Dans divers articles précédents, nous avons évoqué les termes de Bugging-out et Bugging-in, sujets de vastes débats chez les survivalistes outre-Atlantique, et que l'on pourrait traduire en français par "évacuer" et "rester à la maison" ;
Évacuer signifiant prendre la voiture et quitter la ville pour rejoindre une Base Autonome Durable - ou tout autre lieu de vie idéalement situé à la campagne - et son contraire, le fait de rester là où l'on vit habituellement, que cet endroit se situe en ville ou à la campagne et qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement.
Aujourd'hui, c'est de cette seconde option dont nous allons parler plus en détails...
A côté du nombre conséquent de survivalistes ayant choisi l'évacuation, se trouvent ceux ayant l'intention de rester chez eux en cas de chaos, quand bien même ils vivraient en ville ou dans un environnement peu favorable en apparence.
Dans cet article, nous allons présenter les avantages et inconvénients d'une telle option, ainsi que diverses considérations qui en découlent.
Pour commencer, il est important de noter que la localisation géographique du lieu de vie habituel aura un impact déterminant sur le choix d'une stratégie et sa mise en oeuvre. Pour ceux qui habiteraient dans un endroit reculé, et qui auraient délibérément aménagé une retraite suffisamment pourvue et bien cachée, il semble évident qu'une telle option soit privilégiée. Par contre, ceux qui vivraient dans des agglomérations à forte densité de population devraient peser le pour et le contre, notamment en termes de sécurité.
Beaucoup de survivalistes n'ont pas le travail, la carrière ni les moyens financiers qui leur permettraient d'acheter ou d'entretenir une base de repli autre que leur domicile et d'y vivre en permanence. Certains qui entrent dans cette catégorie ont donc décidé qu'ils resteraient à la maison, à savoir là où ils vivent habituellement.
Viennent ensuite ceux dont nous avons parlé précédemment, qui possèdent une retraite aménagée et qui y vivent déjà ou pas. Ensuite, ceux qui ont en vue de rejoindre un groupe ou une communauté dans le but de partager des ressources, et se bâtir une retraite conjointe où les membres du groupe pourraient aller en cas de trouble majeur pour y survivre et se défendre. Les gens de cette dernière catégorie pourraient avoir eux aussi à évacuer vers leur base de repli, dans la mesure où ils habiteraient en ville en temps ordinaire.
Certains facteurs sont déterminants dans le choix d'une stratégie du rester en place. Parmi eux figurent les suivants :
Ils sont multiples, aussi bien d'un côté que de l'autre.
- Pour ce qui est des avantages :
Pour ce qui est des inconvénients :
Où donc vous situez-vous au niveau de ces avantages et inconvénients ? Il importe là aussi d'analyser la situation de manière objective.
Une des principales questions à considérer dans le choix d'une stratégie du rester en place, ou son contraire, est très simple. Elle consiste à savoir où aller si l'on avait choisi d'évacuer ou qu'on devait le faire.
A moins d'avoir un endroit précis où vous seriez assuré d'un accueil pacifique, de réserves et de protection, alors vous pourriez prendre un risque énorme à quitter votre lieu de vie habituel. Cela est particulièrement vrai si vous finissiez parmi le flot de réfugiés fuyant les villes en direction de la campagne, où vous pensiez être davantage en sécurité.
Dans cette hypothèse, il est évident que vous auriez quelques sérieux problèmes avec les gens installés sur place, et qui verraient d'un très mauvais œil l'arrivée d'aliens et d'ennuis en puissance. En conséquence, même si le fait de rester à la maison peut être risqué, il pourrait l'être encore plus d'évacuer sans avoir d'endroit où aller. Et même si vous aviez un lieu de repli, suivant la distance et la situation, vous pourriez très bien ne jamais y arriver. Ou alors, avoir de mauvaises surprises en cours de route, comme par exemple des attaques de pillards, perdant au passage réserves et équipements, à subir des blessures et des pertes.
Bien entendu, il est des circonstances indépendantes de notre volonté qui pourraient nous obliger à évacuer, telles qu'une attaque biologique, un tsunami, un attentat terroriste d'envergure ou Dieu sait quel autre événement suffisamment terrible et localisé. Dans ce cas, vous pourriez basculer en plein cauchemar, à essayer de trouver une solution pour échapper de votre métropole. Il est à noter que même ceux qui vivent dans une BAD ou une retraite à la campagne pourraient très bien se retrouver dans une situation identique, en fonction de la nature et localisation de l'événement en question, et partager le même sort peu enviable que la masse des réfugiés.
Même si vous vivez dans un endroit a priori peu favorable, tel qu'une grande ville ou sa banlieue, ou une zone quelconque à forte densité de population, et que vous n'avez aucun autre endroit où aller, alors il serait tout à fait valable de considérer rester sur place autant que possible. Ce serait toujours une meilleure alternative que de se trouver bloqué sur les routes, ou de finir dans les bois à faire du camping en compagnie de milliers d'autres gens.
Si vous choisissez une telle stratégie, alors vous serez en mesure de stocker des réserves en quantité suffisante suivant l'espace dont vous disposez. Très probablement, vous pourriez devoir affronter certains périls tels que les pillards, plus tôt peut-être que ceux qui vivent loin de la ville. Mais si tel est le cas, vous auriez à le faire en ayant la connaissance de votre environnement, et dans le "confort" de votre maison. Même si les services publics sont coupés ou intermittents, un tel choix serait toujours préférable sur le plan psychologique pour les autres membres de la famille, notamment les personnes âgées ou les enfants. Auxquels on pourrait ajouter les gens qui n'ont qu'une petite expérience de la vie dans la nature, et/ou ceux qui auraient pu être dans le déni de la philosophie survivaliste et du besoin de se préparer.
En choisissant de rester à la maison, vous serez sujet à tous les désavantages qui sont présentés par ceux qui conseillent une retraite rurale isolée, et vous devrez être ingénieux pour répondre aux divers challenges concernant l'approvisionnement, notamment pour ce qui est de l'eau et des besoins courants.
Si tel est votre choix, ou si vous y êtes forcé en cas de circonstances graves, alors il pourrait être utile de rester caché, et d'envisager un plan pour vivre "sous les radars" durant une certaine période de temps. Une telle stratégie implique des moyens, et d'y réfléchir suffisamment à l'avance pour prévoir les infrastructures nécessaires. Ce point a été détaillé dans notre dossier spécial consacré aux Stratégies de survie urbaine. En fait une telle option pourrait être considérée comme hybride, dans le cas où vous considéreriez qu'une évacuation immédiate serait trop dangereuse et qu'il vaudrait mieux pour vous attendre un certain délai. Ce faisant, vous auriez le temps de faire le tri dans ce que vous avez, et donner la priorité à certaines ressources plutôt que d'autres avant que de charger et d'évacuer. Mais cela suppose aussi d'être capable de rester caché et d'éviter le pillage durant tout ce temps, y compris celui de votre véhicule et des réserves en carburant.
Un dernier facteur à considérer dans une stratégie du rester en place est la situation avec vos voisins. Ceux-ci pourraient constituer un péril majeur une fois les lumières éteintes, ou, au contraire, une excellente raison pour rester, au cas où vous les jugeriez aptes à se fédérer en vue d'une défense de voisinage.
Au-delà des pour et des contre venant d'être évoqués, mon sentiment personnel sur la question de l'évacuation ou du rester chez soi - notamment et surtout lorsqu'on habite en ville - est le suivant. Il est probable qu'il heurte la sensibilité de nombreux survivalistes, entre autre ceux qui n'auraient pas vraiment réfléchi à la question, préférant suivre aveuglément les recommandations habituelles des "pros" auto-déclarés de la survie. Il constitue une autre bonne raison de ne pas évacuer à la légère, au risque de se mettre dans une situation bien pire...
Comme nous l'avons évoqué dans un article récent, il est certain que les ruptures d'approvisionnement en cas de trouble majeur vont rapidement entraîner la famine dans les zones à forte densité de population. Que pensez-vous que feront la majorité des citadins une fois l'estomac vide ? Ils chercheront ailleurs des sources de ravitaillement, notamment à la campagne ou dans les zones faiblement urbanisées des environs. Soyez sûr que les bandes organisées de pillards, criminels, et autres spécialistes de l'enfance malheureuse seront les premiers à le faire. Le résultat est que la majorité des grandes villes ont de très fortes chances d'être désertées dans les quelques jours ou quelques semaines suivant un effondrement. Considérant cette hypothèse, on pourrait raisonnablement penser qu'elles seront dès lors parmi les zones les plus sûres, faute de combattants.
Dans un tel contexte, il est plus que logique d'estimer que celui qui habite en ville et qui se sera aménagé une retraite cachée pourvue du nécessaire pour survivre quelques mois, sera au moins aussi en sécurité qu'à la campagne. Mon sentiment personnel est qu'il le sera davantage, et toutes les raisons et astuces pour ce faire ont été données dans le dossier n°14 précité.
Poussons le raisonnement plus loin et tâchons de réfléchir "en dehors de la boite". Évacuer, soit... mais après tout, pourquoi vouloir absolument évacuer dans la nature ? Parce ce que les "pros" du survivalisme le conseillent ? En ce qui me concerne, si je devais fuir mon domicile pour une quelconque bonne raison, et que je n'aie aucune BAD ou autre qui m'attende, alors j'évacuerais... en ville. Concrètement, je changerais de domicile pour en choisir un autre plus sécuritaire dans la périphérie immédiate voire le même quartier. Ce faisant, je resterais en territoire connu, non loin de mes réserves elles aussi cachées au cas où je n'aie pas pu les emmener avec moi...
Évacuer signifiant prendre la voiture et quitter la ville pour rejoindre une Base Autonome Durable - ou tout autre lieu de vie idéalement situé à la campagne - et son contraire, le fait de rester là où l'on vit habituellement, que cet endroit se situe en ville ou à la campagne et qu'il s'agisse d'une maison ou d'un appartement.
Aujourd'hui, c'est de cette seconde option dont nous allons parler plus en détails...
A côté du nombre conséquent de survivalistes ayant choisi l'évacuation, se trouvent ceux ayant l'intention de rester chez eux en cas de chaos, quand bien même ils vivraient en ville ou dans un environnement peu favorable en apparence.
Dans cet article, nous allons présenter les avantages et inconvénients d'une telle option, ainsi que diverses considérations qui en découlent.
Pour commencer, il est important de noter que la localisation géographique du lieu de vie habituel aura un impact déterminant sur le choix d'une stratégie et sa mise en oeuvre. Pour ceux qui habiteraient dans un endroit reculé, et qui auraient délibérément aménagé une retraite suffisamment pourvue et bien cachée, il semble évident qu'une telle option soit privilégiée. Par contre, ceux qui vivraient dans des agglomérations à forte densité de population devraient peser le pour et le contre, notamment en termes de sécurité.
Beaucoup de survivalistes n'ont pas le travail, la carrière ni les moyens financiers qui leur permettraient d'acheter ou d'entretenir une base de repli autre que leur domicile et d'y vivre en permanence. Certains qui entrent dans cette catégorie ont donc décidé qu'ils resteraient à la maison, à savoir là où ils vivent habituellement.
Viennent ensuite ceux dont nous avons parlé précédemment, qui possèdent une retraite aménagée et qui y vivent déjà ou pas. Ensuite, ceux qui ont en vue de rejoindre un groupe ou une communauté dans le but de partager des ressources, et se bâtir une retraite conjointe où les membres du groupe pourraient aller en cas de trouble majeur pour y survivre et se défendre. Les gens de cette dernière catégorie pourraient avoir eux aussi à évacuer vers leur base de repli, dans la mesure où ils habiteraient en ville en temps ordinaire.
1. Les facteurs à prendre en considération
Certains facteurs sont déterminants dans le choix d'une stratégie du rester en place. Parmi eux figurent les suivants :
- Localisation du lieu de vie habituel : urbain/rural, à l'écart ?
- Le potentiel défensif du lieu de vie en lui-même
- Le potentiel défensif de l'emplacement où se trouve le lieu de vie
- La densité de population
- La possibilité d'évacuer avec la famille et les équipements
- La situation familiale personnelle : enfants en bas âge, traitements médicaux, personnes âgées ou malades...
- Les ressources locales en eau et nourriture
- Notre degré de préparation ainsi que la quantité de réserves
- Le nombre de personnes susceptibles de défendre le lieu de vie
- Les mesures à prendre pour le rendre mieux défendable
- Les périls potentiels en cas d'émeutes, pillages ou désordres civils dans le voisinage
C'est une étude qui devrait être réalisée par chacun, de manière honnête et impartiale, avant toute décision.
2. Les avantages et inconvénients
Ils sont multiples, aussi bien d'un côté que de l'autre.
- Pour ce qui est des avantages :
- Une stratégie du rester en place n'impose pas le coût financier d'entretenir une seconde résidence. Pas de risques non plus au niveau d'une éventuelle évacuation en environnement hostile (a priori).
- Situation confortable pour ce qui est des réserves et des équipements : tout se trouve déjà sur place.
- Pas de risque d'avoir à partir vers une destination inconnue et de finir en réfugié.
- Réseau proche d'amis, de voisins, ou de membres de la famille.
- Connaissance du terrain et des ressources locales, y compris les sources d'eau, etc.
Pour ce qui est des inconvénients :
- Le lieu de vie est-il défendable ? Considérant que la grande majorité des maisons modernes sont intrinsèquement des places faibles (contrairement aux places-fortes du moyen-âge).
- Avez-vous les armes et suffisamment de personnel entraîné pour le défendre ?
- Quelle quantité de réserves avez-vous en stock, et seriez-vous capable de vous réapprovisionner en eau et nourriture une fois les lumières éteintes ?
- Le lieu de vie est-il suffisamment grand pour permettre le stockage de denrées et d'équipements essentiels à une survie à long terme ?
- Le lieu de vie, notamment s'il se trouve en ville, pourrait être la cible privilégiée de pillards, voire d'autres périls tels que des incendies, le rendant indéfendable.
- Est-il possible d'afficher un profil bas de manière à ne pas offrir de cible aux pillards ?
Où donc vous situez-vous au niveau de ces avantages et inconvénients ? Il importe là aussi d'analyser la situation de manière objective.
3. Les autres considérations
Une des principales questions à considérer dans le choix d'une stratégie du rester en place, ou son contraire, est très simple. Elle consiste à savoir où aller si l'on avait choisi d'évacuer ou qu'on devait le faire.
A moins d'avoir un endroit précis où vous seriez assuré d'un accueil pacifique, de réserves et de protection, alors vous pourriez prendre un risque énorme à quitter votre lieu de vie habituel. Cela est particulièrement vrai si vous finissiez parmi le flot de réfugiés fuyant les villes en direction de la campagne, où vous pensiez être davantage en sécurité.
Dans cette hypothèse, il est évident que vous auriez quelques sérieux problèmes avec les gens installés sur place, et qui verraient d'un très mauvais œil l'arrivée d'aliens et d'ennuis en puissance. En conséquence, même si le fait de rester à la maison peut être risqué, il pourrait l'être encore plus d'évacuer sans avoir d'endroit où aller. Et même si vous aviez un lieu de repli, suivant la distance et la situation, vous pourriez très bien ne jamais y arriver. Ou alors, avoir de mauvaises surprises en cours de route, comme par exemple des attaques de pillards, perdant au passage réserves et équipements, à subir des blessures et des pertes.
Bien entendu, il est des circonstances indépendantes de notre volonté qui pourraient nous obliger à évacuer, telles qu'une attaque biologique, un tsunami, un attentat terroriste d'envergure ou Dieu sait quel autre événement suffisamment terrible et localisé. Dans ce cas, vous pourriez basculer en plein cauchemar, à essayer de trouver une solution pour échapper de votre métropole. Il est à noter que même ceux qui vivent dans une BAD ou une retraite à la campagne pourraient très bien se retrouver dans une situation identique, en fonction de la nature et localisation de l'événement en question, et partager le même sort peu enviable que la masse des réfugiés.
Même si vous vivez dans un endroit a priori peu favorable, tel qu'une grande ville ou sa banlieue, ou une zone quelconque à forte densité de population, et que vous n'avez aucun autre endroit où aller, alors il serait tout à fait valable de considérer rester sur place autant que possible. Ce serait toujours une meilleure alternative que de se trouver bloqué sur les routes, ou de finir dans les bois à faire du camping en compagnie de milliers d'autres gens.
Si vous choisissez une telle stratégie, alors vous serez en mesure de stocker des réserves en quantité suffisante suivant l'espace dont vous disposez. Très probablement, vous pourriez devoir affronter certains périls tels que les pillards, plus tôt peut-être que ceux qui vivent loin de la ville. Mais si tel est le cas, vous auriez à le faire en ayant la connaissance de votre environnement, et dans le "confort" de votre maison. Même si les services publics sont coupés ou intermittents, un tel choix serait toujours préférable sur le plan psychologique pour les autres membres de la famille, notamment les personnes âgées ou les enfants. Auxquels on pourrait ajouter les gens qui n'ont qu'une petite expérience de la vie dans la nature, et/ou ceux qui auraient pu être dans le déni de la philosophie survivaliste et du besoin de se préparer.
En choisissant de rester à la maison, vous serez sujet à tous les désavantages qui sont présentés par ceux qui conseillent une retraite rurale isolée, et vous devrez être ingénieux pour répondre aux divers challenges concernant l'approvisionnement, notamment pour ce qui est de l'eau et des besoins courants.
Si tel est votre choix, ou si vous y êtes forcé en cas de circonstances graves, alors il pourrait être utile de rester caché, et d'envisager un plan pour vivre "sous les radars" durant une certaine période de temps. Une telle stratégie implique des moyens, et d'y réfléchir suffisamment à l'avance pour prévoir les infrastructures nécessaires. Ce point a été détaillé dans notre dossier spécial consacré aux Stratégies de survie urbaine. En fait une telle option pourrait être considérée comme hybride, dans le cas où vous considéreriez qu'une évacuation immédiate serait trop dangereuse et qu'il vaudrait mieux pour vous attendre un certain délai. Ce faisant, vous auriez le temps de faire le tri dans ce que vous avez, et donner la priorité à certaines ressources plutôt que d'autres avant que de charger et d'évacuer. Mais cela suppose aussi d'être capable de rester caché et d'éviter le pillage durant tout ce temps, y compris celui de votre véhicule et des réserves en carburant.
Un dernier facteur à considérer dans une stratégie du rester en place est la situation avec vos voisins. Ceux-ci pourraient constituer un péril majeur une fois les lumières éteintes, ou, au contraire, une excellente raison pour rester, au cas où vous les jugeriez aptes à se fédérer en vue d'une défense de voisinage.
Au-delà des pour et des contre venant d'être évoqués, mon sentiment personnel sur la question de l'évacuation ou du rester chez soi - notamment et surtout lorsqu'on habite en ville - est le suivant. Il est probable qu'il heurte la sensibilité de nombreux survivalistes, entre autre ceux qui n'auraient pas vraiment réfléchi à la question, préférant suivre aveuglément les recommandations habituelles des "pros" auto-déclarés de la survie. Il constitue une autre bonne raison de ne pas évacuer à la légère, au risque de se mettre dans une situation bien pire...
4. Un sentiment personnel
Comme nous l'avons évoqué dans un article récent, il est certain que les ruptures d'approvisionnement en cas de trouble majeur vont rapidement entraîner la famine dans les zones à forte densité de population. Que pensez-vous que feront la majorité des citadins une fois l'estomac vide ? Ils chercheront ailleurs des sources de ravitaillement, notamment à la campagne ou dans les zones faiblement urbanisées des environs. Soyez sûr que les bandes organisées de pillards, criminels, et autres spécialistes de l'enfance malheureuse seront les premiers à le faire. Le résultat est que la majorité des grandes villes ont de très fortes chances d'être désertées dans les quelques jours ou quelques semaines suivant un effondrement. Considérant cette hypothèse, on pourrait raisonnablement penser qu'elles seront dès lors parmi les zones les plus sûres, faute de combattants.
Dans un tel contexte, il est plus que logique d'estimer que celui qui habite en ville et qui se sera aménagé une retraite cachée pourvue du nécessaire pour survivre quelques mois, sera au moins aussi en sécurité qu'à la campagne. Mon sentiment personnel est qu'il le sera davantage, et toutes les raisons et astuces pour ce faire ont été données dans le dossier n°14 précité.
Poussons le raisonnement plus loin et tâchons de réfléchir "en dehors de la boite". Évacuer, soit... mais après tout, pourquoi vouloir absolument évacuer dans la nature ? Parce ce que les "pros" du survivalisme le conseillent ? En ce qui me concerne, si je devais fuir mon domicile pour une quelconque bonne raison, et que je n'aie aucune BAD ou autre qui m'attende, alors j'évacuerais... en ville. Concrètement, je changerais de domicile pour en choisir un autre plus sécuritaire dans la périphérie immédiate voire le même quartier. Ce faisant, je resterais en territoire connu, non loin de mes réserves elles aussi cachées au cas où je n'aie pas pu les emmener avec moi...
je crois qu'il faut se poser les bonnes question.
RépondreSupprimerQuelles causes valables pousseraient à évacuer? phénomène naturel majeur; zone de conflit; accident chimique.
Pour les épidémies, coupures appro/eau/courant, on peut s'isoler et se faire discret.
Evacuer vers où? Comment? Sachant que la vie sur la route est un truc transitoire, même pour nos amis à caravanes tirées par des Mercedes.
Le Chaos? Depuis le temps qu'il doit arriver, il pourrait prévenir qu'il est à la bourre et perso je n'y crois pas.
Les masses se soumettront face à une force qui n'a pas forcément envie de se battre, à moins qu'un Syagrius local veuille faire le coup de feu, ou comme la fin du Camp des Saints.
Tous se prépare en amont. S'il y a un risque, c'est maintenant qu'il faut dégager et pas demain. Si on risque une guerre, se rapprocher de troupes officielles ou apprendre individuellement. Si on risque une chute économique, se former à une activité rémunératrice en l'absence de structures habituelles.
Le prochain épisode concret sera l'évacuation des zadistes à NDDL: je parie que la plupart auront dégagé avant et que la frange "dure" va tenir 3 minutes et qu'elle sera lâchée par leur communauté, en bref pratiquement pas de combat.
cc
Bonjour,
Supprimerje suis cinéaste et je m’intéresse depuis deux ans à la mouvance « survivaliste » ou « prepper ». En lisant des ouvrages sur la question et en suivant des groupes FB, j'ai décidé de réaliser une websérie documentaire sur ce sujet afin de sortir des caricatures souvent associées à ce mouvement. En effet, la plupart des reportages que j'ai vu font passer les survivalistes pour des fous dangereux, mais moi, je pense que ce n'est pas le cas de tous les survivalistes.
J'ai déjà reçu le soutien du Centre National du Cinéma (CNC) et de France Télévision, je suis actuellement en phase de recherche de personnes à rencontrer. Je recherche donc des personnes qui accepteraient de me faire découvrir leurs pratiques du survivalisme (prévention des risques, bushcraft, BAD, stock etc). La localisation précise et l'identité des personnes qui le souhaitent pourront être modifiées.
Seriez-vous intéressé pour en discuter plus en détail avec moi ?
Non.
SupprimerDepuis le temps que tu t'intéresses à "la mouvance survivaliste ou prepper", fais donc ton reportage sur ta démarche comme ça tu ne pourras trahir que toi même avec l'argent de tes soutiens.
SupprimerBonjour ,depuis 2 ans ? et vous n'avez pas compris que la première qualité d'un survivaliste est la discrétion,lisez San Giorgo déjà et oubliez Ici Paris et les démarches style France soir,vous êtes complètement à coté de la plaque,faites plutôt un reportage sur les Skulls and bones ou bildelberg ou la trilatérale ou Eustace Mullin voir la Franc-maçonnerie si vous voulez du sansassionnel,ça sera plus facile.Bien cordialement
SupprimerBonjour Alexandre Perrin,
Supprimerles survivalistes sérieux sont discrets, c'est d'ailleurs l'une de leurs principales règles. Alors en trouver qui voudraient participer à un reportage me semble irréaliste. Ne serait-ce d'ailleurs pas pour ça que les reportages nous présentent toujours des illuminés?
Certains survivalistes considèrent au contraire qu'il faut inciter les gens à se préparer pour éviter que la crise ne soit trop grave en cas de rupture de la normalité. Plus il y aura de gens préparés, moins il y aura de problèmes.
SupprimerVas-y Alex, ouvre un blog et incite les gens. Tu nous tiendras au courant.
SupprimerSurtout si tu crois que, pour que la crise ne soit pas trop grave en cas de rupture de la normalité, il faille qu'il y ait le plus de gens préparé.
Pour ta gouverne, nous sommes déjà bien rentré dans "la crise" et les problèmes ne vont pas aller en s'amenuisant et c'est pas en les baratinant sur francetélé la voix de son maître que ça va avoir une influence positive ... plutôt l'inverse.
Conjoncturel mais tardif et donc inutile.
Je ne vois pas en quoi cette attitude pourrait éviter le chaos en cours qui a été prévu et organisé de longue date par les socialo-mondialistes ,d'autre part il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut rien entendre et qui considère qu'il existe une théorie du complot ,fausse bien entendu.Il n'y a d'ailleurs aucun complot puisque par définition un complot est secret,or tout a été écrit et le planning bien défini .Des affirmations ne sont pas des arguments .
SupprimerUne des raisons pour lesquelles on pourrait être amené à durcir sa position à son domicile: le cas d'émeutes à répétitions qui finissent toujours par s'éteindre d'elles mêmes. Après une première frayeur et une première évacuation faite pour rien, on finit par choisir de rester chez soi. La famille ne veut plus jouer le jeu de l'évacuation, trop anxiogène, et préfère faire le dos rond à son domicile...
RépondreSupprimerOn considère toujours qu'on identifiera le jour J au moment où il s'annoncera mais je pense que c'est une erreur...
On risque d'avoir de nombreuses fausses alertes qui nous démotiveront de faire 400 km pour rejoindre la zone verte...
Le réel est un brouillard, le réel est infiniment complexe. :-(
La question du Bugging-in se pose également pour celui qui réside bien ou mal en campagne, bad ou pas bad.
RépondreSupprimerRester ou partir peut varier dans le temps selon les évènements, peut être que " a bug in " peut vous y forcer.
Comment ne pas envisager de rester et comment ne pas être prêt à lever le camps en cas de cas cas?
Ce qui revient à vivre léger et revenir à l'essentiel en statique ou/et en mouvement. Certes on perd un peu en confort mais il y a moins à abandonner et à perdre.
Alors Buggin'in ou buggin'out même combat. Envisager l'un sans l'autre serait quand même ne regarder qu'un coté du mérdaillon.
l'évacuation de NDDL, voici en vrai grandeur un exemple prochain à étudier, 300 gauchistes plus ou moins fanatisés, certes ce n'est pas la mer à boire, les forces de l'ordre ont vu bien pire et j'en sais quelque chose. maintenant il y a à Nantes un reliquat de 400 antifas subventionnés permanents. prets aux coups de poing et à la devastation, pas mal de quartiers remplis d'allogenes ou l'herbe qui rend nigaud est un pactole mais une razzia n'est pas à négliger. et le ponpon, des centaines de punks à chien et de squatteurs provenant de toute l'europe, des no-border, plus des gauchistes bobos qui veulent s'offrir le grand frisson. donc NDDL a un perimetre d'action nettement plus étendu que la superficie agricole.
RépondreSupprimerla question est de savoir la resolution des zadistes et leur matériel eventuel et caché, pas seulement un patator, j'entends.
la probabilité des drones promet des vidéos passionantes. et cela sera plein d'enseignements, cependant ce ne sera pas le chaos à priori, sauf si des evenements extérieurs advenaient. donc manif le 10 février en préambule et le 31 mars, début des opérations.
Simple petite réflexion de ma part. Peut-être fausse. C'est un exercice de pensée. Je ne vis pas dans une grande ville.
RépondreSupprimer-
Je pense que l'un des meilleur coin pour survivre, c'est dans une (très) grande ville, dans un appart au DERNIER étage d'un haut immeuble. Juste sous le toit. Le contraire de ce que intuitivement j'aurais fait.
Les X étages à monter sont souvent déjà un frein au pillards. Surtout sans électricité, plus d’ascenseur, et souvent plus de lumière dans la cage d'escalier. C'est assez facile à défendre.
Je vois ça en quelques étapes:
1) Se bunkériser chez soi et ne PLUS sortir de l'appart! Le danger viendra des voisins, mais peu de chance que ça vienne de la rue. Il faudra des réserves d'eau et de nourriture et prévoir en conséquences (hygiène aussi!)
2) Au bout de quelques jours, les voisins sont morts de soif ou partis. A ce moment-là, prendre possession du toit. Et des appartements voisins vides, pour du stockage, de l'observation, comme piège à con...
Sur le toit: Récupération de l'eau. utiliser les déjections de la famille et de la terre pour se faire un potager sur le toit, poser des pièges à piafs...
En gros, se bunkériser dans les derniers étages de l'immeuble. Et avec de l'espace et de l'eau de pluie, il devrait (je suppose?) y avoir moyen de devenir presque auto-suffisant.
Avec le temps, les villes se videront. Le danger d'agression diminuera.
Comme le seul passage pour monter serait l'escalier dans un volume réduit, j'imagine une grosse poignée charbon rougeoyant dans un tuyau, dans la cage d'escalier. Production de monoxyde de carbone, inodore et mortel. Mais la cage d'escalier sera AUSSI condamnée pour les défenseur pendent un moment. Les défenseurs au moins en seront au courant.
Mais seuls quelques personnes habitant en ville auraient les moyens de cette stratégie.
Concernant l'alimentation: Toutes les protéines de mammifères se valent. Mes freins moraux m’empêcherai de chasser du bipède pour le manger. Mais celui qui m'agresse, ou qui est fraîchement de toute façon décédé...
Bunkeriser les derniers étages des immeubles? Si je devais enlever une telle place, j'enfumerais le lieu et bloquerais les escaliers. Il ne vous restera plus qu'avoir assez de draps pour descendre en rappel, avec tous les risques que ça engendre.
SupprimerLes gaz montent, les liquides descendent. Si vous êtes en cave, je vous laisse penser ce que ferait un assiégeant.
cc
L'idée se défend, j'y avais aussi pensé de façon théorique (je n'habite pas en ville).
SupprimerCependant, il est essentiel de rester discret et laisser croire que les lieux sont vides (traces d'incendie dans les escaliers, meubles écrasés dans le passage laissant entendre qu'il n'y a plus rien à piller... Aucune lumière visible, personne jamais aux fenêtres, etc... Et dans un immeuble suffisamment haut pour que personne n'ait vue sur la terrasse. Sinon, comme le dit cc, des types décidés peuvent vous rendre la vie très difficile.
@Anonyme22 janvier 2018 à 11:45
SupprimerDans le cas que vous dites, ce n'est plus un problème de pillards qui veulent vous voler pour survivre (donc un risque balancé entre efforts/risques/gains). C'est une volonté de vous éliminer. C'est déjà autre chose.
C'est clair que si la tour est une copie de celle de Londres, alors c'est mal parti... Mais dans un bâtiment moderne en béton, peu de chances d'incendie global.
Alors, il peut y avoir toute la fumée que vous voulez dans la cage d'escalier, tant que j'ai les portes intérieures fermées et calfeutrées et les fenêtres extérieures ouvertes, alors je ne craindrais pas l'enfumage. Si la porte menant au toit est ouverte, la fumée ne s’accumulerait pas dans la cage d'escalier. Elle repartirait.. L'enfumage ne ferait que bloquer pour un moment la montée des agresseurs.
Je pensais justement qu'une intoxication de l'air dans la cage d'escalier serait un bon blocage.
Je ne craindrais que la transformation de la tour en torche.
Du moins, il me semble... ça reste pour moi un exercice théorique.
Je pars du principe que si je vais chercher quelqu'un au dernier étage d'un immeuble pour le piller et que l'assiégé ne veut pas, il n'y a aucun obstacle à éliminer celui-ci. La perspective de glaner quelques "richesses" me mettra bien du monde de mon côté.
SupprimerMaintenant, un bon feu de pneus dans un bâtiment non entretenu et par définition jamais étanche: aérations, trappe à ordures, portes et fenêtre. Les portes menant au toit sont souvent dans les parties communes. Quant à laisser les fenêtre ouvertes, n'importe qui s'empresserait de colmater ne serait-ce que des fenêtres brisées pour s'isoler de la température extérieur, se soustraire à la vue, éviter une invasion du virus au bipède.
Le moindre signe de vie bien en hauteur dans une ville désertée? Je suis curieux et j'irais bien voir pour:
Eliminer une menace potentielle.
Me faire plein d'amis en racontant que la-haut il y a du stock, y compris humain, et qu'il faut juste nettoyer un peu.
Bénéficier à mon tour d'un panorama inoubliable en n'oubliant pas de protéger l'édifice autour et de bas en haut ou juste pour y poster un guetteur.
Le chaos, ce n'est pas seulement une situation, mais aussi des comportements, il suffit de voir ce qui se passe en Afrique du sud, en Afrique en général pour voir le sort qui nous attend, vu qu'on les a chez nous. Si vous continuez à penser comme un bon Blanc, vous n'êtes pas prêt.
cc
Avec des si:
Supprimer- une tour, une cage d'escalier obstruée plusieurs fois entre les niveaux par des matériaux inflammables et défendue.
- Assaillants dans l'escalier, feu déclenché sur les pneus, plastiques et autres saloperie à l'entrée de la cage (d'escalier bien sûr) par bidon d'essence enflammé vers le bas envoyé.
-Trappe de désenfumage ouverte pour aspirer les fumées nocives. Quand escalier bien pris par fumées, trappe de désenfumage fermée:
- Assaillant asphyxiés pris entre feux et fumées.
- Scénario possible avec la cage d'ascenseur.
- Avec des si...
Penser quand même que la position du défenseur lui donne un gros avantage, du moins s'il existe un espace libre vertical dans la cage d'escalier.
SupprimerPour l'atteindre il faut gravir tous les étages par l'escalier. Et il peut, tout en restant protégé, par exemple balancer n'importe quelle saloperie au bout d'une ficelle de longueur convenable qui explosera au niveau choisi. Si les agresseurs risquent de perdre 95% des leurs pour avoir une chance de piquer des boites de conserve, il y a des chances qu'ils aillent les chercher ailleurs.
S'il s'agit d'une armée décidée à nettoyer le secteur, évidemment, c'est différent.
En dernier recours, se préparer à quitter le bâtiment en parapente à moteur depuis le toit. Bien s'entrainer avant car ça ne s'improvise pas.
Bonsoir Francois qui laissera s'entrainer un gugus a partir d'un toit en parapente ,les flics vont l'attendre en bas ,$;par ailleurs une cage d'escalier sans escalier (parce qu'il aura été détruit=)= laisse peu de chance de survie a ceux qui seront au dessus du niveau explosé
SupprimerSans doute mais qui aurait l'idée de monter des obstacles alors qu'il n'y a qu'un seul passage? Il faudrait créer les stocks bien avant, cailloux compris. Si vous prenez le problème à l'envers, tout est possible.
SupprimerLe piégeage vient en dernier, surtout après avoir trouvé une porte de sortie autre que celle prévisible.
Comme je l'ai déjà dit, la hauteur c'est bien, mais c'est visible par tous et facilement coupé du sol, car ce n'est pas un donjon. on ne voit pas l'ennemi dans les escaliers modernes, ennemi qui peut contre-piéger l'endroit.
Pour refaire Stalingrad, il faut une bonne logistique au cul, pas être en famille et coincé dans un trou. je passe ma vie à penser comme un cpf car ils ont une imagination débordante pour emmerder leurs contemporains.
cc
cc
Bonjour CC,bien sûr!! les premierz édifices démolis sont les plus hauts car ce sont des postes d'observation et là c'est sûr aucune possibilité de fuite et pour l'eau bonjour, calculer la quantité qu'il faut pour 6 personnes par jour et par mois bon restons un peu sérieux,il suffit de regarde et écouter ceux qui ont vécu SArajevo ou plus proches en Irak pour comprendre que cette option du dernier étage ne tient que très peu de temps si vous ne maitrisez pas le sol largement aux alentours et si vous le tenez pourquoi aller se compliquer la vie hors sol ? tout ce qui est simple est plus efficace que tout ce qui est alambiqué et qui demande des afforts incompatible avec le résultat espéré.
SupprimerC'est très simple: tout ce qui est repéré comme intéressant peut être détruit par un ennemi décidé et équipé. Cette règle s'applique partout, y compris dans un grand immeuble. Donc, comme toujours:
Supprimer1) ne pas attirer l'attention
2) prévoir une défense solide et astucieuse mais qui passe inaperçue tant qu'on ne l'utilise pas
3) prévoir l'évacuation si les deux premiers points ont échoué
Janus, on peut s'entrainer à décoller d'une surface équivalente ailleurs qu'en ville...
En fait, pour répondre globalement, les hauteurs ne sont pas détruites car elles servent à tous comme point d'observation. Ce sont les occupants qui sont régulièrement ciblés.
SupprimerLe contrôle des hauteurs est un avantage indéniable et le mieux est de n'y poster qu'un guetteur autonome pour quelques temps: si on perd le bâtiment, le coût est moindre et on peut essayer de le reprendre sans que la structure ait beaucoup souffert.
Y grimper des stocks est pénible, risqué, pas discret.
cc
Les gars, vous êtes bien mythos dans votre genre ; je ne savais pas qu'en France il y avait autant de Rambo ... au moins derrière le clavier.
SupprimerIl ne manque que l'attaque depuis une montgolfière et l'évacuation via une fusée à poudre noire :-D
Anonyme de 9.35, qu'y a t-il de mytho, comme vous dites, dans un cas de poliorcétique sue des édifices contemporains?
Supprimerle postulat est intéressant mais s'oppose au bon sens. peut-être avez-vous des idées mais que votre pudeur naturelle pousse à dissimuler pour ne point nous écraser par votre science? j'ai du mal à penser que vous n'interveniez que pour ne rien dire. Le risque d'être contredit vous offense?
Personne n'a le monopole du savoir et l'on peut se tromper.
Je n'aime pas les Warriors COD mais les caqueteurs gratuits sont pires: ce sont les mêmes qui ne font rien dans la vie mais qui gueulent quand ça leur va pas, ou qui critiquent sans jamais avoir bougé leur cul, de leur clavier, justement.
On attend vos proposition, hein
cc
Bonjour Anonyme de 21h35, je ne proposerai pas de solution à un problème qui n'en est pas un !
SupprimerL'échange ci-dessus est du grand n'importe quoi : chacun y va de sa solution fantasmagorique pour expliquer comment il va prendre d'assaut ou défendre un appartement tout seul face à des hordes barbares.
Vu le ridicule de ces propositions (faire sauter un escalier, évacuer en paramoteur...) on a vraiment l'impression de voir des ados attardés en quête de frisson électronique et c'est ce genre d'échange qui discrédite complètement le survivalisme et tous ceux qui tentent, peu ou prou, d'améliorer leur résilience.
Franchement, commencez par lire les récits de ceux qui ont VRAIMENT vécu des crises (Ferfal ou le récit du gars qui a vécu en Serbie sont de bons exemples, mais il y a aussi des récits de réfugiés en Afrique : Soudan, Sahel...) et imaginez déjà des scénarios un peu plus réalistes.
Pour en revenir au cas ci-dessus de guerre civile, qui va prendre d'assaut un appart inaccessible alors qu'il y en aura des milliers alentours à piller, sans compter les maisons ? Qui va passer au peigne fin tout un immeuble ?
Je maintiens que c'est de la pure mythomanie ; après, rien ne t'oblige à partager mon point de vue.
Je n’interviendrai plus sur ce fil car je comprends que certains n'apprécient pas d'être mis face à leurs enfantillages...
En effet, le postulat de base est faux et inapplicable mais si on fait abstraction de ceux qui ont les moyens d'un régiment ou des dons d'invisibilité, l'échange est instructif. Pas besoin de lire quand on a un peu de vécu dans des situations merdiques et pas besoin d'artillerie lourde quand l'environnement urbain offre tout. Comme je l'ai dit, un point haut n'est pas un refuge mais un point d'observation, un avantage sur ceux qui restent en bas, rien de plus.
SupprimerChacun y va de sa solution, réaliste ou pas, mais ça fait partager des choses.
cc
Salut Anonyme du 1 février 2018 à 09:22
SupprimerQue quelque chose soit hors de tes possibilités d'imagination ne signifie pas que c'est enfantin.
Pour moi, c'est plutôt rejeter des possibilités sans examen sérieux qui est enfantin.
Et, rassure-toi, ni cc ni Janus 2a ni moi ni bon nombre d'autres intervenants ne refusons la discussion lorsqu'elle peut alimenter une utile réflexion. Tu as bien sûr le droit de réagir autrement, rien ne te force à expliquer tes aprioris.
Salut à toi Cc,pour rebondir à ce que tu as dis ,un point haut,c'est bien,pour "chouffer/spotter/corriger les tirs d'artillerie" mais passé le premier tir,cela devient vite un gros merdier si tu n'as pas d'appuis(artillerie style mortiers pour traîter les pax ou véhicules blindés en progession qui t'auront reperé,appuis feux style fm/minimi etc...)mais je ne t'apprends rien je crois,nous sommes passés par la mm "case formation",donc l'autre Anonyme avec ses mythos on attend de voir son pédigré j'ai envie de dire,en plus,il y en a de plus en plus ici qui ne savent pas lirent;je m'explique:tu signes toujours tes posts mais lui(comme d'autres)t'appelles "anonyme";un ptit pseudo en passant,ca fait déjà un peu plus civilisé voir courtois à mon goût,non?mm si on ne se connait pas, passé quelques années sur le forum de Pierre,lisant les commentaires au jour le jour,on peut se faire une ptite idée du "péquin" qu'on a en face rapport à ses dires,sa prose,son phrasé quoi,alors bon,un minimum de courtoisie ne fait pas de mal!!!et puis attaqué de buts en blancs comme il a fait,ca fait un peu comme cpf l'autre soir:ils viennent là pour troller,foutre la merde",pas plus à mon goût.bon sur ce,bien à vous tous et bonne soirée à vous,cordialement,jean.
SupprimerJe ne crois absolument pas à des formations blindées et à ce genre de trucs car soit on est dans un scenario à la Mad Max, soit c'est un Etat qui attaque avec son armée. dans ce cas faut jouer autrement si on veut rester encore un peu sur terre.
SupprimerPour ma signature, je suis trop mauvais en informatique pour avoir une vraie identité, alors je triche avec mes vraies initiales.
J'en veux pas à un type qui connaît pas grand chose mais qui essaye; des fois ya des trucs qui me gonflent et mes moyens diplomatiques rejoignent mes capacités en informatique, à savoir zéro, mais j'essaye d'étayer mon propos à chaque fois avec des exemples historiques concrets ou mon expérience perso, quand c'est racontable car on est tous un peu cachotier. Ce qui compte, c'est l'esprit: on pardonnera toujours à celui qui sait pas, un peu moins à celui qui croit savoir et pas du tout à celui croit nous apprendre alors qu'on apprend tous les jours.
cc
personnellement, j'envisage les deux, habitant dans un village en bord de mer, peu d'acces routiers, je verrai pour rejoindre ma BAD plutot le voilier. je ne ferai que reprendre l(avis de mes grands parents qui firent une sacrée expedition en 1940. une partie de la famille trops agée decida de rester en ile de france. les deux s'en tirerent malgré les risques. les bombardements des deux camps. cependant une chose reste, au bord de l'ocean ma mere put toujours trouver de la nourriture, mais de retout en paris banlieue en 1944 juste avant la liberation, ce fut tres hardu pour manger, heureusement qu'il y avait des cousins fermiers , c'est là que le velo fut utile.
RépondreSupprimerdonc les deux options furent valables à cette époque, cependant l'occuppant n'etait pas le meme que maintenant.
donc les paris sont ouverts . bonne preparation a tous HERMAN STOSS
Bonjours tous le monde.
RépondreSupprimerJe voudrait mettre en lumière un point que j'ai vu dans un documentaire sur l'effondrement de cuba en 1990 en ville c'était très difficile a nourrir tous le monde. Vu qui avait du rationnement alors cas la campagne ou sa a failli d'avoir la famine dans les villes. Il ont du se mettre "au boulot" mais les plante sa ne pousse pas comme sa.
https://www.youtube.com/watch?v=KEF19NV_3SE
Pour les urbains qui n'ont pas les moyens de se rendre propriétaire d'une BAD mais qui considèrent qu'à la campagne ce sera plus facile, nous avons créé une association qui propose de mettre en relation Ruraux disposant d'un peu de place et Urbains cherchant un lieu de repli éventel
RépondreSupprimerC'est gratuit : https://entraide-humanum.org/
Avoir sa BAD (Base Autonome Durable) est bien gentil, mais encore faut-il qu’elle soit accessible rapidement et facilement ! Si vous devez mettre des heures pour y arriver à cause d’autres personnes qui fuit les événements du moment vous avez beaucoup de risques de ne pas y arriver du fait que vous serez attaquer en chemin pour vous piller ou simplement vous éliminer pour avoir un futur ennemie en moins.
RépondreSupprimerEt lorsque vous arrivez à votre BAD celle-ci ne sera-t-elle pas pillée car personne ne la défend ?
Rester là où vous vivez est à mon avis la meilleur solution car vous connaissez les environs et les personnes alentours, elles ne sont certainement pas toutes fréquentables, mais vous les connaissez et savez comment les tenir à distances si nécessaire.
Rat des villes où rat des champs ?
RépondreSupprimerJ'en discutais avec mon copain Jean autour de la Fontaine du village .....
Il ne pourra y avoir d situations sans risques . Ce qui est le cas depuis notre naissance à notre mort . La société nous englue dans ses mensonges pour mieux nous endormir, contrôler, diriger et nous avons la faiblesse de vouloir y croire malgré nos soupçons , métro, boulot, dodo .
Un métier, un salaire , des responsabilités familiales avant toute chose, faire bouillir la marmite : ok mais quand même regarder , juger ce que l'on met dans la dite marmite et donc, ingurgiter.
Accepter n'importe quelle tâche pour un plat de lentilles, choisis ton camp camarade .
Peut être qu' il est important de savoir à qui on donne sa parole.....
On dit que l'être humain peut repousser ses limites , vrai , vers le haut comme vers le bas , en étant sincère ou en trichant avec lui même , avec son libre arbitre , néanmoins il faut savoir ce que l'on veut dans la vie .
Gnangnan, c'est pas moi c'est ma sœur qu'a casse la machine à vapeur....non, je ne ris pas.
Les expatriés ont l'inconscience ou le courage, la même chose, de quitter Maman France et de grandir rapidement, de gré ou de force , alors pourquoi pas grandir en restant en France ?
La géographie , les ressources, lapopulation , sa repartatition et sa densité, délais de routes plans B, C, D,...,inclus , etc, m'ont fait choisir la bad dans un petit village de montagne.
Cerise sur le gâteau pour les initiés ( je taquine, la ) M.J Jehany a prophétisé que le 2 jour après la destruction de Paris , il ne sera plus possible de quitter la ville et mort assurée .
Bref , à chacun sa m...e et cette fois, il y en aura pour tout le monde.
Cdlt, Vianney.
Ta BAD sera pas pillée si tu pars aux premiers signes de KO vu qu'elle devrait être éloignée des zones méga urbaines et pas trop visible. stop à la parano
RépondreSupprimermais oui une BAD n'est qu'un outil et un souci de plus, pas une solution ultime
Le problème, comme déjà souligné, est de reconnaitre les premiers signes de chaos. Après un nombre suffisant de fausses alertes tu resteras probablement chez toi comme tout le monde en attendant confirmation.
SupprimerIl faut prévoir d'être encore chez soi au moins dans les premières phases sérieuses.
je suis d'accord mais on tourne en rond, quand tout le monde est sur la route (et donc que tous lieux deviennent des cibles de pillages potentielles), c'est au delà des premiers signes.
RépondreSupprimerPersonnes n'est en mesure d'assuré a l'avance les garanties de son stocks alimentaire ni même de sa défense casanière ( BAD..HLM.) Ect...
RépondreSupprimerUne chose et sûre... Quelques soit la durée du CHAOS (si il y a)
elle sera géré par le gouvernement et ses Sbires.. et a moins d'un renversement de pouvoir et ça j'en doute fort, le peuple aura toujours tort et subira comme a la coutumier il se pliera car jusqu’à preuve du contraire le déploiement des troupes et les dispositifs n'auront pas la même envergure.(Ceux qui on connue savent de quoi je parle)
Quand on arriver, la populasse venez manger dans nos mains et
48 heures était suffisant pour mettre un peuple en rang 2 par 2..
enfin bref..
Juste pour INFO:
Depuis maintenant plusieurs années,le Venezuela est secoué par une crise économiques hors de contrôle. ce pays est en état de crise et la situation s’envenime graduellement avec une pénurie généralisée, allant des aliments aux médicaments, en passant par les matières premières, et une inflation attendue à 2.350% en 2018, selon le FMI.
Le salaire minimum dans le pays, équivalent à quelques dollars, ne permet pas aux Vénézuéliens d’acheter de la nourriture en suffisance, ce qui engendre des incidents et des pillages.des soldats et policiers ont autorisé occasionnellement un nombre restreint de personnes à pénétrer dans certains magasins dont les étalages étaient largement vides à cause de l’inflation et le manque de monnaies étrangères pour acheter des biens hors des frontières.
Dans un pays où le pétrole rapporte 96% des revenus et très dépendant des importations, la chute des cours et de la production ont conduit le gouvernement à limiter fortement les achats externes.
PS: Partout ou vous cacherez... Quelqu'un vous trouvera...
CDT: TEZAK
Bonsoir, je lis régulièrement pour ne pas dire continuellement des commentaires traitant de la pertinence de rester ou non à son domicile, de l'art et la manière d'évacuer, du fait d'être en capacité de rejoindre une zone "safe", BAD ou autre, etc...
RépondreSupprimerTout cela m'interpelle et m'interroge beaucoup.
Pourquoi en effet les "survivalistes" ou tout du moins les personnes sensibilisées à ces problématiques et pleinement conscientes des difficultés et des adversités à venir, ne sont-elles pas toutes déjà parties des zones urbaines et vulnérables ?
Zones bien entendu les plus garnies en cpf et autres joyeusetés exotiques et de facto assurément les plus inhospitalières en cas de rupture de la normalité ?
Pourquoi ne vivez vous tous pas DÉJÀ dans un lieu PLUS propice à la survie en cas de chaos ?
Avec le prix d'un petit appartement ou d'un médiocre pavillon de banlieue, il est possible de s'offrir une superbe fermette avec hectares dans une zone rurale préservée...; et il vous restera encore du pognon pour acheter matériels et équipements variés, armes, munitions et autres «veaux, vaches, cochons, couvées» !...
Il est entendu que la vie rurale n'est pas la panacée absolue et présente également ses propres faiblesses et limites en cas de chaos, mais tout est néanmoins beaucoup plus accessible à celui qui s'en donne la peine en matière de ressources de première nécessité, de capacité de préparation (possibilité de caches et d'abris innombrables sur ses propres terres, les forêts ou les reliefs avoisinants en cas de nécessité de quitter l'habitation), sans parler de l'aspect défensif où il semble également beaucoup plus aisé de mettre en œuvre une stratégie aboutie de protection de son territoire (destruction des accès routiers, check-points, piégeage...) etc...
Notre belle France recèle d'innombrables terroirs et territoires propices à une installation durable et autonome !
Produisez et réalisez par vous-mêmes un MAXIMUM de choses !
Formez vous à un MAXIMUM de pratiques et de techniques !
Stockez, planquez et enterrez armes, munitions, bouffe, carburant, outillages, tout le matos possible et imaginable ! Même si vous êtes contraints de quitter votre lieu de vie, vous pourrez toujours bénéficier de vos réserves d'écureuil et organiser la contre-attaque !...
Il est bien sûr possible de se préparer, de stocker, de se cacher en milieu urbain mais la concurrence et les difficultés au regard de la densité mais surtout du PROFIL de la majorité de la population seront selon moi de beaucoup plus importantes que dans les zones rurales !!
A la campagne les gens ont encore pour la plupart une morale et un code de conduite, ils respectent des valeurs traditionnelles et ont le sens de l'honneur; ils ne se pilleront pas entre eux et je pense que les brebis galeuses seront rapidement éliminées afin de préserver la sécurité et la pérennité de la communauté villageoise; ici même les gens qui se haïssent se respectent entre eux.
CASSEZ-VOUS et vivez dès MAINTENANT sur votre «zone stratégique» !!
Toutes les prises de têtes et masturbations intellectuelles relatives aux évacuations, contenu de son sac de Rambo, choix du meilleur 4x4 pour rouler sur les citadins en exode et autres questions du même acabit devenant totalement caduques, vous aurez beaucoup plus de temps et d'énergie à consacrer à votre véritable préparation in situ !
Agissez AVANT qu'il ne soit trop tard !!...
Bien à,vous.
Guillaume.
Ps: j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur excessive de la légère ironie de mes derniers propos, je ne souhaite évidemment offenser personne, c'est mon côté taquin et impertinent..., pour ma part j'ai jeté l'éponge et définitivement quitté la région parisienne en 1998 quand un groupe de «jeunes» m'a traité en ricanant de «Sale Français» au prétexte que je passais sur «leur» trottoir..., désormais moi aussi j'ai mon territoire et je me tiens prêt à les y recevoir...; rira bien qui rira le dernier !!
bonjour Guillaume ,pourquoi ? votre pourquoi ,c'est très simple ;l'emploi les survivalistes "citadins" ont leur emploi en ville ,ne sont pas tous propriétaires et ne trouveront pas de travail à la campagne.Leur niveau de ressources ne leur permet pas cette stratégie,c'est pourquoi les possibilités de se connaitre sont données aux hommes de bonnes volonté sur ce blog .car pour ces citadins leur savoir faire peut être utile dans le cadre d'un groupe survivaliste à la campagne;pour le reste je suis d'accord avec vos arguments ,celà fait maintenant 18 ans que j'ai fait ce choix , moins évident à l'époque que maintenant et je me réjouis d'avoir prit la bonne décision quoi qu'il m'en ait couté
SupprimerPierre en vrai temps de chaos ca va etre super complexe a la campagne alors en ville je reste proche ville pour le boulot mais quand on voit que même carrefour commence a montrer des difficultés ca commence a sentir le vinaigre allez demander des oeufs en ville vous verrez l accueil des voisins a la campagne on peut toujours se rendre service mon choix est fait en cas de troubles importants en ville les maladies se répandront assez vite cet ete si l on a le temps d ici la pendant que Monsieur tout le monde ira se dorer la pillule il faut que l on s active bien pates riz lentilles fruits secs et surtout aimez votre jardin il vous le rendra bien bonne préparation a tous et essayons de faire les bons choix ceux qui semblent les plus judicieux partagez vos expériences on en a besoin merci place à l action a bientôt patriotes :)
RépondreSupprimerPlutôt d'accord avec toi pierre...d'autant que je suis dans un petit village...d'ailleurs bien que disposant d'un grand sous sol aménagé, je regarde souvent les propriété secondaire vide la plupart du temps et bien perchées sur les hauteur qui pourrait etre squattées ou annexées sans encombre puis bien défendues. Ces résidences de touriste étrangers qui n'auront plus l’occasion de s'y rendre en cas de chaos.
RépondreSupprimerSauf tsunamis qui nous imposerait de facto une évacuation (rapide), j'opterai pour rester sur place. Le sous sol est bien aménagé pour cela et représente "une place forte".
L'option fuir serait d'aller chez des amis qui vivent en autonomie en montagne mais 480 bornes pour les rejoindre rendront le voyage périlleux et je ne pourrais emmener toute une famille et la logistique emmagasinée d'ou l'option rester.
Qui plus est, en effet nous connaissons les moindre recoin de la foret alentour ce qui est aussi un avantage.
Bref tout est question (comme beaucoup l'on souligné) d'observer à quoi sera lié le chaos a venir (climatique, eruption solaire, guerre civile, ww3, tsunami, météor...la totale ? car il dictera pour les 3/4 d'entre nous la conduite à tenir.
Il fort a parier (et meme prévue) qu'en cas de chaos (si et seulement si) il est "brusque, soudain et d'ampleur a le faire durer" nous devrons tous aller faire un tour rapide (et organisé) dans les market de proximité avec autre chose qu'une carte Bleu.
cela fait aussi parti des plans tandis que certains iront dans les décathlon les weldom et bricolage en quête de groupe électrogènes et gros matériel, d'autres feront les market et pharmacie.
je fais remarquer que depuis peu on trouve des lampadaires et autres mobiliers urbains pourvus de panneaux solaire et batteries ce n'est pas à négliger en cas de gros trouble ;)
Merci pour l'article.
Sauf erreur il me semble que ce sujet avait déjà été abordé :le choix d'essayer de survivre à la ville ou à la campagne.en fait il en ressort que le lieu de vie le meilleur, indépendamment des contingences matérielles qui régissent actuellement la vie de chacun,serait celui ou l'on a ses repères géographiques,familiaux et ses capacités a satisfaire ses besoins élémentaires,reste qu'effectivement tout ça fonctionne a peu près bien en temps normal ,et n'a pas à prendre en compte la nécessité qui peut adviendre de devoir défendre ces moyens de vie normaux en cas de ...survie ,la différence est là , et la situation se résume à savoir si il est plus facile de se protèger ou défendre en ville ou à la campagne (toutes choses égales par ailleurs:bouffe,abri etc etc )il est certain que très vite si la casse dure un peu que le manque d'eau de nourriture se fera sentir beaucoup plus vite en ville qu'a la campagne,il suffit de voir ce qui se passe au Vénézuela ou ce qui s'est passé en Argentine (sans guerre civile) ou a Sarajevo pour comprendre ce qui peut arriver a des citadins,les fournisseurs de bouffe travaillent en flux tendus comme pratiquement la majorité des activités de fabrication ou de commerce,ce qui implique une pénurie ultra rapide si le renouvellement des stocks ne suit pas et ce sera le cas,les camions se feront détrousser sur le bord des routes ,dans les camps de clandestins candidats à l'immigration en grèce et autres pays du sud ,seuls les plus forts ont accès à la nourriture.La campagne ne sera pas beaucoup mieux lotie à terme mais possède une résilience qui n'existe pas en ville au moins pour quelques mois alors à votre choix et possibilités mes amis,le stockage de nourriture a ses limites surtout en ville par manque de place.
RépondreSupprimerJe vois souvent mentionner le manque d'espace de stockage dans un appartement en ville. Il est vrai que le nombre de mètres carrés est habituellement très limité.
SupprimerCependant, une telle hauteur de plafond est-elle réellement indispensable? Il est possible de créer un faux plancher ou un faux plafond, dégageant ainsi pas mal de mètres cubes d'espace de stockage.
C'est une bonne idée Francois mais il faut être d'un niveau de bricoleur suffisant(suspentes a fixer au perforateur dans les plafond en évitant les conduites)les plafonds sont en général a 2.7m ou2.5m la hauteur dégagée sera relativement faible,une sorte de mezzanine faisant le tour des pièces est plus facile a réaliser par fixations dans les mûrs,c'est une idée a ...creuser
SupprimerOui, Janus, un faux plafond nécessite des fixations.
SupprimerAlors qu'un faux plancher nécessite de modifier le passage des portes.
Je vis très bien avec 2 mètres de plafond (1,80m dans mon fourgon aménagé). Si on prend 50 cm de hauteur, on obtient 5 mètres cubes dès les 10 premiers mètres carrés!
Bonjour,
SupprimerIl existe de nombreux endroits de stockage en appartement, à condition d'être astucieux :
En achetant des pieds de sommier surélevés (25 cm ou plus) on peut déjà stocker pas mal de matériel dans des boites en plastique, tel que de l'eau et des vivres à longue conservation. En mettant un tissu autour du sommier ça reste acceptable visuellement.
Si on a des placards ou si on en rajoute, on peut utiliser les étagères les plus hautes pour conserver ce qui ne servira qu'en cas de troubles : lampes, produits d'hygiène (PQ...)
Si on a un garage, on peut y fixer des étagères pour stocker de la nourriture ou du matériel qui, hors situation de crise, a peu d'intérêt pour des voleurs : piles, conserves...
Un balcon, même petit, peut accueillir une bouteille de gaz de 13 kg et un réchaud à trépied, dans un meuble en bois (protection contre le soleil et les regards indiscrets). De plus en cas de fuite ça évitera un accident...
Pour les bricoleurs, une fausse cloison dans une pièce recouverte de papier peint permet de cacher de façon durable des équipements plutôt longs (genre ... un 12 et 1000 cartouches) à l'abri des petits voleurs et des enfants.
Un meuble à mettre "autour" d'un WC accepte également un volume insoupçonné de bricoles : produits d'hygiène corporelle...
Il faut s'en donner les moyens mais il y a toujours des solutions quand on est motivé ... et des prétextes quand on ne l'est pas.
2020 l année du grand chaos grabuge ._.._..
RépondreSupprimerOui, je sais, chaque année on nous annonce que l'effondrement est pour demain ou après-demain...
RépondreSupprimerOui François, cela devient lassant et déprimant. Je n'ai jamais lu le désert des tartares mais j'imagine.
SupprimerPatrick Reymond sur son blog soutient que la chute ne sera pas brutale mais en marche d'escalier. En L L L successifs.
Tout bien peser cela fait 40 ans que cela dure.
Grignotage après grinotage la descente aux enfers continue. Chaque grignotage ne justifiant en aucun cas une révolte populaire armée.
L'humain s'adapte à tout, au pire comme au meilleure. Il y aura beaucoup de dhimmy en France.
Les fables de la Fontaine tout comme les séries de science fiction sont un moyen pédagogique de faire passer un message aux simples d'esprit ou aux enfants.
Dans la série stargate SG1 regardez les deux épisodes concernant les Ashens . Une stratégie de guerre qui nous frappe en ce moment et depuis des années.
P.Reymond sur son blog qui s'intitule " la chute " a décrit l'effondrement en cours/à venir ( au choix .... ) qui doit s produire selon le graphique en marches d'escalier , dites-vous ?
SupprimerÉtait ce l'article intitulé : "Lachute " dans l'escalier ?
Désolé, je n'ai pas su résister à la tentation ....
Cdlt, Vianney.
tiens voila a quoi on assiste en temps de paix alors en temps de trouble ???
RépondreSupprimerhttps://actu17.fr/loire-scenes-demeutes-supermarches-suite-a-promotion-de-pots-de-nutella/
Du nutella pour déclencher des émeutes dans plusieurs supermarchés lol ?
"De véritables scènes d’émeute ont eu lieu. À Saint-Cyprien, des gens se sont jetés sur un employé qui transportait une palette de pots.
À Rive-de-Gier, une cliente citée par Le Progrès raconte : « Ils se sont acharnés comme des animaux. Une femme s’est faite tirer les cheveux, une dame âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang. C’était horrible».
bonne journée à tous
Ils se battent pour se procurer leur poison! Ah, la sélection naturelle est en marche...
RépondreSupprimerSalut à tous,
RépondreSupprimerAu contraire de l'anonyme du 22 janvier qui propose d'occuper un toît en ville, et sans jugement de valeur quant à cette idée, je voulais vous faire part de ma situation pour bénéficier de vos avis/expériences. J'ai depuis presque un mois, deux enfants en bas âge et il est exclu, dans cette situation d'envisager de prendre la route...
J'habite une petite maison dans un village (densité de population : 174 habitants/km2 ; un peu plus de 650 âmes). Je choisirais de me retrancher avec ma famille dans la cave qui est relativement grande, isolée du froid et du chaud et qui semble bien défendable. Elle comporte deux accès dont un couloir pouvant laisser passer un homme à la fois et une porte de garage située en bas d'une descente assez raide. Je précise qu'une personne suffit pour surveiller ces deux entrées/sorties.
Voilà l'idée, je suis preneur de tout commentaire ou suggestion. Bonne préparation et gardons la Foi pour éviter, la mort de l'âme si celle du corps devenait inéluctable !
François, mari et père
Bonjour François quand on voit l etat DE délAbrement de Notre société Il Y a plus a craindre tout de même lorsque l on est en ville qu en ruralite lorsque je vois le rythme d accélération des constructions en ville sachant que ce sont des fourre-tout excusez du peu mAis ca craint sérieusement si vous le pouvez restez en campagne
SupprimerBonjour François,prenez tout les dossiers de Pierre ,ils répondent à votre attente dans la grande majorité des cas de plus il es à même de vous offrir un service d'audit sur cette occurence,il ne peut ici être fait .Les infos que nous donnez sont trops parcellaires pour émettre des avis(surface,environnement proche ,terrain en pente ou pas ,voisinage,maison a étage ou pas ,ouvertures,route d'accès emplacement dans ou hors du village,possibilité d'autonomie énergétique etc etc etc ) et puis surtout tout dépend des moyens dont vous disposez tant humains que matériels,autant il est relativement facile de donnez un avis sur un produit autant cela devient impossible sans visite sur place pour espèrer avoir une efficacité quelconque,bien cordialement
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour votre réponse Janus ! Je vais donc contacter Pierre par mail !
SupprimerBon dimanche à vous et aux lecteurs du blog !
Peut être un élément de réponse pour certains, pour le moins un élément de réflexion, et sinon 2 belles vidéos sur le site " le nouvel ordre mondial" : l' une un canadien qui construit , seul, sa cabane très confortable en 6 mois .
RépondreSupprimerLa seconde, une superbe vidéo d'un américain construisant, lui aussi seul , sa cabane dans le sud de l'Alaska où il y a vécu seul 30 ans.
Nul je suis en informatique, nul je reste ( s'il n' y a plus d'électricité ......bof ) , désolé , pas de liens.
Cdlt, Vianney.
https://www.youtube.com/watch?v=WmYCUljsrDg
RépondreSupprimermagnifique
Ou tout simplement, une petite planque comme celle de John Malkowitch dans le film RED :-)
RépondreSupprimerAZ
https://m.youtube.com/watch?v=6HXgPGZcXe4
Re bonjour à toutes et à tous,je fous çà là ne voyant pas ou cela pourrait mieux aller:https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/766/reader/reader.html?t=1466180744405#!preferred/1/package/766/pub/767/page/5
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=IguRQAV-168
ces deux liens ci-dessus trouvés chez la "concurrence",merci Histrion!!
Ce dernier,le gazier à l'accent lyonnais qui écorche bien les oreilles(hein les gones!!) nous présentes dans quelques unes de ses vidéos d'anciens ouvrages militaires abandonnés qui m'ont fait repenser à d'anciennes discussions ici présentes avec Babeth,Trinity,Brad et bien d'autres au sujet du"dernier village gaulois",des communautés résilientes ect...le gazier en question:https://www.youtube.com/user/sudpassion/videos
ne pas s'arrêter au bonhomme mais surtout les vidéos des dits lieux;lui a eu l'occas" de monter là haut et du coup nous a fait une ptite reco gratos!!c'est pas beau la vie?!?Un ptit fortin comme çà(surtout ceux dans les Pyrénnées),on serait pas bien là haut nous tous???jean
Merci cher Jean pour ces liens, hélas je ne comprends pas encore l'espagnol.
SupprimerCes fortins présentent à mon avis un gros défaut: ils sont connus.
De plus, ils sont habituellement conçus pour faire partie d'une ligne de défense et s'appuyer mutuellement et non pour se défendre eux-mêmes de tous côtés de façon autonome.
Salut à toi mon François,effectivement,ces lieux sont connus mais les frontières de notre belle France en recèlent des milliers voir peut être plus encore;il n'y a qu'à voir,non loin de chez nous,à mm pas une centaine de kilomètres à vol d'oiseau,cap est sud-est,en rejoignant l'arrière pays de chez Pierre,s'en est clafit!!!pour les déceler,une vue satellitaire suffit bien souvent,après une ptite reco à petons parfera la chose.certains aussi sont très bien planqués et difficile d'accès,chose très intéressante;également,non loin de chez nous,des villages entiers d'altitude ont été abandonnés à la fin 1800/début 1900,la population encouragée par le gouvernement du fait de leur enclavement et de la difficulté d'accès qui ne rendait pas les choses faciles pour les employés "étatesques"et revenait à très cher pour le dit état,la population te disais-je a été rétribuée en l'échange de leur départ et la cessation de leur biens(maisons et terres);depuis ces villages et leur petites vallées perdues sont pour beaucoup devenues des réserves appartenantes à l'oncf,ou inclues dans nos nouveaux parcs naturelles;des vidéos de groupes de fanatiques de la randonnée sont trouvables sur youtube pour celui que cela intéresse. pour en revenir aux bunkers et forts,après,tu as raison,ils n'ont pas été conçus pour se défendre eux mm,mais quand mm,cela reste un ouvrage militaire,mm ancien et avec les normes de l'époque,c'est quand mm du gaillard,c'est pas en carton et toujours dans l'idée d'y trouver un refuge en cas ou plutôt quand le gros merdier sera là,je pense pas que beaucoup de pillards ou raclures en tout genres disposeront d'artilleries lourdes pour bombarder un tel édifice si ce n'est toi,en dr 400,cocktail à la main gauche,12,7 dans la droite,le manche entre les dents tel le baron Von Richthofen,attaquant en piqué :-) (humour bien sûr^^)
Supprimerjean