"L'histoire ne se répète pas, elle bégaie !" Peu de gens n'ont jamais entendu cette boutade du tonton Karl.
Quelle serait donc la raison pour laquelle l'histoire se répète ? Est-ce parce que nous ne sommes pas capables d'en tirer les leçons, ou bien parce que l'histoire suit un modèle figé que nous sommes condamnés à répéter ?
La réponse est cruciale, car si l'on en juge les divers indicateurs, nous sommes sur le point de répéter le même schéma classique d'effondrement. Ce qui expliquerait pourquoi tous les grands de ce monde, y compris les gouvernements, se préparent au pire...
La théorie de l'histoire qui se répète est vieille comme le monde. La première trace écrite remonte aux textes sacrés de l'Inde ancienne appelés Védas, vieux de 3500 ans. Depuis ce temps, beaucoup de ceux qui se sont penchés sur la question, depuis le grec Polybius jusqu'aux pères de l'histoire moderne, ont développé leur théorie des cycles historiques.
L'exemple le plus frappant de modèles répétitifs nous est donné à travers les cycles des dynasties chinoises.
La Chine, tout au long d'une histoire ininterrompue de 3000 ans, montre une répétition d'ascensions et d'effondrements de dynasties. Les historiens divisent ces cycles en quatre parties :
Ce modèle à quatre stades est commun à la plupart des théories cycliques depuis Ovide, le poète romain, jusqu'aux théories générationnelles des chercheurs modernes. Bien que les libellés concernant les divers stades puissent varier d'un auteur à l'autre, leurs caractéristiques demeurent pratiquement identiques. En combinant les diverses appellations, on pourrait aboutir aux quatre suivantes :
Pour illustrer le propos, reprenons l'exemple de nos dynasties chinoises.
Après que la dernière dynastie s'effondre, et que le pays se disloque, apparaît un nouveau chef de guerre qui conquiert ses rivaux, se déclare empereur, et fonde la dynastie suivante.
C'est l'âge des héros nimbés de valeurs nobles telles que l'honneur, la force, et le courage. Leurs activités incluent l'exploration, la conquête, la colonisation, et la construction d'infrastructures. Le crime est à son niveau le plus bas, le statut de la femme au plus haut. La richesse est distribuée sur une base méritocratique, et la population se remet doucement des pertes antérieures.
Chaque nouvelle dynastie nécessite d'établir sa légitimité sur de nouvelles règles favorables, et les conditions de vie du peuple augmentent ainsi régulièrement durant le règne des quelques empereurs suivants. Cette période est souvent appelée "l'âge d'or" de la dynastie.
C'est l'âge des arts et des sciences, des idées innovantes, des inventions, des techniques... Les activités remarquables incluent des projets d'art publics, la fondation de bibliothèques, la création d'universités. Pendant ce temps, la population continue de croître.
Pendant que l'empire jouit d'une période de paix et de stabilité, les commerçants prospèrent et le niveau de vie continue d'augmenter. Cependant, les graines du déclin sont déjà semées dans une bureaucratie qui ne cesse de s'étendre. Bientôt, le gouvernement en vient à contrôler et taxer tous les secteurs de la vie quotidienne. C'est l'âge où l'avidité domine le système politique. Le crime augmente, le statut social de la femme décline, la richesse s'accumule dans les mains des oligarques. De son côté, la population continue à augmenter.
La dynastie est alors en déclin, au bord de l'effondrement. La cour et les courtisans sont corrompus et décadents. L'empereur est efféminé, licencieux, et souvent idiot. Ayant dilapidé l'or de ses réserves, l'empire lève de nouvelles taxes jusqu'à ce que le peuple en soit réduit à la pauvreté.
Les infrastructures du pays tombent en ruine. Les prélèvements fiscaux et la décrépitude des systèmes d'irrigation détruit les fermes et les cultures. Le peuple se soulève.
C'est l'âge durant lequel le gouvernement est si corrompu qu'il est juste incapable de diriger efficacement. L'ordre et la loi sont bafoués. Le crime est rampant, le statut de la femme atteint son point le plus bas, et à cause des maladies et désastres naturels, la population décline rapidement. La richesse passe dans les mains des criminels.
Le pays se divisent en factions luttant les unes contre les autres pour la domination, à travers une série de conflits civils. La bataille continue, jusqu'à ce qu'un beau jour, un nouveau héros prenne le contrôle et fonde une nouvelle dynastie.
Tels est l'histoire de la Chine ancienne basée sur les quatre cycles. Une telle théorie peut-elle s'appliquer à toutes les civilisations et servir à prédire le futur ? Le fait est que si l'on étudie l'histoire depuis l'Egypte ancienne, Rome, les Aztèques ou les Incas, on s'aperçoit que ces quatre âges existent bel et bien, avec de légères variations.
A quel cycle en sommes-nous aujourd'hui en Europe, et où allons-nous ?
Si l'on compare les caractéristiques de chaque âge avec l'état actuel de nos démocraties, on peut d'office éliminer les périodes relatives aux guerriers et aux intellectuels. Sans même prendre la peine de réfléchir, il suffit de voir la trombine de ceux qui nous dirigent, et le niveau de leurs interventions. Le temps des leaders héroïques et des penseurs brillants est certainement révolu. Aujourd'hui, ce ne sont plus que des nains pathétiques assistés de gonzesses aussi connes que mal baisées.
De toute évidence, nous sommes à l'âge des marchands, et quiconque a essayé d'acheter quelque chose "Fabriqué en France" pourrait même dire que nous en sommes plutôt à la fin. La destruction de l'industrie française et la dévastation de nos ressources naturelles ne signifient rien d'autre que le temps des vaches grasses est à présent loin derrière nous. J'en suis presque à pleurer lorsque je parcours un catalogue Manufrance des années 50...
L'histoire est-elle donc condamnée à se répéter, ou pouvons-nous apprendre de nos erreurs et éviter ainsi de plonger tête première dans le chaos ?
Dans le cas de la Chine, l'histoire montre qu'aucune dynastie n'a été capable d'une telle chose. L'une d'elle a-t-elle échoué dans la compréhension de ses erreurs ? Certainement pas. Les philosophes et penseurs chinois étaient parfaitement conscients des erreurs commises par les dynasties précédentes, et n'ont eu de cesse d'avertir les empereurs régnants sur les dangers d'ignorer le passé, en pure perte.
Malheureusement, les évidences tendraient à suggérer que les civilisations sont condamnées à répéter les même erreurs.
Qu'elles aient été inspirées par un modèle prédictif basé sur les cycles historiques, ou qu'elles jouent stupidement leurs rôles de crapules, il ne peut y avoir de doute que les élites actuelles se préparent pour le chaos. Comment expliquer autrement le durcissement des interventions de la police nationale, l'aménagement de bunkers au profit des élites, l'accroissement permanent des moyens de surveillance intérieure, ou le grignotage sans fin de nos droits et libertés.
De toute évidence, leur plan, comme l'était celui de tous les despotes qui les ont précédés, est de se terrer derrière un mur de mesures sécuritaires, tandis que le reste des nôtres se battent pour les miettes restantes de la civilisation.
A quoi faut-il s'attendre ?
Des quatre âges, le plus facile à prédire est celui du chaos. Il semble que chaque régime à travers l'histoire utilise le même modèle usé jusqu'à la corde pour se détruire lui-même. Donc, voici les prédictions pour notre futur. En dehors de toutes contingences politiques ou idéologiques, et suivant une approche purement sociologique.
Une corruption galopante draine les finances de l'état. Pour compenser les pertes, l'état accroît les taxes, amenant les entreprises à la banqueroute et les employés à la pauvreté. La taxation en vient rapidement à la confiscation forcée de la propriété, des métaux précieux, et de la nourriture.
Les marches pour la faim tournent en émeutes. L'état lance ses sbires pour donner à la canaille une leçon. La loi martiale est déclarée, et la gamme complète des tactiques de terreur, depuis les perquisitions et saisies abusives jusqu'à l'emprisonnement et la torture, est alors utilisée contre les "dissidents".
Pendant ce temps, le manque de financement du gouvernement amène les infrastructures à décrépir. Dans le passé, cela signifiait que les terres agricoles étaient soit inondées, soit desséchées. Les cultures périclitaient, et la famine suivait. Dans notre monde moderne, nous pouvons ajouter à cela des pannes de réseau, le manque de pétrole pour chauffer la maison ou faire rouler nos véhicules, et aucun accès à l'eau potable.
Les gens affamés deviennent désespérés et les crimes augmentent en flèche. Les carences en nourriture et le manque de crédit pour les hôpitaux et les médicaments contribuent à la propagation des épidémies.
Le dernier acte du gouvernement consiste alors à guerroyer pour tuer un nombre conséquent de "bouches inutiles", et mettre en esclavages les survivants.
Tout cela est schématique, bien entendu, et vaut aussi à l'échelle du monde.
Puisque de telles situations de chaos se sont déjà produites de nombreuses fois par le passé, qu'ont fait les gens pour arriver à survivre ?
Une des stratégies utilisées par de nombreuses civilisations a été le système monastique. Après la chute de Rome, les monastères ont servi de plateformes commerciales et produisaient alors la majorité de la richesse locale à travers l'agriculture, la viticulture, et les petites industries. Ils étaient les seuls endroits où l'on pouvait recevoir une quelconque éducation, et s'ils n'avaient pas sauvé les livres de la destruction, il ne nous resterait rien de l'histoire ancienne.
En Chine, en Inde, et au Japon, comme dans tout le Moyen Orient, les monastères ont réussi à passer à travers la tourmente sans trop de dégâts, pendant que les sociétés s'écroulaient autour d'eux.
Or si l'on met de côté l'aspect religieux, on obtient alors des communautés autonomes autosuffisantes, qui partagent le savoir et les talents, et se supportent mutuellement durant les temps difficiles. Un exemple récent était les sociétés d'aide mutuelle anglaises du début 19ème (les "friendly societies"). Avant cela, il y a eu en France tout le système corporatiste français, que la révolution s'est empressé de détruire pour prendre le contrôle sur la population.
Apprendre les bases de la préparation et travailler ensemble en se supportant mutuellement est la clé de toute stratégie de survie.
Malgré les prévisions sombres à court terme, on peut logiquement s'attendre à ce que l'avenir pas trop lointain soit plus brillant qu'aujourd'hui, dans la mesure où l'étape qui doit suivre est l'âge des Guerriers. Autrement dit, un retour à l'éthique, la prospérité et l'égalité.
Alors, qu'en sera-t-il de l'élite ? Vont-ils émerger de leurs bunkers pour asservir et dominer le monde pour réaliser leur rêve ultime ? Dans la Chine ancienne, chaque membre de l'aristocratie appartenant à la dynastie qui venait de s'écrouler a été traqué et exécuté durant les âges de Chaos. Un seul empereur a survécu assez longtemps pour voir la fondation de la dynastie suivante, et il l'a fait en se cachant pendant quarante ans dans un monastère...
Quelle serait donc la raison pour laquelle l'histoire se répète ? Est-ce parce que nous ne sommes pas capables d'en tirer les leçons, ou bien parce que l'histoire suit un modèle figé que nous sommes condamnés à répéter ?
La réponse est cruciale, car si l'on en juge les divers indicateurs, nous sommes sur le point de répéter le même schéma classique d'effondrement. Ce qui expliquerait pourquoi tous les grands de ce monde, y compris les gouvernements, se préparent au pire...
La théorie de l'histoire qui se répète est vieille comme le monde. La première trace écrite remonte aux textes sacrés de l'Inde ancienne appelés Védas, vieux de 3500 ans. Depuis ce temps, beaucoup de ceux qui se sont penchés sur la question, depuis le grec Polybius jusqu'aux pères de l'histoire moderne, ont développé leur théorie des cycles historiques.
L'exemple le plus frappant de modèles répétitifs nous est donné à travers les cycles des dynasties chinoises.
La Chine, tout au long d'une histoire ininterrompue de 3000 ans, montre une répétition d'ascensions et d'effondrements de dynasties. Les historiens divisent ces cycles en quatre parties :
- Les fondations de la dynastie,
- L'épanouissement
- Le déclin
- Le chaos
Ce modèle à quatre stades est commun à la plupart des théories cycliques depuis Ovide, le poète romain, jusqu'aux théories générationnelles des chercheurs modernes. Bien que les libellés concernant les divers stades puissent varier d'un auteur à l'autre, leurs caractéristiques demeurent pratiquement identiques. En combinant les diverses appellations, on pourrait aboutir aux quatre suivantes :
- L'âge des guerriers
- L'âge des intellectuels
- L'âge des marchands
- L'âge du chaos
Pour illustrer le propos, reprenons l'exemple de nos dynasties chinoises.
Après que la dernière dynastie s'effondre, et que le pays se disloque, apparaît un nouveau chef de guerre qui conquiert ses rivaux, se déclare empereur, et fonde la dynastie suivante.
C'est l'âge des héros nimbés de valeurs nobles telles que l'honneur, la force, et le courage. Leurs activités incluent l'exploration, la conquête, la colonisation, et la construction d'infrastructures. Le crime est à son niveau le plus bas, le statut de la femme au plus haut. La richesse est distribuée sur une base méritocratique, et la population se remet doucement des pertes antérieures.
Chaque nouvelle dynastie nécessite d'établir sa légitimité sur de nouvelles règles favorables, et les conditions de vie du peuple augmentent ainsi régulièrement durant le règne des quelques empereurs suivants. Cette période est souvent appelée "l'âge d'or" de la dynastie.
C'est l'âge des arts et des sciences, des idées innovantes, des inventions, des techniques... Les activités remarquables incluent des projets d'art publics, la fondation de bibliothèques, la création d'universités. Pendant ce temps, la population continue de croître.
Pendant que l'empire jouit d'une période de paix et de stabilité, les commerçants prospèrent et le niveau de vie continue d'augmenter. Cependant, les graines du déclin sont déjà semées dans une bureaucratie qui ne cesse de s'étendre. Bientôt, le gouvernement en vient à contrôler et taxer tous les secteurs de la vie quotidienne. C'est l'âge où l'avidité domine le système politique. Le crime augmente, le statut social de la femme décline, la richesse s'accumule dans les mains des oligarques. De son côté, la population continue à augmenter.
La dynastie est alors en déclin, au bord de l'effondrement. La cour et les courtisans sont corrompus et décadents. L'empereur est efféminé, licencieux, et souvent idiot. Ayant dilapidé l'or de ses réserves, l'empire lève de nouvelles taxes jusqu'à ce que le peuple en soit réduit à la pauvreté.
Les infrastructures du pays tombent en ruine. Les prélèvements fiscaux et la décrépitude des systèmes d'irrigation détruit les fermes et les cultures. Le peuple se soulève.
C'est l'âge durant lequel le gouvernement est si corrompu qu'il est juste incapable de diriger efficacement. L'ordre et la loi sont bafoués. Le crime est rampant, le statut de la femme atteint son point le plus bas, et à cause des maladies et désastres naturels, la population décline rapidement. La richesse passe dans les mains des criminels.
Le pays se divisent en factions luttant les unes contre les autres pour la domination, à travers une série de conflits civils. La bataille continue, jusqu'à ce qu'un beau jour, un nouveau héros prenne le contrôle et fonde une nouvelle dynastie.
Tels est l'histoire de la Chine ancienne basée sur les quatre cycles. Une telle théorie peut-elle s'appliquer à toutes les civilisations et servir à prédire le futur ? Le fait est que si l'on étudie l'histoire depuis l'Egypte ancienne, Rome, les Aztèques ou les Incas, on s'aperçoit que ces quatre âges existent bel et bien, avec de légères variations.
A quel cycle en sommes-nous aujourd'hui en Europe, et où allons-nous ?
Si l'on compare les caractéristiques de chaque âge avec l'état actuel de nos démocraties, on peut d'office éliminer les périodes relatives aux guerriers et aux intellectuels. Sans même prendre la peine de réfléchir, il suffit de voir la trombine de ceux qui nous dirigent, et le niveau de leurs interventions. Le temps des leaders héroïques et des penseurs brillants est certainement révolu. Aujourd'hui, ce ne sont plus que des nains pathétiques assistés de gonzesses aussi connes que mal baisées.
De toute évidence, nous sommes à l'âge des marchands, et quiconque a essayé d'acheter quelque chose "Fabriqué en France" pourrait même dire que nous en sommes plutôt à la fin. La destruction de l'industrie française et la dévastation de nos ressources naturelles ne signifient rien d'autre que le temps des vaches grasses est à présent loin derrière nous. J'en suis presque à pleurer lorsque je parcours un catalogue Manufrance des années 50...
L'histoire est-elle donc condamnée à se répéter, ou pouvons-nous apprendre de nos erreurs et éviter ainsi de plonger tête première dans le chaos ?
Dans le cas de la Chine, l'histoire montre qu'aucune dynastie n'a été capable d'une telle chose. L'une d'elle a-t-elle échoué dans la compréhension de ses erreurs ? Certainement pas. Les philosophes et penseurs chinois étaient parfaitement conscients des erreurs commises par les dynasties précédentes, et n'ont eu de cesse d'avertir les empereurs régnants sur les dangers d'ignorer le passé, en pure perte.
Malheureusement, les évidences tendraient à suggérer que les civilisations sont condamnées à répéter les même erreurs.
Qu'elles aient été inspirées par un modèle prédictif basé sur les cycles historiques, ou qu'elles jouent stupidement leurs rôles de crapules, il ne peut y avoir de doute que les élites actuelles se préparent pour le chaos. Comment expliquer autrement le durcissement des interventions de la police nationale, l'aménagement de bunkers au profit des élites, l'accroissement permanent des moyens de surveillance intérieure, ou le grignotage sans fin de nos droits et libertés.
De toute évidence, leur plan, comme l'était celui de tous les despotes qui les ont précédés, est de se terrer derrière un mur de mesures sécuritaires, tandis que le reste des nôtres se battent pour les miettes restantes de la civilisation.
A quoi faut-il s'attendre ?
Des quatre âges, le plus facile à prédire est celui du chaos. Il semble que chaque régime à travers l'histoire utilise le même modèle usé jusqu'à la corde pour se détruire lui-même. Donc, voici les prédictions pour notre futur. En dehors de toutes contingences politiques ou idéologiques, et suivant une approche purement sociologique.
Une corruption galopante draine les finances de l'état. Pour compenser les pertes, l'état accroît les taxes, amenant les entreprises à la banqueroute et les employés à la pauvreté. La taxation en vient rapidement à la confiscation forcée de la propriété, des métaux précieux, et de la nourriture.
Les marches pour la faim tournent en émeutes. L'état lance ses sbires pour donner à la canaille une leçon. La loi martiale est déclarée, et la gamme complète des tactiques de terreur, depuis les perquisitions et saisies abusives jusqu'à l'emprisonnement et la torture, est alors utilisée contre les "dissidents".
Pendant ce temps, le manque de financement du gouvernement amène les infrastructures à décrépir. Dans le passé, cela signifiait que les terres agricoles étaient soit inondées, soit desséchées. Les cultures périclitaient, et la famine suivait. Dans notre monde moderne, nous pouvons ajouter à cela des pannes de réseau, le manque de pétrole pour chauffer la maison ou faire rouler nos véhicules, et aucun accès à l'eau potable.
Les gens affamés deviennent désespérés et les crimes augmentent en flèche. Les carences en nourriture et le manque de crédit pour les hôpitaux et les médicaments contribuent à la propagation des épidémies.
Le dernier acte du gouvernement consiste alors à guerroyer pour tuer un nombre conséquent de "bouches inutiles", et mettre en esclavages les survivants.
Tout cela est schématique, bien entendu, et vaut aussi à l'échelle du monde.
Puisque de telles situations de chaos se sont déjà produites de nombreuses fois par le passé, qu'ont fait les gens pour arriver à survivre ?
Une des stratégies utilisées par de nombreuses civilisations a été le système monastique. Après la chute de Rome, les monastères ont servi de plateformes commerciales et produisaient alors la majorité de la richesse locale à travers l'agriculture, la viticulture, et les petites industries. Ils étaient les seuls endroits où l'on pouvait recevoir une quelconque éducation, et s'ils n'avaient pas sauvé les livres de la destruction, il ne nous resterait rien de l'histoire ancienne.
En Chine, en Inde, et au Japon, comme dans tout le Moyen Orient, les monastères ont réussi à passer à travers la tourmente sans trop de dégâts, pendant que les sociétés s'écroulaient autour d'eux.
Or si l'on met de côté l'aspect religieux, on obtient alors des communautés autonomes autosuffisantes, qui partagent le savoir et les talents, et se supportent mutuellement durant les temps difficiles. Un exemple récent était les sociétés d'aide mutuelle anglaises du début 19ème (les "friendly societies"). Avant cela, il y a eu en France tout le système corporatiste français, que la révolution s'est empressé de détruire pour prendre le contrôle sur la population.
Apprendre les bases de la préparation et travailler ensemble en se supportant mutuellement est la clé de toute stratégie de survie.
Malgré les prévisions sombres à court terme, on peut logiquement s'attendre à ce que l'avenir pas trop lointain soit plus brillant qu'aujourd'hui, dans la mesure où l'étape qui doit suivre est l'âge des Guerriers. Autrement dit, un retour à l'éthique, la prospérité et l'égalité.
Alors, qu'en sera-t-il de l'élite ? Vont-ils émerger de leurs bunkers pour asservir et dominer le monde pour réaliser leur rêve ultime ? Dans la Chine ancienne, chaque membre de l'aristocratie appartenant à la dynastie qui venait de s'écrouler a été traqué et exécuté durant les âges de Chaos. Un seul empereur a survécu assez longtemps pour voir la fondation de la dynastie suivante, et il l'a fait en se cachant pendant quarante ans dans un monastère...
1/2
RépondreSupprimerA travers la lecture de plusieurs ouvrages, il apparait que la « chute d’une civilisation » repose sur trois grands types de facteurs :
- 1) La gestion des ressources naturelles,
- 2) La complexification du fonctionnement de la société,
- 3) Les limites du cerveau humain.
-
1) La gestion des ressources naturelles.
Particulièrement étudiée par J Diamond dans « Effondrement » à travers l’analyse de l’ile de Pâques, des comptoirs vikings du Groenland ou de la société amérindienne du nouveau Mexique.
J Diamond montre qu’une société qui s’organise pour améliorer ses conditions de vie entre dans un cycle d’accroissement de la production agricole qui entraine une augmentation de la population. Augmentation de la population qui oblige à une sur exploitation des terres cultivées. Surexploitation qui dégrade la qualité des terres exploitées. Que surviennent des aléas climatiques rapprochées et la société est incapable de nourrir sa population. Soit elle s’adapte, soit elle meurt.
Il est intéressant de noter que J Diamond montre combien le rôle du cerveau humain est important dans cette capacité d’adaptation. Ainsi, parmi les sociétés étudiées, les comptoirs vikings disparaissent car non seulement ils veulent conserver des modes d’élevage inadaptés au climat mais ils refusent aussi d’adopter les techniques, les animaux consommés et les vêtements des Inuits qui leurs auraient permis de faire face.
Parmi les huit facteurs d’effondrement identifiés par J Diamond, l’on peut noter « l’introduction d’espèces allogènes parmi les espèces autochtones. »
L’on notera aussi que l’effondrement est une forme extrême de plusieurs types de déclins. Ainsi, la conquête d’une société par une autre n’est pas forcément un effondrement car pour J Diamond : « j’entends par effondrement une réduction drastique de la population humaine et/ou de la complexité politique/économique/sociale, sur une zone étendue et une durée importante. »
2) La complexification du fonctionnement de la société.
Etudié par J-A Tainter dans « L'Effondrement des sociétés complexes » avec sa théorie du cout marginal, l’auteur explique que « Les sociétés humaines et les organisations politiques, comme tous les systèmes vivants, sont maintenues par un flux continu d’énergie … Au fur et à mesure que les sociétés augmentent en complexité, sont créés plus de réseaux entre individus, plus de contrôles hiérarchiques pour les réguler ; une plus grande quantité d’information est traitée… ; il y a un besoin croissant de prendre en charge des spécialistes qui ne sont pas impliqués directement dans la production de ressources ; et ainsi de suite. Toute cette complexité dépend des flux d’énergie, à une échelle infiniment plus grande que celle qui caractérise les petits groupes de chasseurs-cueilleurs ou d’agriculteurs autosuffisants. La conséquence est que, tandis qu’une société évolue vers une plus grande complexité, les charges prélevées sur chaque individu augmentent également, si bien que la population dans son ensemble doit allouer des parts croissantes de son budget énergétique au soutien des institutions organisationnelles. C’est un fait immuable de l’évolution sociale et il n’est pas atténué par le type spécifique de source d’énergie. Ainsi, non seulement une population alloue de plus en plus grandes quantités de ressources au soutien d’une société en évolution, mais, après un certain point, des quantités plus grandes de cet investissement produiront de plus petites augmentations de rendement ».
L’étude de la chute de l’empire romain (qui dure quand même 500 ans !) montre bien l’auto blocage progressif d’une société de plus en plus complexe et l’incapacité du cerveau humain à faire face ou a refuser l’évidence par dénie de la réalité.
Le ramollissement des mœurs des romain qui préfèrent confiez aux barbares romanisés la défense des « limes » n’est pas non plus pour rien dans cet effondrement.
2/2
RépondreSupprimer3) Les limites du cerveau humain.
Lors de la boucherie de 14-18, Paul Valéry écrivit : « Nous autres, civilisations, savons maintenant que nous sommes mortelles. »
Nous le savons mais nous semblons incapables de réagir, de changer malgré la somme de connaissances que nous avons accumulé en particulier depuis quelques dizaines d’années.
Cette incapacité est liée au fonctionnement de notre cerveau. Le cerveau, dernier grand champ d’investigation du corps humain qui en est encore à ses débuts.
Les études sur le cerveau humain montrent que nous sommes mal armés pour réagir à un stimulus qui n’est pas arrivé. Nous avons tous pu expérimenté qu’il-y-a un monde entre parler de la douleur et la ressentir.
Le fameux « ne touche pas à cela, c’est chaud ».
Ces études montrent aussi qu’il nous très difficile d’anticiper dans un avenir lointain. En bon mammifère encore largement gouverné par son cerveau primaire nous réagissons à des menaces sur le court terme.
A cette incapacité s’ajoute des barrières mentales issues du mode de fonctionnement de nos sociétés respectives qui feront que l’interdit sera plus fort que la survie.
Enfin, il ne faut pas oublier l’immense capacité de « dénie de la réalité » de notre cerveau. Moyen pour celui-ci de ne pas exploser face à une réalité souvent insoutenable. Ce n’est ni plus ni moins qu’une forme d’auto protection.
Pour ceux qui veulent aller plus loin dans cette étude, je vous conseil aussi la lecture du livre de Dmitry Orlov « les cinq stades de l’effondrement ». Basée sur l’étude de plusieurs cas dont l’effondrement de l’URSS, cette étude est une excellente projection dans ce que pourra être notre avenir.
Alors que faire ?
Une fois que l’on a réalisé que cet effondrement aura lieu, quelle attitude adoptée ?
Tenter de se battre pour sauver ce qu’il resterait à sauver ?
Se préparer à faire Camerone ?
Considérer qu’il n’y a plus d’ordre à sauver mais qu’il faut en refaire un ?
« Regardez donc les choses autour de vous [...]. Nous sommes dans les nœuds de la violence et nous y étouffons. Que ce soit à l’intérieur des nations ou dans le monde, la méfiance, le ressentiment, la cupidité, la course à la puissance sont en train de fabriquer un univers sombre et désespéré où chaque homme se trouve obligé de vivre dans le présent, le mot seul d’avenir lui figurant toutes les angoisses, livré à des puissances abstraites, décharné et abruti par une vie précipitée, séparé des vérités naturelles, des loisirs sages et du simple bonheur. »
---- Albert Camus, La Crise de l'Homme (1946)
Réponse : Refaire un ordre nouveau
SupprimerVoici les bases logiques, métaphysiques et traditionnelles concernant la majeure partie de l'Humanité (Sémites et Africains en général excepté) : vol.1 à 5. cela concerne plutôt les intellos. Et est donc à sauver (matériellement d'abord pendant le passage du Chaos) par les milis. Les vrais intellos du futur décrypteront sans peine. Les milis d'aujourd'hui profiteront surtout des volumes 2, 4 et partiellment 5.
https://ericbasillais.wordpress.com/pdf-a-telecharger/
Oswald Spengler approuve cet article.
RépondreSupprimerToutefois il est à noter que la phase d’effondrement peut être longue, pour ma part je pense que l'évolution se fera sur plus d'une génération et que nous ne verront pas de changement spectaculaire.
A moins que le califat ne soit impatient et qu'il tente une approche direct tant nous sommes désarmé.
L'effondrement a commencé avec la génération des années 70 qui en se rebellant contre le système ancestral a cassé le ressort permettant au modèle occidental de se reproduire à l'identique à perpétuité.
SupprimerL'effondrement se fera en l'espace d'une génération, celle des soixante huitards.
Leur révolution a détruit les pays qui l'ont laissé s'installer de fond en comble.
Ce qui reste, ce qui nous apparait encore comme une matrice rassurante, n'est plus qu'une coquille vide.
Les chiffres nous les avons sous les yeux, 2000 milliards de PIB, 60 % de dépenses publiques et 40 % de dépenses privées. Même en spoliant le privé de 100 % de ses dépenses, il ne permettrait pas de financer le publique. Pour revenir à l'équilibre, il faudrait baisser de 50 % les dépenses publiques soit 600 milliards, ramenant notre PIB à moins 1400 milliards.
2000 moins 600 donne logiquement 1400 milliards, toutefois, les dépenses privées étant dépendantes des dépenses publiques, la remise à l'équilibre fera baisser les dépenses privées.
Pour s'en sortir, payer les dettes, il serait nécessaire de remettre les populations à des emplois productifs ce qui est impossible puisque d'une part nos moyens de production ont été délocalisé et que d'autre part, très peu de personnes sont formées pour tenir un emploi productif. L'idée phare des soixante huitards étaient de délocaliser les usines dans les pays pauvres qui fournissaient les bras tandis que nous formions les cadres pour faire tourner le monde. Cette utopie s'est fracassé sur la réalité, les asiatiques ont formés des cadres de haut niveau et nous de notre côté avec notre réforme de l'école nous avons transformer l'instruction publique en éducation nationale qui s'est avéré d'être un gigantesque fabrique à crétin. Les progrès sociétaux nous ont amené à un hiver démographique et à la création de générations de rebelles pas toujours très courageux via la théorie de l'enfant roi.
Tout ceci me laisse penser que le reset économique devant nous amener vers l'équilibre des dépenses publiques / privées se traduira par une catastrophe sans pécédent, en raison de l'incapacité de bons nombres de nos concitoyens à se ré insérer dans la nouvelle société, qui sera une société de producteurs, et qui en raison d'absence d'éducation religieuse se livreront à la révolution.
La perte de tout repère morale chez une majorité de nos contemporains les amène à confondre j'aime, je désire, avec j'ai le droit. Quand i n'y aura plus d'argent, soit qu'il aura disparu, soit qu'il n'aura plus de valeur, il ne restera plus que la violence pour assouvir ses droits.
Dans cette perspective de tueries généralisées, le califat ne sera qu'une faction révolutionnaire parmi d'autres rougissant de sang nos rues.
Pardonnez mon pessimisme qui ne manque pas de sincérité.
Seb 91
Attention au Pib Seb ,on y met n'importe quoi (valorisation de la drogue et de la prostitution imposée par Bruxelles!!!=cela dit l'ensemble de votre commentaire tient la route ,mais la dette per capita est de environ 80 000 euros pour une dette totale (y compris le hors bilan) de 5 milliards d'euros Nous ne rembourserons jamais et comme la dette des états est l'épargne des citoyens buvons à la santé de ceux qui seront ruinés.Effectivement les devises ne valent que la confiance que l'on met dans son emètteur et finissent toujours par revenir a leur valeur intrinsèque c'est à dire zéro (entre autres ;Voltaire,Maurice Allais,Jacques Ruef,Murray Rothbard etc etc etc=) vision non pas pessimiste qui est une vision fausse de catastrophes inventées , mais hyper réaliste soutenue par des critères pertinents
SupprimerPetit complément sur la dette.
SupprimerMon assureur m'a expliqué récemment les avantages d'investir dans une assurance-vie, l'état favorisant de plus en plus ce placement. En effet ce sont les assurances-vie de Français qui garantissent la dette et permettent donc à l'état de continuer à emprunter à des taux raisonnables. Ce qui amène les nouvelles mesures fiscales destinées à faire baisser l'intérêt des placements immobiliers en faveur des assurances-vie. Il n'a pas l'air de comprendre que ça signifie aussi que, un jour ou l'autre, les assurances-vie seront saisies pour rembourser la dette, au moins partiellement...
Votre assureur est comme beaucoup de gens, il a les infos sous les yeux prouvant que tout est désespéré mais il ne retient que ce que raconte la télé, pas de panique, le gouvernement gère.
SupprimerNous sommes dans une société du déni, la plupart des gens autour de nous dorment sur leurs certitudes que l'illusion dans laquelle ils baignent est perpétuelle.
D'où la sidération quand tout va s'écrouler, suivi d'un mouvement de panique pour trouver à bouffer sur fond de vengeance contre des boucs émissaires, généralement un voisin, qui sera lynché par la foule en furie.
Les idéologies des agitateurs de rue qui mettront le pays à feu et à sang nous les connaissons déjà, les révolutionnaires, les islamistes, les anti racistes, les racistes aussi, les mondialistes, les anti mondialistes... tout ce bon populo qui se réfugie dans des "istes" expliquant le monde et désignant les coupables de nos problèmes. Dès que l'état sautera, il est évident que tout ces beaux esprits transformeront les rues en abattoirs à ciel ouvert, qu'ils feront très vite du porte à porte pour éliminer les traitres qu'ils n'oublieront naturellement pas de piller.Les bons sentiments n'empêchent pas la "charité" bien ordonnée qui commencera par le remplissage de leurs poches. Ce sera une accélération fulgurante du processus en cours de pillage du pays par certaines factions qui se généralisera à toutes les factions, s'entretuant pour la maitrise du butin et ravageant le pays.
Il est probable que des hommes de Bien se lèveront pour tenter de rétablir l'ordre autour de chez eux ou rallier un chef qui aura réussi à le faire sur une partie du territoire.
Seb91
Exactement Seb,les assurances vie sauteront en premier surtout celle adossées a des fonds en euros,,confieriez vous votre pôt de miel a un ours ?et bien un assureur c'est pareil ,il va falloir m'expliquer comment cet assureur peut vous assurer un rendement quel qu'il soit avec des taux d'intérets négatifs,les assurances vie sont déjà mortes,pour ceux qui en ont encore sortez vite et lisez la directive européenne Brrd,comment peut garantir de la dette par de la dette ?Ponzi n'est hélas pas encore mort,en effet il va y avoir du rock and roll dans les chaumières
Supprimer
Supprimerpetite suite
Smart meters dans le monde anglo-saxon, Linky chez nous, la Technocracy s'installe inexorablement. Il faut voir cela avec une vision globale. Vous avez remarqué que le cash va disparaitre de façon à ce que toutes vos transactions soient "tracées" grâce aux moyens de paiement électroniques, on saura ou, quand et combien vous avez acheté votre baguette de pain. Ce moyen de paiement représente dans votre esprit aujourd'hui, des Euros ou une autre devise quelconque, mais d'ici peu ces devises seront remplacées par des quotas d'énergie qui vous seront attribués en guise de rémunération de votre travail et en fonction de votre "empreinte carbone". Vous voyez tout est lié ! Et si vous avez utilisé tous vos quotas avant la date d'attribution des suivants, Linky pourra couper automatiquement votre alimentation mais restera alimenté afin de continuer à enregistrer vos actions. Avec votre frigo connecté, on saura ce qu'il renferme et votre télé/ordinateur connecté servira de caméra de surveillance. Les défaillances techniques actuelles disparaitront très vite parce qu'ils ont besoin qu'ils soient infaillibles. Et les block-chain dans tout ça ? Le Bitcoin basé sur cette technologie, n'est qu'un essai grandeur nature afin d'affiner la technique ; le but étant d'obtenir un transfert de données le plus complet et le plus sécurisé possible, il ne faudrait pas que de vilains hackers viennent semer la panique dans tout ce rouage électronique. Linky doit être inviolable. D'ailleurs vous remarquerez que l'inventeur du système block-chain est "inconnu"! Un individu qui pourrait gagner fortune et célébrité et qui se cacherait derrière un pseudonyme motivé uniquement par l'Altruisme ! Magnifique ! Et si c'était un petit service secret quelconque ! Là, ça devient plus limpide soudainement ! Donc Linky n'est qu'un chaînon de toute l'emprise qui s'installe sur nos libertés. Et le permis obligatoire pour utiliser une tronçonneuse, applicable aujourd'hui ? Ah oui, vous ne voudriez quand même pas pouvoir couper du bois et utiliser une énergie que le système ne maîtrise pas ! Cela fausserait votre empreinte carbone, ce deviendrait une fraude aux gains des quotas d'énergie ! Quand je disais que tout est lié, regardez tous les aspects des restrictions imposées sans cesse en augmentation et réfléchissez sur les raisons cachées.
Bravo,tout a fait d'accord.
RépondreSupprimeril est temps qu'on remette les pendules à l'endroit.
Il semblerait que depuis le néolithique, les populations sédentarisées, agraires, très organisées et stables ont eu à subir des gens moins intelligents mais mobiles et violents. Les différentes vagues suivies par les Celtes, les Germains et désormais les coprochromes en sont la preuve. Il n'y a pas de guerriers ici mais de longues campagnes de pillages et d'asservissement ainsi que d'occupation forcée de territoires.
RépondreSupprimerL'avachissement avéré de toute société sédentarisée touche toutes les classes qui la composent. Ceux-là mêmes qui collaborent avec l'ennemi (A Rome, on finit par adopter des prénoms francs alors que l'empire n'est pas encore envahi).
Il ne faut pas grand chose pour qu'une minorité agissante prenne le contrôle, juste la mollesse de la majorité, ce qui arrive aujourd'hui depuis plus de 40 ans.
Le chaos n'existe pas en tant que forme durable. ce n'est qu'un état transitoire entre deux formes d'organisations qui souvent se superposent jusqu'à l'émergence d'une seule.
Le nouvel ordre est le métissage, dans les publicités,les élites ont évacué l'homme blanc auprès de la blanche, au profit des coprochromes. Pour nous c'est le chaos mais l'humanité s'en remettra sans nous, grâce à nos filles.
Pour autant, beaucoup d'occidentaux possèdent 5% de gènes néanderthaliens. Cette lente abâtardisation ponctuée de massacres d'autochtones est le lot de toute civilisation établie, la nôtre en particulier, mais est-ce le chaos?
La définition du guerrier me pose problème car confondue avec le militaire. Le guerrier vit par et pour la guerre, pour son compte. Le militaire, dans son acceptation toute clauswitzienne n'est que le dernier maillon d'une longue chaîne organisée pour tout une nation.
Le guerrier vit donc de pillages et autres profits sur le terrain et n'a cure des vaincus; Le militaire agit sur ordre, en principe. Ses actions sont balisées par des conventions, en principe. Je ne pense pas que les zoulous aient eu un grand essor intellectuel après leurs longues razzias et exterminations en afrique.
L'épanouissement intellectuel, qu'est-ce? Le monothéisme à Rome, la renaissance, les wunderwaffen? pourtant, ces formes ont éclos en pleines/ à cause de conflits. La suite n'a jamais été un épanouissement, mais un changement radical, assez décevant.
L'essor des marchands marquant le déclin est une vue toute royaliste que je ne partage pas (Bien qu'étant royaliste), par contre les échanges favorisent les conflits, et pas le déclin. Une nuance de taille.
Tout cela est bien complexe et nous subirons les mêmes boucles historiques car il semble aussi qu'une civilisation ait une durée de vie allant du dynamisme à la décadence, si sa destinée n'est pas raccourcie entre temps.
Nous sommes aussi responsables par notre mode de pensée très occidentalisé et donc pas en phase avec le reste de la planète qui a décidé de squatter chez nous.
Relisez Le camp des saints de Jean Raspail, tout y est.
cc
Merci pour la référence du "Camp des Saints", je l'ai dévoré en moins de deux jours. Intéressant et assez proche de ce qui va arriver à mon sens, mais petit à petit sur 2 ou 3 générations...
Supprimerhttp://www.apophtegme.com/IDEES/caracoca.pdf
Supprimerbonjour à tous, article intéressant , surtout pour les passionnés d'Histoire. les civilisations sont mortelles, c'est une évidence, d'elles il ne reste que des tas de pierres, des livres ou des interrogations sur certaines réalisations ou concepts. "Rome n'est plus dans Rome", mais les barbares sont à nouveau là. et ce ne sont plus les memes.
RépondreSupprimercertes les memes causes produisent les memes effets, mais si l'Histoire est tragique, elle n'est pas scientifique. la fin de Rome montre des capacités technologiques impressionnantes, qui auront disparu trois décennies apres 476, les wunderwaffen nazies inaugurent une technologie qui dure encore et dont on ne sait encore pas tout quelques mois avant la chute de Berlin.
seule chose, l'accélèration des evenements.
l'Homo occidentalis va t'il disparaitre ou bien retrouver la fureur de ses ancetres avec la capacité de destruction qui va avec ?
il faudrait une personnalité guerriere qui sache entrainer, soit un grand capitaine (Du guesclin), soit une héroine charismatique (Jeanne d'Arc). la collaboration avec l'occuppant pouvant revetir diverses formes, cupidité, horizontalisme, partage du pouvoir ???
il y a tellement de cas de collaboration avèrée de nos jours et bien visibles, que c'en est à désespèrer de l'avenir proche.
depuis une génération, les Français n'ont plus de formation guerriere et militaire, mais il demeure un nombre conséquent de chasseurs, de tireurs sportifs, soit 1400 000 personnes, ça fait du monde. et d'expérience , on apprends vite sur le tas quands les circonstances obligent à des choix drastiques.
par contre les pseudo valeurs auront une importance assez relative, si le caractere impitoyable des actions de defense et d'attaque prennent le pas. cela pourrait surprendre.
pour prendre un exemple qui m'a beaucoups concerné autrefois, le referendum d'indépendance de la nouvelle Calédonie en 2018 pourrait etre intéressant à suivre en fonction du oui ou du non, les deux camps sont de taille similaire, l'ile fait 400 km de long et les endroits pour se cacher ne manquent pas. reste à définir le role des forces de l'ordre qui ne manqueront pas d'y affluer. Saint-Martin est pour cela intéressant.
mais bien sur le destin de cette archipel n'est pas forcement celui de la métropole.
comme il est dit plus haut, le chaos sera une phase transitoire avant l'application d'un nouvel ordre et son ressenti aupres des populations.
cependant des peuples ayant conquis des parts importantes du territoire mais ne voulant pas s'integrer auront subi le destin d'etre progressivement réduit, éparpillé voire dissous ou massacré.
à mon humble niveau, je me prépare et garde ma poudre seche.
bonne préparation à tous HERMAN STOSS.
bonjour Herman,votre comparaison avec la nouvelle Calédonie n'est pas aussi insolite que l'on pourrait le croire au premir abord et en effet il sera bon de suivre ce qui va s'y passer,pour le coté économique des chose la Grèce est aussi un exemple reproductible chez nous n'oublions pas qu'au moment ou l'europe non solidaire des Grecs leur en a mis , avec l'aide des banques et de l'Allemagne , plein la tête ,, la dette grecque par habitant était inférieure à son équivalent Français;regardons autour de nous (Vénézuéla,argentine ,Zimbabwé etc etc ) simplement pour prendre ce que les gens ont fait en terme de de défense ou de débrouillardise pour s'en sortir,la situation de chaque pays étant bien différente dans l'apparition des crises qui les secouent et des chaos qui vont avecBien à vous
RépondreSupprimerJe souhaiterais revenir sur le terme de chaos: Pour avoir vécu une situation que l'on pourrait décrire comme telle, ce n'était pas un bouillonnement mais tout l'inverse: sidération, hébétude, calme avant la tempête. Puis tout s'accélère comme pour rattraper le temps perdu, mais ce n'est déjà plus le chaos mais une nouvelle organisation qui se met en place. Finalement ce n'est pas le chaos qui fait peur mais tous les frottements qui suivent pour reformer la pyramide et en général, la violence est le moyen le plus rapide et la terreur pour durer. Ca plus la perte de l'organisation antérieure et on a un beau bordel.
RépondreSupprimerCe qui nous fout également dedans, c'est que nous sommes complètement lié à un Etat/nation/race. Tout ce qui fait de nous un ennemi par celui qui l'aura décidé, et qui accessoirement squatte chez nous depuis des lustres sans jamais avoir approuvé notre mode de vie. En effet, nous appartenons à un système corrompu qui nous détruit à petit feu, en plus de l'occupant.
Le mérite de ce site est de nous montrer que nous sommes prêts pour le chaos car on peut compter sur une forme de résilience durant une à plusieurs semaines. Par contre on a rien pour l'après, ce qui nous amène au même rang que la population tampon, ce qui fait court, tout de même.
Pour l'après, il faudrait une organisation éprouvée, ne reposant sur rien d'actuel et correspondant aux besoins les plus élémentaires: les dealers font ça très bien et sauront changer de marchandises en temps voulu.
cc
Bonjour,
SupprimerJe partage cette réflexion sur "l'après" et la nécessité de penser à la forme de réorganisation qui succèdera (de manière naturelle ou par la force).
A ce titre (notamment), je recommande la lecture du roman de Deon Meyer, "L'Année du Lion", qui est paru il y a peu.
Roman post-apocalyptique plutôt bien, malgré un certain nombre de simplismes et de raccourcis. Et avec une fin qui, malheureusement, dévoile un scénario tout à fait plausible, pour ne pas dire plus...
Grey
Pour l'après, il faut surtout que les hommes concernés aient pu, au préalable, s'être rendu compte que rien de positif ni de viable ne peut-être atteint sans un véritable épanouissement spirituel qui, hélas, semble encore bien inutile à la plupart d'entre nous. Voir le blog : solutionspourdemain.blogspot.fr
SupprimerCela peut toujours servir.
Bonne soirée à vous tous.
Franck
@Pierre Templar
RépondreSupprimerVous pensez que l'état dans son déclin pourrait venir chez les gens confisquer denrées et métaux précieux?
Il faudrait une foule de fonctionnaires motivé, armée et surtout déterminé à faire avouer (où on a caché les trucs) non ?
L.
Si vous le permettez, je vais répondre: tout ce qui est encadré par la Loi est déclaré quelque part. En cas de réquisition, un simple Cerfa vous sera adressé pour livrer vos biens au commissariat le plus proche. En cas de refus, je vous renvoie à tout l'arsenal répressif dont dispose l'Etat à votre encontre.
RépondreSupprimerPour tout ce qui est "illégal", personne n'est obligé de savoir. J'entends par illégal tout ce qu'une loi peut empêcher de détenir: stocks d'eau, conserves, lampes à 300 L , car l'Etat peut faire des lois contre tout pour des raisons de "salubrité" et de "sécurité".
cc
Dans un Etat de déclin, en temps de chaos, ou un peu avant, et pour pouvoir mettre en face d'un CERFA désobligeant un argument "système" tout aussi efficace puisqu'il immobilise "l'appareil", il te reste la déclaration de perte ou de vol.
SupprimerEn effet, tes objets qui ne sont plus en ta possession de part une déclaration réalisée sur un PV à en-tête de la république ne pourront t'être réclamés.
Bien sûr, je ne t'incite pas faire de fausses déclarations hein!
Pour la bouffe et le reste, il te reste à le cacher.
Il y a sur ce blog un article qui traite des caches et des cachoteries ... et un autre de la corruption ... c'est pas comme si il n'y avait pas d'options ... tu vois ce que je veux dire?
Quant à la formidable administration qui est la notre, déjà qu'elle tourne de traviole, il ne manquerait pas grand chose pour qu'elle tourne en rond faute de fonctionnaires motivés pour comprendre et pour agir.
l'histoire ce répété elle ? bien évidement
Supprimerla vie la mort la création l'univers.. tout n'est que cycle.
dinosaure, sumériens, atlante maya incas perces grecque égyptiens romains... humains...l'histoire ne fait qu'une chose prouver que tout s’effondre quand le "sommet" est presque atteint et que la corruption a fait place à la recherche du bien etre d'un peuple.
ce n'est meme pas scientifique ni historique c'est mathématique...la terre qui existe depuis des milliards d'années (selon les connaissances actuelles) dirige..
elle donne puis reprend...c'est la nature qui décide quand son hôte autrefois en symbiose devient un parasite gênant de par sa prolifération incontrôlée.
La mondialisation poussant a augmenter sans cesse la vente de produit le nombre d'esclave (libre) et poussant à la consommation, nous plonge inexorablement, inéluctablement à une destruction massive comme cela a été le cas avec les autres civilisations.
C'est une evidence qu'un enfant de 5 ans pourrait comprendre s'il n’était pas endoctriné par nos systèmes pseudo educatif de propagande mondialiste.
remplacer 2 usines nucléaires et 5 a charbon par 40 millions d'hectare de solaire ou le triple d’éoliennes ne sera pas la solution... plus d'homme plus d'énergie plus de consommation peu importe avec quel énergie remplacer le parc auto au pétrole par le double en Electrique reste une solution qui ne convient qu'à ceux qui les fabriques et polluera au final autant. Quand au gaz dire que son utilisation est propre mais quel mensonge !
seule la régionalisation et la diminution de la population mondiale pourrait inverser la tendance. Tout autre théorie bidon sur l’énergie propre est une foutaise (il ya plus polluant et moins mais en cas cas NON polluant) on confond parfois meme l’énergie libre qui n'est pas propre pour autant...bref plus de monde plus de besoin plus d'énergie, pus de nourriture et plus de consommation résultat...les autres civilisations nous l'on ecrit...c'est le crash assurer car les élites ne veulent pas le bien du peuple mais l’enrichissement et le pouvoir.
exemple flagrant la cop23 crie à l'alerte générale et se félicite de la vente record de petit navion moins polluant...alors que 40 navions moins polluant pollue plus que 20 petits navions plus polluant...bref tout est question de quantité et non comme on voudrait nous faire croire de qualité.
Il est évident qu'une croissance exponentielle (a part celle de l'univers et encore) ne peut que déboucher sur l'extinction.
Alors à la question du quand ... ben là cela dépend du verre mais s'il ne déborde pas il n'en ai pas loin, tous le monde le sait bien au fond de lui.
bonjour F43,bien d'accord ,un petit point cette fuite en avant ext malheureusement exponentielle tout comme les intérets composés producteurs d'intérets ,les humains ont un mal de chien pour intégrer et comprendre le phénomène exponentiel et surtout son accélération qui ne laisse pas le temps de la réaction,voir à ce sujet ,en français "crash course" de Chris Martensen ,tout est dit.Toute les civilisation ont eu a subir la loi des rendements marginaux,qui veut dire qu'a un certain stade pour survivre il faut déveloper de plus de production ou de travail pour obtenir le même résultat qu'avant (compte tenu de la croissance exponentielle du nombre d'individus) ce qui fait qu'il faut dépenser trois litres de pétrole pour en extraire un,en effet il ne s'agit bien donc pas de qualité ,idée soutenue par les khmers verts et autres diafoirus , mais de quantité,une exponentielle ne peut se perpétuer dans un monde fini (sans possibilité d'expansion dans sa taille et ses ressources intrinsèques)
SupprimerComme F43 Sky, le déni de réalité, l'auto-censure de chacun face aux évidences, résultat d'années de matraquage médiatique et d'inversion des valeurs mènent à un désastre. Les barbus ne sont un vrai problème que parce qu'ils égorgent et torturent, à l'échelle des autres problèmes qui arrivent.
RépondreSupprimerNous sommes comme dans une voiture de sport lancée à 250, sans rétroviseur, et sans essuie glace, sous la pluie.
Aveugles, nous nous "concertons", enfin, nous rassurons en voyant que même en accélérant, pour l'instant tout tiens bon.
Mais l'important n'est pas la chute, c'est l'atterri...
En même temps le monde est assez sombre et il n'est pas donné à tout le monde de vouloir le voir en face. Mais la réalité c'est comme un jokari, plus tu l'éloignes de toi plus ça reviendra fort dans ta gueule
Ender
Bonjour, et merci pour cet excellent article. De mon côté, j'ai mis un certain temps pour comprendre que je n’arrêterait pas la décadence qui fait rage, ni tout seul, ni même avec un groupe de volontaire éclairés.
RépondreSupprimerOn ne peut retenir une civilisation qui s'effondre.
Tout ce que l'on peut faire c'est se mettre à l'abri (autant que possible) du désastre qui ne manquera pas de nous frapper dans les dix prochaines années (ça m'étonnerai que l'on tienne au delà...).
Le côté nouveau de notre position, qui nous différencie de Rome ou des Ming, c'est d'une part le nombre d'habitants sur la planète, et d'autre part la maîtrise du nucléaire, civil et militaire...
Cet article pose l'éternelle question du souvenir en général,le temps de la terre et des états n'est pas celui des hommes,ce qui nous différencie des autres êtres vivants est que nous savons qu'il existe un passé et un futur;il n'est par contre rien de moins incertain que de se souvenir du passé pour éclairer l'avenir , d'autant que tout est fait pour détruire cet héritage qui a mis l'homme à la place ou il est actuellement.La remise en cause de l'histoire chronologiquement présentée autrefois,de la famille ou les vieux cons éduquaient les jeunes en passe de le devenir(à moins qu'ils n'aient déjà passé le cap)l'éradication des points de repères temporels , géographiques ,moraux et techniques sont devenus le but d'une classe humaine que nous connaissons et qui tente d'asservir par ce moyen
RépondreSupprimerla majeure partie de la population.Nos bibliothèques électroniques ne laisseront rien aux générations futures ,moins que ce que les égyptiens ont gravé dans la pierre.Alors à notre humble niveau autant que faire se peutessayons de transmettre comment apprendre à apprendre et le désir,l'envie d'apprendre pour essayer de sauver ce qui évitera une régression trop brutalequi effectivement nous condamnerais à remplir le tonneau de la connaissance des Danaïdes
C'est effectivement une partie de la solution Janus, l'autre est tout de même d'essayer de rassembler des spécialistes, capables de produire quelque chose avec les techniques modernes et aussi pourquoi pas anciennes.
SupprimerQu'on le veuile ou non, le modèle individualiste de la maison individuelle est condamné et la solution c'est le retour à la communauté. Les colocations, faute de moyen, sont les prémices de cette tendance.
En étendant ce principe à la vie spirituelle, économique, à la sécurité, à l'éducation... il serait possible de créer un modèle économique et sécuritaire susceptible de résister pendant l'effondrement puis survivre au chaos tout en ayant déjà intégré la structure qui aura la meilleure chance de relancer l'économie après le chaos
Jusqu'à maintenant, les communautés solidaires ne produisent pas grand chose en France hors des théories, quelques tracs et parfois un peu de musique, si on se penche sur l'exemple israelien, ces structures sont utilisées par les colons juifs pour reprendre pied à pied leur territoire ancestral : la famille, le spirituel, le travail, les loisirs, la défense du groupe et de la patrie sont totalement intégrées et nous prouvent que cela marche en générant des revenus par travailleurs supérieurs aux autres types d'entreprise.
La communauté de bosseurs, de pionniers fonctionne et il ne tient qu'à nous d'adapter ce concept à notre situation.
A noter tout de même, qu'une communauté seule dans ce qui se profile n'a aucune chance, en revanche, un réseau de communautés permettrait aux communautés menacées de se replier (provisoirement ou définitivement) en lieu sur, renforçant les communauté hôtes avec des travailleurs et des défenseurs. Enfin, une communauté reprenant pied sur un territoire pacifié sera une proie bien plus difficile pour les bandes de brigands qu'une famille.
Seb91
un petit texte de bld Voltaire;Je vous jure que je me suis posé la question en regardant les images à la télé,
Supprimerhier samedi, et en lisant les journaux ce matin :
Des milliers de personnes sur les Champs-Élysées et pas une seule vitrine brisée, pas une seule bagnole ou une poubelle brûlée, même pas un flic caillassé ? Comment est-ce possible ? Tous les ans pour la nuit de la St-Sylvestre, ou à chaque manif plus ou moins autorisée entre Bastille et République, on y a droit. Alors pourquoi pas cette fois-ci ?
La... réponse, je l’ai trouvée dans un article de Boulevard Voltaire joliment intitulé « La France moisie aux obsèques de Johnny » et dont je vous livre ici les extraits les plus savoureux :
« Formidable ! Inoubliable ! Exceptionnel ! Historique ! Une journée à la démesure du chanteur. Du jamais vu que l’on ne reverra jamais. Il y a eu Victor Hugo. Il y aura désormais Johnny Hallyday. Les médias ont rivalisé en superlatifs pour rendre compte de la mobilisation populaire lors des obsèques de l’idole des jeunes. Un million de personnes. Des Champs-Élysées à la rue Royale. Les caméras filment. Les images défilent. Et le constat s’impose. Brutal. Incroyable. Invraisemblable. Effrayant. La France de Johnny, celle qui suscite soudainement l’admiration des journalistes et de la classe politique, est celle qu’ils abhorrent habituellement. Ce 9 décembre 2017, Paris a rendez-vous avec la France des années 1960 et 1970. La France d’avant. La France moisie. La France du passé. La France repliée sur elle-même. Frileuse. Égoïste. La France des beaufs et des Dupont Lajoie. Celle de la Renault 12 et de la R 8 Gordini. Celle du paquet de Gauloises bleu et du vin qui rend heureux. La France qui s’est figée. La France qui doit disparaître. Le spectacle est saisissant.
Pas de voiles.
Pas de racailles.
Pas de diversité.
Pas de bandes qui cassent et qui pillent.
Il n’y a que la France de l’entre-soi. Celle du vivre ensemble est restée à la porte.
Quoi, ma gueule, qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ?
Les micros se tendent. Et les témoignages se succèdent. René. Marc. Laurence. Jean-Paul. Lucienne. Éric. Chacun raconte son anecdote. Souvent tendre. Parfois naïve. Toujours rafraîchissante. Mais le constat reste le même. Aux abonnés absents les prénoms venus d’ailleurs… La richesse du 9-3 n’est pas là.
La jeunesse issue des quartiers,
qui doit revivifier un pays à bout de souffle,
ne vibre pas aux charmes de Gabrielle. »
Intéressant, non, comme constat ? Des milliers de "faces de craie" dans la rue et pas une merde. Les autres, les "chances pour la France", dès qu'il y en a une vingtaine sur un trottoir, c'est le bordel ! Rhoooo...
la différence avec les autres civilisations est bien le nucléaire , qu il soit civil ou militaire , si personne ne peut gérer les catastrophes en chaines vont éradiquer la vie sur la terre .Bien sur la vie renaîtra, mais sans nous et c est le seul truc qui compte :(
RépondreSupprimerisa
Non, Isa, il y a quelque chose de bien plus important, ce sont les OGM. L'activité des radio-isotopes va en décroissant alors que les êtres vivants modifiés se répandent...
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