5 mars 2015

Considérations sur les armes et la défense

Cela fait quelque temps déjà que je n'ai pas écrit à propos des armes pour le combat ou la défense, domaine qui m'est pourtant cher, comme il l'est d'ailleurs à beaucoup de survivalistes qui fréquentent ce blog.

Je profite donc de ce nouvel article pour faire part de quelques informations et réflexions supplémentaires que je crois importantes, en ordre dispersé.

Il sera donc question de niveau de pratique, d'entraînement, de l'éternel débat entre revolver et pistolet, du 9 et du 45, de la distance de combat, et pour finir, de l'éventuelle disposition des hommes à tirer pour se défendre...



Lorsqu'on en vient à l'utilisation des armes dans le cadre de la défense personnelle, force est de constater que beaucoup de gens sont mariés avec leurs croyances, et s'offusquent facilement lorsqu'on tente de leur apporter une information contraire.

Vous êtes donc invités à manifester votre sentiment par l'intermédiaire de la case "commentaire", au cas où cet article blesserait vos convictions. Même si ce que j'avance aujourd'hui est bien plus guidé par les faits et la science que par quelque croyance personnelle...


Les apports des technologies modernes


Jusqu'à une époque récente, la plupart des informations que les adeptes du tir sportif se passaient concernant l'utilisation des armes de poing dans le cadre de la défense personnelle, étaient des informations de seconde main, ou récoltées dans les quelques livres disponibles qui traitaient de la question.

Beaucoup de gens ont ainsi pu apprendre dans les ouvrages que des professionnels avaient pu écrire à partir de leurs propres expériences et connaissances, voire auprès d'un ami qui était policier ou militaire en son temps (ou simple chasseur). Mais force est de reconnaître que les choses ont bien évolué depuis. Beaucoup de ces informations sont à présent dépassées, et nécessitent de sérieuses mises à jour...

Ces quinze dernières années, un grand nombre de faits ont été rapportés par les caméras vidéos, présentes à profusion dans nos infrastructures et appareils modernes ; Depuis les boites noires de la police, caméras de surveillance, téléphones portables, et même les reportages en provenance des différents théâtres d'opération à travers le monde.

Il existe également des études scientifiques faites par des neurologistes, qui ont permis d'apporter un nouvel éclairage sur la manière dont fonctionne le cerveau humain, ainsi que des statistiques basées sur des situations critiques réellement vécues.


Votre niveau réel est celui de votre plus haut niveau de pratique


Soyez bien conscient de cette règle, qui s'applique dans tous les domaines : vous ne valez pas mieux que votre meilleur niveau à l'entraînement (voire même moins en fonction des circonstances !).

Imaginons que vous investissiez dans un cours de 2 jours et de haute volée sur les techniques les plus récentes d'utilisation d'armes de poing, où vous apprenez toute sorte de choses du plus haut intérêt... Le fait est que si vous ne pratiquez pas sérieusement ces nouvelles techniques, et ce pendant un temps suffisant, alors vous serez incapable de les reproduire lors d'une situation réelle.

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de "mémoire musculaire"? Ce terme désigne en fait les liaisons synaptiques qui se créent dans le cerveau, au fur et à mesure que l'on apprend à faire certaines choses à force de répétition. Bien que ce terme soit inexact, dans la mesure où les muscles ne possèdent pas de mémoire, il exprime une réalité : Le savoir n'est en aucun cas suffisant lorsqu'il s'agit de connaissances pratiques impliquant une certaine dextérité physique.

Par exemple, vous venez de visionner les vidéos mises en ligne dans notre article sur le rechargement du calibre 12 en tir tactique, et vous convenez qu'un telle méthode est de loin plus efficace et plus rapide que celle que vous aviez l'habitude de pratiquer depuis toujours. Vous pourriez vous dire que le fait d'avoir vu la vidéo en boucle, et d'avoir accrédité ces nouvelles techniques, pourrait suffire. Mais rien n'est moins vrai. C'est votre niveau de pratique qui détermine ce que vous serez capable de faire lorsque l'occasion se présentera dans la réalité.

Ce qui veut dire que lors d'une vraie situation de combat, vous en reviendrez automatiquement à ce que vous avez l'habitude de faire depuis toujours, et non pas à ce que vous savez, même si ce que vous savez vaut beaucoup mieux que vos anciennes habitudes. Bien entendu, il est toujours possible d'acquérir de nouvelles habitudes et de nouveaux savoir-faire, mais cela demande du temps. La "mémoire musculaire" nécessite une pratique répétée pour se construire.




A ce fait, il ne faut pas oublier d'ajouter la règle qui veut que l'on perde une partie plus ou moins importante de ses facultés en cas de stress extrême. Cet aspect a déjà été évoqué dans nos colonnes, et il est tout à fait réel. Vous devrez donc retirer à votre niveau le plus élevé de pratique un pourcentage allant de 20 à 80 %, suivant vos capacités de maîtrise et votre expérience du combat. Ce qui signifie, par exemple, que ceux qui ne savent pas grand chose au départ, ne sauront plus rien le moment venu. Mais aussi que vous ne pourrez jamais connaître vos capacités réelles tant que l'occasion de les vérifier ne se sera pas présentée...

Dans de rares cas, l'inverse peut aussi se produire, même si une telle éventualité reste du domaine de l'exceptionnel ; Des cas singuliers où nos facultés et aptitudes sont portées à leur maximum, dans une sorte "d'état de grâce" passager où tout paraît évident. C'est un état quasi mystique, que certains d'entre vous qui me lisez auront peut-être eu le bonheur d'expérimenter. L'ayant vécu moi-même une fois dans ma vie, lors de ma période militaire, j'ai eu le temps depuis de réfléchir aux causes qui sont susceptibles de le produire. Après moult réflexion, toutes se résumeraient finalement en une seule : savoir et sentir au plus profond de soi qu'à cet instant précis, on est exactement là où on devrait être, que ce soit dans un stade ou sur un champ de bataille.

Mais ceci est une autre histoire...


S'entraîner toujours pour le pire du pire


Pour revenir à des conceptions plus terre à terre, le fait d'avoir à défendre sa vie avec une arme est l'une des pires situations auxquelles un homme puisse être confronté. Les criminels ne font jamais savoir à l'avance quand ils vont attaquer, pas plus que leur manière de procéder. A partir de là, il est impossible de prévoir comment les choses vont se dérouler, et c'est pourquoi pratiquer en vue du pire scénario possible est toujours une bonne idée.

Si vous vous entraînez uniquement au tir à la cible, une balle après l'autre, qu'allez-vous faire le jour où vous vous retrouverez face à de multiples agresseurs, et que le stress vous aura fait manquer le premier coup ?

Même si dans votre club de tir personne ne peut rivaliser avec vous lorsqu'il s'agit de toucher le noir à 50 m avec une arme de poing, qu'allez-vous faire si vous êtes incapable d'aligner deux balles à la suite sur deux malfaisants placés à quelques mètres l'un de l'autre, avant qu'eux vous atteignent ?

En ce qui me concerne, je trouve tout à fait inutile de passer des après-midi au stand à griller des munitions (chères en l'occurrence) sur des cibles à 25 m. Pour ceux qui voudraient connaître une méthode plus efficace et véritablement utile, je vous propose la suivante :
  1. Vous achetez un pistolet à air de bonne facture (du type de ceux utilisés dans les stands de tir), et vous pratiquez chez vous, tranquillement, dans votre jardin ou dans la maison, à une distance de 10 à 15 m. En tirant ne serait-ce que 100 plombs par jour tous les jours, vous pourriez avoir atteint un niveau de championnat en moins d'une année.

  2. Vous achetez un pistolet à CO² de type "BB" (blow back), et vous pratiquez à la même distance, mais cette fois sur des cibles multiples placées à différents endroits. Vous essayez d'enchaîner les tirs le plus rapidement possible, en demandant à quelqu'un de vous chronométrer de temps à autre. Pour vous donner une idée, vous devriez être capable de tirer 5 balles (billes) sur 5 cibles placées à 15 mètres en 5 ou 6 secondes, et faire mouche à chaque fois. Transposé à une arme de poing en 9mm ou 11.43 (et compte tenu du recul), cela pourrait donner un temps maximum de 7 à 8 secondes, ce qui est loin d'être exceptionnel mais devrait être suffisant pour vous donner un certain avantage sur des criminels lambda.

    Si vous voulez plus de réactivité, vous pouvez aussi aménager de petites cibles métalliques basculantes. Je vous garantis que c'est un excellent moyen pour acquérir précision et rapidité, qui vous sera véritablement utile dans une vraie situation de combat.




Les revolvers pour la défense


Il est inutile de vous dire le nombre de fois où j'ai entendu sur les stands de tirs les gens préconiser les revolvers au détriment des pistolets pour la défense personnelle, généralement pour la raison qu'ils sont plus sûrs que les semi-autos. Bien que cela ne soit pas faux, il y a tout de même d'autres aspects à considérer.

Les forces de l'ordre de tous les pays ont finalement opté en faveur des pistolets, pour différentes raisons. Deux des principales sont la capacité des chargeurs, et la facilité de rechargement.

Le problème est que l'on ne sait jamais à l'avance le nombre d'assaillants auquel on va avoir à faire face. Un revolver offre au mieux six coups, et il est très facile de les tirer tous en l'espace de quelques secondes. On pourrait penser que cela est largement suffisant, mais puisque nous sommes toujours dans l'hypothèse du pire scénario, les faits montrent qu'il existe de nombreux cas où l'on peut avoir épuisé toutes ses ses balles avant que l'attaque elle-même soit terminée. L'une des raisons pourrait être que l'on ait tout simplement gâché la plupart à cause du stress et des changements physiologiques que celui-ci entraîne...

Si vous disposez de seulement six coups, et qu'il vous en faut d'autres, vous pourriez très bien ne pas être capable de recharger rapidement, voire de recharger tout court, à cause de ces changements ; Et ce, même en disposant de chargeurs rapides (speed loader). Sous l'effet d'un stress extrême, le sang est pris aux extrémités pour alimenter les organes vitaux. Ce qui signifie que les fonctions motrices fines sont hautement réduites au niveau des mains, limitant la dextérité.

Alors oui, les semi-autos peuvent faillir, mais il est aussi possible d'apprendre à vite gérer les divers types de failles, et retourner au combat. Ils sont beaucoup plus faciles à manipuler avec des fonctions motrices réduites. La grande majorité de ces failles peuvent être réglées en tapant au cul du chargeur et en manœuvrant une ou deux fois le bloc culasse, ce qui prend une à deux secondes.

Si vous voulez absolument conserver votre revolver, apprenez au moins à recharger aussi rapidement que possible au moyen de "speed loader", dans toutes les conditions (et notamment par temps froid).


Le Doublé


Le doublé consiste à dégainer son arme de poing, tirer deux coups, et rengainer. C'est un standard de la self-defense armée depuis des lustres, en particulier chez les officiers de police et les militaires. A tel point que l'on a vu des policiers faire un doublé lors d'une agression, rengainer, et attendre une nouvelle attaque parce qu'ils avaient raté leur cible !

Etant donné que nous nous plaçons dans le pire des cas, et savons qu'on en revient toujours à son niveau le plus élevé de pratique, que pensez-vous qu'il adviendra si vos deux premières balles manquent la cible ou ne la neutralisent pas ?

Parce qu'il faut que vous sachiez que c'est ce qui se passe dans la plupart des cas ! Les statistiques sur la précision lors d'incidents critiques ont montré que 70 % des premiers tirs manquaient leur but. Sans être un génie des mathématiques, on peut en conclure que le premier coup va passer à coté, voire les deux...

Pour parer à cela, il est donc nécessaire de s'entraîner à tirer plusieurs coups à chaque fois, sans se limiter à deux ; Parfois deux ; Parfois trois, quatre, cinq ou six. Si vous venez à être impliqué dans un incident critique et devez utiliser votre arme, je vous recommande personnellement de continuer à tirer jusqu'à ce que l'attaquant ait été stoppé dans son mouvement.




La grosseur du calibre : 9mm ou 11.43 ?


C'est l'une des plus vieilles discussions dans le domaine de la self-défense armée : est-ce que la grosseur du calibre est un élément important ?

Avant les munitions à tête expansive, conçues pour caviter à l'impact, la grosseur du calibre pouvait être effectivement un facteur important. Mais depuis l'arrivée des balles modernes, je pense que le 9mm est un choix préférable au 45 ACP (11.43), pour différentes raisons :

a) On rappelle souvent la notion de "stopping power" pour justifier le choix du 45, en disant qu'il est important que le premier coup (ou les deux premiers) soient en mesure d'incapaciter l'assaillant. Mais cette puissance d'arrêt ne prend pas en compte les changements physiques qui se produisent lors d'incidents critiques, et qui font que 70 % des deux premières balles tirées manquent leur but.

b) De nos jours, les munitions expansives s'écrasent à l'impact, libérant la totalité de leur énergie cinétique. Du fait de cette expansion, le trou à la sortie est beaucoup plus gros qu'à l'entrée...

c) Le recul du 9mm est significativement moins important que celui du 45, ce qui rend sa gestion plus facile. On peut dès lors revenir sur la cible plus rapidement de manière à tirer encore et encore. Le 9mm est aussi moins cher, ce qui est à prendre en compte dans le cadre d'un budget serré.

Personnellement, je ne recommande rien au-dessous du 9mm. Dans tous les cas, et comme il a été dit à maintes reprises dans ce blog, le plus important sera d'avoir quelque chose qui tire le moment venu, et surtout, de savoir s'en servir. Si vous aimez le 45, alors allez-y, mais soyez sûr de pouvoir en maîtriser parfaitement tous les aspects...


La distance de combat


Une étude américaine a révélé que dans 60 cas avérés de self-défense armée, plus de 85 % des tirs avaient été placés à une distance comprise entre 9 et 15 mètres.

Il est certes toujours appréciable de pouvoir toucher une cible à 50 m, mais si c'est la défense personnelle que vous visez, alors vous devez savoir qu'il est de loin préférable de pouvoir enchaîner les tirs sur cibles multiples d'une manière efficace et rapide à moins de 15 mètres.




Je n'hésiterai pas à tirer


Il est habituel de croire qu'en cas d'incident critique mettant sa vie en danger, on n'hésiterait pas à utiliser la force létale pour stopper l'agression. Cependant, les statistiques montrent une fois de plus qu'à travers l'histoire, des gens qui avaient été pourtant entraînés à tuer hésitaient souvent au dernier moment.

Les travaux du Colonel Dave Grossman, que nous avons déjà évoqués dans un article précédent - (10/2013 : Êtes-vous prêt à user de la violence ?) - sont utiles pour comprendre la nature humaine ainsi que sa capacité éventuelle à user de la violence. En résumé, la grande majorité des êtres humains n'en sont pas capables. Il explique ainsi qu'à travers les différentes guerres menées aux Etats-Unis, la majorité des hommes au combat manquaient volontairement leurs cibles. Il ajoute que l'aversion de tuer était si forte qu'un soldat pourtant entraîné refusait souvent de tirer sur un autre, même si cela pouvait signifier pour lui de perdre la vie.

Et la même chose continue de nos jours. Il apparaît en effet qu'un large pourcentage d'officiers de police qui ont été tués au champ d'honneur, n'ont jamais utilisé leur arme, ni même essayé. Le but n'est pas de les critiquer pour avoir agir ainsi (ou refusé d'agir). Mais on peut se poser la question à savoir si de tels professionnels, dont le travail était d'affronter le danger au quotidien - sachant par ailleurs qu'ils pouvaient être amenés à utiliser la force létale au cours de leur carrière - ne l'ont pas fait, alors qu'en serait-il de nous placés dans la même situation ?

Là encore, impossible de savoir jusqu'à ce que l'occasion se présente, et il est inutile de fanfaronner en attendant. L'important est de faire de notre mieux pour nous y préparer, à travers un entraînement solide et régulier, en espérant n'avoir jamais à le découvrir un jour. Gardons toujours à l'esprit le principe de base évoqué dans cet article : Nous ne valons pas mieux que notre meilleur niveau de pratique. Il importe donc de faire grimper ce "niveau de pratique" aussi haut que nous pouvons.

Je n'aime pas l'idée d'avoir à prendre la vie d'autrui, non pas parce que je ne veux pas faire de mal - puisque après tout celui qui m'attaque avait cette intention - mais parce qu'il y a toute une série de contingences légales, personnelles, spirituelles, mentales et émotionnelles qui l'accompagnent et compliquent la tâche. Du moins dans une situation où prévalent encore la règle et le droit...

42 commentaires:

  1. Merci pour l'article, bonne continuation.

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  2. Excellent.
    Un truc à ne pas négliger: l'absence de protections auditives lors d'une attaque impromptue. C'est assez paralysant quand on n'est pas du bon côté et que l'on a les moyens d'agir.
    Effectivement, tirer pour tuer demande une réflexion préalable, encore pour le bruit...Et pour les témoins.
    C'est un détail qui devient vite encombrant si on y a pas réfléchi avant.
    cc

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    1. A porter tous les jours en EDC des protections auditives "actives" qui bloquent les bruits dépassant le seuil de dangerosité, amplifient les sons utiles jusqu'à X5 et réduisent les bruits de fond.

      Tout cela est rendu possible par l'électronique numérique nouvelle génération intégrée dans la coque. Une fois la protection en place dans l'oreille, vous pouvez régler le niveau d'amplification des sons faibles avec la molette située sur la face externe. Les bruits élevés ou impulsifs -coups de feu- sont compressés. Le temps de latence entre la captation du son et son traitement est réduit à zéro grâce à la performance de l'électronique numérique : dès qu'un son dépasse 82 décibels, l'atténuation se met en oeuvre.

      Les Motus Hawk par exemple sont fabriquées sur mesure à partir de vos empreintes auriculaire. Cela confère une meilleur tenue, une atténuation optimisée grâce à la masse de la résine utilisée et à sa simplicité de mise en place dans l'oreille. C'est trop cher pour moi mais je compte sur vous copains survivalistes pour m'indiquer du bon marché. Merci
      Bob

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    2. Salut Bob,ouais,utile aussi contre contre les grenades assourdissantes!!!LPN26

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    3. Je confirme : j'utilise ce type d'équipement (un casque électronique) pour le ball-trap : très efficace y compris sur un pas de tir fermé, alors que le 12 est bien plus bruyant qu'un pistolet 9mm !
      De plus l'amplification permet d'entendre des bruits lointains, non perceptibles sans casque.

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    4. En cas d'attaque surprise car l'ennemi attaque toujours par surprise, prendre ( et/ou perdre) le temps de mettre des protections auditives, heu...

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  3. Merci de me rappeler que je ne vaux pas mieux que mon niveau d'entrainement.
    J'avais lu je ne sais plus où une statistique du FBI sur la majorité des combats civils sur l'ensemble USA où des armes à feux ont été impliqués : "3 m 3 balles 3 secondes" soit le lieu du combat s'est majoritairement déroulé à 3m de distance maxi, 3 balles seulement sont échangées, pendant 3 secondes seulement. J'en avais déduit l'importance de l'entrainement au combat très rapproché limite corps à corps pour pouvoir tirer les deux premières balles avant la moitié du temps stat soit avant la deuxième seconde ; donc pouvoir tirer à travers la poche ou directement depuis le holster épaule sans même dégainer mon arme de poing.

    Pour le stress et l'incapacité de viser correctement je comprends l' intéret des chevrotines cal12 qui tirent en 1 coup l'équivalent de plusieurs balles 9mm à la fois. Et cela même à partir d'un canon rayé qui disperse, puisque la distance est très courte.

    Reste bien sûr à préparer comme on le peut la série de contingences légales, personnelles, spirituelles, mentales et émotionnelles qui accompagnent la mort donnée, et là il n'y a guère d'entrainement possible : avoir des pelles et de la chaux dans un trou déjà prêt ou des cochons pour bouffer les zombies sans laisser de trace, n'enlèvera jamais le doute, la culpabilité et les cauchemars abominables que vivent apparemment tous les humains passés par là. Il sera toujours plus confortable de laisser l'ennemi tirer le premier et même de me laisser tuer. D'ailleurs c'est ce que la Loi française me demande, pour ma propre sécurité bien entendu ...

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    1. Pour un entraînement réaliste ne comptez pas sur les club de tir dont un certain nombre de tireurs et de présidents dictateurs sont les pires ennemis du tir ! des purges ambulantes égotiques ! utilisez l'air-soft dans un premier temps et si vous avez la chance d'habiter au trou-du-cul de la France profonde un coin tranquille sécurisé fera l'affaire en toute discrétion. Ce n'est pas mission impossible quoique cela y ressemble. A moins que vous ne soyez membre d'un club bien encadré de gens à la coule, néanmoins prudents ( discrets) vous avez des chances de progresser. Pas de cible de forme humaine! des cartons en forme de patates, navets, carottes, têtes de noeux feront l'affaire ! un peu d'imagination que diable ;-)
      chibani

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  4. Les dernières statistiques en provenance des Etats Unis sur le tir de défense civil donnent l'image suivante:

    52% des agressions au domicile,
    32% au lieu de travail,
    9% dans des lieux publiques
    7% dans un véhicule.
    En moyenne 2 coups tirés
    Les tirs ont dans la grande majorité été effectué à très courte distance, mais juste avant le contact.
    Dans la grande majorités des cas, il y a eu communication verbale avant le tir
    Il n'y a quasiment jamais eu de surprise ou le tir devait être effectué dans un laps de temps très court.
    Dans la quasi totalité des cas, l'agression à cessé immédiatement soit par fuite de l'agresseur ou par incapacitation immédiate, le bruit du tir faisant fuir les autres agresseurs (s'il y en avait)
    Dans 53% des cas un des agresseurs à été tué
    L'arme n'était portée que dans 20% des cas, dans tout les autres cas, le défenseur à du la chercher quelque part.
    Dans 78% des cas une arme courte à été utilisée contre 13% des cas une arme longue, le reste inconnu.

    Le calibre

    61% du 9mm
    23 % .380 et moins
    .40 et au dessus 15%

    Ces chiffres ne peuvent pas être transposée tel quel sur le continent européen ou la culture de l'arme à feu est très différente, son accessibilité et surtout la législation différente. Mais on peut en tirer quelques traits généraux en ce qui concerne le tir de défense dans un cadre légal par des civils : En moyenne 2 coups tirés et dans la grande majorité effectués à moins de 3 m juste avant le contact.
    Survival Wiki

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  5. Si l'on s'intéresse à l'emploi de l'arme à feu par des policiers on trouve le tableau suivant:
    A nouveau l'emploi de l'arme à feu s'est fait dans 86% des cas à moins de 7 mètre et 69% des cas à moins de 2 mètres. De manière intéressante en situation de combat réel la probabilité de toucher n'est que de 17% entre 3-7 mètres et inexistante à 25mètres, la distance standard d'entraînement du tir sportif.

    De tout ceci ont peut distiller les conclusions suivantes:

    L'emploi en légitime défense d'une arme à feu s'effectue la majorité des cas à une distance inférieure à 3m
    A plus de 3 mètres on est sur de rater et à 25 m vaut mieux éviter de tirer car on va rater !
    Lors de l'emploi d'une arme à feu en légitime défense le risque est très élevé de tuer l'agresseur il est donc essentiel de se préoccuper avant des suites pénales, psychologiques et logistiques : gérer le cadavre, parler aux victimes et aux témoins, préparer la suite en décidant ensemble rapidement.


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    1. Bonjour,

      C'est inquiétant, car j'ai lu et vu en vidéo : la distance de sécurité avec une arme à feu vis à vis d'un agresseur muni d'un couteau est de 7 mètres.

      En cas d'agression au domicile , on a rarement les 7 mètres.

      Il me semble qu ' à ces distances si on a pas le temps de viser, on a moins de chance de rater avec un fusil de chasse cal 12, la ligne du canon étant plus longue que celle d'un pistolet, l'erreur d'appréciation de la trajectoire est moindre.

      Il y a aussi plusieurs projectiles ( 9 grains ).

      Et on peut toujours scotcher un pointer laser.

      La canon étant plus long, cela réduit la distance et il y a le risque que l'agresseur chope le canon pour l'écarter, s 'il voit qu'on est pas expérimenté.

      Les légionnaires s'entrainent à retourner et enlever un pistolet tenu à deux mains par l'agresseur, ça dure un dixième de seconde après avoir détourné son regard..

      Ce n'est plus le moment de se poser des questions.

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  6. Article très intéressant, merci.
    En ce qui concerne le calibre, si on tire généralement à une distance aussi faible, ne vaut il mieux pas investir dans un pistolet 22lr, par exemple le mark III du Ruger ?

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    1. Bien le bonjour,

      En attendant que quelqu'un de compétent réponde, je me permet d'intervenir. De ce que j'ai lût ici et ailleurs la réponse est non, au contraire.

      Si dans l'absolu un tireur a l'arc peut se permettre de tirer a une certaine distance ( si ennemi sans armes a feu ) sur une cible, ce n'est pas la même chose a 3 mètres, la chose a déjà été dite sur ce blog:
      un "forcené" ( camé, bourré, enragé & cie ) qui vous fonce dessus, a moins de faire un tir mortel, ne sera pas arrêté par un (ou plusieurs) pruneau de .22, et combien de temps mettra-t'il pour faire les 3 mètres restant?
      A courte distance ( et c'est trèèès court, 3 mètres...), cal. 12 avec de la chevrotine ou armes de poing en 9 mm, .45 etc avec enchaînement de tir ...

      Mais comme dit, en attendant que quelqu'un de plus compétent réponde...

      Bien cordialement, B.

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    2. P.S.: en fait j'ai répondu avant d'avoir lu l'article ( pas taper moi^^ ), car la colonne "derniers commentaires" était pleine, comme ça arrive parfois, quand je ne viens pas plusieurs fois par jour, et je voulais éviter de louper des commentaires ;-) .

      La réponse a votre question est dans l'article, 7° paragraphe, "La grosseur du calibre : 9mm ou 11.43 ?". Et comme dit, il en a déjà été discuté dans d'autres articles ( que je vous invite vivement a lire, si ce n'est déjà fait, ou a relire comme je le fait parfois)^^.

      Cordialement, B.

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    3. Bonjour. Le prochain article sera consacré au 22 Long Rifle et traitera entre autre de l'aspect défense, sur lequel certains semblent toujours s'illusionner...

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    4. Votre article est très intéressant. En défense du domicile, je pense comme vous que le .22LR est insuffisant. Cependant, dans votre article "La stratégie du guérillero solitaire en temps de chaos", vous soulignez l'efficacité du .22LR, mais dans un cadre bien précis, non ? J'attends votre prochain article avec impatience !

      Cordialement, Denaenor.

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  7. je suis ce blog depuis des mois certes aricles n'est beaucoup moins fourni que les autres,
    le fait de faire sans cesse des montage remontage d arme ou des parcours drill ne servent aucunement a la memoire musculaire, il faut aller plus loin encore dans la reflexion est penséé au approche cognitive du sport. a ce moment la le "moment de grace" , desolé j ai rit, est un EMC " etat modifie de conscience" . et les drills servent a outiller cette EMC en situation. tourner vous vers la litterature martial henri plée par exemple introduit les rituels de survie et les EMC dans sont livre sur les point vitaux ( a lire et a garder pour le CaC )

    au plaisir de lire les prochain article

    Juggurten

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  8. toutes ces stats sont intéressantes quoique je me demande si elles sont transposables telles quelles dans une situation de chaos ou les ou l'agresseur n'aura a craindre aucune f.o et ne sera sans doute pas seul,en tout cas nous sommes loin du tld et le choix du calibre est bien , comme le dit Pierre ,obligatoirement egal ou supérieur au 9mm ,sans ça aucune puissance d'arret et remet donc totalement en cause le 22lr en arme de poing , si ce n'est pas du hmr,reste a savoir si il y en a dans ce calibre ?

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    1. Bonjour Janus, pour moi le 17 hmr c'est un calibre destiné au tir à 200m avec canon long pour du petit gibier, sa balle frangible est chère comparée au 22LR et peu adaptée au combat rapproché contre des zombies de 90kg ou plus. Un revolver 17hmr canon de 36cm serait la moins mauvaise solution pour ce calibre au combat rapproché. Il en existe je crois en 12pouce. Un article nous a été promis sur ce calibre, je l'attends avec impatience.

      Le 22LR en canon court inférieur à 9cm est à oublier au combat rapproché !
      Ce calibre 22LR est le meilleur rapport qualité prix en canon de plus de 30cm fileté pour silencieux pour un tir à 100m discret et fuite immédiate. Vous pouvez pour 150 euros acheter une Little Badger + les balles à 0,06 euro par coup imbattable.
      En fait au combat rapproché dans une situation de chaos ce qui me semble le plus efficace est le lupara = vieux juxta cal12 scié avec wax slug dans le canon droit et chevrotines dans le gauche.

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    2. complètement d'accord ,c'est exactement mon avis avec bourre grasse,mon apparté sur le 22 était uniquement en réponse a l'interrogation d'anonyme a laquelle Pierre avait déjà répondu par avance dans son texte:pas de back up en dessous de 9.Cordialement

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  9. Effectivement, on rate souvent ses premiers tirs. Attention donc à ne pas penser que ceux d'en face vont fatalement rater les leurs.
    Lors d'assauts classiques, le but est de faire baisser les têtes. Comment régler ses premiers tirs lorsqu'on est réveillé par des malfaisants?
    cc

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  10. Comment régler ses tirs au 12 sur zombi immobilisé dans un piège à clou à l’extérieur?
    Sur les hurlements probablement, suite aux repérages des directions de tirs faits depuis la fenêtre de la cuisine, la lucarne du grenier, la chatière etc ...

    Laurent

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    1. bonsoir à tous, bonsoir Pierre,
      Article très intéressant comme d'habitude et je suis parfaitement d'accord avec vous sur la nécessité de l'entrainement et qu'il faut s'attendre à être beaucoup moins performant en situation de combat qu'à l'entrainement. Merci la fatigue, le stress, etc... Dons, on s'entraîne encore et encore.
      Je suis plus réservé sur le choix du calibre et sur le débat revolver/pistolet.
      Choix du calibre:
      rien en-dessous de 9mm ok
      Pour info, je tire régulièrement au 357 mag au revolver et au 9 para et au 45 acp au pistolet. De ces 3 calibres, le 45 acp est le plus facile à maîtriser car bien que puissant, son recul est ample, souple, un peu comme un calibre 12 alors que le 9 para est très sec comme une carabine de grande chasse. Je connais beaucoup de tireurs qui n'arrivent pas à tirer convenablement au 9 para alors qu'ils maîtrisent parfaitement le 45 et même le 357 mag. En ce qui concerne le 357 mag, cela dépend du rechargement et cela va du très souple au franchement désagréable pour les rechargements les plus puissants et encore aggravé pour une arme courte (4 pouces ou moins) et légère.
      De toute façon le choix ne peut se faire qu'après essais et entraînements et ne sera toujours qu'un compromis.
      Revolver ou pistolet:
      Revolver: inconvénient la capacité limitée le plus souvent à 6 coups voir 8 pour certains modèles chez Taurus par exemple. Ce qui nous amène quand même à la capacité standard d'un pistolet en 45 acp. Le rechargement est plus long qu'avec un PA quoique avec des speed loader et de l'entraînement....
      Avantage, les revolvers modernes tirants tous en double action, on peut laisser l'arme approvisionnée sans limite de temps et toujours prête à faire feu simplement en appuyant sur la détente! Aucune pièce mécanique n'est sollicitée.
      Pistolet: les principaux avantages sont évidemment la grande capacité des chargeurs, surtout en 9 para qui atteint 15 coups voir 17 et même 19 pour le tout nouveau CZ P09. Le rechargement est aussi très rapide même sans entraînement particulier.
      Inconvénient, un PA qu'on laisse prêt au tir en permanence sollicite fatalement des ressorts qui sont comprimés en permanence. Le ressort des chargeurs qui est complètement comprimé si les chargeurs sont approvisionnés au maximum. Si on veut laisser une cartouche chambrée, le ressort du marteau sera comprimé et celui de chien pour les armes type Glock par exemple qui sont démunies de marteau. Un ressort comprimé finira toujours par s'avachir. Sinon, il ne faut pas chambrer de munition, l'arme ne sera pas prête instantanément au tir et il faudra manœuvrer la culasse. En plus, sur une arme équipée d'un marteau comme les 1911 par exemple, il faudra actionner la sécurité si le marteau est armé. Une opération que l'on peut oublier en cas de stress intense.
      Conclusion: le choix va dépendre de la situation. Si on veut avoir une arme prête au tir en permanence à la maison, avantage au revolver. Si on veut pouvoir combattre des hordes de zombies en situation de chaos, avantage au pistolet à grande capacité. Tout est donc encore une fois affaire de compromis. Pour ma part, j'ai mon 357 toujours prêt et si je dois sortir de chez moi ou affronter de nombreux zombies, je prends mon Glock.
      Voilà, j'espère avoir fait avancer un peu le débat et ne pas avoir trop embrouillé tous ceux qui doivent choisir l'arme idéale.
      Amitiés survivalistes.

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    2. Bonsoir Xavier,
      Désolé de vous contredire en tout point pour ce qui concerne les inconvénients du PA tels que vous les présentez :
      1. Les ressorts sollicités en permanence ne s'avachissent pas. Je le sais par expérience pour avoir laissé des chargeurs pleins pendant des années. D'ailleurs si c'était le cas, les voitures montées sur suspensions à ressort racleraient le sol depuis longtemps... Cet argument est une pure légende, décidément bien ancrée dans les forums, et n'importe quel professionnel véritable pourrait vous le confirmer.
      2. Un PA peut et doit être chambré en permanence pour une utilisation immédiate. Il est évident que dans ce cas, la double action est de loin préférable. La grande majorité des PA modernes sont de toute manière en double action. Ceux en simple action nécessitent évidemment d'armer le chien avant le tir, opération moins déstabilisante que la manœuvre complète de la culasse, et qui peut se faire tout en dégainant l'arme ou en prenant la visée.
      Je conçois parfaitement que l'on aime les revolvers, mais c'est une affaire de goût personnel qui ne peut être justifiée par de quelconques arguments techniques.
      Avec mes amitiés.

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    3. Bonjour,

      Les semi-auto simple action(style 1911) peuvent être chambré, chien armé et sureté mise.
      Les semi-auto style CZ SP01 peuvent soient être chambré avec un départ DA ou SA avec sureté mise.

      Seul l'utilisateur pourra déterminer en fonction de plusieurs paramètre, le type de départ qui lui convient.

      En tout état de cause, pour une réponse immédiate, votre arme doit être en condition un et le révolver est dépassé depuis un bon moment déja.

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  11. Et certains dorment avec leur flingue sous l'oreiller ? Pour tirer au premier bruit suspect sur le méchant qui se penche sur son lit ? Merd... c'était ma femme.
    Il faudrait arrêter de regarder "Die Hard" ou de se la jouer mytho car si le méchant est déjà dans votre chambre, il y a beaucoup de choses à revoir dans la sécurité globale de votre logis.

    Vivre avec une arme en permanence chargée relève du suicide, pas du survivalisme. Vous finirez toujours par commettre le mauvais geste de trop car votre mentale ne peut être en permanence en mode combat.

    Vous ne perdrez pas spécialement de temps si le chargeur est a coté de l'arme pour aprovisionner-armer, c'est une question de drill (mémoire musculaire). Penser à jouter une lampe pour éviter de confondre votre fils qui revient des toilettes avec le malandrin de service.
    Après trente ans d'infanterie, même si je suis maintenant un "tireur sportif", je me méfie toujours autant de mes "jouets". Et je n'ai jamais rencontré un "vrai pro" même du service action ayant une arme chargée H24.
    Pour le drill, même au lit, les armes d'airsoft à culasse mobile sont un excellent moyen de substitution pour apprendre l'ensemble de la gestuelle de maniement d'une arme et vous permettront de pratiquer certains automatismes (changement rapide de chargeur) ou positions de tir (à genoux, en déplacement) qui vous seront toujours interdites dans un stand de tir.
    Pour les militaires ou policiers ("anciens" ou non) et surtout pour les autodidactes qui veulent avoir une gestion réellement professionnelle de leurs armes de poing, je vous conseils deux livres sur le sujet :
    - De Ph Perotti : instruction de base au pistolet. Une base minimum à connaitre.
    - R Habersetzer : tir d'action à l'arme de poing. La base du précédent largement plus complet car abordant dans le détail les points évoqués précédemment avec de nombreuses photos.

    Après, il s'agit de faire du drill, du drill et encore du drill pour que la mémoire musculaire vous aide à vous concentrer sur l'action de tir en situation de stress (le combat si vous préférés) plutôt que sur le maniement de votre arme.

    PS : pour ceux qui ont des états d’âmes avec leurs ressorts de chargeurs, vous pouvez toujours en laisser un ou deux de vide et les faire tourner.

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  12. Bonjour à tous, le débat est très intéressant, n ayant possédé que peu d'armes de poing modernes, je ne peux me méler à la discussion , mais pour la énième fois, pour ceux qui n ont pas la possibilité d acquérir des armes de poing, pensez au .12 sciés .... prenez des occaz pas chere en etat correct, et modifiez les, il y a deux trois choses à respecter pour ce faire, je l ai déjà décrit maintes fois, si cela intéresse querlqu un, qu il le demande, je me ferais un plaisir.
    En attendant le prochain article, bon débat à tous ! Et bonne continuation, merci pour le blog.

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  13. à quand un article sur la protection passive contre les balles de differents calibres, grenades, roquettes, obus et autres saloperies "modernes" ??

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  14. Bonjour Pierre,
    Il est très interessant que des points de vue puissent différents puissent être défendus et que chacun écoute ce que l'autre a à dire et je vous remercie de nous donner cette possibilité. Sachez par ailleurs que je respecte infiniment le travail que vous fournissez qui est "d'utilité publique".
    Concernant le débat qui nous occupe, il ne faut pas oublier que toute pièce mécanique soumise à une contrainte se fatigue, les ressorts aussi. Je pense que votre exemple des ressorts d'amortisseur de voiture est mal choisi. En effet, en automobile (de série, pas de compétition), l'encombrement et le poids ne sont pas des éléments déterminants, les pièces sont donc dimensionnées assez généreusement et pourtant, il n'est pas rare que des ressorts d'amortisseurs s'avachissent ou cassent. Ceux qui roulent avec des véhicules à gros kilométrages ont déjà dû en faire l'expérience, je l'ai faite. Prenez l'exemple d'une moto pour laquelle les contraintes de poids et d'encombrement sont plus importantes, il n'est pas rare de devoir remplacer les ressorts de fourche car ils sont....avachis. Pourquoi en serait-il autrement pour une arme? Certes les progrès de la métallurgie augmentent considérablement la durée de vie des ressorts mais si il n'y a aucun inconvénient à laisser pendant des mois voir des années un ressort comprimé, comment expliquez vous les incidents de chambrage imputés aux chargeurs vieillissants? 2 causes, les lèvres du chargeur détériorées ou le ressort avachi, ce qui n'est pas rare, sur les 45 notamment. Pour conclure, je suis d'accord que ce n'est pas en quelques semaines que les problèmes vont apparaître, que l'on peut toujours faire tourner des chargeurs pour justement les économiser, etc...Mon propos était simplement de dire que les revolvers ne sont pas forcément à jeter aux orties d'office et qu'en fonction des situations ils peuvent parfaitement faire le boulot. D'ailleurs, dans la revue Cible est paru il y a quelques temps un article à ce sujet écrit par Walt Rauch il me semble qui a fait toute sa carrière dans les forces de police et qui est tireur sportif. Son point de vue est nettement plus nuancé que le vôtre. Et puis, la meilleure arme ne sera-t-elle pas celle qu'on aura sous la main au moment fatidique?
    Très sincères salutations.

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  15. Bonjour à tous et bonjour Pierre.

    Voici mon premier commentaire sur ce site fort instructif que je suis depuis un long moment, de part ma (très) modeste expérience de réserviste et sur l'importance de l'entrainement. En effet je rejoins certains commentaires et les dires de Pierre, un entrainement "purement" stand de tir est en soit mieux que rien mais devrait être complété d'une instruction type ISTC (transposé au domaine civil). Toujours dans l'entrainement (et transposable de manière général), s'entrainer hors de sa zone de confort est un vrai plus. Dans la pratique et sans passer pour un dingue auprès de madame (qui pourra tous de même se poser des questions), quelques nuits courtes couplées à une alimentation réduite et suivi d'une séance de tir peut être intéressant pour connaitre ses performances balistiques avec contraintes physiologiques (les plus motivés peuvent y ajouté une bonne randonné pour avoir la contrainte physique en bonus). Tous ça pour finir par une citation chère à mon CDS de section : entrainement difficile, guerre facile.

    Bien cordialement

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    1. Il n y'a malheureusement pas de guerre facile.....

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    2. la citation de je ne sais plus qui :
      la sueur économise le sang !!

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    3. george s. patton. Une pinte de sueur économise un gallon de sang.

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    4. ceux qui ne donnent pas leur sang doivent donner leur argent (Bénito M... -le maudit!)

      Chibani

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  16. Merci à Pierre et à tous pour ces infos qui permettent à la quasi néophyte que je suis de trouver une "voie" intermédiaire pour s'en sortir ! C'est un vaste sujet, étant frappée moi-même par la volonté absurde des Français "moyens" de répéter de façon mécanique que "Tout va bien ", alors que tous les voyants sont au rouge vif !!! Ce sont précisément toutes ces autruches qui vont semer la pagaille, plus ou moins entrainées par quelques leaders violents, crétins ou affamés ! Merci à vous tous pour toutes les infos. Babette

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    1. @Babette
      Il est vrai qu'il est facile de suivre le train-train habituel. Pour ma part, rien dans ma vie actuelle ne pourrait me faire soupconner que des problemes graves pourraient arriver. Je suppose que la plupart des gens sont ainsi et se laissent bercer par le ron-ron des medias. En effet il faut avoir la volonte de se renseigner et voir les choses en face pour realiser combien de gros nuages d'orages s'accumulent devant nous. Les lecteurs de ce blog font partie de ceux qui ont realise la/les menaces, et qui ont decide de ne pas faire partie des grenouilles ebouillantees.

      Au passage, bravo pour vos interessants billets.

      Hugues

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    2. @Hugues,en effet rien n'est apparent et pour cause mis à part des faits divers relativement classiques .Pour info la dette par habitants Grecs était de 22 000 euros en 2008 ,celle d'un Français 24 000 ,pour une dette totale de 2000 milliards d'euros sans compter le hors bilan de 3000 milliards,le rachat de ses propres dettes par l'etat n'est qu'une énorme cavalerie à la Madof.
      Ses chiffres ne se sont pas améliorés depuis.il ne s'agit là que du secteur économique,pensez vous que cette situation puisse durer encore longtemps ?
      Ceci est un utra bref résumé,le jour ou les gens auront perdu toute confiance dans cette monnaie décrétée qu'est l'euro ce sera le banque run et le grand bazard,et c'est parmi les scénarios catastrophe le plus certain entre 2015 et 2020.cordialement

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  17. Bonjour, merci pour ce rappel élémentaire, que l'arme n'est pas suffisante.
    On trouve de nombreux exercices sur la base de la réaction face à une agression ouverte au couteau, ou dans une distance très proche.
    https://www.youtube.com/watch?v=2fjMpn7JCJ0
    https://www.youtube.com/watch?v=4hHH6CErfTI
    https://www.youtube.com/watch?v=c06mH6x2Ntc#t=27

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  18. @ Pierre Templar

    Merci une fois de plus pour votre article!

    Concernant la pratique du tir a la maison, la solution un pistolet a plomb pour le tir applique, et un pistolet BB semi auto pour le tir reactif, est ce que je pratique moi-meme.

    Concernant ce dernier point, je m'interesse aux ouvrages que vous pourriez recommander pour apprendre a tirer, et en particulier pour le tir instinctif (j'entends par la sans prendre une mire). Est-ce que vous avez des references/conseils sur le sujet?

    Bien a vous

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  19. Tiens, bonne idée ça!
    Une liste d'ouvrages en tous genres, le tout classé par thème. (défense, chasse, plantes comestibles etc...)
    Bien sûr chacun apporte sa contribution, et, participe au boulot!
    A creuser!

    Christian MASTIO.

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  20. Salut . un pompe fabarm avec poignée pistolet , c est garantie 15 ans pour moins de mille euros canon de 47 cm. Les deux première en gomme cogne et le reste en chevrotine. Magasin p!ein et chambre vide . sa demenage , est même dans le noir on atteint sa cible !

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