Le fait de nous définir comme des survivalistes ne garantit pas que nous allons survivre ou que nous avons tout compris.
Même si nous pourrions a priori nous considérer comme plus conscients que la majorité, il existe de bonnes raisons pour lesquelles on pourrait nous aussi succomber dans un scénario de chaos.
Notre objectif en tant que survivaliste est d'augmenter notre capacité à survivre. C'est tout ce que nous pouvons faire. Tout en comprenant que quel que soit le nombre de haricots, de balles et de sacs d'évacuation que nous avons, tout cela ne garantira jamais la survie...
Dans un scénario d'effondrement, il est probable qu'une grande majorité des gens qui ne s'étaient pas préparés meurent très rapidement. Puis viendra le tour de ceux qui s'étaient préparés. Voici quelques raisons majeures pour lesquelles certains parmi les survivalistes pourraient ne pas survivre au chaos.
Beaucoup de survivalistes se reposent entièrement sur leurs stocks et les équipements qu'ils ont accumulés durant leur préparation. Cependant, toutes ces choses ne garantissent pas la survie. La raison première est qu’elles peuvent être facilement volées ou détruites, et le fait de posséder tout en double ne réglera pas le problème. Une fois qu'elles seront parties, nous ne pourrons plus compter dessus, et l'on se retrouvera alors dans la même situation que le commun des mortels.
Les équipements et les stocks ne doivent être considérés que comme des outils destinés à rendre la survie plus facile ou plus pratique.
Un autre problème est qu'une bonne partie des survivalistes ne savent pas utiliser correctement leurs équipements, ou en tirer le meilleur parti. Par exemple, certains disposent d’un arsenal mais ne sont pas capable de manier une seule de leurs armes d'une manière qui soit vraiment efficace. Ils n’ont jamais appris ni été formés à se défendre correctement, ou n'ont fait que passer leur temps à tirer sur des cibles statiques en carton. Un tel état de fait pourrait non seulement leur coûter la vie, mais également celle de leurs proches.
Dans un scénario d'effondrement, la société deviendra un état de non droit. Il est plus que probable que des groupuscules armés et malfaisants terrorisent les communautés. Les pillages et la violence vont se répandre comme une traînée de poudre, car la majorité n'aura pas prévu de quoi survivre. Ces gens seront prêts à tuer leurs congénères pour quelques boites de conserve. N'oubliez jamais que la plupart des criminels ont appris à survivre depuis leur plus jeune âge. Sans doute que certains manient les armes mieux que vous, où maîtrisent de manière instinctive les actes élémentaires du combattant. Se croire meilleur juste parce qu'on est plus intelligent ou mieux équipé est la plus sûre façon de leur succomber.
Il est donc important d’avoir des compétences dans le domaine de la survie et de la tactique, mais à condition qu'elles soient réelles. Dans un scénario d'effondrement, seules les personnes ayant des compétences éprouvées peuvent raisonnablement espérer survivre et prospérer. Il est facile de rester chez soi toute la journée à regarder des vidéos sur YouTube, mais ce n'est pas suffisant. Vous devez réellement sortir et mettre vos connaissances en pratique sur le terrain.
Si vous faites partie d'un club de tir, il est probable que vous puissiez y trouver des formateurs qui vous apprendront à utiliser votre arme efficacement. Vous pouvez également suivre des stages de survie dans la nature qui vous seront utiles au cas où vous soyez contraint d'évacuer. Même des organisations telles que la Croix-Rouge proposent des cours gratuits où l'on peut apprendre les bases des premiers soins. Il existe littéralement des tonnes de ressources exploitables pour se construire et développer des compétences dans le domaine de la survie.
Pour ce qui est de la préparation, nombre d’entre nous ne font que l'effleurer. Je peux le dire par expérience. Quand j'ai commencé à me préparer, je ne savais pas par où commencer ni quoi faire.
En conséquence, beaucoup sont partiellement préparés dans de nombreux domaines, au lieu d’être tout à fait prêts dans ceux qui sont importants. Le reste se découragent et deviennent frustrés, ce qui fait perdre la concentration ou tout simplement abandonner. Sans un plan fiable, rien ne peut être accompli. Un architecte élaborera un plan avant de construire une maison, sans quoi, le bâtiment serait un échec. Quel que soit son budget, il est tout à fait possible de se préparer à condition d'avoir décidé d'un plan au préalable.
La plupart des survivalistes se concentrent uniquement sur les scénarios d'effondrement. Pour cela, un "novice" commencera par se constituer un sac d'évacuation et achètera une panoplie d'armes à feu. En faisant cela, il se place en victime dans d'autres scénarios qui sont davantage susceptibles de se produire. Au lieu de dépenser toutes les ressources dont on dispose dans une menace qui a peu de chance d'arriver, il vaut mieux se préparer aux menaces les plus graves et les plus probables.
Ceux qui ont vécu la guerre de Bosnie vous diront que les gens qui étaient seuls ont été les premiers à partir. Les hommes forts rassemblés en groupes ciblaient ceux isolés et faibles. Ils ont pillé leurs provisions et les ont abattus.
Il est évident qu'il y a du pouvoir dans le nombre. Deux valent mieux qu'un seul, on ne peut nier ce fait. Pourtant, de nombreux survivalistes continuent à privilégier la voie du "loup solitaire". Ce terme à lui seul devrait être une invite au découragement. On ne vit généralement pas longtemps avec un tel état d'esprit. Je ne dis pas qu'il faille absolument chercher à intégrer un groupe ou le créer en vue du chaos, mais dans les premiers temps - ceux de la transition - un simple binôme serait déjà une assurance.
Beaucoup de survivalistes choisissent de ne révéler à personne leur mode de vie, même à d'autres survivalistes, sous prétexte de préserver la sécurité opérationnelle. Ils craignent qu'on les prenne pour cible dans un scénario d’effondrement. Certes, le maintien des mesures OPSEC doit être une préoccupation légitime de toute personne qui se prépare, mais il ne faut pas non plus que cela tourne à l'obsession.
Le résultat est qu'ils se retrouvent désespérément seuls. Or la satisfaction dans la vie vient pour beaucoup des relations que l'on entretient avec ses semblables. Nous sommes conçus pour être des créatures sociales, et c'est pourquoi l'institution de la famille est si importante. Le concept de communauté a toujours été la norme dans les sociétés pré-urbanisées, à toutes les époques et sur tous les continents. Les gens chassaient et se rassemblaient en communautés pour survivre. De nos jours, nous ne saluons même plus nos voisins lorsque nous les croisons.
Tout survivaliste connait la fameuse règle des "3". Pourtant, la plupart oublient celle tout aussi fondamentale qui dit qu'on ne peut survivre que 3 secondes sans espoir. "Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre" a dit Dostoïevski. Si vous n’avez personne pour vous seconder dans un scénario de chaos, les idées de dépression et de suicide auront très vite raison de votre mental, sans parler des simples contingences matérielles (sommeil, blessures, etc.). Si vous perdez tout mais que vous avez toujours de la famille et des amis, la survie sera plus facile.
Même si les proches ne veulent pas entendre parler de nos préparatifs, il y a toujours moyen d'élargir son cercle de connaissances. En fréquentant les clubs de tir, ceux de défense, en participant à des stages ou en contactant les lecteurs de votre région, vous rencontrerez des gens susceptibles de vibrer à la même fréquence.
Nous sommes tous dotés de connaissances et de compétences dans de nombreux domaines. Vous êtes probablement plus compétent que moi dans certains, mais en même temps, je serais capable de vous aider dans ceux où vous ne l'êtes pas. C'est pourquoi il est important de constituer une communauté.
Un groupe de survivalistes ou d'amis sûrs est un facteur déterminant pour la survie, malgré les difficultés et les problèmes qui sont inhérents à la vie en commun. Avoir un tel groupe est susceptible de multiplier notre capacité à survivre. Dans une situation d'effondrement à long terme, nous aurons à travailler ensemble si l'on veut avoir une chance de s'en sortir.
L'envie d'en découdre peut mener à votre perte dans une situation de chaos.
N'oubliez pas que lorsque la règle de droit aura disparu, les pires crapules vont se retrouver à l'air libre, sans plus personne pour les contrôler ni les arrêter. Les forces de l'ordre ne seront plus là pour vous protéger ou répondre à vos appels. Vous serez seul face à toute la noirceur de l'humanité. Si vous abusez de votre chance, celle-ci pourrait bien vous lâcher au moment le plus critique. Lorsqu'on tente le diable, il finit par répondre.
Vous pouvez être fort, très fort même, mais vous trouverez toujours plus fort que vous. Quelles que soient ses compétences et l'excellence de ses talents, on finit toujours par trouver son maître.
Je suis bien conscient que la majorité d'entre nous sont scandalisés par la manière dont va le monde, et toutes les règles absurdes et immorales que nos maîtres ici-bas nous imposent au quotidien. La frustration et le manque se sont accumulés dans les cœurs, à juste titre. Mais ce n'est pas en luttant contre le monde que nous le rendrons plus agréable à vivre. De la même manière, ce n'est pas en cognant sur les gens que vous les rendrez meilleurs.
Par définition, le but du survivaliste est de traverser le chaos pour vivre le monde d'après ; un monde plus juste auquel il rêve d'appartenir et qu'il aura la possibilité de reconstruire selon ses préceptes et croyances. C'est aussi pourquoi il doit s'économiser et ne pas risquer sa peau autrement que pour la défendre. Il serait dommage de perdre la vie dans des combats inutiles, alors qu'une autre plus belle nous attend.
Dans les situations critiques où chaque minute compte, il est important de prendre ses décisions rapidement. La tergiversation conduit généralement à l'inaction, et cette dernière mène le plus souvent à la mort.
Mais la rapidité dans l'action ou la décision ne signifie pas pour autant qu'il faille se précipiter sans réfléchir. Lorsque la règle de droit aura disparu, il sera non seulement capital de réagir vite, mais plus encore, de réagir de la manière appropriée. Si la solution choisie est mauvaise dès le départ, le fait de s'y précipiter ne changera pas le résultat pour autant. La réflexion préalable est donc aussi importante que l'action elle-même.
De manière générale, la stratégie l'emporte sur l'action. A armes égales, c'est le meilleur stratège qui remportera la bataille. Dans d'autres cas, elle lui permettra de retourner des chances inégales en sa faveur.
Il y a un temps pour tout ; un temps pour réfléchir, et un temps pour agir. L'un ne va pas sans l'autre ; l'action téméraire ne vaut pas mieux que la procrastination.
Prendre le temps de la réflexion ne signifie pas non plus qu'il faille passer des heures à peser le pour et le contre de chaque solution. Généralement, quelques minutes seront suffisantes, parfois même quelques secondes. Ce petit laps de temps peut faire toute la différence dans une situation de chaos, lorsque la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques.
Se tromper sur ses capacités réelles peut mener au désastre dans un scénario d'effondrement. Croire que l'on sera capable de marcher pendant des heures avec un sac d'évacuation de 25 kg sur le dos, sans aucun entraînement préalable, est une erreur qui peut s'avérer fatale.
De la même manière, les films hollywoodiens nous montrent en permanence des héros qui tirent à une main dans les positions les plus extravagantes et font mouche à 20 mètres, le tout en courant ou en sautant. Il suffit d'aller une fois au stand pour réaliser qu'une telle chose est extrêmement difficile, voire impossible, à moins d'être un champion du monde. Le tir de combat nécessite une pratique régulière et soutenue. Ne croyez surtout pas que vous serez meilleur que vous l'êtes habituellement parce que vous aurez une arme entre les mains, ou que la situation vous imposera de l'être.
De nombreux survivalistes pensent qu'ils se trouveront des aptitudes ou des talents cachés le moment venu. Ce n'est que très rarement vrai. En général, le stress dans une situation d'urgence diminue les ressources de moitié au lieu de les accroître. Cela signifie que si vous êtes un tireur moyen, vous serez probablement mauvais lors d'une confrontation réelle, à moins d'avoir appris à vous maîtriser au préalable par le biais d'un entraînement constant.
Telles sont à mon sens les principales lacunes qui attendent le survivaliste. On pourrait sans doute en trouver d'autres - notamment la fameuse faculté d'adaptation dont nous avons maintes fois parlé sur ce blog - mais le fait de combler celles-ci permettra déjà d'augmenter de façon considérable ses chances de survie...
Même si nous pourrions a priori nous considérer comme plus conscients que la majorité, il existe de bonnes raisons pour lesquelles on pourrait nous aussi succomber dans un scénario de chaos.
Notre objectif en tant que survivaliste est d'augmenter notre capacité à survivre. C'est tout ce que nous pouvons faire. Tout en comprenant que quel que soit le nombre de haricots, de balles et de sacs d'évacuation que nous avons, tout cela ne garantira jamais la survie...
Dans un scénario d'effondrement, il est probable qu'une grande majorité des gens qui ne s'étaient pas préparés meurent très rapidement. Puis viendra le tour de ceux qui s'étaient préparés. Voici quelques raisons majeures pour lesquelles certains parmi les survivalistes pourraient ne pas survivre au chaos.
Le manque de compétences et de pratique
Beaucoup de survivalistes se reposent entièrement sur leurs stocks et les équipements qu'ils ont accumulés durant leur préparation. Cependant, toutes ces choses ne garantissent pas la survie. La raison première est qu’elles peuvent être facilement volées ou détruites, et le fait de posséder tout en double ne réglera pas le problème. Une fois qu'elles seront parties, nous ne pourrons plus compter dessus, et l'on se retrouvera alors dans la même situation que le commun des mortels.
Les équipements et les stocks ne doivent être considérés que comme des outils destinés à rendre la survie plus facile ou plus pratique.
Un autre problème est qu'une bonne partie des survivalistes ne savent pas utiliser correctement leurs équipements, ou en tirer le meilleur parti. Par exemple, certains disposent d’un arsenal mais ne sont pas capable de manier une seule de leurs armes d'une manière qui soit vraiment efficace. Ils n’ont jamais appris ni été formés à se défendre correctement, ou n'ont fait que passer leur temps à tirer sur des cibles statiques en carton. Un tel état de fait pourrait non seulement leur coûter la vie, mais également celle de leurs proches.
Dans un scénario d'effondrement, la société deviendra un état de non droit. Il est plus que probable que des groupuscules armés et malfaisants terrorisent les communautés. Les pillages et la violence vont se répandre comme une traînée de poudre, car la majorité n'aura pas prévu de quoi survivre. Ces gens seront prêts à tuer leurs congénères pour quelques boites de conserve. N'oubliez jamais que la plupart des criminels ont appris à survivre depuis leur plus jeune âge. Sans doute que certains manient les armes mieux que vous, où maîtrisent de manière instinctive les actes élémentaires du combattant. Se croire meilleur juste parce qu'on est plus intelligent ou mieux équipé est la plus sûre façon de leur succomber.
Il est donc important d’avoir des compétences dans le domaine de la survie et de la tactique, mais à condition qu'elles soient réelles. Dans un scénario d'effondrement, seules les personnes ayant des compétences éprouvées peuvent raisonnablement espérer survivre et prospérer. Il est facile de rester chez soi toute la journée à regarder des vidéos sur YouTube, mais ce n'est pas suffisant. Vous devez réellement sortir et mettre vos connaissances en pratique sur le terrain.
Si vous faites partie d'un club de tir, il est probable que vous puissiez y trouver des formateurs qui vous apprendront à utiliser votre arme efficacement. Vous pouvez également suivre des stages de survie dans la nature qui vous seront utiles au cas où vous soyez contraint d'évacuer. Même des organisations telles que la Croix-Rouge proposent des cours gratuits où l'on peut apprendre les bases des premiers soins. Il existe littéralement des tonnes de ressources exploitables pour se construire et développer des compétences dans le domaine de la survie.
Le manque de stratégie
Pour ce qui est de la préparation, nombre d’entre nous ne font que l'effleurer. Je peux le dire par expérience. Quand j'ai commencé à me préparer, je ne savais pas par où commencer ni quoi faire.
En conséquence, beaucoup sont partiellement préparés dans de nombreux domaines, au lieu d’être tout à fait prêts dans ceux qui sont importants. Le reste se découragent et deviennent frustrés, ce qui fait perdre la concentration ou tout simplement abandonner. Sans un plan fiable, rien ne peut être accompli. Un architecte élaborera un plan avant de construire une maison, sans quoi, le bâtiment serait un échec. Quel que soit son budget, il est tout à fait possible de se préparer à condition d'avoir décidé d'un plan au préalable.
La plupart des survivalistes se concentrent uniquement sur les scénarios d'effondrement. Pour cela, un "novice" commencera par se constituer un sac d'évacuation et achètera une panoplie d'armes à feu. En faisant cela, il se place en victime dans d'autres scénarios qui sont davantage susceptibles de se produire. Au lieu de dépenser toutes les ressources dont on dispose dans une menace qui a peu de chance d'arriver, il vaut mieux se préparer aux menaces les plus graves et les plus probables.
Le manque de relations
Ceux qui ont vécu la guerre de Bosnie vous diront que les gens qui étaient seuls ont été les premiers à partir. Les hommes forts rassemblés en groupes ciblaient ceux isolés et faibles. Ils ont pillé leurs provisions et les ont abattus.
Il est évident qu'il y a du pouvoir dans le nombre. Deux valent mieux qu'un seul, on ne peut nier ce fait. Pourtant, de nombreux survivalistes continuent à privilégier la voie du "loup solitaire". Ce terme à lui seul devrait être une invite au découragement. On ne vit généralement pas longtemps avec un tel état d'esprit. Je ne dis pas qu'il faille absolument chercher à intégrer un groupe ou le créer en vue du chaos, mais dans les premiers temps - ceux de la transition - un simple binôme serait déjà une assurance.
Beaucoup de survivalistes choisissent de ne révéler à personne leur mode de vie, même à d'autres survivalistes, sous prétexte de préserver la sécurité opérationnelle. Ils craignent qu'on les prenne pour cible dans un scénario d’effondrement. Certes, le maintien des mesures OPSEC doit être une préoccupation légitime de toute personne qui se prépare, mais il ne faut pas non plus que cela tourne à l'obsession.
Le résultat est qu'ils se retrouvent désespérément seuls. Or la satisfaction dans la vie vient pour beaucoup des relations que l'on entretient avec ses semblables. Nous sommes conçus pour être des créatures sociales, et c'est pourquoi l'institution de la famille est si importante. Le concept de communauté a toujours été la norme dans les sociétés pré-urbanisées, à toutes les époques et sur tous les continents. Les gens chassaient et se rassemblaient en communautés pour survivre. De nos jours, nous ne saluons même plus nos voisins lorsque nous les croisons.
Tout survivaliste connait la fameuse règle des "3". Pourtant, la plupart oublient celle tout aussi fondamentale qui dit qu'on ne peut survivre que 3 secondes sans espoir. "Vivre sans espoir, c'est cesser de vivre" a dit Dostoïevski. Si vous n’avez personne pour vous seconder dans un scénario de chaos, les idées de dépression et de suicide auront très vite raison de votre mental, sans parler des simples contingences matérielles (sommeil, blessures, etc.). Si vous perdez tout mais que vous avez toujours de la famille et des amis, la survie sera plus facile.
Même si les proches ne veulent pas entendre parler de nos préparatifs, il y a toujours moyen d'élargir son cercle de connaissances. En fréquentant les clubs de tir, ceux de défense, en participant à des stages ou en contactant les lecteurs de votre région, vous rencontrerez des gens susceptibles de vibrer à la même fréquence.
Nous sommes tous dotés de connaissances et de compétences dans de nombreux domaines. Vous êtes probablement plus compétent que moi dans certains, mais en même temps, je serais capable de vous aider dans ceux où vous ne l'êtes pas. C'est pourquoi il est important de constituer une communauté.
Un groupe de survivalistes ou d'amis sûrs est un facteur déterminant pour la survie, malgré les difficultés et les problèmes qui sont inhérents à la vie en commun. Avoir un tel groupe est susceptible de multiplier notre capacité à survivre. Dans une situation d'effondrement à long terme, nous aurons à travailler ensemble si l'on veut avoir une chance de s'en sortir.
L'excès de testostérone
L'envie d'en découdre peut mener à votre perte dans une situation de chaos.
N'oubliez pas que lorsque la règle de droit aura disparu, les pires crapules vont se retrouver à l'air libre, sans plus personne pour les contrôler ni les arrêter. Les forces de l'ordre ne seront plus là pour vous protéger ou répondre à vos appels. Vous serez seul face à toute la noirceur de l'humanité. Si vous abusez de votre chance, celle-ci pourrait bien vous lâcher au moment le plus critique. Lorsqu'on tente le diable, il finit par répondre.
Vous pouvez être fort, très fort même, mais vous trouverez toujours plus fort que vous. Quelles que soient ses compétences et l'excellence de ses talents, on finit toujours par trouver son maître.
Je suis bien conscient que la majorité d'entre nous sont scandalisés par la manière dont va le monde, et toutes les règles absurdes et immorales que nos maîtres ici-bas nous imposent au quotidien. La frustration et le manque se sont accumulés dans les cœurs, à juste titre. Mais ce n'est pas en luttant contre le monde que nous le rendrons plus agréable à vivre. De la même manière, ce n'est pas en cognant sur les gens que vous les rendrez meilleurs.
Par définition, le but du survivaliste est de traverser le chaos pour vivre le monde d'après ; un monde plus juste auquel il rêve d'appartenir et qu'il aura la possibilité de reconstruire selon ses préceptes et croyances. C'est aussi pourquoi il doit s'économiser et ne pas risquer sa peau autrement que pour la défendre. Il serait dommage de perdre la vie dans des combats inutiles, alors qu'une autre plus belle nous attend.
Le manque de réflexion
Dans les situations critiques où chaque minute compte, il est important de prendre ses décisions rapidement. La tergiversation conduit généralement à l'inaction, et cette dernière mène le plus souvent à la mort.
Mais la rapidité dans l'action ou la décision ne signifie pas pour autant qu'il faille se précipiter sans réfléchir. Lorsque la règle de droit aura disparu, il sera non seulement capital de réagir vite, mais plus encore, de réagir de la manière appropriée. Si la solution choisie est mauvaise dès le départ, le fait de s'y précipiter ne changera pas le résultat pour autant. La réflexion préalable est donc aussi importante que l'action elle-même.
De manière générale, la stratégie l'emporte sur l'action. A armes égales, c'est le meilleur stratège qui remportera la bataille. Dans d'autres cas, elle lui permettra de retourner des chances inégales en sa faveur.
Il y a un temps pour tout ; un temps pour réfléchir, et un temps pour agir. L'un ne va pas sans l'autre ; l'action téméraire ne vaut pas mieux que la procrastination.
Prendre le temps de la réflexion ne signifie pas non plus qu'il faille passer des heures à peser le pour et le contre de chaque solution. Généralement, quelques minutes seront suffisantes, parfois même quelques secondes. Ce petit laps de temps peut faire toute la différence dans une situation de chaos, lorsque la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques.
Le manque de lucidité
Se tromper sur ses capacités réelles peut mener au désastre dans un scénario d'effondrement. Croire que l'on sera capable de marcher pendant des heures avec un sac d'évacuation de 25 kg sur le dos, sans aucun entraînement préalable, est une erreur qui peut s'avérer fatale.
De la même manière, les films hollywoodiens nous montrent en permanence des héros qui tirent à une main dans les positions les plus extravagantes et font mouche à 20 mètres, le tout en courant ou en sautant. Il suffit d'aller une fois au stand pour réaliser qu'une telle chose est extrêmement difficile, voire impossible, à moins d'être un champion du monde. Le tir de combat nécessite une pratique régulière et soutenue. Ne croyez surtout pas que vous serez meilleur que vous l'êtes habituellement parce que vous aurez une arme entre les mains, ou que la situation vous imposera de l'être.
De nombreux survivalistes pensent qu'ils se trouveront des aptitudes ou des talents cachés le moment venu. Ce n'est que très rarement vrai. En général, le stress dans une situation d'urgence diminue les ressources de moitié au lieu de les accroître. Cela signifie que si vous êtes un tireur moyen, vous serez probablement mauvais lors d'une confrontation réelle, à moins d'avoir appris à vous maîtriser au préalable par le biais d'un entraînement constant.
Telles sont à mon sens les principales lacunes qui attendent le survivaliste. On pourrait sans doute en trouver d'autres - notamment la fameuse faculté d'adaptation dont nous avons maintes fois parlé sur ce blog - mais le fait de combler celles-ci permettra déjà d'augmenter de façon considérable ses chances de survie...
Merci Pierre pour cette remise en perspective de ce que nous appelons survivalisme , à savoir la capacité dans tout les domaines pour passer au travers sans dommage de tout les avatars dangereux qui aussi font partie de la vie des hommes.Le survivalisme une garantie? il faudrait être naïf pour croire à quelque garantie que ce soit ,nous ne sommes pas affiliés a une mutuelle d'assurances , pas plus qu'il n'y a de vaccins,en effet définir une stratégie c'est être responsable en n'oubliant que la personne a qui l'on ment le mieux c'est soi même et que même si l'enfer c'est les autres nous sommes condamnés à vivre ensemble car c'est la première des conditions de la vie avant la survie partie intégrante de notre esprit grégaire premier.La survie commence par un travail sur soi même en évaluant sans complaisance sur deux colonnes ses qualités et défauts pour bien les visualiser et tenter de les améliorer pour les uns et les réduire pour autres ,un petit coup d'oeil de temps en temps à la liste pour garder les pieds sur terre ne fait pas de mal a l'égo ,c'est entre vous et vous.Tout ceci est conditionné par votre age ,les espoirs et les projets sont radicalement différents puisque nous sommes les seuls mammifères capables d'imaginer un demain et de donner une réponse au pourquoi nous voulons éventuellement survivre aux aléas des temps.Pierre, inutile de dire que je partage totalement votre article qui nous remets petits hommes que nous sommes a notre juste place:la plus enviable du monde animal ,la plus exaltante et parfois celle que nous compliquons à plaisir,l'intelligence artificielle n'ayant aucune chance devant la bêtise humaine.Carpe diem à tous
RépondreSupprimerMerci Pierre pour cet article, il est tout a fait vrai que le meilleur équipement ne remplacera jamais les connaissances et la connaissance du terrain. Je rajouterai aussi un facteur important qu est celui du facteur chance, en effet malgré toute notre préparation et le meilleur des plans, une seule mauvaise rencontre pourra tout simplement nous coûter la vie. En ces temps troubles, très bonne préparation a tous. Mad
RépondreSupprimerTrès juste Janus, le facteur chance est un élément à prendre en compte dans la garantie ... .
RépondreSupprimerObsolète
Survivre pour survivre, non. S'il y a une réalité supérieure ou un paradis, je préfère partir. Sinon, vivre 30, 50 ou 70 ans dans ce chaos, pas grande difference. Comme dans la nature, la diversité fera la différence. Un groupe de brutes mourra. Un groupe de spirituels mourra. Un groupe de grosses cervelles mourra. Prenez des éléments de chaque groupes intéressants et donnez-leurs des tâches appropriées selon le moment, selon le besoin, vous survivrez. À quoi sert un gros "taureau" armé jusqu'au dents et pompé aux testostérones quand 6-18 mois plus tard c'est le découragement, les frictions et le manque d'espoir qui vous rongeront? faites comme vous voulez, mais à moyen et long terme la variété de qualités (et par conséquent de défauts opposés) fera la différence. Juste un commentaire pour aider.
RépondreSupprimerBonjour,
Supprimertout à fait d'accord;survivre dans la me""e pendant plusieurs années et reconstruire une société imparfaite car inspirée de notre vécu.
Très peu pour moi.
Bonne chance à tous les justes.
Merci pour cet article !
RépondreSupprimerFaisons de notre mieux pour ce qui nous incombe, le reste.... ;-)
Bonjour Pierre
RépondreSupprimerRemarques très juste. Toute cette préparation sans vraiment savoir au final à quoi on devrait faire face. Imaginons un effondrement... Ceux qui pensent échapper en voiture oublient qu'il faut de l'essence en quantité, sans compter que les routes risquent d'être encombrées et peu sûres.. Et puis il faut une grande voiture pour emmener provisions, armes et matériel..suscitant les convoitises.
Faire un jardin .. Imaginons une explosion nucléaire .. Oubliez le jardin en extérieur...
Le bug out bag... Oui mais pour fuir où ? N'est-il pas mieux de rester auprès d'un cercle d'amis fiables et déterminés...
Tant d'outils pour finalement essayer de répondre à une catastrophe inconnue.
Pour le moment les mieux préparés sont les gens du voyage ..
La solution serait peut-être une préparation suffisamment modulable pour s'adapter à toute situation...
Le tout est de durer...pas pour soi, pour les enfants...là est notre devoir de s'y préparer
Les gens du voyage? Contre certaines menaces, oui, certainement. Contre d'autres, ils sont totalement démunis.
SupprimerUne bonne stratégie (pas facile à mettre en place) serait à mon avis de pouvoir rester un an enterrés en totale autonomie. Et d'être capables de recréer ensuite une vie en surface (cultures etc...)
Au bout d'un an il est probable que la situation aura beaucoup évolué, les pollutions diverses auront diminué et la population aussi en cas de catastrophe vraiment grave. Et si c'est moins grave on aura aussi de quoi reprendre notre place.
Unknowned a11.36,bonjour les gens du voyage ou plutôt Rom et autres sont des semi nomades maintenant,il n'existe de par le monde aucune civilisation avancée nomade,gengis Khan n'a rien laissé entre autre.La raison est très simple , pour construire s'éduquer, étudier,inventer ,refléchir ,il faut de la liberté de temps,les nomades courent après leurs troupeaux en recherche permanente de nourriture et n'ont pas le temps d'installer quoi que ce soit;les récoltes paysannes agricoles assurent cet aspect fondamental des civilisations:le silo;affranchi de la perte de temps et des combats nécessaires à la prise de territoires indispensables pour les bêtes , le paysan s'est peu a peu transformé ,le résultat est cette civilisation du secteur tertiaire qui il faut le reconnaître , a prit une trop grande place dans nos nations européennes qui utilisent la paysannerie des pays dits émergents.Les gens du voyage sont les inadaptés de nos sociétés,un retour en arrière , chaos ou autre catastrophe peut remettre en jeu ces oubliés de l'histoire, momentanément peut être (leurs chevaux remplacés par des mercédès auront du mal a pâturer sur le bord des nationales),le temps qu'un nouvel ordre prenne place et ça viendra très vite.Pierre a écrit en premier "le manque de compétences" et de pratique leurs font tout autant défaut qu'a un sédentaire , si ce n'est plus,ils sont bien incapables de tresser a nouveau des paniers, mais connaissent par coeur toutes les télé-réalité bidons du moment comme la plupart des Lamberts moyens.Le temps ou ils m'apprenaient l'attrape chevesne à la sauterelle dans les ruisseaux de mon village est bien du folklore maintenant.Bien cordialement
RépondreSupprimerSympa l'article
RépondreSupprimerBonjour à tous et tous mes voeux pour cette phantastique nouvelle année. je suis un peu tardif mais j'ai du faire un peu trop de hors sujet à ma dernière tentative...
RépondreSupprimerIL me semble qu'il faille au mieux se préparer, bien que ce soit un peu à l'aveugle. Sur nos choix de préparations, il faut bien entendu utiliser raison et bon sens ,mais il faut prendre garde à la direction que nous donnerait un égo mal placé, ou se méfier de notre secrète petite névrose. Il me paraît à moi, essentiel, pour palier cela, de me fier aussi à mon intuition et les signes et messages que je crois recevoir du 'ciel'. Cela dit, même cela ne garantit rien; comme le dit Ligéia A, faisons de notre mieux pour ce qui nous incombe... Le reste c'est le ciel qui décide, et il n'y a aucun hasard, sauf l'éventuelle conséquence de nos bêtises et irrésponsabilités.
P.S. pour les trauma kits, faudrait-il en avoir un stock,et si oui combien?
Ivan
Pensez-vous que la religion peut permettre de passez plus facilement le chaos qui s'annonce ? Bible, Torah, Coran quel choix ? Désolé pour le hs.
RépondreSupprimerLa religion sera un facteur déterminant,concernant le choix des personnes a intégrer a un groupe,et bas sa déterminera l orientation du groupe et son mode de vie ses indéniable. après on peut très bien survivre avec des gens d autre confession sa n empêche pas,j ai parler avec une femme de confession juive qui avait fait son service militaire chez Tsahal en tant que infirmière, et on était d accord, que un groupe de juifs, et de chrétiens pourrait très bien survivre ensemble. mème chose pour les bouddhiste,ou les gens qui croit au religion viking etc on arrivera a créer de bonne combinaison. je pense sa détermine surtout la voix que choisira le groupe et son futur mode de vie.
SupprimerBonjour,Pierre nous met en garde contre des comportements en opposition aux aspects bien réels négatifs qui en découlent.Notre monde est celui du tangible , nous ne sommes pas de purs esprits , mais si les religions ou superstitions peuvent aider à la survie physique d'un individu il serait inadapté ou "inapproprié"de ne pas l'utiliser ou s'en saisir,la bonne santé mentale ,se sentir bien dans sa peau est aussi une des clefs de la survie , alors choisissez la béquille qui vous convient si nécessaire ,évitez le coran qui ne représente pas une religion mais une doxa ,un vademecum dangereux pour l'homme dans sa nature même dont il est la totale négation.bien cordialement
RépondreSupprimerMerci. Je pensais également aux militaires qui sont sinon d'origines diverses mais surtout de croyances parfois opposées.
SupprimerEnfin, entre le Messie, le Mashiah et le Mahdi on se demande qui va gagner le tiercé... Pour l instant Micron tient la corde.
Bien cordialement également.
Bonjour, l'armée fait partie de cette multi factorielle qu'est la survie,tellement multiple qu'il est impossible de tout vouloir calculer ,peser et comprendre,dans son article Pierre donne des clés générales stratégiques qui s'appliquent a presque toutes les situations et qui sont plus une formation de l'esprit plutôt que de faire les vingt tomes reliés en veau décrivant par le menu chaque possibilité .Les croyances se retrouvent dans presque tout les groupes dit sociaux,le citoyen moyen n'aura a faire à l'armée que dans un cas que nous espèrons le plus rare possible :une guerre ethnique et civile ,ce n'est pas pour demain,disons après demain,vous serez plus traqué par des textes de lois qui font de vous que vouliez ou pas un délinquant , car ils rendent impossibles la vie d'une majorité de citoyens n'ayant pas les moyens financiers de s'y conformer,ex:achat d'un véhicule merdique électrique en remplacement de son efficace vieux diésel,ou une paperasserie très compliquée pour obtenir un passeport,ou l'obligation d'être connectés a certains services de l'état via un ordinateur etc etc etc etc....... bien cordialement
RépondreSupprimerbonjour à tous, si vous suivez comme moi les evenements actuels en France, il y a de quoi etre sidèré par l'ampleur des scandales, je citerai : EUROGENDFOR, benalla, gilets jaunes, marrakech, aix la chapelle et maintenant le GDN (grand débat national) ou il est dit aux maires extatiques et volontaires :dites moi ce dont vous avez besoin, je vous expliquerai comment vous en passer !
RépondreSupprimer"tout est politique" !
à partir de là, cet article me rendrai facilement dépressif car il m'oblige à m'interroger sur la vacuité ou l'utilité de ma modeste préparation et la croyance en un avenir plus équitable et plus libre.
les évènements de ces jours ci montrent que nous n'en prenons pas le chemin de par les réponses apportées par choupinet et son fan-club.
parfois la tentation de PORTO me saisit à l'instar d'un édile du Bordelais ainsi qu'à tous retraités lucides dans leurs capacités amoindries par l'age et les impots .
c'est stupéfiant de voir à quoi sont prets les tres riches pour conserver des privilèges ou plutot des avantages confèrés par leur situation. le quadrillage actif du pays réel pour circuler me fait dire que ce n'est pas un passeport que je vais bientot aller demander en mairie mais un ausweiss à la kommandantur . "propusk, davaï¨, davaï, si vous preferez les zakouskis !
pour en revenir au sujet, les ronces m'égratignant le postérieur chaque fois que notre bon Pierre, par ses articles rajoute un probleme à regler pour le chaos à venir; je pense que nous ne tiendrons pas longtemps seuls, j'ai maintenant mes contacts familiaux bien retendus pour accueillir ou etre accueilli si nécessaire avec un certain impedimenta, mais si ça chauffe niveau guerre ethnique, je sais d'avance contre qui et quoi par expérience personnelle et professionnelle.n'etant pas un partisan de répondre à l'ordre :"ici camps FEMA,(ou daeschien) levez les mains et videz vos poches avant de passer à la désinfection", il faudra assumer mon choix comme mon grand pere le fit de 1940 à 1944, afin de paraitre dignement devant lui en cas de décès par saturnisme accélèré .
"restes vivant ce soir, tu combattras demain". il ne faudra cependant pas jouer au héros de cinoche, il y a 6 mois, j'ai acheté un SUV diesel d'occaze, la résistance commence ainsi !
Radio paris ment, radio paris ment sur l'air de la cucaracha! HERMAN STOSS .
Bonjour Hermanm et tou(te)s, Il y a les événements actuels dont on parle, et puis aussi ceux quasiment passés sous silence. Par exemple:
Supprimerhttps://ripostelaique.com/le-10-janvier-la-france-a-frole-une-gigantesque-panne-delectricite.html
Le dernier paragraphe donne à gamberger...
Cher Ugh atm, je trouve cet article très alarmiste.
SupprimerJe me rappelle parfaitement la dernière grande coupure, ce devait en effet être en 1978. Toute la France s'était trouvée privée d'électricité et non pas seulement le nord comme indiqué dans l'article. Je me trouvais dans une centrale dans le sud à ce moment et n'y avais pas échappé. Il n'y avait eu aucune catastrophe ni aucun pillage pour autant que je me souvienne. Cet incident s'était produit à cause d'un refus de la direction d'EDF de délester la Bretagne qui consommait trop, c'était donc évitable. Et cela avait convaincu la population française d'accepter le nucléaire. Dans le cas de ce mois, si les industriels contactés n'avaient pas réduit leur consommation, vous pouvez être certain qu'ils auraient été déconnectés du réseau et ça se serait arrêté là.
hugh atm
Supprimerbonjour , ainsi qu'à tous les participants . j'ai appris effectivement ce risque de coupure générale d'électricité. étant né en Bretagne historique (j'espere voir un jour ce Duché réunifié), il m'est arrivé dans ma prime jeunesse de visiter la centrale atomique expérimentale des monts d'Arrée. elle etait bien modeste et ne produisit jamais un grand nombre de kilowatts, elle est maintenant enterrée, vu qu'elle défigurait un paysage désolé mais pas sans charme . la Bretagne n'a jamais voulu de centrale atomique et si j'ai connu les malheurs des marées noires à repetition (désolation totale), j'ai vu aussi les manifestations tres violentes de PLOGOFF en 1978, ce qui aurait défiguré un site superbe, il me faut l'admettre. cela a aussi impacté la formation et la tactique des forces de l'ordre ultérieurement mais ceci est une autre histoire .
donc, si une délestage devait avoir lieu prochainement, la Bretagne ne devrait pas s'étonner d'en etre la cible.
ceci devrait concerner également l'Ile de France qui en est dépourvue. mais là j'ai comme un doute !
des coupures de courant , j'en ai connu, nous n'etions pas dépourvus de bougies et d'antiques lampes à pétrole au cas ou, on en mourait pas, aujourd'hui ce serait probablement un risque supplémentaire dans les zones à racaille ou de droit islamique pour les personnes vulnérables . HERMAN STOSS .
anonyme du 16 janvier 2019 à 17h08.
RépondreSupprimerpour répondre à ta question, je dirai que la réponse est dans le nouveau testament : "que celui qui n'a pas d'épée vende son manteau pour en acheter une" (LUC XXII) ."vous etes ici dans la maison de mon Père et vous en avez fait une caverne de voleurs" HERMAN STOSS .
très bonne article,je pense que la nécessiter de survivre en groupe va devenir dominante.Apres pour se qui et de la France je pense que les français sont trop individualiste et obnubiles par eu mème pour agir en groupe. Beaucoup périront en cas de chaos général,moi pour ma part j ai préférer partir sur la création d un groupe constitue de personnes francophone recrutée un peu partout dans les divers pays francophone.France,suisse,Belgique,canada,Gabon,Sénégal,Cameroun,bénin,Burkina Faso,Tchad,cote d ivoire,Madagascar,Comores,ile Maurice etc sont plus enclins a travailler en groupe entre eux il s appel et sa on le retrouve dans toute l Afrique frère,donc voila, seront plus a mème de travailler en groupe et je pense que on survivra mieux. Bref je conseillerait a tout les français de se regrouper et se préparer au maximum, concernant le fait de traverser le chaos pour creer le monde d apres. Je pense que le mieux serait de se faire discret attendre que tout le monde, ou une partie meurt et sortir quand le gros du chaos sera passer, en clair tenir 3 ans par exemple dans une bad et sortir que apres ses 3 ans on evitera bien des dangers.
RépondreSupprimerBonjour,pas d'accord avec vous le premier critère pour la construction d'un groupe de survie est la somme des compétences réelles de chacun,en deux la capacité d'adaptation aux évènements imprévus ,en trois la volonté d'agir ensemble,la religion est un facteur de dissension , c'est pourquoi un état ou un groupe ne peut être que laïc pour ne pas risquer de perdre des éléments humains importants.Un groupe religieux c'est une secte avec toutes les dérives qui s'y accrochent,la laïcité c'est accepter toutes les religions à partir du moment ou elles restent a leur place ,c'est à dire spirituelle .Seul l'islam qui n'est pas une religion , ne peut être accepté a aucun prix,les Français de par leur formation judéo-chrétienne ne comprennent pas ce qu'est l'islam et devraient entre autre regarder les clips d'Aldo Sterone ou "les dits de la Huppe" .Les Amish ne survivraient certainement pas a un chaos,pas plus que les Mormons,l'empire Romain n'a tenu que parce qu'il y avait une multitude de dieux et qu'il acceptait les dieux des pays conquis ,en ce sens c'était dans les faits un état laïc ,les dieux restaient dans les temples .Les temps seront difficiles il n'est pas nécessaire de charger la mule quand elle titube déjà(proverbe bantou)
RépondreSupprimerPour les Mormons, j'ai un doute. Ils tous obligation de se préparer au chaos. Cela associé à la force de leurs liens pourrait bien contrebalancer les inconvénients du côté sectaire.
SupprimerPuisque nous parlons de compétences, je vous conseil la pratique de l'amhe. Si vous bénéficiez d'un club dans votre région, foncer.
RépondreSupprimerVous y développerez :
- Un bon cardio.
- Une bonne gestion des distances.
- Un développement physique utile.
- Des techniques qui ont fait leurs preuves sur les champs de batailles.
- La sauvegarde d'un patrimoine culturel.
https://www.youtube.com/watch?list=PLk6UCYifg2ceJyxVyHAGQ0PryFzoVM1oz&v=sNCVrIap0lQ
https://www.ffamhe.fr/
Perso, je pratique la hache courte avec ou sans bouclier car :
- arme ayant un bon impact psychologique.
- Une force de frappe conséquente même sur des cibles protégées.
- Une utilisation aisée en milieu clos.
- Un coût abordable.
- Et ça coupe du bois paraît-il.
Bonjour,
SupprimerJe me posais aussi la question de la pratique d'un sport de combat.
J'ai un peu fais le tour du blog mais je n'ai rien trouve dessus. Pourtant je pensais que c'était un élément clé. Que cela soit pour faire face à n'importe qu'elle type d'agression ainsi que pour s’aguerrir physiquement et mentalement.
Bonsoir Anonyme du 20 janvier 2019 à 17:32, si tu lis bien les commentaires tu verras que nous sommes un certain nombre à avoir choisi le krav maga pour son efficacité. Cela dit, une technique de combat efficace, c'est violent, fatigant, on se fait mal, donc chacun doit trouver celle dans laquelle il se sent bien, sinon il est difficile de persévérer.
SupprimerBonsoir Francois,
SupprimerMerci pour ta réponse, j'avoue ne pas avoir trop suivi les commentaires pour le moment.
Sans vouloir rentrer dans une rivalité de discipline.
Personnellement je me suis mis au systema. Qu'en pensez vous?
Les commentaires sont importants, on y trouve beaucoup d'informations complémentaires. Ignore simplement les quelques disputes pas toujours justifiées...
SupprimerJe n'ai jamais pratiqué le Systema mais sa (bonne) réputation est arrivée jusqu'à moi. De ce que j'ai compris, on y travaille beaucoup la respiration. Un avantage par rapport au krav maga est que, comme il est moins connu, les réactions sont moins prévisibles.
Francois
Supprimerbonjour, je me suis mis au krav maga un peu avant la retraite, ce qui me plaisait c'etait le coté défense pure sans chichi pseudo intellectuel, j'ai autrefois pratiqué en compétition le judo, puis du karaté et enfin l'apprentissage du combat largement inspiré de la self défense Anglaise de 1940 . je dois dire que le systema est assez spectaculaire, j'aimerai le voir dans la réalité. j'ai pu expérimenté le krav maga il y a mois d'un an contre un facheux agressif, c'est efficace . peu de dégats, hormis la blessure d'amour propre sur le facheux , humilié par un retraité plus petit que lui.(pas bien ). donc je conseillerai tres volontiers la pratique d'un sport de défense . ce n'est pas la panacée mais ça peut aider si on est pas un champion de la course à pieds .de plus la pratique du krav maga est diversifiée entre jeunes, femmes, adultes et séniors .
j'en arrive à la question : quel type de hache convient le mieux ? je sais me servir d'un certain nombre d'objets contendants mais la hache, pas vraiement bien que j'ai eu à l'éviter en nouvelle calédonie ou elle est fort prisée par les natifs comme outil mais pas que . à savoir un fer assez etroit sur un manche plutot long et droit et qu'il savent manier ou lancer avec pas mal d'adresse ; meme si ce n'est pas celle des porteurs de la hache saxonne du "shieldwall" à la bataille d'Hastings en 1066 . bon entrainement, nous en aurons tous besoin .HERMAN STOSS .
La francisque Herman,la francisque...double tranchant...un coup à l'aller puis un en revers comme au tennis.jean.
SupprimerJ'te vois bien sortir d'une ptite session en combin',le longboard sous le bras droit et çà sur l'épaule gauche:https://www.cdiscount.com/jardin/outils-de-jardinage/ochsenkopf-hache-double-iltis-modele-canadien-jau/f-1632515-och4010905016187.html#mpos=1|mp
Supprimerhumour bien sûr,jeannot!!
bonjour ,pourquoi pas toutes les bonnes idées sont a prendre ,il existe aussi le béhour ou les contacts sont de "vrais contacts"avec des armes émoussées ,ça reste chaud quand même surtout sous l'armure,il faut reconnaitre que les corps a corps sont quand même très rares dans les combats modernes mis a part les bagarres de rue ou les manifestations si il n'y a pas de flash ball
RépondreSupprimerLa "survie" est en vérité un concept égotique insane et misérable...
RépondreSupprimer"L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure; seuls les corps matériels qu'elle emprunte sont sujets à la destruction. Fort de ce savoir, ô descendant de Bharata, engage le combat."
Bhagavad-gita chap II,18
"Celui qui, affranchi de la dualité et de l'envie, voit d'un même œil l'échec et la réussite, satisfait de ce qui lui vient naturellement, celui-là, bien qu'il agisse, ne s'enlise jamais. Bhagavad-gita IV,22
Bref,
Deus vult !
et tout le reste c'est de la cogitation masturbatoire.
anonyme de 12.27
RépondreSupprimercomme j'ai du sang de francs Saliens et de francs Ripuaires dans les veines, je ne peux qu'approuver ce conseil HERMAN STOSS
quelqu'un a t il essayé la framée ?
Salut à toi Herman,je me doutais bien,au vu de ton pseudo ou nom que tu avais des accointances avec un pays de l'est
RépondreSupprimerj'aurais mm pensé Germaines ou encore plus à l'est mais bref;pour la framée,bien qu'ayant pour ma part du sang breton et donc celte dans les veines,elle n'est plus trop utilisé de nos jours,pas assez discrète dans le rer sans doute,on y préfère généralement le 9 para,cependant dans la catégorie arme blanche,une autre qui s'en rapproche est toujours usitée:l'épieu,à la chasse pour servir "la bête noire"(à 4 pattes,je précise pour tout les Unknows,avant de se faire taxer de méchant xéno' que je suis!!!),il permet de disposer d'une lame aux dimensions plus que respectueuse tout en permettant à son utilisateur de rester à distance de la dite bête hargneuse,quand à son utilisation en arme de jet style javelot,faudrait demandé aux derniers véneurs de nous faire un ptit test/retex mais au vu du prix de l'outil,pas sur qu'ils soient bien chaud!!
https://www.europarm.fr/fr/produit-9248-Epieu-demontable-lame-de-7mm
https://www.coutebox.com/epieux-de-chasse-muela-c102x3075633
bien à toi,jean,pas ano de 12.27 ou alors jean 12.7 si tu veux 8-)