=> Article proposé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos.
L’Apocalypse ? Vous n’y pensez pas !!! Pourtant elle est là, à portée de main, ou plutôt de CB, peut-être s’appellera-t-elle Visa ou Swift ?
Nous ne sommes pas très loin, en fait juste à côté, des pires scénarios possibles. Et il y a une forte probabilité pour qu’elle prenne une forme économique dans un monde dévasté par des taux négatifs, qu’on ne peut ni remonter ni faire chuter sans risquer d’entraîner tout notre système à la faillite bancaire, celle des échanges locaux, régionaux, nationaux, internationaux...
Inutile de vous faire un dessin, le moindre bouton rouge de stop/arrêt activé et c’est l’ensemble du commerce, donc de l’approvisionnement, autant que d’accès global à l’argent, qui s’en va en fumée.
Que nous restera-t-il ?
Une grande majorité des hommes et femmes auront un petit quelque chose très insuffisant, une minorité sera apte à rebondir et à peu près 99,99%, survivalistes compris, manquera de quelque chose au bout d’un temps variable de quelques jours à quelques mois.
Un certain nombre d’entre vous imagine qu’en prenant son fidèle allié à 6 ou 10 coups (et plus si affinités), il résoudra quasi tous les problèmes, la base de la négociation se définissant ainsi : « té mort ou tu dégages » ou encore « si t’approches té mort », voir la version ultra négociée « tu me la files ou té mort ». C’est ainsi que les survivalistes sont perçus de l’extérieur, parfois à raison.
Négocier, choisir la voie de la « discussion » plutôt que de la conquête n’est pas qu’une affaire de philosophie. Il s’agit le plus souvent d’un intérêt majeur :
Mais négocier demande qu’il y ait quelques prérequis :
Je suis toujours très admirative des négociations menées par les autorités face aux cas de menaces locales, forcenés ou l’équivalent. 1) l’état tout puissant favorise la négociation afin de se faire l’économie d’une mauvaise presse 2) le délinquant pense vraiment qu’il a la main sur un requin à qui il tend un poisson rouge. Bref...
Avez-vous vu à quel point il est impossible de négocier avec une grande surface (Ikéa, Décathlon par ex.), sauf à justifier un défaut, et à quel point il est habituel de négocier avec un simple particulier sur le bon coin ? C’est la taille qui fait la différence. Vous ne représentez rien, n’avez rien à offrir dans le premier cas. Dans le second, vous possédez quelque chose dont il a vraiment besoin.
Enfin il existe des cas où il n’y a rien à négocier :
Ce qui revient aux prérequis précédents :
Je négocie si je suis en position de le faire, face à un individu/groupe, de taille/intérêts similaire, possédant un objectif commun si possible et pour qui je représente un intérêt solide et incontournable (ou vendu comme tel).
la négociation représente une alternative à l’esprit de guerre ou de conquête ! En partant du principe ultra simple qui dit que :
> Toute personne possède quelque chose que j’ai intérêt à acquérir, mais que je ne connais pas à défaut d’avoir communiqué avec elle
> Que la coopération vaut toujours mieux que la compétition : ce qui relève d’un état d’esprit assez différent.
> Que chacun possède une compétence, un savoir-faire (même simple) que je ne maîtrise pas et que mon intérêt est de le préserver.
A l’époque bénie où l’on formait (beaucoup) les futurs cadres dirigeants ou les managers, mon cabinet a formé plus de 2000 personnes à l’art de la négociation. J’ai souvent été surprise de l’attitude de personnes réputées intelligentes, mais en fait très cons, capable de dire ouvertement qu’écouter autrui ou prendre de ses nouvelles ne servait à rien vu qu’ils n’en avaient rien à foutre (texto). Inutile de dire que si certains de nos managers actuels pensent ainsi, il n’y a plus matière à se poser de questions sur le pourquoi du comment nous en sommes arrivés là.
Dans l’idée de Négocier, beaucoup traduisent par celle de se faire rouler ou de rouler l’autre, rien de plus faux pourtant. La véritable négociation traduit un esprit gagnant/gagnant. Et la réussite de la recette passe essentiellement par là. Tout partenaire roulé ou déçu sera perdu pour longtemps, plein d’amertume ou de rancune, ce qui nous expose tôt ou tard à un retour de bâton.
Certains pensent sans doute qu’un mec mort ne se vengera pas et qu’il existe une lie de l’humanité qui ne mérite pas de vivre ou encore que la terre serait bien mieux avec moins de monde. Mais pour lire cet article, il est indispensable de se placer dans la démarche inverse :
> 1 mec mort, c’est 10 ennemis derrière
> La terre a bien assez de ressources, mais 90 % des richesses étant concentrées dans 10 % maxi des mains, forcément, ça le fait pas, le partage, au moins partiel, est indispensable (sans tomber dans un égalitarisme utopique)
> Toute personne a quelque chose à apporter
Pour le moment vous avez sans doute le sentiment que je suis dans l’utopie des années 60, mais allons plus loin que le bout de notre nez ou de notre canon pour étudier le truc.
Toute ma vie, j’ai négocié, toute ma vie, cela m’a réussi. Les rares fois où je n’ai pas été dans cet état d’esprit (colère, agacement, épuisement), cela n’a pas été une réussite. Il existe bien entendu des conflits majeurs qui ne sont pas résolus de cette façon, mais qu’en ressort-il à un niveau international : des morts, de la souffrance, de la destruction... Soyons donc Malins plutôt que violents, ce qui n’exclue pas de se défendre bien entendu, contre l’imbécile qui a choisi l’option B.
Il y a des gens, vous en connaissez, qui se débrouillent toujours. Nous les traitons souvent de « petits malins ». De simples gosses de 12 ans qui vont réussir là où vous échouez en tant qu’adultes et des gens heureux sur la base d’une véritable utilisation du système à leur avantage. Il y a des vendeurs qui réussiraient à fourguer de la glace à un Inuit (Eskimo) et des meneurs d’homme qui sont capables de vous emmener au bout du monde. C’est eux que je remercie de m’avoir si souvent montré la voie.
Définition du « petit malin » :
1. Le malin vous écoute plutôt qu’il ne s’exprime
2. Il est empathique
3. Il est capable de fixer un cadre précis quant à ses besoins et ses limites
4. Il est assez souple pour néanmoins faire des exceptions à ce cadre
5. Il ne souhaite pas vous décevoir et se préoccupe même de vous satisfaire
6. Sa situation est souvent enviable, il possède des signes extérieurs de réussite
7. Il respecte vos codes sociaux, culturels etc….
8. Capable de se poser en Leader, il n’a pas pour objectif de s’imposer, mais d’aller avec vous à l’objectif
9. Il est fiable, respectable
10. Il sait ce qu’il veut
11. Il a compris ce que vous voulez
12. Il ne perd pas de vue l’option 2 : se passer de vous, ce qui lui confère une certaine force mentale
Vous l’avez pigé, c’est autant le portrait d’un bon officier que d’un bon chef de famille, que d’un bon maire et même d’un bon gouvernant. (ou une bonne, mes propos sont mixtes). Redéfinissons ensemble les 12 postulats ci-avant :
A - L’écoute (active)
L’écoute est une action qui ne consiste pas à se taire, mais à faciliter la prise de parole, s’intéresser, aller toujours plus loin dans la précision des contenus, recueillir l’information, l’état émotionnel de votre partenaire, comprendre quel est son objectif (réel), ses limites, ses besoins, éventuellement ses failles, son objectif apparent, son objectif réel, sa stratégie. Vous posez des questions, reformulez, vous avez à cet instant 1 seul objectif : recueillir un maximum d’information.
B – l’empathie
Elle ne consiste pas à pleurer en même temps que votre voisin, mais à être capable de vous mettre à sa place, ce qui vous permettra d’ailleurs, tout en le comprenant, de prévenir les faux pas.
C – Le cadre
C’est le contexte dans lequel vous fixer un objectif précis, C’est l’objectif en jeu dans votre négociation, ce sont les éléments connexes qui peuvent influer. Tout doit être clair dans votre esprit concernant votre partie, puis si possible la sienne.
D – La souplesse
Rien de pire que les psychorigides qui pensent que pour aller de A à B, il n’existe qu’un seul trajet. La souplesse, c’est aussi la marge d’action
E – La satisfaction
Qu’est-ce qu’un partenaire satisfait ? C’est ce qui vous appartient de définir, de même que vous devez savoir quelle est votre satisfaction à vous.
F – Etre enviable
Qui a envie de négocier ou de travailler avec un mec (ou une nana) qui a tout raté et présente tous les signes de la « loose » ? Le looser n’ayant pas grand-chose à vous apporter (puisqu’en apparence, il a tout raté). Nous sommes donc bien sur l’évaluation des apparences
G – Le respect des codes
Il ne mange pas de cochon ? Et alors, si il possède précisément ce qui vous intéresse, vous n’allez tout de même pas lui faire une côtelette de porc au déjeuner ! De la même façon que vous respectez les us et coutumes afin de vous plier. Le plus intelligent, c’est celui qui s’adapte. Au moins durant la transaction
H – Le leader (charismatique ?)
Le leader a su faire comprendre à tous quel est l’objectif commun afin de susciter une motivation importante. Il a donc su créer une équipe, composée de gens différents, mais complémentaires, il tempère les ardeurs, apaise le climat, veille à ce que chacun aille à son potentiel et sans dépasser ses limites. Inutile donc de demander à un petit gros de courir le marathon. Il est capable de lâcher du lest à temps et manipule l’humour autant que la dérision à bon escient.
I – Fiabilité
Il fait ce qu’il dit qu’il va faire et respecte ses engagements qui ont été d’ailleurs très clairement posés. Il a cette réputation.
J – Il sait ce qu’il veut
Il ne perd jamais de vu ce qu’il veut et ce pour quoi il est entré en relation
K – Il sait ce que vous voulez
Parce qu’il vous a écouté, il sait exactement ce que vous souhaitez, que ce soit l’objet ou non de votre demande. Il connait votre objectif réel derrière l’objectif.
L – Il sait se passer de vous (mais il a l’humilité de savoir quand ce n’est pas le cas)
Son succès, sa réussite, passe éventuellement par votre aide/participation, mais pas que …. Afin de ne pas être dépendant de vous, ce qui constitue une grosse faille stratégique.
La capacité à clarifier l’objectif, le connaître, le maîtriser, est, sans aucun doute, l’une des clés de la négociation.
Qu’est-ce qu’un « bon objectif », c’est un objectif concret, réalisable et dépendant de vous. Dans le cadre d’une négociation, dépendant des partenaires présents. SI vous demandez à votre partenaire de maîtriser la météo, il va de soi que tout ou partie de la négo risque de partir en vrac.
Le bon objectif est également « écologique », c’est-à-dire qu’il n’impacte pas l’environnement au sens large. Autrement dit il n’a pas de conséquences désastreuses pour personne car cela risque d’avoir pour conséquences des obstacles qui vont se créer au fur et à mesure de sa réalisation.
Par exemple : vous décidez de vous associer à Pierre, Paul ou Jacques pour créer un collectif de semences, il est important 1) de définir les conséquences si la récolte ne permet de pas d’obtenir les semences en question 2) que les récoltes d’une quatrième personne non présente ne soient pas impactées.
L’objectif est défini pour chacun des partenaires par :
> 1 noyau dur en dessous duquel personne ne souhaite descendre et donc un objectif défini de 2 façons : une atteinte minimale et fondamentale et une atteinte optimale
> 1 ensemble de moyens tous accessibles (moyens en ma possession où que je puisse me procurer)
> Des obstacles potentiels clairement identifiés (obstacles extérieurs ou obstacles liés aux négociateurs)
> Des points clefs ou dates butoir permettant de mesurer l’atteinte de l’objectif, soit répondant à la question « à quoi vais-je voir que j’ai atteint mon but »
> 1 but supérieur commun (par exemple manger, donc survivre ou être abrité pour l’hiver) également connu et sans doute commun ce qui permet à tous de se reconnaître.
Par exemple : Vous souhaitez récupérer des pommes de terre pour la saison de plantation. Le « j’ai besoin de patates » est trop peu défini. Il me faut 50 pdt, toutes potentiellement germinatives, en bon état de conservation et sans maladie ni pourriture. Mon strict minimum (que je ne fais pas connaître) est de 20 PdT, mais dans les faits, si j’en ai 100. C’est mieux ! Je dois pouvoir venir les chercher en vélo (donc dans un rayon de ... km) et il me faut éviter les agressions sur le parcours soit en me faisant protéger par une seconde personne, soit en prenant un trajet sécurisé (mais allongé de x %). Je maîtrise mon environnement, donc c’est réalisable si à l’arrivée ma sécurité est garantie. Des drones sur le trajet peuvent me repérer, mais le temps de réponse des « méchants/pas bô » est de 50 minutes. J’ai bien 1 et même 2 vélos, de quoi me protéger et mon partenaire est connu, donc je sais que l’échange ne posera pas de souci. Je possède ce dont il a besoin absolument, y compris dans le temps (des médicaments). Je vais donc partir d’une demande de 100 PdT en excellent état en échange d’une valeur identique de médicaments, le tout livré à mi-chemin, pour le 15 Février au plus tard (avant le début des plantations et le gros de la demande). Mon point fort réside dans ma facilité à me procurer des médicaments dans un contexte problématique où aucun service médical n’est offert, tandis qu’il produit des légumes en abondance et peut assurer les semences d’une communauté large, mais ne dispose pas de tout le reste. Nous pouvons négocier l’un avec l’autre sans que personne n’ai à redire sur nos décisions et nous sommes tous les 2 les maîtres de notre produit. Etant donné que je ne souhaite pas prendre de risque (mauvaise récolte, ravageurs, changements décisionnels), il n’y aura aucune avance de médicaments de ma part.
Nous jugeons, de façon très machinale, tout le monde et toute situation. Nous pourrions appeler ça un réflexe d’évaluation. Le non-jugement tel que prôné par la bien-pensance est donc quasi une utopie.
Mais en matière de négociation, l’objectif est une priorité absolue au nom de l’objectif commun, le reste ne devant pas influencer votre comportement (à priori courtois). Connaissant la susceptibilité développée par une majorité concernant les écarts culturels, ethniques ou religieux, il faut tout de même bien se mettre dans la tête que ce jour-là et les suivants, vous devrez être en mesure de former une communauté d’affaire avec un tas de gens qui ne vous ressemblent pas, mais qui, tout comme vous, souhaitent assurer leur survie pérenne.
Que faut-il retenir des écarts culturels notamment ?
Les notions de contrat, de parole et de précision ou de respect de l’engagement, ainsi que la capacité à dire oui et faire non ou l’inverse sont des données très impactées par la culture d’origine. On ne négocie pas avec un Européen, comme avec un Indien ou un Thaïlandais ou encore un Oriental, et même un Américain ou un hispanique.
Autant de cultures, autant de modes opératoires différents avec lesquels il convient de se familiariser.
Que faire face à cette équation à x inconnus ?
Sans doute augmenter les précautions, voire éviter... Non par jugement, mais simplement parce que vous n’êtes pas certain de pouvoir vous préserver d’une attitude surprenante.
Comment communiquer avec une culture qui vous est étrangère ?
Voire vous choque tout à fait... Et bien en respectant leurs codes jusqu’à un certain point, ou plutôt éviter toute forme de provocation ou d’irrespect. Mais le jugement n’a rien à voir là-dedans.
Une partie 2 vous sera proposée dans les semaines à venir en fonction de vos réactions, questions, commentaires, etc. sachant que les stratégies ne font pas tout et qu’il vous arrivera de devoir renoncer.
Tout un chacun n’est pas prêt à négocier ou à donner quoi que ce soit en échange. Beaucoup sont habitués dans notre société à exiger, tenir pour acquis, refuser les contraintes ou réagir avec un individualisme fort.
Nous verrons également, dans la partie 2, comment sortir d’une négociation sans casse.
Enfin nous finirons par nous poser la question du « don », à savoir faut-il négocier, offrir et quel est l’aspect intéressant d’une offre de partenariat ou l’échange se fait dans un vrai climat de confiance.
C’est ainsi que la communication devient parfois aussi efficace qu’une arme à feu, très accessible en préventif comme en curatif. Elle vous donne du temps, des informations et permet de répondre à une demande parfois non formulée de prime abord, le tout sans céder à la panique ni à la violence...
(Note de Pierre - A ceux que le domaine des prophéties privées intéressent (terme pris au sens large), je profite de cet article d'Elizabeth pour les inviter à lire ses prévisions pour l'année 2020.)
L’Apocalypse ? Vous n’y pensez pas !!! Pourtant elle est là, à portée de main, ou plutôt de CB, peut-être s’appellera-t-elle Visa ou Swift ?
Nous ne sommes pas très loin, en fait juste à côté, des pires scénarios possibles. Et il y a une forte probabilité pour qu’elle prenne une forme économique dans un monde dévasté par des taux négatifs, qu’on ne peut ni remonter ni faire chuter sans risquer d’entraîner tout notre système à la faillite bancaire, celle des échanges locaux, régionaux, nationaux, internationaux...
Inutile de vous faire un dessin, le moindre bouton rouge de stop/arrêt activé et c’est l’ensemble du commerce, donc de l’approvisionnement, autant que d’accès global à l’argent, qui s’en va en fumée.
Que nous restera-t-il ?
- Notre capacité à survivre de façon autonome en se privant d’un certain nombre de choses confortables à nécessaires : cette capacité réside à la fois sur notre savoir-faire, notre résilience et ce que nous avons prévu (matériel, etc.)
- Nous, puisque nous sommes notre meilleur partenaire, notre santé, force mentale, endurance physique, adresse et intelligence dans la création d’un autre mode de fonctionnement
- Notre capacité à trouver des ressources et cette capacité passera en grande partie par ce que nous appelons le Troc, soit la négociation, dans un univers dans lequel les notions de valeur auront été profondément modifiées.
Une grande majorité des hommes et femmes auront un petit quelque chose très insuffisant, une minorité sera apte à rebondir et à peu près 99,99%, survivalistes compris, manquera de quelque chose au bout d’un temps variable de quelques jours à quelques mois.
Un certain nombre d’entre vous imagine qu’en prenant son fidèle allié à 6 ou 10 coups (et plus si affinités), il résoudra quasi tous les problèmes, la base de la négociation se définissant ainsi : « té mort ou tu dégages » ou encore « si t’approches té mort », voir la version ultra négociée « tu me la files ou té mort ». C’est ainsi que les survivalistes sont perçus de l’extérieur, parfois à raison.
0 – Les bases
Négocier, choisir la voie de la « discussion » plutôt que de la conquête n’est pas qu’une affaire de philosophie. Il s’agit le plus souvent d’un intérêt majeur :
- L’économie de moyens, car la conquête coûte cher en moyens/hommes/pertes prévisibles
- Utiliser ses armes, c’est sortir du dissuasif, à contrario c’est montrer ses limites. Les limites suggestives sont souvent de grande valeur
- Il est fréquent dans la vie que la conquête soit impossible, pour plein de raisons
- Vivre seul et recroquevillé en allant piller ce qui manque n’est pas une solution pérenne (ni sereine d’ailleurs)
Mais négocier demande qu’il y ait quelques prérequis :
- Représenter un intérêt pour ses partenaires potentiels, à savoir avoir quelque chose ou une compétence qu’ils n’ont pas. Les médecins, par exemple, crèvent rarement de faim.
- Etre soi-même dans l’état d’esprit de faire des concessions, à savoir posséder quelque chose ou une compétence qu’on est prêt à offrir
- Etre en mesure de négocier, à savoir sur un terrain d’égalité ou de justes proportions.
Je suis toujours très admirative des négociations menées par les autorités face aux cas de menaces locales, forcenés ou l’équivalent. 1) l’état tout puissant favorise la négociation afin de se faire l’économie d’une mauvaise presse 2) le délinquant pense vraiment qu’il a la main sur un requin à qui il tend un poisson rouge. Bref...
Avez-vous vu à quel point il est impossible de négocier avec une grande surface (Ikéa, Décathlon par ex.), sauf à justifier un défaut, et à quel point il est habituel de négocier avec un simple particulier sur le bon coin ? C’est la taille qui fait la différence. Vous ne représentez rien, n’avez rien à offrir dans le premier cas. Dans le second, vous possédez quelque chose dont il a vraiment besoin.
Enfin il existe des cas où il n’y a rien à négocier :
- Face aux individus/groupes violents et psychopathiques
- Face aux individus/groupes forts en moyens ou en nombre (re les proportions)
- Face à l’agression caractérisée
- Face aux individus/groupes n’ayant pas besoin de vous ou pensant ne pas avoir besoin de vous
Ce qui revient aux prérequis précédents :
Je négocie si je suis en position de le faire, face à un individu/groupe, de taille/intérêts similaire, possédant un objectif commun si possible et pour qui je représente un intérêt solide et incontournable (ou vendu comme tel).
1 – Négociation Etat d’Esprit
la négociation représente une alternative à l’esprit de guerre ou de conquête ! En partant du principe ultra simple qui dit que :
> Toute personne possède quelque chose que j’ai intérêt à acquérir, mais que je ne connais pas à défaut d’avoir communiqué avec elle
> Que la coopération vaut toujours mieux que la compétition : ce qui relève d’un état d’esprit assez différent.
> Que chacun possède une compétence, un savoir-faire (même simple) que je ne maîtrise pas et que mon intérêt est de le préserver.
A l’époque bénie où l’on formait (beaucoup) les futurs cadres dirigeants ou les managers, mon cabinet a formé plus de 2000 personnes à l’art de la négociation. J’ai souvent été surprise de l’attitude de personnes réputées intelligentes, mais en fait très cons, capable de dire ouvertement qu’écouter autrui ou prendre de ses nouvelles ne servait à rien vu qu’ils n’en avaient rien à foutre (texto). Inutile de dire que si certains de nos managers actuels pensent ainsi, il n’y a plus matière à se poser de questions sur le pourquoi du comment nous en sommes arrivés là.
Dans l’idée de Négocier, beaucoup traduisent par celle de se faire rouler ou de rouler l’autre, rien de plus faux pourtant. La véritable négociation traduit un esprit gagnant/gagnant. Et la réussite de la recette passe essentiellement par là. Tout partenaire roulé ou déçu sera perdu pour longtemps, plein d’amertume ou de rancune, ce qui nous expose tôt ou tard à un retour de bâton.
Certains pensent sans doute qu’un mec mort ne se vengera pas et qu’il existe une lie de l’humanité qui ne mérite pas de vivre ou encore que la terre serait bien mieux avec moins de monde. Mais pour lire cet article, il est indispensable de se placer dans la démarche inverse :
> 1 mec mort, c’est 10 ennemis derrière
> La terre a bien assez de ressources, mais 90 % des richesses étant concentrées dans 10 % maxi des mains, forcément, ça le fait pas, le partage, au moins partiel, est indispensable (sans tomber dans un égalitarisme utopique)
> Toute personne a quelque chose à apporter
Pour le moment vous avez sans doute le sentiment que je suis dans l’utopie des années 60, mais allons plus loin que le bout de notre nez ou de notre canon pour étudier le truc.
Toute ma vie, j’ai négocié, toute ma vie, cela m’a réussi. Les rares fois où je n’ai pas été dans cet état d’esprit (colère, agacement, épuisement), cela n’a pas été une réussite. Il existe bien entendu des conflits majeurs qui ne sont pas résolus de cette façon, mais qu’en ressort-il à un niveau international : des morts, de la souffrance, de la destruction... Soyons donc Malins plutôt que violents, ce qui n’exclue pas de se défendre bien entendu, contre l’imbécile qui a choisi l’option B.
2 – Etre malin, la clé du succès
Il y a des gens, vous en connaissez, qui se débrouillent toujours. Nous les traitons souvent de « petits malins ». De simples gosses de 12 ans qui vont réussir là où vous échouez en tant qu’adultes et des gens heureux sur la base d’une véritable utilisation du système à leur avantage. Il y a des vendeurs qui réussiraient à fourguer de la glace à un Inuit (Eskimo) et des meneurs d’homme qui sont capables de vous emmener au bout du monde. C’est eux que je remercie de m’avoir si souvent montré la voie.
Définition du « petit malin » :
1. Le malin vous écoute plutôt qu’il ne s’exprime
2. Il est empathique
3. Il est capable de fixer un cadre précis quant à ses besoins et ses limites
4. Il est assez souple pour néanmoins faire des exceptions à ce cadre
5. Il ne souhaite pas vous décevoir et se préoccupe même de vous satisfaire
6. Sa situation est souvent enviable, il possède des signes extérieurs de réussite
7. Il respecte vos codes sociaux, culturels etc….
8. Capable de se poser en Leader, il n’a pas pour objectif de s’imposer, mais d’aller avec vous à l’objectif
9. Il est fiable, respectable
10. Il sait ce qu’il veut
11. Il a compris ce que vous voulez
12. Il ne perd pas de vue l’option 2 : se passer de vous, ce qui lui confère une certaine force mentale
Vous l’avez pigé, c’est autant le portrait d’un bon officier que d’un bon chef de famille, que d’un bon maire et même d’un bon gouvernant. (ou une bonne, mes propos sont mixtes). Redéfinissons ensemble les 12 postulats ci-avant :
A - L’écoute (active)
L’écoute est une action qui ne consiste pas à se taire, mais à faciliter la prise de parole, s’intéresser, aller toujours plus loin dans la précision des contenus, recueillir l’information, l’état émotionnel de votre partenaire, comprendre quel est son objectif (réel), ses limites, ses besoins, éventuellement ses failles, son objectif apparent, son objectif réel, sa stratégie. Vous posez des questions, reformulez, vous avez à cet instant 1 seul objectif : recueillir un maximum d’information.
B – l’empathie
Elle ne consiste pas à pleurer en même temps que votre voisin, mais à être capable de vous mettre à sa place, ce qui vous permettra d’ailleurs, tout en le comprenant, de prévenir les faux pas.
C – Le cadre
C’est le contexte dans lequel vous fixer un objectif précis, C’est l’objectif en jeu dans votre négociation, ce sont les éléments connexes qui peuvent influer. Tout doit être clair dans votre esprit concernant votre partie, puis si possible la sienne.
D – La souplesse
Rien de pire que les psychorigides qui pensent que pour aller de A à B, il n’existe qu’un seul trajet. La souplesse, c’est aussi la marge d’action
E – La satisfaction
Qu’est-ce qu’un partenaire satisfait ? C’est ce qui vous appartient de définir, de même que vous devez savoir quelle est votre satisfaction à vous.
F – Etre enviable
Qui a envie de négocier ou de travailler avec un mec (ou une nana) qui a tout raté et présente tous les signes de la « loose » ? Le looser n’ayant pas grand-chose à vous apporter (puisqu’en apparence, il a tout raté). Nous sommes donc bien sur l’évaluation des apparences
G – Le respect des codes
Il ne mange pas de cochon ? Et alors, si il possède précisément ce qui vous intéresse, vous n’allez tout de même pas lui faire une côtelette de porc au déjeuner ! De la même façon que vous respectez les us et coutumes afin de vous plier. Le plus intelligent, c’est celui qui s’adapte. Au moins durant la transaction
H – Le leader (charismatique ?)
Le leader a su faire comprendre à tous quel est l’objectif commun afin de susciter une motivation importante. Il a donc su créer une équipe, composée de gens différents, mais complémentaires, il tempère les ardeurs, apaise le climat, veille à ce que chacun aille à son potentiel et sans dépasser ses limites. Inutile donc de demander à un petit gros de courir le marathon. Il est capable de lâcher du lest à temps et manipule l’humour autant que la dérision à bon escient.
I – Fiabilité
Il fait ce qu’il dit qu’il va faire et respecte ses engagements qui ont été d’ailleurs très clairement posés. Il a cette réputation.
J – Il sait ce qu’il veut
Il ne perd jamais de vu ce qu’il veut et ce pour quoi il est entré en relation
K – Il sait ce que vous voulez
Parce qu’il vous a écouté, il sait exactement ce que vous souhaitez, que ce soit l’objet ou non de votre demande. Il connait votre objectif réel derrière l’objectif.
L – Il sait se passer de vous (mais il a l’humilité de savoir quand ce n’est pas le cas)
Son succès, sa réussite, passe éventuellement par votre aide/participation, mais pas que …. Afin de ne pas être dépendant de vous, ce qui constitue une grosse faille stratégique.
3 – L’objectif
La capacité à clarifier l’objectif, le connaître, le maîtriser, est, sans aucun doute, l’une des clés de la négociation.
Qu’est-ce qu’un « bon objectif », c’est un objectif concret, réalisable et dépendant de vous. Dans le cadre d’une négociation, dépendant des partenaires présents. SI vous demandez à votre partenaire de maîtriser la météo, il va de soi que tout ou partie de la négo risque de partir en vrac.
Le bon objectif est également « écologique », c’est-à-dire qu’il n’impacte pas l’environnement au sens large. Autrement dit il n’a pas de conséquences désastreuses pour personne car cela risque d’avoir pour conséquences des obstacles qui vont se créer au fur et à mesure de sa réalisation.
Par exemple : vous décidez de vous associer à Pierre, Paul ou Jacques pour créer un collectif de semences, il est important 1) de définir les conséquences si la récolte ne permet de pas d’obtenir les semences en question 2) que les récoltes d’une quatrième personne non présente ne soient pas impactées.
L’objectif est défini pour chacun des partenaires par :
> 1 noyau dur en dessous duquel personne ne souhaite descendre et donc un objectif défini de 2 façons : une atteinte minimale et fondamentale et une atteinte optimale
> 1 ensemble de moyens tous accessibles (moyens en ma possession où que je puisse me procurer)
> Des obstacles potentiels clairement identifiés (obstacles extérieurs ou obstacles liés aux négociateurs)
> Des points clefs ou dates butoir permettant de mesurer l’atteinte de l’objectif, soit répondant à la question « à quoi vais-je voir que j’ai atteint mon but »
> 1 but supérieur commun (par exemple manger, donc survivre ou être abrité pour l’hiver) également connu et sans doute commun ce qui permet à tous de se reconnaître.
Par exemple : Vous souhaitez récupérer des pommes de terre pour la saison de plantation. Le « j’ai besoin de patates » est trop peu défini. Il me faut 50 pdt, toutes potentiellement germinatives, en bon état de conservation et sans maladie ni pourriture. Mon strict minimum (que je ne fais pas connaître) est de 20 PdT, mais dans les faits, si j’en ai 100. C’est mieux ! Je dois pouvoir venir les chercher en vélo (donc dans un rayon de ... km) et il me faut éviter les agressions sur le parcours soit en me faisant protéger par une seconde personne, soit en prenant un trajet sécurisé (mais allongé de x %). Je maîtrise mon environnement, donc c’est réalisable si à l’arrivée ma sécurité est garantie. Des drones sur le trajet peuvent me repérer, mais le temps de réponse des « méchants/pas bô » est de 50 minutes. J’ai bien 1 et même 2 vélos, de quoi me protéger et mon partenaire est connu, donc je sais que l’échange ne posera pas de souci. Je possède ce dont il a besoin absolument, y compris dans le temps (des médicaments). Je vais donc partir d’une demande de 100 PdT en excellent état en échange d’une valeur identique de médicaments, le tout livré à mi-chemin, pour le 15 Février au plus tard (avant le début des plantations et le gros de la demande). Mon point fort réside dans ma facilité à me procurer des médicaments dans un contexte problématique où aucun service médical n’est offert, tandis qu’il produit des légumes en abondance et peut assurer les semences d’une communauté large, mais ne dispose pas de tout le reste. Nous pouvons négocier l’un avec l’autre sans que personne n’ai à redire sur nos décisions et nous sommes tous les 2 les maîtres de notre produit. Etant donné que je ne souhaite pas prendre de risque (mauvaise récolte, ravageurs, changements décisionnels), il n’y aura aucune avance de médicaments de ma part.
4 – Le non-jugement
Nous jugeons, de façon très machinale, tout le monde et toute situation. Nous pourrions appeler ça un réflexe d’évaluation. Le non-jugement tel que prôné par la bien-pensance est donc quasi une utopie.
Mais en matière de négociation, l’objectif est une priorité absolue au nom de l’objectif commun, le reste ne devant pas influencer votre comportement (à priori courtois). Connaissant la susceptibilité développée par une majorité concernant les écarts culturels, ethniques ou religieux, il faut tout de même bien se mettre dans la tête que ce jour-là et les suivants, vous devrez être en mesure de former une communauté d’affaire avec un tas de gens qui ne vous ressemblent pas, mais qui, tout comme vous, souhaitent assurer leur survie pérenne.
Que faut-il retenir des écarts culturels notamment ?
Les notions de contrat, de parole et de précision ou de respect de l’engagement, ainsi que la capacité à dire oui et faire non ou l’inverse sont des données très impactées par la culture d’origine. On ne négocie pas avec un Européen, comme avec un Indien ou un Thaïlandais ou encore un Oriental, et même un Américain ou un hispanique.
Autant de cultures, autant de modes opératoires différents avec lesquels il convient de se familiariser.
Que faire face à cette équation à x inconnus ?
Sans doute augmenter les précautions, voire éviter... Non par jugement, mais simplement parce que vous n’êtes pas certain de pouvoir vous préserver d’une attitude surprenante.
Comment communiquer avec une culture qui vous est étrangère ?
Voire vous choque tout à fait... Et bien en respectant leurs codes jusqu’à un certain point, ou plutôt éviter toute forme de provocation ou d’irrespect. Mais le jugement n’a rien à voir là-dedans.
5 – Stratégies et Modes opératoires
Une partie 2 vous sera proposée dans les semaines à venir en fonction de vos réactions, questions, commentaires, etc. sachant que les stratégies ne font pas tout et qu’il vous arrivera de devoir renoncer.
Tout un chacun n’est pas prêt à négocier ou à donner quoi que ce soit en échange. Beaucoup sont habitués dans notre société à exiger, tenir pour acquis, refuser les contraintes ou réagir avec un individualisme fort.
Nous verrons également, dans la partie 2, comment sortir d’une négociation sans casse.
Enfin nous finirons par nous poser la question du « don », à savoir faut-il négocier, offrir et quel est l’aspect intéressant d’une offre de partenariat ou l’échange se fait dans un vrai climat de confiance.
C’est ainsi que la communication devient parfois aussi efficace qu’une arme à feu, très accessible en préventif comme en curatif. Elle vous donne du temps, des informations et permet de répondre à une demande parfois non formulée de prime abord, le tout sans céder à la panique ni à la violence...
(Note de Pierre - A ceux que le domaine des prophéties privées intéressent (terme pris au sens large), je profite de cet article d'Elizabeth pour les inviter à lire ses prévisions pour l'année 2020.)
Bonjour à toutes et tous. Bonjour Pierre et un grand merci pour votre article bien "chiadé" !!!! Egalement merci à vous pour l'info sur le site d'Elizabeth, que je viens de découvrir avec beaucoup de surprise. Un peu "hors sujet" (quoi que…) en fin d'après-midi aujourd'hui (09/12/2019) se tient la réunion entre Macron/Merckel/Zelenski et Poutler ! les suites à venir seront déterminantes, dans un avenir proche pour l'Europe et encore plus pour mon pays d'adoption, l'Ukraine. Amitiés. Didier.
RépondreSupprimerCe que nous appelons le "Bien" n'existerait pas sans son opposé que nous nommons le "Mal".
RépondreSupprimerTout n'étant que relativité, force est de constater que nous serpentons tous dans ces deux voies, consciemment ou non car nous sommes et demeurons prisonniers de nos perceptions, de nos jugements, au sens le plus large!
Sans s'en rendre vraiment compte, nous négocions chaque jour avec notre moi intérieur (paresses, courages, vélleités, affirmations, ego, décisions, etc, etc.) avant de négocier, éventuellement, avec l'autre.
Cet article qui peut en chatouiller plus d'un dans son for intérieur, moi y compris, envoie "du lourd". Il peut donc nous mener très loin dans le débat et dans une introspection abyssale!
Sachant que nous sommes notre propre pire ennemi, nous ne pouvons évoluer vers l'éveil qu'en apprenant à se connaître et se reconnaître pour pouvoir accéder à la compréhension et à la reconnaissance de l'autre. Sans cela, il ne peut y avoir de négociations viables, qu'elles soient inter-groupes, inter-ethniques, ou sous influences religieuses...Mais compréhension et reconnaissance de l'autre ne signifiant pas obligation d'amitié, voire d'amour mais bien de savoir agir dans la meilleure des fermes diplomaties (si tant est que les armes soient à l'extérieur du lieu des négociations)!
Pour avoir vécu quelques temps sous la tente d'hommes bleus (Bédouins), je puis vous assurer que votre admission répondra à certains critères et qu'une fois admis(e) vous y serez royalement traité(e) dans le plus grand des respects...Mais si vous venez à ne pas faire acte de réciprocité, une fois hors de la tente salvatrice...Je n'oublierai jamais le bonheur exprimé par un chef de tribu lorsque je lui offris mon couteau à cran d'arrêt; je repartis avec une grande et magnifique gourde en peau de chèvre, gourde pleine d'eau, symbole d'un véritable don précieux.
Une bonne affaire, je l'ai toujours affirmé, est réalisée quand les deux parties sont parvenues à un accord d'équilibre dans lequel personne n'aura "roulé" personne. C'est, à mes yeux, le principe fondamental de l'union d'un couple, principe à savoir appliquer dans tous les domaines de la vie, sinon les justifiés retours de bâtons ne se feront pas attendre bien longtemps!
Se positionner en tant que survivaliste cherchant l'affrontement me paraît suicidaire car il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire. N'oublions pas que nous parlons de chaos et non de guerre traditionnelle dans laquelle l'ennemi est connu.
"Tout le monde tirera sur tout le monde" nous dit Laurent Obertone; j'en suis moi aussi convaincu! Et là, la négociation se fera à coup de rafales, du moins dans les premiers temps!
Je prônerai donc la résilience et l'aptitude à être prêt(e) au combat défensif, comme au lever du drapeau blanc.
Si négociation possible il y a, alors le troc sous toutes ses formes peut s'installer, nous avons tous à y gagner, dans la souplesse et un certain lâcher prise avec ses limites, bien entendu!
Mais ne jamais perdre de vue qu'aucune négociation ne peut se faire avec les tueurs d'infidèles!
Car eux ne négocieront que pour trouver l'occasion de vous trancher la gorge ou de se faire sauter au milieu de votre groupe (je ne parle pas de partouze, petit vicieux!)!
Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont des musulmans!
Oui, être malin peut être la clé du succès mais à malin, malin et demi...Donc jamais de blanc-seing sauf si l'on a fini par croquer ensemble l'amertume du sel par le truchement de valeurs communes partagées!
J'adhère donc à la presque totalité de l'article d'Elizabeth (plutôt bien réalisé), sauf pour la côtelette de porc; vous l'aurez compris!
LMR
kl42
SupprimerBien d'accord avec vous
Bonsoir à tous,Bonsoir Elizabeth et merci pour cet article.
RépondreSupprimerIl me semble important d'apporter une précision,en temps de disette l'avantage est au vendeur.En temps de sur-abondance l'acheteur a le beau rôle.
On nous a souvent appris à vendre mais peu à acheter.Et pas en temps de chaos.
Une des grandes figures de la négociation avec des truands a certainement été Georges Nguyen Van Loc dit "le chinois".Pour ceux qui ne connaissent pas il a été un commissaire divisionnaire à Marseille il avait passé son enfance avec ceux qui allaient devenir les caïds de l'époque.
C'est vrai que la série télé....
Il portait son arme bien en évidence.
Juste pour dire qu'il ne faut pas confondre,la vente,la négociation et les relations humaines dans un univers perturbé.
Il n'y a malheureusement pas qu'une catégorie de gens capables de vouloir trancher la gorge de leurs partenaires commerciaux.
Rester sur ses gardes fait partie du jeu.
On n'en est pas moins apprécié.
Il faudra bien négocier avec des gens peu recommandables et c'est pas gagné:si on cède,ils reviennent et si on cède pas pareil!
Seule option: les envoyer ailleurs.
Si la tenue peut dénoter d'une certaine forme de réussite,dans les situations dégradées,la mode change.Il faut changer avec elle.
Le looser de hier pourrait devenir le caïd de demain.C'est souvent le cas en matière de catastrophe "on"découvre des héros!Le chaos risque de bouleverser la donne.
L'ex-golden boy ne peut-il pas devenir une cible?
En période de stress il me semble que l'empathie n'est pas forcément une qualité.
Il peut être dangereux de projeter son ressenti sur une personne très différente de soi(par son vécu).Par contre l'écoute active et la recherche de signaux de langage corporel est un plus.Pour ce qui est de mon expérience je dirais qu'il vaut mieux rechercher la sympathie.
Faut pas exagérer non-plus et sombrer dans la familiarité déplacée.C'est ce que les vendeurs appelaient "la création d'ambiance".Il faut se détendre et détendre l'atmosphère."Une recherche de besoins"chez un agriculteur est un exercice très difficile;plus on le questionne plus il fuit.C'est un autre particularisme culturel où dominent la peur d'être roulé et une certaine forme de dissimulation.
Les règles de négociations de hier seront-elles les mêmes demain?
Les vendeurs ne risquent-ils pas de pratiquer les prix qu'ils veulent?
La meilleure des négociations ne sera-t-elle pas de fournir un lieu de transaction neutre et sécurisé?
Bien à vous
YK
Salut à tous !
RépondreSupprimerOn peut se demander pourquoi un brillant cours sur les bases de la négo est si important en temps de crise grave : tout simplement ça peut faire la différence entre "t'y bouffes" et "t'y bouffes pas".
Depuis 10 ans je mène plus de 600 négociations par an, la plupart rapidement par téléphone, d'autres en face-à-face et certaines se déroulant sur plusieurs mois.
Voici les conclusions de mon expérience:
- le respect est fondamental. N'en manquez jamais à votre interlocuteur et exigez-le pour vous en toutes circonstances
- chaque motivation est unique. Untel va acheter des frites parce qu'il a faim, l'autre parce qu'elles sont bien salées, un troisième parce qu'elles sont vendues dans un beau cornet, ou parce qu'on lui offre une sauce, parce qu'elles sont bio, parce que son crétin de docteur lui a dit de pas le faire, parce qu'il veut rendre tout le monde jaloux dans le tramway...
- ne jugez jamais. Au contraire, flattez
- le juste prix est celui qu'un client est prêt à débourser
- établissez une relation avant de vendre quoi que ce soit, sauf si le gars est pressé. Adaptez-vous à votre interlocuteur dès les premières minutes
- veillez à ce qu'il ne se sente jamais mal à l'aise
- une fois que vous l'êtes vous-même (à l'aise), lâchez-vous. N'ayez pas peur de déconner, on est que des êtres humains après tout
- dernière chose et la plus importante. Votre négociation qui réussit ou qui échoue, ne dépend pas votre prix, votre produit ou la société que vous représentez. C'est de VOUS !!!
Anonyme 55 . Encore une fois le " TIR " est juste .Dans tous les cas la négociation a surtout pour objectif premier d' éviter de dépenser de la ressource ( homme,temps,énergie ,etc etc )La frugalité est une attitude à cultiver dans notre démarche .Et surtout penser que négocier dans un premier temps n' est pas une perte de temps car cela permet quelques fois de déboucher sur un vrai partenariat plus utile que de vaines chicanes sans pour cela sombrer dans un angélisme béat . Surtout et avant tout être honnête avec soi pour préjuger de ses capacités et limites . Quand au lien partagé , cette bonne personne fait une description réaliste de bien des visions d'autres bonnes personnes . Ceci mettant sous un éclairage nouveaux des circonstances fortuites bizarres entre certains dirigeants . Prenez soins de vous et de vos proches
RépondreSupprimerbonjour Bolissimo ,et bien en voilà une belle profession de foi! c'est un truc à vendre des cerceuils a deux places à la porte des cimetières,trève de blagues ,l'humain ne fait pas tout et en cas de chaos les belles théories devront faire avec l'impondérable ,non tout ne dépend pas de l'homme ,j'ai connu ceux qui prèchaient avec des grands mots dans des "séminaires" dit de vente et qui ne savaient même pas ce qu'était "une montre en bois", théoriciens de bureau confis par le bouquin "comment se faire des amis" et autres publications qui n'ont enrichi que leur auteur en général Us.Les négociations ne peuvent se faire que dans un climat de confiance pour être durables et vraies.Avant toute chose il sera nécessaire de sécuriser les lieux ou vous comptez troquez .Aux premiers temps du troc celui-ci se faisait sans se rencontrer , par dépôt de l'un remplacé par un dépôt de l'autre en retour (objets ou victuailles) et si votre offre n'était pas agréée vos dépôts restaient sur place,puis pour faire court , sans rentrer dans les détails un espace de confiance s'instituait autorisant la poursuite des transactions , rien à voir avec le marketing téléphonique ou la visite de 6 clients par jour minimum d'un Vrp.Donc a quel endroit ? de jour? de nuit? en groupe? seul? etc etc etc autant de questions qui devront faire l'objet d'un choix réfléchi en fonction du liue ou vous habitez ,de vos ressources voir du capital humain(travail a effectuer) qu vous êtes capables de proposer .Cldt
RépondreSupprimerBonjour à tous,tout à fait d'accord Janus,c'est le principe du "troc à la muette"qui proscrit tout contact entre les négociateurs.
SupprimerC'est à priori une des plus antique forme de commerce,réalisée malgré un climat de défiance.
Je découvre la montre en bois.J'imaginais un coucou Suisse,accessoire indispensable au survivaliste souhaitant rester discret,livré avec toute commande d'arbalète.
J'imaginais une expression...on peut acheter une montre en bois.
Bien à vous
YK
C'est presque ça YK , en fait c'est la remise d'un de vos produit gratuitement au prix de vente pour reprise des produits concurrents a leurs, prix d'achat sur la base d'une commande,(sachant que le commerçant se plaint de la mévente du produit concurrent) Ce que vous donnez "gratuitement" n'est que le 13/12 ou 14/ 12 que vous auriez donné normalement à l'époque ou c'était possible,c'est ça la montre en bois,ha les petits ont encore beaucoup de choses a apprendre des vieux cons
SupprimerBonjour à tous,bonjour Janus merci pour cette explication pour une pratique qui semble correspondre à une pratique de "marge arrière";parasitisme économique,concurrence déloyale élimination des fournisseurs concurrents,autant de pratiques de "petits malins"dont un futur hypothétique chaos ne nous débarrassera pas.
SupprimerLe lait sera mouillé,le dessous du panier sera vilain...etc
Oignez vilain il vous poindra;poignez vilain il vous oindra.
Bien à vous
Janus les montres en bois existent,et elles se vendent.
YK
Bonsoir Monsieur Janus, dieu romain des commencements et des fins, des choix, du passage et des portes.
RépondreSupprimerJe vous avais déjà proposé, jadis, un partenariat associatif dans un "biziness" rentable. Aujourd'hui, je viens vers vous car, travaillant à la FEMA, j'ai énormément de cercueils à plusieurs places (minimum 3-5) et je manque de locataires, si je peux m'exprimer ainsi et sans vouloir offenser quiconque, bien entendu!
En tant que Janus, vous êtes magnifiquement placé pour alimenter judicieusement un commerce très équitable!
Nous pourrions commencer très vite; à cette époque les retraités pauvres ont froid! Et hop, un petit coup de pouce en douce et bienvenue aux premiers clients!
Du reste, j'attends une réponse de jupiter, savoir s'il est d'accord pour payer le transport. Je lui ai bien fait valoir que ce serait autant de retraites à ne plus payer!
Il faut bien un début à tout!
Dans l'attente de vous lire, Monsieur Janus, je vous prie d'accepter mes salutations les plus courtoises.
Avant toute négociation cher anonyme du 11 a 19.31 il faut savoir ce que l'on vend et si vos partenaires sont solvables en l'occurence le troisième age ont des pensions aussi minces que leurs retraites et n'auront pas les moyens de s'offrir vos services;il ne fallait pas fabriquer autant de cerceuils d'autant que des fosses communes feront l'affaire,autrement dit il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué diront certains,mais alors a quoi servirait il de tuer l'ours si on a pas déjà vendu la peau ? sur ces réflexions commercialos-philosophiques je vous laisse méditer en vous assurant de toute ma profonde considération.
SupprimerEt oui Yk il faut connaïtre tout les chemins ,à vous de choisir celui qui vous correspond , c'est pourquoi j'ai une certaine éxécration des "méthodes"Us,mais vous l'aviez déjà compris,quand l'intéret remplace l'humain le désert pointe son nez
RépondreSupprimerBonjour à tous!
RépondreSupprimerJe mets ce post qui est apparemment hors sujet mais qui pourrait vous rendre service en vous incitant à une certaine prudence, une méfiance certaine.
Lors de ma dernière séance de tir dans mon club, un voleur sportif m'a délaissé de mon larfeuille et des économies qui s'y trouvaient pour Noêl (cadeau fiston + bouffe).
Je précise que le larfeuille est dans une sacoche profonde avec fermeture éclair, sacoche portée sur le flanc droit pour ne pas être gêné lors des tirs.
Un membre du bureau a retrouvé l'objet du vol à l'extérieur des bâtiments du club, toujours dans son enceinte, et dans la boue...Seuls les papiers n'ont as été dérobés.
Visualisation ce matin des bandes d'enregistrement où l'on voit bien que jamais la sacoche ne m'a quitté!
Donc, à conclure: pick pocket et tireur sportif, beau pedigree!
Que ce vol vous serve à prendre toutes vos précautions...
Qui pense que je suis parano?
Bonne journée à tous.
LMR
Je suis MDR cher LMR ! hihihihi tu n'est peut-être pas parano mais tu est certainement ........bref tu m'a compris. 1-Car quelle idée d'aller tirer avec une sacoche sur soi!
RépondreSupprimer2- on voit sur la vidéo que jamais ta sacoche net'a quitté et pourtnt un voleur est arrivé à te piquer ton larfeuille? c'est..... kan même difficile à avaler, et on le voit pas??? Ce qui veux dire que se mec sait qu'il y a une caméra de surveillance et est arrivé à te voler??? mais moi à ta place je lui proposerai une prime supplémentaire pour qu'il se manifeste et t'explic comment il a fait! mais ce genre de déboires m'ont toujours fait rigoler. Moi personne ne m'a jamais rien volé!!! et d'autre part il y a des gens comme toi qui se font voler dans des conditions troublantes ou même incroyable. Alors pourquoi je ne me suis jamais fait rien voler de toute ma vie? Parceque tout simplement personne ne pourra jamais le faire! Parceque mon fric je le met systématiquement dans une ceinture spéciale! qui possède une fermeture éclaire à l'intérieur! et donc le mec qui veut me voler il faut qu'il me mettent mon futal sur les genoux et ....je peux vous dire qu'il est pas encore né. En ce qui concerne les papiers d'identité...j'ai toujours sur moi une pochette spéciale en coton attachée à ma taille sous mon t-chirt avec soit mon passeport à l'étranger soit ma carte d'identité quand je suis en France et donc je met bien un voleur au défit de venir me chatouiller! Tu vois c'est pas plus compliqué que ça. Franchement se balader avec une sacoche de nos jours ....faut vraiment être .....irresponsable pour être poli. On est à des années lumière d'un esprit futur chaos là non? si j'étais méchant je dirai qu'on te pikerai ton flingue dans ton holster sans que tu le remarque sauf ..quand t'en aurais besoin ! hihihihi pardon.
Berny bonjour ,je trouve votre post peu charitable ,il me semble avoir vu comme beaucoup d'autres des illusionnistes qui sur scène subtilisaient les porte-feuilles ,les montres , les gourmettes ,les colliers ,les cravates et aussi les ceintures sans que l'intéressé s'en rende compte a aucun moment ,je l'ai encore récemment vu dans le métro.Prendre des précautions est une évidence , mais ne stoppera pas tout le monde , surtout si on est concentré sur autre chose ou que vous croyez connaître l'individu en question en le côtoyant de temps en temps ,on se méfie moins des visages familiers et un jour cher Berny vous vous retrouverez "le futal sur les souliers..." ce que je ne vous souhaite pas,à moins que vous preniez une bastos de celui qui vous volera votre bien ,ce que je ne vous souhaite pas non plus.Cldt
RépondreSupprimerberny,
RépondreSupprimerVous avez déjà servi de torchon par deux fois à un autre que moi (que je ne citerai pas) mais vous êtes dans l'incapacité d'en retenir les leçons!
Michel Audiard disait; "les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît!"
Vous êtes reconnu.
"lucky bernicole", l'homme qui tire plus vite que son ombre met son neurone dans un pantalon, bien au chaud, eu égard à son ultime et fragile petite bête survivante.
Vous m'excuserez mais c'est l'heure du repas; je prends ma serviette.
Je ne fais pas de mélanges.
LMR
Bonsoir Janus,dans le métro,sur scène,je veux bien mais au stand de tir!
RépondreSupprimerTu es filmé à l'entrée,tu es filmé "au bureau",tu laisses ta licence,tu prends ton arme,tu es filmé sur le trajet,et peut être même sur le stand.
En plus il faut quand même qu'il y ait "contact".C'est pas fréquent sur un stand.
Toutes les personnes présentes sont identifiées.
Cette histoire semble invraisemblable présentée comme telle.
On a dû lui voler ses affaires quand il a ouvert sa sacoche au bureau pour présenter sa licence;à moins que les affaires soient tombées à ce moment et que la personne qui les a ramassées ne soit pas honnête.
Ou alors les RG équipés avec la cape d'invisibilité présentée sur ce blog par.......Berny!!!
Drôle de coïncidence!
Bon sang mais c'est bien sûr
Bien à vous
YK
Ouiiiiiiiiiiii!!! Nonnnnnn!!! Oui pour l'idée de la cape d'invisibilité! je n'y avais pas pensé! bon sang mais c'est bien sûrrr ce super-voleur avait forcément une cape d'invisibilité! riez pas ça existe à présent.
RépondreSupprimerNonnnnnnn vous n'avez pas le droit de traiter les RG de voleur de larfeuille à la petite semaine! C'est donc q q d'autre! C'est vraiment ''le mystère de la chambre jaune ''Ça donnerais un sacré bon scénario pour Agatha Christie ! elle aurait été verte de jalousie! faudrait faire appel à Nestor Burma ( que j'ai adoré) ou sherlock Holmes ou....hercule Poirot ou, Phillip Marlove ou Bernie Gunter ou ... Kay Scarpetta! ... mais oui souvenez vous le médecin légiste créer pas Patricia Kornwell! ( je l'ai adoooré celle là) ou tiens pourquoi pas San Antonio!!! ...Oh p...ce que je me suis régalé avec celui-là! toute ma jeunesse! ou alors carrément l'inspecteur Harry! non en fait je crois pas qu'il aurait été intéressée par un minable vol de pognon dans une sacoche porté dans un stand de tir porté par un ...quidam revelvorisé qui plus est.Ou alors Commissaire Derrick! euuu non pas lui sinon on en aurait pour 6 mois. et moi je veux connaître le coupable le plus vite possible pour l’intégrer dans ma B.A.D. Et j'ose le dire et le répéter celui qui me mettra mon futal sur les genoux n'est pas encore né. Faudra tout simplement que je sois mort pour ça. Et puis honnêtement hein entre nous......moi j'aurais chié la honte de venir raconter cette histoire Abracadada..... attendez je recommence : comment il a dit déjà Chirac? Abracadabracandesq...non ç'est pas ça non plus alors calmos mon berny recommence: Abraca j'y arrive pas faut que j'aille faire une recherche sur Google: voilà: Jacques CHIRAC utilise l'adjectif rimbaldien "abracadabrantesque". car oui, c'est vraiment une histoire abracada... je laisse tomber. Enfin vous m'avez compris hein? Alors juste pour être sérieux 1 minute: non cela NE DOIT PAT arriver à un survivaliste, un vrai. c'est tout simplement un jour une question de vie ou de mort! Et là il ne s'agit pas d'être charitable cher janus! Alors comment t'a dit? on ne stopperas pas tout le monde? mais si et comment un mec comme ça que je ne connais pas ni d'Adam ni d'Eve ...je te le stoppe à 200 mètres avec mon Mosing Nagan! Il auras beau avoir le bras long, il ne viendras pas me faire les poches. Alors pardonne-moi janus mais je constate que toi tu envisagerai déjà cela pour toi. Et là c'est grave. Alors que pour une question de survie véritable, cela n'est absolument pas envisageable! Vous me faites vraiment peur les gars, j'aimerai pas vous avoir dans ma B.A.D.
Bonjour tout le monde,
RépondreSupprimerJ'espère ne pas être la seule femme à suivre le blog de monsieur Templar.
Elizabeth nous offre un article bien construit, mais qu'en est-il lorsqu'il est question de la sensibilté, du psychisme féminin qui sont bien différents de celles des hommes?
Je ne minimise pas notre potentiel féminin à se défendre, mais reconnaissons que nous n'avons généralement ni la force d'un homme ni le même état d'esprit!
Ayant rencontré "Les Brigandes", je suis confortée dans l'idée que seules, nous serions mal parties, sauf si l'on se regroupe. Je pense à ces pauvres femmes qui se retrouvent seules, souvent avec un ou des enfants et qui doivent assumer chaque jour.
Elizabeth, auriez-vous la gentillesse d'écrire un article sur le sujet en souhaitant que les femmes qui viennent ici et sur l'autre blog "Féminin Survie" soient nombreuses?
Même si nous nous préparons ou si nous nous pensons prêtes à ce qui arrivera, nous ne le serons jamais complètement (ainsi que les hommes). Tellement de mauvaises choses surviendront, comme se retrouver par exemple séparée de son Homme. C'est ma grande peur! Il sait qu'il peut compter sur moi et l'inverse est vrai. Mais que faire si je me retrouve seule?
Sur ce blog, monsieur Templar nous dit: Cela signifie que je sais exactement comment ils vont vous percevoir, vous les femmes, ce qu'ils voudront faire, et la manière dont ils vont essayer de le faire.
Pourriez-vous monsieur Templar développer vos propos ici? Je vous en remercierai sincèrement!
Négocier en temps de chaos? Avec mon époux nous en avons longuement discuté et nous en discutons régulièrement.
J'ai lu tous les posts, celui de LMR qui s'est fait volé son argent m'a particulièrement touchée! Nous, les femmes, devons donc redoubler de prudence. Nous avons cette mauvaise habitude de porter des sacs à main et d'être encore plus vulnérable qu'un homme porteur d'une sacoche.
J'espère que LMR ne m'en voudra pas mais il n'aurait pas dû répondre à ceux qui l'attaquent aussi bassement, alors qu'il ne donne qu'une mise en garde après son expérience!
Répondre à la bêtise gratuite et sournoise, c'est une perte de temps et c'est donner de l'importance aux donneurs insignifiants de leçons, bien que mon époux et moi avons beaucoup aimé sa belle réponse sur les torchons et les serviettes qu'on ne mélange pas.
"On ne négocie pas avec les crétins savants, même en temps de paix " a résumé mon Homme en rigolant.
Bisou à LMR et bonne préparation à toutes et à tous!
Gaëlle
Bonsoir à tous,cette "affaire"de "vol"nous permet d'aborder une pratique de négociateur qui m'insupporte.Le fait de poser sa main sur le bras ou l'épaule de son interlocuteur.Il s'agit d'une possible manière de faire de manipulateur.
SupprimerVous pouvez consulter sur le sujet un article"toucher est-ce viser juste?"
Il en va de même de tout ce qui est "offert",repas,boisson...etc avant la négociation.
J'avais pour habitude de ne rien accepter,jusqu'à ce que je sois confronté aux orientaux.
Comme le dit Elizabeth il est parfois difficile d'échapper à certaines coutumes.
Au vu de mon expérience en la matière,il faut se méfier de toutes ces pratiques qui font penser qu'on va tenter de vous fourguer une cargaison "mi-figue mi-raisin" "à la corinthienne".
A contrario il faut redoubler de vigilance.
Il ne faut pas perdre de vue que si certains négociateurs agissent dans le but gagnant-gagnant,d'autres sont sans scrupules et rouler un "pas comme eux"est un acte commercial louable,normal.
Les brouteurs ont-ils le moindre scrupule?
Aucun et du reste ils sont applaudis.
Quel recours aurez-vous?
Aucun et votre naïveté sera moquée,blâmée.
Vous même auriez-vous pitié de votre émissaire si ce dernier n'avait d'yeux que pour la danseuse et qu'il n'a rien contrôlé?
Gaëlle, imaginez deux minutes que vous m'ayez confié une enveloppe contenant de l'argent;celui de votre semaine de course,celui des cadeaux de vos enfants.
Imaginez qu'en guise d'enveloppe je vous restitue l'histoire de notre ami.
Que penseriez-vous de moi?
Imaginez que vous soyez bénévole à ce club,à l'accueil par exemple.On ne voit rien sur les vidéos,vous êtes donc suspecte,contrainte de vous défendre d'une accusation de vol.
Organiseriez-vous alors une collecte pour indemniser une personne de la perte d'un bien que vous n'avez jamais vu juste parce que c'est arrivé dans vos locaux?
Ce qui est sournois c'est d'accuser sans preuve.
Non?
Je me permettrais également Gaëlle de vous soumettre la lecture d'un article "les différences psychologiques entre hommes et femmes ne seraient pas évidentes"huffingtonpost 03/0/2013.
Bien à vous
YK
OK Gaëlle, pardon d'avoir tardé : Je propose à Pierre (s'il te plait ???) , vous avez raison, on a pas vraiment clarifié le truc à 200% Amitiés
SupprimerBonjour Gaëlle,heureux l'homme qui a su vous mériter,en effet sur ce blog les femmes sont peu présentes pourtant leurs visions du monde et leurs expériences de négociatrices sont une absolue nécessité et un apport important dans la façon d'apréhender les situations dans des détails que les hommes ne voient bien souvent pas ,sans parler de leur endurance et aussi de leurs sourires qui souvent suffisent a nous faire réaliser des taches qui nous paraissent insurmontables.Je n'envisage les décisions à prendre qu'en suivant l'adage "le pire n'est jamais sûr ,mais toujours le plus probable" ce qui m'évite un complexe de supériorité bien dangereux dans mes entreprises et j'ajouterai tout est possible .En tout cas merci Yk nde ces précisions concernant les précautions prises dans les stands de tir,je n'y vais pas ,mon stand est le maquis derrière chez moi sur 12 Km sans àme qui vive à part les sangliers,j'avoue que laisser mon frais minois sur des vidéos me trouble un peu ,c'est faciliter la tache de ceux avec qui je serai peut être obligé de croiser le fer un jour,moins on laisse de traces mieux vit on caché.Cordialement à tous
RépondreSupprimerBonjour à tous,bonjour Janus,il y a eu ces dernières années une épidémie de vol dans les stands de tir.Ce qui rejoint l'idée du trafic d'armes chère à Vianney.
SupprimerJe suppose qu'il y a eu de fortes pressions dans la négociation visant à augmenter la sécurité dans ces lieux si "on"souhaitait poursuivre cette activité sportive.
L'autre problème est celui de la licence et de la CNI;imaginons que le but du vol soit de s'emparer d'une licence de tireur afin de se procurer des armes de catégorie C.
On peut penser qu'avec un téléphone portable,une photo ait été faite de ces documents et que le vol des espèces soit une "couverture".
Les trafiquants n'ont pas hésité en 2015 à falsifier les documents de la région Wallonne,400 armes dans la nature.
Il y aura donc enquête.
François, les femmes ne sont pas les seules à se faire violer.Voir à ce propos Viol d'hommes masculinité et conflits armés.Et je parle même pas du milieu carcéral.
Faut vous y faire les gars vous risquez presque autant qu'une femme de passer à la casserole,histoire de vous humilier,de vous féminiser (l'âge ne fera rien à l'affaire).
Bon Dimanche
YK
Oui, YK, je sais bien qu'un homme aussi risque de subir un viol, cependant c'est beaucoup moins courant lors d'une attaque armée, le plus souvent les hommes sont simplement éliminés. Je n'aimerais pas que ça m'arrive, cependant, aussi pénible cela puisse-t-il être, le plus important est de survivre, sinon l'histoire est terminée et je tiens à ne pas mourir pour rien. Prétention peut-être stupide mais ça m'aide à encaisser et avancer quand même.
SupprimerBonsoir François,tu n'as pas dû lire complètement l'article que j'ai cité;"il s'agit d'une enquête menée à Kampala dans un centre d'assistance aux réfugiés""22% des hommes interrogés déclarent avoir été victimes de violence sexuelles liés au conflit armé dans l'Est de la RDC" entre 1994 et 2010.
Supprimer4,4% ont avoué avoir été violés.Il s'agit de régions où l'homosexualité est tabou.Dans la tête des victimes il y a confusion et une honte supplémentaire.
22% c'est pas rien.
Tu as raison c'est moins fréquent. Il est vrai que les femmes payent un tribut encore plus lourd.
On y parle aussi de la Yougoslavie pas que de l'Afrique.
Drôle de négociation que celle qui est décrite;on survit en devenant un jouet.
On voit bien que perdre n'est pas une option.
Bien à vous
YK
Bonjour YK, j'ai lancé une recherche et ai obtenu pas mal d'articles et en ai lu certains. Pas le bon apparemment. Il aurait donc mieux valu que tu mettes un lien.
SupprimerJe ne vois aucune négociation là-dedans, il s'agit uniquement d'être capable d'accepter ce qu'on ne peut pas changer, cela évite d'ajouter des traumatismes psychologiques inutiles. Comment prétendre survivre si on ne se prépare pas (au moins dans sa tête) à traverser toutes les épreuves qui seront inévitables?
Mon beau-père ne serait pas revenu des camps japonais sans une volonté farouche de vivre à tout prix, y compris dans un camp disciplinaire après s'être évadé (et être resté plusieurs jours planqué dans un tuyau d'égout). Celui qui fixait a priori une limite à ce qu'il acceptait d'endurer n'avait aucune chance.
Bonjour François,tu as raison la seule négociation est en fait avec soi-même.
SupprimerToutes les civilisations se valent-elles?
Quelles garanties pour les civils?
Se rendre:est-ce la bonne solution?
Ce qui m'a choqué c'est le nombre de cas et la volonté de les masquer.
https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjY66PIh7rmAhWIMBQKHeL9A0oQFjAAegQIAhAB&url=https%3A%2F%2Fjournals.openedition.org%2Fetudesafricaines%2F17290&usg=AOvVaw0Oud-Ps1Ovu93_RbVVBs7C
Une vision du chaos écoeurante.
Bien à vous
YK
@janus
SupprimerMerci janus pour ces gentils mots. Le peu que vous dites sur la femme me fait croire que vous la connaissez bien.
Amitiés
Gaëlle (une fille)
Alors pour répondre spécifiquement à Gaëlle : Déjà pour commencer , qu’on me prenne pour un torchon rapport à ceux qui se prennent pour des serviettes cela me fait que doucement rigoler pas plus. Et comme j’adore rigoler je vous dis merci. Mais on est sur quel site ici ? Sur ‘’Bisounours . com ? où sur un site qui nous apprend a survivre au prochain Chaos annoncé ? Un Mad Max puissance 10 ? Alors rapport aux femmes il faudra que vous changiez déjà totalement d’apréhension par rapport à :
RépondreSupprimer<< comme se retrouver par exemple séparée de son Homme. C'est ma grande peur! ……Mais que faire si je me retrouve seule? >>
Est-ce qu’un Homme digne de ce nom va se dire : << Oh lala…que vais-je devenir si je suis séparé de ma femme ? Maman j’ai peurrr, que vais-je faire si je me retrouve seul ? >>
Non un mec va serrer les dents, il ne va pas se poser des questions existentielles, il va pas AVOIR PEUR ! Il ne va pas se demander : Que vais-je faire si je me retrouve seul ! Il SAIT déjà ce qu’il va faire, parce qu’il y aura pensé avant ! Et s’il n’y a pas pensé avant ben il y va, il agit du mieux possible.
Donc ma chère Gaëlle si tu ne raisonne pas COMME un MEC par temps de chaos, tu seras foutus….Pas besoin d’écrire un article spécial femme mais juste vous mettre dans le crâne que si vous ne vous comporterez pas ‘’en mec’’ vous serez foutus. Le meilleur exemple on l’a actuellement au Kurdistan. Regarde les femmes Yazidie quand elles montent au front contre Daesh ! Va regarder leurs vidéos ! Elles se comportent en ménagères ou en ‘’femme de’’ ? Non ce sont des commandos pires que des mecs ! Pas d’état d’âmes et dans leur sacoches elles ont pas leur larfeuille mais des grenades ! Le jour où Tu te vois, où tu t’imagines avec un sac remplis de grenades au lieu de poireaux, là tu seras sur le bon chemin…. et ton mari qui apparemment pense comme toi…ben il sera foutu lui aussi en croyant que les vrais mecs sont des crétins savant.
LMR devait certainement s'attendre à passer pour un con auprès de certains en nous racontant son aventure. Et je le remercie d'autant plus d'avoir osé nous la narrer. Il est toujours bon de nous rappeler que ce genre de chose peut se produire et qu'il faut toujours rester méfiant, même (surtout ?) quand on se sent en sécurité. Il existe en effet des pick-pockets très habiles, capables de voler à peu près n'importe quoi même au type le plus méfiant, surtout à celui qui se croit à l'abri...
RépondreSupprimerCependant, fouiller au fond du sac me parait un peu long et je doute qu'un individu ayant atteint ce niveau (plusieurs années d'entrainement) prenne un tel risque (copains, caméras...) pour gagner si peu. Peut-être plutôt, comme suggéré, une inattention lors du contrôle au bureau. J'ai bien laissé ma carte de crédit dans le boitier de paiement il y a quelques mois... L'important lorsque ça arrive, en dehors de prévenir les copains, est d'analyser, comprendre l'erreur et faire en sorte que ça ne puisse pas se reproduire. Pour l'instant, un tel évènement, pour gênant et vexant qu'il soit, n'est pas fatal, alors autant le prendre pour une leçon.
Ton interrogation, Gaëlle, est légitime. Elle se pose pour tout combattant en binôme. Que faire si tu te trouves séparée de ton homme? Tout d'abord, te débrouiller seule, aussi longtemps que ce sera nécessaire. Prépare-toi à cela dès maintenant. Ensuite, tâcher de le retrouver, si c'est encore possible (décidez à l'avance de points de ralliement et de codes pour laisser des messages). Et, si ce n'est pas possible, cherche un autre binôme pour continuer, car pour toi la vie continue. On a vu des tas de binômes extrêmement liés (la vie de l'un dépend des actes de l'autre) se briser suite au décès de l'un des deux et quelques jours plus tard un autre binôme s'était formé, de nouveau chacun était prêt à risquer sa vie pour l'autre, simplement parce qu'un tel lien est nécessaire pour survivre. Ton nouveau partenaire ne sera d'ailleurs pas obligatoirement un homme.
RépondreSupprimerEnsuite, plus spécifiquement en tant que femme. Tu es probablement moins forte physiquement que ton homme, en effet. Cependant, la force est rarement un facteur déterminant. En réfléchissant, en s'y prenant autrement, on peut le plus souvent atteindre son objectif, ça peut prendre plus de temps mais on y arrive. Pour ce qui est du combat, avec une arme à feu, des grenades ou des pièges une femme vaut un homme. Et au corps à corps j'en ai rencontré de très efficaces, il faut s'entrainer et utiliser ses points forts (une femme est souvent plus souple et plus rapide). Il y a toujours eu des guerrières, et elles ont toujours été redoutées.
Question délicate que tu n'as pas abordée mais qui se posera: le viol. Je crois important que tu acceptes l'idée que tu ne pourras pas toujours l'éviter. Moment extrêmement pénible mais ce n'est pas la fin du monde, tant que tu survis tu peux continuer, pas la peine de rajouter des tas de séquelles psychologiques aux désagréments physiques. Et quand tu auras réussi à accepter cette idée et t'y préparer cela pourra ajouter une arme à ton arsenal. En effet, si tu orientes l'intention d'un agresseur vers le viol plutôt que le meurtre cela te donne un délai pour agir et l'oblige à s'exposer. Tout avantage est bon à prendre. J'aimerais lire l'opinion de certaines de nos camarades à ce sujet, certaines y ont déjà bien réfléchi.
@François
SupprimerMerci d'avoir pris ce temps de me répondre.
Amitiés
Gaëlle
@François @Gaëlle
SupprimerJe prends connaissance de vos post concernant le “viol”. Je vous réponds en tant que femme et ancienne victime de viols et tortures (de 9 à 15 ans) puis viols conjugaux (et oui être mariés ne veut pas dire que la femme est à disposition – non c’est non !). Se remettre physiquement d’un viol est plus “simple” que de s’en remettre psychologiquement. Deux groupes se distingueront : les femmes qui ne vont pas s’en remettre (suicide – addiction – prostitution – folie) et celles qui vont être des survivantes (guerrières). Je suis incapable de vous dire quelle femme sera dans la première catégorie et celle dans la seconde… une question de mental, de force de la nature ???
On ne s’habitue pas à un viol mais on apprend à s’en détacher (corps et esprit), pour moi cela a été une question de survie. Des viols et tortures répétées nous amènent à apprendre à se dissocier pour ne pas mourir psychiquement. Sans suivi psy, je me suis sur-adaptée à la situation en développant l’hypervigilance, ma défense et mon attaque. Le viol vous rend aussi plus physionomiste et plus psychologue. Me concernant, je me suis servie de ce mal pour un/bien(s) : savoir reconnaître un bruit parmi d’autres (comme un déclic d’armes parmi les bruits de radios, tv), se rendre discrète voir invisible, s’adapter à toute situation, anticiper les réactions ou gestes de l’autre etc… celui qui pourrait faire le plus peur ou pas serait celui de pouvoir tuer sans se poser de question (même si j’ai fui mes bourreaux parce que j’étais sur le point de les tuer et que je ne voulais pas basculer – les agresseurs avaient pris mon corps mais pas mon âme).
A l’aube du chaos, j’ai pris mes précautions concernant ma fécondité (stérilisée après 4 loulous) et préparatifs gynéco (voir post sur la fabrication d’ovules pour enrayer les mycoses et autres).
@Gaëlle, vous devez intégrer le viol dans votre préparatif psychologique. Vous et votre “homme” devaient aussi intégrer que vous pourriez être violée devant lui et que ce viol pourrait vous permettre de vous sauver tous les deux.
Vous devrez aussi intégrer que vous ne pourrez peut-être pas prendre de douche pour vous “laver” de cette “salissure” et qu’il vous faudra rester avec l’odeur de l’agresseur sur vous. C’est pourquoi, je vous conseille d’avoir une odeur familière à portée de main qui va vous apporter une décharge d’endorphine (pour ma part, j’ai un bâton de cannelle qui me rappelle les gâteaux de Noël de ma grand-mère). Avec le temps, j’ai aussi réussi à travailler sur mon esprit pour me plonger en état de bien-être.
Comme j’ai aussi vécu la faim, j’ai appris à leurrer mon estomac par l’esprit. J’arrive à m’imaginer manger du chocolat par exemple, en avoir le goût et l’avoir englouti jusqu’à ce que mon esprit l’assimile et arrête de vouloir manger. Idem pour la douleur, j’arrive à la localiser et la calmer par l’esprit. Il y a peu j’ai fait un stage de Mindfulness (pleine conscience) et sans le savoir, je le faisais depuis des années pour me débarrasser des maux, de la douleur, de la faim et de la soif.
1/2
Sandrine
@François @Gaëlle
Supprimersuite 2/2
Je ne peux pas dire que l’on peut se préparer à ne pas se haïr, à ne pas haïr son corps et l’homme. Je l’ai intégré par la réflexion dès mes 17 ans… la réflexion étant de ne pas tenter de pardonner son agresseur mais savoir se pardonner et ne pas se culpabiliser (je n’aurai pas dû porter cette robe, je n’aurais pas du boire ce verre etc…). Je m’explique demander le pardon d’une personne qui vous a fait du mal est inutile d’autant que l’agresseur se fout de savoir si vous le pardonnez ou non. Par contre, se pardonner soi-même c’est important. Se pardonner d’être coupable, d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment… c’est vital.
Côté tactique : pendant un viol, l’agresseur est vulnérable et à votre portée pour le neutraliser. Apprenez à manier la lame de rasoir, cela pourrait être utile. Je m’exerce sur des lapines (tuer en coupant la carotine et sans la faire crier – je m’exerce aussi à leur enlever le pyjama sans taillader la peau et sans sadisme/travail propre).
Vu ma taille et mon poids, je n’ai aucune chance côté force mais j’ai développé l’agilité et la rapidité en cours de self défense. Essayez aussi de devenir physionomiste en étudiant le visage, les regards pour anticiper les réactions. Idem pour la psychologie : apprenez les attitudes, etc… Je le fais quotidiennement avec les caissières, le banquier, les magistrats… pour se faire par exemple : aller faire vos courses avec uniquement des pièces de monnaies (20 cts, 50 cts, 10, 5 et 2 cents) et tenter de trouver la caissière qui serait en capacité d’accepter ce paiement sans rechigner et sans perdre patience au moment du comptage (c’est un premier exercice très efficace pour repérer les personnes sujettes à négocier ou pas).
Bonne préparation mentale…
Bien à vous
Sandrine
Bonsoir Sandrine et merci d'avoir répondu.
SupprimerL'opinion d'une femme me semblait très importante sur ce point, et encore plus si elle a déjà fait l'expérience de telles situations. En tant qu'homme et n'ayant jamais encore été victime de viol ma compréhension ne peut en être que théorique.
Je comprends cependant que nos positions se rejoignent totalement. Les compléments que tu as apportés sont très intéressants et vont enrichir ma réflexion. J'espère que nous pourrons continuer à échanger.
Bonjour à tous.
RépondreSupprimerTrès bel article d'Elizabeth.
Magistral et adapte.
Pour voir si j'ai bien tout compris , je vais essayer d'illustrer ma compréhension par un exemple pris .....au hasard.
Soyez indulgents , svp, merci.
Lu les news : les syndicats policiers se couchent immédiatement à la première promesse du ministre sur le maintien de régime spécial des policiers, la base toujours mécontente " .
Waaaaaoooouuuuuhhhhh!
Ce ministre et son maître sont de redoutables négociateurs me semble t' il ?
Les GJ et autres manifestants l'ont déjà suffisamment éprouve.
La base policière mécontente? Cela me rappelle le commentaire vidéo d'un GM a un GJ lors d'un samedi ébouriffant : " vous avez élu ces gens , vous les avez ! " .
Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais, ......bof ! Sans surprise !
Ne fais pas aux autre ce que tu ne veux pas que l'on te fasse. Certes ! Mais d'abord enlever le casque pour que le concept pénétré......le cerveau !
Gentiment, très gentiment je ne peux qu'avoir une pensée à destination de la dignité défunte des fdo , dignité tombée au champ du déshonneur ....mais sans doute se sont ils habitués depuis leur création, l'expérience.
J'ai bien négocié , j'ai bon la ? Aiiiie , non pas la matraque ! J'aurais dû attendre de lire la partie de l'article : sortir d'une négociation sans casse......!
Oui, merci.
Cdlt.
Vianney.
Bonsoir Vianney,j'ai bien peur que vous n'ayez "tout faux"comme on dit.
SupprimerNos amis et néanmoins gouvernants que nous avons élus à notre image,ont choisi la conquête et la voie des armes.
Ils ont la légitimité du programme qui les a porté au pouvoir.Il a raison robocop.
Les bases de la négociation
Il suffit de voir les 4 premiers points dans les bases,le dernier étant le syndrome du reclus dans sa tour d'ivoire.
Mais négocier demande qu'il y ait quelques prérequis,il semble que notre sympathique équipe gouvernementale n'en coche aucun.
Aucune des cases n'est en fait cochée.Il n'y a rien à négocier,en tout cas pas à notre niveau.
Même les nouveaux LBD sont prévus.
Les policiers comme les routiers l'an dernier jouent leur carte.
Pauvres GJ,il suffisait de couper le courant.
La gauche minoritaire chez les ouvriers avait-elle besoin de "martyrs"?
Les syndicats ont-ils plus de dignité que les FDO?
N'ont-ils pas soutenu le programme qu'ils critiquent aujourd'hui?
La négociation a lieu ailleurs,sans nous.
Il nous reste pour, un temps,les vides greniers,les brocantes pour nous faire les dents en attendant d'être taxés sur ce qui s'apparente à du commerce.
On discute le bout de gras à plus pauvre que soi à plus nécessiteux.Il vend ses affaires,il a besoin d'argent(chouette!!)
Les grandes surfaces font des promotions,elles négocient seules pour notre plus grand bonheur et celui des agriculteurs.
Quand on n'a plus d'argent,on paie avec du plomb;proverbe d'alchimiste je crois.
Vous avez raison sur au moins un point depuis Théo,il ne faut plus dire "pas sur la tête" sinon on risque d'avoir Hollande à son chevet à l'hosto.
Enfin ce n'est que mon avis;mais il est possible que je n'ai pas bien compris.
Bien à vous
YK
CHer Berny, je reprend "CHère Gaëlle, si tu ne penses pas comme un mec, tu es foutus", FOutu, c'est avec un e, parce que Gaëlle c'est une fille. Je crois, enfin il me semble, bref en toute humilité il est possible qu'effectivement vous ne sachiez pas ce qu'est une femme. Toute la correction vous est due, donc veuillez croire en ma sincère et extrême considération :) Je suis prise par un homme oh combien délicieux, quel dommage, vous êtes le partenaire "rambotesque" que je me souhaitais - zut, c'est raté :( pauvre de moi, pauvre femme ..... AMitiés à tous hommes et femmes (rappel, l'amour c'est quand même vital)
RépondreSupprimerMerci de ton retour Elizabeth.Je commençais à être inquiet.
SupprimerJ'avais peur que, démoralisée par nos interventions....la bouteille et Hic...3 jours de ténèbres. Alka-Seltzer,la situation n'a pas évolué.
Tu me rassures sur un point quoi que, pas tout à fait."Gaëlle est une fille,je crois,enfin il me semble."
J'ai cette même impression bizarre.
J'ai beau analyser....
Amitiés
YK
Amitiés YK :), démoralisée jamais :)
SupprimerBonjour François,
RépondreSupprimerJe m'attendais à être plus vu comme un insoucient que comme un con. Etant entendu que l'on est toujours le con de certains autres, cela n'empêchera pas la terre de tourner ni les cons d'exister...
Tu as effectivement bien compris le pourquoi de mon post; juste une leçon reçue pour en faire profiter les autres, quand bien même cette leçon m'est dure à avaler...
Se croire en sécurité est une erreur que je ne renouvellerai pas, au moins à ce niveau là.
Ce qui me chagrine le plus est que mon fiston se passera de son cadeau que je devais aller chercher dans la semaine car je ne serai plus en mesure de lui en offrir un avant de longs mois, au vu d'une retraite..de Russie...et du risque que ça pète avant une éventuelle possibilté d'achat.
Re-François,
RépondreSupprimerJ'ai oublié ceci: L'affaire étant entre les mains de la gendarmerie, elle va récupérer la bande et l'analyser et si le procureur classe l'affaire sans suite, je me porte partie civile.
Très chère Elisabeth, je suis très heureux qu'un homme au semblant délicieux, ‘’te prenne’’…de temps en temps… et je vous souhaite de tout cœur bc de plaisir…
RépondreSupprimerSans humilité aucune je puis te dire que je sais ce qu’est …une femme puisque j’en ai connu une certain nombre… des blondes, des brunes, des châtains clairs, des mannequins puisque j’étais photographe dans une autre vie, de belles femmes plus sexy, d’autres plus sensuelles, des françaises mais aussi des allemandes, des italiennes mais aussi une sud-américaines un peu ‘’esta loco’ ;’ de pures intellectuelles très vite super-chiantes, de belles et puissantes aventurières... par contre jamais de fausse blondes car je déteste ça, ni avec des faux seins car je déteste ça aussi d’autant plus que j’ai été marié 3 fois. Je me suis remarié une 4ème fois avec une sublime libanaise quand elle porte une robe du soir signée Elie Saab…(un célèbre styliste libanais au cas où tu ne le saurais pas)…et nous sommes follement amoureux l’un de l’autre, quoique tu puisses penser de moi. Ce qui n’empêche nullement qu’elle tire mieux que moi à la kalach et plus rapidement au Glock, (et j’avoue humblement que cela m’énerve parfois), étant donné qu’elle a traversé les 15 années de la première guerre civile du Liban dans un service de protection rapprochée d’une femme libanaise (absolument sublime elle aussi) d’un personnage politique très important. Et oui, quand il le faut, ELLE PENSE … ET AGIT COMME UN MEC ! ..Ce qui ne l’empêche pas qu’elle est d’une douceur et d’une hyper-sensibilité avec moi et avec ses nombreux amis, hommes et femmes.
Au risque de décevoir encore tes phantasmes, mais tant pis, je n’ai pas du tout la carrure d’un Rambo. Je suis un ‘’petit mec ‘’d’à peine 1m 67 et 63kg ‘ ma chère femme fait bien une tête de plus que moi, surtout quand elle met ses interminables talons aiguille, (mais j’aime ça aussi, ça doit venir de mon complexe d’infériorité chronique …hum)…mais avec juste ce qu’il faut de muscle et d’intelligence, et je vous souhaite de rester toujours aussi heureux ensemble que moi.
Bonsoir Gaëlle,
RépondreSupprimerVous avez certainement raison dans le fait que je n'aurai pas dû répondre, mais que voulez-vous, devant tant de logorrhées suintantes de crétinisme...
Soyez assurée que je ne vous en veux absolument pas. Dans ce lieu d'échange où doit primer, en principe, le respect; vous en établissez une belle preuve!
Une autre leçon à retenir, si c'est toutefois possible...Il faut bien rêver un peu...
J'imagine que certains propos ont aussi provoqué votre réaction ainsi que la rigolade de votre mari!
Votre "Homme", comme vous le nommez avec un "H" majuscule est effectivement un homme chanceux et heureux!
Je vous fais un bisou et j'adresse mes respects à votre époux.
Cordialement à vous deux!
LMR
Merci Elizabeth!
RépondreSupprimerJe rente de soirée et avant de retrouver mon lit, je bosse tôt demain, je viens vous remercier.
Oui! ve serait vraiment bien! Merci encore à vous et à Pierre!
Vous allez faire un article ensemble?
Hâte de le lire!
Amitiés.
Gaëlle
Bonjour à toutes celles et tous ceux qui ont quelque chose entre les oreilles (CQFD)!
RépondreSupprimerEn prélude, je vous enjoins à vous rendre sur sputnik, lire l'article: "La France vit un naufrage..." et à en visionner les vidéos (oui, elles sont redondantes de ce qui se passe depuis plus d'un an) qui sont très explicites quant à notre état de guerre civile qui ne veut pas être reconnu officiellement et quant aux moutons de panurge qui s'entassent, qui s'entassent dans un sacré "florilège" de colorations...
Je ne remets absolument pas l'articke d'Elizabeth en question, article vraiment réfléchi et bien "pondu", si j'ose une expression triviale, sans imaginer un seul instant que l'auteure puisse être prise une poule...;-)!
Je suis à 100% en accord avec les ACTIONS des grévistes et des Gilets Jaunes, y compris avec les blacks block (flics ou pas). Plus ils remueront la m...e, plus vite viendra l'assainissement et moins de boulot restera-t-il aux autres! L'abcès doit être perçé; plus le temps passe, plus la gangrène totale est assurée, gangrène qui gagne du terrain!
Ceci pour constater, une fois de plus, et non pour porter un jugement exhaustif (n'étant plus un habitant des grandes villes, de longue date) que l'individualisme forcené y est encore démontré chez les utilisateurs du réseau férroviaire...Pousse-toi de là que je m'y mette! Et cela est vrai partout jusque dans les "soldes". Aucun domaine n'échappe à cette folie du premier arrivé, premier servi!
C'est une des multiples raisons qui me font croire que négocier dans les métropoles, voire dans beaucoup de campagnes, durant l'Apocalypse sera impossible, convaincu que dans les premiers temps de la "Révélation" la folie régnera là où il n'y aura, ne serait-ce, que quelques bipèdes! l'Apocalyse révélera ce qu'est la véritable et profonde nature humaine.
"Enfin il existe des cas où il n’y a rien à négocier :
Face aux individus/groupes violents et psychopathiques
Face aux individus/groupes forts en moyens ou en nombre (re les proportions)
Face à l’agression caractérisée
Face aux individus/groupes n’ayant pas besoin de vous ou pensant ne pas avoir besoin de vous"
"Dans les villes de grande solitude"...
Ces malades ne seront pas grégaires puisqu'ils agiront dans une direction prévue, avec, comme structure sociale, la loi du plus fort menée par des chefs auto-proclamés!
Leurs victimes n'auront rien à négocier, si ce n'est une mort rapide.
Plus tard, lorsque par la force des choses, les faibles, survivants, auront réalisé qu'ils ne sont qu'animaux grégaires, des opportunités de rassemblement leur seront "offertes" sous l'égide des chefs de guerre sus-nommés. Ceux qui ne leur seront pas utiles seront éliminés d'emblée.
Je fiche mon billet que les nouvelles lois y seront appliquées avec férocité!
Dans nos campagnes profondes
Sous la précieuse houlette d'hommes et de femmes intelligents ayant su et pu conserver leur humanité, il pourra se créer, du moins l'espéré-je, des rassemblements où chacun pourra apporter son savoir faire! Les inutiles y seront rejetés. Les lois auront, là aussi, leurs exigences à ne pas violer!
L'homme est condamné à évoluer (comme toutes formes de vie sur terre) s'il ne veut pas disparaître. Il n'échappera donc pas à ses nouvelles conditions.
C'est ainsi que je ressens l'avenir, ce qui n'engage que moi.
LMR
LMR bonsoir.
RépondreSupprimerJe viens de vous lire avec plaisir.
Une interrogation cependant qui ne vous concerne pas mais tous ceux qui en ont déjà parle à satiété dans les commentaires.
L'œuf ou la poule ?
Qui a fait l'autre en premier ?
Est-ce un être humain, digne de ce nom aujourd'hui qui fera un survivaliste apte à refaire le monde demain ?
Ou bien , telle la génération spontanée, un "rien" ( parti d'une gare ? ) developpera spontanément , sincèrement, les qualités requises pour rebâtir les cathédrales ?
Beaucoup d'illusions et d'hypocrisies , de mensonges à soi même, d'intérêts dissimules, non avouables et non avoués, de bas etage, de calculs médiocres, dans ce dernier cas.
Les chats ne font pas et ne feront pas des chiens.
Devant l'épreuve , chacun se révèle dit on !
Le pire sans nul doute car sinon il l'aurait fait un tant soit peu avant et, surtout, cela se saurait.......
Bien cordialement LMR.
Vianney.
Bonsoir Vianney l'oeuf ou la poule ? fausse alternative ,on pourrait dire le coq,je pencherais plutôt pour une longue évolution jusqu'à ce que le poulet apparaisse,le monde de demain est déjà là sans négociations d'aucunes sortes ,il suffit de voir ces quelques 54 semaines de manifestation sans aucun compromis, bien prévisible ce résultat puisque c'est la loi du plus fort qui s'applique ,la violence légitime de l'état ne l'est plus quand cet état tombe aux mains de factions privées qui n'agissent que dans leur seul intéret masqué par de la démagogie ,tout le mode n'est pas Cincinatusldt
RépondreSupprimerBonsoir Janus,"l'oeuf cosmique" bien entendu est à l'origine de tout.Sinon vous pouvez vous intéresser à l'oeuf Balut,allégorie de notre pouvoir à travers la cuisine des Philippines;évitez de gober!
SupprimerBien à vous
YK
Merci Janus .
RépondreSupprimerCdlt.
Vianney.
Bonsoir Vianney,
RépondreSupprimerEn premier lieu, je suis heureux que vous m'ayez lu avec plaisir!
Bien que vos interrogations ne s'adressent pas à moi, je vais tenter de faire couler un peu d'eau vers le moulin dont nous sommes, toutes et tous, les pales; la mouture qui en sortira vaudra ce qu'elle vaudra...
Citation (dite) d'Albert Einstein, parmi d'autres traitant du même sujet: "Je ne sais pas comment sera la Troisième Guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr, c'est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex".
Je rejoins totalement cette pensée.
Guerre mondiale, guerre civile?
Je pense que la seconde citée enclenchera la première car le N.O.M ne lâchera pas ses décennies d'effort pour satisfaire au plus grand nombre: les peuples ne valent pas un kopeck à ses yeux!
Il veut que nous nous massacrions entre nous, au sein même des familles, qu'une guerre ethnico-religieuse sans pitié éclate entre chrétiens et musulmans. Quoi donc de plus efficace que de commencer par une bonne guerre civile pour alimenter sa soupe? Un exemple parmi tant d'autres:la révolution Octobre Rouge a été financée par ceux qui ont "pondu" les régles du N.O.M!
Chaque révolution a été menée par des menteurs animés par leurs seuls intérêts personnels, qu'ils soient d'ordre du pouvoir et de la finance, ou plus prosaïquement par idéologie mortifère!
Ainsi le peuple se fait berner dans ses illusions. Mais ne doutons pas un seul instant que le peuple est avant tout "humain", donc composé par des êtres aux valeurs différentes quant elles ne sont pas radicalement opposées. A lui aussi appartiennent les calculs médiocres, les intérêts dissimulés et la bassesse qui induisentt ses cohortes de malfaisances.
La France a un gouvernement et des entités étatiques faits majoritairement de malades mentaux, de "mercenaires de petite fortune". Mais le peuple au pouvoir serait-il autre? Je ne le crois pas. C'est ainsi que le "Mal" absolu réquisitionne ses brebis...Et cela, depuis l'aube de l'humanité. Il pioche dans la perversité abondante pour ne retenir que les plus avides.
Celles et ceux qui demeurent dans les valeurs humanitaires sont persécutés et très souvent broyés. Alors, en restera-t-il de ces humanistes qui pourraient faire le monde de demain?
Ainsi que vous le faites remarquer, Vianney, la génération spontannée n'existe pas au niveau de la bipédie; même les bactéries et virus ont besoin d'une première "ponte", si je puis le dire ainsi.
Le survivaliste, sauf exception, n'est pas et ne sera pas obligatoirement le meilleur des hommes, il appartient au peuple. Être survivaliste n'est pas le sésame du représentant de commerce pour entrer dans la Maison du Christ.
Devant l'épreuve, chacun se révèle, dites-vous! Et je vous l'accorde: certaines grandes gueules sûres de leur courage et de leur invicibilité s'enfuiront, abandonnant le poulailler en laissant les oeufs et les poules aux prédateurs tandis que le falot pourra se montrer véritable combattant jusqu'à la mort et ce n'est pas près de s'arrêter...
L'humanité a toujours su faire des omelettes...Bis repetita placent;
Dernier sujet et pas des moindres: Lorsque le chaos sera définitivement établi, qu'en sera-t-il de notre foultitude de centrales nucléaires dont le refroidissement ne pourra plus être assuré au bout de quelques jours? Un grand boum!
Pitain, comme dirait l'autre! Si seulement y'avait jamais eu d'oeufs ni de poules, bonne mère!
Voyant ce qu'il advient sur terre, je revendique le droit d'être un pessimiste.
Bien cordialement à vous aussi Vianney
LMR
Les centrales Nucléaires seront toujours refroidies jusqu'à leur hypothétique extinction par une batterie de 3 énormes groupe électrogène diesel qui prendront le relais chacun à tour de rôle en cas de défaillance; Les centrales peuvent également être toutes commandées à distance dans des endroits '' terrains militaires'' secrets, donc absolument aucun risque que leur coeur puisse fondre un jour.
RépondreSupprimerEncore faudrat-il que ces groupes électrogènes soient en état de fonctionner à l'instant "t"
SupprimerLaurent
Ah bah oui. Les groupes diesel ça tourne avec de l'eau et de l'air pur peut être?
Supprimer18 énormes groupes électrogènes à sec ça refroidit encore moins qu'un éventail manuel voyez vous.
"Aucun risque" temps que la commande d'arrêt est opérée assez top compte tenu de la durée d'arrêt et de l'autonomie d'un seul groupe.
Ça devrait le faire mais aucun risque c'est vite dit.
Et bien Berny il en a été déjà discuté ici ,n'étant pas spécialiste de la question je n'aurai qu'un doute les groupes électrogènes ne me semblent pas devoir fonctionner avec l'air du temps et leur ravitaillement risque de se faire un tantinet compliqué assez vite.Fukushima avait été construite avec comme postulat de résister a des séismes,l'inaltérable ,l'or mis à part ,n'existe pas en ce bas monde donc je ne dirai pas "aucun risque" plus prudemment "risque potentiellement possible"
RépondreSupprimerDans les centrales nucléaires françaises TOUT est calculé en TRIPLE pour une sécurité maximale. Tous les circuits que ce soit de refroidissement ou autres sont en triple. Si le premier est défaillant, le 2ème prend automatiquement le relais, si le 2ème défaille c'est le 3ème qui prendra le relais jusqu'a extinction du coeur du réacteur c a d 72 h.et donc physiquement et mathématiquement la sécurité est totale puisqu'elle est calculée avec une probabilité de puissance 3X3X3. les groupes sont sévèrement contrôlés et mis en fonctionnement 24h tous les mois.et il est tout a fait impossible mathématiquement que les 3 groupes electrogènes tombent en panne l'un après l'autre pendant un délais de 72 h. puisqu'ils sont en parfait état de marche. le stock de carburant est calculé pareil et multiplié par 3.c a d que chaque groupe a une autonomie de 216 heures;pour arrêter le fonctionnement de la centrale on en retire les barres d'uranium du cœur par robot qui eux aussi sont triplé. Chaque barre possède 3 robots en cas de défaillance du 1er et du 2ème. la catastrophe de Fuku ne peut arriver en France puisqu'AUCUNE centrale n'est construite sur une plaque tectonique soumis à un risque de tremblement de terre.
RépondreSupprimerAlors, de mémoire (j'ai quitté le nucléaire il y a bien longtemps):
RépondreSupprimerL''intervention d'un groupe diesel n'est indispensable qu'en cas de déconnexion du réseau. En effet, pour je ne sais plus quelle raison, les concepteurs ont décidé qu'une tranche de centrale nucléaire ne devrait pas s'alimenter elle-même en électricité. Probablement pour éviter les problèmes au moment de se recoupler au réseau.
Les diesels sont toujours disponibles, si l'un d'entre eux ne l'est pas on ne démarre pas le réacteur. Et, comme EDF place la sécurité en premier (ce qui explique la complexité et le prix de nos centrales), les groupes électrogènes diesel sont doublés, voire triplés.
Alors, que se passerait-il s'il advenait que le ravitaillement soit perturbé?
Tout d'abord, les électriciens auraient largement le temps de modifier le câblage pour permettre une alimentation autonome.
Ensuite, que se passe-t-il si on cesse de refroidir un réacteur nucléaire? Comme les produits de fission continuent de se désintégrer en dégageant de la chaleur, la température monte.
Il y a une température critique, un peu plus de 270 degrés Celsius si je me souviens bien.
Tant que la température reste en-dessous, rien de particulier, le matériel supporte plus que ça en fonctionnement normal. Par contre, il est interdit de redémarrer (diverger), la réaction serait instable et, si l'opérateur n'avait pas des réactions suffisamment rapides, on obtiendrait un nouveau Tchernobyl.
Si la température arrive au-dessus, il n'y a qu'à remonter les barres pour diverger en sécurité et redémarrer l'ensemble, produisant ainsi toute la puissance électrique nécessaire pour assurer la sécurité, et bien au-delà. Une tranche redémarrée suffit très largement pour assurer le refroidissement des autres, des piscines des bâtiments combustible, et alimenter tous les équipements dont toute une ville de survivalistes pourrait rêver.
Et bien grand merci pour ces précisions,si ça peut en rassurer quelques uns ce sera très bien
RépondreSupprimerMerci aussi de ma part pour ces précisions.
RépondreSupprimerCeci étant, les centrales atomiques sont soumises, elles aussi, aux fortes températures estivales en augmentation. Cela a obligé EDF en Août 2108 à couper un réacteur et à diminuer la puissance de 2 autres car l'eau de refroidissement rejetée (32°) atteignait des tempértaures modifiant signicativement vers la hausse celles des fleuves.
Si les eaux des fleuves et des rivières atteignent, par effet de canicule, des températures trop élevées, les eaux pompées ne joueront plus que difficilement leur rôle de refroidisseur au sein des centrales.
Par ailleurs, sachant que l'eau devient moins abondante (je ne parlerai même pas de l'eau potable), beaucoup de rivières et de fleuves pourraient se trouver en état d'asséchement.
Huit sites en bord de rivières sont notés comme sensibles aux pérodes de sécheresse et de canicule; Golfech en fait partie.
Juste à titre d'exemple: l'Adour qui a un débit de 350 M3/S se retrouve quasimént à sec lors de très forte canicules...ceux qui habitent les régions qu'ils traversent ont la chance de ne pas y avoir de centrale atomique...Aucun risque, donc, qu'ils assistent à une éventuelle explosion.
Il était question pour EDF d'installer les futures centrales en bord de mer afin de pallier ces "inconvènients" majeurs...Tsunamis? Tremblements de terre? Je pousse le bouchon plus loin, juste histoire de dire que rien n'est maîtrisable totalement.
L'énergie nucléaire est à très haut rendement, elle est propre, n'en déplaise aux écolos...Ses déchets, par contre, sont mortels pour toutes formes de vie (sauf cancrelats, à ma connaissance); argument incontestable des écolos...
Bon étant hors sujet, je n'y reviendrai pas.
LMR
Bonsoir à toutes et tous.Merci François pour ces explications de bases. Je pense que, comme beaucoup d'entre nous ( et nos compatriotes non zombies aussi), nous n'avons que très, très peu de connaissances du risque nucléaire. Aucune formation à l'urgence ! rien concernant l'immédiat "après explosion d'une centrale" ! carence de l'état, carence de l'éducation nationale, carence de….tous le monde ! Monsieur " Berny", êtes vous vraiment sérieux ? et êtes vous persuader de la réalité "vrais" de vos propos ? sur quelles bases vous appuyez vous ? ( ancien dans le métier ?, contact avec des pros ?). J'aimerai vous croire….mais se n'est pas le cas. Dans toutes les possibilités de chaos que Pierre Templar nous a présenter, depuis des années...j'envisage celui-ci comme le pire !!! Car nos guns, nos groupes, nos bads sont et seront d'emblées obsolètes. 13 ans d'Ukraine: ( 120 kms Sud de Prypiat), un beau-fils avec le foie HS depuis 1986, cela me touche et m'interpelle. Amitiés et merci d'avance, pour plus d'infos sérieuses sur cette belle merde de " nucléaire". Didier. "Force et Courage".
RépondreSupprimerOui François tu veux parler (modification de câblage)sur chaque site, une source dite ultime (GUS) peut être connectée manuellement en quelques heures à la place d’un groupe de secours défaillant d’une quelconque des tranches du site (cette source ultime peut être un groupe électrogène ou une turbine à combustion
RépondreSupprimerEnfin pour parer à l’éventualité d’une perte simultanée des deux sources externes et des deux groupes de secours, chaque réacteur a été doté d’un turboalternateur (LLS) alimenté en vapeur par les générateurs de vapeur et qui assure en quelques secondes le secours électrique ultime des fonctions nécessaires pour maîtriser la sûreté en attendant de retrouver une des sources électriques (mise en place de la source ultime, réparation d’un des deux groupes de secours défaillants…).
Le séisme est pris en compte dans le dimensionnement de des deux générateurs de secours à moteur diesel et du LLS.
Nota: la température critique n'est pas de 270° mais de 1200°.
Salut Berny, est-ce que tu parles de la technologie Graphite-gaz ou du surgénérateur? Toutes les centrales Graphite-gaz sont démontées depuis longtemps et il en va de même pour le surgénérateur, une filière d'avenir dans laquelle la France avait trop d'avance. La technologie sur laquelle j'ai été formé par EDF est le PWR (réacteur à eau pressurisée) qui équipe, à ma connaissance, toutes les centrales actuellement en activité en France (ainsi que les sous-marins et le porte-aéronefs).
SupprimerIl faut 55 officiers mariniers atomiciens pour s'occuper de la salle des machines du porte-avions Charles de Gaulle
RépondreSupprimerConcernant les sous-marins nucléaires….. Ils ne trouvent plus de personnel !!! Car il faut composer avec une génération ‘e-connectée’ qui doit accepter de se déconnecter pendant les soixante-dix jours de sa mission
Bonjour,
SupprimerSi je peux ajouter un commentaire : la Marine Nationale doit composer avec la compétition du secteur privé ce qui ne facilite pas les choses, car les générations montantes aspirent à des salaires plus conséquents et peut-être une vie plus rangée à partir de 30 ans, elle forme des officiers mariniers compétents, qui, passé le stade de l'attrait des embarquements successifs (très certainement synonyme d'aventure lorsqu'on est jeune, il faut le reconnaître...) pensent à leur 2ème partie de carrière... Cordialement
Paul07