La faim et la soif figurent parmi les besoins fondamentaux que l’homme doit impérativement combler s’il veut assurer sa survie.
Ce sont les motivateurs les plus puissants en termes d’orientation du comportement, à même de déterminer de manière radicale la nature et le sens de ses actes.
Un homme affamé est prêt à tout pour se nourrir, lui et sa famille, et c’est l’une des raisons, sinon la principale, qui peuvent amener à craindre le pire lors du prochain effondrement.
Pourquoi ? Simplement parce que nous ne produisons plus assez nourriture ...
Pour une population qui comptait 40 millions d’âmes. Aujourd’hui, 60 ans après, ils ne sont plus que 400.000 tandis que nous sommes près de 70 millions à en dépendre.
Le drame est que ces gens-là nous sont indispensables car ce sont eux qui nous permettent de vivre, ni plus, ni moins. Ce sont eux qui chaque jour alimentent les rayons de nos supermarchés, pour que nos familles puissent manger et trouver les forces de travailler au quotidien.
Ces gens-là, ce sont les agriculteurs.
La société française a connu une transformation drastique dans ses couches profondes au fil des années d’après-guerre, avec la disparition progressive du monde paysan. Disparition qui se fait encore plus rapide de nos jours, suite au durcissement des réglementations agricoles européennes, au départ à la retraite des plus vieux, et au découragement voulu des plus jeunes dont 400 se suicident tous les ans. Chaque semaine, 200 exploitations professionnelles ferment leurs portes faute d'avoir trouvé un successeur ou un nouvel exploitant.
Cette baisse du nombre d'exploitations agricoles en France ne date pas d’hier. Depuis le début des années 1950, le nombre de fermes a été divisé par cinq. En 1921, le monde agricole totalise 42 % des actifs en France. En 2017, les gens qui nourrissent la France au quotidien ne représentent plus que 3,5 % de la population active. Alors que dans un même temps, 25 % de cette population travaillent pour l’état !
Ce qui signifie que depuis un bon moment déjà, nous ne produisons plus assez de nourriture pour couvrir les besoins de la population, merguez incluses. En 2009, 35 % des denrées alimentaires et 50 % des protéines végétales destinées au bétail étaient importées. Derrière les statistiques se cache l’évidence : nous ne pouvons nourrir que les deux tiers de la population. Quand on sait qu’il s’agit des chiffres officiels, on peut légitimement penser que les vrais doivent être encore pires. Qu’en est-il aujourd’hui, la moitié seulement ? Et même si les producteurs français en sont réduits à jeter des milliers de tonnes de pommes chaque année, pour des raisons "esthétiques", ce n’est pas avec ça qu’on nourrit des familles.
Cette dégringolade, chacun peut s’en rendre compte. Il suffit d’aller au supermarché et de parcourir les étiquettes des aliments pour voir la provenance. C'est le meilleur et le plus simple des indicateurs. Et quant aux quelques denrées qui portent encore le « made in France », combien sont manufacturées à partir de matières premières réellement produites dans l’hexagone ? Le plus triste, c’est que ce label est devenu un argument de vente, un symbole de luxe !
Jusque dans les années 1930, la majorité de la population française est rurale et formée en majorité de petits agriculteurs. La ferme traditionnelle est peu mécanisée et peu productive, la plupart des travaux se font à la main. La surface d'exploitation est liée à la capacité de travail avec les animaux. L’animal est à la fois un outil, un compagnon, et un produit. De nos jours, la surface moyenne agricole est passée de 10 à 55 ha. Pour ce qui est de la volaille, nous sommes désormais à 16.000 têtes en moyenne par exploitation ! Des chiffres encourageants, pourraient penser certains. Sauf que ce n’est plus l’homme qui exploite la terre ou élève les bêtes, c’est la machine qui le fait pour lui. Et lorsqu’elle s’arrêtera, faute de carburant ou d'entretien, la terre ne sera plus exploitée et les animaux d’élevages mourront.
Ce jour-là, les hommes qui pilotent les machines, ces agriculteurs/éleveurs des temps modernes, iront rejoindre les longues files des « Restos du Cœur » et autres soupes populaires, mendiant leur pitance pour tenir un jour de plus. Mais qui restera-t-il pour approvisionner les Restos ?
Que pensez-vous qu’il arrivera le jour où les lumières vont s’éteindre et les camions s’arrêter de rouler ? La famine, en très peu de temps ; des hordes itinérantes de gens affamés pillant tout ce qu’ils trouvent sur leur passage, tuant au besoin pour une boite de haricots.
« Tuer pour de vulgaires bannettes ! Vous n’êtes pas sérieux… » Protesteront outrés les bobos à trottinette. Ceux-là, on pourrait leur suggérer de jeûner pendant une bonne semaine, tout en continuant leurs activités, puis de nous en reparler. A Sarajevo, durant la guerre civile, les mères désespérées vendaient leur corps pour une telle aubaine. Ça, c’est du réel.
D'autres pourraient répondre que si les choses devenaient aussi critiques, les Français se remettraient au jardinage et cultiveraient leurs propres légumes au fond du jardin. Certes, mais encore faudrait-il qu'ils aient de quoi tenir en attendant la récolte. Car si ces incorrigibles optimistes avaient la moindre expérience de ce qu’ils avancent, ils sauraient que le renouvellement des ressources alimentaires prend du temps, largement assez pour mourir de faim en attendant. Que vont faire les gens dans l'intervalle s'ils n'ont rien à se mettre sous la dent ?
Quel que soit le type de cataclysme, humain ou naturel, qui puisse s'abattre sur un pays, il est évident que sa force d'impact sera d'autant plus limitée que la population peu nombreuse et dispersée. Or c'est exactement l'inverse qui caractérise notre société moderne, regroupant une quantité faramineuse de personnes sur des périmètres extrêmement restreints.
Dès lors, la moindre perturbation sérieuse peut entraîner des réactions immédiates allant bien au-delà de la gravité du phénomène à l'origine. Par exemple, une panne électrique prolongée, ou une rupture d'approvisionnement en carburant, qui n'auraient eu qu'un impact très relatif sur la société de nos grands-parents, et probablement aucun sur celle de leurs parents, deviendraient de nos jours de véritables catastrophes nationales.
Pourtant, c'est le minimum auquel il faille s'attendre en cas d'effondrement du système. À partir de là, il est tout bonnement effrayant, mais aussi très simple, d'imaginer ce qui pourrait se passer : rupture de la chaîne d'approvisionnement en nourriture + rupture de la distribution en eau + absence de stocks de prévoyance = vols, attaques, prédations en tous genres, crimes, assassinats, viols, etc. On en reviendra toujours aux fondamentaux : manger, boire, s'abriter... et par la même occasion, au niveau le plus primitif de notre civilisation.
En moins de quinze jours suivant une rupture dans la distribution des produits de première nécessité, la totalité des villes du pays seront à feu et à sang, les campagnes submergées, les routes impraticables. Il ne restera probablement plus aucune zone de repli, et les hordes sauvages s'emploieront à faire régner la terreur.
Les optimistes béats, toujours eux, diront que même durant la dernière guerre, les services publics ont continué et les gens ont toujours eu de quoi manger. Certes, mais ils oublient qu'à cette époque, le pays comptait huit millions de producteurs pour alimenter les étals des épiceries de quartier ou du marché noir. Et seulement 40 millions de personnes dans la population.
Pour ce qui est du marché noir en particulier, il importe de le replacer dans le contexte de l’époque. S’il a fleuri après les premiers rationnements de 1942, c’est parce que les Allemands occupaient le Nord du pays, la zone riche, celle productive. Des millions de tonnes de nourriture furent ainsi réquisitionnées, non seulement pour nourrir les troupes d’occupation, mais aussi le peuple Allemand. Où seront ces millions de tonnes lors du prochain chaos, sur les étals du marché noir ? Impossible, car elles ont disparu. Avortées, gisant outre-tombe avec ceux qui les produisaient à l’époque, et dont les descendants ont rejoint la ville avec d’autres idées en tête que de cultiver la patate et plumer la volaille.
Le marché noir en France est une parenthèse historique, un pur produit du contexte. Il s'est développé durant la dernière Guerre car à ce moment-là, les conditions étaient réunies et qu'elles étaient propices. Penser qu’il réapparaîtra dans les mêmes proportions lors de la prochaine crise est une supputation irréaliste, voire un doux rêve de survivaliste. On ne peut vendre que ce qu’on a en trop ; ce qui manque, on le garde pour soi.
Les rares camions de nourriture qui circuleront, s’il en circule encore, seront pris d’assaut par les bandes armées. Ce qu’ils transporteront n’ira pas rejoindre les étals du marché noir, mais les garde-manger des cités ou les guitounes des camps de migrants, pour nourrir des millions de soldats trop ignares pour faire pousser quoi que ce soit, à part – peut-être – du cannabis.
L’Etat mettra en place des rationnements, prétendent les plus optimistes, mais pour rationner quoi ?Des soupes populaires, disent-ils encore pour se rassurer, mais des soupes de quoi ? Même si l’Etat parvenait à trouver des ressources suffisantes pour les mettre en place les premiers temps, il n'aura pas les moyens de les faire durer. Après quoi, ce sera à chacun de se débrouiller pour se nourrir, lui et sa famille.
Le rationnement, lorsqu'il existe quelque chose à rationner, ne fonctionne qu’avec un peuple éduqué, des gens solidaires qui comprennent que l’intérêt de tous puisse prendre le pas sur leurs intérêts particuliers du moment, et qui l’acceptent. La France d'aujourd'hui n’est ni éduquée, ni solidaire. Elle est devenue un conglomérat de peuples disparates, incultes et fainéants qui cohabitent par la force des choses, chacun rêvant de prendre les rênes et jeter l’autre dehors. Dans un tel contexte, les plus naïfs peuvent toujours rêver de planter leurs tentes de la Croix-Rouge, que pensez-vous qu’il arrivera ? Croyez-vous vraiment que ces populations attendront sagement leur tour en prenant place dans la file ? Bien sûr que non ! C’est à la Kalachnikov qu’elles viendront se servir...
Les supermarchés ? Dépouillés en quelques heures, après quoi, ils ne seront plus que d’immenses hangars pleins d’étagères vides. Les capitalistes modernes travaillent à flux tendus ; au premier tour de vis bancaire, ils n’accepteront plus que le cash, le temps d’écouler leurs stocks et gagner les derniers billets. Si vous n’avez pas conservé de liquide à la maison, comme tout bon survivaliste devrait le faire, alors vous serez invité à attendre dehors.
Puis, lorsque ceux qui avaient des billets seront sortis, on vous dira qu’il ne reste plus rien, tandis que vous verrez vos voisins repartir avec ce qu’ils auront pu acheter. Mais eux aussi ne seront pas au bout de leur peine ; la route sera longue et semée d’embûches jusqu'à leur véhicule, puis leur maison. Les plus prévoyants auront dissimulé une arme sous les vêtements, pour protéger leurs achats, et c’est sans doute à ce moment-là que les premières tueries commenceront...
Tout survivaliste sait que les armes sont importantes pour se défendre. Mais il doit aussi réaliser que la nourriture l'est tout autant s'il veut survivre. Croire qu'on va évacuer vers la campagne avec sa famille pour y trouver de quoi manger est un rêve de citadin déconnecté de toute réalité pratique, qui porte en lui le germe d'un véritable cauchemar. Si telle est votre stratégie de survie, alors il faudrait prévoir au moins six mois de réserves, le temps que les éventuelles volailles donnent quelques œufs, et que les patates veuillent bien pousser. Ceci en admettant que les circonstances vous fassent évacuer à la bonne saison, bien entendu.
Oubliez le marché noir, le troc, les tentes de la Croix Rouge et les éventuelles soupes populaires. Vous ne devrez compter que sur vous-même le moment venu, et sur les contacts que vous aurez pu établir avant que la situation ne dégénère. Le mieux serait que dès à présent, en plus de constituer vos stocks, vous essayiez de vous lier d'amitié avec un petit producteur de la campagne près de chez vous, ou au moins, devenir l'un de ses clients réguliers. Ceci afin que peut-être, et je dis bien peut-être, il se rappelle de vous le jour où les lumières vont s'éteindre, et que vous puissiez espérer de lui qu'il vous réserve quelques paniers garnis de temps en temps.
Les prophéties nous disent que le cannibalisme apparaîtra en Europe et dans notre pays. Difficile à croire, n'est-ce-pas ? Pourtant, toutes les conditions se mettent en place pour qu'une telle horreur puisse voir le jour dans un avenir pas si lointain. Il suffirait d'une rupture prolongée dans nos systèmes d'approvisionnement, pour que la fête commence et que les loups s'entre-dévorent.
Joyeux Noël à tous, loué soit le Christ, et bon appétit tant qu'il est encore possible...
Ce sont les motivateurs les plus puissants en termes d’orientation du comportement, à même de déterminer de manière radicale la nature et le sens de ses actes.
Un homme affamé est prêt à tout pour se nourrir, lui et sa famille, et c’est l’une des raisons, sinon la principale, qui peuvent amener à craindre le pire lors du prochain effondrement.
Pourquoi ? Simplement parce que nous ne produisons plus assez nourriture ...
Ils étaient 6 millions…
Pour une population qui comptait 40 millions d’âmes. Aujourd’hui, 60 ans après, ils ne sont plus que 400.000 tandis que nous sommes près de 70 millions à en dépendre.
Le drame est que ces gens-là nous sont indispensables car ce sont eux qui nous permettent de vivre, ni plus, ni moins. Ce sont eux qui chaque jour alimentent les rayons de nos supermarchés, pour que nos familles puissent manger et trouver les forces de travailler au quotidien.
Ces gens-là, ce sont les agriculteurs.
La société française a connu une transformation drastique dans ses couches profondes au fil des années d’après-guerre, avec la disparition progressive du monde paysan. Disparition qui se fait encore plus rapide de nos jours, suite au durcissement des réglementations agricoles européennes, au départ à la retraite des plus vieux, et au découragement voulu des plus jeunes dont 400 se suicident tous les ans. Chaque semaine, 200 exploitations professionnelles ferment leurs portes faute d'avoir trouvé un successeur ou un nouvel exploitant.
Cette baisse du nombre d'exploitations agricoles en France ne date pas d’hier. Depuis le début des années 1950, le nombre de fermes a été divisé par cinq. En 1921, le monde agricole totalise 42 % des actifs en France. En 2017, les gens qui nourrissent la France au quotidien ne représentent plus que 3,5 % de la population active. Alors que dans un même temps, 25 % de cette population travaillent pour l’état !
Ce qui signifie que depuis un bon moment déjà, nous ne produisons plus assez de nourriture pour couvrir les besoins de la population, merguez incluses. En 2009, 35 % des denrées alimentaires et 50 % des protéines végétales destinées au bétail étaient importées. Derrière les statistiques se cache l’évidence : nous ne pouvons nourrir que les deux tiers de la population. Quand on sait qu’il s’agit des chiffres officiels, on peut légitimement penser que les vrais doivent être encore pires. Qu’en est-il aujourd’hui, la moitié seulement ? Et même si les producteurs français en sont réduits à jeter des milliers de tonnes de pommes chaque année, pour des raisons "esthétiques", ce n’est pas avec ça qu’on nourrit des familles.
Cette dégringolade, chacun peut s’en rendre compte. Il suffit d’aller au supermarché et de parcourir les étiquettes des aliments pour voir la provenance. C'est le meilleur et le plus simple des indicateurs. Et quant aux quelques denrées qui portent encore le « made in France », combien sont manufacturées à partir de matières premières réellement produites dans l’hexagone ? Le plus triste, c’est que ce label est devenu un argument de vente, un symbole de luxe !
Jusque dans les années 1930, la majorité de la population française est rurale et formée en majorité de petits agriculteurs. La ferme traditionnelle est peu mécanisée et peu productive, la plupart des travaux se font à la main. La surface d'exploitation est liée à la capacité de travail avec les animaux. L’animal est à la fois un outil, un compagnon, et un produit. De nos jours, la surface moyenne agricole est passée de 10 à 55 ha. Pour ce qui est de la volaille, nous sommes désormais à 16.000 têtes en moyenne par exploitation ! Des chiffres encourageants, pourraient penser certains. Sauf que ce n’est plus l’homme qui exploite la terre ou élève les bêtes, c’est la machine qui le fait pour lui. Et lorsqu’elle s’arrêtera, faute de carburant ou d'entretien, la terre ne sera plus exploitée et les animaux d’élevages mourront.
Ce jour-là, les hommes qui pilotent les machines, ces agriculteurs/éleveurs des temps modernes, iront rejoindre les longues files des « Restos du Cœur » et autres soupes populaires, mendiant leur pitance pour tenir un jour de plus. Mais qui restera-t-il pour approvisionner les Restos ?
Que pensez-vous qu’il arrivera le jour où les lumières vont s’éteindre et les camions s’arrêter de rouler ? La famine, en très peu de temps ; des hordes itinérantes de gens affamés pillant tout ce qu’ils trouvent sur leur passage, tuant au besoin pour une boite de haricots.
« Tuer pour de vulgaires bannettes ! Vous n’êtes pas sérieux… » Protesteront outrés les bobos à trottinette. Ceux-là, on pourrait leur suggérer de jeûner pendant une bonne semaine, tout en continuant leurs activités, puis de nous en reparler. A Sarajevo, durant la guerre civile, les mères désespérées vendaient leur corps pour une telle aubaine. Ça, c’est du réel.
D'autres pourraient répondre que si les choses devenaient aussi critiques, les Français se remettraient au jardinage et cultiveraient leurs propres légumes au fond du jardin. Certes, mais encore faudrait-il qu'ils aient de quoi tenir en attendant la récolte. Car si ces incorrigibles optimistes avaient la moindre expérience de ce qu’ils avancent, ils sauraient que le renouvellement des ressources alimentaires prend du temps, largement assez pour mourir de faim en attendant. Que vont faire les gens dans l'intervalle s'ils n'ont rien à se mettre sous la dent ?
Pillage de supermarché au Vénézuela |
L'hyper-concentration des populations
Quel que soit le type de cataclysme, humain ou naturel, qui puisse s'abattre sur un pays, il est évident que sa force d'impact sera d'autant plus limitée que la population peu nombreuse et dispersée. Or c'est exactement l'inverse qui caractérise notre société moderne, regroupant une quantité faramineuse de personnes sur des périmètres extrêmement restreints.
Dès lors, la moindre perturbation sérieuse peut entraîner des réactions immédiates allant bien au-delà de la gravité du phénomène à l'origine. Par exemple, une panne électrique prolongée, ou une rupture d'approvisionnement en carburant, qui n'auraient eu qu'un impact très relatif sur la société de nos grands-parents, et probablement aucun sur celle de leurs parents, deviendraient de nos jours de véritables catastrophes nationales.
Pourtant, c'est le minimum auquel il faille s'attendre en cas d'effondrement du système. À partir de là, il est tout bonnement effrayant, mais aussi très simple, d'imaginer ce qui pourrait se passer : rupture de la chaîne d'approvisionnement en nourriture + rupture de la distribution en eau + absence de stocks de prévoyance = vols, attaques, prédations en tous genres, crimes, assassinats, viols, etc. On en reviendra toujours aux fondamentaux : manger, boire, s'abriter... et par la même occasion, au niveau le plus primitif de notre civilisation.
En moins de quinze jours suivant une rupture dans la distribution des produits de première nécessité, la totalité des villes du pays seront à feu et à sang, les campagnes submergées, les routes impraticables. Il ne restera probablement plus aucune zone de repli, et les hordes sauvages s'emploieront à faire régner la terreur.
Les optimistes béats, toujours eux, diront que même durant la dernière guerre, les services publics ont continué et les gens ont toujours eu de quoi manger. Certes, mais ils oublient qu'à cette époque, le pays comptait huit millions de producteurs pour alimenter les étals des épiceries de quartier ou du marché noir. Et seulement 40 millions de personnes dans la population.
Pour ce qui est du marché noir en particulier, il importe de le replacer dans le contexte de l’époque. S’il a fleuri après les premiers rationnements de 1942, c’est parce que les Allemands occupaient le Nord du pays, la zone riche, celle productive. Des millions de tonnes de nourriture furent ainsi réquisitionnées, non seulement pour nourrir les troupes d’occupation, mais aussi le peuple Allemand. Où seront ces millions de tonnes lors du prochain chaos, sur les étals du marché noir ? Impossible, car elles ont disparu. Avortées, gisant outre-tombe avec ceux qui les produisaient à l’époque, et dont les descendants ont rejoint la ville avec d’autres idées en tête que de cultiver la patate et plumer la volaille.
Le marché noir en France est une parenthèse historique, un pur produit du contexte. Il s'est développé durant la dernière Guerre car à ce moment-là, les conditions étaient réunies et qu'elles étaient propices. Penser qu’il réapparaîtra dans les mêmes proportions lors de la prochaine crise est une supputation irréaliste, voire un doux rêve de survivaliste. On ne peut vendre que ce qu’on a en trop ; ce qui manque, on le garde pour soi.
Les rares camions de nourriture qui circuleront, s’il en circule encore, seront pris d’assaut par les bandes armées. Ce qu’ils transporteront n’ira pas rejoindre les étals du marché noir, mais les garde-manger des cités ou les guitounes des camps de migrants, pour nourrir des millions de soldats trop ignares pour faire pousser quoi que ce soit, à part – peut-être – du cannabis.
L’Etat mettra en place des rationnements, prétendent les plus optimistes, mais pour rationner quoi ?Des soupes populaires, disent-ils encore pour se rassurer, mais des soupes de quoi ? Même si l’Etat parvenait à trouver des ressources suffisantes pour les mettre en place les premiers temps, il n'aura pas les moyens de les faire durer. Après quoi, ce sera à chacun de se débrouiller pour se nourrir, lui et sa famille.
Le rationnement, lorsqu'il existe quelque chose à rationner, ne fonctionne qu’avec un peuple éduqué, des gens solidaires qui comprennent que l’intérêt de tous puisse prendre le pas sur leurs intérêts particuliers du moment, et qui l’acceptent. La France d'aujourd'hui n’est ni éduquée, ni solidaire. Elle est devenue un conglomérat de peuples disparates, incultes et fainéants qui cohabitent par la force des choses, chacun rêvant de prendre les rênes et jeter l’autre dehors. Dans un tel contexte, les plus naïfs peuvent toujours rêver de planter leurs tentes de la Croix-Rouge, que pensez-vous qu’il arrivera ? Croyez-vous vraiment que ces populations attendront sagement leur tour en prenant place dans la file ? Bien sûr que non ! C’est à la Kalachnikov qu’elles viendront se servir...
Les supermarchés ? Dépouillés en quelques heures, après quoi, ils ne seront plus que d’immenses hangars pleins d’étagères vides. Les capitalistes modernes travaillent à flux tendus ; au premier tour de vis bancaire, ils n’accepteront plus que le cash, le temps d’écouler leurs stocks et gagner les derniers billets. Si vous n’avez pas conservé de liquide à la maison, comme tout bon survivaliste devrait le faire, alors vous serez invité à attendre dehors.
Puis, lorsque ceux qui avaient des billets seront sortis, on vous dira qu’il ne reste plus rien, tandis que vous verrez vos voisins repartir avec ce qu’ils auront pu acheter. Mais eux aussi ne seront pas au bout de leur peine ; la route sera longue et semée d’embûches jusqu'à leur véhicule, puis leur maison. Les plus prévoyants auront dissimulé une arme sous les vêtements, pour protéger leurs achats, et c’est sans doute à ce moment-là que les premières tueries commenceront...
Tout survivaliste sait que les armes sont importantes pour se défendre. Mais il doit aussi réaliser que la nourriture l'est tout autant s'il veut survivre. Croire qu'on va évacuer vers la campagne avec sa famille pour y trouver de quoi manger est un rêve de citadin déconnecté de toute réalité pratique, qui porte en lui le germe d'un véritable cauchemar. Si telle est votre stratégie de survie, alors il faudrait prévoir au moins six mois de réserves, le temps que les éventuelles volailles donnent quelques œufs, et que les patates veuillent bien pousser. Ceci en admettant que les circonstances vous fassent évacuer à la bonne saison, bien entendu.
Oubliez le marché noir, le troc, les tentes de la Croix Rouge et les éventuelles soupes populaires. Vous ne devrez compter que sur vous-même le moment venu, et sur les contacts que vous aurez pu établir avant que la situation ne dégénère. Le mieux serait que dès à présent, en plus de constituer vos stocks, vous essayiez de vous lier d'amitié avec un petit producteur de la campagne près de chez vous, ou au moins, devenir l'un de ses clients réguliers. Ceci afin que peut-être, et je dis bien peut-être, il se rappelle de vous le jour où les lumières vont s'éteindre, et que vous puissiez espérer de lui qu'il vous réserve quelques paniers garnis de temps en temps.
Les prophéties nous disent que le cannibalisme apparaîtra en Europe et dans notre pays. Difficile à croire, n'est-ce-pas ? Pourtant, toutes les conditions se mettent en place pour qu'une telle horreur puisse voir le jour dans un avenir pas si lointain. Il suffirait d'une rupture prolongée dans nos systèmes d'approvisionnement, pour que la fête commence et que les loups s'entre-dévorent.
Joyeux Noël à tous, loué soit le Christ, et bon appétit tant qu'il est encore possible...
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est un rap certes.
Mais ça résume cet article.
https://www.youtube.com/watch?v=_ztqoQFjcpk
Joyeux Noël
excellent ;)
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerPremière fois que je commente un article mais merci de m'avoir donné de la lecture depuis déjà plusieurs mois ! Les articles sont toujours intéressants !
Étant en 5ème année de biologie, je peux vous dire que les ressources sont surestimées avec les 50% que vous pronostiquez.
Pour la simple raison qu'il y a quelques dizaines d'années, nos récoltes étaient issues de graines conservées des récoltes des années passées. Maintenant, non seulement elles sont produites par de grands groupes qui en revendent de nouvelles chaque année, mais en plus, les céréales seront incapables de donner une récolte l'année n+1. Au bilan, les producteurs qui ne font plus de variétés anciennes n'auront plus rien à produire... bref, c'est la m---- !
Joyeuses fêtes !
C'est fort dommageable pour les lecteurs de ce blog que vous vous soyez laissé aller à commenter.
SupprimerAu lieu de vous planquer derrière votre supposée science, peut être devriez vous faire votre coming out en annonçant la couleur : je suis écologiste.
La réalité est que les céréales, même obtenues à partir d'une variété hybride, peuvent être utilisées comme semence en situation de chaos. Il y aura une récolte plus abondante qu'avec une variété ancienne.
Hors situation de chaos, la loi interdit de cultiver une variété n'existant pas au catalogue européen des semences ce qui implique une interdiction de semer pour la récolte n+1 des céréales issues d'une variété hybride, puisque la culture n+1 n'étant plus hybride n'est pas référencée au catalogue des semences européennes. Cette impossibilité s'applique essentiellement au maïs dont près de 100 % des variétés sont des hybrides.
Ce qui est valable pour les céréales l'est aussi pour toutes les semences légumières hybrides.
Le principal problème en situation de chaos sera l'impossibilité de faire circuler les pièces détachées pour les machines les pneumatiques, le carburant,les intrants (engrais, phytosanitaires), l'insécurité pour travailler dans le champs qui feront s'effondre la production agricole. Puis la pénurie d'énergie empêchera la conservation des récoltes. La disparition des petites exploitations utilisant la traction animale et les techniques de conservation archaïques (mais efficace) des récoltes rendra la situation pire que celle de la Syrie ou de la guerre civile en Bosnie.
bonjour 18 a 22h14 les semences hybrides ne se reproduisent au mieux que deux fois ,le codex alimentarius a été pondu au niveau international pour mettre en état de monopole les semenciers gangsters qui veulent ainsi breveter le vivant ,ceci étant ces textes ne s'appliquent (pas encore au particulier) qu'aux professionnels et je vois mal les bleus venir, sans connaissances particulières pour deviner si mes cultures sont légales ou pas par temps de chaos,à part essayer de me les voler pour nourrir leur famille,au fait c'est quoi un coming out ? les petites exploitations seront très petites et cela dans un deuxième temps après le grand bordel sous peine de voir tout détruit,il faut impérativement ne pas compter dessus pour les deux premières années,donc à vos boites de conserves!!! et éventuellement quelques poules (avec un coq bien caché et insonorisé!)
SupprimerBonjour 22:14,
SupprimerAhah ! Ne me dites pas que je suis écologiste, c'est une insulte pour moi !
Pour en revenir aux hybrides, tout dépendra de ceux que vous utiliserez.
Si l'hybride est issu de deux variétés éloignées, il ne donnera jamais de génération n+1. A moins qu'un mulet devenu papa vienne me contredire...
Si l'hybride est issu d'un croisement entre deux variétés très proches ne différant que de quelques gènes, alors là oui, vous aurez des n+1, +2... Elles n'auront par contre pas les qualités de l'hybride et surtout seront inadaptées à la culture dans de petites exploitations, comme elles existeront après un black out : sensibles aux parasites, besoin d'engrais, productivité variable ...
Les OGM lachés en pleine nature ne sont pas compétitifs par rapport à leurs homologues naturels, sinon ils auraient conquis beaucoup plus de terrain... C'est d'ailleurs aussi le cas pour nos variétés anciennes. Il n'existe pas de plaines de blé qui aurait poussé après être tombé d'un sac percé. Sans aide de la technologie, la meilleure scientifique reste la Nature.
Je réitère mes propos, si l'on veut conserver des graines, il ne faut pas compter sur celles des hybrides .
Bonjour Janus,
SupprimerLe croisement de deux variétés lignées A et B produit un hybride AB qui sera commercialisé sous l'appellation de semence hybride.
Une fois AB semé, il produit une population de lignées dont le patrimoine génétique est hérité de A et de B mais pas identique à l'hybride AB. Chaque graine dispose d'un patrimoine génétique issu de A et de B mais différent de toutes les autres, chaque graine est la mère d'une nouvelle lignée aux caractéristiques propres.
Les variétés anciennes étant aussi des lignées, les graines obtenues par la culture d'hybride peuvent donc se reproduire de la même façon que ce que l'on fait pour les graines de variétés anciennes.
En conclusion, les semences hybrides ne peuvent se reproduire au sens où les semences filles n'ont plus les mêmes caractéristiques que les plantes mères et cela dès la première génération.
Toutefois, les lignées issues des cultures d'hybride peuvent se cultiver comme n'importe quel lignée mais si l'on veut avoir une culture homogène, il est nécessaire de refaire un travail de sélection pour éliminer les lignées qui auraient des caractéristiques pas intéressantes, résistance aux maladies, productivité.
Le coming out, c'est l'instant où un mec révèle officiellement qu'il est pédé.
Les boites de conserves peuvent être une solution pour stocker des produits il y a aussi l'inertage pour stocker des grains à l'abri de l'oxygène pour les petits budgets. Les graines perdent leur pouvoir gerinatif au bout de 3 mois mais la technique permet de les enterrer voire de les conserver un peu trop humide, sans avoir de problème d'insectes ou de moisissures. Les graines sont vivantes elle produisent du CO2 en respirant empêchant le développement de ces indésirables. Malheureusement au bout de quelques mois, asphyxiées par leur propre gaz carbonique, elles perdent leur pouvoir germinatif.
L'avantage du blé, des fèves ou lentilles par rapport aux boites de conserve est que cela est très bon marché.
Merci pour ces précisions, il n'en demeure pas moins que les résultantes AB perdent en grande partie ce qui faisait l' intéret des graines de départ,il n'est pas à la portée du survivaliste moyen de faire de la sélection pour beaucoup de raisons;manque de connaissances ,de temps ,insécurité etc etc ,l'agriculture ne peut se déveloper que dans un espace protégé suffisemment longtemps pour espèrer obtenir un résultat,j'arrive a stocker du blé sur deux ans ,mais pour la nutrition je préfère le riz sous vide en tout cas merci encore de ces utiles précisions
Supprimer@ anonyme du 19 décembre 19h56
SupprimerSur le principe pas faux, mais en pratique, qu'est ce qu'un blé hybride si ce n'est l'hybridation de deux variété de blé lignée génétiquement proche puisqu' appartenant à la même espèce.
Pour les légumes, l'orge, le maïs, c'est pareil. D'ailleurs comment obtient on un maïs hybride ?
On sème une lignée mâle A et une lignée femelle B? Quand B arrive à floraison on castre le maïs en coupant l'inflorescence mâle ne laissant que la fleur femelle qui portera l'épi. Les bandes A et B sont récoltées à part, la production de A part pour l'alimentation du bétail, tandis que celle de B est dirigée vers la station de semences pour être conditionnée en doses de semi.
C'est une hybridation de deux lignées au sein d'une même espèce issues d'une fécondation tout ce qu'il a de naturelle, le pollen des fleurs mâles de A va féconder les fleurs femelles de B.
Cela n'a rien à voir avec l'hybridation entre un cheval et une ânesse qui là n'est pas très fertile puisqu'il s'agit d'une hybridation inter espèce.
D'où la question, quel est le rapport entre vos dires et les semences hybrides présentes sur le territoire français ?
Quant aux cultures OGM en France, il y a quelques cultures expérimentales dans des centres de recherche réduisant à néant la probabilité qu'un survivaliste ait accès à ces semences.
@Janus
Effectivement, une partie de l'intérêt des graines de départ est perdu. J'ai en mémoire un essai réalisé dans le réseau des chambres d'agricultures :
Ils avaient semés 3 parcelles :
- une variété de colza ligné
- des semences issues de la production d'un hybride à haut potentiel
- un hybride à haut potentiel.
Le résultat fut de 3.6 t /ha pour la lignée, 3.8t/ha pour les semences issues d'hybride et 4.5t/ha pour l'hybride.
Comme vous le voyez, si on perd l'intérêt de l'effet hétérosis de l'hybride, plus de vigueur par une meilleure résistance aux stress climatiques, la productivité des semences issues d'hybride est au niveau de celle d'une lignée et très supérieure à une variété ancienne de la moitié du siècle dernier.
Mon propos n'est pas de vous encourager à vous lancer dans la culture de semences issues d'hybride mais juste de souligner la faisabilité.
En revanche je vous recommande d'avoir plusieurs variétés de tous vos légumes car celles ci n'ont pas toutes la même sensibilité aux maladies ce qui vous évitera d'avoir une très mauvaise récolte si votre variété fétiche est sensible au ravageur dominant de l'année.
Bonjour. Pour rebondir sur le commentaire précédent, c'est aussi la première chose à laquelle j'ai pensé. Comment les agriculteurs, et même les particuliers, vont-ils pouvoir produire quoi que ce soit sans apport extérieur des graines, vu que les fameuses graines "terminator" sont monnaie courante aujourd'hui et qu'il n'y a quasiment plus de semences de ferme ?
RépondreSupprimerA mon avis, tout survivaliste devrait faire une réserve de graines "anciennes" et reproductibles et les conserver comme si c'était de l'or. Personnellement, je m'oblige 2 fois par an à commander des graines chez kokopelli (c'est le plus connu mais il y en a d'autres) et les stocke soigneusement.
Les graines "terminator" sont de la science fiction diffusée par les lobbies écolo pour affoler les populations.
SupprimerToutes les graines récoltées en France et séchée en douceur, température inférieure à 40°C environ, germent. Au delà les protéines coagulent sous l'action de la chaleur, détruisant le germe, ce qui induit une impossibilité de germination et non l'existence d'une gène "terminator". Ce gène existe bien mais il n'existe que dans certaines variétés OGM interdites en France.
Le gene stupidement baptisé "Terminator" était destiné à empêcher la reproduction des graines OGM dans la nature (il faut un produit pour désactiver le gene pour permettre la reproduction en laboratoire). Il existe maintenant plusieurs genes ayant cet effet et ils ont tous été interdits à la suite de pressions de Grennpeace, Bové et autres. Résultat, maintenant les OGM se reproduisent librement et sont définitivement hors contrôle. Et les semenciers utilisent à la place d'autres genes qui font que les graines produites n'exprimeront les caractères qui intéressent le cultivateur que si elles ont reçu un adjuvant spécifique lors de leur reproduction. Donc, toujours impossibles à reproduire (avec leur avantage) par les cultivateurs mais envahissement progressif de la planète par les OGM sans aucun contrôle possible.
SupprimerLes genes de type "Terminator" étaient hélas la seule façon d'éviter la dissémination des OGM et des abrutis se prétendant écologistes les ont fait interdire...
"les semenciers utilisent à la place d'autres genes qui font que les graines produites n'exprimeront les caractères qui intéressent le cultivateur que si elles ont reçu un adjuvant spécifique lors de leur reproduction"
SupprimerEncore un film d'horreur sorti tout droit du bêtisier écolo, vos sources svp, publication scientifique cela va de soi.
Bonjour Anonyme du 19 décembre 2017 à 21:47
Supprimerquand tu auras appris à lire, tu verras ce que je pense de ces "écolos".
Je ne cherche à convaincre personne, j'informe juste ceux que ça intéresse, sans m'encombrer la mémoire avec des références qui ne me serviraient à rien.
Sur ce, je te laisse à tes films d'horreur, chacun ses goûts.
Ce n'est pas une information, ingénieur agro, 20 ans de pratique, je n'ai jamais vu ni entendu parlé d'un truc pareil d'où ma demande concernant vos sources.
SupprimerPour être franc avec vous, je suis rassuré et pas franchement surpris que vous ne puissiez produire la moindre source en revanche je suis effondré que vous puissiez vous imaginer détenir une information.
Bonjour, Le Refuge Du Hibou
Supprimeravant de stocker les graines de chez koko, avez-vous essayé de les planter ?
->sur 20 variétés commandées, AUCUNE graine n'a germé...
alors que sur celles commandées sur ebay (et bien moins chères) j'ai eu le rendement normal attendu.
Etonnant, non ?
Alors stocker des graines qui ne servent à rien, non merci.
Alors pas de chance ,tout ce que nous avons eu de kokopéli a poussé sans problème et nous sommes à la troisiéme génération avec un bon rendement.Je suis surpris car ce sont des gens sérieux avec qui le dialogue est possible puisqu'il recrutent parmi leurs clients ceux qui pourront fournir des plans suivant leurs critères
SupprimerAnonyme du 20 décembre 2017 à 20:29, quand je vois le niveau de beaucoup de mes confrères ingénieurs, je ne peux pas considérer que ce serait une référence. Si tu as besoin de sources, je suis certain que tu es aussi capable que moi de lancer une recherche, je n'ai pas de temps à perdre avec ça, même pour te faire plaisir.
SupprimerJuste une précision: pour verrouiller la reproduction, les créateurs d'OGM avaient deux voies. La première, évidente, consistait à empêcher la reproduction hors labo, ça a donné les graines dites "Terminator". L'autre, qui est utilisée depuis que la première est interdite, consiste à interdire l'expression des genes OGM si la reproduction ne s'est pas effectuée en milieu contrôlé. Je ne vois là dedans ni horreur ni difficulté fondamentale pour qui sait modifier un ADN.
Effectivement, mais milieu contrôlé exclut généralement le plein champ et par là même la possibilité qu'un survivaliste se trouve en possession de telles semences sur le territoire national donc cela relève tout de même un peu de la science fiction car je ne vois pas une personne terrorisée par les OgM aller piller une station de recherche spécialisée dans les OGM.
SupprimerC'est bien le but. Même un agriculteur en possession de ces semences et qui se donne la peine de les reproduire n'obtiendra pas les caractéristiques liées aux OGM qui lui donnent un avantage. Par contre, les gènes modifiés seront reproduits et peuvent redevenir actifs un jour ou l'autre à la suite d'une mutation aléatoire.
SupprimerExcellent résumé de la situation, et surtout, on ne peut plus réaliste. Oui, il n'y a pas de quoi pavoiser, mais plutôt d'avoir des cauchemars toutes les nuits. En tout cas merci Pierre pour cette nouvelle mise en garde agrémentée de la référence à Jésus que j'apprécie particulièrement. Bonne fêtes de Boël et de la St. Sylvestre, à vous aussi et tous les vôtres. Que Dieu vous garde !
RépondreSupprimerFranck
Comment ils vont (sur)vivre dans les grands métropoles sans nourriture ou en cas de black-out? Tous les vieux et les assistées (c'est pas péjoratif) en situation critique? Les gens qui ont besoin journalière des médicaments (diabétiques, cardiaques, cancéreux,etc). Je crois que plus de 95 % vont mourir de faim ou agressées pour la nourriture (ou en train d'agresser pour manger). Ça va être un vrai carnage les premières deux mois. Pour un pigeon ou un rat tue avec un 22 lr un horde des affamées vont sauter dessous. Si ça va être un effondrement brutal, ça va être vraiment l’apocalypse.
RépondreSupprimerIl est certain qu'il y aura des endroits ou il ne faudra pas être. A mon avis dans toute stratégie de survie il faut prévoir à peu prés un an de nourriture d'avance et un refuge très caché, de manière a laisser passer le premier choc. Car dans les premiers temps toute récolte sera systématiquement pillée a moins qu'elle ne soit gardée jours et nuit ou suffisamment cachée. Mais pour cacher des récoltes ou tenter de les protéger il faut garder à l'esprit que 70 millions d’affamés et une densité de 115.8 habitant par km carré* ça fait du monde à contenir!
RépondreSupprimer*wikipedia
Exellent article ,exposé de la situation,un decret du 5/12 dont j'ai donné le lien interdit l'utilisation des tronçonneuses sans le permis adéquat ,tout les jours une conjonction de mesures lois et décrets tous plus idiots les uns que les autres rend la possibilité de satisfaire ses besoins vitaux par ses propres moyens interditq sauf a payer très cher ,cette obligation sera étendue a toutes les machines thermiques très certainement.La culture et l'élevage familial est dans la ligne de mire (pas plus de 20 poules sans déclaration en mairie)La raison n'est pas innocente ,c'est tout simplement pour vous rendre l'esclave d' un état tout puissant qui décidera de votre sort a tout les niveaux.La nourriture n'est qu'une des facettes de cet esclavage et nos chers députés en marche arrière et les autres avant eux n'ont soit rien vu soit sont complices ,dans les deux cas il faut les virer et surtout bien les prévenir sur leur site personnel que ce genre de vote les rend responsables du sinistre qui arrive avec toutes les conséquences qu'ils ne semblent pas vouloir voir,il sera trop tard le moment venu pour dire je me suis trompé ou je ne savais pas,en attendant nous entrons tranquillement dans l'incivisme d'état ,bientôt dans l'illégalité pour simplemet assurer notre droit imprescriptible à la vie sur cette planète qui est la notre
RépondreSupprimerNous avions 17 poules et 2 chapons.
RépondreSupprimerDans la nuit de vendredi a samedi ont nous en a volés 5.
Ca faisait tres longtemps que ont ne nous avait volés de la volaille.
Lundi passé les flics ont vidé un squat de migrants près de chez moi.
Joyeux noël à toutes et tous
Bonjour à tous
RépondreSupprimertien, on a pas encore vu passer les durs à cuir et autres mythomaniaques qui arpentent le bloq en s'astiquant le 308...
En attendant la "pénurie" voici un avant goût de la situation à venir
https://www.youtube.com/watch?v=OH0p6zoA8Yg
juste à transposer sous nos latitudes
Je viens de voir la video du lien ... je me marre ...comme beaucoup de survivalistes des bacs à sable, certains s'imaginent que les campagnes et les forêts pulluleront de gibiers.Avec un tout petit peu d'intelligence et de réflexion il est facile d'arriver à la conclusion qu'en quelques semaines il sera très très difficile de trouver le moindre lapin sauvage, les chats et les chiens seront les premiers à garnir la gamelle !
SupprimerEn effet, la seule chose intéressante qu'on peut tirer de cette vidéo est l'importance d'être en groupe.
SupprimerPour ce qui est de la chasse, je le répète, c'est une dangereuse illusion. La population a énormément augmenté depuis l'invention de l'élevage et de l'agriculture il y a environ 10 000 à 14 000 ans.
Lorsque la chasse et la cueillette nourrissaient tout le monde, il y avait environ 5 000 000 d'humains sur la planète, nous sommes près de 2 000 fois plus nombreux maintenant...
Il y a eu des fouilles archéologique sur l'habitat celte, la part du gibier dans l'alimentation était déjà à l'époque très faible ce qui prouve bien que la seule solution réaliste est l'élevage
Supprimerbonjour anonyme du 20 dec à 11h16
Supprimersi vous relisez attentivement la fin de l'article précédent vous comprendrez vite que le gibier se sera... vous. Et en effet, il pullulera dans les métropoles, au moins les premiers temps.
Vivant depuis plus de 40 ans en idf je n'est aucun mal à me projeter
Bonsoir,
RépondreSupprimerPour les graines, il existe de petits semenciers qui distribuent des variétés anciennes comme Germinance, Graines del Pays, etc. et moi aussi à mon humble échelle de petit producteur de semences maraîchères.
Mais un attention particulière doit être prise pour la conservation, et la durée germinative qui est parfois une indication farfelue sur les produits industriels.
En souhaitant que ce commentaire passe...
Joyeuses fêtes à tous.
La Ferme de Rocanadel.
Très bon article, auquel aurait peut être pu être ajouté un paragraphe sur la spécialisation des bassins de production faisant que les semences de légumes sont produites à des centaines voire des milliers de kilomètres des exploitations maraichères, que les poussins et les porcelets ou le plant de pomme de terre sont produits dans des exploitations spécialisé qui vendent leur productions aux engraisseurs de poulets ou de cochons ainsi qu'aux planteurs de pomme de terre. et là encore il peut y avoir plusieurs centaines de kilomètres entre les unes et les autres.
RépondreSupprimerCes facteurs aggraveront les difficultés le jour venu.
Excellent et pertinent article, tout comme l'intégralité de ce blog d'ailleurs, merci et félicitation à monsieur Templar... Étant moi-même agriculteur "à l'ancienne" avec une diversité de productions sur ma ferme proche du XIXème siècle (élevages bovins, équins, ovins, porcins, volailles, maraichage, céréales, vergers) je ne puis qu'encourager vivement la recherche de l'autonomie alimentaire. Cela demande certes beaucoup de labeur et d'organisation mais le jeux en vaut vraiment la chandelle au regard des délicieux sentiments d'autarcie et de liberté qui en découlent... Concernant les razzias à venir de hordes d'imprévoyants affamés et hostiles, c'est un problème que je considère très sérieusement et je n'aurai en cas de "troubles" pas beaucoup de solutions "prophylactiques" hormis le fait de détruire avec ma pelleteuse les accès routiers plusieurs centaines de mètres autour de ma propriété; ceux qui viendront, viendront à pied du moins...et là ça sera comité d'accueil au Fap et Baikal...mais je n'ai pour l'instant pas de solutions face au risque de "sniping" par des tireurs embusqués...
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerMalheureusement aucun individu en préparation n'a les moyens humains et financiers de mettre en place une doctrine de contre snipping.
Le contre snipping est extremement chronophage et demande des moyens exclusivement dédié a cela.
La "préparation" du terrain autour de votre propriété(ce qui est a votre porté d'après vos ecrits) au dela des 900 mètres afin de rendre extremement difficile l'approche du vilain et l'espoir d'etre evité par le projectile...
L'autonomie alimentaire est un vaste programme.
Cela necessite de l'espace et du temps, deux points essentiels que beaucoup de survivaliste en herbe n'ont pas malheureusement.
Cela fait quatre ans que j'essais de produire quelques legumes dans des conditions assez difficiles(terre argileuse,pavillon de banlieue dans une cité dortoire..) sans résultats convaincants et malgré une sélection de graines toutes issues du biologique...
Bref, j'ai décidé de laisser tomber cette année apres l'étude d'un projet d'aquaponie vite avorté.
Le bilan est négatif et si par bonheur j'arrivais a sortir quelques chose, je n'aurais pas les moyens suffisants pour assurer la sécurité et la pérénité du site.
Bon courage et bonne chance
Mon pauvre, 115,8 habitants par kilomètre carrés telle est la densité de population de la France métropolitaine suivant Wikipédia. Alors, imaginez ce qui peut vous tomber dessus si les gens se mettent a avoir faim !
SupprimerOn est largement hors échelle avec un fusils ou deux (ou dix), même bien servis.
bonjour anonyme du 19:9h48 vous avez déjà la qualité primordiale d'un survivaliste ;la lucidité qui permet le discernement,je suis sûr que compte tenu de votre expérience qui est positive dans la mesure ou vous savez maintenant ce qu'il ne faut pas faire,vous avez sûrement prévu un planB.Votre avis sur le contre sniping est intéressant,je ne crois pas que nous serons confrontés (du moins au début) a des vrais snipers dont le job n'est pas l'attaque mais plutot sécuriser un espace devant une position,c'est aussi pourquoi je ne crois pas qu'une base trop visible soit une bonne chose en attirant les prédateurs et ne permettant pas des sorties à couvert.Les chateaux forts avaient des souterrains débouchants loin des murs et discrets ,mais des rideaux d'arbres a 30 mètres peuvent aussi faire l'affaire ,le "sniper" se trouvant dès lors à portée devant s'approcher pour voir sa cible masquée,c'est pourquoi le choix du lieu de vie doit être pensé pour ne pas avoir à faire des modifications effectivement prenantes et longues pour un résultat aléatoire
SupprimerMéfiez vous des moyennes,elles sont comme la minijupe,elles donnent des idées et cachent l'essentiel,en moyenne la tête dans le frigo et les pieds dans le feu vous êtes bien,en moyenne, ça ne vous empèchera pas de hurler!n'oubliez pas que sur ces 115,8 vous en aurez 115 incapables de tenir une arme et de s'en servir,ce seront eux le "consommable" qui détalera devant une défense ferme et décidée,les premiers tombés décourageront très vite en otant toute véléité aux autres,c'est le premier choc qui décide du sort d'un combat et pas le dernier quart d'heure,(Verdun fut un cas très particulier)c'est pourquoi il faut envoyer toute la sauce d'entrée
SupprimerOui Janus, cependant envoyer toute la sauce consomme beaucoup de munitions. De plus, pour décourager ceux qui arriveront longtemps après, il faut laisser pourrir les cadavres aux alentours de la position défendue. Pas facile à encaisser pour le défenseur non plus comme environnement...
SupprimerLe mieux me semble quand même de passer inaperçu de façon à éviter l'affrontement dans toute la mesure du possible.
bonsoir Francois bien d'accord ,raison de plus pour en accumuler un maximum pendant que c'est encore possible,passer inaperçu est bien sûr la meilleure des solutions(ne pas laisser les cadavres uniquement les têtes,autrement on pourrait croire a une mort naturelle,et les fourmis s'en charge très vite!!)le combat est quand tout le reste a été épuisé,mais là plus d'hésitation et comme le disais Gudérian "des boulets ,pas des boulettes"
SupprimerSi la mort est naturelle en telle quantité c'est qu'il n'y a rien d'intéressant de ce côté...
SupprimerPour vivre longtemps, vivons caché...
RépondreSupprimerSi votre chien est une bonne sonnette d'alerte, il signalera également votre emplacement.
Se tenir à l'écart des routes et chemins.
Ne jamais passer au même endroit pour sortir et entrer pour ne pas créer un layon visible dès qu'on s'accroupit.
attention aux cris des enfants...
Si vous sentez ou voyez des réfugiés et autres passer dans le coin, faites-vous petit, pas de feu, pas de cuisine, et ne dormez pas dans votre abri, mais un peu plus loin en gardant un oeil dessus...
etc.
@ Loire 42
RépondreSupprimerDossier N°3, 4 et 8.
et puis ça:
https://www.amazon.fr/s/?ie=UTF8&keywords=barbel%C3%A9+concertina&tag=hydfrmsn-21&index=aps&hvadid=8484978562&hvqmt=p&hvbmt=bp&hvdev=c&ref=pd_sl_9ilwly6w3m_p
Pour ma part, je plante du pyracanthe en périphérie large du potager où mes graines se reproduisent chaque année avec bonheur et j'enjoliverais en temps opportun avec le lien du dessus.
Pour info 1 kg de riz représente 16 portions de bouffe ( à agrémenter de cuisse de canard confites en boite à durée indeterminée ou corned beef, ou/et conserves maison, sauce tomate, curry, produits du potager archi bio ... etc ... et 10KG c'est 160 portions!)
Pour les 115 affamés au km², combien arriveront à ma porte, aptes à me voler, combien en repartiront?
Et ça, c'est si ils ne passent pas par d'autres villages avant où ils seront tout aussi bien reçus et moins nombreux sur le retour.
Maintenant, on peut imaginer qu'un citadin et son bout de famille prêts à travailler et se défendre pour se nourrir et s'abriter pourrait trouver refuge et sa place dans mon coin de campagne car plus on est de fous et plus on rit et que l'union fait la force.
Plus de monde c'est:
_ Plus de bouches à nourrir c'est pour les pessimistes.
_ Plus de bras pour travailler et se défendre c'est pour les optimistes.
Faut juste pas arriver avec le flot des parasites ( les vrais et faux amis en temps de chaos ).
Saint Martin
Le problème des 115 affamés au km² est qu'ils n'existent généralement pas, soit ils seront bien plus nombreux dans les villes soit bien moins nombreux en campagne. Le risque sera l'apparition de compagnies d'écorcheurs qui sillonneront les campagnes pour les piller, attaquant les fermes isolées et les bourgs.
Supprimerlire le livre de elsberg black out
RépondreSupprimercela donne une idee de ce qui peut ce produire!
Bonsoir Janus 2a
RépondreSupprimerLes snipers étaient le cauchemars de la population le l'ex-yougo, obligeant la plupart des citoyens a vivre terrés la quasi totalité du temps...
Comment dans ce cas voulez-vous vaquer à votre potager, soigner vos bêtes, nourrir vos poules, réparer vos outils alors que le seul fait de passer par inadvertance devant une fenêtre vous conduira à coup sur devant votre créateur?...
Que le survivaliste moyen ait la chance d'etre un peu plus isolé ou caché que les autres ne l'affranchira pas un jour de faire face à la prune qu'un bon tireur de passage lui aura décoché afin de s'approprier ses biens..
Il n'y a pas beaucoup de parade a ce genre de tireur, et je ne fais pas l'erreur de croire que les vilains d'en face ne sauront pas tirer..il y'en aura toujours un de plus débrouillard que les autres dans le tas..
Comme je l'écrivais, il est impossible de déployer une doctrine de contre snipping, cela vous empecherait de réaliser toutes les autres taches necessaire à votre "survie"..Ce qui reviendrait à terme au même résultat qu'une balle dans la tronche.
Pas simple.
Pas simple non plus la mise en oeuvre d'une autonomie alimentaire comme d'aller tenter sa chance dans la foret pour cueillir du sanglier(le gibier disparaitra tres vite)
Les seules sources de proteine assez facile a obtenir le sont par l'elevage(poules,lapin,hamster etc) ou par une culture aquaponique, mais la encore, trouver le bon equilibre de ce microcosme, le temps et la place de mettre cela en oeuvre est quasi impossible pour le survivaliste lambda.
C'est de plus indéfendable sans la mise en oeuvre d'un systeme de défense puissant et résilient.
L'équation est quasi impossible à résoudre.
Si la position est tellement cachée par la végétation qu'il faut approcher à portée de pierre pour viser, le sniper a perdu son avantage. Et si rien ne signale la position, on n'essaiera même pas de l'attaquer.
SupprimerQuant aux sources de protéines, s'il y a des assaillants il n'y a qu'à se baisser pour ramasser...
Plus sérieusement, la viande est loin d'être indispensable, il y a d'excellentes protéines végétales. Sans compter bien sûr certains insectes et crustacés faciles à élever sur des espaces très réduits.
S'il y a deux qualités utiles, ce sont la créativité et l'adaptabilité. Avec elles, on trouve des solutions.
Tout comme il est impossible d'arréter tout les voleurs il en va de même des snipers ,tout juste limiter la casse, en yougoslavie les snips étaient principalement en ville,pas a la campagne .Il a été débattu de ces alternatives ici même il y a un certain temps,en effet cela nécessite un voisinage impliqué,participant et dans la pose de sonnettes ,il est évident que c'est impossible seul,d'ailleurs toute survie l'est tout autant, du moins sauf pour un temps très limité.Le cobaye est un animal facilement transportable, plus aisé d'élevage que le lapin.Pour info et concernant Sarajevo le Colonel Michel Goya a publié une théorie et expérience de lutte contre les snipers assez réussie, mais en ville.Moralité se regrouper est une véritable nécessité.Bon courage a tous
SupprimerJe crains fort que les sources de protéines les plus facile à se procurer soient d'origine humaine comme lors du siège de Léninegrad.
SupprimerL'inconvénient majeure de notre société moderne est que le moindre choc sur un maillon la jette à terre en paralysant tous le flux du lieu de production vers le consommateur.
Le cauchemar des snipers n'est pas ce que vous entendez. Principalement, ils donnaient les positions de regroupement de civils à l'artillerie autour de Sarajevo, ce qui permet de relativiser leur rôle, jamais décisif lors d'une bataille.
SupprimerLeur fusil, le M76, tirait du 7.92x57, genre mauser avec une petite lunette de tireur de précision, rien de bien transcendant mais efficace pour tenir une avenue parcourue de civils.
Cessons donc de nous palucher sur les snipers, dont seule l'allonge est un avantage. le mythe de la balle dans la tête en cultivant ses poireaux est un fantasme contre-productif, car un sniper est beaucoup plus dangereux s'il vise les tuiles, vitres et murs à intervalle rapprochée: ca rend fou n'importe quel assiégé.
L'autonomie alimentaire, c'est pas avec un jardin de 20m2. Même si c'est possible, c'est une gestion affreuse pour gérer l'espace et une récolte pour toute l'année, mais surtout, la moindre mauvaise récolte et c'est une catastrophe.
cc
Bonsoir,
RépondreSupprimerPour confirmer le sentiment général, je souhaiterai seulement dire :
L'autonomie alimentaire, cela se construit et il faut du temps.
Cultures adaptées au terrain (type de sol), pluviométrie et climat.
Elevage : choix des reproducteurs, rusticité et planification génétique.
Ce ne peut être improvisé...
C'est pour cette raison que j'ai repris la petite ferme de mes parents depuis 2008, en polyculture / élevage autosuffisants.
Comme l'autonomie énergétique qui demande à être bien pensée.
Solaire : durée de vie des panneaux, de l'électronique et des batteries.
Groupe électrogène : entretien, carburant et durée de vie moteur, sachant que les carburants modernes ne peuvent se stocker sur le long terme.
Mon choix s'est porté sur la méthanisation à la ferme, technique utilisée avant les années cinquante.
Le gaz servant aussi bien à chauffer que de carburant moteur.
L'eau, autre élément crucial : source ? citerne ? puits ?
Alimentation par gravité ?, sur-presseur électrique ?
Pas de source et pas de puits, donc citerne comme toutes les fermes alentour autrefois et sur-presseur avec gros volume.
L'habitat face au refroidissement climatique à venir ?
Vous croyez encore les discours du GIEC ? alors que vous ne croyez plus aucun politique...
Les capacités de défense du site ? en cours.
Les capacités d'accueil ? (impossible de rester seul).
J'essaie de gérer tout cela, en me rendant compte que je n'ai que deux bras (enfin, quatre avec mon épouse).
Tout ceci en voyant arriver une conjonction d’événements qui ne peuvent mener qu'à l'explosion (voulue ? par nos élites ?).
Je devrais être pessimiste, mais j'ai un fils et je construit pour lui.
La ferme de Rocanadel
Je me suis penché sur la méthanisation pour produire du carburant, outre que cela est couteux, à priori, le gaz ne peut être utilisé dans un moteur diesel qu'en bicarburation.
SupprimerAvez vous trouvez un procédé capable de faire tourner un moteur de tracteur seulement au gaz ?
Seb91
Tout le monde ici sait que le Giec est une vaste fumisterie qui ne sert qu(a faire vendre les permis de générer du co2(inofensif et de plus utile à la phohsynthèse) cotés en bourse,le personnel du Giec n'est pas composé de scientifique et leur comptes bancaires bien approvisonnés par les lobbys ,une vue de leur comptes bancaires était apparue il y a deux ans montrant leur connivence ,même l'Onu s'était émue de cet état de fait corrupteur.Pour le 222 cité dans un post comme "petite carabine" c'est aussi une exellente arme et calibre Otan attention cela n'est pas interchangeable avec avec le 223 otan (étui et charge différent)mais a toutes ses qualités et tir utile jusqu'a 300mètres,pour le silence ce n'est pas ça,le recul est inexistant,moins efficace (pouvoir d'arret ) que le 17hmr a courte distance
SupprimerBonjour Seb91. Le méthane s'utilise dans un moteur à explosion, donc en général prévu pour l'essence. Il faut le modifier comme pour le GPL.
SupprimerBonsoir,
SupprimerPour faire réponse sur le gaz, les moteurs diesel fonctionnent effectivement en bi-carburation 20% diesel 80 % gaz.
Par contre, "couteux" pour la méthanisation ?
L'investissement de base pour une ferme modeste n'est pas très important, surtout en autoconstruction.
Mais peut-être parlez vous du stockage pour véhicules, qui nécessite un compresseur de plongée d'occasion (pas plus de 1000 €) et des contenants adéquats.
Je ne me suis pas encore lancé dans cette réalisation.
La ferme de Rocanadel
La méthanisation faite à la façon ds paysans chinois n'est pas couteuse en soit et permet d'alimenter la gazinière.
SupprimerEn France sauf erreur de ma part, il est nécessaire de passer par la DRIRE pour vérifier l'installation et je m'étais dit à tort ou à raison que leurs exigences devaient faire exploser la note.
Seb91
J'ai pour ma part créé une association qui propose de mettre en relation Urbains et Ruraux dans un cadre pré-effondrement. Des petites annonces gratuites.
Supprimerentraide-humanum.org
Bonsoir,
SupprimerJe ne parle pas de méthanisation chinoise, mais d'une version plus moderne et plus adaptée à nos besoins.
Pour ce qui est de la partie administrative, elle n'est pas un problème, seul quelques critères de sécurité sont sensibles. Il n'y a pas de cotisation à verser à la DRIRE pour faire expertiser une installation de méthanisation paysanne, du fait de volumes assez faibles comparés à une installation industrielle. Tout peut être auto-construit, je fais parti d'un groupe qui suit les projets de ses différents membres, nous sommes affiliés à l'ADEAR / ARDEAR de notre région. Nous ne sommes pas dans l'utopie ni dans le doux rêve des fumeurs de ...
La ferme de Rocanadel
Bonsoir (c'est moi le paysan Anonyme du 19 à 00hr24) , je constate que mes inquiétudes concernant les risques de sniping génèrent des commentaires très intéressants et pertinents, merci en particulier à Janus et à Anonyme du 19 à 9hr48 et 19hr37 pour la qualité de leurs interventions. Bien qu'étant personnellement totalement dépourvu d'expérience tactique et militaire, je partage absolument leurs analyses frappées du sceau du bon sens... En effet, bien que mon implantation géographique, mon mode de vie, mon autonomie alimentaire quasi complète et les moyens techniques à ma disposition (gros matériels agricoles et de chantier entre autres) fassent potentiellement de moi et de mes proches d'extrêmes privilégiés en cas de chaos, tout cela reste néanmoins très vulnérable aux risques d'attaques par des tireurs dissimulés. Tout ceci est-il donc vain ? Faut-il dès maintenant se préparer à vivre "terrés comme des rats" en préparant des planques souterraines et des stocks (très) importants d'aliments et de matériels enterrés, disséminés à plusieurs endroit de mon "territoire" ? Est-ce de fait la seule solution envisageable pour espérer pouvoir tenir sur le long terme ? J'ai les boules.
RépondreSupprimerGuillaume.
Bonjour,
SupprimerEn premier lieu veuillez pardonner mes posts en tant q'Anonyme, une de mes priorité étant de n'etre abonné a aucun réseaux dit "social" qui me permettrait d'adjoindre un pseudo a mes ecrits.
Dans le cadre de la BAD si cher au survivaliste, votre position peut paraitre enviable.
Et c'est le cas pour une situation économique telle que nous allons la connaitre dans quelques temps, entre chien et loup ou quelques infrastructures tiendront encore, derniere barriere avant le "tout est permis"..
Si l'on se place dans le cas extrême d'une population totalement affamée, votre position va devenir infernale car vous deviendrez une cible privilégiée..c'est ainsi.
Faut il en avoir peur,non. Vous avez une certaine avance sur vos ennemis potentiels du a votre acces aux ressources essentielles.
Maintenant, et je m'inscrit la en totale contradiction avec ceux qui vous pronent la discrétion totale, vous savez comme moi compte tenu de votre position que c'est parfaitement impossible.
Je passerais tout aussi vite sur les intervenants qui vous donne en lien l'achat de fil de fer barbelé.Bien que ce type de materiel peut etre interressant, je n'ai jamais vu un rouleau de fil, une bougie ou une marche blanche arreter une balle...
Dans votre cas, il faut que vous trouviez le membre de votre famille le moins manchot en terme de maniement des armes, l'équiper d'une bonne petite carabine pouvant tenir le centimètre à 100 mètres et l'encourager a l'entrainement..
Avec une surveillance du perimètre "a minima", il permettra de diminuer la probabilité de vous faire engager par un tireur isolé...Mais il ne fera que cela...
Afin vous éclairer un peu plus sur cette problématique, sachez, contrairement à certains écrits que vous pourrez lire, que les tireurs pouvant engager des objectifs à 900 mètres sont tres rare (en France) et la probabilité que vous soyez confronté a ce type de tireur un jour est quasi inexistante.
Ceux qui tappent avec une bonne probabilité d'atteinte a 600 mètres sont beaucoup plus nombreux, c'est cette catégorie de tireurs qui sera votre plus gros problème..
En dessous des 300 metres, ce n'est plus du snipping.
Avec ca et une carte au 1/25000 de votre coin, vous pouvez commencer a travailler..
Bon courage et bonne chance
Situation infernale ?c'est pas dit ni écrit quoique d'accord sur l'ensemble de vos réflexions ,vous partez du principe que les affamés arriveront tout fringants avec armes devant un lieu qui sera très loin de leur départ,il en arrivera bien peu pour toutes les raisons déjà exposées sur ce blog ,la circulation des bipèdes sera quasiment bloquée partout ,figée,car elle devra s'affronter dès les premiers mètres avec ceux qui ne les laisseront pas passer et les attendrons pour les dépouiller (sur le terrain qu'ils connaissent le mieux ;le leur)les tireurs ld seront totalemen,t inopérants face a des refuges entourés de forêts ou de haies style bocage,au plus 200mètres de visibilité,et ceux qui sont capables de tenir une c 50 a 900 voir 600mètres en France sont effectivement très peu nombreux,la discrétion totale n'existe pas non plus ,il ne faut pas tomber d'un extrème à l'autre,quoique vous fassiez il restera toujours un moustique derrière le rideau ,ce qui n'empèche pas d'éliminer les autres ,le sans risques chers à nos énarques est une lubie totale,la vie est un risque prit à la naissance,alors il faudra faire avec et dieu pour tous
SupprimerBonsoir,
Supprimerpas forcément la seule solution, Guillaume; ça peut dépendre de ta région d'implantation.
Moi je suis nul en agriculture et je sais que, le moment venu, j'échangerai des services de protection contre de l'alimentation. Un agriculteur ne peut, en effet, pas se livrer à son travail s'il risque de se faire allumer.
Eviter ça demande du personnel, du matériel et un savoir-faire.
Le contre-sniping recouvre plusieurs facettes dont celle de patrouilles continues pour nettoyer la zone, faire des exemples et tenir à dispo un sniper ou deux en protection rapprochée. Rien n'est jamais garanti à 100% mais les risques de se faire coincer par les patrouilles ajoutés à ceux de se faire signaler et neutraliser avant même d'être en poste sont importants. Un tireur "extérieur" devra investir du temps dans le repérage et l'aménagement de son poste de tir s'il ne connait pas la zone alors que le personnel de protection la connaîtra.
S'il s'agit d'un "local" qui décide de passer à l'action, c'est une action de renseignement qui permettra de détecter son changement d'attitude et, si nécessaire, de le neutraliser dès qu'il se mettra en route.
Si tu veux bien indiquer un numéro de département, je te dirai si tu es trop loin ou pas.
Toutes les exploitations agricoles deviendront des cibles aussi attractive que le bijouterie aujourd'hui.
SupprimerVous serez une cible privilégiée pour les kidnappings, le racket et cela va très très mal, votre ferme pourrait être la cible de gangs armés ou de bandes de révolutionnaires.
Une ferme isolée ou une bad, seule sans une organisation pour défendre un territoire plus vaste ne pèsera pas bien lourd face à ces menaces même en étant nombreux.
bonjour GUillaume,oui vous avez une des solutions ou plutôt une des possibilités qui bien entendue ne sera pas fiable a 100% comme d'habitude,mais ce sont les conjonctions des divers moyens mis en oeuvre qui vous assurera une supériorité marginale E Mantilles a très bien résumé un de ces moyens concernant le contre snipingmais relisez les dossiers de Pierre ce sont des mines d'enseignement résumés en pages pratiques.Comme dans tout les conflit très vite se dessinerons des lignes de partage du terrain soumi a un groupe particulier,il faudra passer ce cap de mise en place,le reste sera a apprécier sur pièces souplement pour décider des tactiques et stratégies nécessaires,il ne faut pas croire que cela sera un combat permanent ,même les méchants sans foi ni loi ont besoin de repos et de bases de départ,perdant des hommes à chaque attaque , ils seront réduits peu a peu et l'apport d'aide extérieure de plus en plus faible
SupprimerBonsoir Janus et "Anonyme hors réseaux sociaux", merci pour vos réponses éclairées et encourageantes. Je poste moi-même en Anonyme car je suis également totalement inexistant sur les réseaux sociaux...
RépondreSupprimerConcernant le "risque zéro" si cher à beaucoup de nos contemporains je suis absolument d'accord avec vous et le "Dieu pour tous" me convient très bien...
Concernant les distances d'engagement, j'ai probablement par méconnaissance abusivement utilisé les termes "snipers" et "sniping"; effectivement la "visibilité" est très faible dans notre région en raison d'un environnement très forestier et cloisonné, le champ de vision n'excède rarement 200/300 mètres et même en étant posté sur les collines environnantes il y a toujours de grands arbres qui occultent la vision des habitations. Mon inquiétude était justement liée à cet environnement très boisé permettant potentiellement à des tireurs d'approcher à couvert suffisamment près pour cartonner...
Concernant la "bonne petite carabine pouvant tenir le centimètre à 100 mètres" dont vous parlez, auriez-vous une arme en particulier à nous conseiller (en Cat C) ? Je suis déjà familiarisé avec les armes à feux étant possesseur de plusieurs calibres 12 dont un Baikal MP155 et un FAP 7+1 canon "rayé" faible dispersion... Je détiens ces armes absolument légalement étant l'heureux bénéficiaire du permis de chasser (je chasse très peu et la plupart des chasseurs me gonflent énormément d'ailleurs...), mais il m'est apparu que le fait d'être "chasseur" semblait la meilleure solution pour être armé "ad vitam" sans devoir justifier de quoi que ce soit d'autre que la déclaration des armes lors de leur achat...
Pour en revenir à la surveillance du périmètre du lieu de vie, il est évident qu'en cas de troubles majeurs nous serons contraints d'abandonner les terres situées trop loin du corps de ferme et de nous recentrer sur un ilot jouxtant la maison et les bâtiments (grosso modo 20/25 hectares); c'est d'ailleurs déjà cette zone qui offre la plus grande diversité de productions (maraichage, vergers et élevages hormis les bovins qui sont plus loin).
Concernant la surveillance des lisières de haies et de forêt, quelles sont les méthodes à employer ? Jumelage ? Embûches sonores disposées de façon à ce que des intrus potentiels trahissent leur présence ? Quoi d'autre ?.. Pour l’anecdote, je constate régulièrement que certains de nos animaux sont très sensibles à la présence d'intrus (les ânes en particulier) et le gibier ou les chiens divagants qui évoluent à proximité sont immédiatement repérés...
Merci d'avance pour vos lumières.
Guillaume.
Bonsoir,
SupprimerLe MP 155 est un tres bon choix.
Pour une arme Cat C, il existe une multitude de possibilités.
Calibre, 308 winchester
les marques les plus fiables
Remington(la serie des 700)
Ruger
Tikka
Ou, pour vos distances d'engagement qui ne devrait pas exeder les 300 metres d'apres vos ecrits, vous pouvez penser a une armes a verrou d'origine militaire(bien que celles-ci soit capable de distance bien plus grande)
K31,K98,Mosin...c'est moins cher, mais ils ne sont pas chambré en 308W, donc mun plus difficilement trouvable en cas de cahos.
La surveillance ne s'effectue que par la vision humaine.
Apres, vous pouvez ménager une foultitude de systemes qui vous permettrons une mise en alerte(pyrothecnie,piegeage), seulement limités par l'imagination dont vous saurez faire preuve.
J'ai cru comprendre que les oies sont d'excellentes gardiennes,bien meilleures que n'importe quel chien...vous qui en avez la possiblité, vous devriez peut etre penser à en adopter..
Bon courage
bonsoir Guillaume ,vous trouverez dans les dossiers préparés par Pierre toutes ses utiles préconisations en matière de défense passive,pour la "petite carabine" le choix est ouvert si elle est avec trigger ,le 22 a 100 mètres c'est encore jouable avec un bon scope et un modérateur de son en tir subsonique pour ne pas se faire repérer , a condition d'un exellent réglage pour être létal,j'ai un faible pour le 17hmr valable jusqu'a 150mètres(les sangliers plient les genoux a80mètres net)ou alors directement du 308 (le recul est absolument très supportable ,le prix des cartouches un peu moins) Par principe le 22 sert au maniement d'arme ,mais il est préférable si possible de se servir de celle qui sera en service prévu le moment venu et de la doubler pour les pièces .Tenir 20 a 25 hectares suppose un personnel entrainé important (8 a 10 personnes) en fonction du terrain.Les distances d'engagement classiques se situent dans la zone des 100mètres(hors combat menés par l'armée)N'oubliez pas non plus que vos adversaires devront avoir une logistique lourde si ils veulent tenir l'action engagée ,là se situe un de vos avantages(munitions disponibles,et c'est votre terrain bien préparé) bien cordialement
SupprimerJe pense que "La famine" n'est pas le pire de tout quand les choses se gâte elle est juste vitale.. Tout comme l'eau puisqu'elle constitue la base de la survie entre-autres...
RépondreSupprimerPar contre, l'homme aura ses priorité obsessionnel (la folie de tuer a titre gratuit...Le pouvoir faire tout ce qu'il veut a sa guise..)
Je ne vous apprend rien j’espère ?..
Ceci-dis, je me pose la question ?.... Quand vous parler de "CHAOS" Vous l’évaluez sur combien de temps ?..
Et pourquoi vous ne voulez jamais admettre que certains débiles n'aurons que faire de tout vos biens car ils n'aurons que pour but principal de détruire...tuer.. anéantir ..
Comme je l'ai déjà cité a plusieurs reprise, "Le feu" aura toujours raison quoi que vous puissiez en dire si on reste dans la théorie du
détruire...tuer.. anéantir .. et cela sans aucune possibilité de défense ou de riposte. Pas besoin d’être aguerrit en quoi que ce soit !.. et pas besoin de sniper ou autres guerriers commando ect....
l'art de la guerre c'est la tête et seulement la tête.... et pour réussir a survivre longuement il faut persuader n'importe quelle adversaires qu'il est plus faible que vous dans tout les domaines..
CDT: TEZ@K
Je partage votre sentiment sur le sujet pour imposer son point de vu par les armes, les factions fanatisées que ce soit au tire d'une idéologie ou d'une religion ne reculent généralement devant aucun massacre pour défendre la cause.
SupprimerAssez d'accord avec cela, la famine irlandaise de 1848 qui aurait été moindre sans les Anglais, le blocus de l'Allemagne en 14-18 et en 48, holodomor en Ukraine dans les années 30 ont été causé par des Etats, donc détruire une population ne passe pas forcément par les armes mais par des mesures simples d'attrition dont le prétexte n'est pas de faire céder mais bien d'exterminer toute une population.
SupprimerSeul hic, ce ne sont pas des débiles qui causent ça mais des gens en pleine conscience, aptes à planifier une dépopulation massive.
Le corollaire de l'alimentaire est la cuisson: la plupart de notre nourriture est cuite et nous amène au combustible, ses stocks, son emploi, sa discretion.
cc
Les animaux qui avertissent de la présence des intrus, c'est à double tranchant. Ils avertissent aussi les intrus qu'il y a de la viande sur pattes dans les environs.
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerbonne petite Carabine en C / 0 a 200m
22LR pas assez sur d'abattre une cible vers 200m .... ça tire a 200m et au dela, mais quid de la puissance d'arrét...
308 trop péchu trop de recul pour des petits gabarits... ADO femme etc.. Munition 1E l'unité et limité a 1000 car calibre militaire
Le juste milieu, pour 0 200m et méme 300 c'est le 222REM Péchu rapide . plus cher que 22lr 0,5e la balle entrée de gamme mais plus sur du puvoir d'arrét a ces distances et moins chers que les calibres supérieurs .
De plus calibre purement de chasse.. on peut détenir sans quotas..
pour moi c'est le meilleur choix en C pour une carabine.. VIVE LE 222 REM ...
POUR L'AGRICULTURE synthétiquement
En france c'est mort..
BIO c'est du pipeau.. peu de rendement sur de moins en moins de terre cultivable pour de plus en plus de bouche a nourrir.. Equation impossible a resoudre .. sauf pour les réveurs..
INTENSIF .. c'est mort aussi .. trop dépendant de groupes indistriels et au moindre soucis d'approvisionnement 24H c'est la catastrophe (pour les animaux) et la terre s'epuise
ON est dépendant des puissances extérieures pour notre bouffe..
UNE CATASTROPHE!!!
il fallait défendre nos agriculteurs et faire de l'agriculture raisonnée..
On a préféré les assassiner...
C'est la politique qui nous rend dépendant de l'extérieur pour notre alimentation en acceptant ce déficit constant de protéines végétales.
SupprimerS'il ne s'en produit pas ce n'est pas en raison d'une quelconque impossibilité mais en raison de l'obligation d'aligner les prix à la production sur le marché mondial.
Le bio c'est du pipeau mais semble être la voie obligatoire pour de plus en lus d'exploitations pour s'en sortir. La tendance récente semble être à la conversion au bio de grandes exploitations (plus de 300 ha) depuis 2 ans conséquence de la chute des prix des céréales. Cette évolution va faire baisser le prix du bio et mettre sous pression les petites exploitations qui ne pouvaient survivre à la mondialisation qu'en vendant ces produits de luxe, à haute valeur ajoutée vendu sous le label Agriculture Biologique.
Ces conversions sont à la charge des régions, puisque ce sont elles et non l'Europe qui paient les primes à la conversion à l'agriculture biologique. Vu les surfaces en jeu, les impôts locaux n'ont pas fini de flamber.
Autre corollaire, la plus grande dépendance de l'agriculture au pétrole, le désherbage mécanique se fait avec du gasoil pour faire tourner les tracteurs dans un contexte explosif au moyen orient. Les désherbants chimiques, c'est du désherbage concentré, en d'autre terme du fuel concentré.
Le remplacement des engrais azotés minéraux de synthèse (chimique pour les cons) sont synthétisé en utilisant du gaz s'utilisant à hauteur de quelques centaines de kilogrammes sont remplacés par plusieurs tonnes d'engrais organiques ( des excréments) importés des villes (boues de station d'épuration) compost de déchets verts des farines de viande et surtout des régions d'élevage. Tout ceci voyage en camion parfois sur des centaines de kilomètres, et cela aggrave notre dépendance au gasoil importé.
Si la situation au moyen orient opposant l'Iran à l'Arabie Saoudite dans le golfe arabo persique dégénère, nous risquons fort de connaitre une pénurie de pétrole dont les conséquences sur l'agriculture biologique seront décuplées. Une culture non désherbée pour cause de pénurie de gasoil ou autre ne produit rien.
Je serai tenté de dire, que pour être vraiment résiliente, une exploitation agricole devrait revenir à la traction animale sur une partie de sa surface pour réapprendre à travailler avec les animaux, disposer de machines adaptées. Ne pouvant être réellement valorisée économiquement, il s'agira d'une activité ludique tant que le système n'a pas explosé, pénurie d'hydrocarbures et/ou perte de valeur de la monnaie.
Seb91
Bien sûr, si on veut faire du bio en utilisant les techniques adaptées au chimique, c'est mort!
SupprimerIl faut tout repenser, il y a des méthodes de culture bio (permaculture) qui atteignent des rendements supérieurs au chimique (et sans désherbage). Seulement ces méthodes ne sont pas adaptées aux machines agricoles actuelles et demandent donc de la main d'oeuvre, ce qui n'est pas acceptable pour des exploitations de centaines d'hectares. Donc l'Europe a créé un label "bio", AB, qui représente le minimum possible en termes d'exigences de qualité. Et baisse régulièrement ce niveau d'exigence, ce n'est qu'un label marketing. Malheureusement, la plupart des consommateurs n'y comprennent rien et s'en contentent, amenant la disparition des labels sérieux (et coûteux pour le cultivateur).
Effectivement le bio n'est que marketing. Lorsque je vois les machines injectant de la vapeur dans les sols pour les désinfecter dans certaines grandes exploitations bio, un tel système n'a rien de respectueux de l'environnement et ne peut perdurer en cas de pénurie de carburant de même que tout système nécessitant un binage mécanique intensif.
SupprimerPour résister en cas de chaos, il sera nécessaire de trouver d'autres solutions bien moins couteuses en énergie.
Seb91
Oui Seb, et ces solutions existent déjà pour la plupart mais sont mal adaptées aux méthodes issues de l'agriculture chimique et mécanisée. Ne confonds cependant pas "bio" et label AB, le bio existait bien avant que l'UE en fasse un marché et c'était beaucoup plus sérieux, avec une traçabilité garantie. Je m'alimente en bio depuis plus de 30 ans et la dérive est indiscutable.
SupprimerJ'ai travaillé dans le bio à une certaine époque. Il y a des gens qui sont dans une approche écologique et d'autre financière.
SupprimerLa situation actuelle me plonge dans l'embarras si l'europe passe intégralement au bio, elle ne sera plus importatrice, certainement plus autosuffisante obligeant le pays à importer ce qui mettre le consommateur friqué d'europe en concurrence avec celui du tiers monde. La conséquence probable sera une hausse progressive des cours mondiaux, mettant d'avantage sous pression les pays qui vomissent dans nos frontières leur excédent démographique accentuant l'instabilité là bas et la migration vers l'Europe.
Inversement, vu l'explosion démographique au sud, malgré la mise en production des terres africaines, si on continue à faire du classique, il se trouvera encore un moment où les cours vont flamber à cause de la hausse de la consommation, plus de bouches à nourrir et plus redoutable encore amélioration du niveau de vie, décuplant les besoins à cause de la hausse de consommation de viande.
Quelque soit le mode de production choisi, à terme nous finissons dans le mur. La première nous y amenant plus vite sans résoudre les défis de l'après chaos.
Seb91
un superbe article! Bonne continuation
RépondreSupprimerBonjour à tous, merci pour vos réponses personnalisées, ce blog est vraiment génial, j'adore...
RépondreSupprimerJe prends bonne note de vos suggestions et vais me procurer de ce pas quelques dossiers préparés par monsieur Templar.
Concernant les carabines, merci pour les infos, je vais affiner mon choix sur la base de vos recommandations respectives.
Pour revenir sur les oies, nous en avons déjà plusieurs et j'émets quelques réserves concernant leur utilité dans une stratégie d'avertissement et de défense. Elles jacassent certes très fort, mais vraiment à tors et à travers à la moindre "anomalie", un piaf se pose sur une branche à proximité et hop ça gueule... du coup on n'y prête plus vraiment attention, c'est un peu le syndrome de "Pierre et le loup". D'un point de vue défensif, bien que je vois parfois écrit l'inverse, pour moi les oies c'est zéro, vous faites pschitt ou levez les bras et tout le monde se tire... Pour garder un lieu, rien ne vaut selon ma modeste expérience plusieurs gros chiens de type "bergers" ("génétiquement" très territoriaux et protecteurs) habitués à vivre dehors. Ma prédilection se porte vers les grosses races hyper rustiques type Sarplaninac Yougo, Bergers du Caucase, Bergers des Tatras ou encore Dogues du Tibet... cette liste n'est évidemment pas exhaustive et il existe bien entendu de superbes races de chiens "occidentales" (Montagne des Pyrénnées "Patou" notamment) supers en garde de troupeau et chiens de famille mais en défense bof bof... Les autres pré-cités sont également très loyaux mais ont l'avantage de considérer tous les étrangers au "groupe de personnes connus" comme des ennemis absolus et sont de facto potentiellement très dangereux pour les indésirables (et c'est ce qui nous intéresse ici il me semble) ...
Pour répondre à e-mantilles, nous sommes implantés à cheval sur les départements 61 et 72 en lisière immédiate du massif forestier de Perseigne (environ 5000 hectares). L'environnement est vallonné et extrêmement bocagé et boisé.
Nous ne sommes certes qu'à 200 km à l'ouest de Paris, mais le secteur est très sinistré économiquement et socialement, population vieillissante (moyenne d'age ici au village 70 ans...), premier commerce à 10 km, tourisme inexistant, peu de maisons secondaires (déjà trop loin de Paris pour venir sur un w-e). C'est un "désert" rural parmi tant d'autres...
Bien à vous.
Guillaume.
Pour les toutous évitez le dogue du tibet très à la mode mais indressable , ou du moins se considère comme le maître et des hommes et des lieux , et n'obéissant qu' a lui même,ils vont bientôt peupler les refuges spa malgré leur prix très élevés et les deux ou trois éleveurs Français se prennent pour des demi dieux ,pour le même prix vous aurez une meute de bas rouge femelles obéissantes et remplissant toutes les conditions que vous cherchezen plus d'une bonne longévité apte à la garde sans faillir et sans hurler a chaque lézard qui passe , sans parler de la défense qu'elle mèneront jusqu'a la mort pour vous même et vos biens
SupprimerMerci Janus pour les infos sur les dogues du Tibet, perso je ne connais pas à "l'usage", mais cette race me semblait intéressante.
SupprimerLes Sarplaninac et Tatras, je connais et j'en suis extrêmement satisfait...
Je confirme pour les Beaucerons Bas Rouges, excellent choix également (je n'en ai jamais eu mais des membres de ma famille oui).
Pour Anonyme à 11hr20, vous avez raison, pour simplement "alerter" un ou deux roquets de 5kg suffisent amplement...
Les Bergers Allemands sont des chiens magnifiques mais malheureusement rendus fragiles par une sélection abusive (Janus confirmera certainement).
Dans une logique de garde et de défense, un seul chien selon moi est insuffisant (trop vulnérable), l'effet de meute est primordial. En effet, si vous avez encore éventuellement une chance de neutraliser un Malinois même dressé à l'attaque de 25/30kg avec une bonne lame, vous n'aurez aucun salut possible face à trois ou quatre molosses de 70/80kg...
Concernant l'alimentation des chiens, je dirais simplement qu'il faut déjà être autonome en situation "normale", dans un cadre agricole c'est parfaitement envisageable (et c'est mon cas), pour exemple la découpe bouchère d'une carcasse de boeuf génère plusieurs dizaines de kilos de "déchets" variés (os, gras, suif et compagnie) extra pour les chiens. Un complément avec des légumes type pommes de terre, choux, carottes, topinambours cuits dans le jus de viande est un menu parfait. Canigou et consorts peuvent mettre la clé sous la porte, pas de problèmes pour nourrir mes gros chiens...
En situation "dégradée", deux options : soit la ferme avec ses moyens de production pourra être conservée (c'est l'option à laquelle j'essaie de me préparer) et là pas de problème pour nourrir les chiens; soit il faudra "abandonner le navire" et aller se planquer et là les chiens n'auront malheureusement plus beaucoup d'utilité, tout comme les pelleteuses, panneaux solaires et chevaux de trait...
Guillaume.
Salut à toi Guillaume,fais attention,pour l'alimentation des chiens,les patates mm bien bouillies c'est indigeste pour eux;vaux mieux les garder pour les humains(tu peux en faire des conserves avant qu'elles germes et les garder 2/3 ans)pour les chiens vaut mieux stocker de la coquillette pas cher du supermarché(c'est les pâtes qui prennent le moins de place,je les stocke dans des bouteilles d'eaux de 5 litres gerbées les unes sur les autres):il y a aussi les pâtes précuites pour chiens,elles ne nécessitent pas d'allumer un feu pour faire cuire la pâtée mais elles coûtent un bras.jean
SupprimerBonjour Jean, tu as raison de préciser concernant les patates ce n'est pas ce qu'il y a effectivement de mieux pour nourrir les chiens... et pour nourrir les hommes et les cochons non plus d'ailleurs (c'est toxique cru même pour les cochons).
SupprimerPour te préciser ma pensée, je suis quasiment en autonomie alimentaire et j'écrivais dans mon précédent post que je valorise et optimise toutes les ressources disponibles pour nourrir les chiens de façon autonome aussi.
Je ne doute pas que les coquillettes soient très bien mais je n'en produit malheureusement pas, des légumes (dont des patates...) oui.
Je fais avec ce que j'ai, c'est ma philosophie; et je "glisse" parfois effectivement, l'hiver quand il fait froid, quelques patates (avec beaucoup d'autres légumes) dans les grosses soupes des chiens (je prépare parfois jusqu'à 100kg de soupe à la fois).
La viande (déchets de découpe), que je distribue crue reste évidemment l'aliment principal.
Je prépare des soupes cuites quand il y a peu de viande et cela me permet de "passer" pas pal de gras dont les chiens ne raffolent pas cru, une fois cuit avec des légumes ils se régalent...
Mon plus vieux chien à 15 ans et se porte très bien.
Mon propos n'était évidemment pas de suggérer de nourrir les chiens "aux patates" comme des cochons...
Bien à toi.
Guillaume.
convernant les gros chiens.. oui certainement trés éfficaces., néamoins en cas d'anormalité, il faut pouvoir les nourrir ces mollosses...
RépondreSupprimerjuste a réfléchir...
peut étre qu'un seul bon berger allemand de 30kg fera la sonette efficace et fera le premier travail en attendant que la procédure humaine de défense se mette en branle..
Les patous pas toujours facile a gérer mais excellent gardien.
SupprimerMerci pierre pour cette article.
Je souhaite à toutes et tous un joyeux Solstice d'hiver!
RépondreSupprimerCe qui semble mort va renaitre.
bonjour à tous,attention aux sardines dans le sable ça ne tient pas pour fixer une tente ,se fournir avec du bois de diamètre 3.5cm mini et d'une longueur d' au moins35 cm avec encoche pour que les cordes de tension ne glissent pas et les planter (les piquets ainsi fabriqués) en biais a 45°,ne pas oubliez que le dodo sur le sable seul devient vite incorfortable et dur dur comme du béton par le tassement induit par le poids du corps
RépondreSupprimer@aux spécialistes..
RépondreSupprimerQue pensez-vous de la culture sur foin (voir les vidéos du "jardinier paresseux" lequel jardinier est quand même ingénieur agronome) ?
C'est un système classique de culture sans labour type semi direct sans travail du sol mécanique conjugué à un paillage limitant le développement des adventices annuelles.
SupprimerLe principe du semi direct est de laisser les débris végétaux en surface pour constituer un mulch pour nourrir les vers de terre qui feront le travail du sol sur facilement 70 cm ce que l'on ne peut faire avec une bêche ou une charrue. C'est l'activité biologique du sol qui fragmente la terre. Les vers de terre créent des galeries dans lesquels descendent les racines sans aucun effort, dans ces galeries se développent aussi des champignons qui eux aussi structurent le sol.
En partant d'une prairie, on part d'un système à l'équilibre, ravageur / auxiliaire, nombre de vers de terre qui se nourrissent de débris végétaux tombés au sol. En mettant 30 cm de foin sur le sol, on fournit une nourriture très abondante aux vers permettant d'augmenter fortement leur population et ainsi l'intensité du travail du sol.Pour conserver le bénéfice de cette activité biologique, on sème en perturbant le moins possible le milieu, généralement un disque pour créer un sillon dans lequel est placé la semence à la profondeur de semis correspondant à la culture.
Ces systèmes sont réputés être sensibles aux limaces,qui prolifèrent sous le paillage naturel constitué des débris de la culture précédente. Le jardinier paresseux contourne la difficulté en repiquant plutôt qu'en semant et en utilisant de l' anti limace.
Le principal inconvénient me semble tout de même être la quantité de foin à apporter, une balle de foin (500 kg) pour 60 m². Cela correspond à la fauche annuelle dans mon secteur de 1000 m² de prairie ce qui représente tout de même du travail.
Pour une famille de 4 personnes, compter environ 200 m² de jardin soit 3333 m² à couper à la faux dans une optique survivaliste. Ce n'est pas infaisable.
Seb91
Merci Seb91
SupprimerBon, il va falloir acheter plusieurs faux et des pierres à aiguiser. Bonne année 2018.
N'oubliez pas une petite enclume et un marteau pour battre la lame.
SupprimerBonne année à vous aussi
Seb91
bonjour Seb ,comme les enclumes ne courent pas les rues,,il est possible de les remplacer par un bout d'I.P. N (à moins d'en attraper une au vol retour de migration) Celles vendues dans le commerce sont trop grosses pour être utilisées en nomade,c'est bon pour la forge fixe
SupprimerQuand on parle de marché noir, celui-ci ne s'organise que dans un état ou il existe encore une force de droit (quel qu'il soit) c'est par définition un marché parallèle,plus ou moins caché qui vient concurencer celui officiel et réglementé,en cas de chaos il n'y aura pas de marché noir ou blanc ,il y aura d'abord le troc ensuite un nouveau marché avec un interface de paiement entre les biens à la vente,le troc n'ayant que des possibilités limitées à l'échelon d'un village ou d'une commune assez sécurisé pour que les tractations puissent se faire en relative sérénité.De gros transferts de biens seront difficile a réaliser ,il ne faudra échanger que par petites quantités , loin de son point de chute pour ne pas risquer d'être dévalisé ou suivi dans de mauvaises intentions.La tenue de marchés d'échanges ne pourra se faire que dans un espace géographique sûr ,c'est ce qui implique la constitution de réserves pour tenir le coup pendant la désorganisation qui suit les troubles ,et cela peut durer longtemps (de trois a six mois)Ceux qui auront un savoir faire pratique particulier auront plus de possibilités même avec peu de réserves pour s'en sortir plus facilement .<ce sera la revanche du tangible sur les clouds et autres fariboles ,notre espèce semble vouloir oublier que nous sommes avant tout des êtres vivants , nous ne sommes pas prêts a nous nourrir d'impulsions électriques ou de l'air du temps et l'intelligence dite artificielle n'a aucune chance face à la bêtise humaine
RépondreSupprimerEn effet, il ne sera probablement possible que d'utiliser des "monnaies" basées sur quelque chose de tangible et non pas sur une confiance aveugle dans l'avenir. Ce que je trouve le plus surprenant est que des survivalistes comptent sur des "monnaies" purement spéculatives comme le bitcoin, lesquelles de plus ne peuvent exister sans le réseau internet.
Supprimerbonjour Francois un petit texte qui n'est pas de moi mais auquel j'adhère pleinement"« Peu de gens réalisent que leur monnaie n’est qu’une entrée électronique qui peut être annulée en une seconde par le gouvernement. Cela signifie que leur monnaie peut disparaître, pour ne jamais réapparaître. C’est ce que les gouvernements et les banques centrales veulent imposer dans la plupart des pays occidentaux.
SupprimerLes gens pensent que leur argent est en sécurité à la banque et ne réalisent pas que la monnaie électronique n’est pas introduite par commodité, mais bien pour les empêcher de retirer leur argent lorsque les banques insolvables ayant utilisé à outrance l’effet de levier manqueront de cash. Quiconque possède un compte bancaire doit comprendre qu’un jour, il n’y aura plus d’argent à la banque. Les distributeurs automatiques seront fermés et il n’y aura pas de cash disponible. C’est une façon élégante de régler le problème d’insolvabilité du système financier: il n’y aura pas de monnaie papier disponible, ni de monnaie électronique… plus d’argent à retirer.
À ce moment-là, le gouvernement n’imprimera plus de monnaie pour les particuliers, puisqu’elle sera inutilisable. Il imprimera des coupons à utiliser dans certains magasins et pour d’autres dépenses. C’est déjà le cas dans des pays comme le Zimbabwe. Les gens ne pourront dépenser qu’une quantité très limitée de l’argent déposé sur leur compte bancaire chaque mois, comme nous l’avons vu en Argentine.
Bien sûr, l’impression monétaire massive continuera pour sauver le système financier lorsque tous les actifs imploseront. Une très faible quantité de cette monnaie parviendra aux gens ordinaires. »
La plupart d’entre vous diront que ce scénario est totalement irréaliste, pire qu’apocalyptique. J’espère qu’il ne se réalisera jamais. Mais ce que je veux dire est qu’enremettant des actifs aux banques et, finalement, au gouvernement, qui contrôle les banques, la plupart des gens perdront totalement le contrôle de leurs biens. »PS ; j ne crois pas que l'état imprimera des coupons,tu auras droit a un certains nombre de bits appélés crédit décidés par big brother en fonction de ton "empreinte carbone" par exemple ,lequel état pourra décider de ta survie ou de ta disparition telle que que programmée par Attali dans ses propositions qu'il a donné donné a tout les gouvernements successifs depuis 20ans.Actuellement c'est déjà presque le cas puisque votre argent n'est comptabilisé en banque que par des bit électroniques que vous pouvez ,pour l'instant échanger contre des devises et pas contre de la monnaie comme beaucoup se l'imagine."La monnaie c'est l'or et l'argent métal,tout le reste n'est que dette"(J P Morgan) et il parlait d'or le bougre,le bitcoinc'est du vent ,d'ailleurs chacun s'empresse de le troquer contre des devises et comme dans les chaises musicales il n'y aura que la fin de triste ,c'est une des belles escroquerie de notre temps comme ces fameuses "chaînes"interdites par la loi et toutes leurs variantes dont la finance de Ponzi chère à Madoff.Mais l'appat du gain est très fort,un vrai survivaliste ne sera certainement pas berné par ces trucs aussi grossiers
Si un nouveau marché apparaît suite à une situation de chaos, les billets, les bitcoins, ou les chèques n'auront plus cours. Par contre, des choses qui semblent anodines aujourd'hui deviendront des "must have" ; briquet plein, bougies, allumettes, munitions...
RépondreSupprimerBref un tas de petites choses qui pourront être utilisées en guise de paiement. C'est pas totalement dénué de sens que d'échanger aujourd'hui de sa monnaie virtuelle pour des objets qui sont pour le coup eux, bien réels.
Si on crève de faim, c'est une côte de bœuf grillée qui fera du bien, et non le lingot d'or du voisin.
Sur un nouveau marché post apo, les gens auront toujours besoin de bougies, allumettes etc. Par contre qui aurait besoin d'un lingot d'or ?
Les seules choses encore
valables seront des produits d'hygiène, nourriture, sécurité et médicaux. Le reste ne sera plus que de la merde.
bonjour et bien d'accord avec vous a une nuance près ,la liste serait très longue de biens a troquer mais il arrive un moment (qui est toujours advenu dans l'histoire) obligatoire ou le troc montre ses limites;combien d'allumettes vaudront deux heures de travail manuel ? par exemple , il vient un temps ou un interface admis par tous et non reproductible en plus de son inaliénabilité et de sa rareté (en plus d'autres critères) devient nécessaire pour des raisons pratiques et ça ne date pas d'aujourdhui (4000 ans av/Jc chez les Assyriens) pour pouvoir développer des échanges proches ou lointains et c'est bien entendu les métaux précieux;j'entends bien qu'un lingot d'or n'aura aucune valeur d'usage dans les jours suivants les catastrophes annoncées et prévisibles mais les lièces d'or et d'argent redeviendront la seule monnaie acceptée par tous.Un peu d'histoire ;les fameuses pièces de huit des pirates de notre enfance s'appelait ainsi car elles étaient divisibles en huit parts égales pour faciliter de faibles paiements , les chaînes d'or(24carats)de deux ou trois kg qui ont fait couler à pic les hidalgos a bord de la Girona(grande armada contre les anglais) permettaient en détachant un maillon de payer le gite et le couvert pour le chevalier et sa suite.La valeur d'une vache sous Louis 13 est la même aujourdhui en poids d'or.Les pièces d'argent sont l'or du pauvre et permettent des transactions de faibles montants.Cette notion de définition d'une monnaie est étrangère à la plupart de nos contemporains et pourtant c'est la seule façon d'assurer sa liberté ,c'est pourquoi l'or et l'argent sont détestés des gouvernants (qui s'en mettent quand même à gauche un maximum)car ils n'ont dessus aucun pouvoir temporel ,ni de le fabriquer ni de l'interdire et pourtant ils ont essayé et c'est ce qui attire les gogos avec le bitcoin sauf que celui-ci n'aura jamais les attributs nécessaires et suffisants pour être une monnaie,l'inculture des acheteurs de ce vent est tempérée par le fait qu'il se sont rendus compte que les devises pondues ex-nihilo par les banques centrales n'auront dans très peu de temps plus aucune valeur et ils cherchent en plus de spéculation a protéger leur fortune et là ils se mettent le doigt dans l'oeil jusqu'a la garde.Bien cordialement
SupprimerA lire absolument et ouvrir le champagne :un nuisible vient de disparaitre,une bien belle journée vraiment !! cordialement a tous
RépondreSupprimerhttps://leblogalupus.com/2018/01/11/peter-sutherland-le-pape-de-la-globalisation-est-mort-mais-son-oeuvre-au-noir-court-toujours/ sous le coup de l'émotion j'en avais oublié le lien !!!quand un salaud disparait il faut fêter ça!!!!
RépondreSupprimerUn salaud de perdu, 1000 de retrouvé. En parlant de nuisible, il y en a un qui va augmenter sa réserve d'or, et par la même occasion, détruire une magnifique partie de l'Amazonie française...
RépondreSupprimerBonsoir à toutes et à tous,un ptit lien pour toutes celles et ceux qui veulent établir un stock alimentaire sans forcément avoir de gros moyens financier:http://www.destockeurs-alimentaires.fr/ jean
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