Dans le milieu du survivalisme, nombreux sont ceux à prôner la survie en solo ou en binôme, voire éventuellement en petit groupe de confiance (membres d’une même famille ou amis sûrs).
Leurs arguments sont tout à fait recevables, mais l’on a facilement tendance à sous-estimer l’ampleur de ce qui nous attend...
Partie 2 : Milice & Survivalisme
Beaucoup s’imaginent que le chaos ne durera que quelques semaines au pire et que pour avoir de bonnes chances de s’en sortir, il suffira de s’exiler en pleine nature le temps que les choses se tassent. Pourtant, tout indique que ce à quoi nous assistons actuellement est une crise civilisationnelle et que cela va immanquablement conduire à un effondrement généralisé du Système, à l’échelle mondiale.
Si cela doit se produire effectivement ne comptez pas sur un retour rapide de la normalité, tout simplement parce que les multiples causes susceptibles d’engendrer « la fin du monde tel que nous le connaissons » sont de nature structurelle et non conjoncturelle (systèmes économique et financier à bout de souffle, raréfaction des ressources naturelles, pollution de l’écosystème, démographie suicidaire, flux migratoires hors de contrôle, perte de crédibilité des institutions et des « élites » etc…).
Ayant ceci à l’esprit, certaines évidences s’imposent d’elles-mêmes : Premièrement, plus le SHTF va durer et plus le rôle du réseau social sera important, pour ne pas dire décisif. Car s’il est tout à fait possible de survivre seul ou en famille durant 3 mois dans sa BAD suréquipée – voire au fond d’une caverne, ça devient nettement plus compliqué lorsque l’isolement s’éternise : Aucun survivaliste, aussi savant et polyvalent soit-il, n’est capable de se suffire à lui-même dans tous les domaines de l’existence et dans toutes les situations données, et la réalité rattrapera les inconscients trop sûrs d’eux.
Secondement, l’humain est un animal social et excessivement rares sont ceux capables de se passer totalement du contact des autres sur le long terme. Qu’il s’agisse de rapports sexuels, amoureux, familiaux, amicaux ou autres, les gens ressentiront rapidement le besoin d’entretenir des relations avec autrui.
Troisièmement, la majorité des individus aspirera, par nécessité ou par envie, à un « retour à la normale », et de ce fait l’esprit communautaire prendra le dessus sur le « sauve qui peut » et le « chacun pour soi ». Pour ces différentes raisons, et pour bien d’autres encore, les milices feront demain leur apparition.
Appel aux volontaires
Lorsque les choses sérieuses auront commencé, que les autorités seront dépassées par la quantité et la gravité des incidents constatés partout, nul doute que la rue appartiendra alors aux foules enragées et affamées, et pire encore aux bandes organisées ou se formant spontanément au gré des opportunités.
La Police et la Gendarmerie, malgré tous les moyens déployés, ne pourront que subir les événements et seront contraintes d’abandonner progressivement le terrain afin de se focaliser sur des objectifs jugés prioritaires (protection des sites sensibles, des centres-villes, des bâtiments représentatifs du Pouvoir, des « notables » etc…).
Et même si l’armée devait être déployée, elle n’interviendrait que bien après le déclenchement des émeutes et ses effectifs opérationnels ne sont, de toute manière, vraiment pas assez nombreux pour pouvoir faire face à des troubles graves sur l’ensemble du territoire national. Il en résulte donc que la population sera, dans une large mesure, livrée à elle-même et qu’elle devra s’organiser pour assurer sa propre protection.
La situation sera certainement différente selon que l’on habite en ville ou à la campagne. Dans le premier cas l’individualisme risque de primer et l’autodéfense sera surtout personnelle. Je doute fort que la coordination des individus dépasse le cadre de l’immeuble dans lequel ils vivent (sauf en cas de guerre civile à connotation ethnique, où là, sur la durée, les gens se regrouperaient par communautés et par quartiers).
A la campagne les mentalités et les profils sont différents, et en raison d’une densité de population moindre et d’une structuration différente des agglomérations, les gens seront plus enclins à collaborer les uns avec les autres. En outre, les campagnards auront un peu plus de temps que les citadins et les banlieusards pour réagir car l’onde de choc ne les atteindra qu’après un certain délai.
C’est donc en milieu rural que naîtront la plupart des milices. Elles seront au départ surtout constituées de chasseurs (réguliers ou occasionnels), d’anciens militaires et d’ex membres des forces de l’ordre ; Et dans une moindre mesure de vigiles, de tireurs sportifs, de joueurs d’Airsoft ou de Paintball etc… Autrement dit : Des personnes qui possèdent ou sont attirées par les armes et qui ont suffisamment de testostérones pour avoir le courage de descendre dans la rue. Parmi les recrues se trouveront également des éléments de tous âges et aux profils variés, pleins de bonne volonté mais d’une employabilité toute relative - du moins dans les premiers temps.
Qui prendra l’initiative de constituer une milice dans son village ou son canton ? Plusieurs options sont envisageables : Si la situation au niveau national, régional et local devait être extrême, on ne peut écarter l’éventualité – bien qu’elle soit peu probable à mon avis - que les forces de l’ordre puissent en venir à demander de l’aide aux simples citoyens pour effectuer des missions basiques (de surveillance notamment), et dans ce cas de figure la milice serait alors une force de police supplétive.
Mais plus probablement l’idée viendra des citoyens eux-mêmes, pas du tout convaincus que les quelques policiers et/ou gendarmes restés fidèles à leur poste soient en mesure d’assurer l’ordre public et la protection de chacun (déjà qu’en temps normal…). Si les circonstances devaient s’y prêter, il serait relativement facile de recruter des volontaires dans son cercle de connaissances, en faisant du porte à porte et grâce à une campagne d’affichage improvisée.
La prise du pouvoir
Mais soyons bien conscients que les autorités verront d’un très mauvais œil une telle initiative et qu’elles tenteront de l’empêcher en recourant à la force (du Droit, et des armes…). Seuls le nombre et la détermination des « insurgés » pourront faire que leur volonté s’impose au final. Nous abordons là un point extrêmement délicat car nous touchons du doigt le fait qu’une milice citoyenne a indéniablement une dimension politique dans son essence, et qu’au regard de la législation française actuelle et du point de vue de l’Etat, il s’agirait d’un soulèvement populaire de nature révolutionnaire. Ce n’est pas pour rien que la première partie de cet article a énoncé définitions et concepts, et que nous avons longuement considéré la situation des milices constitutionnelles aux USA.
Il est indispensable de comprendre qu’une milice citoyenne n’est pas, ne peut pas être, un simple rassemblement impromptu de civils adeptes de l’autodéfense. Les motivations idéologiques initiales, le mode de fonctionnement non-démocratique, la discipline interne à la rigueur militaire, sans oublier la dimension sociale et communautaire de toute milice authentique font que chacun de ses membres est une personne engagée sur le plan politique. C’est parce que les miliciens partagent les mêmes valeurs et les mêmes idéaux, et qu’ils sont dirigés et encadrés, qu’ils peuvent fonctionner de manière coordonnée et efficace.
Je rappelle une fois encore que ce vers quoi nous nous dirigeons n’est pas une banale crise passagère due à des causes anodines : Nous assistons au déclin d’une civilisation, à la fin d’un cycle dans l’histoire de l’humanité. Et il y a autour de nous beaucoup de dégoût et de rancœur à l’encontre de ceux qui sont responsables de notre malheur présent et futur. Dans ces conditions, la survenue d’une crise majeure pourrait bien représenter une opportunité d’ordre stratégique pour des gens ayant de grandes ambitions ; Ou pour être plus explicite : Cela pourrait donner lieu à des tentatives musclées visant à renverser l’ordre établi afin d’instaurer une société différente à l’échelle locale.
Comprenons ici que la création d’une milice pourrait tout aussi bien être la décision d’un petit groupe de personnes se connaissant de longue date et ayant mûrement réfléchi le projet bien en amont des événements rendant favorables l’officialisation du groupe…
Pragmatiquement, si dans un secteur géographique donné une milice s’imposait face aux représentants de l’autorité publique, elle s’emparerait du même coup de l’ensemble du Pouvoir (politique, judiciaire, administratif, économique etc…) à l’échelon local. Les serviteurs de l’Etat se verraient alors destitués sur le champ, les bâtiments publics seraient occupés, le Commandant de la Milice remplacerait le Maire dans ses fonctions, et des lois autoritaires seraient immédiatement instaurées et imposées à l’ensemble de la population concernée.
La Milice en action
Assurer l’ordre public et la défense des intérêts premiers de la Communauté contre toute menace extérieure ou intérieure à la zone contrôlée par la Milice seront deux missions fondamentales pour le citoyen enrôlé. Les voleurs, les pillards, les violeurs, les assassins, les trafiquants, les saboteurs etc… seront considérés stricto sensu comme des ennemis (de la Communauté), et non comme des délinquants ou des criminels comme c’est le cas actuellement. La Justice sera impitoyable et applicable sans délai. Le simple vol de nourriture, alors que l’ensemble de la population souffrira de pénuries, risquera fort d’être sanctionné par une exécution capitale en place publique - afin que cela serve d’exemple à tous.
Si la milice entrait en action avant même que les émeutes et les pillages ne commencent, elle pourrait déployer ses troupes dans l’optique de protéger les lieux de toute première importance pour la survie de l’ensemble de la Communauté : Pensons aux supermarchés et autres magasins d’alimentation, aux stations-service et dépôts de carburants, aux pharmacies, à l’hôpital local ou au dispensaire, aux jardineries et pépinières, aux magasins de bricolage et négoces de matériaux de construction, etc.
Un rationnement serait alors mis en place afin de permettre en priorité la continuité des services publics essentiels (forces de l’ordre contrôlées par la milice, prison ou centre de détention improvisé, pompiers, services des eaux, du gaz et de l’électricité -s’il en reste-, etc.), ainsi que le fonctionnement à plein régime des exploitations agricoles car même en rationnant les stocks alimentaires se trouvant dans les magasins, ceux-ci ne dureraient que peu de temps.
Ayons conscience que la vision globale et à long terme d’une milice est un atout considérable pour la Communauté, tandis que la perception individuelle et immédiate des gens contribue à la perte de tous. La Milice rassemblera et calmera, tandis que les électrons libres diviseront et participeront à l’excitation générale.
Une bourse du travail devra être rapidement créée afin que chacun puisse participer activement à l’effort collectif. Ceux occupant des métiers touchés de plein fouet par l’Effondrement (dans le tertiaire tout particulièrement - Nous n’aurons plus besoin d’analystes financiers, de publicitaires ou de téléconseillers…) devront se reconvertir, notamment dans la production agricole et les activités artisanales.
Les écoles seront maintenues en activité afin d’occuper les enfants et de poursuivre normalement leur éducation (toujours cette vision à long terme et cette volonté de maintenir la cohésion sociale), mais il serait logique de modifier le contenu des enseignements afin de les rendre concrets et directement profitables pour l’avenir (apprentissage du jardinage, du bricolage, de la couture etc…).
Les effectifs de la milice auront l’impératif de grossir en proportion des objectifs qu’elle se fixera elle-même. Ceci implique que le recrutement doive passer à un moment donné du stade du volontariat à celui de l’enrôlement obligatoire pour toute une partie de la population. Il sera également nécessaire de procéder à des réquisitions, tant matérielles qu’humaines. Je pense, par exemple, aux infirmiers et infirmières exerçant en libéral et qui devront intégrer la milice afin de prendre soin des combattants blessés.
La sécurité de la Communauté ne saurait être effective si des étrangers (c'est-à-dire des personnes résidant habituellement hors du village ou du canton) étaient capables de pénétrer à volonté dans la zone géographique contrôlée par la milice. Par conséquent, une autre mission de toute première importance pour les miliciens consistera à bloquer les axes d’accès, qu’il s’agisse des routes et des chemins, des ponts et des tunnels, des voies ferrées, des canaux fluviaux comme des ruisseaux, des égouts…
Des barrages routiers devront être installés afin de filtrer les entrées et les sorties des véhicules et des piétons. Il faudra également empêcher les intrusions à travers les champs et les bois, et pour cela, la milice installera des postes de garde, organisera des patrouilles et positionnera des snipers ainsi que des pièges.
Des miliciens conquérants
Une milice suffisamment nombreuse, bien armée et correctement équipée, dont la détermination serait sans faille et qui serait dirigée par un chef compétent, visionnaire et charismatique, pourrait mettre en pratique le vieil adage voulant que l’attaque soit la meilleure des défenses…
Il s’agirait alors d’élargir sa zone d’influence en absorbant les communes et cantons limitrophes, ou bien de fusionner avec la milice voisine afin de former progressivement une armée de plus en plus conséquente. Les intérêts d’une stratégie de conquête sont indéniables : Commerce avec d’autres localités ; Extension du potentiel agricole, artisanal et industriel ; Accès à de nouvelles compétences ou de nouvelles facilités ; Enrôlement de nouvelles recrues ; Acquisition de nouvelles armes et de munitions supplémentaires... Mais soyons clairs : Une milice conquérante n’est pas une troupe attaquant et pillant les fiefs voisins pour s’approprier leurs richesses ! Nous nous inscrivons là dans une guerre de reconquête et de libération, et l’objectif des miliciens serait d’éradiquer les nuisibles et autres indésirables des territoires envahis, puis d’imposer en ces lieux la « Pax Romana » (*).
Soyons convaincus que plus la crise durera, plus les gangs risquent de devenir puissants et lourdement armés. Les salopards aussi vont se regrouper pour survivre… De minables petits dealers deviendront de vrais chefs de guerre comme il en existe tant en Afrique ; Ils seront sans foi ni loi et répandront l’horreur à chacun de leurs raids dans les campagnes. Combien de villages en France sont dépourvus de Gendarmerie ? Qui protègera les petites agglomérations, les hameaux et les fermes (qui nourrissent la population…) contre les racailles venues des villes pratiquer la razzia ? Ce ne sont pas les survivalistes solitaires, les binômes ou même les clans familiaux qui pourront leur tenir tête ; Eux feront profil bas, et c’est bien compréhensible d’ailleurs. Seule une milice aura la capacité d’anéantir ces sauvages et de leur reprendre les territoires dont ils se seront emparés.
Les miliciens devront apprendre à s’infiltrer en milieu hostile, tendre des embuscades, prendre d’assaut des positions ennemies, traquer les survivants jusqu’au dernier… Ce sera une longue et sale guerre, sans aucun doute, et beaucoup succomberont en faisant leur devoir. Mais il n’est pas concevable que des îlots de civilisation puissent coexister avec de vastes zones contrôlées par des barbares incapables de subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens. Et je tais volontairement tous les aspects raciaux et religieux qui feront pourtant partie intégrante du problème…
Cette nouvelle « Reconquista » s’en trouverait grandement facilitée si les miliciens parvenaient, d’une manière ou d’une autre, à s’emparer de matériels militaires. Les armes et les munitions, les uniformes et équipements individuels, les véhicules, le carburant…, tout ceci serait précieux mais certainement très difficile à obtenir - à moins que ce soient les soldats eux-mêmes qui décident de rejoindre les rangs de la milice. C’est une spéculation assez audacieuse, mais lors de crises sérieuses bien des choses surprenantes se produisent et les militaires n’en sont pas moins des hommes et des femmes, avec leurs propres convictions et leurs propres préoccupations d’époux et de parents.
Pour conclure
On pourrait affirmer qu’il y a loin de la coupe aux lèvres ; Que le Français est trop dévirilisé, trop soumis au Système, trop individualiste ; Que la France ce n’est pas l’Amérique, que nous n’avons pas leur culture des armes et de la « violence » ; Que les dés sont déjà lancés, qu’il est trop tard pour nourrir de tels espoirs démesurés. On peut aussi se tirer immédiatement une balle dans la tête, comme ça tout deviendrait simple et définitif…
Gardons les pieds sur terre, mais faisons fonctionner nos cerveaux ! La préparation d’un survivaliste ne se limite pas à amasser du matériel et des connaissances techniques : Cela passe aussi par l’Eveil. Comme Jean-Claude, soyons « aware »… ;-) Beaucoup parmi nous sont pleinement conscients des racines profondes du Mal ; Beaucoup sont devenus preppers non par effet de mode ou par manque de hobbies, mais parce qu’ils ont ouvert les yeux sur le monde qui les entoure. Ils se sont déconnectés de la Matrice… C’est la raison pour laquelle ils ont déjà cette vision globale qui inspirera les milices de demain. Et c’est à eux que revient la responsabilité, s’ils l’acceptent, d’offrir à leurs semblables une alternative au chaos et un espoir en l’avenir.
Souvenons-nous que les masses sont stupides ; Ce sont toujours des individus d’exception, des penseurs et des leaders, qui initient le Changement et entraînent dans leur sillage la cohorte des suiveurs. Le moment venu, il sera effectivement facile de développer une milice parce que les circonstances y seront favorables et que le nombre appelle le nombre. Il y aura des récalcitrants bien entendu (y compris parmi les survivalistes), mais en définitive que retiendront les gens ? Qu’il vaut mieux être du côté de la Milice que contre elle. Que celle-ci est leur seul recours, l’unique rempart les protégeant de l’anarchie et de la déchéance. Que ses méthodes sont certes dérangeantes mais qu’elles s’avèrent efficaces, et qu’il est ainsi possible de vivre « presque » comme avant, en sécurité et dans un relatif confort tandis qu’ailleurs on crève de faim et de peur. Que la Milice offre des perspectives pour toute la Communauté, et que d’un point de vue personnel elle représente un véritable ascenseur social maintenant que le Pouvoir a changé de mains…
Nous connaissons le principe de Base Autonome Durable. Et bien l’objectif que doit poursuivre votre future milice est de transformer son territoire en une immense BAD permettant à quiconque acceptant les règles établies de survivre. L’union fait la force. Le nombre fait la force. La spécialisation fait la force. La collaboration, l’entraide et le soutien font la force. En face ils auront beau agir en meute, leurs petits intérêts personnels passeront avant tout idéal et toute noble cause. Parasites et égocentriques, ils seront incapables de discipline, de solidarité et de sens du sacrifice. Et cela les rendra faibles et vulnérables...
(*) Pax Romana = Littéralement : La « paix romaine ». Durant l’Antiquité, ordre imposé de force par les légions romaines aux provinces conquises. La cessation des hostilités permettant la sécurité de tous, le développement économique, l’urbanisation, l’accès à la culture, l’évolution des mœurs etc…
Beaucoup de bon sens, mais aussi de naïveté dans ces lignes. Je ne crois pas au dirigeant éclairé.
RépondreSupprimerLa description présentée est celle du retour à une forme de féodalité, les anciens inutiles (faibles et démunis) ramenés aux postes subalternes et pourtant vitaux (production alimentaires et de biens, construction), les utiles (forts et armés) protégeant les faibles et bénéficiant des largesses du pouvoir.
Le grand intérêt de ce sujet est de nous faire réfléchir à la vie en groupe, la citoyenneté, les libertés, les lois, les droits et les devoirs de chacun.
Ce sujet sur la milice est une manière d'entamer la réflexion sur le maintien de l'intégrité d'un territoire en temps perturbés, et même après.
Je regarderais du côté du fonctionnement des cantons suisses (armée de citoyen, tout le monde combat), ou bien des kibboutz (tout le monde combat et produit).
Ceux qui choisirons ou laisseront faire la milice retomberont dans la force, l'arbitraire, la dictature locale. Je ne crois pas au dirigeant éclairé, mais à une forme de démocratie directe à main levée et présence obligatoire, ou chacun est impliqué, et ou personne n'assure la protection ou la production pour les autres.
Sébastien.
Tu regardes trop les aventures de Oui-Oui à la télé ...
SupprimerJe ne rejette pas l'ensemble de tes propos.
SupprimerEffectivement, tu soulèves quelque chose d'important.
Le risque pour une milice de virer en gang malintentionné est important.
De l'extérieur, il seront (au premier abord) perçus de la même manière, à savoir des gens groupé et armés qui semble fonctionner ensemble vers un objectifs que l'on ne connaîtra que si l'on prend le risque de leur parler ou si l'on prend le temps de les observer.
PAS FACILE!!
Et si cela ne fonctionne pas?
Si la famine s'installe?
Si les combattant meurent plus vite que prévu?
Quelles seront les priorité de cette équipe de protecteurs?
Je vous conseille la lecture de la BD "Walking Dead"..
(J'ai bien dis la BD pas la série TV)
Au de la de l'histoire de zombie, le scénariste met en relief la complexité des relations entre gens totalement différents qui doivent fonctionner ensemble pour survivre mais aussi reconstruire!!
C'est édifiant.
Quant au vote à main levée...
Ça fait 40 ans que les français se font balader à voter pour des pseudo sauveur.
Ça se saurait s'ils avaient la lucidité suffisante pour ne pas se faire manipuler.
En revanche , tout le monde a des yeux.
Si un chef doit apparaître, ce sera par ces actes, son intellect et son charisme.
Et ça nous changera des SARKOLLANDE !!
La constitution d’une milice me parait évident, en cas de trouble majeure, et lorsque les forces de l’ordre feront défauts.
RépondreSupprimerAprès, qu’entend-t-on par « trouble majeur » ?
Derrière ces deux mots peut se cacher :
- une guerre civile, trouble localisé, donc, même si cette guerre touche un ou deux pays limitrophes. Je pense ici à un cas de figure limité dans le temps ; et l’on peut ici s’attendre à une aide extérieure. Avenir viable si notre pays change radicalement de système politique, se protège physiquement, augmente sa résilience et son autonomie.
- ou alors ces mêmes deux mots cachent la fin de « notre monde », l’explosion (principalement démographique) d’une Afrique toujours plus pauvre, et l’embrasement de l’Orient, la chute totale de l’Occident : système politique et financier anéantis, fin du pétrole pour tous (devenu hors de prix), écosystème en ébullition, les 2 milliards d’Africains qui se déversent sur la Méditerranée, etc. Dans ce cas-là, on passera probablement de 8 milliards d’habitants à 2 milliards.
Pour la première éventualité, une forme de milice naîtra par-ci par-là. En France, voire en Europe de l’Ouest, le regroupement familial est une habitude qui se perd à travers les années. Les études, le travail, la vie moderne et urbanisée font que les enfants, parents, grands-parents, se retrouvent très souvent dispersés à travers le pays.
Ce qui fait que, finalement, peu seront les familles nombreuses et groupées d’Européens qui se battront ensemble autour de la ferme des doyens…
En conséquence et naturellement, pour une majorité de Français, la milice sera le groupe de défense évident. Et je l’ai déjà dit, survivre seul, il ne faudra pas y compter.
Pour la seconde éventualité, par contre, celle qui évoque un tel marasme, un changement de monde si conséquent, il est bien difficile voire impossible de supputer quoi que ce soit.
Personnellement, même si je sais que le second phénomène surviendra forcément, je me prépare davantage au premier cas de figure. Je crois ici davantage au stock et à la formation d’une milice. Milice qui se fera naturellement, certainement constituée par un chef militaire à la retraire. Je serais présent pour aider, avec ce qui sera l’arme de base des troufions du coin : le calibre 12.
Quant au changement de notre monde (déjà amorcé, certes), la fin du pétrole et la division par 4 de la population mondiale, je pense être déjà trop vieux pour en voir le paroxysme. Et puis pour ça, aucun stock de vivres et de munitions ne suffira…
"Je serais présent pour aider, avec ce qui sera l’arme de base des troufions du coin : le calibre 12."
SupprimerJe suis tout à fait d'accord avec vous Rhonan, le citoyen-soldat armé d'un fusil de calibre 12 (à 2 coups ou à pompe), plutôt qu'un AK-47ou un AR-15, reste le "système d'arme" le plus adéquat en cas de crise grave. Ces citoyens-soldats équipés du calibre 12, avec un chef charismatique, un code de conduite et un capital guerrier seront assez efficaces pour tenir et défendre leur territoire/BAD face à une bande de rôdeurs/pilleurs.
Je vous conseille de lire "Europe Mad Max demain?" de Bernard Wicht (auteur suisse) qui traite de la question de la milice ( éthique, motivation...) dans ses moindres détails.
@Sébastien :
RépondreSupprimer"Je ne crois pas au dirigeant éclairé, mais à une forme de démocratie directe à main levée et présence obligatoire, ou chacun est impliqué, et ou personne n'assure la protection ou la production pour les autres."
> La naïveté n'est-elle pas dans tes propos plutôt ? On pourrait aussi organiser une farandole avec des couronnes de fleurs tressées dans les cheveux... Je te souhaite bien du courage pour organiser ton référendum quand les voitures de ton quartier commenceront à brûler... La naïveté, c'est de croire en la démocratie, et plus grave encore de s'imaginer que demain la démocratie peut triompher de l'anarchie et de la violence. En toute amitié je ne peux que te conseiller de bien profiter du monde actuel car le suivant te sera fatal avec de telles illusions en tête...
Tu parles du système de défense suisse mais tu omets de dire que cette défense est de nature militaire, organisée par l'armée et encadrée par l'armée. Ca ne correspond donc en rien à la réalité française, et de toute manière si les Suisses devaient perdre leur commandement militaire la plupart de ces citoyens soldats prendraient leurs jambes à leur cou plutôt que le chemin des armes.
L'autre mythe que tu évoques est le kibboutz ; Lequel s'est "beaucoup inspiré dans ses principes originels des idées anarcho-communistes" (voir la page de Wikipédia traitant du sujet). Tu l'auras deviné, ce n'est certainement pas ma source d'inspiration... Des survivalistes baba-cools et anarchistes il y en a, mais ils ne feront pas de vieux os demain car leurs principes ne résisteront pas à la sélection naturelle. Tu crois vraiment que lorsque le chaos sera là les gens vont changer de nature profonde et devenir courageux, civiques, travailleurs, partageurs, bienveillants les uns avec les autres ? (sans qu'on les y aide un peu à grands coups de botte dans l'arrière-train ?). A nouveau je te souhaite bien du courage pour faire en sorte que chacun dans ta communauté participe activement et équitablement aux tâches les plus désagréables (aller vider les seaux de merde, brûler les ordures, ramasser et enterrer les morts etc...). Déjà qu'aujourd'hui les parents n'arrivent pas à obliger leurs enfants à effectuer de petites corvées domestiques (sauf à les payer pour ça...).
Tu ne crois pas au dirigeant éclairé ? Pourtant toute l'histoire de l'Humanité est faite par ces gens-là. Ouvre un manuel scolaire et tu y liras des noms comme Charles Martel, Jeanne d'Arc, Napoléon Bonaparte et j'en passe des tonnes. Je suis persuadé que parmi les lecteurs de ce blog il y a de nombreuses personnalités dignes d'assumer cette fonction certes exigeante sur le plan personnel.
Mais je pressens que ce qui te chiffonne en vérité, c'est la nature "dictatoriale" d'une milice... En vérité tu auras le choix de ne pas "marcher au pas" : Tu seras libre de prendre ton baluchon et de courir ta chance dans la nature seul ou avec les tiens. Ceux qui resteront feront consciemment et rationnellement le choix de rester, en acceptant ce qui leur sera imposé. Savais-tu que les Vikings ne condamnaient pas les leurs à la peine de mort ? Ils les condamnaient à l'exil ; Ce qui revenait au même finalement...
Werner88
"""et de toute manière si les Suisses devaient perdre leur commandement militaire la plupart de ces citoyens soldats prendraient leurs jambes à leur cou plutôt que le chemin des armes."""
Supprimerlà tu dit des conneries !
je suis persuadé du contraire !!
Meme sans commandement , les Suisses tailleront des croupières à qui viendra les faire chier !!!!!
a+
21000dijon
Tu es souvent dans la croyance, et c'est bien là ton problème.
SupprimerC'est plutôt grave car un survivaliste n'ayant aucun sens de la psychologie et une très mauvaise connaissance de la nature humaine est un survivaliste mort...
Mais je ne veux pas briser tes rêves, d'autres s'en chargeront à ma place en temps voulu.
Werner88
Mon cher Werner88,
SupprimerJe rejoins entièrement ta façon de voir.
Le seul point important que je me permet de nier est justement l'ouverture des manuels scolaires car là aussi il y a un combat à mener.
En effet, afin de réduire à néant toute possible germe de fierté patriotique dans le cerveau de nos enfants français, il n'y a plus trace des grands fondateurs de la France forte dans leurs manuel scolaire.
C'est ainsi qu'une personne s'est appliqué à produire "l'altermanuel d'histoire" afin de remettre les point sur les "I".
J'en conseille l'achat (avant qu'il ne soit censuré) à tout ceux qui aimeraient contre-carrer la lobotomie nationale sournoise de nos adorées têtes blondes!!
http://www.amazon.fr/gp/product/2262034052/ref=s9_simh_gw_p14_d4_i1?pf_rd_m=A1X6FK5RDHNB96&pf_rd_s=center-2&pf_rd_r=09QZR8RM04BCVDWXWP5Q&pf_rd_t=101&pf_rd_p=455673027&pf_rd_i=405320
@ Werner
RépondreSupprimerJe suis le raisonnement.
Retour à une certaine idée du fonctionnement féodal ( obligations comprises consenties pour un Bien Commun mesurable et local, ), appuyé sur le retour d’expérience du Liban des années 70/80 et aussi avec l'exemple du Hezbollah actuel.
Rien d'incongru là dedans si/quand la situation dégénère et qu'il faut choisir son camp et sa place.
Les gentils, les pleutres, les bisounours et les démocrates évolutionnistes risquent de se trouver confronter à une réalité qu'il ne "connaissent" que par petit ou grand écran "interposé" dans le cadre d'histoires racontées et mises en scène par des médias grands diffuseurs de propagande, de "storytelling" et d'histoires à dormir debout.
Il faudra réfléchir vite et faire des choix radicaux promptement car ceux qui y ont pensé et sont préparés, dans tous et chaque camp qui se créera, seront animés par une énergie "vitale" qui supportera peu la mollesse, les discussions stériles et l'indécision qui feraient/feront courir un danger au "groupe".
Et à l'Anonyme inquiet de sa perte d'autonomie "démocratique" je rappelle qu'en Démocratie le choix du peuple est/serait souverain. Quid du résultat du référendum sur le traité européen???.
Ne vaut il pas mieux une bonne réalité, une vérité nue plutôt qu'avalanches de mensonges et de blabla pour occuper et rendre disponible du temps de cervelle ( Lelay sur tf1)?
Gibus
Bonjour, merci pour ces retours.
RépondreSupprimerJe ne suis pas un fervent de la démocratie actuelle qui a été détournée, je dis simplement que le système des cantons suisses est un vote direct, avec des gens présents pour le vote. Chacun s'exprime directement. C'est une démocratie à vue, sans intermédiaire, qui convient à un petit groupe.
Pour le Kibboutz, sans le connaitre personnellement, il nous faudrait l'avis d'un israélien ou d'un franco-israélien pour le confirmer, il me semble bien que certains kibboutz vivent sous la menace permanente, et s'en sortent. L'égalité semble être le ciment de la cohésion (dans les travaux et pour le service militaire).
Le point suivant, c'est que les dirigeants éclairés deviennent rapidement des tyrans et des dictateurs qui finissent par être assassinés ou être exilés, quelques soit l'époque, le continent et la culture.
Une dernière chose, envisagez vous d'être sous la dictature ou de la diriger ?
Évidement si vous envisagez de la dirigez çà peut vous sembler intéressant, mais Il y a toujours des mécontents pour comploter, et quelqu'un pour prendre la place du chef.
Mais si vous devez subir la dictature je ne vois pas pourquoi c'est le premier modèle qui vous vient à l'esprit, ou alors c'est du masochisme
A+.
Quelques observations et compléments nécessaires (de mon point de vue) : (1/2)
SupprimerJe suis d'accord avec certains commentaires qui soutiennent le retour à la féodalité et ceux qui en montrent les dangers.
Le premier danger est la dictature non-éclairée et la mise en esclavage de tous ceux qui ne sont pas des copains ou clients du despote local, fût-il chef de la Milice. Dans de telles conditions, où est en effet l'intérêt de survivre?
A l'opposé, ceux qui veulent absolument qu'une forme de démocratie se ré-installe dès que possible commettent une faute d'aveuglement : il ne faut pas confondre les causes et les effets.
Le chaos qui s'approche vient de la démocratie car qu'est-elle ?
Un idéal ou on fait confiance aux élus sans leur demander de contrepartie d'honnêteté. Cela conduit inévitablement à ce que nous connaissons. Les élus font du clientélisme ou truquent les élections (en interdisant ou bridant l'expression de leurs opposants, les vrais, pas ceux avec qui ils alternent de temps en temps pour se partager les gamelles fumantes). Et les mêmes causes conduiront aux mêmes effets, inévitablement, après ce retour de la "démocratie".
De toutes façons, la démocratie,du grec δημοκρατία (souveraineté du peuple), ça n'a jamais existé plus de quelques minutes nulle part sur cette planète et jamais.
La sélection naturelle écarte rapidement les idéalistes au profit des prédateurs qui s'approprient le pouvoir.
Comment s'en sortir ? Il faut réfléchir mais une des solutions pourrait être une dictature à la romaine : le dictateur a les pleins pouvoirs pour un temps après quoi il est jugé et responsable sur ses biens et/ou sa vie du bilan de son mandat éventuellement non renouvelable.
Dans tous les cas, il est certain que face à la rapidité d'action des bandes de sauvages qui hanteront les campagnes après avoir curé les villes, il faudra une ou des forces capables de s'opposer et avec la capacité de décider vite sans discutailler des heures du sexe des anges pour masquer un manque de courage face à l'action à entreprendre ….. ce qui est exactement ce que font les « élus » des « démocraties » actuelles.
Quelques observations et compléments nécessaires (de mon point de vue) : (2/2)
SupprimerMais il y a un facteur qu'il serait de la plus grande imprudence de négliger :
ceux qui travaillent au contact de la population criminelle savent bien qu'en réalité, les assassins (au sens légal, c'est-à-dire auteurs de meurtres prémédités) sont souvent des faibles. Ils tuent pour ne pas affronter la réalité (cocus, jalousie, faillite financière, réussite des autres, scandale qui risque de se révéler, etc …)
Et il en va de même avec la faiblesse de nos « élus » ou se prétendant tels (puisque élus d'élections truquées).
Ils refusent déjà et refuseront encore absolument d'envisager de se faire déposséder de ce qu'ils ont volé. Il est hors de question qu'ils soient jugés comme les manants qu'ils gouvernent.
Et ils seront prêts, le moment venu, à donner les ordres nécessaires à ce qui restera de services d'ordre (troupe incluse) pour mater ceux qui voudront leur faire assumer leurs responsabilités en commençant par les destituer. Tous les régimes vascillants le font.
Et il se trouvera des faibles (il y en a toujours, toutes les révolutions le montrent) parmi ceux recevant des ordres qui n'auront pas le cran de désobéir. Il faut en tenir compte sinon ce serait une erreur mortelle, et leur enlever vite ceux qui leur donneront ces ordres.
Ceux qui voudront survivre n'ont pas le droit d'ignorer que les gouvernants en chute seront bien plus dangereux, car organisés, que les crapauds en maraude (on les appelle crapauds parce que, quand on leur passe les menottes ils crient tout de suite « Quoi ? Quoi ? »).
Les crapauds, ça se soigne par quelques distributions de plomb calibré, pour les énarques en chute il sera fondamental de les rechercher par tout moyen et les neutraliser.
Ne pas les rechercher, c'est leur laisser l'initiative et alors ils rétabliront leur ordre en prétendant rétablir l'ordre. Et ils ne le feront pas au détriment des crapauds, ils le feront au détriment des Justes, comme ils font déjà aujourd'hui.
Ils n'ont plus à être jugés. Les conséquences catastrophiques de leurs actes sont visibles et cela relève de la trahison. Ils ont déjà eux-mêmes prononcé leur condamnation.
il s'agit du viol des articles 410 et 411 du code pénal !!
Supprimerprenez le temps de les lire !!!
a+
Article 410-1
SupprimerLes intérêts fondamentaux de la nation s'entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l'intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l'étranger, de l'équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel.
? Qui viole quoi et comment?
"de l'intégrité de son territoire"
"de la sauvegarde de sa population en France"
"des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique "
....
Article 411-6
Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002
Le fait de livrer ou de rendre accessibles à une puissance étrangère, à une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l'exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de quinze ans de détention criminelle et de 225 000 euros d'amende.
? Le fait de délocaliser des emplois et des entreprises à fort potentiel d'intérêts nationaux vers des pays étrangers par ex ?
Et quand c'est lu ? on fait quoi ?
Mort de rire le code pénal!
SupprimerLa seule chose a quoi il pourra encore servir, c est se torcher le cul ou allumer un feu.
En cas d'urgence la République romaine proclamait la dictature, sous surveillance du sénat pour une période transitoire au rétablissement de l'ordre. En 2014 si effondrement il y avait en France, l'article 16 pourrait mis en oeuvre (les pleins pouvoirs) Quant à savoir comment tout cela se passerait, mystère. Dans un grand sauve-qui-peut général ceux qui seront organisés s'en sortiront mieux que les isolés imprévoyants.
RépondreSupprimerWerner "88" (heu... je n'ose imaginer :-)
J'aime bien la dictature romaine ou le dictateur répond sur sa vie. Mais il faut que le peuple soit fort et armé pour canaliser les déviations du dictateur.
RépondreSupprimerC'est vrai que beaucoup de système ont été testé au long de l'histoire, et les populations préfèrent de loin la tranquillité à l'anarchie, et la sécurité à la violence. Le problème vient lorsque la population devient l'otage de ceux qui sont censé la protéger.
Ce qui m'étonne c'est le manque de clairvoyance sur le choix de la milice. La milice est au mieux un bras armé, et non un système de gestion du pouvoir. On peut avoir un conseil, des anciens, des spécialistes (sortes de ministres ou adjoints spécialisés dans un domaine particulier e la gestion du territoire).
Vous pourrez retourner le problème dans tout les sens, un système stable ne repose pas sur la contrainte mais sur l'adhésion. Je ne parle pas sur quelques mois, mais sur plusieurs années ou décennies.
De plus vous n'enverrez personnes combattre efficacement si il n'y croit pas (demander aux soldats) encore moins des civils. Par contre avec l'adhésion de la population vous pourrez gagner contre bien plus fort que vous sur le papier (mouvements de résistances variés au cours de l'histoire, y compris récente Indochine, Vietnam, Algérie, Afghanistan, Irak).
Le pouvoir peut être pris, mais il est difficile à garder sans l'accord de la population. Et la population ne veut jamais des tyrans.
A+.
L'anonyme (Sébastien)
le modèle de Cincinatus laissant sa charrue pour venir par deux fois au secours de Rome est l'exemple même du dictateur éclairé(dictateur au sens romain du terme), ;le pouvoir sans controle est la porte ouverte aux tyrans;une milice (ou quelque soit sa dénomination) n'est que le bras armé d'une communauté dont elle est l'émanation combattante,d'ou la conscription qui découle de l'engagement consenti et volontaire à faire corps avec la ladite communauté dès qu'il existe un minimum d'organisation.Mais ce n'est pas suffisant,pour qu'un groupe survive , le contrôle cité plus haut suppose la possible destitution du chef militaire par , comme l'indique Sébastien , un conseil des anciens ou autre instance,l'adhésion à la cause commune est primordiale,c'est l'affectio sociétatis,l'intéret a être ensemble,c'est ça la démocratie et rien d'autre que le respect des règles construites par la communauté pour s'organiser au mieux de ses intérets sans privilégier un intéret particulier (ce qui se passe actuellement avec des lois faites pour telle ou telle ethnie,communauté) chacun ayant sa petite loi le droit finit par disparaitre puisqu'il a vocation a s'appliquer au plus grand nombre.Ces procédures organisationnelles se font au départ comme la prose de Monsieur Jourdain :naturellement ,sauf si l'adhésion de tous n'est pas au rendez vous.Il est évident dans tout les cas que la priorité d'un groupe étant la survie,la première organisation a mettre en oeuvre est celle qui concerne la défense en cela nous sommes tous d'accord et il est très intéressant de voir comment Werner 88 l'envisage dans son prochain article,la question de savoir si il faut prendre les devants militairement face à une catastrophe à venir par l'action préventive est un autre sujet qui à mon sens n'est pas celui de la survie dans la mesure ou pour survivre l'exposition au combat est son exact contraire tant que celui ci n'est pas imposé par un adversaire résolu.Cordialement à tous Phoenix
RépondreSupprimerJe savais que ce sujet serait difficile à comprendre pour beaucoup mais qu'il provoquerait malgré tout une discussion intéressante à certains points de vue.
RépondreSupprimerPar contre il est triste de constater que même au sein de la communauté des survivalistes beaucoup ne parviennent pas à se projeter dans le monde de demain, qu'ils continuent de raisonner selon le paradigme actuel, et que, par là-même, ils se condamnent eux-mêmes à un sort des moins enviables.
Le réveil sera extrêmement brutal lorsqu'ils réaliseront qu'en situation de chaos il n'y a nulle place pour la démocratie participative, la direction collégiale, le tirage au sort ou le conseil de Jedis...
La tyrannie, nous la vivons actuellement, mais plus important encore ceux qui demain ne voudront pas accepter celle des milices n'auront d'autre choix que d'endurer celles des gangs plus ou moins inspirés par le Jihad...
Ce qui est rassurant, c'est que la masturbation intellectuelle va vite céder au pragmatisme, et que les grands débats sur le despotisme, le fascisme ou je ne sais quoi encore ne résisteront pas à la dure réalité de la vie quotidienne. Qu'on l'admette ou pas, qu'on le refuse ou pas, les plus forts s'imposeront et les faibles les suivront ou disparaîtront.
Une mauvaise compréhension de la notion de Milice, malgré les informations données dans les deux premières parties de cet article, conduit à penser qu'il s'agira immanquablement de bandes de brutes armées avides de sang et de pouvoir. Ca n'a rien d'une fatalité, et tout dépendra de la qualité des initiateurs.
Quoi qu'il en soit, le fait est que ceux qui mangeront les premiers seront les miliciens et leurs familles. Quant à ceux qui refuseront de marcher au pas, je le répète une nouvelle fois, ils auront toujours la possibilité de suivre leur propre chemin en traversant les territoires contrôlés par les "zombies" et autres prédateurs. Bonne chance à eux...
Werner88
Il y aura des tas de groupe armés puisque ce sera la loi du plus fort C.A.D celle de la jungle,il faudra mettre des grands panneaux sur les limites géographiques défendues ou sera écrit "ici la jungle respectez nos lois" si je vous suit bien sachant qu'en plus une milice "conquérante " envahira les "fiefs voisins" il faudra donc ajouter en dessous "les survivants seront poursuivis au minimum".En fait vous ne changez en rien de paradigme en rejouant la création de la féodalité en Europe Kalashnikov en plus , seule concession a la modernité<;j'espère que nous n'aurons pas a vérifier la validité de nos théories sur le terrain.n'oubliez pas que le survivaliste sera celui qui survivra ,c'est tout bête mais bien réel,"et que pour survivre il ne faut combattre précisément QUE pour sauver sa vie tout comme les protections d'une maison ne servent qu'a dissuader les voleurs en les incitant ceux-ci a s'attaquer a plus facile et qui réussi dans 90% des cas."tout dépendra des initiateurs" sûrement mais la barbarie se moque bien des "valeurs" et de la dimension politique et des idéaux?Vous n'arriverez à rien sans un consensus et si vous massacrez les moutons , vous n'aurez a très court terme plus rien à vous mettre sous la dent,donc la milice ou autre groupe devra avoir une dimension morale ou a tout le moins dans un deuxième temps des lois. Hammourabi l'a fait bien avant nous,c'est aussi une des raisons qui donne un sens à la question pourquoi survivre et qui différencie l'espèce humaine des autres êtres vivants sur cette planète .Cordialement Phoenix
SupprimerIl ne est pas ici question de paradigme et de Bisounours, mais de survie.
SupprimerIl y a ceux qui vont survivre un certain temps et ceux qui vont rapidement mourir.
Aucune branlette intellectuelle ne sauvera ceux qui ne savent et ne veulent rien faire.
Bonjour,
RépondreSupprimerFinalement, la mentalité pourrie jusqu'à la moëlle des psychopathes sataniques qui nous dirigent a fait son oeuvre.
Même après un chaos terrible tel qu'on le pressent, on repartirait peu ou peu sur les mêmes bases vu qu'il ne resterait pas que des 'gentils" !
On se croirait dans "animals farm" de George Orwell, bétail que nous sommes ! Quitter une prison, un esclavage pour en retrouver un autre, la belle vie, franchement !!
Y a quand même de quoi vous dégoûter de vivre cette humaine vie d' Etre Humain si nous ne réussissons pas à sortir de ce cercle infernal qui exacerbe nos côtés négatifs.
Cela nous est en grande partie imposé par les mêmes, certes. Pourtant, de plus en plus de gens en prennent conscience. Notamment ici.
Ne peut-il exister, sur notre planète, d'autre réalité que celle que nous connaissons depuis si logntemps ? Ne pourrait-elle pas se construire déjà dans notre façon de penser "le monde d'après" ?
Anna N.
Anna,
SupprimerAvant d'imaginer puis de construire un avenir resplendissant ( hum, hum ) il faudra bien nettoyer les toilettes, tirer la chasse d'eau et bien refermer la porte en sortant, puis se laver les mains consciencieusement.
Après, et seulement après, une conduite, ferme de principes et de valeurs, partagée par la communauté de ce qui en aura fait des survivants ( survivreauchaos ... ) qui ne peut en rien - RIEN - ressembler au bordel ambiant, pourra envisager une évolution cadrée et sereine.
Juste comme ça, pour éviter que le bazar, les dépravations et magouilles reviennent trop vite et remette en selle de sales vieilles manies et habitudes.
Et pour les soupapes, copions nos anciens, qui ont fait notre culture, et qui savaient comment garder en dehors de la cité, ou de les garder sous contrôle les petits "à-cotés" nécessaires et utiles à l'expression individuelle mais n'en faisons pas, comme aujourd'hui, une ligne de conduite générale, légale et pour tout dire presque obligatoire . . .
Ta réalité individuelle, exercée comme bon te semblera mais qui ne pourra nuire, ni à ta liberté ni à tes responsabilités ni à l'équilibre de l'ensemble ne devrait pas poser de problème.
Il y aura encore des gentils, pas des naïfs.
Gibus
J espère que la civilisation ne s' en relèvera jamais.
SupprimerMoins il y aura de survivants plus ceux qui vivent encore auront des chances de survie.
Règle numéro un la première année, laisser tous les attardés s entre tuer et même les y aider si possible.
Les banlieues sont en effet bonjour en armées, mais je ne suis pas sûr que le stock de munitions pour ce type de armes sera dispo bien longtemps en tenant compte de la cadence de tir.
SupprimerLaissez les faire le travail a votre place au début qu ils s entre tuent.
Les stocks d armurerie civile par contre seront un atout énorme pour ceux qui mettront la main dessus.
Et ceux qui savent faire du rechargement auront un avantage certain.
Ne faites jamais ce que l ennemi peut faire a votre place
Regardez les usa uar exemple plutôt Que d d attaquer avec leurs propres troupes ils financent Al-Qaïda pour faire le boulot a leur place.
bah !!
RépondreSupprimeril y a bien quelques solutions simples , à tirer des leçons du passé récents (70 ans) mais quand j'ai commencé à les évoquer le moderateur m'a gentiment demander de garder mes opinions pour moi !!
?? mais oui !!
rappelez vous ! j'évoquai l'utilisation d'un drapeau à croix de Lorraine bleu horizon comme signe de ralliement !
Le drapeau de la France Libre !!
-- parceque les pourris commencent à me les briser menu-menu !!
-- parceque il est bon de rappeler l'appel du 18juin et le serment de Koufra !!
-- parceque mon cousin a bénéficier de l'hospitalité de Franco pendant plusieurs mois au camp tristement célèbre de Miranda, avant de pouvoir rejoindre Leclerc en Tunisie et s'engager au 501eme RCC !
-- parceque mon oncle paternel est mort à buckenwald pour avoir essayer de rejoindre son cousin !
-- parceque , ce que wall-street à louper avec l'A.M.G.O.T ( grace à De Gaulle et la France libre ) elle le réussit en ce moment avec l'europe et le traité de libre échange nord atlantique !
-- parceque les violeurs des articles 410 et 411 du code pénal méritent au moins le goudron et les plumes avant la corde !
-- parceque plus le temps passe et plus je découvre des articles écrit dans les années 50 , 60 , 70 , par untel ou untel de l'Académie Française , prédisant un peu ce qui arrive aujourd'hui !
-- parceque le chaos qui arrive va être pour certains l'occasion de ....!!!
Le problème avec les milices , c'est le mot milice justement !!
haa !! si on parlait de FFI , de FTP !!
Là l'impact du tabou n'est plus le même !!
Et on pourrait aussi parler des maquis Pétainiste de l'O.R.A qui se sont mis en place après novembre 42 , grace au travail de l'armée d'armistice qui a passer deux ans à cacher des armes, du materiel , et même à camoufler des troupes dans diverses administration !
Lisez les conditions d'armistices de juin 40 , et faites des recherches sur les accords secrets de decembre 1940 signés entre Pétain et Churchill .
Faites des recherches sur le pacte de non agression entre hitler et staline de aout 1939 suivi du pacte d'amitié et de rectification des frontières du 28 septembre 1939 suivi du pacte de cooperation et de commerce de mars 1940 !!!
Tout le monde connait les films "Paris brule t'il " et " la bataille du rail " , mais lisez donc le livre de Pierre Taittinger " et Paris ne fut pas brulé" une autre version de la resistance confirmée par les témoignages du consuls de Suéde et d'autres personnalités .
Tout cela pour dire que le noir et le blanc sont rares en termes d'histoire , c'est le gris dans une multitude de nuances qui domine !!
Alors pour ce qui est de prévoir l'avenir !!!!!!!!!
Bon !! j'arrête là pour l'instant !!
a+
21000dijon
Si la terre n'avait que 24 heures l'homme n'y serait que depuis quelques secondes,alors il faut du temps pour que les consciences se forment avec des avancées et des rechutes c'est le cas actuellement ,les progrès sociologiques humains du siècle des lumières (traité de <wesphalie) sont remis en cause par une caste de kleptocrates avides,nous devons faire avec,à nous d'instruire les générations futures du choix des possibles.Peut être Anna qu'au sein de votre groupe vous pourrez avoir et mettre en oeuvre votre vision lumineuse de l'espèce humaine ,mais vous devrez le faire pour l'instant à l'ombre des canons.Le principe de réalité primant sur le reste pour pouvoir transmettre ce qui vous semble essentiel.Cordialement Phoenix
RépondreSupprimerIl a ici des gens intelligent qui sais distinguer la dictature de la tiranie. Trés biem.
RépondreSupprimerMerci pour votre blog.
Je vois que certains esprits s’échauffent.
RépondreSupprimerPourtant, le sujet en lui-même n’a rien de choquant. J’avais moi-même évoqué dans un article, écrit sur un autre blog voilà des années, un très probable retour en arrière de notre pays suite à un déclin durable et majeur, la France sortant finalement de la pénombre et renaissant de ses cendres au sein d’une sorte de néo Moyen-âge.
Je vous livre juste la dernière phrase de ce cycle traduisant le terme d’un lent processus de décadence :
"- Stabilisation de la population survivante, qui amorcera progressivement un retour vers une économie régionale. Naissance d’une nouvelle identité historique. Technologique, elle sera un mélange entre l’âge du pétrole, le siècle des Lumières et le Bas Moyen-âge."
Je rappelle qu’il s’agit d’une hypothèse de travail, et non une science exacte.
A terme, on le sait tous, la fin des énergies fossiles et les effets pervers de la mondialisation sur les économies et les communautés déstabilisant inévitablement notre civilisation, le monde connaîtra forcément une période sombre.
Avant d’en sortir, si un pays se retrouve livré à lui-même, des milices / groupes armés / clans ; appelez cela comme vous voulez, il y en aura forcément. C’est inévitable. L’Homme, d’instinct, va s’unir pour survivre.
Nos Républiques corrompues et leurs cortèges de lois vont disparaître. Oubliez la dualité : gentils / méchants, enseigné à tort par Hollywood. Le monde n’a toujours été qu’une nuance de gris. En outre, ce qui vie ne connait qu’une loi : La Loi du plus fort !
Mais ne vous mettez pas martel en tête.
Oui, un jour il y aura décadence, conflits, retour en arrière technologique et perte de nombreux savoir-faire ; cela a déjà d’ailleurs commencé. Mais, pour le moment, nous vivons encore dans une période que je qualifierai de positive, en Occident. Oui, certains râlent, certains n’ont rien, certains font grèves… Mais, globalement, en France, on n’a jamais vécu aussi bien (Nos démocraties républicaines perverties n'y sont pour rien, c'est juste dû aux progrès de la science et de la médecine).
D’ailleurs, vous le savez pertinemment. Et c’est pour cela qu’on a peur. Peur de perdre l’eau courante, l’électricité, internet, le chauffage, la nourriture au supermarché, l’écran plasma 110 cm, les toilettes de M Propre, le confort d’une maison en dur, etc.
Dites-vous que rien n’est éternel ; tout a une fin. Même vous et moi.
Ma philosophie ? Profiter de l’instant présent. Et puis quand chacun de nous mourra, ce sera la fin de "notre" monde.
Alors ne vous inquiétez-pas pour les milices / Clans, etc. Elles viendront en leur temps, et on fera avec… si on est encore vivant pour le voir !
Moi, je ne suis pas choqué par ce qu'explique Mr Werner....Je ne comprends pas trop les reactions négatives des lecteurs. En plein effondrement, vous croyez quoi ?! ...débat télévisé /participatif pour attribution des rôles ?
RépondreSupprimerEn échangeant sur le sujet au café des sports; je comprendrais. Mais si nous lisons ici, c'est que nous comprenons que ça va m.rder grave ....
Il faudra décider et vite, établir les priorités, défendre les siens et ce qu'on peut sauver de nos biens. Pourquoi accepter que le camp d'en face (rassemblements de délinquants) vous dépouille ou vous ôte la vie, sans leur opposer de résistance ?
Pour être à la hauteur, il faudra être organisé en face.
Mais, je peux comprendre aussi qu'on se laisse tuer juste parcequ'on refuse de se battre...c'est un choix. Comme le disait St Paul, il faut mener le bon combat....A chacun de voir.
En tous cas, merci à Mr Werner pour le travail effectué et j'espère que quelques lecteurs ne s'arrêteront pas à leurs idées préconçues et réfléchiront à cet article.
Bien, tous ces points de vue...Cependant un truc me chiffonne: la milice deviendrait un pouvoir de substitution. Ca veut dire qu'il n'y aurait aucune rupture de direction du territoire.
RépondreSupprimerLes enjeux seront tellement différents qu'il faut oublier tout ça, d'ailleurs oubliez les références à l'Occupation; le gouvernement français a continué de gouverner et la chaine fiscale, judiciaire et économique n'a jamais bougé.
Si l'Etat entre en faillite, imaginez le nombre de ses agents sans emploi, et dont certains sont armés par leur fonction (police, armée, autres).
Le fisc sera désormais un racket par plusieurs entités sans lien sur une population qui cherchera en premier lieu à vivre "comme avant" (il faudra jouer Plus belle la vie devant eux).
La plupart voudra défendre son carré de choux et là, ça risque de frotter un peu.
Un aspect que je voulais éviter mais tant pis. On a chez nous des individus qui n'ont pas notre culture, mais qui ont nos armes, nos connaissances du terrain et des méthodes dignes des plus grands psychopathes et qui agissent en bande!
C'est un danger nouveau pour la plupart d'entre nous et il faut s'y préparer de la façon la plus ferme. Regardez les video en Iraq ou ils remontent les files de voiture à la rafale, ben oui ça tue les passagers, forcément, mais c'est pour le fun, hein?
Pour la milice, vous imaginez déjà un groupe avec un chef et une troupe obéissante. Ca se passera jamais comme ça, on aura des alliances de circonstance pour un but ponctuel et c'est tout. Pourquoi? Parce qu'on ne peut pas vivre seul, parce qu'on aura besoin du voisin (un vrai con dans la vie), de sa famille boulet et du seul militaire du coin qui veut aussi être le chef parce qu'il "sait".
L'analogie avec le moyen âge est pertinente puisqu'on se regroupera en paysans, et pas en bagaudes. Ca tirera au début mais il faudra passer sa vie à défendre le peu qu'on aura arraché à notre vie d'avant.
Pour les armes, les débouchés iront à ceux qui ont le plus d'argent (pas vous en gros).
Regardez par qui est détenu le marché de la bouffe.
Le peu d'argent que vous avez est en banque, pas chez vous.
Vous avez toujours 3 voitures par foyer et même pas un jardin pour y mettre des légumes.
Bref, vous devriez bosser sur l'après depuis longtemps déjà.
Moi ce qui me fait le plus peur c'est la periode de transition entre la " normalité " d'aujourd'hui où une victime finit en prison pour avoir flinguer son agresseur ! et la période de chaos total où les flics iront flinguer les juges ET les voyous qui leur pourrissent la vie depuis des decennies .
SupprimerUne sorte de remake de réglement de compte à OK corral puissance mille !!!
C'est cette période de transition où la peur de la justice sera plus forte que la peur des voyous qui fera le plus de victimes innocentes.
Ensuite lorsque le chaos sera là , ce sera une guerre de réglements de compte , voyous contre justice mais aussi victimes contre justice , flics contre juges et avocats véreux , patriotes contre traitres et collabos , enfin bref se sera le chaos .
ATTENTION ce texte n'est ni une incitation à la haine , NI une émission de menaces de mort , c'est tout simplement une prévision météorologique annonçant l'arrivée d'un ouragan. !!!!!
Cette période de transition sera dangereuse car fautes de moyens d'informations honnêtes et impartiaux , il faudra compter sur son instinct et la chance pour rester vivant !!
Je ne sais plus où j'ai lu , il y a plusieurs années , qu'il y aurait sans compter l'arsenal des caves de banlieues , plus de 23 millions d'armes non declarées en France !! cela promet du sport !!
a+
21000dijon
sur ces 23 millions combien en ordre de marche et combien ont l'entrainement pour s'en servir?en plus à part une ou deux boites de cartouches les munitions manqueront très vite surtout les plus lourdes (transport pénible)pour armes automatiques(kalash gourmand en tir soutenu) 1 kilog de 22 c'est 500 cartouches,comparez avec des 7.62 ou92 ou 308 Phoenix
SupprimerBonjour,
SupprimerDiscussion intéressante, mes réflexions :
La probabilité de milices locales, villageoises (pas péjoratif du tout), et même connectées entre plusieurs bourgs si d'anciens liens sociaux persistent, me semble justement "normale" et même attendue en cas de forte perte de normalité (et durable).
Mais en même temps le danger du leader incontesté et incontestable me fait craindre des abus qui feront que rien ne différencierait la milice par rapport à des groupes armés pillards (ceci aussi en interne).
Pour être clair : Aucun d'entre nous n'a envie de constater en rentrant d'une ou plusieurs journées de participation à la défense locale, que sa compagne a été "réquisitionnée d'office" par la garde prétorienne du leader charismatique pour ses "besoins".
Voila un autre décor.
Moi cela ne me fait pas envie, et vous ?
Pour éviter cela les liens "d'avant" comptent beaucoup, participer activement à la mise en place d'une structure nouvelle pour ne pas se faire aliéner le pouvoir, ou un ancien élu local reconnu (peut-être) mais s'il y a quelquechose de sûr dans la constitution de défense ou autre c'est que tout
est possible... (même peut-être pas de choix possible du tout).
Mais un peu de clairvoyance (toujours si les circonstances le permettent) et fixer ses limites sont les garde-fous de base à mon humble avis.
Paul07
Autant je pense qu'il serait incontournable de s'unir pour répondre à ce que le chaos entrainera , autant la création d'une structure avec à la tête un guide suprême qui organisera la vie du groupe me fait craindre la pire des dictatures qui n'aura rien de différent de ce que seront les "bandes"( en plus le "88" du pseudo de l'auteur me fait poser beaucoup de questions , j'espère qu'il ne s'agit que d'une référence à son département ).
RépondreSupprimerPour moi la meilleure des solutions est une structure de type kibboutz qui a fait ses preuves..
Slts
pas de procès d'intention ,nous en sommes victimes en permanence ,alors attendons la troisième partie de ce sujet par Werner 88,il a le mérite d'y avoir réfléchi et de nous proposer une trame intéressante qui permet à chacun de faire progresser sa réflexion avant de définir qu'elle sera l'action a exécuter en cas de besoin en fonction des lieux et des circonstances qui n'auront aucune homogénéité sur l'ensemble du territoire national ,merci.Phoenix
Supprimerattendons la troisième partie de Werner 88,sans procès d'intention dont nous sommes trop souvent victimes.Son article a le mérite de la réflexion et pose une trame ,base de notre propre vision et aide a la formulation de l'action qui sera différente pour chacun,le chaos à venir ne sera pas homogène sur l'ensemble du territoire , chaque réponse devra s'adapter,en celà il doit être remercié même si on ne partage pas la totalité de son analyse Phoenix
SupprimerA quoi d'autre pensiez-vous Anonyme de 21h48 concernant le 88 ? (excusez mon ignorance)
RépondreSupprimer88 correspond au département des Vosges ou bien à deux fois la huitième lettre de l'alphabet, soit HH pour Heil...
Supprimer“Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt”.
SupprimerJe vois que l’on est tous d’accord sur deux / trois choses :
RépondreSupprimer- Un avenir décadent amènera d’abord une montée exponentielle de l’indiscipline, d’actes d’incivilités en tous genres, et de la corruption.
- Une milice vous protégera, mais elle pourra aussi avoir ses effets pervers. Des tarés qu’ils voudront s’affirmer le moment venu, il y en aura, et il faudra surtout éviter de tomber sur un mégalo dictateur, entouré de sa garde prétorienne, qui voudra tout diriger !
- Nous, citoyens lambda, subirons encore les volontés des plus puissants. Tant que l’espèce humaine existera, il y aura toujours des dominants et des dominés. Notre République démocratique a affaibli la France et aplani sa culture et son histoire, voire son nationalisme, par son désir d’ouverture sur le monde, mais la dictature d’une milice ne sera, dans un avenir probable, pas nécessairement mieux.
Cela dit, une milice restera locale. Si un système provisoire se met en place dans une région / province, elle pourra supplanter avantageusement les milices.
- Au moment même du chaos, il risque d’y avoir une explosion de la corruption, un peu comme le Maghreb ou l’Amérique latine puissance mille. La Justice ne vaudra plus rien. Les forces de l’ordre seront louées aux plus offrants, etc.
- Ce n’est pas durant une période de chaos / guerres civiles que l’on aura un système politique équilibré, mais après. Et il faudra savoir être patient. Pour rappel, le Japon a connu plus de huit siècles de guerres civiles !
La France change de visage ; elle se communautarise et se morcelle déjà ; on parle d’ailleurs d’autonomie dans le département du 93. Imaginez que dans les 10 ans à venir, elle entame à son tour plus de huit siècles de guerres civiles entre provinces !!!
Bref, le plus inquiétant n’est pas de savoir ce qui va arriver, car ici on sert déjà tous les fesses, mais quand ?
Ps : je ne sais pas si c’est la meilleure période pour devenir propriétaire et se coller sur le dos un crédit de 30 ans. La France a cette culture de la propriété, mais il va sans doute falloir être mobile pour certains dans les années à venir…
Un truc bizarre: en cas de création de milice, tout le monde veut être chef. On se croirait dans n'importe quel groupuscule clairvoyant sur la situation mais bordélique au possible quand il s'agit de fédérer les talents.
RépondreSupprimerPour l'instant, l'après ne compte pas puisque la plupart d'entre nous vit comme des assiégés, cernés par les problèmes économiques, sociaux, les "autres".
Les fameux chefs, ce sont ceux qui, maintenant, alignent les billets sur la table de manière à acheter un fief entier et vous avec si vous êtes dedans. Et là, on vous demandera gentiment de faire pousser des patates si vous voulez une protection, sinon on vous demandera de coloniser le 93. On vous désarmera ou si vous êtes armé, c'est que vous plantez des choux dans une zone à risque.
Ca fait penser à la mafia, mais c'est exactement ça parce que la hiérarchisation est en place depuis longtemps. Le grand soir, c'est une connerie. On va juste changer de propriétaire, pourquoi? Ben parce que les grandes fortunes investiront sur les nouvelles richesses: l'eau, la terre, les compétences humaines.
Sur ce schéma, la milice, un groupe de jardiniers ou n'importe quel groupe autonome et efficace a toutes les chances de se vendre par rapport à des individus isolés (qui passeront comme maintenant pour des marginaux).
Nous ne sommes pas égaux, et sans valeur ajoutée (nos compétences), ce sera comme aujourd'hui avec ceux qui pourront trouver leur place et les autres (parasites, asociaux, dépendants divers...)
Effectivement, beaucoup de scénarios sont envisageables... mais j'imagine que si c'est vraiment chaud les limites effectives de propriété seront celles de la portée de son fusil.
RépondreSupprimerUn puissant d'aujourd'hui ne pourra au mieux conserver comme tout un chacun, je pense, que les terres autour de lui et faire une croix par exemple dur ses "chasses en Sologne" à moins d'y conserver des fidèlités, mais je n'y crois pas beaucoup.
Paul07
Paul 07,C'est exactement ce que Colbert a répondu a Louis 14 qui exigeait une limite des eaux territoriales Royales au delà de 5 miles "Sire ne vous appartient que ce que vous pouvez défendre,or la portée de nos canons n'est que de 5 miles".D'autant que pour porter le fer un peu au delà de son territoire il faudra une logistique d'approvisionnement en consommable ,allonger ses lignes de communication et de transport a posé par le passé quelques menus problèmes au petit moustachu d'outre Rhin.La qualité première d'un survivaliste en plus de la discrétion , est sa capacité a s'adapter :être capable d'abandonner tout , tout de suite si les circonstances l'exigent,se diluer dans la nature ou la ville,faire front , en fait les qualités qui ont fait ce que nous sommes,c'est du Darwin bien net.Phoenix
SupprimerDernière remarque intéressante, car, en effet, un survivaliste n’est pas fondamentalement un individu qui comprends qu’une tempête lui arrive sur la gueule, s’y prépare et stock en conséquence des tonnes de choses (ce que nous sommes, tout de même, et ce que je fais), mais c’est surtout un être particulièrement résilient capable de s’en sortir à partir de rien, en ayant juste sur lui 4-5 objets indispensables, et surtout une tête bien remplie.
SupprimerCela dit, il est bon de se rappeler qu’un vrai survivaliste est une sorte de Bear Grylls, et que cela ne court pas les rues.
Personnellement, ne possédant pas toutes ses connaissances, et n’ayant pas la prétention d’être un survivaliste pur jus, je ne saurais me dispenser de préparer à l’avance ma BAD, ma citerne de récupération d’eau de pluie, mes stocks divers, etc.
Le cadre d'une milice dépasse largement le survivalisme et quelqu'un qui sera capable d'acheter les hommes ET les compétences pourra couvrir une aire beaucoup plus large que la simple portée du fusil, il suffit de verrouiller les axes stratégiques et d'étaler tactiquement ses forces. Comme on est pas à l'echelle d'un Etat, les lignes logistiques restent raisonnables.
SupprimerOn assimile souvent le survivaliste a un warrior delamorkitu, ce qui est faux.
Dans ce domaine, on a celui qui veut porter un flingue; celui qui peut le faire et celui qui sait le faire et ça fait un méchant delta.
Le warrior n'est qu'une petite part du survivaliste, la part qui défend les ressources.
Par définition le survivaliste ne se met pas en danger, il fait son business tranquille sans faire chier personne et le "Don't trend on me" résume sa réaction si on le taquine un peu.
Le survivaliste a une tête bien remplie mais en cas de chaos, il aura surtout des compétences à mettre au service d'un groupe.
Donc la milice n'est qu'une composante du résilent basique et se contente de défendre les ressources, voire d'attaquer, ce qui, à mon avis, a plus de sens car dans ce cas les armes aident à augmenter les ressources.
Ne rêvez pas. Si vous savez manier une arme, vous vous louerez à celui de vos connaissances qui a le plus de moyens aujourd'hui (entrepreneur solide, gros proprio terrien) et capable de vous octroyer un abri sûr à proximité de gens comme vous et loués comme vous.
Pour info, ça a déjà commencé dans le sud pour les résidences secondaires. Les proprios logent gratuitement des gens à demeure toute l'année contre l'entretien courant du domaine ainsi qu'une présence permanente propre à dissuader les intrus occasionnels.
La féodalité, ça a du bon.
Sois tu inspirés la peur par la brutalité mélangé e a l' intelligence, sois tu crèves.
SupprimerTon vendeur de voiture de chez BMW ne sait pas faire grand chose et ce genre de parasite social utile a rien sera vite mort pour 95%, une petite partie se sortira les doigts du cul et se rendra utile.
Salut à tous,
RépondreSupprimerréflexion après trois jours sans regarder le blog.
Un groupe est nécessaire pour se défendre et sécuriser un territoire.
Des règles strictes sont nécessaires pour éviter débordements et abus.
Le chef inspiré partira en vrille et menacera de l'intérieur ce que nous défendons contre l'extérieur.
Ce résumé est celui de tout les groupes humains depuis des générations, sur tous les continents, à toutes les époques.
La loi du plus fort qui pour certains semble inévitable, voir souhaitable, n'est pas efficace. Pour 3 raisons :
Que fait une personne (un groupe, un état) sous la menace d'une personne (d'un groupe, d'un état) plus fort physiquement (les armes, l'économie, la culture, la propagande) ?
Elle mène une guerilla (somme de petites victoires, saper l'autorité, saboter le matériel, empoisonner, recruter les déçus, les ambitieux, les corrompus, les avides. assassiner les représentants du pouvoir oppresseur).
Comment (selon les complotistes je précise) est-ce que le pouvoir actuel s'impose dans les sociétés occidentalisées, généralement pas par la contrainte mais par la séduction, la manipulation mentale par les médias, la corruption par les divertissements, les nourritures abondantes, et les substances psychoactives. Donc de manière détournée, indirecte, sans force apparente.
Le prédateur (le plus fort) choisi rarement l'affrontement avec une proie "de taille", il attaque les jeunes, les malades et les vieux. Il choisit la facilité, il ne passe pas en force pour des raisons de sécurité et d'économie.
Pour résumer s'imposer par la force c'est finir par être dangereusement affaibli ou éliminé.
Il n'y a pas d'autre alternative car les dominés et les esclaves finissent toujours par se révolter.
On rentre dans un cycle de prises successives de pouvoir par des dominés, des ambitieux ou des éléments extérieurs profitant des faiblesses intérieures.
Tous ces éléments sont très bien décrits dans quelques ouvrages bien connus devant intégrer vos bibliothèque :
l'art de la guerre de Suntzu,
le Prince de N. Machiavel;
le petit livre rouge de Mao Zedong,
les mémoires du général Giap, qui s'est inspiré des techniques Thanh da du général vietnamien Ly Thuong Kiêt (1019 - 1105) (victorieux à plusieurs reprises contre les chinois)
les écrits sur la révolution de E. Che Guevara,
Ces écrits nous expliquent les stratégies et tactiques à adopter lorsque l'on est plus faible que son adversaire, indépendamment du côté politique.
Pourquoi toutes ces lignes. Pour rappeler qu'en cas de crise grave et immédiate, au delà des premiers jours/semaines/mois, l'organisation primera en plus des armes et des réserves pour tenir dans la durée.
L'organisation tiendra si chacun y voit un intérêt immédiat, à moyen, et long terme. L'organisation tiendra si le modèle de gouvernance est acceptable par la majorité (et pas forcément par la totalité).
L'organisation tiendra si elle met en place des gardes fous pour ne jamais devenir totalitaire et tyrannique.
Donc sans écrire un gros mot comme démocratie, mais plutôt "plus petit dénominateur commun", trouver un moyen de prendre des décisions collectives bien comprises, sans démagogie, pourrait être un moyen de passer à travers l'épreuve qui nous attend, en cimentant le groupe autour de valeurs et de choix acceptés par tous.
S'il est sincèrement compris par chacun qu'un intérêt commun à long terme vaut plus qu'un intérêt personnel à court terme, on pourra se passer de nom pour le système de gouvernance choisi, parce que çà fonctionnera pour passer les mauvais moments.
Mais si chacun est convaincu qu'il s'en sortira mieux seul, et qui, parmi tous les "durs" de ce blog à tout fait tout seul, tout au long de sa vie, sans personne pour lui donner ni nourriture, ni soins, ni toit, ni protection, alors effectivement ce sera la chaos, mais le chaos visible de la société, ne sera que le reflet du chaos intérieur de chacun.
L'anonyme (Sébastien)
Salutation, je poste un petit commentaire, (oui ça fait longtemps que je n'ai pas donné mon, avis, oui les avis c'est comme les trous du ... tout le monde en a un et ça sent souvent mauvais... quel philosophe je fais !!) concernant les groupes et les chefs.
SupprimerJ'ai été moi même le chef d'une petite bande de "minables" et chacun avait des compétences bien précises, j'étais là pour coordonner et ordonner, et gérer les interactions avec d'autres groupes, entre autres. En tant que "chef" j'ai pu remarquer ceci :
-Vous n'avez pas d'amis, car si vous êtes trop amical avec un gars il se permettra plus de choses, et remettra plus facilement en question vos directives.
-Vous n'avez pas droit aux faiblesses, si ils voient que vous vous trompez ou faiblissez trop souvent, ils tenteront de vous manger.
-Malgré que j'avoue de bon gré mes torts, il ne faut jamais avouer que l'on s'est trompé , devant les gars sinon, ils vont se demander si eux ne seraient pas plus capable à votre place.
- Il faut donner l'exemple et être (au moins paraitre) le plus fort et le plus couillu, lors d'un affrontement il faut être devant, si un de vos gars vous manque de respect de trop, il faut être capable de lui mettre une branlé (au moins de le mettre à terre et étranglement).
-Il faut toucher un peu à tout, il faut avoir des notions de base sur chaque compétence de vos gars, cela évite que le gars paraisse trop indispensable ou trop meilleur que vous, vous, vous paraissez indispensable et polyvalent.
-Il faut que vous paraissiez le plus courageux du groupe, ce qui signifie que si vous, vous reculez c'est que aucun de vos gars n'aura le courage de faire mieux.
-Bref c'est un poste à temps plein, très stressant et il ne faut pas se laisser aller à être naturel et exprimer ses sentiments (rire), c'est aussi un role de théatre et il faut vraiment y croire...
Aujourd'hui en cas de participation dans un groupe para militaire je préfère de loin être un soldat respecté et compétent, sur qui on peut compter mais que l'on envie pas, ni que l'on remarque trop, plutot qu'un chef.
Bonne contination.
C'est un bon exemple mais limité à une catégorie et à un nombre restreint.
SupprimerNormalement, celui qui a le pouvoir, on ne le voit jamais. Comme il dirige, il donne les ordres de loin via des intermédiaires.
Pour une dizaine d'individus, c'est normal qu'ils voient le chef. A 100, ça commence à cloisonner sec.
Mais au-delà des attitudes, si chacun connait son taf et va dans la même direction, un chef se détachera naturellement et il sera respecté.
Un Rambo sera moins à même de diriger qu'un simple chef de service, un instituteur ou un sous-off de base, et ce indépendemment de ses talents de warrior.
Et puis c'est quoi un chef? Un type qui dirige parfaitement des pros qui connaissent le taf ou celui qui fait des putains de guerriers avec des intermittents du spectacle?
J'aime bien le retex du chef et je partage cet avis: Etre chef, c'est la merde. Il ne s'agit pas de fuir ses responsabilités mais de rester bien dans ses compétences.
Y a pas à tortiller, le chef est celui qui a une vue stratégique, qui voit comment arriver à l'année N+2, quelle que soit la situation et les moyens.
Pour revenir à la milice; qui, en cas de chaos, a les moyens d'entraîner une troupe comme un loisir? A savoir 2 à 5h par semaine sans mettre en péril les stocks.
La milice, c'est bien. La puissance de feu c'est mieux, car il vaut mieux dix gars avec de bons outils qu'une armée de zoulous qu'il faut canaliser en permanence...Et retenir quand la situation tourne mal.
Je ne crois pas beaucoup aux stocks de nourriture même si ça peut aider un temps surtout au début.
SupprimerDes stock ça se périmé et ce n' est pas mobile, d autre part si une communauté aussi petite soit elle compte sur ça pour survivre alors elle est déjà morte.
L adaptation Est le maître mot.
Je n' en dirai pas plus
Au début, plusieurs niveaux dans le groupe:
RépondreSupprimer- les survivalistes plus ou moins équipés et préparés mais avertis ou se doutant des risques et comprenant que le ventilo ronronne bizarrement. Ceux là sont prêts à entendre des consignes qui confortent leur(s) démarche(s) et à mettre en application des actions de protections et de survie de groupe.
- les "suivistes" des survivalistes ... faudra vite leur dire comment cela se passe dans la réalité et l'urgence du moment. Faute de quoi ils auront le droit d'aller exprimer leurs opinions et exigences démocratiques et leur liberté de penser où bon leur semble mais ailleurs.
- les "arrivés là" par hasard rejoignent les "suivistes.
Dans un deuxième temps, certaines choses étant désormais établies, la sécurité plus ou moins assuré et les nécessités alimentaires envisagées, il devrait être possible de supputer sur le sexe des anges et sur l'avenir à la veillée, endroit ou l'on pourra transmettre et recueillir les infos et directives pour que la "survie" devienne vie et organisation de vie.
Selon la taille du groupe, ses compétences et ses moyens, il sera loisible voir nécéssaire d'envisager l'autonomie, une association avec des groupes proches pour partager/échanger ressources et compétences voir razzias ou conquêtes.
Responsabilité et Liberté, Réflexion et Discernement pourraient faire partie des éléments d'une organisation viable,
Alors le chef ... haut niveau de responsabilité, d'intelligence, de compréhension ... on en voudrait maintenant des comme ça.
Gibus
la notion de groupe suppose effectivement que des décisions soient prises,par qui ? et là se pose la question du "chef" qui en fait n'en pas vraiment une.Certains le sont sans le savoir , après notre révolution de 89 toutes les armées d'europe convergeaient vers la France pour rétablir l'ordre ancien,les révolutionnaires n'avaient ni entrainement , ni armement sophistiqué , ni chefs,il a bien fallu constituer une armée et là intervient le facteur humain dont parle Sébastien :la conviction d'agir ensemble,la volonté,la force mentale d'un groupe constitué dans lequel chacun se dépasse pour la communauté ,sans celà tout groupe humain est voué aux dissensions et l'éclatement.Les chefs surgissent naturellement , propulsés par l'estime qui leur est portée,les guerres sont gagnées par les capitaines sur le terrain pas par les généraux;bonne journée à tous.Phoenix
RépondreSupprimerune petite question plus ou moins hors-sujet, un certain Gaston Besson recrute sur le net des volontaires pour aller combattre en Ukraine et éliminer des russes et pro-russes (en clair tuer d'autres blancs de souche...) quelqu'un connait il le gars et est il sérieux ? visiblement il adore la pub et apparaitre mais je sais que l'un de ses chefs est un juif ukrainien sioniste néo-nazi (si, si cela existe !!)
RépondreSupprimerChose curieuse sur ce personnage: Sans douter de la véracité de ses faits, il semble compiler des anecdotes vraies ici où là afin de monter son histoire.
SupprimerCeux de Birmanie, Bosnie et autres se gardent bien de réapparaître sinon ils servent d'agent de renseignement à la France, mais de toute façon ils disparaissent.
Ce type passe de l'extrême droite aux black blocks tranquillement. Seul son antisémitisme viscéral reste constant.
Attention avec l'Ukraine: des néo-nazis au pouvoir veulent adhérer à l'UE (?!) et ses tares contre une partie de la population qui souhaite son ralliement à la Russie (qui n'a rien demandé)mais qui ne souhaite pas voir les USA à sa porte (Georgie en 2008).
@Anonyme2 juillet 2014 15:09
RépondreSupprimerJ'ai suivi votre conseil et suis allé sur le site Amazon pour y chercher le livre : Europe Mad Max demain ?
Et j'ai été surpris de voir que le livre évoque largement le Citoyen-Soldat !
Je pensais avoir "inventé" ce terme sur mon blog, mais je me rends compte, qu'en fait, il est déjà utilisé. Ce qui prouve que je ne me suis pas trompé en parlant de nous, citoyens responsables, prêt à défendre notre civilisation, armés et entraînés, comme étant ou devant devenir, des Citoyens-Soldats. ^_^
Je vais acheter le livre, assurément. :-)
L'auteur explique la notion de citoyen-soldat de son point de vue ( il est suisse), et évoque également le cas des cités grecques, dont Sparte. Le problème, c'est qu'une (très grande) partie de la jeunesse européenne (je ne parle pas des Suisses ) est nombriliste, insouciante et indifférente aux véritables problèmes de société actuels... Mais il ne faut pas désespérer :-) ! D'où l'importance d'éduquer convenablement ses propres enfants, de leur imposer un sens critique, un code de conduite, une éthique et des valeurs :-) .
Supprimer+ 1000
SupprimerC'est dans la lignée de ce que je voudrais en France, à l'avenir !
Si j'avais un quelconque pouvoir, je créerais des écoles privées, en me servant largement du modèle de la Sparte antique, pour former, dès l'age de 10 ans, les Occidentaux à l'art de la survie. Code d'honneur, sport de combat, manipulation d'armes, discipline , valeur, etc.
Des écoles Chrétiennes de sport / études réservées uniquement aux Occidentaux Chrétiens, ou l'on formerait des Citoyens-Soldats.
Mais je n'ai ni argent ni connaissances... Juste un Citoyen lambda. -_-
Avec de l'argent, cela pourrait être possible, il y a bien des écoles coraniques sur notre sol (Seine-Saint-Denis, Lille) probablement financées par de riches donateurs... Je connais certaines personnes qui sont élevées ainsi par leur père (éthique, sports type randonnée, tir sportif...) ou leurs deux parents (familles "catho-tradis").
SupprimerLe simple fait d'éduquer ses enfants (politesse...) serait déjà un bon début !
Sinon, voici un article récent de l'auteur Bernard Wicht: http://theatrum-belli.org/eiil-une-revolution-tactique-ou-linfanterie-legere-a-lage-global/
Merci pour ce lien vers cet article de Bernard Wicht. A lire absolument !
Supprimer"Dans un tel monde, une armée de type EIIL peut agir n’importe où, sa liberté d’action apparaît sans limite. C’est une substance, une organisation informelle qui monte en puissance alors que les institutions perdent leur contenu. A titre d’exemple, elle peut se servir de l’immigration clandestine de masse pour entrer en Europe, s’y reconstituer dans certaines zones de non-droit, se financer par le trafic de drogue et s’équiper en armes et munitions à travers les réseaux mafieux."
Bienvenu à tous dans le Chaos...
Camisard
De rien ! Il faut aussi remarquer que l'émergence de tels groupes se fait en Ukraine, dans chaque camp ! Les membres de ces groupes sont bien équipés, bien entraînés ( anciens soldats ?) et bien encadrés. Le Hamas, malgré ses lourdes pertes, tient tête à Tsahal, l'une des armées les plus aguerries et modernes du monde. Je vous conseille la lecture de cet article: http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2014/07/sisyphe-gaza.html
SupprimerOublions totalement l' argent il ne servira que comme PQ et allumé feu et ce sera la plus belle des choses.
SupprimerNe vous focalisez pas trop sur la Suisse actuelle, elle part en vrille comme les autres, en interne, c'est juste que, comme on est lent, ça prend plus de temps ici qu'ailleurs ... :OP
RépondreSupprimerBon, plaisanterie à part, pourquoi ici ça ne va pas plus mal, voir même un peu mieux que chez vous, voisins de France : notre politique fédérale est basée entièrement sur le principe du "consensus" (en un mot) de 7 "sages", qui ne disent pas moins de conneries que les autres, mais qui sont soutenus par le parlement pour qui on vote ; notre politique cantonale sur le principe que ceux qui font le moins de conneries restent en place jusqu'au moment où la majorité votante de la population pense que d'autres ne feraient pas pire ; et notre politique communale est basée sur le vote de copinage par les habitants du lieu tant que ça ne se répercute pas négativement sur ces derniers.
La défense du pays se base sur le principe d'une armée de milice (sisisi). A savoir, en théorie, que chaque individu mâle du pays doit consacrer une partie de son existence à l'apprentissage militaire (de 18 à 35 ans environ, en parallèle à la vie civile), selon là où le recrutement l'a envoyé et le grade que généralement on lui a imposé grâce à ses actions, et prendre soin de son équipement personnel, l'arme comprise. A l'époque, à partir de 35 ans, on était "de la réserve", sauf pour la partie professionnelle de l'armée (il en faut quand-même un petit peu), paré en 2 heures à rejoindre son lieu de regroupement, sur appel, armé et paré militairement. De nos jours, à partir du même âge, on est simple civile (toujours sauf les pros), ayant reçu une instruction militaire, l'équipement entier, arme comprise, rendu. On peut garder son arme en prêt, ou la récupérer plus tard, et une fois quelques conditions remplies, la garder en toute possession.
La protection de la population, qui est bien séparée de l'armée, est dévolue à la protection civile. On trouve dans ce service généralement les réformés de l'armée de milice, désarmés et sans tenues militaire, sous les ordres de chefs désignés aux mérites. La gestion se fait à peu de choses près comme l'armée, sauf qu'on y boit encore plus ... (hum ...) ...
Sarcasmes mis à part, en cas effondrement généralisé, et en théorie, le type qui n'aura rien à faire, ou qui ne sera pas tenu de se rendre à quelque part pour prendre son service, aura su très bien se planqué jusque-là et sera vite remarqué.
RépondreSupprimerEn pratique, pour qu'ici tout parte en couille, faudra déjà que l'effondrement aie une sacré couche de catastrophes diverses pour que tout soit chamboulé. Nos grandes villes (on en a que 6 ...) comprennent quelques quartiers sensibles, mais on est loin des ghettos de ressortissants étrangers au chômage de père en fils. Et on en a quand même pour 1/4 de la population, de personnes vivantes dans ce pays sans passeport à croix blanche ...
J'ajoute qu'ici, il existe un concours annuel de tir fédéral, réputé par tout le pays. Et tous les tireurs de 10 à 120 ans peuvent participer. Voir le règlement ici : http://www.fst-ssv.ch/fr/PortalData/1/Resources/dokumente/reglemente/gewehr300m/efs/3_10_01_f_EFS_Regl_2012.pdf - bon courage pour la lecture, car comme tous les documents officiels suisses, ils sont faits par des Suisse-allemands (... re-hum ...).
Comme quoi, je doute, contrairement à ce que j'ai pu lire ici, qu'il suffise de décapiter la tête pour que le reste prenne la poudre d’escampette. Ça risque juste d'être un peu brouillon (surtout au Nord-Est, suivez mon regard) au début, mais faudra vite compter sur une remise en place, surtout si c'est afin de protéger nos trésors locaux (je rappelle qu'un bon couteau suisse à un tire-bouchon ...) et que pour les garder, on est tous proche du "fais pas chier !".
Sur ce, les propos tenus jusque-là ici par certains démontre parfaitement une méconnaissance de ce que peu sous-entendre le mot "milice", quand la population y est préparée depuis des générations. Bien évidemment, les citoyens des Etats-Unis ont un tout autre programme, comme parfaitement démontré dans l'article 1/2 du sujet ici traité, tout en utilisant le même mot. Je pense toutefois que vous avez raison de vous inquiéter de l'émergence de "groupuscules" utilisant le même mot, chez vous, sauf si vous décidez une fois pour toute de vous sortir les pouces du postérieur, d’arrêter de râler et de vous mettre au travail pour une bonne préparation, ou la moins mauvaise possible. Car vu d'ici, si on a un peu peur de ce qui pourrait arriver de pire, c'est de voir la France et l'Italie se disloquer et se foutre sur la tronche en interne, politiquement divisée, régionalement incapable de s'organiser, et en proie aux rapaces en tous genres qui tournent déjà en rond sur vos têtes.
Pour rappel, vous avez une terre prête à vous donner la force qu'il faut pour vous en sortir, faut-il encore que vous restiez un temps à son écoute, les yeux fermés ...
Avec, malgré tout, toute ma considération pour ce Blog et pour les intervenants qui gardent la tête sur les épaules.
Un survivaliste suisse
Très bon article de plus en plus d'actualité. Il serais grand temps d'avoir des milice en sommeil prête a être activé. DOM.
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