Ces techniques n'intéresseront pas ceux qui disposent d'armes de poing modernes de catégorie B, équipées d'une platine double-action.
Elles pourront présenter un intérêt pour ceux qui souhaiteraient concilier sécurité de port et rapidité de mise en œuvre d'une arme à simple-action.
Ceci dans le cas où ce port serait autorisé à tous les bons citoyens (ce n'est pas demain la veille), ou dans celui où il serait rendu nécessaire par l'incapacité de l'Etat à protéger ses citoyens...
Il ne s'agit pas de tir de précision mais de tirer vite (plus vite que celui d'en face, c'est mieux) pour toucher la cible ou au moins la forcer à penser à sa sécurité plutôt que de vous en mettre une.
Pour ceux qui se gargarisent de mots, je n'entrerai pas dans les querelles de clocher en parlant de "chien" ou de "marteau", cet article ne s'adressant pas aux "experts" plus ou moins autoproclamés. Je rappellerai que les mots sont des conventions et que, dans le domaine du tir et des armes, les écoles de pensée sont nombreuses et le sens des mots convenus presque autant.
Pour les armes à marteau extérieur ("chien") :
On dit d'une arme qu'elle est à simple-action quand l'appui sur la détente n'a qu'une seule action, celle de faire s'abattre le marteau (ou le "chien") sur le percuteur. Le marteau extérieur a été armé lors du chambrage de la première cartouche (pistolets semi-automatiques); ou armé à la main après fermeture du barillet (revolvers).
Pour les armes à percuteur interne (pas de "chien" qu'on peut armer à la main) :
le percuteur a été amené sous tension de ressort par le mouvement de culasse pour chambrer la première cartouche dans le cas des pistolets semi-automatiques ou le système de percussion a été armé par la fermeture de l'arme après chargement (système qu'on retrouve sur beaucoup de fusils de chasse).
Pour les armes à marteau extérieur :
Le marteau s'est armé lors du chambrage de la première cartouche et on l'a rabattu par différents moyens (levier de désarmement, percussion sur la sûreté manuelle ou en retenant l'abattu de la pièce tout en pressant la détente). La détente qui était en position assez arrière avec le marteau armé est revenue plus en avant.
L'action sur la détente, plus longue que si le marteau était armé, va d'abord faire se relever (s'armer) le marteau avant de le faire s'abattre en fin de course pour percuter. La détente ayant deux actions, on parle de double-action.
Pour les armes à percuteur interne :
Il s'agit d'armes plus rares, destinées au port en toute sécurité mais le principe est le même : 1ère action, armement du système de percussion, seconde action, lâcher du coup. Elles rejoignent la catégorie des DAO (voir ci-dessous).
DA/SA :
C'est l'énorme majorité des PSA à double-action. La plupart du temps, on lâche le premier coup en double-action (DA) et les suivants en simple-action (SA). C'est parfois imposé par la hiérarchie (voir plus haut).
On peut quand même, si on a le temps et le besoin d'un tir le plus précis possible (et le droit de le faire), armer à la main le marteau extérieur pour lâcher le premier coup en SA.
DAO (Double Action Only ou Double Action Obligée en français) :
Pour différentes raisons, principalement une sécurité de port imposant une action forte sur la détente ou... la tranquillité de la hiérarchie qui pourra rejeter tout côté involontaire d'un tir, il existe des armes qui ne peuvent tirer qu'en double-action.
Lors du chambrage de la première cartouche, un dispositif interne ramène le percuteur en position désarmée sans percuter. L'action sur la détente devra donc, au premier tir comme aux autres, armer le chien avant de le lâcher.
Elles peuvent avoir un marteau apparent, sans crête, ou pas, le principe reste le même.
Systèmes à percuteur pré-armé (genre Glock et similaires) :
C'est un peu intermédiaire, au niveau de l'effort à exercer sur la détente, entre les deux systèmes. Lors du chambrage de la première cartouche, le ressort de percussion est resté partiellement comprimé. La course de détente à effectuer sera donc plus courte qu'en double-action puisqu'il ne reste qu'à finir de comprimer le ressort et à lâcher le coup en fin de course.
Alors là, je m'attends à une volée de bois vert tant les différentes "églises" sont farouchement opposées. Un peu moins dernièrement en raison de progrès techniques et d'une certaine standardisation des administrations (quand même grosses clientes des fabricants) en raison d'une uniformisation des pratiques imposées.
Disons que, dans ces administrations, les pistolets semi-automatiques ont tendance à remplacer les revolvers, mais pas toujours et que la double action s'impose de plus en plus.
Encore une fois, le but de cet article n'est pas de donner raison à l'un ou l'autre choix pour un particulier. Il devra opérer avec ce qu'il aura.
S'il a un PSA (pistolet semi-automatique) à double-action, tant mieux pour lui, sinon il devra s'adapter.
Simple-action :
Le poids de départ (la force à exercer sur la détente) est assez faible, de l'ordre de 1,5 kg. C'est un avantage. Mais il y a des inconvénients :
- Si l'arme est portée chambre vide, il va falloir manipuler la culasse pour chambrer une cartouche et armer le marteau en même temps, ça peut être trop long. Et ce n'est qu'à ce moment qu'on pourra éventuellement constater que la cartouche, défectueuse, ne chambre pas... sauf si on a fait la manipulation avant pour être sûr que ça se passe bien et remis la cartouche en tête de chargeur.
- Si l'arme est portée avec une cartouche chambrée, il faut alors mettre la sûreté en place (arme en "condition one") pour éviter un départ de coup intempestif mais le ressort de percussion ne supportera pas ça éternellement et risque de devenir trop peu puissant pour percuter correctement. On passe donc à cette position seulement quand on sent que ça risque de dégénérer sous peu.
Le lâcher du coup nécessitera quand même encore de penser à effacer la sûreté avant d'agir sur la détente ; ça reste un peu long aussi, mais moins.
DA/SA :
L'avantage évident est que l'arme est prête à tirer immédiatement sans sûreté à effacer. D'ailleurs, de plus en plus, la sûreté manuelle est remplacée par un levier de désarmement.
Si la cartouche ne part pas, vous avez une (petite) chance que ça parte en actionnant simplement la détente une nouvelle fois ; ça s'est vu que ça marche mais pas très souvent. Il y a des techniques de sortie d'incident qui sont plus sûres... mais plus longues.
On chambre une cartouche, on appuie sur ce levier et on met l'arme à l'étui. Le bon chambrage de la première cartouche au moins est garanti et il n'y a pas de multiples commandes à manipuler pour faire feu.
L'inconvénient majeur est de devoir repositionner le doigt sur la détente après le premier coup puisque la course de détente est très différente. La course est beaucoup plus longue en DA et le poids de départ beaucoup plus élevé, généralement plus du double de la simple-action, et la façon de lâcher le coup n'est pas la même entre le premier et les suivants. Il n'y a que l'entraînement qui permet de s'y habituer.
DAO (Double Action Only ou Double Action Obligée en français) :
L'avantage est que tous les coups sont tirés avec la même longueur de course de détente et le même poids de départ.
L'inconvénient, pour du personnel non entraîné, est la précision moindre en raison du poids de départ. C'est ce que je disais avant qu'on me l'impose. Ayant travaillé quelques années dans ces conditions (imposées par la hiérarchie), j'ai bien été obligé de reconnaître qu'on s'y fait et que le résultat est là mais il faut s'y faire. Et comme on tire tous les coups ainsi, on ne trouve plus les groupements classiques avec une balle égarée (la première tirée en DA) des tireurs qui tirent 95 % de leurs coups en SA.
Systèmes à percuteur pré-armé (genre Glock et similaires) :
La différence de comportement de la détente entre le premier coup et les autres est plus réduite qu'avec un DA/SA.
Mais, si la cartouche est défectueuse, pas question d'appuyer de nouveau sur la détente, le système n'étant plus pré-armé. Il va falloir obligatoirement actionner la culasse
Tout ça, c'était juste pour qu'on parle de la même chose et rappeler les bases.
Ceux qui envisagent de se rendre si on ne leur donne pas un PSA en DA/SA peuvent sortir. Mais le survivaliste moyen qui n'aura qu'un PSA en SA devra s'adapter. Et s'il n'a qu'un revolver en SA... et bien il a intérêt à écouter de toutes ses oreilles.
Je ferai, là aussi, amende honorable pour avoir traité de foutaise l'idée de reprendre une idée de western (le "fanning") dans le tir au PSA. Une fois que j'avais accepté d'essayer, j'ai changé d'avis.
- Le PSA est porté cartouche chambrée, marteau rabattu, pas de sûreté engagée. Cela pour concilier la sécurité (marteau non armé) et la rapidité de mise en œuvre (pas de sûreté à effacer).
S'il s'agit d'un revolver en SA, il n'y aura pas de sûreté.
- La main la plus habile et rapide (la main forte, la droite pour un droitier, la gauche pour un gaucher) est réservée à l'action sur le marteau. C'est la main faible (la g... pour un d..., etc ...) qui va dégainer l'arme et la pointer vers la cible.
- L'arme est donc portée côté faible (à gauche pour un droitier, à droite pour un gaucher).
Ce n'est pas absolument obligatoire mais le jour où votre main la moins habile ratera le marteau, vous verrez bien. Vous nous raconterez, par medium et boule de cristal interposés.
Et si vous travaillez avec un revolver à simple-action, votre main la plus habile sera la plus rapide pour enchaîner les coups, jusqu'à preuve du contraire, non ?
- On dégaine, détente enfoncée car il ne s'agit pas qu'elle retienne le marteau lors du tir. Il ne se passera rien puisque le ressort de percussion n'est pas encore armé.
Je dénie toute responsabilité pour les crétins qui voudraient jouer à ça avec un PSA en DA/SA avec une cartouche chambrée. Je ne rembourse ni les chaussures trouées ni les prothèses de doigts de pieds.
Si vous disposez des deux types d'arme, une en SA et d'autres en DA/SA, vous comprendrez vite un autre avantage de ce port inversé : c'est votre main faible seulement qui aura l'habitude d'enfoncer la détente en dégainant et c'est très bien comme ça. Ce n'est pas une habitude à avoir avec l'autre main qui manipule votre arme plus moderne en DA/SA ou en DAO.
- On ramène le coude vers le corps pour caler l'arme dirigée vers la cible mais devant soi pour un pointage instinctif.
- On ne vise pas, on n'a pas le temps.
C'est la répétition du geste (des milliers de fois sont nécessaires) qui va amener à diriger les impacts là où on regarde. C'est psychotechnique. Le cerveau a enregistré que pour taper là il faut faire de telle façon. Comme quand on lance un caillou ou qu'on joue à la pétanque ou aux fléchettes ; ça tape là, pourquoi ? C'est comme ça.
Je n'ai jamais vu de cran de mire et de guidon sur une boule de pétanque ou une fléchette, ou alors j'ai raté quelque chose.
- La main forte va passer rapidement, horizontalement, à hauteur de marteau pour, dans le même mouvement arrière, l'armer puis le lâcher en continuant. Le coup part.
- Accessoirement, ça permet d'avoir une cartouche en chambre en plus du chargeur plein.
Au sujet des revolvers utilisés dans l'Ouest américain à la "grande époque", il faut se rappeler que les westerns sont de la fiction et que la majorité de ceux qui avaient un revolver le gardaient bien précieusement dans les fontes de la selle pour éviter de le perdre. D'autre part, un entrainement conséquent n'était pas dans les moyens d'un garçon-vacher.
Mais il a quand même existé des hommes de main pour grands propriétaires et des hors-la-loi pour qui les finances n'étaient pas un problème et des serviteurs de la loi qui s’entraînaient pour sauver leur peau.
On a retrouvé des revolvers modifiés pour neutraliser la détente et que le tir soit commandé uniquement par l'action sur le chien. Il devait bien y avoir une raison.
Là, il s'en moque de rater sa cible, c'est du cinéma. Mais à balles réelles, ça serait dans les pieds à 5 mètres. le cinéma peut servir... pour montrer de quoi on parle.
Il en veut quand même un peu aux genoux de son adversaire ou alors Monsieur fait dans le social et ne tire que dans les jambes.
Vu le gant ? Il n'a qu'un "poudre noire" classé en catégorie D2 soumise à aucun enregistrement ou déclaration (plus pour longtemps).
C'est long à recharger et ça n'a que 6 coups. Mais si c'est un .44 et qu'il vous a mis la première balle de 11mm de diamètre dans le ventre en moins d'une demi-seconde, vous ne lui demanderez pas les 5 autres.
- Travailler d'abord la vitesse de dégainé pour bien mémoriser le mouvement de sortie sans chercher à pointer sinon vous allez enregistrer de mauvaises combinaisons psychotechniques en pointant n'importe comment et surtout pas toujours au même endroit.
- Travailler ensuite seulement le pointage. Une fois le mouvement de dégainé assimilé, le cerveau va pouvoir se concentrer sur la façon de faire travailler les muscles pour arriver à pointer toujours de la même façon, là où on regarde.
Vu l'importance du pointage ?
La vitesse n'est pas tout. Vous avez vu la direction de son regard ? à supposer que ses yeux soient ouverts.
Et c'est le coude qui doit être à la hanche, pas le poignet.
Là, en tir à blanc, peu importe mais si c'était un tir réel, à 3,50 mètres la balle passe au-dessus d'un bipède. Pas de malentendu, il y a des ours qui se tiennent sur leurs pattes de derrière et qui sont momentanément bipèdes.
- Travailler l'action de la main forte sur le marteau. En effet, si vous passez au-dessus, vous allez perdre beaucoup de temps à :
- comprendre ce qui s'est passé
- armer manuellement le marteau pour pouvoir (enfin !) tirer.
Le mouvement doit devenir parfait dans toutes ses phases.
Pour mémoriser instinctivement le geste, comptez au moins 2000 actions de dégainé-tir à effectuer une fois toutes les phases acquises. Comme ça se fait sans cartouche réelle quand on ne peut pas faire autrement, c'est sans bruit et ça ne coûte pas cher.
La plupart des engagements à l'arme de poing se font à moins de 7 mètres, il y a des statistiques là-dessus. Quand vous serez capable de toucher à tout coup à 10 mètres avec cette technique, vous aurez une sacrée assurance-vie.
- Un étui permettant le positionnement du doigt sur la détente dès la prise en main. La plupart sont étudiés pour l'éviter et il faudra donc les modifier.
- Un laser. L'idéal est une cartouche laser qui montre l'axe de tir sous l'action du percuteur, sinon un laser fixé sur l'arme mais dans ce cas, avec un étui adapté. Un laser de porte-clefs suffit si solidement fixé.
- Un gant pour la main forte pour l'entrainement. Si les cowboys qui pratiquaient cette technique en portaient, ce n'était pas pour faire joli. Essayez sans et vous vous blesserez la main sur le marteau au bout de quelques coups ou dizaines de coups.
Pour toutes les manipulations de tir sans cartouche, il est hors de question de tirer chambre vide. Cela dégraderait fortement le système de percussion et rendrait l'arme très peu sûre pour garantir à l'avenir le départ des coups.
Une douille percutée ne suffit pas, elle n'amortit plus rien.
Il existe des cartouches amortisseuses de manipulation dans presque tous les calibres et elles sont en vente libre.
Rien ne vous empêche de souder une extension sur la crête du marteau (sans exagération comme ci-dessous, l'arme doit rester manipulable et ne pas s'accrocher dans les équipements).
J'ai pratiqué cette technique au MAC-50 et m'en suis très bien porté. Elle ne plaisait pas aux moniteurs de tir qui craignaient comme la peste de devoir "rendre compte" en cas d'accident de manipulation au stand mais on n'avait pas l'habitude de les voir devant quand les cibles étaient armées.
Quand je l'ai pratiquée avec un revolver en SA, la cadence de tir concurrençait sérieusement celle d'un pistolet-mitrailleur (MAT-49). Quand on se fait "fumer" au PM, on ne cherche pas à savoir si la première balle faisait partie, ou pas, de celles qu'on a reçues.
Je sais qu'il y avait un policier américain qui a "séché" un certain nombre de malfaisants avec cette technique appliquée à un Colt 1911. A priori, ils ne sont pas venus s'inscrire au bureau des réclamations.
Travaillez, prenez de la peine, un trésor est caché dedans (La Fontaine, le paysan et ses fils)
Elles pourront présenter un intérêt pour ceux qui souhaiteraient concilier sécurité de port et rapidité de mise en œuvre d'une arme à simple-action.
Ceci dans le cas où ce port serait autorisé à tous les bons citoyens (ce n'est pas demain la veille), ou dans celui où il serait rendu nécessaire par l'incapacité de l'Etat à protéger ses citoyens...
Il ne s'agit pas de tir de précision mais de tirer vite (plus vite que celui d'en face, c'est mieux) pour toucher la cible ou au moins la forcer à penser à sa sécurité plutôt que de vous en mettre une.
Pour ceux qui se gargarisent de mots, je n'entrerai pas dans les querelles de clocher en parlant de "chien" ou de "marteau", cet article ne s'adressant pas aux "experts" plus ou moins autoproclamés. Je rappellerai que les mots sont des conventions et que, dans le domaine du tir et des armes, les écoles de pensée sont nombreuses et le sens des mots convenus presque autant.
Rappels techniques
Simple-action
Pour les armes à marteau extérieur ("chien") :
On dit d'une arme qu'elle est à simple-action quand l'appui sur la détente n'a qu'une seule action, celle de faire s'abattre le marteau (ou le "chien") sur le percuteur. Le marteau extérieur a été armé lors du chambrage de la première cartouche (pistolets semi-automatiques); ou armé à la main après fermeture du barillet (revolvers).
Pour les armes à percuteur interne (pas de "chien" qu'on peut armer à la main) :
le percuteur a été amené sous tension de ressort par le mouvement de culasse pour chambrer la première cartouche dans le cas des pistolets semi-automatiques ou le système de percussion a été armé par la fermeture de l'arme après chargement (système qu'on retrouve sur beaucoup de fusils de chasse).
Double-action
Pour les armes à marteau extérieur :
Le marteau s'est armé lors du chambrage de la première cartouche et on l'a rabattu par différents moyens (levier de désarmement, percussion sur la sûreté manuelle ou en retenant l'abattu de la pièce tout en pressant la détente). La détente qui était en position assez arrière avec le marteau armé est revenue plus en avant.
L'action sur la détente, plus longue que si le marteau était armé, va d'abord faire se relever (s'armer) le marteau avant de le faire s'abattre en fin de course pour percuter. La détente ayant deux actions, on parle de double-action.
Pour les armes à percuteur interne :
Il s'agit d'armes plus rares, destinées au port en toute sécurité mais le principe est le même : 1ère action, armement du système de percussion, seconde action, lâcher du coup. Elles rejoignent la catégorie des DAO (voir ci-dessous).
DA/SA :
C'est l'énorme majorité des PSA à double-action. La plupart du temps, on lâche le premier coup en double-action (DA) et les suivants en simple-action (SA). C'est parfois imposé par la hiérarchie (voir plus haut).
On peut quand même, si on a le temps et le besoin d'un tir le plus précis possible (et le droit de le faire), armer à la main le marteau extérieur pour lâcher le premier coup en SA.
DAO (Double Action Only ou Double Action Obligée en français) :
Pour différentes raisons, principalement une sécurité de port imposant une action forte sur la détente ou... la tranquillité de la hiérarchie qui pourra rejeter tout côté involontaire d'un tir, il existe des armes qui ne peuvent tirer qu'en double-action.
Lors du chambrage de la première cartouche, un dispositif interne ramène le percuteur en position désarmée sans percuter. L'action sur la détente devra donc, au premier tir comme aux autres, armer le chien avant de le lâcher.
Elles peuvent avoir un marteau apparent, sans crête, ou pas, le principe reste le même.
Systèmes à percuteur pré-armé (genre Glock et similaires) :
C'est un peu intermédiaire, au niveau de l'effort à exercer sur la détente, entre les deux systèmes. Lors du chambrage de la première cartouche, le ressort de percussion est resté partiellement comprimé. La course de détente à effectuer sera donc plus courte qu'en double-action puisqu'il ne reste qu'à finir de comprimer le ressort et à lâcher le coup en fin de course.
Avantages et inconvénients des différents systèmes
Alors là, je m'attends à une volée de bois vert tant les différentes "églises" sont farouchement opposées. Un peu moins dernièrement en raison de progrès techniques et d'une certaine standardisation des administrations (quand même grosses clientes des fabricants) en raison d'une uniformisation des pratiques imposées.
Disons que, dans ces administrations, les pistolets semi-automatiques ont tendance à remplacer les revolvers, mais pas toujours et que la double action s'impose de plus en plus.
Encore une fois, le but de cet article n'est pas de donner raison à l'un ou l'autre choix pour un particulier. Il devra opérer avec ce qu'il aura.
S'il a un PSA (pistolet semi-automatique) à double-action, tant mieux pour lui, sinon il devra s'adapter.
Simple-action :
Le poids de départ (la force à exercer sur la détente) est assez faible, de l'ordre de 1,5 kg. C'est un avantage. Mais il y a des inconvénients :
- Si l'arme est portée chambre vide, il va falloir manipuler la culasse pour chambrer une cartouche et armer le marteau en même temps, ça peut être trop long. Et ce n'est qu'à ce moment qu'on pourra éventuellement constater que la cartouche, défectueuse, ne chambre pas... sauf si on a fait la manipulation avant pour être sûr que ça se passe bien et remis la cartouche en tête de chargeur.
- Si l'arme est portée avec une cartouche chambrée, il faut alors mettre la sûreté en place (arme en "condition one") pour éviter un départ de coup intempestif mais le ressort de percussion ne supportera pas ça éternellement et risque de devenir trop peu puissant pour percuter correctement. On passe donc à cette position seulement quand on sent que ça risque de dégénérer sous peu.
Le lâcher du coup nécessitera quand même encore de penser à effacer la sûreté avant d'agir sur la détente ; ça reste un peu long aussi, mais moins.
DA/SA :
L'avantage évident est que l'arme est prête à tirer immédiatement sans sûreté à effacer. D'ailleurs, de plus en plus, la sûreté manuelle est remplacée par un levier de désarmement.
Si la cartouche ne part pas, vous avez une (petite) chance que ça parte en actionnant simplement la détente une nouvelle fois ; ça s'est vu que ça marche mais pas très souvent. Il y a des techniques de sortie d'incident qui sont plus sûres... mais plus longues.
On chambre une cartouche, on appuie sur ce levier et on met l'arme à l'étui. Le bon chambrage de la première cartouche au moins est garanti et il n'y a pas de multiples commandes à manipuler pour faire feu.
L'inconvénient majeur est de devoir repositionner le doigt sur la détente après le premier coup puisque la course de détente est très différente. La course est beaucoup plus longue en DA et le poids de départ beaucoup plus élevé, généralement plus du double de la simple-action, et la façon de lâcher le coup n'est pas la même entre le premier et les suivants. Il n'y a que l'entraînement qui permet de s'y habituer.
DAO (Double Action Only ou Double Action Obligée en français) :
L'avantage est que tous les coups sont tirés avec la même longueur de course de détente et le même poids de départ.
L'inconvénient, pour du personnel non entraîné, est la précision moindre en raison du poids de départ. C'est ce que je disais avant qu'on me l'impose. Ayant travaillé quelques années dans ces conditions (imposées par la hiérarchie), j'ai bien été obligé de reconnaître qu'on s'y fait et que le résultat est là mais il faut s'y faire. Et comme on tire tous les coups ainsi, on ne trouve plus les groupements classiques avec une balle égarée (la première tirée en DA) des tireurs qui tirent 95 % de leurs coups en SA.
Systèmes à percuteur pré-armé (genre Glock et similaires) :
La différence de comportement de la détente entre le premier coup et les autres est plus réduite qu'avec un DA/SA.
Mais, si la cartouche est défectueuse, pas question d'appuyer de nouveau sur la détente, le système n'étant plus pré-armé. Il va falloir obligatoirement actionner la culasse
Tout ça pour en arriver à quoi ?
Tout ça, c'était juste pour qu'on parle de la même chose et rappeler les bases.
Ceux qui envisagent de se rendre si on ne leur donne pas un PSA en DA/SA peuvent sortir. Mais le survivaliste moyen qui n'aura qu'un PSA en SA devra s'adapter. Et s'il n'a qu'un revolver en SA... et bien il a intérêt à écouter de toutes ses oreilles.
Je ferai, là aussi, amende honorable pour avoir traité de foutaise l'idée de reprendre une idée de western (le "fanning") dans le tir au PSA. Une fois que j'avais accepté d'essayer, j'ai changé d'avis.
Principes de base
- Le PSA est porté cartouche chambrée, marteau rabattu, pas de sûreté engagée. Cela pour concilier la sécurité (marteau non armé) et la rapidité de mise en œuvre (pas de sûreté à effacer).
S'il s'agit d'un revolver en SA, il n'y aura pas de sûreté.
- La main la plus habile et rapide (la main forte, la droite pour un droitier, la gauche pour un gaucher) est réservée à l'action sur le marteau. C'est la main faible (la g... pour un d..., etc ...) qui va dégainer l'arme et la pointer vers la cible.
- L'arme est donc portée côté faible (à gauche pour un droitier, à droite pour un gaucher).
Ce n'est pas absolument obligatoire mais le jour où votre main la moins habile ratera le marteau, vous verrez bien. Vous nous raconterez, par medium et boule de cristal interposés.
Et si vous travaillez avec un revolver à simple-action, votre main la plus habile sera la plus rapide pour enchaîner les coups, jusqu'à preuve du contraire, non ?
- On dégaine, détente enfoncée car il ne s'agit pas qu'elle retienne le marteau lors du tir. Il ne se passera rien puisque le ressort de percussion n'est pas encore armé.
Je dénie toute responsabilité pour les crétins qui voudraient jouer à ça avec un PSA en DA/SA avec une cartouche chambrée. Je ne rembourse ni les chaussures trouées ni les prothèses de doigts de pieds.
Si vous disposez des deux types d'arme, une en SA et d'autres en DA/SA, vous comprendrez vite un autre avantage de ce port inversé : c'est votre main faible seulement qui aura l'habitude d'enfoncer la détente en dégainant et c'est très bien comme ça. Ce n'est pas une habitude à avoir avec l'autre main qui manipule votre arme plus moderne en DA/SA ou en DAO.
- On ramène le coude vers le corps pour caler l'arme dirigée vers la cible mais devant soi pour un pointage instinctif.
- On ne vise pas, on n'a pas le temps.
C'est la répétition du geste (des milliers de fois sont nécessaires) qui va amener à diriger les impacts là où on regarde. C'est psychotechnique. Le cerveau a enregistré que pour taper là il faut faire de telle façon. Comme quand on lance un caillou ou qu'on joue à la pétanque ou aux fléchettes ; ça tape là, pourquoi ? C'est comme ça.
Je n'ai jamais vu de cran de mire et de guidon sur une boule de pétanque ou une fléchette, ou alors j'ai raté quelque chose.
- La main forte va passer rapidement, horizontalement, à hauteur de marteau pour, dans le même mouvement arrière, l'armer puis le lâcher en continuant. Le coup part.
- Accessoirement, ça permet d'avoir une cartouche en chambre en plus du chargeur plein.
Au sujet des revolvers utilisés dans l'Ouest américain à la "grande époque", il faut se rappeler que les westerns sont de la fiction et que la majorité de ceux qui avaient un revolver le gardaient bien précieusement dans les fontes de la selle pour éviter de le perdre. D'autre part, un entrainement conséquent n'était pas dans les moyens d'un garçon-vacher.
Mais il a quand même existé des hommes de main pour grands propriétaires et des hors-la-loi pour qui les finances n'étaient pas un problème et des serviteurs de la loi qui s’entraînaient pour sauver leur peau.
On a retrouvé des revolvers modifiés pour neutraliser la détente et que le tir soit commandé uniquement par l'action sur le chien. Il devait bien y avoir une raison.
Là, il s'en moque de rater sa cible, c'est du cinéma. Mais à balles réelles, ça serait dans les pieds à 5 mètres. le cinéma peut servir... pour montrer de quoi on parle.
Il en veut quand même un peu aux genoux de son adversaire ou alors Monsieur fait dans le social et ne tire que dans les jambes.
Vu le gant ? Il n'a qu'un "poudre noire" classé en catégorie D2 soumise à aucun enregistrement ou déclaration (plus pour longtemps).
C'est long à recharger et ça n'a que 6 coups. Mais si c'est un .44 et qu'il vous a mis la première balle de 11mm de diamètre dans le ventre en moins d'une demi-seconde, vous ne lui demanderez pas les 5 autres.
Entrainement
- Travailler d'abord la vitesse de dégainé pour bien mémoriser le mouvement de sortie sans chercher à pointer sinon vous allez enregistrer de mauvaises combinaisons psychotechniques en pointant n'importe comment et surtout pas toujours au même endroit.
- Travailler ensuite seulement le pointage. Une fois le mouvement de dégainé assimilé, le cerveau va pouvoir se concentrer sur la façon de faire travailler les muscles pour arriver à pointer toujours de la même façon, là où on regarde.
Vu l'importance du pointage ?
La vitesse n'est pas tout. Vous avez vu la direction de son regard ? à supposer que ses yeux soient ouverts.
Et c'est le coude qui doit être à la hanche, pas le poignet.
Là, en tir à blanc, peu importe mais si c'était un tir réel, à 3,50 mètres la balle passe au-dessus d'un bipède. Pas de malentendu, il y a des ours qui se tiennent sur leurs pattes de derrière et qui sont momentanément bipèdes.
- Travailler l'action de la main forte sur le marteau. En effet, si vous passez au-dessus, vous allez perdre beaucoup de temps à :
- comprendre ce qui s'est passé
- armer manuellement le marteau pour pouvoir (enfin !) tirer.
Le mouvement doit devenir parfait dans toutes ses phases.
Pour mémoriser instinctivement le geste, comptez au moins 2000 actions de dégainé-tir à effectuer une fois toutes les phases acquises. Comme ça se fait sans cartouche réelle quand on ne peut pas faire autrement, c'est sans bruit et ça ne coûte pas cher.
La plupart des engagements à l'arme de poing se font à moins de 7 mètres, il y a des statistiques là-dessus. Quand vous serez capable de toucher à tout coup à 10 mètres avec cette technique, vous aurez une sacrée assurance-vie.
Matériel
- Un étui permettant le positionnement du doigt sur la détente dès la prise en main. La plupart sont étudiés pour l'éviter et il faudra donc les modifier.
- Un laser. L'idéal est une cartouche laser qui montre l'axe de tir sous l'action du percuteur, sinon un laser fixé sur l'arme mais dans ce cas, avec un étui adapté. Un laser de porte-clefs suffit si solidement fixé.
- Un gant pour la main forte pour l'entrainement. Si les cowboys qui pratiquaient cette technique en portaient, ce n'était pas pour faire joli. Essayez sans et vous vous blesserez la main sur le marteau au bout de quelques coups ou dizaines de coups.
Pour toutes les manipulations de tir sans cartouche, il est hors de question de tirer chambre vide. Cela dégraderait fortement le système de percussion et rendrait l'arme très peu sûre pour garantir à l'avenir le départ des coups.
Une douille percutée ne suffit pas, elle n'amortit plus rien.
Il existe des cartouches amortisseuses de manipulation dans presque tous les calibres et elles sont en vente libre.
Rien ne vous empêche de souder une extension sur la crête du marteau (sans exagération comme ci-dessous, l'arme doit rester manipulable et ne pas s'accrocher dans les équipements).
J'ai pratiqué cette technique au MAC-50 et m'en suis très bien porté. Elle ne plaisait pas aux moniteurs de tir qui craignaient comme la peste de devoir "rendre compte" en cas d'accident de manipulation au stand mais on n'avait pas l'habitude de les voir devant quand les cibles étaient armées.
Quand je l'ai pratiquée avec un revolver en SA, la cadence de tir concurrençait sérieusement celle d'un pistolet-mitrailleur (MAT-49). Quand on se fait "fumer" au PM, on ne cherche pas à savoir si la première balle faisait partie, ou pas, de celles qu'on a reçues.
Je sais qu'il y avait un policier américain qui a "séché" un certain nombre de malfaisants avec cette technique appliquée à un Colt 1911. A priori, ils ne sont pas venus s'inscrire au bureau des réclamations.
Travaillez, prenez de la peine, un trésor est caché dedans (La Fontaine, le paysan et ses fils)
Merci pour ce cours. Dans ces conditions, même une arme à poudre noire pourrait s'avérer utile à courte distance. Surtout si elle a été prévue pour cette utilisation, avec peut-être un changement rapide de barillet. Mais il faut s'entrainer énormément...
RépondreSupprimerJuste une petite précision,il faut un gant, peut être, mais des lunettes sûrement: lunettes tactiques,de soleil ....ce que vous voulez mais il faut protéger ses yeux quand on tire à la poudre noire.Les éclats d'amorces peuvent être redoutables et je vous parle même pas de période de chaos.
SupprimerA priori avant,on pouvait tirer chez soi à condition d'avoir de l'espace et des voisins...sourds.Une chose est certaine également en extérieur il faut se méfier des projections de bourre et autres résidus qui peuvent provoquer un incendie en cas de canicule par exemple.
Très bon article.Je me posais juste la question hors sujet.Concernant la main forte, les officiers avaient un sabre tiraient-ils de la main droite ou gauche avec leur revolver?
Utilisaient-ils leurs deux armes ensemble?
Cela ne correspond à aucune escrime mais pourquoi pas?
Pour finir,on peut penser qu'à force d'entrainement ces personnes étaient devenues partiellement ambidextres.
Cordialement
H17
bonjour à tous, je reconnais que les pistolets en SA ont le désavantage de devoir désarmer le marteau pour ne pas fatiguer le ressort, ce probleme s'appliquait autrefois en gendarmerie ou il était préconisé "reglementairement" de laisser le marteau à l'armé, sans cartouche dans le canon , de maniere à charger l'arme plus rapidement . et apres on s'etonnait que les platines du MAC 50 diminuent dans les réserves, j'en ai vu des défauts de percussion au pas de tir.
RépondreSupprimerde ce coté la, le SIG 2022, porté chargé, marteau à l'abattu , constitue un retour à la modernité pour les forces de l'ordre mais le premier coups en DA révèle le coups de doigt.
quands je pense que le premier pistolet porté par les CRS fut le P-38 Allemand en DA/SA récupèré, son remplacement par le MAC50 ne fut pas la meilleure décision.
le révolver en simple action a fait le boulot sur des générations, et meme maintenant un révolver en poudre noire le ferait parfaitement si on ne dispose que de cela, ce sera toujours mieux que rien. alors si en plus, on apprend quelques subtilités destinées à sauver sa peau face à un porteur de couteau barbichu, décidé à vous faire visiter l'autre monde, ce n'en est que mieux.
bonne préparation à tous HERMAN STOSS .
Merci pour toutes ces explications.
RépondreSupprimerPour les armes à poudre noire, il me semble qu'il existe des kits pour confectionner des munitions avec des douilles en papier.
Quelqu'un aurait-il un retour d'expérience quant-à leur tenue dans le temps ?
Merci ;-)
http://poudrenoire.masta.fr/cartouches-papier.php
Supprimerou kit H&C avec papier nitrité.
L'importance de l'entrainement c'est bien que tu en parle,le nombre de "survivaliste" qui n'a jamais utilisé son materiel,n'a aucun entrainement,est en surpoid ect... et se crois invincible
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci pour cet article et le rappel de quelques définitions utiles à la connaissance globale.
Malheureusement, et vous m'en excuserez, vous écrivez des choses fausses en ce qui concerne les techniques de tir avec un SAA.
-Dégainer de la mains faible pour actionner le chien de la main forte est une bêtise.
Le tir main faible ne s'effectue que dans des situations totalement exceptionnelles(blessures, endroit confiné par exemple)
-Le fast Draw n'est qu'une discipline de tir qui s'effectue avec des projectiles en cire ou composés de poudre noire à forte granulométrie(exit le recul).
C'est une discipline qui permet juste de sortir un SAA le plus vite possible pour essayer de toucher une cible non-réactive dont les distances n'exedent pas 4 metre !!!
-Le Fanning...c'est bien,c'est fun...au cinéma.Dans la vrai vie je n'ai pas encore rencontré un combattant un peu sérieux qui utilise cette technique, MEME en utilisant un SAA
Bref, je pense, afin que certains de vos lecteurs qui n'auraient pas le recul suffisant sur les armes a feu d'etre complètement induit en erreur, de corriger votre texte, surtout ce qui est marqué en rouge.
C'est bien de vouloir participer, mais il ne faut pas faire de copier coller des sites"Fast Draw" (pour l'historique) et surtout ne pas ecrire n'importe quoi.
Pour finir sur ces menus "détails", tout le monde n'est pas Bob Munden, les techniques sans viser au combat n'existent pas. Il existe une seule technique de tir a la hanche au dégainé et son utilisation implique que vous etes dans une belle merde et que vous n'avez pas fait votre boulot en amont..et elle n'est valable que sur UN seul agresseur.
Ceci etant dit
-Je met au defit quiconque de porter un holster western et un SAA une seule journée durant, de bosser et de crapahuter avec...
-Pour peu que vous utilisiez du papier dédié a cet effet et des contenants adéquat, vos cartouches papier se conserveront par faitement(attention, le papier et la colle doivent etre adaptés à cette utilisation)
-Acheter un SAA poudre noire et une carabine poudre noire, pourquoi pas, c'est fun et ca peut etre utile.Dans ce cas, achetez des barillets supplémentaires correspondant à votre arme et en cas de "cahos", preparez les a l'avance POUR LA JOURNEE. Flambez vos cheminées, preparez vos barillets, tirez les le matin suivant et recommencez l'operation.(achetez plutot une bonne carabine 22 LR, ce calibre est le couteau suisse du survivaliste et la mun en C8 n'est pas limitée en quantité de détention)
Voila.
Merci à l'auteur de sa participation mais le texte, qui part d'une excellente intention est entachée d'erreurs suffisement problématiques pour etre soulignées.
Bonne préparation à tous
anonyme du 2 octobre 2017 14h10 Bravo t'es le meilleur.Je suis sûr que tu marches sur l'eau.
SupprimerNan je plaisante tu dois avoir de sérieux problèmes de compréhension.
Une 22lr pour arrêter un forcené qui t'agresse avec une machette? Tu vas finir en carpaccio.
Tu mets quoi dans tes poches avec l'huile d'olive, basilic ou parmesan?
Il y'a quelque chose que vous ne comprenez pas dans mon intervention?
SupprimerQui vous parles d'etre le meilleur?
Ou sont donc mes problèmes de compréhension et quels sont donc les éléments qui vous permettent de me juger en la matière? Qui vous parles d'arreter un forcené avec une 22 bien que ceci vous en déplaise sera bien plus facile avec une technique sure que de vouloir l'arreter au juger avec une technique totalmement suréaliste?
Bref, je ne comprend pas tres bien votre agression.
Si pour vous tous les articles postés sont évangile, vous risquez de très fortes déconvenues..
Mais comme j'aime le préciser à chacune de mes interventions, vous faites bien ce que vous voulez..
Je mets simplement en garde que ce que l'auteur écrit est faux sur certains points et totalement irréaliste sur d'autres..
A bon entendeur
Anonyme de 14h10,
Supprimerbravo pour cette grande ouverture d'esprit. Ce que vous ne comprenez pas ou n'envisagez pas d'acquérir doit être voué à vos malédictions ? Grave erreur. Pour plusieurs raisons :
1-j'ai déjà dit que je ne me gargarise pas de connaissances abstraites mais que je rapporte du vécu.
Que vous n'ayez pas la patience d'enchaîner des milliers de coups pour tirer sans viser, ça peut se comprendre. Que vous prétendiez, parce que vous en êtes incapable, que personne n'y arrivera est impoli voire grotesquement prétentieux.
Avez-vous déjà porté et utilisé des armes au feu ? Moi oui
Avez-vous déjà eu à faire avec ce que vous aviez et pas ce que vous auriez voulu ? Moi oui
2-si vous n'avez pas compris l'analogie entre le lancer de caillou ou de balle de pétanque sans œilleton et guidon et le tir instinctif, je ne peux rien pour vous
3-si vous ne comprenez pas que tirer plus vite que l'autre est important, c'est que vous préférez être celui qui en reçoit une en ayant bien ajusté sa visée que celui qui touche à 20 cm du point espéré mais qui touche le premier. Là non plus, je ne peux rien pour vous
Je ne ferai pas de commentaires sur vos autres points, c'est déjà fait par d'autres. Je crois qu'il vaut mieux tout simplement vous souhaiter bonne chance en cas de mauvaise rencontre. Visez-bien, appliquez-vous, car ce sera la dernière fois.
Bonjour,
SupprimerComme je l'ai deja écrit, je vous remercie pour votre texte, qui peut etre instructif sur certains points.
Je suis désolé de vous l'écrire mais accepter un tel texte ponctué d'inepties serait préjudiciable à l'amateur.
Par ailleurs, refuser la contradiction est signe d'un esprit obtus.
Donc, je vais résumer pour que les amateurs qui souhaiteraient aborder la defense personnelle à l'arme de poing(y compris l'utilisation d'un SAA)
-Le Fast Draw est une discipline de tir ludique utilisant des projectile en cire ou de la simple poudre noire pour eclater des ballons ou faire reagir un capteur.
Toutes ces cible sont situées a moins de 4 metre.
L'utilisation de ces projectiles est deja contradictoire avec la réalité du terrain et la réalité physique de l'arme.
-Dégainer une arme de la main faible pour actionner le chien de la main forte est une hérésie et conseiller une telle pratique(sauf cas bien particuliers) est tout simplement irresponsable.
Elle demontre que malgré vos milliers de cartouches brulées, vous persistez dans vos erreurs, ce qui est aussi la caracteristique d'un esprit obtus.
-Les techniques de Fast Draw, le Fanning, le port d'un équipement western sont incompatible avec la réalité du terrain. Si cela l'était ces materiels et techniques seraient utilisés par toutes les forces d'interventions et les forces armées.
Regardez simplement les photos de l'article. Vous voulez vraiment vous retrouver dans ces positions ridicules face a des vrais méchants?
Alors mon cher E-mantilles, une fois encore je vous remercie de votre participation mais pour reprendre vos ecrits et faire une petite analogie: certes vous semblez griller un maximum de munition. Cela fait il de vous un expert en arme a feu? Un expert du terrain? Personnellement je connais des gens qui conduisent depuis bien plus longtemps que Prost, il ne sont toujours pas champions de formule un....
Une derniere chose et non des moindres.Le mano à mano c'est bien dans les westerns, sur le terrain ca n'existe pas.
Le but, ce n'est pas de tirer PLUS vite que son adversaire mais bien de tirer AVANT...
Après, nous pouvons discuter utilisation des SAA en poudre vive ou poudre noire pourquoi pas, utilisation de ces armes sur le terrain, pourquoi pas, manipulation de ces armes pourquoi pas non plus...
Vous ne vous gargarisez pas de connaissances abstraites écrivez vous mais votre texte pour parti est un copier collé de site dédié au Fast Draw ET, il m'étonnerait fortement que vous ayez testé en réel ces techniques de riposte..si cela avait été le cas, vous ne seriez pas en train de publier et un tel expert sur le terrain aurait déja fait le tour du web comme le font les performances des snipers qui tapent ou ont tapé dans les différents conflits qui ont lieux sur la planète.
Je ne comprend certainement rien vous avez raison, mais permettez moi pour l'instant de continuer de croire que ma perception de ce sujet me conviens mieux...
A à bon entendeur,à propos des problèmes de compréhension,qui a écrit en cas de chaos"achetez plus tôt une bonne carabine en 22LR ce calibre est le couteau suisse du survivaliste" en commentaire à un article dont le titre est "technique de tir rapide aux armes anciennes"?
SupprimerPour quelqu'un qui se targue d'être précis c'est hors cadre.
Moi je trouve cet article très bien documenté.
Contrairement aux critiques opposées par un anonyme qui n'ont aucun fondement ou sont hors sujet.
Bonjour,
SupprimerSauf que cette "participation" hormis quelques descriptions du fonctionnement des differentes platines vous raconte n'importe quoi.
Maintenant, montrez la lune du doigt a l'imbecile, l'imbecile regarde le doigt..
Libre a vous de croire qu'il vaut mieux utiliser la main faible pour dégainer ou que les position fast draw vont vous permettre de prendre l'avantage..
Cet article aurait pu etre, hormis ses lacunes manifestes, presque sympa pour decouvrir un sport assez méconnu. Presenter ce travail ponctué d'erreurs grossières comme un support d'autodéfense (du survivaliste et/ou du péquin lambda) est tout simplement inepte et criminel pour le profane qui ne connait pas forcément le maniement des armes..
Je vous rappelle a titre indicatif que le terrain, ce n'est pas une serie genre Walking Dead et que la moindre technique "alakon" vous mènera directement dans le trou, et vos proches avec..
J'ai précisé que présenter un travail c'est bien, encore faut il que celui-ci soit correct et presenté dans son cadre...
Ce qui n'est pas le cas de cet article.
Si vous ne suportez pas la critique alors la prochaine fois que vous lirez un roman a chier ou que vous irez voir un film de troisième zone, fermez la et dite que c'est bien.
Je maintiens, et la je m'adresse a ceux qui ne sont pas a l'aise avec les armes et les techniques de tir, méfiez vous comme de la peste des mythos qui se decrivent comme expert du fameux terrain, de ceux qui brulent des milliers de cartouches et des video youtube pour la plupart.
Si vous lisez ce blog c'est que vous souhaitez assurer à minima votre cul et celui de vos proches.
Rapprochez vous d'un stand de tir, apprenez les bases, et meme dans le monde(français) du tir, tres peu nombreux seront ceux qui pourraient vous enseigner des techniques de tir proches de celles necessaire au terrain. Tout simplement parce que ce n'est pas la culture des differents club de tir, parce que c'est interdit en france et réservé aux fameuses "force de l'ordre"..
Le mano a mano (surtout avec du matos western) en temps dégradé c'est de l'utopie pure et simple. Jamais vous ne rencontrerez ce cas de figure sauf a ce que vous soyez un idiot comme le serait votre adversaire...deux guignols equipés western qui se rencontrent arme au holster a moins de 4 metres....faudrait peut etre commencer a etre un poil serieux.
Je me moque comme de mon premier slip de tous les pseudo experts, ceux la ne tiendront pas longtemps et cette idée me plait assez.
Je me soucis plus de tous ceux, débutants, jeunes ou moins jeunes, qui souhaitent embrasser le monde de l'arme a feu de leur maniement et de leur utilisation.A ceux la, je leur doit si ils le veulent bien de remettre en perspective la réalité des choses.
Anonyme de 16h14 je savais que tu finirais par marcher sur l'eau maintenant tu nous fais un "syndrome du sauveur".
SupprimerIl s'agit d'un post sur "les techniques de tir rapide aux armes anciennes".Si tu veux je peux d'indiquer des sources sérieuses afin que tu te renseignes par toi-même car là tu fais pitié.
Aprés plein d'essais dans toutes les positions avec des lasers de formes très différentes, maintenant je laisse au-dessus de mon pistolet Remington 1858 un gros laser vert ultra-puissant permettant d'orienter précisément le canon à plus de 30 mètres même en plein jour.
RépondreSupprimerUne photo :
https://www.dropbox.com/s/dp4pz033t9n5abt/SA.jpg?dl=0
C'est ce modèle :
https://www.amazon.fr/gp/product/B00ZR1V1VO/ref=oh_aui_search_detailpage?ie=UTF8&psc=1
Avec lui au moins pas de problème pour le montage. Les deux plaques arrondies fournies avec s'adaptent parfaitement au-dessus du 1858 et du pocket (j'en ai un aussi, équipé du même laser).
Le levier est parfaitement dégagé, donc le changement de barillet reste très facile et rapide.
Avec ça, on touche ce qu'on vise, et vu la puissance de l'arme, il suffit d'un tir.
C'est ce que j'ai mis sur ma ceinture tactique comme arme de dernier recours, sur le brelage prêt à enfiler en cas de chaos comme à Saint Martin après Irma où des bandes de pillards tiraient toutes les nuits pendant plus d'une semaine, ou en cas de guerre civile, d'émeutes...
Les lasers puissants ont un défaut. La lumière ne baisse pas lentement quand la batterie se décharge. Elle faiblit et s'éteint en seulement quelques secondes. Donc ça oblige à porter aussi une pile de secours.
J'ai plusieurs barillets en permanence chargés d'avance pour tous mes revolvers et donc ils ne sont jamais sur les armes si tirer réellement n'est pas prévu (port pendant mes entrainements, initiation de débutants...).
Donc je percute à vide, sans les barillets, et je n'avais jamais pensé que ça pouvait abimer le percuteur. Je croyais que les parties fragiles étaient les cheminées.
Je vais y réfléchir. Merci.
... oups... sur un des revolvers j'ai dû limer quelques millimètres de la fixation du laser pour ne pas géner le mouvement du levier refouloir. Ca ne m'a même pas pris deux minutes avec une meule. C'est de l'alu, c'est super tendre.
RépondreSupprimeralexandre t
RépondreSupprimerbonjour, je serai intéressé d'apprendre le comportement et le resultat des forces de l'ordre dépechées à Saint martin, il y a de multiples interrogations et aussi l'efficacité des groupes de defense spontanés.
comme vous etes le plus récent intervenants sur un chaos certes limité mais bien réel. . autrefois j'ai pu le constater en Nouvelle-Calédonie il y a 33 ans. désormais retiré des voitures, je reste concerné par ce qui nous pend au nez. merci .HERMAN STOSS
Faite tourner cette video https://www.youtube.com/watch?v=aLEjdpGA0cM
RépondreSupprimer" J'avais chargé mon vieux 44 Rem 1858 depuis que l'Etat avait interdit toutes les armes et réquisitionné celles des tireurs. Tout y était passé! les récalcitrants, arrêtés, parqués, dans des friches industrielles sous surveillance des brigades antifa. Il y avait eu du grabuge mais finalement, la terreur régnant grâce aux auxiliaires du califat, l' ordre républicain tenait bon. La résistance aux abois réussissait quelques coups spectaculaires sans lendemain.
RépondreSupprimerCette nuit-là, "ils" avaient réussi à pénétrer dans ma baraque. Le grand con à machette a pas vu venir le coup, "baoum" la balle ronde de 44 poussée par 2 g de poudre noire l'a frappé en pleine gueule. Wahou! brave 44 ! la petite bourre de feutre a bien fait l'étanchéité, la paraffine coulée sur les cheminées amorcées a gardé le tout au sec. Tout occupé à regarder s'écrouler mon grand con, j'ai failli pas voir arriver le deuxième brandissant une hache! putain d' enc... ! re"baoum" en plein buffet! merde, il avance encore! "baoum".. c'est rentré sous une narine. Bingo! combien sont-ils? j'en sais rien. J'écoute... pas un bruit. J'arme le chien, haha brave toutou! et quoi? merde! le barillet est coincé.. putain.. je connais ça, débris d'amorce..j'ai connu ça au stand, y'a si longtemps. Je bidouille... ayé! décoincé, prêt pour la suite. Ouf, ils n'étaient que deux.. pfff j'ai eu chaud. Bon, quoi encore? ahhh je suis en eau! plus un poil de sec, et cette sonnerie qui me vrille les tympans! saloperie de réveil! ahhhh c'était un cauchemar! Pfiouuuu...
N'empêche... ;)
Chibani
C'est bien écrit, vous avez du talent, je ne m'étais pas autant éclaté depuis "Guerilla".
SupprimerHaHa ! merci ... j' avais écrit une courte nouvelle dans le même style , un futur proche du genre à nous tomber sur la gueule en quelques jours ou plus ou quelques années ? qui le sait ? un texte donc , posté sur un autre Blog . Manque de pot je ne le retrouve pas . Si par miracle je remets la main dessus .. il sera ici , si le Taulier veut bien ! ;)
SupprimerChibani
@anonyme du "6 octobre" à 22:49 :
SupprimerJ'avais retrouvé mon texte et mis en réponse à votre commentaire, pour faire rigoler à défaut d'alimenter la chikaya. Après avoir cliqué "je suis pas un robot" : "en attente de validation" .. et puis plus rien. Pourquoi ? je sais pas ... du retard à l'allumage de la part de la "modération" ?
Chibani
désolé, mon texte n'a pas été publié. Pourquoi? j'en sais rien. Peut-être que ça a foiré? ou pas plu? mystère.
SupprimerChibani
Quelque chose me chiffonne. Ce type de port et de tir sont strictement interdits. On parle donc de situation très dégradée au point de porter son artillerie bien en vue et de s'en servir illico.
RépondreSupprimerLa technique demande des heures de travail et des milliers d'étuis brûlés, avec l'espoir secret que l'on pourra se tester in vivo.
Ce n'est que mon avis, mais je préfère "percevoir" un outil plus moderne qui arrose à tout va, bosser en équipe et pas trop me fatiguer, car le chaos, ça use, plutôt que me trimballer seul avec une arme de la dernière chance et des heures d'entraînement qui auraient pu être investies ailleurs.
Si je n'ai pas le choix, je préfère éplucher les patates avec mesdames, sans artillerie, en attendant d'être utile au feu
cc
La corvée de pluche et le balais en guise de laissé passer:on voit ceux qui ont suivis une instruction militaire.
SupprimerC'est vrai que le tir tactique....c'est moins bien que la tactique du tire au flanc.
Pour le reste "spray and pray",ma vie assis sur une caisse de cartouches.
En effet, j'ai suivi une instruction militaire, dans un régiment d'infanterie étranger, plus deux ou trois trucs sans importance, du moins, moins importants que vous sans doute.
SupprimerVotre fatuité vous joue des tours, cher anonyme, et c'est pas bon dans un groupe.
cc
Bizarre cc,bizare cv.
SupprimerCela dit ,je suis bien sûr la personne la plus importante de ma vie.Ceux qui sont en désaccord avec cette maxime sont paumés ou fourbes.
Groupe,dhimmi,tout ça c'est pas pour moi.
A fatuité fatuité et demi;c'est pas moi qui estime qu'éplucher les patates est un job de femme.
c'est pas moi qui estime qu'un entrainement est inutile.
Le pire étant "l'espoir secret que l'on pourra se tester in vivo";Moi je dirais l'espoir de ne jamais avoir à s'en servir.
Décidément, vous n'avez aucune expérience autre qu'en centre fermé, on dirait. De mon expérience passée, on envoyait pas les femmes au front, on les gardait à l'abri.vos insinuations ne regardent que vous et montrent votre fonctionnement.
SupprimerUn entrainement inutile pour une discipline inutile, vous comprenez, là?
Pour aller plus loin, je vais pas faire des heures de judo en attendant le désastre, Y a mieux comme discipline pour faire face à une situation dégradée. Si le judo est mieux que rien, c'est beaucoup d'énergie dépensée pour un résultat aléatoire.
Une discipline inutile dans l'espoir de la tester in vivo est un aller sans retour par rapport à une discipline utile dont on ne se servira pas.
Vous marchez par insinuation, détour et retournements de phrases, manque plus que la takkya à votre manière de fonctionner et on tient un profil.
les critiques qui vous sont formulées passent par votre ego, je n'y peux rien. Vous ne répondez jamais par des arguments mais par des invectives et par l'affect, bref vous ne faites jamais face, un peu comme l'armée d'occupation qui vit dans mon pays.
Vous aimez agresser mais ne supportez pas les retours. Vous devriez essayer la vie au grand air, vous seriez en phase avec la réalité des fait et des gens.
Voyez, je vous réponds sans détour et si ça ne vous plaît pas, je m'en fous complètement.
Je ne perdrai plus mon temps avec ce genre de propos.
cc
Le monde ce divise en deux catégories.
RépondreSupprimerIl y a ceux qui creusent et ceux tiennent un revolver chargé......
Toi, tu creuse....
Ces références au western en disent assez long, cher John Wayne anonyme, sur votre état d'esprit, votre culture et vos capacités
RépondreSupprimerJe ne poursuivrai pas, chacun aura compris...
cc
@ CC
SupprimerPuisque l'on est dans l'humour et les références Kulturelles que tout le mode connait:
"Je ne pouvais pas atteindre un mur avec un pistolet à six coups, mais je pouvais dégainer en moins de deux. Ca fait bien."
ça c'est du John Wayne
"Toi tu creuses" ça c'est du Clint Eastwood dans " Le bon, la brute et le truand"
Je poursuivrais pour que chacun comprenne bien:
"Il ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait"
ça, ... ça fait du bien et ça en dit long.
Mark T.
Quelques remarques sur l'ensemble des commentaires :
RépondreSupprimer1-dans l'article publié, je n'ai, A AUCUN MOMENT, parlé d'utiliser un étui western. Et ce ne serait pas parce qu'une arme serait une réplique de cette époque qu'elle n'aurait pas le droit à un étui plus fonctionnel et devrait être affublée de ce genre d'accessoire ridicule. L'étui western est au port d'arme ce que la Santiag est à la botte de moto. Pourtant il y en a qui ne portent que ça en moto ... américaine, tiens donc, quel hasard
2-les étuis western ne sont absolument pas adaptés au port, surtout à cheval. Ils sont une création du cinéma
3-je n'ai absolument pas proposé de s'inspirer des westerns ni du tir western pour s’entraîner, bien au contraire si on lit les commentaires sous les photos
4-le tir au stand est une chose, l'USAGE TACTIQUE des armes n'a STRICTEMENT RIEN à y voir. Il est une base, une école mais c'est une discipline à part. Pour faire l'analogie avec la conduite automobile, ce n'est pas forcément celui qui fait les plus beaux créneaux qui gagne en Formule 1
5-je n'ai, à aucun moment, parlé des cartouches en papier combustible. C'est un domaine dans lequel je suis croyant mais pas pratiquant
6-ceux qui ont l'esprit le moins fermé auront compris que je voulais montrer que les techniques de tir au revolver SA peuvent très bien être reprises pour tirer vite le premier coup d'un PSA en SA.
En conclusion, je pense particulièrement inadapté et maladroit (j'ai décidé d'être poli aujourd'hui, ça ne durera pas) de critiquer des points qui ne figurent pas dans l'article qu'on veut "descendre"; ça n'aide personne, ça brouille le débat et ça ne réjouit que le fielleux qui ne propose rien de plus constructif
E-mantilles,quand bien même,tu aurais parlé d'étui western que cela ne constituerait pas un problème.
SupprimerL'étui doit être adapté à l'arme et à l'usage.On peut voir que certains étuis ,d'épaule ou de chevilles étaient très proches de ceux que l'on fabrique aujourd'hui et que l'on qualifie de tactiques.
Je tire à la poudre noire depuis des années et de manière conventionnelle.Je n'ai plus eu de problème depuis très longtemps,et en moins de 2mm je recharge un barillet.
Je constate également toujours les mêmes critiques qui émanent de personnes qui souvent n'ont que des aprioris négatifs comme seuls arguments.
Cela fait trente ans que je m'amuse avec ce loisir et cela fait trente ans que je vois des tireurs vivant dans la peur de se voir confisquer leurs jouets.
Il semble donc normal que les réactions ne soient pas des plus enthousiastes.
On peut rajouter celui qui n'a pas encore compris que c'est l'agresseur qui choisi le moment de l'agression et qu'il se retrouvera à quatre mètres d'un homme armé et lui...il n'aura rien vu venir.Il aura peut être même un peu trop parlé et son agresseur sera intéressé par le contenu de son armoire forte.
Un petit coup de chalumeau sur la plante des pieds?
Peut être un jour son généraliste refusera de lui faire son certificat médical.
On ramène tout à la gendarmerie?
Je te remercie par conséquent d'avoir pris la peine de proposer une stratégie qui me semble des plus utile.
cordialement
H17
Juste pour info a propos de rechargement pour armes anciennes:
RépondreSupprimerhttp://www.hc-collection.com/
Le monde ce divise......
RépondreSupprimerC est moi,...mon état d esprit dépend de mon comportement.
Ainssi comprendra qui pourra,mais c était de circonstances, et une blague...."car quand on tient quelqu un en joue... (orthographe au jugée), on ne raconte pas sa vie.."
:) encore une fois,pas de panique,c est pour rire
Hi Hi On se sent un veau à être tenu en joue,être tenu en joug fait un effet boeuf.
SupprimerLe monde se divise...
Hegel (souvenir approximatif)
Salut E-mantilles,j'ai essayé ce Dimanche de mettre en application ta méthode.
RépondreSupprimerC'est vraiment très bien et je suis certain que cela peut donner un avantage déterminant.
Il me semble qu'il y a une confusion entre le fast draw et le fanning et que la différence se situe au niveau du positionnement du poignet ou du coude au niveau de la hanche.Dans le cadre du fanning le positionnement du coude est sensiblement le même que si l'on tire de hanche avec un juxta ou un pompe voir même certainement un PM(j'ai jamais tiré avec ça).Ce n'est que mon avis et les quelques rares fois où j'avais essayé c'était pas top.
Donc à cinq mètres le subnose (ex-presse livre)a donné de bons résultats(bonne méthode ?coup de bol?).La cible étant proche du sol(tir fichant)il est aussi possible que j'aurais tiré en bas dans tous les cas. Mais je table plutôt sur cette mauvaise habitude de tir au jugé sur canettes, pommes de pins ....au ball trap c'est interdit.
Tirer avec la main faible ne pose pas de problème par contre conserver le doigt sur la queue de détente...
Le souci c'est l'étui(pour droitier,porté en cross draw pour un dégainé à l'envers).Il est évident que je ne compte pas conserver cette habitude baroque.
Es-tu sûr que la vitesse soit primordiale dans cet entrainement?
Ou ne vaut -il pas mieux travailler un enchaînement correct qui amène à un bon positionnement du coude (à la différence du fast draw,ou on a l'impression que les tireurs sont prêts à faire des contorsions pour conserver la position de leurs poignets)?
Il me faut un autre étui et je suppose l'arme la plus courte possible.
Encore merci
cdt
H17
H17,
Supprimermerci pour ce commentaire. Pour l'étui, je comprends que tu ais tenté avec ce que tu avais mais je parlais bien d'un port côté main faible et je te conseille vivement d'adopter un étui adapté (gaucher si tu es droitier).
Si tu acceptes un conseil, évite de t'entrainer trop longtemps avec un autre étui avant parce que ton cerveau va graver des habitudes contradictoires et ce n'est jamais bon. En cas d'urgence, va savoir ce qu'il va ordonner. Un exemple: tu traverses une rue, tu entends un crissement de pneus, tu es déjà remonté sur le trottoir avant d'avoir analysé quoi que ce soit. C'est ton cerveau limbique qui a décidé (et lui ne met pas une seconde comme le raconte la Prévention routière). Tes mouvements auront été ordonnés sans réflexion, c'est comme ça. Donc gare aux mauvaises habitudes.
Pour la vitesse, je la privilégie, en effet. Quand tu es à quelques mètres de quelqu'un qui te tire dessus, si tu as la chance de ne pas avoir pris la première, je te garantis que tu vas trouver beaucoup plus urgent de te sortir de son axe que de répliquer. Et même si tu as un gilet PB, la réaction sera la même : un roulé-boulé pour se sortir de là et se rapprocher d'un abri si possible. Pendant qu'on le fait on peut penser à ce qu'on va faire une fois arrivé mais pas avant.
Mais ça, tu vas voir qu'il y en a plein qui te diront le contraire. On verra bien quand ils auront fait l'expérience.
Par contre, si tu es le plus rapide, même si ta première rate l'autre, soit tu vas le faire dégager et penser à sa sécurité, soit tu as affaire à un crétin obtus qui vas rester là quand même et tu pourras mieux ajuster ta 2ème. Stp, évite d'écrire à sa famille pour dire que c'était un crétin, ce sera suffisant de l'avoir séché :-)
Par contre, je n'ai pas de solution pour tout : je me suis retrouvé dans la ligne de mire d'un abruti surexcité qui me braquait au fusil à pompe, à 7 mètres. Beaucoup trop loin pour lui sauter dessus, beaucoup trop près pour avoir une chance qu'il me rate. Je me suis découvert des trésors de diplomatie que je ne me connaissais pas.
Le monde ce divise en deux catégories.
RépondreSupprimerIl y a ceux qui creusent et ceux tiennent un revolver chargé......
Toi, tu creuse....
Quand j'aurai fini de creuser,
Supprimerj'irai chercher un sac de chaux(vive)
,ça te fera un blanc manteau,
où tu pourras dormir,dormir,le temps d'une éternité....
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai lu l'article et les commentaires.
Même si il y a les pour ou les contre de la pratique du tir instinctif, il me parait nécessaire de rajouter un petit article sur les modèles d'armes anciennes les plus adaptées.
On m'a toujours déconseillé les armes à canon court pour une question de précision.
Mais sachant que l'usage d'une arme de poing est souvent à de très courte distance (- de 25m) un canon de 5 pouces serait il suffisant ? Il serait en tout cas plus discret à porter.
Souvent, d'origine, les armes anciennes ont une détente dure, et l'armement du chien ne permet pas d'enchainer les tirs tellement il est dur.
Il y a donc certaines choses a régler pour avoir une arme un peu plus rapide...
Question performance, qu'en est t il des balles rondes ou ogivales ? Certains ont testé sur des tôles en acier et les balles ogivales traversent là où les balles rondes s'écrasent.
Voila, je n'ai pas assez d'expérience pour donner mon avis mais j'ai quand même remarqué qu'il y a matière à améliorer l’efficacité des armes anciennes stock.
Yves
Quand la police française a modernisé son armement dans les années '70 pour passer au revolver, le commissaire Raymond Sasia a fait adopter une arme à canon de 3 pouces (7.62 cm) qui correspondait aux besoins de police. C'est une longueur de canon qu'on peut retenir pour combiner un port discret et un rendement correct. Pour une arme à poudre noire (qui brûle plus lentement) la perte de rendement d'un canon court se paye cher, c'est pour ça qu'ils ont souvent des canons de 5 pouces et demi, 6 pouces ou plus.
SupprimerDe son étude est sorti le Manurhin MR-73 mais qui coûtait trop cher et était trop long à fabriquer pour équiper tout le monde. On a donc vu arriver le Manurhin F1 avec qui tout le monde, ou presque, a bossé jusqu'à ce qu'on généralise le SIG 2022. Evidemment, le départ du F1 n'était pas d'aussi bonne qualité que celui du MR-73.
Les gendarmes ont bossé avec une copie du Beretta 92 fabriquée sous licence par la MAS, le MAS-G1. Ils en ont cassé un paquet parce qu'ils mettaient dedans la munition prévue pour la MAT-49 qui était largement surchargée par rapport aux normes internationales. Les italiens respectant ces normes, le Beretta et sa copie devaient être alimentés avec une munition normale, d'où le résultat avec des munitions surchargées.
Pour info, le cahier des charges du MAC-50 imposait spécifiquement qu'il puisse digérer la munition de MAT. C'était clair.
Pour imaginer la différence : quand on recharge de la 9 Para, une des recettes les plus courantes est de mettre 0.33 gramme de poudre Ba9 derrière une ogive de 8.1 grammes (124 grains). Pour faire fonctionner un MAC-50, il faut mettre 0.36 gramme de la même poudre derrière la même ogive. Et 9% de poudre en plus, ça fait beaucoup plus que 9% de pression supplémentaire. Mais là, je m'éloigne du sujet.
bonjour Yves il existe aux Us des concours de tirs rapides aux armes a Pn a 5 m ,genre "fading"ça ne pouvait exister que la bas avec holster de cuisse spéciaux ayant une demi-ouverture frontale,bien entendu toutes les pièces mécaniques sont reprises et le 1858 utilisé n'a plus rien à voir avec celui de chez Piéta ou autre,vous trouverez sur le net tout les détails de cette discipline ou prime la vitesse.Perso je ne vois pas vraiment l'intéret des tireurs supers rapides et précis aux armes de poing ne courrent pas les rues,Raymond Sassia sus-nommé touchait en se retournant une ancienne pièce de 5 francs alu posée sur une table sur la tranche a 4 mètres ,temps 2 secondes et demie,mais des comme lui il ne doit pas en rester beaucoup.Bien cordialement.PS Haberstzer(orthographe approximative) a écrit un bouquin fondamental sur le tir aux armes de poing
SupprimerMerci pour cet article. Est ce que procéder comme vous l .indiquez peut bousiller la mécanique interne de l.arme Remington 1858 Army. Y a t il un lieu où peut trouver un étui ?
RépondreSupprimerPour l'étui, il faut fouiner. l'avantage, c'est que c'est encore en vente libre.
SupprimerPour le Remington 1858 Army (ou tout autre modèle équivalent), il n'y a évidemment pas de cartouches amortisseuses.
S’entraîner "à sec" va évidemment écraser les cheminées et le chien. La seule solution que je verrais serait d'acheter un chien supplémentaire et des cheminées de rechange pour garder un jeu sacrifié destiné à ce genre d'entraînement.
Il y a longtemps que je ne pratique plus la poudre noire mais c'est l'idée qui me vient quand je me rappelle de la mécanique de ce modèle que j'avais en calibre 44
Une question : J'imagine qu'il vaut mieux pour appliquer ce que vous dîtes avoir une arme dont le canon est le plus court possible ?
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