieux qui seraient de tres bons campements avec deja une petite cabane ,une maison abandonnée,une riviere et pas loin des champs cultivés.

    Tu parles d'expérimentation us pour les bases arrières et tu as raison sauf sur un point on parle la de base pour des hommes qui se battent sur un front et pour le stress que cela apporte.Si tu prends le temps d'aller voir sur le net si ce n'est pas deja fait regarde sur qu'est une base arriere armées ou justement ces hommes prennent du repos!
    Il y a aussi bien sur ,la base arriere comme les americains en ont en afganistan, avec tele Mac do et tout ce qui va bien avec mais elle se trouve a 500 km de tout conflit et alimentée sans cesse.
    Dans ce cas se n'est pas une base arrière de survie mais de vie!

    Pour le cadastre ce n'etait juste la que pour démontrer qu'il est possible a qui veut et sait le faire (bande organisée nuisible en recherche)qu'il n'est pas trop compliquer de trouver un terrain.le cadastre n'est pas le seul moyen.

    Jannus dans ton avant dernier post tu me dis que l'on nous fais prendre depuis tout petit des assurances pour tout et pour rien et que cela est un contre sens, (si c'est bien ce que tu as voulus dire et si j'ai bien compris...!) je suis en plein accord avec toi pour ca et justement vouloir une B.A.D a tout prix dans un coin bien précis avec des choses a y mettre bien précises,je poses la question cela ne ressemble t il pas justement a une assurance a contre sens ?

    La survie c'est l'adaptation a un nouveau mode de vie tres dure dans un contexte extrême.Pour un groupe qui serait pluridisciplinaire avec un minimum de materiel de base choisit,il n'y aura aucuns soucis pour qu'il puisse s'établir ou il le souhaite avec toutes les garanties demandées.

    Il est rare de trouver un endroit ou la discution est aussi constructive dans un sens ou un autre et sans qu'elle tourne aux insultes car le choix de certain ne rejoint pas forcement la majorité.

    Michel.

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    1. Ce que nous ne savons pas Michel c'est précisément de quelle nature ,de quelle ampleur et de quelle durée sera le chaos visible et sensible pour tous .Le chaos comme je l'ai déjà dit existe déjà :législatif,financier et juridique (si nécessaire je donnerais des exemples a ceux que ça peut interesser) l'effondrement tangible du a l'accumulation de ces facteurs et de leurs effets visibles pour le peuple se fait lentement ,touchant chacun les uns après les autres (chomage ,perte de revenus,interdictions diverses ,accumulation de normes paralysant la nation productive) La pauvreté envahit comme une tache d'huile qui s'étend petit à petit l'ensemble de la population , jusqu'au moment ou le blocage interviendra.Nous ne pouvons envisager toutes les solutions ,il faudrait des moyens énormes et là bonjour la discrétion et nous serions suffisament riches pour ne pas nous poser les questions dont nous débattons aujourdhui , ayant la possibilité de vivre à l'écart des emmerdements à venir.Nous aurons hélas , l'occasion d'expérimenter chacun nos choix et de les assumer,choix qui sont différents en fonction des caractères ,de l'age ,de la situation de famille de chacun et de sa vision du monde,il n'y a pas de bonnes solutions,au mieux des moins mauvaises que d'autres dont nous ne pourrons mesurer la valeur qu'a postériori,c'est ainsi.Cordialement

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  21. je suis d'accord avec toi jannus,nous savons pas par quoi nous allons etre mangés ce qui serait plus simple pour se préparer.
    En ce qui me concerne j'en vois une venir et elle me parait etre l'une des pires.
    Je ne dirais pas que la vie, le contexte actuel est de la survie, il y a tellement d'aide et d'entraide en france même si cela diminue.
    Je suis egalement d'accord avec toi sur le fait qu'une personne seule ne reagira pas et n'aura pas les mêmes buts mise a part la survie qu'une personne ayant femme et enfants.
    D'accord aussi avec toi sur le fait qu'il n'y a pas de bonne ou mauvaise solution aucune procedure ne peut etre sûre et aucune n'a ete pratiqué jusque la pour un chaos total et moderne.Je reste convaincus qu'apres un tel chaos plusieurs procédures sauverons la vie a des tas de gens de part leurs applications differentes justement.

    Cordialement.

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    1. c'est la diversité des réponses possibles qui fera qu'un groupe ou des groupes survivront.Les êtres humains sont instinctivement tribaux, mais nous avons des limites psychologiques et biologiques à la taille de la tribu à laquelle nous préférons participer. Robin Dunbar, professeur de psychologie évolutionniste répandue dans les années 1990, a constaté qu’il y a une limite cognitive au nombre de personnes avec lesquelles quelqu’un peut entretenir des relations stables. Dunbar a trouvé que ce nombre était compris entre 100 et 200 personnes. Cette limitation s’étend également à la taille des groupes efficaces par rapport aux groupes inefficaces. Il a constaté que les tribus et les communautés efficaces ont tendance à rester entre 500 et 2 500 personnes.

      L’esprit humain ne s’adapte pas bien à de vastes groupes tribaux, et recule devant l’idée d’une tribu mondiale. La vérité est que les êtres humains fonctionnent beaucoup mieux en petits groupes et qu’ils n’aiment pas être forcés à participer à un groupe, et encore moins à de grands groupes. Cela peut expliquer le sentiment d’isolement fréquent chez les personnes qui vivent dans les régions métropolitaines. Ils sont entourés par des millions de voisins et peut-être des centaines de collaborateurs et pourtant ils se sentent seuls parce qu’ils ne disposent pas d’une tribu de fonctionnement de taille acceptable.

      Un grand nombre de personnes peuvent être liées ensemble par un idéal qui résonne avec elles, ce qui est le seul but pour former des nations (pour protéger cet idéal), mais qui est aussi très loin d’une association volontaire. Le collectivisme globaliste est tout simplement contre nature. Les gens le savent inconsciemment, ils savent que c’est un acte de force et d’oppression, et invariablement ils vont s’efforcer de saboter ce faux tribalisme quand ils commencent à voir ses vraies couleurs.Le nouvel mondial est notre ennemi de toujours avec la gouvernance mondiale qui va avec

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  22. bonjour

    oui l'homme a toujours fait parti d'un clan, on peut appeler ca l'identité communautaire ou le rattachement a une idée commune même si il appartient au même pays, alors il peut etre nationaliste,religieux ou simplement sportif (on peut le voir dans le foot par exemple!).
    L'homme vie mieux dans un clan pas trop nombreux car il peut y exister ,ne pas passer inaperçu il y a sa place,dans un groupe immense il est noyé dedans.
    Il ne faut pas oublié non plus que beaucoup de personnes recherchent a etre guidées a etre rassurées et on donc besoin d'une personne avec un leadership important et ce leadership n'est pas en tout homme d'apres la aussi certaines etudes, le leadership serait un gêne que certain ont et d'autre pas.
    N'oublions pas pour terminer que même si le groupe est uni dans une idée qu'il n'est pas trop important que tout ce que tu énonces est réuni et bien malgrès tout ca si il est mal guidé il ira tout droit dans le mur!

    Pour résumer on peut dire que l'homme est complexe qu'il soit seul ou en groupe.

    Michel

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  23. Pour ma part....je ferme porte et fenêtre avec des grosses briques et du bon mortier....j ai déjà fabriquer mes propres volets intérieur en attendant le k.o ou je mur mes portes et fenêtre le plus épais possible...suis chauffé au bois et mon complexe est grand pour accueillir famille et amis....10 à 15 personnes de bonne confiance...de plus je fait une serre intérieure dans mon grand galeta en retirant un ou deux tôle....je ne parle même pas des réserves ou des moyen de défense à disposition en cas d attaques ou de siège...ou d incendie....bon, avec des murs en roc de plus de 50 cm sa doit aller...il nous s fallut des heures à deux avec le plus gros marteau pour percer une petite tranchée de 15 cm pour mettre des conduites d eau...trop solide c es murs...l avantage, c est que tu peut tirer à la mitrailleuse aussi longtemps que tu auras des munitions et aucune balle ne traversera...en cas d attaques de mon domicile par une orde d affamés ou de voyou, c est de leur balancer des petites bonbonnes de gaz avec des cubes allume feux ficelé dessus avec du file de faire....faut deux minutes avant que sa pète suivant le nombre d allume feux expérience faites plein de fois.

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  24. Bonjour,
    J'ai toujours été passionné par comment résister le jour d'un éventuel Chaos total. (Plus d'eau, plus de gaz, plus d'électricité). Je suis en Eure et loir, à la campagne pas loin de Dreux. J'ai acheté une ancienne ferme rénovée avec un terrain de 8000m2, 500m2 de structures couvertes dont 300 fermées. De quoi accueillir pas mal de personnes. J'engrange petit à petit des stocks de tout. Il y a à proximité du bois à volonté (forets). Le seul probleme pourrait etre l'eau, la riviere la plus proche est à 2km. J'ai 5 récupérateurs de 300l, c'est déjà ça. Coté sécurité, j'ai un bon nombre d'amis, anciens paras comme moi qui viendraient en cas de chaos pour former une sorte de caserne. Le plus dur serait surement la vie permanente en communauté. Coté materiel de défense, équipement il y a, bien sur, sans autre précision. J'ai mis ce post histoire d'éventuellement parler de ce sujet dont j'aime bien discuter.

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    1. Bonjour ,vous trouverez sur le blog de Pierre je l'espère réponse à vos questions?Tout les intervenants qui ont écrit ont mis à disposition de ceux qui veulent bien lire leurs expériences réussies et surtout celles qui n'ont pas fonctionné pour en tirer les leçons et en faire leur profit.Malgré cela il est certain que certains points n'ont peut être pas été évoqués et vous ne manquerez pas de nous en faire profiter je l'espère,c'est ainsi que nous progressons en ne perdant pas de vue que ce sont nos rencontres qui font en partie ce que nous sommes .Le blog est vaste et sa lecture complète vous donnera matières a des échanges fructueux pour tous.bonne journée

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  25. Les évènements tragiques en Israel donnent à réfléchir sur la protection du domicile.
    J'ai entendu un témoignage d'une femme qui a survécu avec ses enfants, à son domicile, dans une piéce blindée que les terroristes n'ont pas réussi à fracturer.
    Après le Bataclan, les émeutes, ce genre de scénario peut nous arriver. Et pas seulement en ville. Un petit groupe armé peut faire de gros dégats en campagne, loin des "forces de l'ordre", et disparaître avant l'arrivée de celles-ci. Il y a le personnel suffisant sur le territoire...
    Laurent01







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    1. Anonyme du 11 bonjour,la défense du domicile est effectivement un élément clé pour ceux qui ne comptent pas l'évacuer ou qui pourraient être surpris .Il en a été parlé ici .La défense commence par s'organiser a la périphérie aussi loin que la surveillance peut se faire pour éviter la surprise( les techniques actuelles l'autorise ).Il n'y a pas de château fort qui ne soient tombés , aussi la pièce blindée ne me semble pas être la bonne solution face a des ennemis déterminés d'autant qu'elle ne permet a priori aucune contre attaque et n'est qu'une nasse dangereuse sauf a être invisible ce qui n'est pas évident .Ceci n'engage que moi la défense du domicile doit se faire activement depuis l'intérieur et l'extérieur afin que l'effet de choc et de surprise soit de votre coté ,à défaut la possibilité de fuite est un minimum a assurer pour les êtres qui vous sont chers .Ces fameuses pièces de survie n'ont de valeur que pour un temps très court avec la certitude d'être secourus ce qui n'est a mon avis en aucun cas garanti

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    2. Je souscris totalement au commentaire de Janus ci-dessus.
      Une pièce renforcée ne peut retenir des assaillants que sur une courte durée donc dans un contexte de fonctionnement normal des autorités qui interviendront dans un délai assez bref. C'est le cas du cambriolage ou du home-jacking.
      Se préparer à survivre comme nous essayons de le faire ici se place justement dans le cas où les autorités n'aideraient plus la population, du moins celle qui travaille, qui paie et qui a un mode de fonctionnement intégré.
      Dans un tel cas, les assaillants auront tout le temps qu'il leur faudra pour utiliser de l'outillage lourd amené ou trouvé sur place (disqueuse, chalumeau, masse, ...) pour défoncer l'accès à la panic-room ou y ouvrir une brèche suffisante pour obliger les occupants à sortir (lacrymogène ou essence) et ce local se transformerait en piège mortel (y mourir ou en sortir sous les tirs éventuels).
      Préparer un moyen de fuite (souterrain par exemple) nécessiterait que les lieux s'y prêtent et présenteraient le risque d'une arrivée imprévue des assaillants s'ils en découvrent l'autre extrémité.
      De plus, le fait de se heurter à une porte bien blindée les assurerait de l'intérêt à travailler sur ce point puisque, fatalement, un tel dispositif renferme quelque chose d'intéressant.
      Pour conclure, s'enfermer dans ce genre de pièce revient à faire l'impasse sur toute possibilité de fuite. Or celle-ci peut, d'une part, sauver la vie quitte à perdre beaucoup de ses biens et, d'autre part, permettre de rejoindre un lieu ou on trouvera du matériel et/ou du personnel pour revenir contre-attaquer.
      J'avoue y avoir pensé de mon côté avant de renoncer devant le risque terrible de s'y retrouver piégé.

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