28 janvier 2016

Les addictions et le survivaliste (2/2)

=> Article rédigé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos.

Dans cette seconde partie, Elizabeth propose des solutions pour résoudre le problème délicat des addictions, avant qu'elles ne deviennent une issue fatale dans un contexte de survie.













IV. Comment leur échapper ?


Nous sommes faits de conditionnements génétiques, culturels et éducatifs. L’humilité minimum consiste à s’en souvenir et à ne pas se croire trop libres.

Attention : Je vous rappelle que j’amalgame toutes les dépendances, y compris celles dues à des soucis de santé ! Pas de jugement de valeur là-dedans !

Il existe 4 façons de ne pas être pieds et poings liés par nos habitudes/dépendances/addictions (ce sont en fait les 3 degrés de gravité de la même chose)

A-Prévenir, soit éviter que ne s’en installe d’inutiles, ou éviter les formes graves (addictions) (Quasi toutes les réponses « faciles » au besoin de plaisir ou à la compensation à une motivation personnelle absente en sont).

B-Gérer le changement, soit travailler sa capacité à modifier le plan de campagne (savoir vivre sans informatique, sans télé ou dans d’autres conditions par exemple).

C-Savoir se sevrer, Prévoir de se sevrer ( ex : comment arrêter un médicament, la fumée, une drogue, mais plus simplement éteindre la télé ou la tablette).

D-Avoir prévu très longtemps les moyens de son addiction (ex : tabac).




PLAN DE CAMPAGNE : protection de périmètre et zones de défense…
     
Point A : auto diagnostic

Avant de vouloir corriger « le tir » ou même « y voir de nuit », il faut faire un point clair et sans concession pour soi…. Mais aussi les siens immédiats (femmes et enfants pour la plus grande majorité)

Prenez la liste ci-dessus de nos potentielles regrettables dépendances et éventuellement, complétez-là.
Puis cochez, s’il y a lieu, les points où une personne de votre entourage, voire vous-même, vous sentez …. Un peu concerné !

1 point pour la mauvaise habitude (s’en passer est parfaitement désagréable).
2 points pour la dépendance (s’en passer créer une contrariété, un stress peu gérable dans le temps).
3 points pour l’addiction caractérisée (je ou il/elle ne peut pas s’en passer).

Pour rappel, on peut avoir 1 seul point sur une drogue et 3 sur un médicament.
Là aussi, aucune affaire de morale ou de jugement !

Si une personne de votre entourage a un seul « 3 points », ne rien faire sera, à terme, suicidaire. Considérez que vous ne disposez d’aucune zone sécurisée.

Si une personne (ou plusieurs) a 1 ou plusieurs « 2 points », ne rien faire va considérablement vous fragiliser dans un délai assez rapide, provoquant conflits et dysfonctionnements. Considérez que votre périmètre de sécurité (zone extérieure ou intermédiaire) est déjà atteint.

Si une personne (ou plusieurs) a 1 ou plusieurs « 1 point », considérez que vous voyez l’ennemi, même si lui n’a pas encore fait « d’entrisme ». Vous êtes donc ralenti dans votre fonctionnement et vos projets, soumis à d’inutiles prises de risque !

L’exemple le plus culturel, courant et pour le moment peu combattu est sans aucun doute la cigarette sur le mode addictif : une fois les stocks épuisés, sauf production personnelle (mais qui risque de provoquer des tentations), les fumeurs peuvent se retrouver confrontés à un sevrage sauvage, d’autant plus sauvage qu’ils seront en période d’acclimatation à un nouveau mode de vie.


Point B : Gérer/Prévoir le changement

La plupart des grandes industries ont carrément un service complet qui n’œuvre qu’à la gestion du changement  (j’en ai fait partie...), les budgets sont parfois impressionnants car un changement mal géré conduit à l’échec, ce qui coûte encore plus cher.

Une fois le diagnostic établi, la gestion du changement intègre plusieurs étapes :
  1. La vision de l’avenir (quelle image avons-nous du monde de demain et de la place que nous voulons nous créer dans ce monde-là).
  2. Le regroupement de tous autour d’un objectif commun, concret, quantifié, atteignable (pas une joyeuse utopie de fuite dans les sous-bois).
  3. Les valeurs communes qui nous soudent (pourquoi voulons nous rester ensemble, ce qui nous unit).
  4. Définir les moyens pour atteindre l’objectif (de quoi avons-nous besoin vraiment, là aussi, de façon concrète).
  5. Les obstacles qui risquent de compromettre le projet (et... Nos fâcheuses habitudes, un désaccord de principe (qui va ressortir là, genre toi et ta survie...), le sentiment de manque d’argent, de temps).
  6. Ce qu’il faut faire pour dépasser ces obstacles, dont, peut-être, la redéfinition de l’objectif pour qu’il soit plus consensuel.



Je suis bien consciente de parler à peine le Chinois, un exemple concret parlera mieux. Et c’est vrai qu’il s’agit d’un truc qui parait abstrait, sauf si vous voyez votre gosse crever à petit feu parce que ce jour-là vous n’aurez pas prévu le manque de Ventoline…



Exemple :

Vision de l’avenir : un monde devenu chaotique, où nous devrons faire face à nos besoins avec des moyens réduits, en famille, et en élevant ensemble nos 2 gosses dans une ambiance aussi correcte que possible. Une nature qui ne sera plus gérée par l’industrie, un climat acceptable, un ordre mondial très policé auquel nous avons choisi de ne pas adhérer au-delà d’un certain point (souffrance physique ou morale).

L’objectif commun : nous voulons que nos enfants aient à manger (équilibre alimentaire sans luxe), ainsi que nous-même, dans une sécurité relative (à l’abri des délinquants), sans crever de froid (dans un abri, mobile, mais un abri), avec la possibilité de nous maintenir en bonne santé face aux dangers les plus prévisibles (gastro, grippes, caries, abcès, soucis traditionnels). Nous voulons vivre tous les quatre dans une paix relative malgré des conditions peu faciles. Nous n’excluons pas de rejoindre une communauté partageant nos idées. Nous prévoyons de nous défendre face à d’inévitables « barbares » façon Mad Max.

Les valeurs qui nous soudent : nous n’envisageons pas de vivre sans l’Amour de nos enfants (ou de mon conjoint), nous avons tous deux (ou 4, ou 12) le gout d’une Vie simple, avec le partage des Tâches et des Responsabilités en fonction de nos capacités Individuelles qui sont différentes et malgré nos divergences. – Voilà un exemple de modèle où l’on choisit de transformer nos inévitables différences en point fort, mais il n’existe pas de « bon » ou « mauvais » modèle, juste un modèle qui nous convient.

Les moyens : Nous avons décidé qu’une vieille propriété rurale et quasi abandonnée appartenant à notre (encore plus vielle) tante ferait l’affaire en tant qu’abri. Il nous faut de quoi nous défendre, des stocks pour survivre jusqu’au redémarrage d’un système, collectif ou non, des médicaments pour la gestion des soucis de santé courants, un réseau de copains pour la gestion des points cruciaux demandant des compétences que nous n’avons pas. Nous estimons le temps de redémarrage à 6/12 mois, tout doit être prévu en conséquence, y compris armes et munitions. Nous estimons que la proximité des évènements est de l’ordre de 6/12 mois afin de pouvoir nous préparer.

Les obstacles : Nous n’avons que peu d’argent pour les armes (et nous ne savons pas où et comment les acheter), pour les stocks on va s’en sortir, mais en calculant au plus juste, par contre je fume 1 paquet par jour de cigarettes, ma femme est asthmatique et notre grand fils de 19 ans habite Paris et n’en a rien à foutre de notre « plan catastrophiste ».

Redéfinition de l’objectif : Nous ne pouvons pas intégrer un adulte, fut-il notre fils, malgré lui, donc on fera sans, mais il sera prévenu quelques heures avant. Nous l’intégrons dans nos calculs de stocks. Je choisis de me sevrer, j’estime ma capacité de me sevrer à 100 % acceptable sur une période de 6 mois car je suis très motivé. Je passe mon permis de chasse ou j'intègre un club de tir pour pouvoir accéder à un armement traditionnel non parfait, mais accessible financièrement et légalement. Nous sommes d’accord sur l’obligation de faire un stock considérable pour l’asthme et d’étudier toutes les solutions « naturelles » pour diminuer les crises et causes de crises. Nous ne partirons pas en vacances afin de dégager un budget « défense et armement » ainsi que « équipements techniques » pour notre maison de campagne.

Il va de soi qu’il faut être absolument franc face à nous-même quand nous allons définir ou redéfinir l’objectif car c’est là que nous allons voir apparaître nos fameuses habitudes... Qui sont de vrais obstacles et se déguisent en faux amis.





Point C : Savoir se sevrer : abandonner ses habitudes

Ce qui sous-entend que nous avons fait le travail de diagnostic… sans se voiler la face.

Parce que vous croyez qu’il va se passer quoi avec Papa qui boit comme un trou … ou le fiston qui se lève à midi après 1 pétard dans chaque orifice... : Ça se passera mal, très mal. Pas parce que c’est bon ou pas bon, mais parce que le chaos ne vous laissera pas de temps supplémentaire pour gérer les excès de l’un et la viscosité psychique de l’autre.

Exemple personnel : j’ai moi-même un problème de pré-diabète (plutôt génétique cette merde, mais en plus je n’ai pas été assez raisonnable). Je viens de finir de lire plus de 1500 pages sur le sujet de l’équilibrage de la glycémie sans médicaments, je suis tombée d’ailleurs sur des trucs extraordinaires que je mets illico presto en ligne sur mon site : tous concernés ! J’ai commencé une forme de régime anti-diabète, en 10 jours, j’ai perdu (sans gros effort et sans privations) 9 cm de tour de taille (ça c’est le bonus !) – j’ai pas dit sans contraintes non plus ! Bref, merde au chocolat, ça de moins à se procurer au noir...

Le plus embêtant ne vous concerne pas vous, le survivaliste souvent tonique avec qui on échange, on se marre ou on s’engueule : vous êtes vivant ! Le plus embêtant, ce sont les habitudes de l’autre. Il faut donc distinguer 2 points :
  1. Mon propre sevrage, un objectif qui dépend de moi et moi seul
  2. La nécessité de voir un membre de l’équipe prendre conscience de sa dépendance et de se sevrer ce qui sera possible – ou non. Et si c’est impossible de déterminer si il ou elle peut faire partie de l’équipe, sans autre forme de sentimentalisme, car dans certains cas, il ou elle vous détruirait tous.
Exemple vrai (mais pas chez moi) : J’adore prendre mon petit apéro en rentrant du boulot et quand je ne le fais pas, et bien je suis de mauvais poil. Mais je le sais et je vais m’entraîner à m’en passer une fois, puis 2 ou 3 par semaine. Par contre ma femme ne peut pas vivre sans sa mère (et oui, c’est une forme de dépendance) qui refuse toute idée de départ. Je passe tout de même 6 soirs sur 7 seul car elle mange avec sa mère et regarde la télé avec elle. Je ne vois pas comment la convaincre de changer de modèle de vie ?
Mais dans ce cas : l’équipe a-t-elle vraiment une existence ? Un objectif commun ? Régler le problème va clairement consister à l’évoquer... Ouille...

Il y a donc, dans ce processus de préparation « mentale » (ayant la plupart du temps une application physique très concrète) 6 véritables phases :
  1. Préparation du changement (dialogue factuel)
  2. Diagnostic
  3. Mise en œuvre du sevrage ou
  4. Dialogue sur la nécessité de l’envisager
  5. Bilans intermédiaires
  6. Modification éventuelle des paramètres de l’équipe (composition des membres, objectifs, abandon pur et simple)

Exemple concret avec solution : J’apprends à réduire ma consommation de somnifères dont je risque de peu disposer dans le temps. Mais ma fille de 16 ans (ni adulte, ni soumise) fume et n’envisage pas d’arrêter, mais alors pas du tout. L’autorité n’y fera rien. Nous avons tenté le dialogue, de toute évidence, la cigarette est pour elle un moyen de confrontation, plus je vais lutter et plus elle va fumer. Je prévois donc (sans lui dire) un stock de 6 mois pour un sevrage qu’elle acceptera quand elle aura compris que c’est indispensable

Exemple concret sans solution (mais tiré d’une situation tout à fait réelle) : Jean a trois fils, dont un schizophrène gravement atteint de 29 ans, paranoïaque délirant et potentiellement dangereux. Il ne tient que grâce à des neuroleptiques retards administrés en piqûres. Ses refus de soins réguliers le font « décompenser » et il finit par 1 à 3 mois d’internement. Aucun dialogue familial n’a pu aboutir à une solution qui ne mette pas en danger toute la communauté. Jean et les siens ont décidé de faire « sans ». C’est triste à dire, mais Jean, par amour pour son gosse, préférerait lui mettre une balle dans la tête.





Point D : Comment leur échapper ? Conclusion et techniques de sevrage, Prévoir !

Installé en tant que psy, aussi en cabinet, j’ai écopé de mon lot de thérapies répondant aux « obligations de soins » gentiment envoyées par le procureur du coin.

J’ai parfois juste passé le temps (il ou elle n’en avait rien à foutre, donc moi non plus), mais j’ai eu l’occasion de travailler longuement le sevrage et mon médecin de mari bosse on ne peut trop à tenter d’aider en remplaçant parfois des drogues illégales par des drogues légales (type Subutex) qui ont pour premier bénéfice d’enrichir les labos et l'état.

Bref, le sevrage, c’est toujours peu facile, surtout quand il est physique, cérébral, chimique.

Mais quand on veut, on peut, j’en ai eu la preuve, je l’ai vu, j’ai hyper bossé bénévolement sur les programmes de sevrage.

Il faudra un article complet sur un sevrage complexe. Ultérieurement, si vous estimez que c’est utile. Mais des plans efficaces existent (pas seulement dans les associations officielles).


Comment faire pour se débarrasser d’une habitude (niveau 1) :
  1. Comprendre pourquoi elle s’est installée
  2. Evaluer le bénéfice de l’habitude et trouver un autre moyen de l’obtenir
  3. Se contraindre à un remplacement/abandon progressif

Exemple (cas fréquent, le problème d’un objectif entraînant la désocialisation) : Je bois du café, environ sept par jour. D’abord c’est mauvais, et en cas de chaos, ce sera plus difficile. Sans café, je n’avance pas. Au début, c’était une façon d’avoir du lien social avec mes collègues et de gagner quelques minutes de pause. Pas de café, pas de pause, pas d’autres échanges que sur des dossiers chiants. Je choisis perso de remplacer mon café par du lait chaud (également dispo au distributeur). A la maison je me contente de prendre un moment d’échange avec mari et enfants autour d’autre chose. Je vise le 2 cafés voire 3 par jour pour dans 3 mois.


Comment faire pour se débarrasser d’une dépendance non chimique de (niveau 2) :
  1. Idem ci-dessus : comprendre comment on est devenu dépendant et tenter de résoudre le problème
  2. Se fixer un objectif dans le temps
  3. Baisser l’intensité ou la répétition du truc jusqu’au point 0 ou de faible intensité
  4. Evaluer les risques éventuels de rechute (afin de les éviter)


Exemple (cas fréquent, le problème du passage au virtuel pour fuir un problème paraissant insoluble) : Bien que devant théoriquement chercher du boulot, je passe mon temps sur le net à zapper de ci et de là. Au début c’était un moyen d’échapper à cette sinistre et décourageante recherche d’emploi quand j’étais fatigué. Puis c’est devenu un mode de vie facile, virtuel, où l’on ne rend pas de comptes.

Aujourd’hui, je ne quitte même plus mon écran quand Josiane, ma femme, rentre du bureau. Je lui fais croire que je suis en pleine recherche. Un dialogue mensonger s’est installé entre nous. De toute évidence, seul à la maison = direct sur le net… Je choisis donc de bouger pour reprendre contact avec le concret (une salle de sport à 25 euros par mois de forfait) et me faire quelques vraies relations. Je me fixe pour objectif de ne pas dépasser les 2 heures de zapping sur le net dans 3 mois (j’en suis à 6, parfois plus). L’ennui et la solitude sont les pires déclencheurs.

Vous allez me dire que celui-là, en cas de chaos, il ne sera pas confronté à l’ennui et la solitude. Certes. Mais il va avoir du mal à faire le tri entre les innombrables échanges virtuels et la nécessité d’un ciboulot affûté dans la tourmente.




IMPORTANT :

On nous fait souvent confondre, via les médias, le bonheur avec ce que l’on veut nous vendre et ce dont, idéalement, on aimerait nous voir dépendant... Jackpot pour l’industrie, jackpot pour l’état qui maîtrisera parfaitement une population soumise à ses faux besoins !

L’image de « l’instant Ricoré » avec la parfaite petite famille : jolis enfants bien proprets, jolie table, joli jardin et parents d’humeur parfaite… Amen...


Comment faire pour se débarrasser d’une addiction de niveau 3 (avec chimie cérébrale en cause, voire chimie tout court) :

Trop complexe à expliquer en moins de 10 pages. Mais au moins pour y réfléchir :
  1. Nommer l’ennemi (ex : l’alcoolisme)
  2. Mettre sur papier (ou sur ordi) le diagnostic cru de notre addiction
  3. Se souvenir de comment c’était avant (et le marquer)
  4. Se fixer un objectif de type projet de vie
  5. Y intégrer une baisse de la consommation en intégrant toute la technique de gestion du changement (vue plus haut)
  6. Noter chaque jour (sans culpabiliser en cas d’échec) ses résultats et faire des statistiques tous les 7 ou 10 ou 15 jours
  7. Récompenser tout progrès (je m’achète une vidéo par exemple si j’ai atteint mon objectif)
  8. Se mettre un ruban rouge discret autour du poignet si j’ai manqué mon objectif
  9. Mettre un ruban vert lorsque j’ai le courage de m’y remettre

(Ce n’est qu’une formule thérapeutique parmi d’autres)

Exemple : (première ou seconde source d’addiction en France, source INSEE) : Je suis alcoolique et boit environ 3 litres de vin par jour, que je commence à remplacer par des alcools forts. Ma santé se détériore, les finances familiales aussi, ainsi que les relations avec mon épouse. J’ai perdu mon travail car mon état était dangereux sur les machines-outils et je n’ai plus d’avenir.

J’ai été très étonné, en travaillant avec le thérapeute et en écrivant ma consommation sur papier, de voir que la première chose que je fais dans la journée est de boire, la dernière dont je me souvienne aussi et que le budget boisson est assez important pour partir, à la place, 1 semaine en famille dans les îles... en vacance.

Avant, c’était chouette. Ma femme et moi, on s’aimait. Mes gosses me respectaient. J’avais un boulot, des amis.

Puis il y a eu « la crise » : mon père est mort. C’était quelqu’un mon père...

Voilà. Après ce fut la lente dégringolade. Je buvais, j’oubliais que mon père était mort, j’étais comme avant. Alors j’ai bu, mais ça faisait de moins en moins effet et le fantôme de mon père était partout. J’ai augmenté les doses, la fréquence. Puis je me suis caché.

Il y a la difficile question de la dépendance à des médicaments obligatoires : je mettrai, dans les mois à venir, autant d’informations que possible en ligne sur mon site (qui ne s’occupe pas de survie, mais de vie au naturel) pour aider en ce sens et le toubib du site de Pierre Templar sans doute aussi car il maîtrise pas mal d’alternatif. Mais il faut de la volonté malgré tout, car c’est moins facile de gérer sa bouffe par exemple, que de prendre un médoc pour l’estomac doublé d’un anti diabète ou cholestérol (statines).




V. Conclusion : l’avenir ou la BAD mobile


Dépendance au système qui ne nous en contrôle que mieux, dépendance psychique ou chimique… peu importe !

La dépendance pourrait signifier notre reddition si nécessaire.

La dépendance la plus bête consisterait à développer l’idée saugrenue que seule notre BAD peut assurer notre devenir. Elle serait notre ultime dépendance.

Et l’état, ce qu’il en reste ou ce qui a pris le pouvoir, n’aurait pas beaucoup de travail à faire pour nous dénicher dans nos trous à rats, comme Saddam Hussein en son temps.

Pour revenir à nos moutons, nous savons que sur le peu de temps qu’il nous reste, nous avons 3 choses à faire pour limiter toute dépendance, attachement à la BAD compris.
  1. Limiter son impact sur nous
  2. La quitter (la dépendance)
  3. Prévoir de quoi la maintenir ou la remplacer.

Mon amie « Sophie » avec qui je bosse, expérimente, rigole et prépare l’avenir me disait : c’est dur, on fait comment ?

Elle a raison, nous revenons au début de l'article : nous sommes des animaux truffés d’habitudes rassurantes, à la merci, la fatigue nerveuse s’installant, de n’importe quel appât venu !

Mais une chose est certaine, fonder tout son devenir sur la croyance que votre BAD est une citadelle imprenable bourrée de stocks suffisants et qu’à l’intérieur rien ne saurait vous perturber, ce n’est plus de la confiance, c’est de la superstition.

A partir de là, la seule conclusion qui s’impose c’est un détachement personnel et matériel complet vis-à-vis de la BAD, et même du reste.


La BAD mobile…

Au risque de choquer les amateurs, la seule BAD qui ne craint rien, c’est celle qui n’existe pas... La plupart des citoyens ne peuvent pas avoir une BAD digne de ce nom et sécurisée. Faut trouver des solutions connexes ! Pour tous.

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas avoir tous ces moyens prévus, "panic room" et maison de campagne comprise ou armement défensif. Mais ne pas rester attaché subjectivement à ces solutions.

Je lis et relis souvent (pour tenter de comprendre qui, comment, quoi et pourquoi) les vieilles prophéties. Je ne suis pas une spécialiste de l'eschatologie, mais elles sont souvent bâties sur des cultures qui ont vécu des déluges tout ce qu’il y a de plus réels (voir Immanuel Velikovsky, remarquable auteur).

Dans les vieilles prophéties, il est souvent écrit que les BAD ne serviront à rien et qu’on ne pourra pas s’y mettre à l’abri de la colère de Dieu (bon, d’accord, c’est pas écrit comme ça). Et, d’une façon ou d’une autre, je pense que c’est partiellement vrai. Notre erreur de raisonnement est d’amalgamer plusieurs sous-projets pour un seul objectif : survivre !

Démo :

Lorsque j’ai monté ma propre BAD, j’ai associé 4 projets :

A) une place géolocalisée (donc jamais 100% sécurisée) qui soit un refuge potentiel et un lieu de vie, mais dont les stocks sont mobiles en quelques heures.

B) Un savoir-faire très diversifié, depuis la culture des plantes médicinales jusqu’au filage de la laine de mouton ou du poil de chien, en passant par la fabrication du fromage et l’agriculture hippo-tractée

C) Un objectif ultra clair de devenir le plus indépendant possible de ce dont je (je = les miens et moi) risque de devoir me passer : médocs (j’ai des soucis plus qu’embêtants, mais en voie d’être résolus), confort

D) L’acquisition dans le temps de ce qui me semblait indispensable :
  • Un stock alimentaire pour tenir le temps de remettre en route le système et la nature
  • Un stock de médicaments (objectif identique)
  • Vêtements, couvertures, chaussures plusieurs tailles
  • De quoi se chauffer, filtrer l’eau, cuire, fumer, bricoler, etc.
  • Un système défensif
  • De bonnes choses à manger et boire pour moral défaillant durant la crise (et/ou troc)
  • Un stock de graines et autres futures plantations, animaux et autres futurs compagnons.
  • Une bibliothèque (papier) très riche pour conserver les formations/informations par secteurs clefs
  • Mais au sein de ce qui est devenu une machinerie complexe, le moindre grain de sable peut enrayer le mécanisme : une bombe au mauvais endroit ? Une pollution chimique de l’air ? Plus bêtement une attaque en grand nombre.

Ma BAD n’est qu’une partie du projet : un contenant, une coquille !

Hors depuis l’avènement de Piero San Giorgio, il semble que l’on confonde la boite postale avec le courrier.

La BAD est un concept qui doit rester souple, comme tous les lecteurs du site le font si bien remarquer : nous aurons des heures, voire quelques jours de réflexion, largement de quoi s’organiser et bouger s'il le faut !

Une BAD n’est pas seulement un lieu et à partir du moment où nous la concevons comme un lieu fixe et déterminé dans le temps, elle devient une paire de menottes en plus.


Comment faire ?

Il serait hors sujet de repartir sur le thème de la BAD. Mais souvenez-vous que la BAD est le refuge que vous saurez concevoir pour les vôtres et vous-même, il déménagera peut-être, et vous vous surprendrez sans doute comme la boule de billard qui après avoir rebondi et heurté bien des obstacles finit sa route à un endroit imprévu (et mieux que prévu).

A l’issue du terrible chaos qui nous pend au nez, il y a de fortes chances pour qu’il y ait, en France, bien assez de terres et d’animaux et de semences pour vivre.

Mais à condition de nous entendre, d’une part, et de ne pas nous perdre dans d’inutiles obsessions de retour aux habitudes, d’autre part.

Alors nous seront libres...

46 commentaires:

  1. Remarquable, comme d'habitude, avec un plus pour la BAD en tant que moyen et non comme fin.
    C'est effrayant, ce paradoxe de l'addiction qui demande une grande introspection et qui devrait être le préambule de tout "recrutement" en cas de chaos. C'est à dire qu'il va nous falloir beaucoup de temps pour connaître (Et reconnaître) nos addictions alors qu'on demandera au "candidat" de suite s'il a des dépendances tenaces.
    J'ai noté une dépendance majeure rarement évoquée: l'argent.
    La sensation de liberté en claquant tout dans une ZAC en une demi-journée. Une ZAC, par définition, c'est pourri, mais là y a des couleurs, du mouvement, des tentations socialement acceptables, voire recommandées et l'idée de quitter son chez soi pour mieux.
    Je pense qu'en cas de chaos, nous serons beaucoup à nous damner pour flâner dans une simple rue commerçante, voir du monde (pas des gens, hein, les gens c'est des cons), de la lumière. On appellera ça de la nostalgie, sauf que l'on a déjà cette forme d'addiction.
    Je parle de ZAC, mais à toute autre époque j'aurais pu évoquer le marché, un croisement de route passager, bref tout ce qui nous rattache à nos contemporains et à notre besoin de posséder quelque chose de matériel.
    C'est là que la culture intervient en permettant des excès très balisés en termes de temps et d'espace, les addictions sont permises voire recommandées. Nos fêtes traditionnelles sont le reflet de ça, en contrepoint de périodes chiantes (travail, temps pourri, temps de soudure...).
    Je pense qu'il faut créer un calendrier culturel afin de court-circuiter les assuétudes ( En les autorisant pour un temps très court) de chacun dans un environnement dégradé.
    cc

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  2. Bonjour Babeth,

    Ta vallée des larmes est une vallée d’espérances.

    J'aime particulièrement:
    - l'image de "la viscosité psychique". Pas sûr que celui/celle à qui ce sera attribué percute mais bon ...
    - le caractère de Jean et je salue l'expression de son amour pour les siens à travers ce qu'il déjà s'inflige en le prévoyant et ce qu'il aura à "vivre". Je lui souhaite un vrai Ami.
    N'a-t-on pas tous un chien, un chat, des poissons rouges qui ne suivront pas... ;(

    Je partage la réflexion sur une "bat-mobile".
    Après avoir passer en revue: le pourquoi de la perte de la BAD, suivi de la perte du véhicule dans lequel était le transportable ou de l'impossibilité d'utiliser les routes, d'avoir connaissance que le point de chute du plan B est HS etc ...
    Dans mes vue actuelles ce qui reste ressemble furieusement au dossier N° 7: un sac à dos, une sacoche, mes poches ma b... et couteau.
    Et la question revient: quand on en est/sera/risque d'en être là, il faudra encore changer d'état d'esprit et s'adapter ... ou "adapter" le "monde" avec plus ou moins de gentillesse.

    Alors, à la fin, car tout fini n'est-ce pas, nous serons probablement morts et libres ou libres et morts et peut-être même avant de comprendre.

    Laurent

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  3. "2 La quitter (la dépendance)" : c'est fait :)

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  4. La BAD n'a jamais été une fin en sois mais juste un moyen.
    Relisez le livre de S Giorgio. Il est le premier à dire qu'une BAD par elle même ne sert à rien et que, je cite, "La survie, ce n'est pas des choses que l'on accumule. C'est des compétence qu'on acquiert".

    A nous de définir le but que l'on veut se fixer.
    C’est pour cela qu’il est important de commencer une démarche survivaliste par un temps de réflexion et de mise en forme par écrit de ce que l’on souhaite obtenir au final.
    Cela s’appelle un plan d’opération que l’on rédige en suivant un canevas bien connus des militaires, la MRT ou Méthode de Raisonnement Tactique. Cela n’assure pas la garantie du succès de l’opération mais cela donne une méthode pour ne rien oublier dans l’analyse en cernant les points forts, les points faibles et les incertitudes.
    Cela fait un certain temps que je me demande si cela ne vaudrait pas la peine que je propose un article plus complet sur ce sujet pour ce blog.

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    1. Salut F Von Pikkendorff28 janvier 2016 à 15:10

      Piero n'a pas la même définition du commun des mortels de l'accumulation lol
      Il y a aussi le faite ce que je dis mais ce que je fais, rien qu'en citerne d'eau il a de quoi faire du Mali une terre de Normandie.
      Bon ok j'exagère un peu, mettre de côté c'est bien, mais il faut pouvoir transporter rapidement et conserver de manière équilibré . On a tous pas la chance d'avoir une BAD dans les montagnes suisses ou même les agents Ricola ne vont pas.
      Après moi comme le dit Babeth, je pense que l'on aura au moins une journée pour bouger.
      Alors j'ai des boites étanches empilables de 20 litres, 40 et de 60 litres que je peux facilement enterrer. Tout est conditionner sous vide ou en conserve . En volume c'est peu 6m3 mais pour 3 c'est déjà un bon point de départ . Plus de stock après c'est compliqué car pour les rotations ça devient dur.
      L'avantage c'est que ça rentre dans un camion sans aussi le surcharger .
      Ca va être mon futur investissement , un bon fourgon , économe .
      Toujours le plein + un plein d'avance au chaud dans un garage .
      Pour rejoindre une BAD ou devoir la délocaliser en cas de soucis ça peut être utile
      Samuel

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    2. Nous avons effectivement chacun notre définition et chacun pense à juste titre que sa solution est la meilleur. Soit.
      Le dialogue de sourd commence lorsque l'on pense que c'est « sa » solution la seule viable.
      Je ne défends pas la vision de S Giorgio car je ne joue pas financièrement dans la même catégorie que lui.
      Si je le défends, c’est uniquement pour faire remarquer qu’on lui attribue des propos qu’il n’a pas écrit dans son livre. Livre que j’ai pris le temps de lire, surligner et relire pour ne pas en faire une interprétation erronée.
      Je ne le dénigre pas non plus car il a le mérite de faire partis des « précurseurs » qui nous ont largement mâché le boulot.
      Il est pour moi une base de réflexion pour construire MA propre réflexion. Mais il n’est pas le seul, sinon je ne viendrais pas sur ce forum.

      Ta solution « fourgon » est le résultat de ta réflexion adaptée à ta vision de la future crise et a ta situation personnelle. C’est là l’essentiel.

      je "milite" juste pour que prenions plus le temps de la réflexion.

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    3. Je ne peux que rejoindre F von Pikkendorff sur le fait que l'on fait selon ses moyens, ce qui se fait à l'instant T et ce qu'on aurait dû faire sans garantie de résultat. Nous avons chacun un "ennemi" que nous combattons sans prêter attention à d'autres sources de merdier. Nous n'avons pas les moyens de tout combattre, sachant que notre pire ennemi est nous-même et celui-là, on l'a tous.
      Autre point: une catastrophe brusque est seulement envisagée ici. Que dire d'un truc insidieux qui a déjà commencé depuis longtemps? Rien, on vit avec. La preuve, on a reculé sur tout.
      cc

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    4. bien vu Von Ppikkendorff,l'important c'est d'être en accord avec ses moyens et ne pas tout miser sur le même cheval ,mais là n'est pas vraiment la question ;ce qui compte c'est d'avoir une supériorité marginale,la première de toute est celle d'avoir prit conscience de la situation,après chacun fera selon ses moyens ,son emplacement géographique,son entourage proche et le papier de Babette éclaircit bien l'affaire merci et puis de son tempérament propre.Dire qu'un choix sera meilleur qu'un autre dans l'absolu face a des inconnues indéchifrables est une erreur,bien entendu mis à part les évidences comme le stockage de glace en plein soleil pour la conserver,n'oubliez pas ce que j'ai déjà dit ;dans un groupe poursuivi par un ours , il n'est pas nécessaire d'être le plus rapide dans la fuite ,mais tout simplement plus rapide que celui qui l'est le moins

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    5. Bonjour Janus,

      J'aime bien les phrases toutes faites comme les proverbes et autres dictons. Cependant, s'ils sont des raccourcis rapides, ils empêchent ou gêne parfois la réflexion et la possibilité de voir "autrement" une situation.
      L'ours:
      Tu fais bouffer le moins rapide, OK!
      Le coup d'après, le moins rapide c'est toi: pas d'accord?
      Est-ce que faire face à deux ne serait pas possible dès le début et se faire une belle descente de lit?

      Laurent

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    6. Salut F Von Pikkendorff28 janvier 2016 à 20:04

      Ma solution n'en est pas une !!!
      On habite Marseille lol , quand on sait le réservoir qu'est Marseille soit on a les moyen de s'y défendre soit on ne les a pas .
      Le fourgon est juste le moyen de fuir pour se donner la chance d'avoir des solutions à prendre .
      Après, encore faut il partir à temps !!! Car, très vite circuler sera compté.
      Rien n'y entrera , mais rien n'en sortira . Très facile à isoler cette ville .
      Il faut aussi envisager de partir léger , en ayant pris soin au préalable de tout détruire que ça ne profite pas à l'ennemi.
      C'est pas souhaitable mais ça reste une hypothèse plausible malheureusement .
      Il faut rester ouvert à l'imprévu
      Samuel
      Samuel

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    7. bonjourLaurent bien d'accord sur l'ensemble mais le propos était d'illustrer par "l'image de l'ours" qu'une simple petite supériorité marginale est mieux que rien du tout ,la prochaine fois tu surveilleras pour ne pas te faire surprendre et pour flinguer l'ours avec ceux qui restent

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  5. Remarquable article Babette. Grand merci à vous.

    Expérience perso qui rejoint une forme d'addiction : 25 ans avec un pervers narcissique (donc très manipulateur) et violent... pourquoi rester 25 ans avec un homme pareil et ne pas partir me diriez vous ?
    Je vous répondrais : pourquoi suis je restée ?

    Je suis restée parce que :

    - c'était un lieu de protection : un toit pour mes enfants.
    - je ne savais pas où aller.
    - je ne voulais pas perdre tout ce pour quoi j'avais travailler si dur
    - l'extérieur me faisait bien plus peur que l'intérieur

    plus d'autres conséquences de la violences (les menaces de mort, etc)

    Pourtant, je trouverais le courage de déposer plainte, pensant que la justice me protégerait. Il n'en fut rien, la loi de l'éviction du conjoint ne s'appliquera pas alors que mon cher futur ex a été mis en examen (prison avec sursis).
    Du jour au lendemain, vous vous retrouvez hors de votre "BAD" sans vêtements, matériels, rien... 20 euros en poche et j'oubliais un bout de papier avec le 115 à contacter !!!

    Et là c'est application du plan B : trouver au plus vite un toit digne de ce nom à vos 4 loulous sans avoir un centime (et oui, on ne vous laisse pas le temps de vider le compte, l'avocat de Monsieur a été plus prévoyant), sans travail puisque je gérais les bêtes, la maison et l'auto entreprise que Monsieur avait subtilement mis à son nom alors qu'il travaillait comme cadre sup dans un grand groupe).

    Comme tu le dis si bien Babette, c'est souvent le plan B qui est mieux que le plan A !!! Nous avons une très jolie maison qui me correspond, qui reflète rires et bonheur.

    Cette expérience du départ est difficile, croyez moi. Il faut être mentalement armé sinon vous sombrez rapidement. Vos décisions doivent être rapides car vos proches comptent sur vous, en plus de vos propres angoisses vous devez apaiser celles des autres.

    Le chaos pour moi a été tout à fait différent car il est venu de l'intérieur et il est encore présent. Il ne se présente plus sous la forme d'un homme mais sous la forme d'une société car aujourd'hui c'est elle qui me demande des comptes, c'est elle qui veut me dicter ses règles (logement social, aides de tout genre, visite d'assistante sociale, éducatrice et j'en passe)...

    Et demain, se rajoutera le chaos que tout le monde connaîtra...

    Un chaos avec un plan d'évacuation en urgence pour une famille sera très difficile, certains vont essayer de retarder au plus longtemps cette échéance au prix de la mort !!!

    Mon pouvoir de décision pour partir n'appartient qu'à moi seule (et je suis prête tout comme mes loulous) à repartir en laissant tout derrière moi. Mais certaines/certains d'entre vous devront faire face à son entourage pour prendre la décision et là ce sera très compliqué.

    Courage à vous,
    Mirabelle

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  6. Tout à fait d'accord Mirabelle avec le fait qu'il est beaucoup plus difficile de partir quand on a :

    - une propriété à soi genre BAD en campagne
    - le matos qu'il faut
    - les stocks qui vont bien
    - des amis
    - une famille
    - on est né là

    et j'en passe. Et le problème est bien là, à force d'avoir trop préparé on ne veut plus partir. Et tout retard peut vraiment compliquer le voyage. Et on le voit avec les réfugiés, inutile de transporter 10kg d'or sur soi. Vos difficultés d'aujourd'hui seront peut être la chance pour demain, cela vous permettra de prendre la bonne décision au moment critique. Peu sont prêt à partir, hors en cas d'attaque terroriste on dit bien:

    1/ Fuir
    2/ Se cacher
    3/ Se battre

    Certains veulent directement se battre oubliant le 1/ et 2/ et beaucoup veulent se planquer dans leur "BAD" et oublie le 1/.

    Il vaut mieux partir pour revenir avec de quoi se battre, enfin c'est mon point de vu.

    Bon courage pour la suite, il faut relativiser car c'est vrai que demain ce sera vraiment le chaos et on se demandera pourquoi des petits détails nous foutaient le stress

    Ray

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  7. Riesling, galette au beurre, un pot de miel, tire la bobinette et la la chevillette cherra. Mere Grand' ?!29 janvier 2016 à 19:53

    Concernant le sujet des "addictions", je ne peux pas résister à la saine critique qui m'anime de façon irrépressible.

    En guise de préambule, je tiens à préciser que mon avis ne vaut rien, que je me trompe souvent, que je n’ai conduit aucune étude et ne suis diplômé de rien - pas même du Brevet des collèges !!-, et surtout que j'adore la contradiction par pur sport intellectuel ou par provoc' je ne sais. Mais mon épouse, qui a également un avis contraire sur tout prétend néanmoins que c'est par pure mauvaise foi, ça m'étonne...

    Venons-en au vif du sujet.

    Le terme "addiction", une saloperie d'anglicisme péremptoire, est une pure invention de spy, et du pire qui soit en l’espèce :
    A savoir un charlatan subversif, un castrateur du genre humain, j'ai nommé cette ordure d'obsédé sexuel de Sigmund Freud en personne ;

    S. wikipédia : "C'est Sigmund Freud qui le premier a utilisé le terme en illustrant un « besoin primitif » (lettres à Wilhelm Fliess) qui fait partie de la condition de tout être humain : l'infans est dépendant de sa mère pour sa survie. C'est de cet état primordial qui aurait mal évolué que dériveraient les « addictions ».

    Un beau ramassis de conneries pour mous du bulbe en vérité.

    Quiconque est déjà parti en virée forestière ne fût-ce que quelques jours avec son chien, son sac à dos et sa tente, sait que lorsque le mode de vie et l'environnement changent du tout au tout il n'y a plus aucune "addiction" qui tienne. Et j'ai bien dit AUCUNE.

    SAUF... Sauf si on vous a fourré dans la caboche - dans l'esprit subconscient si vous préférez - que vous êtes des êtres faibles et dépendants, et ce, malgré les deux millions d'années de galères, de douleurs, de famines et de combats qu'endurent sans coup férir vos glorieux et vaillants ancêtres afin de vous transmettre leurs gênes de battants, et qui eux, se sont allégrement passés de ce genre de fadaises à la sauce de Top-santé-magasine.

    Car la vérité c'est que si la Vie vous envoie un bon coup de pied au cul vous vous adapterez quasi immédiatement aux nouvelles circonstances. Car c'est la nécessité qui fait Loi, point à la ligne.

    J'ai eu la chance d’apprendre ça très tôt dans la vie vu que parents m'ont élevé, élevé au vrai sens du terme, c'est à dire qu'à six ans ils ne me parlaient pas comme à un gosse attardé et débile, genre on est en hivers et le gamin part faire un tour en vélo, et v'là que sa mère psychiquement infantilisée croit devoir ramener sa science :
    - Fais attention mon chéri si tu ne te couvres pas mieux tu va être malade."
    Pas du tout.
    Jamais de chantage conditionnel ou émotionnel, ni nulle manipulation-infériorisation. Jamais.
    Voilà la vraie version ( il fait un petit -15 °C) :
    - Pourquoi tu sors pas torse nu, tu vas avoir trop chaud.

    Oui, très tôt on m'a appris que 1. j'étais responsable de ma personne, que 2. l'être humain pouvait endurer les éléments avec souplesse et amplitude, fussent-ils déchainés, et qu'à l’instar des vents violents qui renforcent précisément le tissus des arbres en lignine, il n'est de meilleure formation que l'endurance.

    Un autre exemple ?
    En général j'avais droit à un carreau de chocolat au lait en guise de dessert. Mais là il n'y en avait pas. Je chouine ( j'avais dans les 6 ans) . Faute grave. Trois petits coups de ceintures sur le cul plus trad j'avais intégré la leçon :
    Primo je savais ce qu'il en coute de chouiner pour un caprice, secundo je réalisais pleinement que rien n'est dû jamais.

    Alors vous comprenez, lorsque vos soucis seront de trouver de l'eau potable, de pouvoir faire du feu, de ne pas voir vos gosses égorgés ou violés par des fanatiques décérébrés et haineux, vos éventuelles velléités chocolatesques, malborophiles et autres vous paraîtront juste ridicules et indécentes...

    Bisous bisous !

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    1. Salut l'ami Riesling ^^

      Je te cite :
      Quiconque est déjà parti en virée forestière ne fût-ce que quelques jours avec son chien, son sac à dos et sa tente, sait que lorsque le mode de vie et l'environnement changent du tout au tout il n'y a plus aucune "addiction" qui tienne. Et j'ai bien dit AUCUNE.


      En foret ou en nature sans complément d'eau chez l'habitant ou dans un cimetiere .
      Je n'ai jamais eu la chance de faire des bivouacs de plus de 72 h
      jamais trouvé personne près a plus.
      Alors en hiver lol .
      Ca me rappelle le service militaire à Belfort en hiver à 6 h du mat a monter au Lion en short et en tee shirt par - 20 °C .
      Rouge comme des écrevisses, pour se motiver on se mettaient des claquettes dans les cuisses. ^^
      Tu avais tellement l'envie de rendre la pareille au camarade , que tu en oubliais la fatigue.
      Si par malheur il faut fuir en foret ne serait ce que 15 jours par -15 en hiver , 80% de ceux qui s'y risqueraient crèveraient.

      On a fait 36 h en février dernier dans les hauteurs d'Axiat. Après j'étais seul ^^ les survivors aguéris du net c'est plus ça .
      Cela dit une fois seul, je n'ai pas eu la motivation de continuer , ça m'a aidé a me remettre plus en question et de me préparer plus sérieusement . Bonne soirée Samuel

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    2. avec le réchauffement climatique promis,ça risque plus !! des -15 il faudra les chercher ,bon on blague mais dans nos préocupations l'endroit géographique de notre choix fera bien de tenir compte de cette composante température qui entrainera des conséquences en terme d'équipement si vous craignez le froid envisager un coin au soleil ou plus chaud pour l'hiver, les animaux sauvages eux l'appliquent déjà en migrant

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    3. J'ai fait des bivouacs de 10 jours à 21 jours, obligés de virer ou rapatrier des mecs à cause de l'alcool ou les clopes ......, c'est vrai que la perturbation limite un court moment les addictions vraies, mais pas longtemps, après, il faut un sevrage, biz, babette

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    4. Je confirme en 1986/1987 j'ai du m'appliquerà monter à cheval 4 heure jour par - 26 ou 27°C, je me rappelledes douleurs au réchauffement, de la peur tous les matins, de l'usure progressive sur le moral, bref, ce fut fait, mais c'était invivable et notre café ou café clope ou petit blanc sec avec du bacon et des œufs, c'était mieux que le bonheur, alors même moins 15, la récompense en moins, j'espère ne pas avoir à le vivre - Babette

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  8. Bonjour petite question pourquoi plusieurs taille de chaussures? Sinon l article et le site très bien merci

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  9. ça s'use vite et ces pas les memes ,bottes ,ranger et basket,marcher avec des baskets dans les ronciers ou le maquis et les lacets sont morts en une heure= ranger etc

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  10. suite la taille plus ou moins pour un coup les chaussettes épaisses un coup les socquettes et après trois heures de marche les pieds gonflent une pointure au dessus c'est mieux

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  11. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  12. Sur le fond de l’article, je suis entièrement d’accord avec la grand-mère de Riesling.
    Hormis ceux ayant de vraies pathologies (alcoolisme, drogue) qui de toute façon auront un sevrage forcé imposé par le contexte, nos addictions ne sont que le reflet d’une modernité ou l’on peut tout avoir avec facilité. Facilité renforcée par nos « esclaves énergétiques » issues des énergies fossiles qui nous dégagent des taches ménagères et tu temps qu’il faudrait normalement y passer. Nous avons du temps de libre que nous comblons par la mise en place de rituels quotidien.
    Rituels qui deviennent des addictions.
    Pour certains ce sera le café-clop pendant que d’autre feront du sport, liront ou méditeront. Temps libre que nos anciens n’avaient pas la possibilité de se payer faute de machines pour faire le travail à leur place.
    Pour les schizophrènes, peut-on parler d’addiction ? Je ne vois vraiment pas ce que cette maladie vient faire dans l’article. Comme le diabète, c’est une contrainte, pas une addiction.

    Face au stress d’une situation nouvelle, potentiellement dangereuse, évolutive ou la moindre action prendra du temps car nos esclaves énergétiques nous feront défaut, nous oublierons rapidement ce que l’on appelle nos addictions. Le cerveau oubliera le confort du « café-clop » ou du carré de chocolat après le repas si je l’occupe à faire autre chose de bien plus utile ou vital comme aller chercher de l’eau, monter la garde ou réparer le toit qui fuit.
    Paradoxalement, le jour où je pourrais faire une pause « café-clop » devenue de fait exceptionnelle, j’en apprécierai d’autant plus le goût. Surement avec une nostalgie certaine…

    C’est un phénomène que j’ai pu constater à plusieurs reprises en opérations extérieurs. Plongé dans le rythme opérationnel pendant plusieurs mois, on peut se passer de tout ce que l’on croyait essentiel et qui rythmait la vie de garnison avec ses horaires réguliers. Et ce durant tellement de temps que l’on finit par réaliser que l’on n’en a finalement pas réellement besoin de ces petits rituels quotidien.
    Phénomène que je continue de constater lorsque je rejoins mon mazet sans « esclaves énergétiques » ou je dois ramasser du bois pour me chauffer et puiser l’eau à la rivière tout en gérant le stock de bougies et le rechargement de mes lanternes par petits panneau solaire.
    Chaque geste prend du temps et dépend de la météorologie, les journées ne font jamais que 24 heures et la météo peut être souvent contrariante.
    Il n’y a alors plus de place pour l’oisiveté, mère de tous les vices comme le disait nos anciens.

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    1. Les schizo sont dépendants, pour rester équilibrés, d'une piquure tous les 15 jours de neuroleptiques retards au minimum, sinon ils deviennent fous, parfois de terreur, parfois pire. D'où mon allusion à ce cas que je connais, biz, Babette

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    2. Bien le bonjour,

      Vous avez peut-être raison, F Von Pikkendorff et "Riesling, galette au beurre, un pot de miel, tire la bobinette et la la chevillette cherra. Mere Grand' ?!" (?!^^), mais uniquement pour ceux qui sont dans le "réel" et qui ne baissent pas les bras...

      Bien des gens focaliseront sur ce qu'ils ont perdut / ne peuvent plus avoir (ou pas aussi facilement), s'accrocheront a leurs habitudes & dépendances ( pendant qu'ils focalisent sur leur manque, ils ne pensent pas, ou moins, a la famine, la maladie, les saloperies des hommes), par déni de ce qui leur arrive ou que sais-je... Et puis les habitudes, ça "rassure" aussi...

      Et je pense que ma femme en sera... bien que je le savais déjà -sic- (le fond de sa pensée...), pour clore une discussion partie d'une info (migrants ou économie, ou les deux...) elle m'a dit: <<... tu vois, moi je suis peut-être idiote, mais je suis heureuse.>> (c'est ses termes a elle, hein^^, cette dénomination n'est pas de mon fait -en tout cas pas a haute voie, suis pas suicidaire^^-). Vas falloir que je vois a piquer des somnifères a belle-maman, au cas où...

      Bien cordialement, B.

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  13. Comme je le disais il y peu, je suis malade comme un chien, je vais donc faire les réponses ou commentaires en profitant de sursauts d'énergie § bises à tous Babette

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  14. Une réponse globale à la question des petites addictions qui cèdent face au stress de la nécessité prioritaire, oui et non, oui sur les premiers temps et sur une équipe de 10 personnes, ce sera même définitif pour peut-être 2 d'entre eux, mais beaucoup perdront, privés de leurs habitudes ancrés, toute énergie car le ciboulot (l'organe cerveau) va se mettre en grêve, certes pas pour du chocolat, mais c'est un ensemble qui fait qu'au bout de quelques semaines, statistiquement 2 personnes seront inopérantes et les 6 autres disposeront d'une énergie restreinte, le tout risquant de donner lieu à des conflits - biz, babette

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    1. "Statistiquement " ?...

      Ah oui ? donnez-nous vos sources svp.

      Vous savez très bien qu'il n'en existe pas, si ce n'est que celles issues les expériences menées sur les rats ou les singes.

      Et que bien au contraire, les sujets prétendus addicts se transforment en foudres de guerre lorsqu'on les soumet à de nouvelles problématiques ( ce que les psys appellent faussement "stress").

      Les addictions chez l'être humain ne sont que le pendant, le symptôme d'un profond emmerdement.
      Car l'être humain, cette formidable entité vivante aux capacités quasiment illimitées est paramétré pour tout supporter et surmonter.
      Hormis la routine sociale qui conduit insidieusement à toutes les formes d'auto destruction inconsciente : tabagisme, alcool, obésité, etc.

      La vérité est que les gens qui ne s'ennuient subitement plus connaissent des épiphanies intellectuelles, psychiques et physiques remarquables et a priori inattendues.
      Et ce, sans aucun protocole de "sevrage" - un terme charlatanesque comme tous ceux qu'utilisent les psys afin de justifier tant leur parasitisme sociétal.

      Je finis de répondre à votre post de 8h26 ou vous trouvez normal de préconiser contre la "schizophrénie "une piquure tous les 15 jours de neuroleptiques"

      Vous avez déjà essayé sur vous cette drogue ; ce véritable poison neurochimique ?...

      Car tout le monde est "schizophrène", je vais vous éprendre quelque chose :
      Toutes les nuits nous rêvons des trucs dingues que la plupart de nous rejettent tellement puissamment qu'ils parviennent à force à ne même pas se souvenir des messages nocturnes.

      Par ailleurs, sur le fond, depuis la nuit des temps, environ 1% du genre humain est doué de véritables capacités extra sensorielles qui ne demandent qu'à s'exprimer librement.
      Vous appelez ces gens des malades, des "schizophrènes".

      L'Inquisition a brulé quelques 3 millions de "sorcières" à travers toute l'Europe sur ce seul motif.

      La vérité est que les médiocres bien-pensants - ils sont 99%- ont fait construire des asiles psychiatriques où enfermer l'infime minorité de ceux qui ne sont pas d'accord avec leurs vues matérialistes mortifères.
      Les asiles de fous - et nouvellement les camisoles chimiques - sont des murs qui permettent de faire oublier à 99 % d'abrutis et d'esclaves qu'ils sont totalement déconnectés de la Matrice universelle originale....

      Les idéologues bat du front et les docteurs empoisonneurs modernes ont remplacés les chamans, pour quel résultat au juste ?...

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    2. Il y aurait tellement de choses à dire, pardonnez moi de ne pas me justifier, je suis d'accord avec vous sur certains points (les neuro sont des saloperies), mais le but de cet article est de prévenir, pas d'effrayer, pendant 15 ans de ma vie j'ai géré des groupes, du climat social et des fous. Tout ce petit monde laché dans la peur ne fera pas forcément dans la résilience, mais dans un tas de trucs que nous redoutons tous : violence, barbarie, criminalité etc..... d'ailleurs si nous évoquons si souvent l'armement et la protection, c'est bien que nous ne sommes pas certains de l'adaptabilité de nos concitoyens ou autres. Quand à un schizo vrai, laché dans la nature sans stabilisation, meme chimique, bon courage.La médecine moderne n'est pas top, mais avant un certain nombre de médocs on crevait comme des mouches pour un rien,guérissologue ou pas dans les parages (les vrais étant du reste trop rares), et dernier point il faudrait être très con pour confondre un médium avec un schizo. Bonne journée Babette

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    3. Riesling, bobinette, chevillette, petit pot de miel galette : " Dis donc Mere Grand, tu as une vraie haleine de chien !!... tu trouve pas ça rime !2 février 2016 à 18:08

      Merci c'est gentil, je dois être très con si ça peut vous rassurer.

      Je viens de vérifier sur wikipédia ; toutes classes sociales et races confondues, 1% des individus sont diagnostiqués "schizo".

      Selon les critères psychiatriques modernes, Jésus de Nazareth aurait été interné, et aussi Michel de Nostre Dame, et puis Mozart, et vu ce qu'ils racontaient comme autres extravagances inconcevables avant de rentrer dans l'histoire il y a aussi Magellan, Roald Andmunsen, Robert Peary, Râmakrishna...

      Vous saviez que les peuplades amérindiennes - entre autres - respectaient et même consultaient leurs contingents de "fous" ?...

      Et que lorsqu'on les laissait exprimer leurs originalités ils ne deviennaient pas violents, jamais.

      Ils deviennent juste violent dans le cas inverse : lorsque les vrais tarés - au sens littéral du terme - s'ingénient à les bâillonner.

      "Les enfants et les fous sont les amis des Dieux" disait le célèbre philosophe grec Diogene - celui qui a rétorque à Alexandre le Grand qui voulait le tirer de sa condition précaire : " Ôte-toi de mon soleil !"

      En fait, les prétendus "fous" sont dotés d'une ultime particularité, ils n'ont jamais peur du jugement d'autrui...

      Bien à vous !

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    4. Riesling1 février 2016 à 19:23
      "L'Inquisition a brulé quelques 3 millions de "sorcières" à travers toute l'Europe sur ce seul motif."
      A vous aussi on peut demander quelles sont vos sources statistique et motif de votre allégation grotesque !?
      En tout cas, ça ressemble fort à un canular de poivrot alsacien.

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    5. Bonjour,

      Haro!
      Je suis un poivrot Incertain et je n'accepte pas la concurrence et la publicité déloyale que vous faites à cet olibrius:
      " Laissons un peu faire : l’ordre qui pourvoid aux puces et aux taulpes, pourvoid aussi aux hommes qui ont la patience pareille à se laisser gouverner que les puces et les taulpes. Nous avons beau crier bihore, c’est bien pour nous enrouer, mais non pour l’avancer".
      ( c'est pas de moi )

      Et demander sa source à un poivrot Alsacien c'est un peu osé et inutile, il est des secrets qui sont de "famille".

      Laurent

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    6. Riesling, crapaud de bénitier, vade et retro Ananas !!3 février 2016 à 18:34

      Anonyme anonyme du 2 février 2016 à 23:26,

      Le chiffre de trois millions avancé est la fourchette la plus basse basse pour ne pas trop choquer les hypocrites de votre acabit.

      Les archives secrètes du Vatican ont été ouvertes au public en 1998, il existe pléthore d'articles à ce sujet, sachant évidement que 99,99 % des procès en sorcellerie qui ont eu lieu en 4 siècles ont été brûlés à la renaissance, et qu'en gros, depuis Pie XII, à l'instar des crimes de pédophilie commis en masse et des activités de sa banque blanchisseuse d'argent sale (prostitution, drogue, trafic d'organes ), le Vatican est une organisation luciférienne totalement aux ordres du NOM.

      N'importe qui d'un peu sincère ayant lu les Évangiles et compris le message du Christ Roy est capable de déduire qu'il ne s'agit que d'une antre de pervers et de dégénérés.

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    7. Alors vous avouez que vous n'avez pas de source fiable, ni même de source d'une incinération "évidente" de toutes les preuves, ce qui vous arroge bien sûr le pouvoir d'extrapoler 0,01 % de procès en 3 millions de bûchers et d'amalgamer les procèdures de l'Inquisition avec les crimes des maçons lucifériens infiltrés au Vatican ! C'est au Riesling ou au peyotl que vous carburez M. le chamane qui juge tout, tout le monde et joue au saint ?

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  15. Bonjour , pour parler de mon expérience personnelle concernant les addictions, et l'alcoolisme en particulier, ces problèmes sont les des symptômes de blessures de la psyché très souvent.
    Le sevrage n'est pas une solution car le problème va se déplacer vers autre chose, la dépression etc.
    Il faut identifier et soigner la blessure, problème de confiance en soi, perte d'un être cher, vexation et contrariété passées, viol ou violence subie, qui nous hantent.
    Apprendre à accepter , faire le deuil, se valorise par le travail, l'acquisition de compétence , sont autant de moyens de remplacer la bouteille par une solution gratifiante.
    Au lieu de boire, un entrainement sportif ou une activité manuelle qui a du sens et donne des résultats (bushcraft, jaridnage, menuiserie etc..) mais aussi communication, travail associatif etc sont autant de moyens de se revaloriser et apprendre à vivre avec la blessure voir la voir guérir.

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    1. A Anonyme 2 février 2016 à 14:30
      Témoignage courageux!
      J'espère que tu t'en es définitivement sorti.
      Un de mes frères, un ami et mon beau-père sont alcooliques abstinents. J'ai été témoin de leurs difficultés à se passer de la bouteille.
      Si tu es toujours "fragile", sans aucune connotation péjorative, je suis certain qu'un projet de préparation t'aidera.
      Peut-être pourras tu puiser de l'énergie, renforcer ta détermination dans ce forum.
      Se préparer c'est la preuve qu'on veut survivre, or, boire, se droguer, fumer, se goinfrer... c'est se détruire...
      Si tu veux échanger en message privé, reviens vers moi.
      Le meilleur à toi et aux tiens.

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  16. Riesling, course au trot chemin du roy pied à l'étrier croise une calèche et salue bas.

    Mais qui voyons nous sortir en dedans au virage des tribunes, c'est le jockey Kate, ancien garçon de voyage chez Balpeau, grand remueur de foin humide vieilli en box, casaque lie de vin, toque vermeil deux étoiles au michelin, à grand coup de cravache comme il l'a appris, souvenir d'une éducation sévère mais juste.
    Il aide son maiden ombrageux, outsider à la monte, ce cheval sait lire et écrire et bien qu'il le pousse autant que possible cet hongre aubère fait toute sa course à un train de sénateur.
    Il arrive en tête des derniers, il récupère son perroquet de la main du lad qu'il renonce à embrasser et annonce au micro tendu comme une perche et comme à son habitude en chantant car il est bègue et avec quelque fierté qu'il a renoncé à être le premier des derniers.
    La foule en liesse applaudit.
    Je reprends mes fiches statistiques des rapports, la cote était de 2 contre 10 j'enlève 6 il en reste 2 pour rien, le rapport est bon.
    Le commissaire fait un petit geste, les panneaux changent, la cote tombe à 1 contre 99 et rapporte 3 millions.
    Devant ce changement brutal notre jockey Kate poursuit pour les septiques avec un tonitruant:
    -"Les idéologues bat du front et les docteurs empoisonneurs modernes ont remplacés les chamans, pour quel résultat au juste ?.."
    Cantonna appréciera.

    Ce soir on mange du cheval.

    Et si un certain respect de soi-même, une attitude morale bien ancrée dès le plus jeune age ( celui auquel on ne peut pas encore rendre les gifles que l'on reçoit pour se tenir droit et propre sur soi ) était une disposition naturelle à ne pas tomber dans les travers addictifs et déjà un préalable pour faire plus tard un bon petit survivaliste?
    - 2% ?

    Laurent

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    1. Riesling et Aliboron à la corde raide, casaque jaune-verte, crack boum hue, Marquis de Carbas, ou qu'il est encore passé son chat ?2 février 2016 à 19:08

      Tu m'as tué Laurent ! mouahahahahahahahah !

      C'est du pur caviar ! ( Pourquoi j'utilise cette expression à la con moi puisque je n'en ai jamais mangé, vu qu'il semble bien que la choucroute est bien plus gouteuse et en tous les cas moins indécente niveau prix.)

      Bref.
      Je n'ose plus poster dans le style nosense because deux de mes post christiques ont été censurés suite à une réclamation outrée d'un bigot fanatique au cerveau décontenancé.

      Mais toi mon bon Laurent tu es un schyzo comme je les aime. Fais gaffe, si tu insistes ils vont t'injecter du ©Modicat jusqu'à annihiler ton imagination fertile au niveau de celui d'un cégétiste islamophile !

      Pour paraphraser un doux dingue du nom de Pierre Desproges :
      Un psychotique, c'est quelqu'un qui sait que 1 + 1 font 3 et qui en est pleinement satisfait,
      alors qu'un névrosé, c'est quelqu'un qui croit à tord que 1+ 1 font 2, et ça le rend malade...

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  17. "Dans un environnement qui ne cesse de s'assombrir, heureux les esprits félés car ils laissent passer la Lumière"

    De Bob aux inquisiteurs qui prétendraient éclairer mon soleil avec une lampe de poche chinoise.

    Alors Jésus (à moins que ce ne soit un de ses martyrs Audiard ou Coluche) leur raconta cette parabole :
    Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d’une perche qu’elle transportait, appuyée derrière son cou. Un des pots était fêlé, alors que l’autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d’eau.
    À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n’était plus qu’à moitié rempli d’eau. Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu’un pot et demi d’eau. Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé lui, avait honte de ses propres imperfections et se sentait triste car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.
    Après deux années de ce qu’il percevait comme un échec, il s’adressa un jour à la vieille dame, alors qu’ils étaient près du ruisseau vautrés dans leurs addictions. "J’ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l’eau s’échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison."
    La vieille dame sourit : "As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu’il n’y en a pas de l’autre côté ? J’ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j’ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais. Pendant deux ans, j’ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n’y aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la maison. Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craquelures et chacun de ces manques qui rendent nos vies si intéressantes et enrichissantes."

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  18. Aucun dialogue familial n’a pu aboutir à une solution qui ne mette pas en danger toute la communauté. Jean et les siens ont décidé de faire « sans ». C’est triste à dire, mais Jean, par amour pour son gosse, préférerait lui mettre une balle dans la tête.



    De ce fait, c'est Jean qui présente un risque pour toute la communauté.

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    1. Bonjour,

      1° Voilà pourquoi Jean a besoin d'un Ami, même si l'Ami devait par la suite quitter la communauté.

      2° Jean assumait pour lui et les Siens et ils ont décidé et/mais la "Communauté" est contre Jean:
      - quelle communauté ?
      - quelle communauté !

      3° La communauté implose, elle est un risque pour Jean et les Siens.

      Laurent

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    2. Je ne comprends pas votre réponse, pour moi le fait qu'un fait qu'un père souhaite la mort de son fils parce qu'il souffre d'une maladie avec laquelle on vit très bien, est un type dangereux, point final.
      Pouvez vous préciser ce que vous voulez dire ?

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    3. bonjour,

      1° On parle d'une situation "dégradée" où l'absence de médicament et/ou de soins très spécifiques ne permet pas de survivre ( le titre )avec cette maladie avec laquelle "on vit très bien".
      Non, on ne vit pas très bien avec cette maladie ni avec aucune autre d'ailleurs à moins d'aimer ça!
      2° Le père ne "souhaite" pas.
      Ne trahissez ni les propos ni le sens.
      3° Quelle belle communauté serait un groupe qui "imposerait" à un père et aux siens une solution qui ne relève pas du groupe mais du dialogue familial et encore plus simplement relève du chef de famille, celui qui assume et vivra avec ... ?
      Une espèce "d'autoritarisme social" .... comme aujourd'hui mais inversé ?
      4° Ce n'est pas Jean qui présente un risque pour toute la communauté ...
      A se demander ce qui est dangereux pour une communauté.
      5° Les raisonnements ou déclarations qui se terminent par "point final" sont bornés, par le point final.
      ex:
      "Vous n'aurez pas d'autres commentaires de ma part, point final.
      Pouvez vous préciser ce que vous voulez dire ?"
      Ridicule, CQFD

      Laurent


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  19. 1/ Je suis schizophrène, j'ai arrêté tout traitement contre avis médical il y a 10 ans et je le gére sans aucun problème. Si vous pensez que je suis une exception ou que c'est impossible, c'est que vous ne connaissez rien au sujet.

    2/Je n'ai fait que citer le texte, vous, vous l'interprétez, c'est vous qui en trahissez le sens.

    3/Un adulte n'est pas obligé de vivre chez papa-maman. Plus haut vous parliez de médicaments et de soins spécifiques, cela ne relève donc pas de la décision du « chef de famille ».

    4/ Ce que Jean préfère, cela s'appelle un meurtre, en cas d'effondrement économique, c'est justement le recours à ce genre de « solution » qui rendrait la situation dangereuse.

    5/On ne peut pas se lancer dans une longue diatribe sur un sujet dont on ignore tout et parler de raisonnement borné.

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  20. En effet, avant de condamner son fils, Jean devrait le laisser tenter de contrôler sa maladie. S'il craque dangereusement, il sera toujours temps de prendre une décision définitive.
    Il y a de nombreuses choses qu'on ne comprend pas en ce qui concerne les maladies mentales. Rien que le fait d'apprendre à reconnaitre les symptômes en tant que tels (reconnaitre une hallucination par exemple) peut aider des malades à gérer les conséquences de leur maladie. Et une spécialiste des allergies alimentaires disait que si on découvre l'allergie responsable on guérit plus de 60% des malades mentaux. Le psychiatre qui a prescrit les médicaments sait-il qu'il existe d'autres traitements? J'en doute...
    Francois

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  21. J'aurais aimé en savoir plus sur votre expérience "diabète", je suis allé visiter votre site mais je n'ai oas trouvé d'article en parlant
    Pourriez vous me donner un lien ?
    Merci
    Philippe

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