=> Article proposé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos.
C'est avec grand plaisir que nous retrouvons dans nos colonnes notre rédactrice féminine unique et préférée.
Ceux qui nous suivent connaissent la qualité de ses articles, mais aussi et surtout, la valeur de son expérience. En effet, Elizabeth vit "à la ferme" depuis de nombreuses années ; elle sait parfaitement ce que l'autonomie et la vie à la campagne veulent dire.
Elle revient avec de nouvelles connaissances dont elle a bien voulu nous faire profiter...
Ma première expérience agricole réussie, la maladie m’a (momentanément) contrainte à placer mes activités en suspens. Mais comme toute épreuve possède sa part de progrès, j’ai donc relancé la machine avec une version rurale accessible, peu coûteuse et fruit d’un tri sans précédent dans les espèces et les moyens.
J’y ai intégré une notion d’imprévisibilité climatique, mais quel que soit le projet lancé, il est difficile d’imaginer que dans des temps proches tout fera défaut. J’utilise donc encore quelques moyens modernes qui ne perdureront sans doute pas tous, en fonction de ce que nous aurons prévu ou non...Je suis tout à fait Pierre Templar en nous souhaitant de pouvoir tous rester chez nous ou dans nos BAD car il nous serait impossible, en cas de retraite, d’emmener tout le nécessaire que nous avons mis de côté pour les mauvais jours. Je le suis également quant à la collaboration éventuelle avec les voisins qui doivent devenir nos alliés et compères de troc, plutôt que nos ennemis à la Mad Max.
Mais il n’est pas du tout certain que nous puissions transformer nos co-villageois en partenaires. La nature humaine...
Revenons à notre petite ferme :
Je ne sais pas vous proposer un modèle de ce type à moins de 2 voire 4 hectares comprenant un module d’habitation et un module de logement et protection des animaux avec un espace séparé en 3 groupes : les hommes, les végétaux, les animaux. Mais dites-vous bien qu’en cas de sévère dérive climatique ou économique (ou autre), il est probable que les premiers temps verront la disparition d’assez de malheureux pour que les grands ensembles agricoles se dissolvent et que les terres se repartagent. En tous cas, le modèle repose sur cette affirmation qui dit que nos agriculteurs actuels, entretenant des 100/200/300 hectares en France dépendent entièrement du commerce et des carburants. Pour exemple : la pénurie actuelle de foin au canada va sans doute contraindre à la faillite ou à l’abattage bon nombre d’exploitations.
Voici un lien à titre d’exemple : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1114305/secheresse-foin-agriculture-champs-vaches-financiere-agricole
Mais ce n’est guère mieux en France ou les marges agricoles sont réduites et où bon nombre d’agriculteurs/éleveurs vont dépendre des spéculations. A terme, nos prix alimentaires grimperont.
Par contre, il est inutile, pour démarrer, d’avoir autant et il existe des solutions intermédiaires. Une petite maison rurale avec quelques milliers de m² d’espace devrait suffire à la base du projet.
Nous devons manger, boire, nous réchauffer, éviter la douleur et vivre au sein d’un groupe social (pour les ours absolus, cliquez sur la petite croix en haut à droite).
Notre modèle rural de base répondra donc à ces exigences de base, les ajouts éventuels de confort ne répondant qu’à votre liberté décisionnelle.
Comment répondre à nos besoins ?
Un élément d’habitation est censé nous protéger de la chaleur ou du froid, il n’est pas situé en zone inondable, donc potentiellement à peine surélevé, dans une zone au climat équilibré en termes de pluviométrie théorique et dont les hivers ne sont pas glacials au point de nous contraindre à des modes de vie auxquels nous ne sommes pas formés.
A partir de là il est nécessaire de prévoir :
Note : ces éléments ne seront que peu abordés faute de pouvoir vous écrire un livre :)
Permaculture, solutions bio ou mécaniques contre les parasites et les attaques fongiques, espèces sauvages comestibles, herbes médicinales vivaces de nos régions (en fonction de votre habitat). Forage de puits. Médecines alternatives (acupuncture, aromathérapie, usages alternatifs du sel, du vinaigre, de bicarbonate de soude, etc.) – Conservation des aliments au sel ou au vinaigre.
Nous sommes encouragés, via les médias, à manger et nous abrutir.
Je m’arrête là, mais la liste est large, longue, énoooorme !
Chaque toiture a sa gouttière et chaque gouttière a sa cuve ou son réservoir. Même la plus petite !!! Mais, pour l’habitation, prévoyez de coupler une partie de cette réserve d’eau non potable à un système de filtre composé de :
La plupart des éléments peuvent être fabriqués avec un peu de ciment, au pire de la bâche spéciale bassin, et quelques grilles, vannes et tuyaux PVC (inaltérable). Cet accès à l’eau sera réservé à la consommation humaine alimentaire.
Pour exemple, dans mon petit coin de campagne, j’ai 7.000 litres d’avance en cuves ou bacs issus de toitures. Animaux et légumes boivent à l’œil.
Voici un extrait de l’école de l’eau :
On peut distinguer trois opérations principales dans le traitement de l’eau :
Une station d’épuration rassemble une succession de procédés qui permettent, petit à petit, de purifier l’eau.
=> le pré-traitement et le traitement primaire qui comprends le dégrillage (qui élimine les déchets volumineux), le dessablage (qui permet d’extraire les sables), le déshuilage (qui débarrasse l’eau de ses corps gras) et la décantation primaire ou la boue est récupérée au fond du bassin.
=> Le traitement secondaire se fait le plus souvent de manière « biologique », mais une voie « physico-chimique » peut la remplacer ou s’y ajouter. Le traitement physico-chimique permet une meilleure coagulation des boues et favorise notamment la fixation des phosphates provenant des engrais ou des activités agricoles. Le traitement secondaire comprends l’oxygénation (de l’oxygène est inséré dans l’eau pour la défaire des substances graisseuses restantes) et la décantation secondaire (qui permet d’extraire une deuxième quantité de boue).
=> Le traitement des boues s’effectue parallèlement aux traitements de l’eau (avec la boue récoltée dans les bassins de décantation et durant la clarification)
Il faut, soit disposer d’un poêle à bois, soit d’une cheminée, mieux encore des deux, ainsi que d’un certain nombre de bouillottes qui permettent d’endormir les plus fragiles par temps froid sous une grosse couette. Tout est éteint la nuit à cause des potentielles intoxications.
L’accès au bois doit être prévu dans la stratégie d’achat.
Idéalement, selon la gravité de la situation, 2 chiens de garde, 2 oies, et l’organisation de tours de garde pour protéger les biens consommables au minimum, ainsi que des installations fermées pour mettre les animaux à l’abri le temps nécessaire.
Les oies
Elles ont l’inconvénient de manger plutôt beaucoup. Mais elles préviennent très efficacement (alarme sonore) de l’arrivée d’un intrus à 2 ou 4 pattes. Il leur faut un habitat clos la nuit à cause des renards qui n’hésitent pas à croquer une belle Toulouse ! Une sorte de chenil de 2 oies constitue donc une tour de garde efficace, mais coûte cher en céréales dans le temps. Elles ont été utilisées par certaines armées, pour la surveillance, mais je n’ai pas réussi à retrouver les textes.
Les chiens
Chacun selon sa sensibilité, suite au décès de mon chien Cane Corso, il y a quelques mois, d’un sale cancer, j’ai investi dans 2 dogues du Tibet : des animaux à fort tempérament de gardien, très territoriaux, assez courageux pour faire face à un loup (en recrudescence de 20 % par an, source garde-chasse à côté de chez moi), mais calmes au foyer. Il existe de nombreux très bons chiens, mais il faut les faire manger... A deux, il est difficile pour un intrus de contrer l’ensemble. Le chien mange, mais il vous aide, c’est donc un membre de la communauté. Prendre un chien pour aller vérifier le fond de votre propriété lorsqu’il fait nuit ou qu’il y a un risque, c’est une garantie en or pour ne pas être surpris !
Les tours de garde
Faut-il encore avoir des volontaires et une communauté capable, c’est rébarbatif ! Mais si vous disposez d’un jardin garni et d’un mouton dodu, ils feront bien des envieux en période de disette.
La protection mécanique
Non négligeable : clôturez votre propriété, clôtures grillagées, électriques etc. De nombreux articles de Pierre parlent très bien du sujet.
Pour les fruitiers, prévoyez un filet, sinon ce seront d’humbles moineaux qui vous voleront votre repas !
LA RÉPARTITION DES SURFACES DISPONIBLES DANS VOTRE MICRO EXPLOITATION
C’est une question essentielle ! Produire des céréales, par exemple, coûte une grande surface et des moyens mécaniques/chimiques sans doute peu disponibles dans l’avenir pour protéger/récolter les fruits. Je préfère donc m’abstenir. Des petites surfaces (1000 m² par exemple) permettent de faire de très amples récoltes largement suffisantes si on couple celles-ci avec les fruits naturels de son pays. En France, il serait extra de trouver une propriété avec : noyer, châtaigner, petits fruitiers (ex : framboise), gros fruitiers (ex : pommier), ou de planter et de coupler son verger avec son potager et son étable où d’autres productions seront encore possible !
Pour 4 personnes, si nous pouvions décider de tout ; ça ressemblerait à ça :
Vous l’avez deviné : cette conception agricole ne produit ni maïs, ni blé, je m’en expliquerai plus loin. Cette propriété vous donne à manger pour presque 3 familles si vous optimisez votre production, le surplus pourra donc être échangé ou vendu contre les services manquant. Vous pouvez donc réduire la propriété à 5 ou 6.000 m² pour votre famille stricte et en limitant le cheptel. Cette surface vous parait sans doute importante et ses principes ne sont pas végans, mais dites-vous bien que le chaos laissera, hélas, de la surface et peu de moyens motorisés ou de carburant. Enfin, élément de stratégie ou conduite obligatoire : cette propriété doit pouvoir vivre sans électricité ou presque.
N’hésitez pas, à partir d’un élément existant, à dessiner des plans, à imaginer, à concevoir.
RYTHME ET NATURE ALIMENTAIRE
Cette micro ferme produira peu de glucides (nous verrons les quels) qui sont bien moins fondamentaux que ce que nous croyons au sein de notre population où croit l’obésité à grand coup de chips et coca. L’apport glucidique doit directement être relié à la notion d’entretien physique !
Les lipides seront trouvés dans le lait, le beurre, les œufs (qualité ++), le gras animal (sans abus), les noix (pour ceux qui prévoient de les presser, à défaut de les consommer), les olives (selon le climat)
Les protides seront fournis pour part par certaines variétés (ex : les fèves, les lentilles) et pour l’essentiel par le lait, les œufs et la viande ou le poisson (pêche si pas pollution).
Un homme adulte en mouvement consomme environ 2.400 Kcal/jour, mais peut se contenter de 12 à 1.500 Kcal pendant un certain temps sans perdre la santé. En cas de grande disette, descendre à 600/800 Kcal/jour est possible en acceptant une perte de poids et en restant assez mobile. 1 gramme de sucre ou de protéines est égal à 4 Kcal et 1 gramme de gras à 9 Kcal. Mais pour éviter la fonte musculaire vous ne pouvez pas "virer" les protéines et pour la qualité du fonctionnement du système nerveux, il vous faut des lipides. Le cerveau consomme de l’énergie, mais le corps sait l’extraire de votre masse graisseuse.
Sans entrer dans de la diététique pure, je vous donne un lien intéressant : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-recommandations-de-lanutrition.fr/glucides-lipides-proteines-lesquels-choisir-
La nature risque de nous contraindre au respect du rythme des saisons ! Il faudra savoir profiter des fruits et légumes frais lorsqu’ils seront murs, gorgés de vitamines et nutriments ! Sans oublier qu’il y a encore peu on savait mourir du scorbut. N’oublions pas la conservation et notamment les produits lactofermentés (voir plus loin) qui garantissent l’apport en probiotiques (santé intestinale) et certaines vitamines (justement la C et la B12 pour l’équilibre du système nerveux).
De façon générale, la nature produit du frais une grande partie de l’année en fonction de chaque type de climat : renseignez-vous donc sur ce qui pousse chez vous et dans la forêt d’à côté. Ici dans mon petit coin de campagne, je profite longuement de mes fruits et mes légumes quasi toute l’année (sauf Janvier à Mars) si je me donne un peu de mal à planter ou même seulement récolter (comme les châtaignes par exemple).
Comptez tout de même vos 3 repas par jour, mais en cas de voyage ou de difficulté, il est assez facile de se contenter de 2 repas avec un très petit en-cas pour le déjeuner par exemple. Le petit-déjeuner apporte des calories disponibles immédiatement, le repas du soir donne du temps pour la transformation et s'il est léger, la nuit permet de ne pas trop avoir faim.
Vous trouverez sur le net de nombreuses listes valides de fruits et légumes contenant des protéines, des glucides, mais aussi des antioxydants et des vitamines. Faites rapidement des essais pour voir ce qui pousse facilement chez vous !
A faire tout de suite : planter les fruitiers !!!
(A suivre...)
C'est avec grand plaisir que nous retrouvons dans nos colonnes notre rédactrice féminine unique et préférée.
Ceux qui nous suivent connaissent la qualité de ses articles, mais aussi et surtout, la valeur de son expérience. En effet, Elizabeth vit "à la ferme" depuis de nombreuses années ; elle sait parfaitement ce que l'autonomie et la vie à la campagne veulent dire.
Elle revient avec de nouvelles connaissances dont elle a bien voulu nous faire profiter...
Ma première expérience agricole réussie, la maladie m’a (momentanément) contrainte à placer mes activités en suspens. Mais comme toute épreuve possède sa part de progrès, j’ai donc relancé la machine avec une version rurale accessible, peu coûteuse et fruit d’un tri sans précédent dans les espèces et les moyens.
J’y ai intégré une notion d’imprévisibilité climatique, mais quel que soit le projet lancé, il est difficile d’imaginer que dans des temps proches tout fera défaut. J’utilise donc encore quelques moyens modernes qui ne perdureront sans doute pas tous, en fonction de ce que nous aurons prévu ou non...Je suis tout à fait Pierre Templar en nous souhaitant de pouvoir tous rester chez nous ou dans nos BAD car il nous serait impossible, en cas de retraite, d’emmener tout le nécessaire que nous avons mis de côté pour les mauvais jours. Je le suis également quant à la collaboration éventuelle avec les voisins qui doivent devenir nos alliés et compères de troc, plutôt que nos ennemis à la Mad Max.
Mais il n’est pas du tout certain que nous puissions transformer nos co-villageois en partenaires. La nature humaine...
LA PETITE FERME 2.0 : LES DERNIERS TEMPS
Revenons à notre petite ferme :
- Elle est accessible (réalisable)
- Elle subvient à nos besoins
- Elle est facile à protéger
- Elle est autonome, mais non autarcique
0 - L’accessibilité
Je ne sais pas vous proposer un modèle de ce type à moins de 2 voire 4 hectares comprenant un module d’habitation et un module de logement et protection des animaux avec un espace séparé en 3 groupes : les hommes, les végétaux, les animaux. Mais dites-vous bien qu’en cas de sévère dérive climatique ou économique (ou autre), il est probable que les premiers temps verront la disparition d’assez de malheureux pour que les grands ensembles agricoles se dissolvent et que les terres se repartagent. En tous cas, le modèle repose sur cette affirmation qui dit que nos agriculteurs actuels, entretenant des 100/200/300 hectares en France dépendent entièrement du commerce et des carburants. Pour exemple : la pénurie actuelle de foin au canada va sans doute contraindre à la faillite ou à l’abattage bon nombre d’exploitations.
Voici un lien à titre d’exemple : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1114305/secheresse-foin-agriculture-champs-vaches-financiere-agricole
Mais ce n’est guère mieux en France ou les marges agricoles sont réduites et où bon nombre d’agriculteurs/éleveurs vont dépendre des spéculations. A terme, nos prix alimentaires grimperont.
Par contre, il est inutile, pour démarrer, d’avoir autant et il existe des solutions intermédiaires. Une petite maison rurale avec quelques milliers de m² d’espace devrait suffire à la base du projet.
1 - Nos Besoins
Nous devons manger, boire, nous réchauffer, éviter la douleur et vivre au sein d’un groupe social (pour les ours absolus, cliquez sur la petite croix en haut à droite).
Notre modèle rural de base répondra donc à ces exigences de base, les ajouts éventuels de confort ne répondant qu’à votre liberté décisionnelle.
Comment répondre à nos besoins ?
Un élément d’habitation est censé nous protéger de la chaleur ou du froid, il n’est pas situé en zone inondable, donc potentiellement à peine surélevé, dans une zone au climat équilibré en termes de pluviométrie théorique et dont les hivers ne sont pas glacials au point de nous contraindre à des modes de vie auxquels nous ne sommes pas formés.
A partir de là il est nécessaire de prévoir :
- L’eau, sa collection, son traitement pour les cultures, les animaux et les humains.
- Le chauffage, indépendant de l’électricité.
- Un apport équilibré en glucides, lipides et protides en fonction du nombre prévu de personnes.
- Les éléments d’habitation et de stockage doivent aujourd’hui être prévus pour résister à des tempêtes, des apports d’eau violents et des températures fortes en plus ou en moins.
Une petite poulette nègre soie argentée âgée de 2 semaines |
2 - Les éléments de culture personnelle à développer
Note : ces éléments ne seront que peu abordés faute de pouvoir vous écrire un livre :)
Permaculture, solutions bio ou mécaniques contre les parasites et les attaques fongiques, espèces sauvages comestibles, herbes médicinales vivaces de nos régions (en fonction de votre habitat). Forage de puits. Médecines alternatives (acupuncture, aromathérapie, usages alternatifs du sel, du vinaigre, de bicarbonate de soude, etc.) – Conservation des aliments au sel ou au vinaigre.
3 - Les éléments du contexte actuel
- Nous risquons une crise économique majeure à cause de notre endettement international énorme, Jacques de Rothschild lui-même est inquiet.
- Notre climat est incertain (peu importe si ça se réchauffe ou se refroidit, on est dans la m****)
- Nous perdons progressivement nos libertés (voir récent décret sur les armes ou sur la reconnaissance faciale en chine pour brefs exemples d’un sujet à fâcherie)
- Les valeurs familiales, amicales, de courage ou de loyauté se perdent
- Nos garanties financières se diluent, les banques se fragilisent, les grandes entreprises absorbent les petites, les auto-entrepreneurs survivent déjà.
- La corruption s’est autant étalée en France que les bananes sur un bananier.
Nous sommes encouragés, via les médias, à manger et nous abrutir.
Je m’arrête là, mais la liste est large, longue, énoooorme !
LA PETITE FERME I : SON HABITAT DE BASE
L’eau
Chaque toiture a sa gouttière et chaque gouttière a sa cuve ou son réservoir. Même la plus petite !!! Mais, pour l’habitation, prévoyez de coupler une partie de cette réserve d’eau non potable à un système de filtre composé de :
- 1 bac de décantation protégé par une grille à l’arrivée, l’huile reste au-dessus et sera retirée manuellement, les boues lourdes tombent et seront extraites, sans doute éliminées à cause des métaux lourds dans les pluies (décantation 1)
- 1 bac de filtration au charbon actif (il s’agit d’eau de pluie) – (décantation 2)
- A la sortie de celui-ci un filtre céramique (à acquérir si ce n’est déjà fait)
- Et, en cas de vraie pollution biologique, un traitement au chlore (là non plus je ne peux pas m’étaler, mais le chlore se fabrique et s’élimine seul tout en étant 100% efficace)
La plupart des éléments peuvent être fabriqués avec un peu de ciment, au pire de la bâche spéciale bassin, et quelques grilles, vannes et tuyaux PVC (inaltérable). Cet accès à l’eau sera réservé à la consommation humaine alimentaire.
Pour exemple, dans mon petit coin de campagne, j’ai 7.000 litres d’avance en cuves ou bacs issus de toitures. Animaux et légumes boivent à l’œil.
Voici un extrait de l’école de l’eau :
On peut distinguer trois opérations principales dans le traitement de l’eau :
Une station d’épuration rassemble une succession de procédés qui permettent, petit à petit, de purifier l’eau.
=> le pré-traitement et le traitement primaire qui comprends le dégrillage (qui élimine les déchets volumineux), le dessablage (qui permet d’extraire les sables), le déshuilage (qui débarrasse l’eau de ses corps gras) et la décantation primaire ou la boue est récupérée au fond du bassin.
=> Le traitement secondaire se fait le plus souvent de manière « biologique », mais une voie « physico-chimique » peut la remplacer ou s’y ajouter. Le traitement physico-chimique permet une meilleure coagulation des boues et favorise notamment la fixation des phosphates provenant des engrais ou des activités agricoles. Le traitement secondaire comprends l’oxygénation (de l’oxygène est inséré dans l’eau pour la défaire des substances graisseuses restantes) et la décantation secondaire (qui permet d’extraire une deuxième quantité de boue).
=> Le traitement des boues s’effectue parallèlement aux traitements de l’eau (avec la boue récoltée dans les bassins de décantation et durant la clarification)
Le Chauffage
Il faut, soit disposer d’un poêle à bois, soit d’une cheminée, mieux encore des deux, ainsi que d’un certain nombre de bouillottes qui permettent d’endormir les plus fragiles par temps froid sous une grosse couette. Tout est éteint la nuit à cause des potentielles intoxications.
L’accès au bois doit être prévu dans la stratégie d’achat.
La Garde de la propriété
Photo perso avec mon jeune dogue du Tibet âgé de 5 mois sur la photo. Toutes les nuits il monte la garde au pied de ma chambre. |
Idéalement, selon la gravité de la situation, 2 chiens de garde, 2 oies, et l’organisation de tours de garde pour protéger les biens consommables au minimum, ainsi que des installations fermées pour mettre les animaux à l’abri le temps nécessaire.
Les oies
Elles ont l’inconvénient de manger plutôt beaucoup. Mais elles préviennent très efficacement (alarme sonore) de l’arrivée d’un intrus à 2 ou 4 pattes. Il leur faut un habitat clos la nuit à cause des renards qui n’hésitent pas à croquer une belle Toulouse ! Une sorte de chenil de 2 oies constitue donc une tour de garde efficace, mais coûte cher en céréales dans le temps. Elles ont été utilisées par certaines armées, pour la surveillance, mais je n’ai pas réussi à retrouver les textes.
Les chiens
Chacun selon sa sensibilité, suite au décès de mon chien Cane Corso, il y a quelques mois, d’un sale cancer, j’ai investi dans 2 dogues du Tibet : des animaux à fort tempérament de gardien, très territoriaux, assez courageux pour faire face à un loup (en recrudescence de 20 % par an, source garde-chasse à côté de chez moi), mais calmes au foyer. Il existe de nombreux très bons chiens, mais il faut les faire manger... A deux, il est difficile pour un intrus de contrer l’ensemble. Le chien mange, mais il vous aide, c’est donc un membre de la communauté. Prendre un chien pour aller vérifier le fond de votre propriété lorsqu’il fait nuit ou qu’il y a un risque, c’est une garantie en or pour ne pas être surpris !
Les tours de garde
Faut-il encore avoir des volontaires et une communauté capable, c’est rébarbatif ! Mais si vous disposez d’un jardin garni et d’un mouton dodu, ils feront bien des envieux en période de disette.
La protection mécanique
Non négligeable : clôturez votre propriété, clôtures grillagées, électriques etc. De nombreux articles de Pierre parlent très bien du sujet.
Pour les fruitiers, prévoyez un filet, sinon ce seront d’humbles moineaux qui vous voleront votre repas !
LA RÉPARTITION DES SURFACES DISPONIBLES DANS VOTRE MICRO EXPLOITATION
Plan de permaculture associant travail d’Art et efficacité de cultures tournantes |
C’est une question essentielle ! Produire des céréales, par exemple, coûte une grande surface et des moyens mécaniques/chimiques sans doute peu disponibles dans l’avenir pour protéger/récolter les fruits. Je préfère donc m’abstenir. Des petites surfaces (1000 m² par exemple) permettent de faire de très amples récoltes largement suffisantes si on couple celles-ci avec les fruits naturels de son pays. En France, il serait extra de trouver une propriété avec : noyer, châtaigner, petits fruitiers (ex : framboise), gros fruitiers (ex : pommier), ou de planter et de coupler son verger avec son potager et son étable où d’autres productions seront encore possible !
Pour 4 personnes, si nous pouvions décider de tout ; ça ressemblerait à ça :
- 1 maison d’habitation (80 m² + 20 m² de stockage des denrées + 20 m² d’atelier de bricolage)
- 1 verger couplé à de l’élevage de poules et de moutons (explications plus loin) : ½ hectare pour 3 moutons maximum.
- 1 potager protégé mécaniquement pour 1.000 m² de diversité (à voir plus loin), dont 25 m² réservé aux herbes médicinales.
- Des dépendances pour loger son cheptel en hiver et/ou son cheptel enfermé.
- 200 m² pour 1 à 2 cochons éventuels.
- 1 hectare de fruits et herbe pour l’alimentation du troupeau qui grandit ou du cheptel complémentaire et/ou de la fabrication de foin pour l’hiver.
- 1 hectare pour un cheval de trait (j’entends déjà mes amis ricaner, mais c’est bon les gars, je parie une bouteille de champagne à stocker), si vous prenez l’option.
Vous l’avez deviné : cette conception agricole ne produit ni maïs, ni blé, je m’en expliquerai plus loin. Cette propriété vous donne à manger pour presque 3 familles si vous optimisez votre production, le surplus pourra donc être échangé ou vendu contre les services manquant. Vous pouvez donc réduire la propriété à 5 ou 6.000 m² pour votre famille stricte et en limitant le cheptel. Cette surface vous parait sans doute importante et ses principes ne sont pas végans, mais dites-vous bien que le chaos laissera, hélas, de la surface et peu de moyens motorisés ou de carburant. Enfin, élément de stratégie ou conduite obligatoire : cette propriété doit pouvoir vivre sans électricité ou presque.
N’hésitez pas, à partir d’un élément existant, à dessiner des plans, à imaginer, à concevoir.
RYTHME ET NATURE ALIMENTAIRE
Cette micro ferme produira peu de glucides (nous verrons les quels) qui sont bien moins fondamentaux que ce que nous croyons au sein de notre population où croit l’obésité à grand coup de chips et coca. L’apport glucidique doit directement être relié à la notion d’entretien physique !
Les lipides seront trouvés dans le lait, le beurre, les œufs (qualité ++), le gras animal (sans abus), les noix (pour ceux qui prévoient de les presser, à défaut de les consommer), les olives (selon le climat)
Les protides seront fournis pour part par certaines variétés (ex : les fèves, les lentilles) et pour l’essentiel par le lait, les œufs et la viande ou le poisson (pêche si pas pollution).
Un homme adulte en mouvement consomme environ 2.400 Kcal/jour, mais peut se contenter de 12 à 1.500 Kcal pendant un certain temps sans perdre la santé. En cas de grande disette, descendre à 600/800 Kcal/jour est possible en acceptant une perte de poids et en restant assez mobile. 1 gramme de sucre ou de protéines est égal à 4 Kcal et 1 gramme de gras à 9 Kcal. Mais pour éviter la fonte musculaire vous ne pouvez pas "virer" les protéines et pour la qualité du fonctionnement du système nerveux, il vous faut des lipides. Le cerveau consomme de l’énergie, mais le corps sait l’extraire de votre masse graisseuse.
Sans entrer dans de la diététique pure, je vous donne un lien intéressant : https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-recommandations-de-lanutrition.fr/glucides-lipides-proteines-lesquels-choisir-
La nature risque de nous contraindre au respect du rythme des saisons ! Il faudra savoir profiter des fruits et légumes frais lorsqu’ils seront murs, gorgés de vitamines et nutriments ! Sans oublier qu’il y a encore peu on savait mourir du scorbut. N’oublions pas la conservation et notamment les produits lactofermentés (voir plus loin) qui garantissent l’apport en probiotiques (santé intestinale) et certaines vitamines (justement la C et la B12 pour l’équilibre du système nerveux).
De façon générale, la nature produit du frais une grande partie de l’année en fonction de chaque type de climat : renseignez-vous donc sur ce qui pousse chez vous et dans la forêt d’à côté. Ici dans mon petit coin de campagne, je profite longuement de mes fruits et mes légumes quasi toute l’année (sauf Janvier à Mars) si je me donne un peu de mal à planter ou même seulement récolter (comme les châtaignes par exemple).
Comptez tout de même vos 3 repas par jour, mais en cas de voyage ou de difficulté, il est assez facile de se contenter de 2 repas avec un très petit en-cas pour le déjeuner par exemple. Le petit-déjeuner apporte des calories disponibles immédiatement, le repas du soir donne du temps pour la transformation et s'il est léger, la nuit permet de ne pas trop avoir faim.
Vous trouverez sur le net de nombreuses listes valides de fruits et légumes contenant des protéines, des glucides, mais aussi des antioxydants et des vitamines. Faites rapidement des essais pour voir ce qui pousse facilement chez vous !
A faire tout de suite : planter les fruitiers !!!
(A suivre...)
Pour les oies, la référence est les oies du Capitole qui selon la tradition romaine ont protégé Rome du "tumultus gallicus" aux premiers temps de la République. Dès lors un troupeau d'oies fut entretenu religieusement et nourries sans être mangées par les prêtres romains sur le Capitole.
RépondreSupprimerPardon, j'ai oublié de signer : Babette
SupprimerBonjour à toutes et tous. Grand merci Elizabeth pour ce "cour" magistral! hâte de lire la suite. Je retrouve déjà dans vos conseils certaines de mes façons de travailler mes 1400 m2 (avec la maison 140m2 au milieu, sans sous-sol hélas. J'ai un châtaignier qui me donne depuis 4/5 jours de beaux fruits, un peu farineux (manque d'eau ,) mais super à la poêle percée. Nous ne sommes que deux, ma question: Comment les stocker ? car j'en ai des tonnes! Amitiés. Didier.
RépondreSupprimerSalut Didier,pour conserver les châtaignes,tu peux les congeler,en faire de la confiture(crème),les faire sécher,en faire des conserves(au naturel)...il y a sûrement d'autres choses que je ne connais pas.Je me suis borné à crème de marron et congélation.J'ai raté les farines,qui doivent demander un savoir faire.
SupprimerTrès cordialement
Yorick
Il faut absolument trier les chataignes(pour éliminer les chataignes verées, dans de l'eau froide), on les conservait autrefois par la méthode ci dessous expliquée
Supprimerhttp://www.chataignier-limousin.com/index.php?p=62
Bonjour,
RépondreSupprimerComme nous sommes une petite ferme (minuscule à l'échelle d'aujourd'hui),
je souhaiterai faire part de notre expérience de professionnels, en insistant sur le fait que les surfaces données sont bien trop minimalistes.
C'est une excellente chose de prévoir des animaux, mais il n'est pas concevable de nourrir autant sur si peu de surface. Ou alors, vous devrez dépendre d'achats extérieurs, en particulier pour l'hiver (fourrages, compléments alimentaires etc.).
Les cochons sur 200 m² hum hum ... il auront tout retourné en un rein de temps, et cela mange pas mal des cochons, de plus, en semi liberté, ils vont grossir bien moins vite, ou alors des petits cochons "asiatiques" ?
Nous avons des "Mangalitzas" en semi liberté, trois adultes reproducteurs sur 1 hectare, dont la moitié en rotation de trois parcelles sur trois ans, et en quelques mois c'est le désert, avec un apport biquotidien de 10 kg de nourriture...
Avec nos 2 ânes, 4 moutons et 4 chèvres, nous passons 4 tonnes de foin à l'année, ceci avec des pâtures conséquentes (2 ha pour les ânes et autant pour le reste), sans compter un peu d'orge et d'avoine. 4 tonnes de foin = pour nous 1 coupe sur 1,5 ha, environ 400 petite bottes à 10 kg.
Il faut prévoir de nourrir tout ce beau monde l'hiver : betterave fourragère, rutabagas, choux fourrager, topinambours, pommes de terre (40 ares pour nous) et du mais 40 ares. Il nous reste à acheter 1 tonne de blé (que nous ne produisons pas encore) pour la volaille : 8 poules 1 coq pour les œufs et la reproduction, une cinquantaine de poulets, des canards etc.
Il faut de la paille pour les litières dans les bâtiments...
Bref, peut-être pas si simple que dans les livres ou dans les stages.
Et je ne parlerai pas de la permaculture...
Nous ne connaissons personne vivant de la permaculture, uniquement les formateurs...
Cordialement.
C'est vrai qu'il convient de finir l'article avant d'en critiquer les limites. En Inde on arrive à faire vivre 15 familles sur 3 Ha et en France en fait vivre 2 salariés sur 130. Ceci dit cette partie de l'article n'a pas abordé l'alimentation des animaux. J'ai plusieurs amis trèèèès compétents qui produisent leurs propres fruits, légumes et ce sous la forme d'une permaculture comprise : leurs jardins sont des merveilles de productivité. Il serait également positif de ne pas répéter à l'envie que sauf le maximum de bonnes conditions, il n'est pas possible de faire, car sur ce site/blog, nous partons précisément d'un contexte où les bonnes conditions, idéales, manqueront. Personnellement, j'ai 3 moutons, poules, oies, lapins, chevaux, chiens de garde, potager, fruitiers, le tout sur 3 ha et je troque une part de mon activité à des producteurs de foin et de céréales pour le moment. Mais il existe bien des solutions. Cordialement, Elizabeth
SupprimerMerci Rocanadel de rentrer dans le concret,ça éclaire bien les contraintes liées à l'élevage,en fait pour avoir essayé ane ,moutons (pas les vaches) cochons et poules,le plus simple reste les poules,ne parlons pas des lapins c'est ce qu'il y a de plus compliqué ,peut être le cochon d'inde ,il est mangé en amérique du sud et facilement transportable ?les soit disant petits cochons asiatiques finissent par atteindre un poids respectable (ils dépassent ici souvent le poids d'un sanglier adulte) et ça bouffe énormément.Commencer par des poules est une bonne expérience
SupprimerBonsoir Elizabeth,
SupprimerNous sommes désolés de vous avoir contrarié.
Tout d'abord, nous nous sommes présentés comme professionnels non pour imposer "notre vérité" mais pour souligner seulement une expérience acquise, il est inutile que les lecteurs cherchant de l'information pertinente fassent et refassent les mêmes erreurs que tant d'autres.
Notre intervention ne se voulait point purement critique pour votre article, mais souhaitait montrer du pragmatisme, du vécu en fait, nous avons croisé bien trop de personnes idéalisant la vie à la campagne, et qui se sont cassées le nez...
Pour l'Inde, je vous accorde que l'on peut y vivre sur bien moins de surface qu'ici, mais ce n'est pas comparable, déjà au niveau du climat...
Pour la France, un couple de maraîcher "BIO" vit correctement sur bien moins que 130 ha...
Mais pour nous ces comparaisons n'amènent à rien et ne sont pas profitables au débat sur le BLOG.
Nous souhaitons donc seulement apporter des précisions pour ceux qui se posent des questions pratiques.
Nous ne mettons pas en doute les compétences de vos relations, pour ce qui concerne les productions végétales citées et autres nous avons aussi, pour l'exemple, un verger avec les poules nettoyant les parasites, ce qui est la meilleure alternative à tout traitement (BIO s'entend).
Nous tenions surtout à mettre l'accent sur le fait que l'utilisation de petites surfaces rends dépendant d'apports extérieurs non maitrisables en cas de chaos. C'est pour cette raison que nous insistons sur des surfaces réalistes dans le cadre d'une réelle autonomie, mais si chaos il y aura, il y aura aussi bien plus de surfaces disponibles...
Pour ce qui est de la permaculture, notre avis est que ce n'est applicable que pour les jardiniers amateurs, mais c'est aussi créer un excellent habitat pour les campagnols, végétariens très très gourmands...
Nous ne nous étendrons pas sur le sujet de l'alimentation, ayant une opinion assez divergente de la vôtre, étant plutôt "régime" Seignalet / paléo. Pas plus que pour nos compagnons à quatre pattes, ou notre préférence va à des chiens sans race ni lignée, bien plus résistants et sans tares génétiques, comme pour nos autres animaux, sauf nos cochons pour le moment.
Cordialement
De ce que j'ai compris de la permaculture, elle permet de bons rendements sans trop de travail, un biotope naturellement sain et, ce qui n'est pas négligeable pour un survivaliste, bien plus discret que des carrés bien propres.
SupprimerPar contre, la mécanisation n'étant pas du tout adaptée à ces méthodes, une exploitation commerciale se ruine en main d'oeuvre.
@la ferme de Rocanadel, je suis tout à fait d'accord avec vous sur bien des points, mais le souci d'un article en 3 parties, c'est qu'on ignore tout à fait ce qui est écrit après. Et je m'aperçois que pas mal de trucs traités plus loins sont abordés parce que la vision est trop parcellaire. Au delà de ça le but est de trouver/créer une micro alternative adaptable au plus grand monde. Le maraichage est effectivement un bon exemple du petit et efficace, et il existe DIeu merci, plusieurs modèles viables. Après ça, effectivement beaucoup de gens se font une idée de la "campagne" très bucolique .... Ceci dit, j'ai malheureusement cotisé à la MSA pendant 10 ans et ici, les gros mangent les petits (agriculteurs), dans la région c'est le diktat de la SAFER. Donc non je ne suis pas contrariée, juste embêtée qu'on lance le débat sur des trucs pas abordés. Pour le choix du chien, j'ai eu, il y a quelques années, l'attaque d'un cheval par un probable Loup. gorge coupée jusqu'à la carotide et cheval sauvé par miracle. Une discussion avec l'ONF (venu trouver les poils de la bête) et un garde chasse m'ont permis de prendre conscience du souci, et de prendre un chien (très) courageux ..... pour ma retraite - Cordialement Elizabeth
SupprimerBonjour à tous
RépondreSupprimerje vois que vous évoquez le chauffage c est très bien pour info l hiver risque d etre rugueux et ca risque de durer entrre le vent la pluie le froid je pense qu on va douiller camouflez vous bien !!! Faut que je m équipe en gants et au pire un café :))))
Ce forum reste le meilleur le concret rien de tel :))))
Merci beaucoup à Elizabeth pour cet article ! Je n'en suis pas encore là pour l'élevage mais réglé qques points comme l'eau, le chauffage et la nourriture humaine.
RépondreSupprimerJ'ai vu particulièrement cet été, combien les cultures et leur rendement pouvaient être mis en péril. :-(
Oui Ligeia, nous suivons les mêmes blogs et tweets, de même que je suis le votre et nous savons que seule une sérieuse anticipation peut nous aider si cela est possible. Ici dans mon Jura profond, 100 jours d'une secheresse affreuse, de nombreux agriculteurs ont consommé une partie des réserves de la saison froide et ne pourront se payer du foin qui va atteindre entre 2 et 3 fois son prix ! les journaux télévisés appellent cela le beau temps en illustrant le propos avec des enfants sur la plage. Ils oublient sans doute volontairement d'évoquer les prairies brulées - Elizabeth
RépondreSupprimermerci de me lire... :-)
SupprimerJe vois ça ici aussi au pays basque... Bien sur ! Il ne faut pas gâcher la fête... :-(
Ils se rendront compte qu'ils ont idolâtré les mauvaises personnes et méprisé les vraies.
J'en ai même vu me conseiller de "retourner dans mon fumier" (texto !) car je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait "en ville" alors que c'est tout l'inverse justement ! lol
Vive le fumier, le mien est sain ! ^ ^
Tout à fait d'accord :-) : Vive le bon fumier de nos fermettes !
Supprimerle dogue du tibet a la facheuse habitude d'étre prompt a se retourner contre son maitre. plutot opter pour le kangal,le cane corso etc
RépondreSupprimerbonjour Moi,bien d'accord avec vous,il y a quelque temps dans ces commentaires il avait été questions d'une façon succinte du choix ou plutôt des expériences de chacun avec les canidés;pour avoir aimé et vécu et vivant encore avec des toutous il est des races qui sont imprévisibles que que soit le niveau d'éducation donnée,les charplaninatz,dogue du tibet,Afghan,boer bull,Tosa,bulldog américain ou argentin en font partie entre autres,un survivaliste ne peut prendre un tel risque d'autant que les élevages de ces animaux en France sont très peu nombreux;le passage à l'age adulte est le moment ou tout bascule et la mignone petite bouboule prends son essort ,et comme dans toutes meutes le male cherche à devenir le chef, quoi que l'on fasse et cela devient réellement compliqué,pour moi les meilleurs dans l'ordre sont le beauceron,le Cane Corso ,le berger belge,le berger allemand (attention aux dysplasies),le briard tout ça dans l'optique de défense et garde (ce qui n'est pas la même chose du tout)tous demandent des maîtres fermes mais sont gèrables pas le vrai dogue du tibet sans parler de son prix!! Tout dépend de ce que l'on recherche.En cas de chaos les emm...... seront suffisament nombreux pour ne pas charger la mule et que l'aide prévue devienne un handicap supplémentaire
RépondreSupprimerCoucou Janus, je ne suis pas une spécialiste du chien en particulier et je sais qu'avec le tibetain (ma femelle de 6 ans est née là-bas) on a un partenaire qui prend ses décisions en réfléchissant de son côté et qu'il n'est pas aux ordres, en revanche ma chienne est d'une loyauté absolue et c'est elle qui voit ce qu'il convient de faire au mieux pour la défense. Ce n'est donc pas un chien à dresser, mais un vrai ami (une vraie amie en l’occurrence) qui se place toujours au meilleur endroit pour assurer la sécurité du groupe. IL est certain que l'autorité pure et dure ne leur convient pas et qu'il faut être 100% clean avec ce chien qui ressemble à un vieil himalayen froid et distant. Mais quel bonheur de compter dessus et d'aller au fond du jardin dans la nuit en sachant qu'elle veille mieux que moi. A réserver, comme certains alcools forts, mais j'avoue que cette espèce m'a surprise en bien. Après vous avez 100% raison, y'a plus simple :-) Amicalement, Babette
Supprimerbonjour Babette ,heureusement qu'il s'agit d'une chienne,seul son esprit d'indépendance peut poser problème ,un male c'est une toute autre affaire qui vu leur poids deviennent les patrons a la maison ,les filles sont meilleures gardiennes que les males.En moins aigu avec les bergers allemands males il arrive toujours un moment de confrontation , la famille est une meute et le jeune male défie le male dominant c.a.d.son "maître", j'ai passé quelques moments sportifs en face a face, ,heureusement que ces chiens sont joueurs et que la baballe dans la poche a détourné l'attention vers un sujet moins brulant que de savoir a qui appartiendrait le canapé!! heureusement que ces accès de domination ne sont pas trops fréquents , mais ça peut finir mal,dans les choix de portée toujours éviter celui qui déjà domine les autres ,il faut le garder pour la repro ,pas pour la vente,tout le monde n'a pas eu accès a des cours de comportementalisme canin.Un chien gardien et défenseur est une perle rare,car la défense suppose une éducation a cet effet dans la plupart des cas pour que le toutou fasse la différence entre le chasseur du coin et le malfrat porteurs tout les deux d'une arme,il confond joyeusement un ar15 avec un 12 et ça prend du temps (environ 1 an avec 20minutes tout les jours d'apprentissage,plus de temps ne sert à rien)Bien amicalement
SupprimerMaitre averti en vaut 2, je vais faire attention avec mon jeune mâle qui, à 8 mois, est en plein développement ..... Amitiés Elizabeth
SupprimerBonsoir,j'y connais rien en chien,mais à deux ils doivent manger l'équivalent d'une vache par an non?
RépondreSupprimerPourquoi ne pas prendre des chiens plus petits,de type ratier ou chien de chasse?
Il reste aussi le risque d'empoisonnement.
Après tout on ne lui demande que de prévenir.
Par contre j'ai toujours entendu dire qu'il ne faut pas mélanger des moutons et des chevaux(si on veut conserver ces derniers)problème de type douve du foie en particulier.
Ce qui fait que vous pouvez également éviter de consommer le cresson cru d'à côté.
Les cochons peuvent très bien se" balader" en forêt surtout s'il y a des chênes ou des châtaignier.Il me semble que l'enclos est étroit en plus ils ont besoin d'eau et de boue.
Reste pour finir le problème des salaisons,et donc du sel.Dans ce cas de figure cela devient une unité monétaire(indispensable à la conservation des viandes).
Pourquoi vouloir favoriser à ce point les protéines d'origine animale mais surtout la viande au détriment des céréales?
Je me rappelle par exemple que nous faisions"grimper"les haricots blancs à des pieds de maïs pour limiter la consommation d'eau.
En espérant ne pas déclencher un départ de skuds,bien à vous.
Cordialement
Yorick
Bonsoir Yorick,
SupprimerBonne remarque pour les chiens, nous avons une croisée Border Collie, qui mange entre 300 et 350 g de viande par jour, je n'ose imaginer ce que mangent ces bêtes ! Au fait, les chiens cela mange de la viande, ce sont des carnivores, pas des mangeurs de croquettes... Leur santé s'en ressentira d'autant mieux en avançant en âge !
Bonne remarque aussi pour les pâturages, parcs séparés pour équidés.
Pour les cochons, c'est ce que font les nôtres, mais la saison des glands et des châtaignes ne dure pas très longtemps.
Pour le sel, achat de sacs de 25 kg, faire sécher, le sel sec est stocké en récipient plastique hermétique, le sel des salaisons est réutilisable après séchage.
Par contre pas de céréales, ou très très peu dans notre alimentation, le blé ou le triticale c'est pour les poules. Je suis intolérant au gluten et mon épouse à l'amidon...
Voila pourquoi nous sommes au régime "paléo".
Pour ce qui est des haricots avec le maïs, c'est le principe des trois sœurs : maïs haricot courge qui se complètent sur la même parcelle.
Pour les Skuds, je vous aurai bien conseillé des contre mesures électroniques, mais j'ai quitté le métier depuis trop longtemps... reste le parapluie ou le petit bouton en haut à droite, celui avec une croix.
Cordialement
Pour les besoins en viande des chiens, je nuancerai.
SupprimerContrairement au chat, le chien peut se passer de viande (et même de croquettes ou de pâtée)...
Nous avons eu une caniche, évidemment adorable, mais aussi infatigable, capable d'escalader des parois verticales (elle a ridiculisé ma femme et ma fille sur une falaise...). J'ai même été sidéré le jour où, intriguée par une portée de chatons sur une branche à plus de 3 mètres du sol, elle a grimpé en opposition entre le tronc et le mur proche puis est partie sur la branche pour aller les flairer.
Nous étions végétaliens à cette époque et elle mangeait comme nous, à part une carcasse de poulet une à deux fois par mois que ma belle-mère lui apportait.
Donc il ne semble pas que ce régime quasiment sans viande ait diminué ses performances. Je serais même tenté de dire au contraire, aussi bizarre que ça puisse paraitre.
D'accord, elle n'était pas bien grosse (4 à 5 kilogrammes) et était aussi goinfre que ses maitres, mais elle adorait les fruits et les légumes (surtout craquants comme pommes, coings, carottes...).
En dehors de l'alimentation, je dois dire que c'est un chien (du moins les femelles, les quelques mâles que j'ai vus étaient plutôt stupides) affectueux, intelligent, facile à dresser, et la seule fois où une descente dans une faille lui a posé problème, je l'ai simplement mise dans mon sac à dos, ce qui aurait, je crois, été plus difficile avec un gros chien. Bien sûr, comme chien de défense, ce n'est guère impressionnant.
Voilà ce que mon expérience limitée m'a appris.
Merci pour cet article Elizabeth, j’apprécie son écriture sur ce blog, car quoi que nous réserve l'avenir comme changement, je me dis qu'au plus difficile (si on n’excepte d'éventuelles violences), nous serons obligés de vivre comme la plupart de nos arrières grands parents d'origine paysanne le faisaient.
RépondreSupprimerAutant se préparer maintenant dans des conditions à peu près stables. Les superficies que vous évoquez ne sont pas à ma portée pour l'instant mais peu importe, chaque jour un pas... en avant!
Bonjour à toutes et tous. Merci Yorick pour tes conseils, déjà 2 kgs en congel depuis hier, (10/15 kgs à venir). Combien de paysans Bretons on pu tenir le coup, dans les temps de chaos grace aux châtaignes en plat unique !Bonjour Elizabeth,j'ai quitté le Haut-Doubs il y a 6 mois (Pontarlier) je sais que le loups est de retour, vu sur le secteur de Levier il y a 2 ans. Le Lynx également mais d'une telle discrétion que pratiquement pas repérable. Dans les deux cas: dur dur de protégé la basse-cour. La solution c'est: la belle-mère avec les poules, la nuit! Amitiés. Didier;
RépondreSupprimer:-) : La belle mère, double solution survivaliste - Amitiés Elizabeth
SupprimerBonjour à tous.
SupprimerLa belle mère avec les poules ?
Un beau caquetage en perspective !
Je redoute que les poules finissent par se suicider tellement ma belle mère a la langue venimeuse...
Je n'ai pas su résister ! Pardon.
Cdlt.
Vianney.
le chauffage au bois , c est super mais ... rien que lorsque je vais le chercher et que je le range , je peux vous le dire , c est dur !!! alors se le faire seul , avec une hache et une scie ... je peux vous dire que l on va se geler ...
RépondreSupprimerpour les chiens , j ai 2 chiens , un croisé labrador , une femelle , dominante et une shih tzu (oui je vous vois déjà vous moquer du chien de salon ;) ) et bien je peux vous dire qu'elle chasse très bien , a un odorat très développé et , est une super gardienne ; bon c est sur que ce n est pas elle qui va bouffer le voleur ( bien que j essaie de la dresser a choper le c.....es ) et elle ne mange pas grand chose
isa
bonjour Isa,le chauffage au bois prend énormément de temps ,ne dit on pas qu'un morceau bon a brûler est manié 7 fois avant d'aller dans la cheminée ?et il faut quelques stères pour passer l'hiver sans parler de l'évacuation des cendres,tout ce bel ensemble risquant de prendre l'eau avec une législation en prévision interdisant l'usage des cheminées a cause de ce fameux co2 qui plait tant a ces connards d'écolos manipulés et rapporte tellement d'argent aux gents du Giec(c'est une autre histoire).Les petits chiens ont souvent une ouie plus fine que les gros et donnent l'alerte bien plus vite,le souci est qu'un vrai chien de garde ne doit pas se manifester pour le moindre bruit,uniquement pour des arrivées certaines et importantes d'étrangers ou d'évènements valant le déplacement
Supprimerles aboiements sont très dissuasifs , autant pour les voleurs que les rôdeurs , et la chienne n abois que lorsqu elle ne connait pas ( bon et à la voisine qu elle n aime pas , mais pas de la meme façon )
Supprimerles cendres servent au potager , et à faire de la lessive
pour ce qui est du co2 , c était l usage des cheminées dans les grandes villes , que le gouvernement voulait interdire pas les poele à bois fermé qui ont un meilleur rendement
au siècle début du siècle dernier , il faut se souvenir que les grandes villes était irrespirables l hiver avec les poeles a charbons et les cheminées , j ai d ailleurs vu récemment un documentaire sur une petite ville en pologne ou les habitants sont encore au charbon et ou l air est irrespirable l hiver ...
si on passait tous au bois , on aurait vite de gros problèmes tant sur l air que nous respirons que sur l approvisionnement , il ne resterait plu beaucoup de foret pour garder nos grandes maisons et nos 20° minimum
isa
Bonsoir Isa tout cela est vrai a une petite nuance prèt si "on passait tous au bois"voudrait dire que nous ne serions plus du tout nombreux le chaos étant complet la population serait très sérieusement diminuée et la ressource suffisante pour les rescapés en matière de bois et de charbon,quant au 20°là ce serait du rêve complet !!.ici les anciennes maisons avaient deux cheminées par pièces à vivre assez petites pour qu'au centre et dans l'ensemble la température soit agréable avec aussi l'épaisseur des murs (en principe 60cm)le nmbre de ces pièces étaient limitées bien souvent a deux ,les chambres a l'étage bénéficiant de la montée de la chaleur des pièces du dessous,les animaux étaient ramassés au rez de chaussée,pour la lessive on ne peut utiliser que les cendres blanches fines(bouleau ou hêtres et peuplier)actuellement en région parisienne l'usage des cheminées ouvertes est interdit sauf grosse erreur de ma part,il est bien évident que dans les hypothèses que nous inventons je vois mal quelque quidam que ce soit venir m'interdire de me chauffer!!! il lui en cuirait que diantre!!
SupprimerC'est vrai que vouloir faire son bois sans essence pour la tronçonneuse et sans électricité pour la scie circulaire ou la fendeuse ça risque d'être sportif;en plus pour la scie passe partout il faut être deux et je suis pas certain que ces engins existent encore.Peut on se passer durablement de la fée électricité?
SupprimerCela dit le bois n'est pas pire que les chaudières à fioul,et je suppose que l'éventuel chaos aura le bon goût de nous débarrasser des embouteillages,sur terre,sur mer et en l'air.
Le bois c'est les forêts mais également les ceps de vigne,sarments les piquets et autres fourniture apportées par le chaos(meubles ,parquets ,charpentes devenus inutiles).Les racines de maïs ont été utilisées par exemple,mais aussi les panouilles séchées.
Reste aussi le problème de l'eau,je ne suis pas certain que l'eau de pluie soit bien potable,un puits s'impose.
Pour les chiens,je pense qu'il faut considérer la nature des nuisibles;on pense aux loups,aux ours,aux lynx,à ces animaux qui flattent l'imaginaire.On oublie,les rats,véritables calamités pour canetons et poussins,les rongeurs en général,de même que les corneilles capables de tuer des porcelets,les sangliers,dans certains cas les chevreuils,les fouines et autres chafouins;il y aura très certainement des chiens errants et des chats harets.Pour les fruits il y a les merles,mais aussi les guêpes et les frelons.Les mouches pour les salaisons et autres insectes pour la transmission de maladies aux animaux(lapins par exemple) et j'en oublie.
Un chien ne peut pas faire face à tout et en plus on n'aura peut être pas tout.Le ratier me semble indispensable contre les rats mais aussi pour la chasse aux lapins dans les ronciers,avec une 410.Les petits chiens sont loin d'être ridicules comme les chats d'ailleurs,par contre les "huges dogs"?Sérieux si chaque fois qu'il cherche une taupe il creuse une piscine et le tout dans le potager,tournée de prozac!!
Cordialement
Yorick
les nuisibles ... un rongeur a réussi a rentrer dans mon bac dans lequel je conserve ma farine , il a rongé le couvercle a fait un tout petit trou et hop deux farines croquées ( juste un peu , biensur , mais beurk et puis les maladies ... ) la première fois depuis qu on est ici ( faut dire qu il y a plus rien a manger dans les champs )
Supprimerles guepes et les frelons , quelle plaie , là ni le chien ni le chat ne donnent de solution si quelqu un a une solution ...
isa
Pour les frelons asiatiques j'utilise des bouteilles plastiques travaillées en forme de nasses(tutos classique) mais à l'intérieur je met un fruit de mer de type moule coque palourde,ou poisson,..et de l'eau;j'ai remarqué que seuls les frelons et guêpes sont attirés par ces types de charognes.
SupprimerC'est la saison du piégeage maintenant.
Sinon la vieille raquette de tennis c'est pas mal...version moderne et civilisée de cro-magnon. Pour les belle-mère même avec taille de guêpe,je vois pas.
Cordialement
Yorick
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerPour fendre le bois sans difficulté, il existe un outil sympa qui s'appelle le Kindling Cracker, existe aussi en version XL, le King:
https://youtu.be/4-RhakR3Hg8
ou
https://youtu.be/PJ_K5GOgUKQ
Disponible sur Amazon.
En espérant en avoir aidé quelques uns.
Cet outil semble pas mal. Il est appreciable de fendre du bois de facon sure (pas de coup de hache ou de merlin qui rippe a droite ou a gauche, pas de morceaux de bois qui valsent partout). Je noterais juste que le bois a fendre doit etre deja bien dimensionne (assez petit en fait), et ne pas comporter trop de noeuds
SupprimerPour ma part j'utilise un outil de ce genre:
https://www.youtube.com/watch?v=zMhLsSNwmVE
c'est comme fendre avec un coin, sauf que la buche reste tranquille, et j'ai deja fendu des pieces de diametre impressionnant avec ca. Par contre, prevoir 1 ou 2 coins a cote en cas de blocage complet.
En resume je dirais que l'outil que vous proposez est complementaire de celui que j'ai, avec lequel fendre le vraiment petit bois devient fastidieux.
Cdlt
Bonsoir Ugh ,tout ce qui permet de gagner du temps en effectuant des taches fastidieuses est une bénédiction,cet outil parait très pratique ,il serait bon d'en avoir deux de différents diamètre,en tout cas merci
Supprimeravant le chauffage pensez a bien vous equiper niveau vestimentaire gants bonnet cache cou chaussettes etc dessous de pant .... ca aide deja beaucoup polaire .... faut eviter de tomber malade cet hiver avec tous les virus qui arrivent .....
RépondreSupprimersans oublier les vieilles couvertures dont plus personne ne veut ! J'en ai récupéré tout un stock chez mamie, qui allait partir au feu ;-)
RépondreSupprimermoi j'ai récupéré les vielles couvertures de mamie qui allaient partir au feu ;-) Rien ne vaut la laine, même si c'est lourd, pas facile à sécher, qui attire les mites ...
RépondreSupprimerQuant aux rongeurs, j'ai déjà vu des boites de conserves en ferraille être rongées !!
Eh oui, personne n'aime les vieilles couvertures. Je bataille pour que ma femme ne les jette pas. A la mauvaise saison, j'insiste toujours pour qu'elle en aie une dans sa voiture, et pareil pour moi.
SupprimerJ'ai gardé quelques vieilles couvertures,rangées propres, mais je me suis surtout équipée de polaires, chaudes si elles sont assez épaisses, elles ne sont pas très chères et d'entretien très facile.
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