Corona et résilience

=> Article proposé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos.

Bien que la plupart de ceux ou celles qui se disent survivalistes le soient plutôt dans l’esprit que dans la décomposition réelle d’une préparation complète et d’un mode opératoire vraiment opérationnel, tachons de nous mettre dans la peau de cet homme ou cette femme qui a bien envie de vivre plus longtemps que ses contemporains face au chaos qui s’installe...







Quelle belle opportunité que de regarder dans une glace qui l’on est vraiment, que cette époque d’apprentissage où ceux qui ont oublié les cours d’histoire de l’école remplissent leurs attestations dérogatoires en suant quelques gouttes parce qu’ils vont faire un détour par chez leur pote Marcel ou leur amoureuse, trajet illicite s’il en est que celui de l’apéro ou du câlin hors de ses quatre murs.

Mauvaise citoyenne que je suis -  tssss tsss - de penser que l’on puisse transgresser cette règle absolue du confinement et risquer de contaminer son meilleur ami (ou son meilleur coup)... Bref, et non je ne suis pas une mauvaise personne, mais j’héberge à la maison une infirmière qui travaille à l’hôpital de Besançon où si je vous racontais comment on héberge le coronamachin, vous iriez de suite acheter un rouleau supp de Papier H – pour pleurer – cette fois-ci.

Autre débat.
Revenons à nos moutons. Vous savez... eux (et nous si vous n’y prêtez pas attention).

Un survivaliste, est un résilient. C’est-à-dire une personne qui a expérimenté la souffrance et s’en est sorti. Parfois après une souffrance extrême. Les militaires envoyés au front et revenus de l’horreur, les grands malades qui ont guéri, les grands aventuriers ayant connu la faim, la soif, la fatigue absolue, mais qui ont terminé leur « mission » ; plus simplement l’enfant battu qui a grandi et s’est fait une vie entière, le petit des faubourg de Rio qui a mangé les restes des poubelles et que ça n’a pas empêché de rire, le misérable de Victor Hugo, qui, 30 ans plus tard, lève encore son verre, l’homme ou la femme qui a vécu les camps de concentration et peut en témoigner, etc.

A cette liste de personnalités fortes (et un peu chanceuses), nous pouvons ajouter les courageux et les courageuses qui acceptent une vraie vie de m***e sans se plaindre et sans jamais renoncer à sourire ou partager. Même si, sur le papier, il est plus flatteur de jouer à Mike Horn que de dire qu’on a fait son taff (strictement alimentaire et déplaisant) en fermant sa gueule pendant 20 ans, je trouve que le second mérite parfois plus que le premier.

Alors comment vit et pense un Résilient, celui-là même qui, une fois plongé dans une situation chaotique et perturbante, avec privation de repères, privations tout court, décide de s’en sortir ?

Le survivaliste se devrait d’être cet homme-là, mais avec un petit plus appréciable : il s’est montré prévoyant ! C’est ce qui le distingue d’ailleurs du résilient stricto senso. Il a eu du temps, et mis des moyens, pour construire un paravent de précautions, depuis le fameux plan épargne en boites de conserves de Charles Sannat, jusqu’à la BAD « pour de vrai » - véritable ré aménagement de « la petite maison dans la prairie », versus « Walking Dead », 12 au balcon et 9 mm à coté du tas de pommes de terres à éplucher.

Le problème réside donc dans le fait que se préparer ne rend pas résilient et que la résilience sans préparation peut ne pas suffire car la chance ne fait pas tout.

Quid de la personnalité du Survivant ?

Notre ancêtre "Lucy" ?

Je vais vous raconter une histoire.

Il était une fois le coronavirus. 98% de la population fut prévenue progressivement, mais préféra croire la mélodieuse voix du 20 h et s’abstint de toute forme de peur. D’ailleurs nous n’avions jamais autant entendu cette bonne vieille formule « la peur n’évite pas le danger ». Peur hein ? C’est quoi ?

Alors remettons l’église au centre du village : la peur évite le danger car elle est une forme de conscience destinée à vous alerter et vous dire de vous protéger. Le seul moment où vous pouvez vous épargner la peur, c’est celui d’une situation archi connue et pour laquelle vous êtes certain d’avoir l’expérience et les moyens de la contourner !

Avoir peur, c’est passer plus ou moins en mode stress. Le stress est parfois vital (de quoi écrire un livre ou faire un stage) ! Il va mettre en œuvre un certain nombre de mécanismes destinés à aiguiser votre attention et vous rendre encore plus réactif. L’excès de peur ou de stress paralyse, sidère, bloque. Mais l’excès du stress, c’est comme l’excès d’alcool : nuisible... Question de dosage.

Ce jour-là, en voyant ce qui se passait à Wuhan, je suis passée au plan « B », B comme BAD et pas seulement.

Parce que 98% de la population n’a rien voulu prévoir. Rien, Nada, Que dalle ! Donc la vie continua pendant que notre ministre de la santé préférée, Agnès B, épouse d’un mec qui a monté le labo P4 à Wuhan, celle-là même qui a retiré la Paluquine des médicaments en accès libre le 12 Janvier 2020, nous disait : mais il n’y aura pas d’épidémie en France, tout est prévu, le système est prêt. D’ailleurs nous en sommes si certains que nous avons mis au feu une grande partie de nos stocks (périmés) de masques FFP2 et que nous félicitions les riches Chinois qui viennent à Paris dépenser leurs jolies devises (journal de 20 heures à la mi-janvier).

Prévoyants, parce qu’ils sont nés durant la seconde guerre mondiale, mes parents avaient déjà fait leurs stocks. Ils ont donc cessé de sortir. 98% des citoyens finirent par se rendre à l’évidence : il y avait uuurrggeeeeence de faire des stocks.

Quelqu’un de prévoyant n’est pas quelqu’un qui fait nécessairement des stocks ! Mais alors pas du tout ! C’est quelqu’un qui part du principe que les choses peuvent se passer autrement que ce qui a été prévu ou dit ! Il est donc Méfiant (mais pas suspicieux plus que ça, hein, c’est pas un parano non plus).

Jour « J » du début officiel de l’épidémie, ma copine Catherine, responsable du rayon boucherie au Super U du coin m’appelle : ils sont fous, ils dévalisent tout et se battent sur le parking (véridique), les flics sont là, c’est l’horreur. Et oui, manquer de Discernement (c’est-à-dire du devoir légitime de toujours analyser et remettre en cause ce que l’on entend ou on lit) conduit à des conséquences désastreuses : les moutons emballés échappaient au berger qui ne trouva rien de mieux, pour les mettre en prison, que de les confiner. Fin de partie ! Rentrez chez vous et attendez que l’orage soit passé.

Première analyse : le Coronamachin tue moins de 2 % de personnes saines (Prof. Raoult), mais il répand gravement la connerie. Et non je ne reviens pas sur la gravité du truc (encore que...).

Dans la famille qui intégra illico la BAD, la vraie, celle qui avait été réalisée concrètement au titre des mesures incontournables, on continua soigneusement d’écouter le 20h. Parce que survivre, c’est aussi prévoir, et donc savoir, tous les services secrets de l’histoire de ce monde savent justement cela : l’information, c’est le coup d’avance.

Le survivant est donc concret (il fait ce qu’il a dit qu’il ferait en cas de ….), prévoyant, informé largement, de sorte que, 48 heures avant le confinement, il avait dit aux membres de sa fratrie : rappliquez illico (et emmenez le Papier H, il parait que ça se vend très cher, à la maison y’a des vieux journaux).

La vie s’organisa en France et Ailleurs.

Pornhub proposa des contenus gratuits pour ceux ou celles qui ne savaient par quoi faire de leurs deux mains.

Les Français se rassurèrent : les 98%, moins ceux qui étaient morts ou malades, mais on est toujours à peu près à 98%.

Ils attachèrent de l’importance à un tas de trucs fondamentaux : faire leur jogging, leurs courses, promener le pauvre chien (qui n’en peut plus), regarder la télé, écouter Macron 1er, écouter Edouard 2nd (qui enlève même ses lunettes pour avoir l’air sans doute plus empathique, faut dire que l’empathie et Edouardo, c’est un peu comme la tique et l’amour). Mais ils acceptaient. Et même plus : il était devenu politiquement très incorrect de transgresser.

Et pourtant. Transgresser, c’est parfois la seule solution pour sauver sa peau. Souvenez vous en, à l’occasion. Je ne vous dis pas de ne pas respecter les règles (oh non, pas ça) mais souvenez vous que si vous ne pouvez pas transgresser, un jour vous obéirez à n’importe quoi. Le Survivant, le résilient, n’obéit pas comme un militaire. Il obéit en s’accordant le droit, pour les choses importantes, de faire ses propres mesures : est-ce juste ? Suis-je en accord avec cela ?

Choqués ? Non non, je vous rassure, je confine... Comme tout un chacun ! Mais si Raoult n’avait pas transgressé : ou en serions-nous ? Ecrivez vous ça en rouge sur le frigo : le Prof Raoult a transgressé au titre de ses valeurs (serment d’hippocrate) et grâce à lui (et à d’autres) nous allons peut-être gagner des tonnes de vies humaines.

Le survivant est donc Libre, Prévoyant, il agit avec Discernement, se Renseigne, Prévoit concrètement et construit plusieurs scénarios potentiels en réfléchissant sereinement. Il a Peur du chaos, parce qu’il sait que ça va faire mal. Apte à refuser des règles qui lui semblent dangereuses pour lui ou les siens, il peut le faire dans certains cas.

Parce que la vie lui a, le plus souvent, fourni sont lot de souffrances, parfois terribles, il sait pleurer, mais il se relève, encore et encore, après être tombé, de cheval ou d’ailleurs. Il sait que tout n’est pas réussi du premier coup, mais que ce n’est pas grave et qu’on peut toujours s’améliorer : Toujours s’Améliorer !

Dans la BAD familiale, tous les survivants à l’opération covid-19 s’organisent. Les enfants continuent à jouer en réseau, regarder youtube, pendant que les parents tapotent chacun sur leur micro clavier. La cuisine familiale devient vite un casse-tête parce qu’il faut que ça plaise à tous, vu que chacun pense encore que la vie n’a pas changé pour de vrai.

Tous sauf un, je le regarde avec admiration. C’est la toute dernière recrue de la BAD. Un homme qui a à peu près tout vécu dans le genre moche, Zola à coté, c’est une tarte à la crème. Et lui il s’en fout : il aime tout, mange tout, fait ce qu’il a à faire, se repose quand il peut et profite chaque fois que possible. Parce qu’il dispose d’un qualité essentielle, un truc fabuleux : il est adaptable !

Un vrai caméléon si besoin est, capable de devenir l’homme des bois, l’homme des champs, mais aussi le père de famille improvisé de tous nos gosses, à qui il apprend à tirer à l’arc et monter des cannes à pêche en bambou.

Non non les gars, ce n’est pas de mon mec donc je vous parle. Je vous parle d’une évidence que nous avons, pour la plupart, oubliée : notre immense capacité à changer nos habitudes en fonction des paramètres. Le changement fait peur.

98% des habitants des BAD vont souffrir parce que au jour 8, il n’est déjà plus possible de jouer en réseau ici, parce qu’au jour 15, il ne sera peut-être même plus possible de choisir ses petites courses ou d’aller marcher en forêt (oups, la règle est déjà passée, pardon), et quid des durcissements qui tombent tous les 2 ou 3 jours, dans 5 ou 6 semaines.

Le Patron de la BAD observe ses coloc : il faut amortir le choc, descendre le confort, pratiquer l’habituation douce, dire aux gosses que c’est fini de manger ce que je veux quand je veux, offrir à chacun son minimum survie psychologique. Et tout doucement le coronamachin nous transporte sur une autre planète...

Jour J plus je ne sais pas combien : comme dans la série de l’effondrement, les vieux crèvent. Chez les soignants, ce qui se dit, c’est que lorsqu’on part en coma artificiel, on est plutôt dans l’euthanasie douce que dans le programme de ré éducation respiratoire... D’ailleurs, les masques FFP2, c’est comme l’Arlésienne : on en parle beaucoup, on ne les voit jamais.

La grosse machinerie communautaire grince, coince, mais passe : Prévoyants, Adaptables, Soudés autour de valeurs communes, fermement persuadés que nous allons tous vivre et survivre à tout, nous cultivons désormais une nouvelle plante : l’Aptitude au Renoncement !

Dernière-née de la famille Survie, c’est une plante exigeante en efforts. Mais elle fait des miracles lorsqu’elle a été bien élevée : consommée à bonne dose et bon escient, elle offre, lors de chaque changement, une nouvelle vision du monde. Mieux qu’un champignon hallucinogène, car loin de vous donner des hallucinations, ce serait plutôt la pilule rouge de Néo.

Nous faisons le point ce soir à l’apéro : jeux en réseau fini, youtube, pas terrible, confort alimentaire à la baisse légère, intimité de chacun, dans sa piaule et juste dans sa piaule (pardon, ajoutez les WC et la salle de bain). Aller prendre de l’essence avant de se taper une pizza : fini ! Ma petite entreprise : elle va connaître la crise etc. Bref, nous sommes, à moyen terme, dans la merde. L’économie se prend un plat monstrueux, la moitié de la production mondiale (au bas mot) est à l’arrêt, la plupart des factures resteront impayées : notre monde douillet, mais sans liberté aucune, est en train de mourir. RIP.

1 milliard et demi d’humains confinés en Inde – 3 milliards ailleurs...

N’imaginez pas les conséquences. Elles ne sont pas à imaginer. D’ailleurs, vous allez les vivre.

Je sors notre plant d’Aptitude au Renoncement qui pousse de jour en jour et en famille, chacun s’en prend un petit bout. Pour remplacer le stock de Cannabis sur l’étagère derrière le lavabo comme disait un chanteur connu.

La pizza nous rendait-elle heureux ? Le Travail nous a-t-il apporté ce que l’on nous disait à l’école ? Quid du reste ? Qu’avons-nous perdu, que risquons nous de perdre ? Qu’avons-nous gagné ? Beaucoup de choses en fait. C’est à chacun d’éclairer sa vie grâce à son Adaptabilité Personnelle et son Aptitude au Renoncement.

C’est donc l’heure de la pilule Rouge. Je crains fort que la bleue soit devenue aussi rare et chère qu’une tenue NRBC.

Pour finir la discussion de ce jour J plus 15, c’est l’homme caméléon qui prend la parole, pour le papier H, tant qu’il y aura de la végétation... Fin du débat sur les lingettes.

Le Mode opératoire d’un survivant

Le chapitre reste presque à écrire.

Prévoyant et Concret, le survivant écrit, au coin de sa tête, tous les scénarios de sa vie.
Il prévoit qu’il peut se passer ceci, ou cela, ou encore autre chose. Et qu’en fonction de chaque situation plus ou moins imaginée, non seulement il reste adaptable, mais il a prévu une Procédure !

Ce terme barbare est pourtant utilisé plus souvent que la bible chez un curé par les industriels et l’armée.

Et il commence comme l’histoire du coronamachin : que vais-je faire si ?

Parce que celui-là, personne ne l’avait vraiment vu venir. Personne ? Non. N’importe quel survivant/résilient attentif avait sans doute déjà redressé les oreilles en écoutant les informations qui pleuvaient comme une mauvaise grêle sur un toit de voiture neuve : ça sentait le désastre. Et je fais quoi en cas de désastre ?

Il y a l’échelle du désastre : de vert à rouge en passant par plus ou moins 2 ou 3 nuances, ce sont ce qu’on appelle les Systèmes d’Indicateurs.

Là, vous avez le temps : et si ce n’est pas encore fait, réfléchissez : que vais-je faire :

• Si l’armée dépose ma ration alimentaire
• Si l’armée prend le contrôle du pays
• Si on vient réquisitionner mes ressources
• Si un pays étranger en profite pour venir mettre le foutoir dans le mien
• Si les banlieues, privées partiellement de moyens, sortent de leurs gonds (et de leur territoire)
• Si mes armes chéries adorées (le 12, le 22 le 9 et les autres) sont récupérées par l’état qui brusquement se souvient d’Agrippa et commence à s’apercevoir que certains citoyens sortent le suppo lorsqu’un voisin a mal au derrière à force de s’essuyer au papier journal (jour J + 30 ?)
• Si mon voisin frappe à ma porte, si les flics frappent à ma porte
• Si je me fais tirer mes poules
• Si je n’ai plus assez à manger dans mon appartement, coincé par le confinement
• Si l’eau potable n’arrive plus, ou est polluée
• Si il n’y a plus d’électricité
• Etc. (liste sans fin)

Prévoir un type d’action ou de réaction face à chacun des cas de figures potentiels en cas de chaos ne fait pas plus mourir que d’écrire son testament, mais il est bien plus facile d’y réfléchir à froid (enfin presque) que dans le vif du sujet lorsque rien ne vas plus.

Comment réfléchir :

Pour aller dans un endroit payant ou privilégié, il faut souvent un Pass, souvenez vous donc, comme d’un moyen mnémotechnique du P.A.S :

1. Possible : ce que je peux faire, soit les ressources et moyens à ma disposition, ou ceux qu’il faut aller chercher si cela est une option.
2. Acceptable : Ce que je vais avoir le droit de faire ou le droit que je peux me prendre de le faire, pour parvenir à mon objectif. Autrement dit ma marge d’action ou de transgression.
3. Souhaitable : c’est mon objectif, ce que je veux atteindre, comme par exemple d’offrir à ma famille une alimentation diététiquement correcte en période de crise.

Prenons un exemple :

Dans les camps de concentration, nombreux furent les survivants aptes à voler des ressources alimentaires pour sauver la vie d’un enfant ou la leur personnelle.

Et oui, il faut se poser la question de l’état de droit. C’est même le moment de se la poser. J’espère pour rien d’ailleurs. Mais répétons nous : écrire un testament ne fait pas mourir.

Et non, il ne s’agit pas de vous dire de voler des boites de conserve à l’hypermarché du coin à cause du coronamachin ! Mais de prévoir un P.A.S pour chaque situation potentiellement envisageable.

C’est ainsi que vous deviendrez un Leader plus serein. Leader, non pas au sens autocrate déployé faisant son profit viral d’une situation pourrie pour affirmer une autorité pénible et déplacée. Leader au sens de la valeur ajoutée que vous êtes en mesure d’apporter aux vôtres.

C’est ainsi qu’une communauté, un village, un groupe sera constitué d’un groupe de leaders, tous pointus dans tel ou tel domaine. Quid de la décision ?

Le fin mot, c’est la Capacité à prendre une Décision.

Parce que, si le jour J (+45 ?), vous ne pouvez guère qu’imiter le lapin de garenne devant les phares d’une voiture sur la route, vous allez finir comme lui, sous les roues ou dans la casserole...

Qui va prendre quelle décision ? Chacun pour soi, de suivre ou pas, telle ou telle directive. Les choses ne sont pas écrites. Un prochain article sur le  leadership ? En tout état de cause : si vous craignez le plan B, prenez un peu de cette plante étrange, l’Aptitude au Renoncement, et regardez la rubrique nécrologie des lapins du bord de route.

Ça vaut bien un Corona...