6 novembre 2013

La dure voie du solitaire par temps de chaos

Dans un article précédent, nous avions discuté de La stratégie du Loup solitaire offrant ses services en cas de chaos. Nous abordons aujourd'hui celle du survivaliste ayant choisi de vivre seul, que ce soit en ville ou dans la nature.

Mis à part dans le but précis visé par l’article en question, je crois que vouloir agir en solitaire dans une hypothèse d’effondrement du système serait une très mauvaise idée.

Je vous propose d’étudier les cinq raisons principales qui rendraient à mon sens un tel plan de survie très aléatoire, et pourquoi il pourrait même mener à votre disparition prématurée...



Nombre de mythes véhiculés par les blockbusters hollywoodiens relèvent davantage du pur délire que d'une possible réalité. Parmi eux figurent en bonne place celui du justicier ou du "survivor" solitaire, unique rescapé de quelque cataclysme apocalyptique ou investi d'une mission sacrée l'obligeant à agir seul et contre tous au milieu de malfaisants pervers et sanguinaires à souhait.

Il n'en faudrait pas plus à certaines âmes sensibles parmi les survivalistes pour en conclure que telle est forcément la voie qui leur est destinée, ou bien encore la seule voire la plus fun digne d'être suivie. Même s'il est toujours flatteur pour l’ego de s'imaginer dans une telle position, on peut d'ores et déjà prévoir que les contingences d'une réalité toujours plus triste sauront ramener au bercail les brebis égarées, une fois qu'elles en auront marre de se faire botter le cul.


1/ Deux mains et deux yeux par personne


Beaucoup de survivalistes du genre solitaire semblent avoir oublié que les facilités que nous offre le monde moderne ont simplifié, voire éliminé de nombreuses tâches ingrates ou sans grand intérêt de la vie quotidienne. Dans une hypothèse d’effondrement du système ou de chaos généralisé, il est évident que le fait d’assurer notre (sur)vie au jour le jour va demander beaucoup plus de travail. Il suffit pour cela de penser à la dernière fois que nous sommes allés camper dans la verte avec un équipement réduit au minimum. Le simple fait de cuire des aliments nécessite une somme d’efforts et de travail assez conséquente. Entretenir un feu, trouver de la nourriture (sans puiser dans les stocks), la préparer, chercher de l’eau pour la cuisson, la boisson, la vaisselle… et tout ça pour un simple petit-déjeuner. Bien sûr que vous pouvez le faire par vous-même, mais combien d’heures par jour allez-vous-y consacrer ?

Sur le plan de la sécurité, le fait d’être un solitaire n’a aucun sens. Ne serait-ce parce qu’il va falloir dormir à un moment ou un autre. Si un véritable scénario d’effondrement devait se mettre en place impliquant une survie à long terme, la sécurité va devenir un problème majeur. En ce qui me concerne, je me sentirais mieux si j'avais la possibilité d'instaurer des tours de garde, même avec un nombre très limité de personnes, plutôt que de rester sans surveillance. Non seulement pour être sûr de pouvoir dormir, mais aussi pour couvrir les arrières durant mon sommeil.


2/ Le désir de reconstruire


Malgré ce que peuvent prétendre la plupart des taciturnes, ils n'échapperont pas au désir de se relever et de reconstruire le monde d’après. Qu’importe que vous soyez le prochain Rambo, ou le parfait mélange de force et d’intelligence à la mode des Stroud et Dave Canterbury capable de survivre par vos propres moyens. Bien sûr que cela est faisable, puisque des millions de personnes l'ont fait par le passé sans les facilités du monde moderne, à l’abri dans des cavernes ou des petites cabanes au milieu d'une prairie. Mais n’oubliez pas qu’il existe aussi de bonnes raisons pour lesquelles les villes ont été construites… Les êtres humains ont besoin d’interactions avec leurs semblables pour évoluer. Dans tous les cas, vous survivrez difficilement dans la nature en cas de trouble majeur, et le fait de vous retrouver seul et apeuré dans votre maison sans aucune commodité va relever du même cauchemar.


Quelque part en cours de route, les belles résolutions des adeptes du "Je n’ai besoin de personne" vont commencer à prendre du plomb dans l’aile. A l'image de ses semblables, le solitaire va vouloir que ce mauvais rêve se termine afin de pouvoir revenir à un semblant de normalité. D’ailleurs, à quoi sert de survivre si c’est pour se retrouver seul contre les hommes et les éléments dans un monde apocalyptique ? Où est l'intérêt ?

Les catastrophes ont cette faculté de tisser des liens extrêmement forts entre les survivants. Elles ont aussi la particularité de rendre ceux-ci extrêmement conscients de leur territoire, et particulièrement méfiants envers les inconnus. Si vous décidez d’affronter un désastre en restant seul, vous devez garder à l’esprit que lorsqu’il s’agira de reconstruire le monde d’après, les gens vont se souvenir de qui les auront aidés durant les temps difficiles, et de ceux qui n’auront pas été là...

Même si vous décidez en cours de route qu’il est temps pour vous d’intégrer un groupe, il est possible que vous ne soyez pas le bienvenu. Surtout si vous ne disposez pas de compétences particulières qui permettent de vous rendre utile dans un monde en reconstruction.



3/ Il y aura toujours quelqu’un de plus fort


Beaucoup de survivalistes aiment à se vanter de leur dureté, de la qualité de leur entraînement militaire ou paramilitaire, et de leurs capacités à défendre ce qu’ils possèdent, ou à prendre par la force au besoin. Non seulement une telle attitude est discutable sur le plan de l’éthique et donne une réputation peu flatteuse aux survivalistes, mais elle est tout à fait ridicule. Le monde se fout de ce que vous êtes pour la bonne et simple raison qu’il y aura toujours quelqu’un de plus dur et plus fort que vous. D’ores et déjà, il existe quelque part une personne qui tire mieux, qui a plus d’expérience, ou moins de sens moral. En d’autres termes, vous n’êtes pas le crabe le plus méchant du panier, et vous ne le serez jamais.

Il suffirait de raisonner de façon logique. Dans un vrai scénario de chaos, le monde tel que nous le connaissons va s’écrouler totalement. Nous allons probablement nous retrouver coupés de toute communication avec les êtres qui nous sont chers, et le confort auquel nous étions habitués va disparaître. Pourquoi voudriez-vous ajouter à cela une quantité énorme de risque en prenant aux autres par la force, alors qu’il serait tellement plus simple et efficace de collaborer avec eux ?

Les délires hollywoodiens auxquels j'ai fait allusion tendent aussi à nous faire croire que ceux combattant pour le "Droit" (le bien, la vérité, Dieu...) auraient de meilleures chances de gagner ou de s'en tirer. Cependant, rien n'est plus inexact. Personne ne s'intéresse à vos raisons, comme à ce qui est bien ou mal dans une situation de chaos. Si vous pensez que vous aurez l'avantage parce que la justice est de votre côté, alors vous avez tort. L'une des premières croyances communes qui va s'effondrer avec le système est que le bien ou la bienséance vont gagner la partie. Une telle idée vient du fait que nous vivons désormais loin de la nature, empêtrés dans notre gangue de "vertus" civilisationnelles. Mais la vérité est que la nature est brutale, souvent impitoyable, et qu'elle donne généralement raison à celui qui est le plus fort et non pas le plus gentil.

Vous allez vous retrouver dans des situations où vous vous demanderez pourquoi cet homme apparemment si bon a été tué, sa femme violée et sa famille massacrée. La vérité est que tout le monde va être en danger, et seuls survivront ceux qui se sont préparés et qui sont prêts à s'adapter. Ce sont les hommes et les femmes qui pourront se libérer rapidement des conventions de la société et voir les nouvelles possibilités qu'offre la situation qui auront l'avantage. Bien sûr, je vous invite à faire le bien, chaos ou pas, mais n'espérez pas pour autant que le fait d'être bon ou de lutter en justicier solitaire pour une cause que vous estimez noble va vous protéger ou vous sauver...


4/ Que se passera-t-il en cas de blessure ?


Les partisans du camp des solitaires que l’on voit argumenter sur les forums oublient toujours de parler de ce qui se passerait en cas de blessure. Pourtant, c’est un point fondamental.

Vous pourriez avoir toutes les munitions du monde, rations de survie et formations tactiques, il n’empêche qu’une simple fracture du poignet ou une foulure à la cheville vont vous rabaisser au même niveau que le plus démuni des mortels.

Avant de considérer avec dédain toute communauté constituée, il serait sage de se rappeler que vous pourriez avoir besoin des autres pour vous sauver la vie ou s’occuper de vous si vous êtes blessé. Ce serait une très bonne idée que de chercher en premier lieu à être en bons termes avec vos semblables, non seulement pour éviter les blessures par d’éventuelles confrontations, mais aussi pour vous faire aider durant votre convalescence.



5/ La guerre n’est pas un jeu


Je crois personnellement qu’il existe une mauvaise habitude dans la communauté survivaliste en général, qui consiste à débattre et fantasmer sur la question en oubliant, volontairement ou pas, d’y introduire toute dimension réaliste. Certains donnent l’impression qu’il s’agirait d’un jeu dont on discute sur Facebook. Or il est fondamental de garder à l’esprit que même si la survenue d’un vrai chaos relève de l’hypothèse, cela n’empêche pas de rester pragmatique. Dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, le fait est que l’union fait la force, et que vos capacités de survie ne vont vous garder en vie qu’un certain temps, en l’occurrence plutôt court, si vous êtes seul. Ça, c’est la réalité.

La même chose se passe avec les amateurs de grands espaces qui voient dans la verte la solution à leurs problèmes, et dont on peut suivre les débats sur les nombreux forums où ils s'ébattent. A les entendre, vivre dans la nature une fois les lumières éteintes semblerait assez facile. Ils se basent pour cela sur le fait que l’humanité a vécu ainsi durant des milliers d’années avant l’apparition des commodités du monde moderne, et que, par voie de conséquence, une telle chose ne devrait pas être bien compliquée...

La vérité est qu’il existe très peu de personnes réellement capables d’assumer un style de vie basé sur la survivance dans la nature. La plupart d’entre nous pourrions vraisemblablement tenir une paire de semaines, mais il faut avouer que la grande majorité des gens de nos jours ont perdu les savoir-faire et savoir-être qui sont indispensables à ce mode de vie.

Pour s’en rendre compte, il suffit de se poser les deux questions suivantes :

- Pourriez-vous réellement vous procurer votre propre nourriture ?

Beaucoup de survivalistes partent du principe que la nature serait à même de leur procurer plus de nourriture qu’il n’en faut dans un scénario de chaos. La vérité est qu’ils n’ont pas tort. Dame nature reste le plus grand supermarché virtuel pour ce qui est des plantes et des animaux comestibles, cependant, il faut être réaliste. La plupart d’entre nous ne peuvent même pas reconnaître les diverses espèces d’arbres et de végétaux qui poussent dans notre rue ou sur les pelouses des voisins, pourquoi voudriez-vous que cela change une fois au milieu des bois ?

Savez-vous quelles plantes sont comestibles et lesquelles ne le sont pas ? Saviez-vous que la plupart des espèces végétales ne peuvent être consommées qu'à une période très spécifique de leur cycle de vie ? La cueillette des plantes est une compétence particulièrement intéressante à développer car elle peut vous procurer une source presque inépuisable de nourriture, mais encore faut-il savoir ce que vous faites ! Ce serait une bonne idée que de procéder à quelque recherche sur ce qui pousse dans votre région, et même d'imprimer un petit guide de référence que vous placeriez dans votre sac d’évacuation ou votre véhicule au cas où il faille prendre la tangente…




- Êtes-vous réellement un chasseur, ou pensez-vous seulement que vous l’êtes ?

La chasse est une compétence que la plupart des survivalistes pensent pouvoir retrouver ou acquérir lorsque les temps se durciront. Cependant, le fait est que beaucoup n’ont jamais chassé de leur vie, et ce n’est pas le genre de savoir qui s’acquiert par l’opération du Saint-Esprit. Il existe littéralement des centaines de stratégies que les chasseurs doivent maîtriser pour augmenter leurs chances de ramener du gibier à la maison. Ne croyez pas que vous allez vous enfoncer dans les bois pour la première fois, sans n’en connaître aucune, et ramener un sanglier pour la potée du soir. Rappelez-vous qu’on n’appelle pas ça "tir sportif" ou "shopping au supermarché", mais "chasse", et même les maîtres dans ce domaine vous diront que les stratégies ne sont efficaces que si elles s'appuient sur une solide expérience du terrain.

Et quand bien même la chance du débutant vous permettait d’abattre un sanglier, sauriez-vous qu’en faire une fois dévoré le premier gigot ? Savez-vous comment conserver de la nourriture sans réfrigérateur ? Savez-vous fumer une viande ? Dépecer et vider un chevreuil proprement sans contaminer toutes les chairs ?

Si vous en êtes encore au stade amateur, il serait de loin préférable de trouver un groupe de gens qui soient en mesure de vous aider (chasseurs, spécialistes de la survie), et de sortir avec eux sur le terrain. Non seulement seraient-ils susceptibles de vous apprendre de précieux savoir-faire, mais ils pourraient même devenir vos futurs partenaires de survie au cas où les évènements nous plongent dans le chaos…

26 commentaires:

  1. Beaucoup ont déjà intégré la notion de groupe, suivez mon regard, oui, ceux-là qui vivent à 15 dans 10m2. Oui, ceux-là même qui ont l'agressivité nécessaire pour obtenir ce qu'ils veulent, avec ou sans violence. En plus d'une rusticité à toute épreuve, ils sont ici, chez nous. Autant dire qu'on va rejouer Néanderthal contre Cro-magnon si ça pète.
    Tout ça pour dire que les Rambo-mécouil qui baissent déjà le regard face à la horde ne seront pas plus fort quand le système s'effondrera. Malheureusement ce sont ces inadaptés sociaux qui rêvent du chaos alors qu'ils en seront les premières victimes, comme maintenant d'ailleurs.
    Nous devons faire le tri car nombre de mythomanes hantent nos rangs. Nous avons un savoir-faire à vendre dès maintenant car au moment de la chute, il va falloir se resituer dans la chaîne alimentaire.
    Pour ma part je prône de savoir cultiver un jardin, se soigner de manière générale, du rhume à la blessure par balle, puis...A défendre tout ça. C'est dire si on est loin de Rambo.
    J'oubliais l'essentiel: rester en bonne santé. Ben oui, un poivrot sédentarisé obèse sera juste un poids mort dans un groupe.
    Je lance un piste comme ça: si on commençait par repérer les victimes potentielles lors du "nouvel ordre"? Ceux dont personne ne voudra pour X raisons. Ceux qui nous obligeront, nous aussi, à faire fi de toute morale et de les exploiter jusqu'à s'en débarrasser au moment voulu? C'est moche mais c'est la société moderne qui nous a obligé à cohabiter avec des individus qui n'avaient aucune chance au départ.
    Nous sommes aujourd'hui comme les espèces animales locales: menacées car des espèces extérieures et invasives se sont installées chez nous (grâce à l'homme blanc dans tous les cas) avec leurs maladies, leur mode de vie et une propention à la prédation avérées, sauf que les écolos ferment leur gueule sur ce point.
    A nous de fabriquer les anticorps.

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    1. Tout à fait, sur la même longueur d'onde!!
      Solitaire en apparence mais les gens que je rejoindrai avec ma famille sont déjà des amis de longue date qui sont finalement aussi réalistes vis à vis de la poudrière actuelle que moi. (Quelle coincidence!!) Effectivement, les prédateurs de demain sont facilement repérables dès aujourd'hui.. L'hésitation sera mortelle face à eux.

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  2. Il vaut mieux être seul que mal accompagné.

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    1. Je ne suis pas d'accord: si vous êtes seul au moment fatidique, c'est que vous n'avez pas anticipé les évènement ou vous êtes asocial.
      Personne ne se demande pourquoi il y a des sdf dans la rue. Z'ont pas de famille et d'amis? Ben non, si tout le monde s'en est écarté, c'est qu'il y a un souci à la base.
      Quelqu'un de seul rejoindra obligatoirement un groupe, à lui de se donner les chances de ne pas être en fin de chaîne alimentaire.

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  3. Je regarde souvent dans le passé... Nos aïeul possédaient la base de ce que nous appelons aujourd'hui le survivalisme. Eux appelaient ça la vie!
    Ils vivaient en communautés (villages), car ils avaient bien compris qu'on ne peut vivre qu'en s'appuyant sur les autres et leur compétences. Ils avaient bien compris que cultiver, élever du bétail et faire des réserves pour l'hiver étaient indispensable car ONT NE PEUT TROUVER DANS LA NATURE QU' UN COMPLEMENT ALIMENTAIRE: Chasse, pêche, cueillette.
    En aucun cas la nature pourvoira à nos besoin en cas de crise majeure, nous sommes trop nombreux... Les secteurs seront pillés un à un jusqu'à épuisement des ressources. Et quand il n'y a plus de gibier dans une région, il faut des années pour qu'il revienne en temps normal, alors imaginez en temps de crise...

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  4. Pierre, tu nous ramènes, nous les couillons auquel je fais partie, A LA REALITE !

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  5. surtout que les gentils chasseurs locaux vont vous regarder abattre le peut de gibier restant et même vous encourager a le faire avec conseil et bon tuyaux en realitee ca vas faire pan et le mec du coin récupéré le sac a Rambo pour le prix d une cartouche qu il rechargera ensuite ! et en ville ça ne sera pas mieux la durer de vie de Terminator ne devrais pas dépasser quelques minutes, ensuite du bon matos gratos pour le voisin!

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  6. Oui, il vaut mieux être seul que mal accompagné!
    Il existe pourtant une situation ou nous risquons de nous retrouvés seul.
    La situation est particulière, mais n'est pas à exclure pour une personne refusant de s'incliner devant un pouvoir tentant, au besoin par la force, d'imposer des choses
    qu'une femme ou un homme normal ne peut accepter sans perdre sa liberté. Je vais prendre un exemple.
    La puce électronique sous cutanée!
    Pour celles et ceux qui ne sauraient pas, cette puce est implantée sous la peau à l'aide d'une seringue et d'une aiguille creuse. Cette puce contient pour schématiser,un "code barre", un numéro qui vous est propre.
    Elle est généralement injectée dans le bras. Un lecteur, lors d'un contrôle de police par exemple, permet de relier le code barre à une base de données, pouvant contenir toutes sortes d'informations vous concernant. (Age, nom, groupe politique, religion, survivaliste etc...) Bref tout ce qui permet de vous identifier...
    Admettons qu'un gouvernement de traîtres, tente de nous imposer cette puce, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme par exemple, oui, oui, je sais, c'est pour notre bien. Que ferions-nous?
    La plupart des moutons accepteraient sans broncher
    Le problème quand la puce est en place, il faut un expert pour la retirer...
    Je n'ai pas l'intention de me laisser "pucer" comme un animal de compagnie.
    Les dérives avec un truc de ce genre sont trop graves pour être tolérés par des gens qui aspirent à la liberté dont chaque Français doit jouir!
    Je refuse la puce. Il s'en suivra certainement quelques rappels par courrier, avec une date butoir et, le jour venu la Gendarmerie, ou qui sait, des mercenaires, viendront nous embarqués pour cette "implantation" obligatoire...
    Nous aurons ce jour là deux possibilités, accepter ou refuser, autrement dit nous soumettre ou nous battre!
    Pour ma part, je crois bien que je me battrais, malgré mes 56 printemps. Bien sûr, hors de question de faire un baroud d'honneur, ils seront en force et armés.
    Il faudra anticipé et fuir avant leur arrivée. A partir de ce moment là, je serais hors la loi!
    Naturellement comme beaucoup de monde, n'étant pas prêt, n'ayant aucune cache, ne fréquentant les survivalistes que sur la toile, je serais dans de beau draps...
    Je serais alors sur la voie très dure d'un solitaire livré à lui même et aux éléments, de surcroit traqué. Seul, tout seul!
    Et pourtant il n'y aura pas d'alternative, la soumission ou la lutte!
    L'importance de s'organiser "avant" est important, ne serais-ce que débattre du sujet.
    J'ai pris l'exemple de la puce, mais d'autres exemples auraient pu être pris...
    Je suis au nord de Strasbourg, si dès fois des survivalistes du coin sont tentés, dans les règles des gens civilisés, discrétion, respect mutuel etc. de discuter sur le sujet qui nous réunis ici...

    Christian, un Patriote.

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    1. déjà que les portiques eco taxes se font bruler alors imagine la puce sous le bras , vous étes dans la sf revenez sur terre, Patrick un réaliste

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  7. Toujours pertinent :) merci!!!

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  8. grand nombre de sociétés ont connues par le passé des événements violents si violents même qu'elles se sont effondrées (rome par ex) mais pas pour autant disparu.
    deux hypothèses sont envisageables soit une asphyxie de la société par chômage, pauvreté, insécurité arrive, c'est le plus probable et les compétences du monde du survivalisme ressemblant plus à de la débrouillardise prendront le pas.
    Ou notre société reçoit un coup tel qu'elle ne l'a jamais reçue à savoir guerre nucléaire, épidémie, chute d'asteroide, fonte des glaces etc........
    dans cette deuxième hypothèse la population humaine à été grandement réduite au moins de 80%, plus de système de santé, de sécurité et dans ce cas une fois les morts enterrés et la semaine de nourriture qu'a chez lui monsieur tout le monde consommée l'homme survivant sera soit le salut, soit la perte d'autrui.
    les grandes villes seront des pièges si elles ont été épargnées car il y reside un grand nombre d'assisté qui ne comprendront pas que les aides sociales ne soient plus là ni les épiceries solidaires et commenceront à s'entre dévorer, il sera alors utile pour survivre de développer une communauté de gens ressemblant à une ébauche de civilisation et ce de préférence en milieu rural ou semi-rural avec des cultivateurs, des chasseurs, des bricoleurs, du personnel à même de combattre, des personnes du corps médical et certains capable d'enseigner aux plus jeunes.
    personne ne peut à lui seul assumer tous ces rôles.
    de toute manière sans notre technologie actuelle la mortalité moyenne risque de se trouver autour des 40ans maxi.
    inutile d'avoir chez soi une réserve de nourriture et d'armes à la "famille apocalypse" pour se voir crever d'une mauvaise grippe ou d'une blessure infectée dans son bunker high tech.
    l'utilité est d'avoir une autonomie alimentaire de 6 mois maxi de quoi passer l'hiver, des outils, un peut d'armes et surtout beaucoup de connaissances, pêche, chasse, auto défense, culture, connaissance des plantes, médecine etc..........

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  9. très bien vu même si il existe d'autres exellentes raisons qui font que la vie en solitaire est pratiquement impossible,depuis que l'homme existe sa survie n' a tenu que par sa propension génétique à vivre en groupes .De quelle taille doit être ce groupe? si l'on s'en réfère à ceux existants encore en tribus (papous,amérindiens du mato grosso etc etc) il existe une taille optimum et minimum en gros entre 150 et une dizaine d'individus .Il serait intéressant d'avoir le sentiment de chacun sur cette question eu égard au développement de notre civilisation et ce que l'on pense qu'il en restera le jour"d'après" auquel je ne crois pas .Les choses se feront par a coup si ,et c'est le plus probable,le chaos survient pour des raisons économiques,,la question actuellement n'est pas de savoir ces raisons surviendront ,elles sont certaines ,mais plutôt quand.Un chaos subit et brutal autre que de la responsabilité humaine est imprévisible.Ne pas oublier que même dans les régions sauvegardées ils existe des humains qui ne laisseront pas n'importe qui venir piller ce qu'ils entretiennent depuis des années,Le loup solitaire est un homme mort a très court terme qui le fera entrer dans sa bergerie?Qui sera sûr de son éthique?.Le féodalisme a promu le plus fort pour sauvegarder les autres au départ de manière démocratique et c'est ce qui se reproduira.Hors du groupe point de salut

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  10. J'ai une petite question "technique" qui pourra paraître naïve : comment concrètement former le groupe au moment du chaos, si le groupe est actuellement dispersé.
    Je partage totalement l'analyse de cet article, je considère donc qu'il serait très utile de former un petit groupe avec mes amis de longue date, amis aux compétences diverses (il manquera toujours quelques compétences par rapport à un groupe survivaliste "idéal" mais j'ai confiance en mes amis, car ce sont de vrais amis. Ce groupe peut former une base de départ à laquelle pourront s'ajouter des éléments possédant les compétences "manquantes").
    Le problème au départ de ma question est le suivant : mon groupe d'amis est dispersé géographiquement. Nous sommes à quelques kms les uns des autres, de 5 à plusieurs centaines. Le groupe de base est dispersé dans un rayon de 20 kms.
    Aujourd'hui bien sûr, pour se voir, se rendre service, cela ne pose pas de problèmes.
    Mais imaginons un effondrement économique (pour faire simple) avec rupture d'approvisionnement en pétrole, par exemple.
    Là, cela se compliquerait fortement.
    Comment se regrouper pour faire face à la situation de chaos (rupture d'approvisionnement, pillages, conflits, etc), alors que nous sommes dispersés ?
    Malheureusement, aucun d'entre nous n'est en mesure de dire aujourd'hui : vendons chacun notre baraque, achetons ensemble un hameau pour nous regrouper en étant autonomes, ou au minimum achetons tous nos logements au même endroit.

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    1. Salut Syl. Je pense qu'il serait trop tard, voire même dangereux, de former le groupe au moment du chaos. Je traiterai dans un prochain article de la question du regroupement, qui consiste dans la pratique à savoir décider du moment où il faut évacuer.
      Le fait d'être dispersés géographiquement peut ne pas être un problème aussi insurmontable qu'il n'y parait, dans la mesure où il y a peu de chance que le chaos s'installe du jour au lendemain. Il y aura probablement des signes avant-coureurs, dont il faudra profiter pour prendre la route avec armes et bagages, et rejoindre ses amis. Le vrai problème est de décider au sein du groupe quels sont ces signes. C'est d'abord une question de stratégie, et ce sera le but de l'article en question...

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    2. Merci de ta réponse, Pierre.
      Et merci d'avance pour le prochain article.
      J'ai donc une autre petite question annexe :
      Si je comprends bien, les grands déplacements une fois le chaos installé sont à éviter, il faudra s'y prendre au début, si c'est nécessaire.
      S'il y a un regroupement, comment choisir chez qui cela se fera ?
      A priori celui chez lequel la BAD est la plus aboutie (eau, nourriture, énergie), la plus facilement défendable, la mieux située (espace vierge mais avec de la place et du potentiel)...
      Chacun a chez lui des avantages et des inconvénients. C'est parfois évident (celui qui est en appartement en ville a plutôt intérêt à aller chez celui qui est à la campagne), mais comment établir une sorte de hiérarchie sur le choix du regroupement ?

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    3. Syl, méfie-toi des a priori et de ce qui parait évident au premier abord, notamment, par exemple, le fait que la campagne serait préférable à la ville... Cela dépend entre autre de quel genre de membres le groupe est constitué, de vos objectifs, et de votre stratégie. Un groupe constitué principalement de familles avec enfants pourrait se sentir plus en sécurité à la campagne. Un groupe de jeunes et actifs "loups aguerris" pourrait se sentir mieux à la ville, où les opportunités abonderont littéralement en cas de chaos.
      Impossible de te donner une réponse définitive en un seul commentaire, car tout dépend avant tout de la nature de votre groupe. On aura l'occasion d'en reparler...

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    4. Tu as raison, j'ai pensé pour moi :-)
      Mon groupe se sentirait plus en sécurité à la campagne.
      Vivement les prochains articles !

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  11. Je suis pas d'accord kelkin de pas très sociable et un mois mort ? Oui je le suis a cause des autres et pourtant j'apporterais beaucoup j'ai 18 ans je suis en pleine forme mon atout c'est ma tête j'ai toujours des bon plans je tant fait un en 1 minute !

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    1. bah apparemment si t'es pas sociable tu vas mourir

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  12. Poid mort * pardon traducteur

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  13. En illustration de cet (excellent) article (comme d'hab') : tout ce à quoi vous ne devez pas ressembler. A part la parka couleur muraille, multipoche, pratique, assez ample pour planquer ce chien fidèle de Glock-19 et quelques surprises du chef. complétez utilement d'un solide "jean's" qui ne vous serre pas les noix (pas taillé cigarette) et une bonne paire de godasses coquées confortable. Pour le groupe, pas de soucis, je suis une bande de jeunes à moi tout seul.
    (Chibani)

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  14. Voici ma modeste contribution : l'armement et la capacité d'auto défense, d'autonomie et tout le tralala c'est intéressant mais il y'a une chose fondamentale que les survivalistes de tous bords omettent.
    Un détail de taille...
    Tout simplement parce qu'ils n'ont jamais été confrontés au pire...
    Je base mon observation sur une connaissance concrete de ce qu'il s'est passé en ex-yougoslavie ( 1600km de paris, 1000km de lyon...tout prêt quoi)
    Les gens les plus avisés ont certes survécus au pire et c'est là l'intérêt d'être lucide, avisé mais ils n'avaient jamais prévu qu'ils se feraient baisé de "si haut", "si profond".
    Les serbes sont un peuple vaillant, courageux, solidaires, téméraire, mais peut être un poil trop orgueilleux.
    Ils ont soutenus la france pendant la 1ère et 2nde GM. Ils ont combattus les nazis de manière plus virulente que les français.Ils ont empêchés l'europe occidentale d'être envahi avant l'heure par les ottomans, ils ont faits tampons, ils ont essuyés les plâtres.
    L'ex yougoslavie c'est l'experience du multiculturalisme 700 ans avant la france.
    Pendant le pseudo conflit de l'ex-yougoslavie les medias français dominants ont faits passés les serbes pour des fascistes, c'était pour mieux les abandonner, lachement et mettre aux oubliettes les alliances fraternelles passées.
    Si les serbes étaient plutôt préparés de manière individuelle et familiale au pire, ils ne se doutaient pas que le monde se tournerait contre eux et leur infligerait via l'otan et ses 90 jours de bombardements inintérompus un retour fatal à l'ère préindustrielle en 3 mois seulement.
    Tout ça pour dire que pour éviter le pire, survivre seul ou en petit groupe c'est bien mais apprendre et essayer de trouver des solutions plus larges au niveau du pays serait plus judicieux, même si c'est beaucoup plus difficile et long à mettre en oeuvre.

    Au jour d'aujourd'hui, les terres de serbies ont été, suite au 90 jours de bombardements, infectées en uranium appauvri, les terres sont moins fertiles, les abeilles sont absentes...

    Bref survivre c'est bien mais prenons du recul, de la hauteur, l'enjeu est de taille car la survie de nos enfants en dépend

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  15. Première fois que je regarde votre site, il me sembre bien a premiere vue, mais ce que je n`aime pas c`est le non respect de la femme par vos photos, vous utilisé la femme comme un objet. En cas de chaos, ces femmes se feraient violées, tuées, ou elles seraient esclaves. Quel sorte de monde voulez-vous???

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    1. C'est de l'humour caricatural, il vaut mieux habiller ce site par des créatures légèrement déshabillées qui marquent le sujet, que par des guerriers rageurs couverts de sang et de sueur !!!

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