Corona et jour d'après

Cette semaine, je vous propose quelques réflexions désabusées à propos de la crise que nous traversons, et ses diverses manifestations.

Il n'y a pas vraiment de plan précis à cet article. "En tout cas, moi il me convient" comme dirait le Punisher. Ce sont juste des réflexions "en vrac", les unes à la suite des autres.

A vous de trier, et de prendre ce que vous jugerez utile. Si tant est que ce que je vais dire puisse l'être.

Cette mesure de confinement proprement ahurissante à de quoi faire chavirer l'esprit le plus sensé...



A les écouter, d'un côté comme de l'autre, il faudrait que l'on rejoigne nos BAD toutes affaires cessantes tant le péril est périlleux. Voyez par vous-même. Le virus n'a-t-il pas déjà occis près de 0.0075 % de la population ? Aucun doute possible, c'est une véritable pandémie. De quoi s'affoler dans les chaumières et tailler la route illico.

Hé les gars, sérieusement, s'il suffit d'un coronavirus pour vous tuer, vous les survivalistes, alors vous n'avez pas fini de mourir...

Parce que nous ne sommes qu'au début des réjouissances. D'autres vont venir, certainement plus virulents, et réellement mortels cette fois. Si vous êtes de ceux qui d'ores et déjà se tartinent les paluches avec du gel hydroalcoolique et s'emmerdent à porter un masque à longueur de journée, alors non seulement vous n'avez rien compris au problème, mais en plus, vous n'êtes vraiment pas au bout de vos peines.

Je me demande ce que vous porterez lorsqu'un indésirable - un vrai, un méchant microbe cette fois - se présentera. Une tenue NRBC peut-être ?

Oui, mais c'est terrible, il muuuuuuute, disent les "spécialistes" !!! Bien sûr qu'il mute ce virus, pauvres nazes, comme tout le reste dans l'univers. Les organismes vivants évoluent pour survivre. Il existe même un terme spécifique pour cela, on dit qu'ils "s'adaptent". C'est une loi de la nature, les êtres humains en premier. On s'adapte aux conditions de notre environnement, comme à ceux qui nous dirigent. Il n'y a qu'à voir. Au fil du temps, nous sommes devenus plus cons, beaucoup plus cons, et cela n'a guère pris que deux cents ans. Considérant le niveau de bêtise que nous avons atteint, on pourrait même dire que nous sommes les champions toutes catégories dans ce domaine.

Depuis le temps des bâtisseurs de cathédrales, nous avons considérablement muté, sur tous les plans. Nous sommes devenus plus cons, c'est un fait, mais aussi plus ignorants, plus veules, et surtout, beaucoup plus faibles dans les esprits comme dans les corps. Des larves qu'un coronavirus fait se terrer dans leurs tanières, à gober sans rechigner les fadaises de leurs maîtres. La preuve, 90 % de nos con-citoyens approuvent le confinement ; autant de mutants dégénérés.

Je dois vous l'avouer, je rêve d'un grand nettoyage. Un tel ramassis de tafioles est à gerber.

Si vous croyez être un survivaliste et que vous avez peur du corona, alors faites-moi plaisir : brûlez vos stocks et allumez la télé. Vous êtes une honte à la profession. Parce que des virus, voyez-vous, nous y nageons dedans depuis tout petit. Chaque jour, du matin au soir, nous baignons littéralement dans un océan de miasmes et de germes tous aussi immondes les uns que les autres. Et je ne vous parle même pas de ceux qui travaillent la terre, manipulent des animaux domestiques ou de basse-cour, ou des parisiens qui prennent le métro.

Votre ordinateur, en particulier le clavier et la souris, sont infestés de microbes, et notamment des vecteurs privilégiés de la gastro-entérite. Votre portable est un nid à bactéries ; salmonelles, streptocoques et staphylocoques, faites votre choix. Il paraîtrait même qu'un mobile est 500 fois plus sale qu'une cuvette de chiottes ! Je passe sur la brosse à dents, le gant de toilette et leurs nombreux germes qui adorent proliférer dans la chaleur et l'humidité. Normalement, il faudrait en changer tous les jours.

Le réfrigérateur, dont le bac à légumes peut contenir jusqu’à 8 000 bactéries par centimètre carré, soit 750 fois plus que le niveau considéré sans danger pour les humains. La machine à café, dont le réservoir à capsules pourrait abriter jusqu’à une soixantaine de souches de bactéries, dont une partie ont des propriétés pathogènes. Sans parler des sacs à main, sièges auto, poignées de porte, et autres objets du quotidien infectés de tout et que nous manipulons à longueur de temps.

Et après on vient nous dire qu'il faut porter un masque pour limiter les dégâts. Imaginez juste le nombre de patins que vous avez roulés dans votre vie. Si on vous avait dit que vous auriez pu mourir à chaque fois, je suis sûr que vous auriez laissé la donzelle pour les copains, n'est-ce-pas ?

Et on vous fait peur un peu plus en disant qu'il va revenir au bout de quelques semaines pour vous ré-infecter. Bien sûr qu'il va revenir. Où donc voulez-vous qu'il aille le corona ? C'est comme si on vous disait à vous de partir vivre sur Mars. Il sera toujours là, de même que ses trilliards de copains, pour faire ce pourquoi ils sont fait depuis toujours : sélectionner les plus faibles d'entre nous pour les éliminer, et pour qu'ainsi la vie se perpétue par la survie des plus forts.

Si vous êtes là aujourd'hui et que vous n'êtes pas trop taré, au sens propre du terme, c'est parce que des virus et bactéries ont sélectionné parmi toute votre ascendance les individus les plus aptes à donner un jour ce que vous êtes. Grâce à eux, nous sommes tous des vainqueurs, comme se plaisent à dire les coachs en développement personnel.

A voir le résultat, j'ose même pas imaginer ce que nous serions devenus sans eux...

Les préparatifs

Régulièrement, des gens m'écrivent pour me demander mon avis sur la suite des événements. Sur ce qui nous attend, et ce qu'il faudrait faire en particulier pour se préparer au mieux.

Autant vous le dire illico : je n'en sais rien.

Je n'ai aucun don de voyance. J'ignore ce dont l'avenir proche sera fait. Même si j'ai quelques idées, rien ne prouve qu'elles soient justes, aussi je préfère cette fois les garder pour moi. L'art de la prédiction est un exercice particulièrement difficile. Qui aurait pu imaginer au début de l'année que trois mois après nous serions tous assignés à résidence, obligés de signer un papier pour aller faire pisser le chien ! Quand on veut bien s'arrêter cinq minutes pour y songer, c'est juste du délire.

Ce dont je suis sûr, par contre, c'est que les choses ne vont pas aller en s'arrangeant, quoi qu'il arrive. Nous sommes sur une pente descendante qui ne peut mener qu'au pire, quelles que soient les calamités que l'avenir nous réserve, et les multiples formes qu'elles pourraient prendre.

Elizabeth pense que les 4 cavaliers de l'Apocalypse ont été lâchés. Je veux bien la croire, et vous invite à parcourir son blog où vous trouverez ses prédictions.

En ce qui nous concerne, il n'y a pas à s'inquiéter outre mesure à propos de la manière dont nous devrions nous préparer. Voyez-vous, le but de la préparation survivaliste est justement de se préparer à tout. L'avantage, que ce qui servirait à survivre à un événement en particulier, servira de la même manière pour tous les autres.

Qu'il s'agisse d'une guerre civile, d'une pandémie (une vraie cette fois), d'un météore ou d'autre chose, vous aurez toujours besoin de boire et de manger. Vous aurez toujours besoin de vous défendre et vous laver les fesses. Vous aurez toujours besoin de purifier votre eau, faire du feu, vous soigner, désinfecter une plaie, communiquer avec les vôtres, etc.

Pascal disait que "la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir". Soyez donc curieux, mais pas inquiet pour autant. Nous vivons une époque formidable, à la charnière de deux mondes. Il est juste fascinant de contempler l'humanité, pour peu que l'on évite de trop s'y associer. Observez seulement, de l'extérieur, en vous "dissociant" comme disent les psychologues. Prenez du recul sur les événements, et vous verrez que tout le cirque auquel nous assistons est juste... du cirque. Et le gel hydroalcoolique, la vaseline du moment.

Le jardin potager

Une autre chose remarquable dans notre actualité est le soudain regain d'intérêt pour le jardin potager, notamment près de certains "collapsologues". Comme s'il s'agissait de la recette magique pour se sortir des calamiteuses emmerdes que nous n'allons pas tarder à connaître, ou des pénuries qu'un autre virus pourrait entraîner un jour.

Pour un survivaliste qui a quelque chose entre les oreilles, c'est juste amusant.

Je ne dis pas qu'un jardin potager ne serait pas utile, je dis seulement qu'il ne faudrait surtout pas vous croire à l'abri parce que vous aurez planté deux mètres carrés de patates sur le balcon, voire même trente dans le jardin. Dans tous les cas, cela ne changera pas grand chose.

A 80 Calories pour 100 g, il faudrait en manger 2 kg par jour pour couvrir les besoins, et encore, tout en mourant de faim à petit feu par carences. Sachant qu'un plant de pomme de terre produit 1 kg en moyenne, parfois moins, vous aurez une idée de la quantité de patates nécessaire pour nourrir une famille au quotidien. Je vous épargne le calcul : en gros, cela fait une tonne et demie par an pour un couple.

Et je ne parlerai pas des courgettes (20 Calories), haricots verts (25), et autre courge (35). En résumé, vous aurez probablement dépensé beaucoup plus d'énergie pour cultiver tous ces légumes, que vous n'en récolterez au final.

Vous allez me trouver cynique. Peut-être. A moins que ce ne soit par pur esprit de contradiction.

A mon sens, la culture de légumes, si on veut qu'elle soit réellement profitable, doit faire partie d'un tout, proche d'un Niveau 4 de préparation. Un tel niveau implique l'élevage conjoint de protéines animales (poules, porcs...), des compétences étendues, ainsi qu'une logistique certaine. Et ça, c'est une autre affaire. En deçà, c'est juste un passe-temps sans grand intérêt pour ce qui nous concerne.

Cela signifie-t-il que l'on est condamné si on ne peut pas accéder à un tel niveau ? Certainement pas. Cela veut dire qu'il faudra stocker suffisamment de manière à pouvoir survivre le temps que l'orage passe, puis se regrouper en communauté. Là vous serez à même de produire le nécessaire. Vous aurez la main d'oeuvre, les savoir-faire, et le personnel pour défendre vos productions. En attendant, gardez votre énergie et vos ressources, et ne comptez pas trop sur un éventuel jardin potager pour améliorer votre futur.

Il est évident que ce corona est un leurre et qu'il cache une gigantesque machination. Trop d'indices dans sa gestion montrent qu'il ne peut en être autrement. Je sais bien que nous sommes gouvernés par de sinistres incompétents, mais un tel niveau d'incompétence ne peut être que suspect, surtout lorsqu'on sait à quel point ils sont sinistres. "Vrais branques, ou faux nazes" ? Telle est la question. A mon avis, les deux à la fois, en fonction des circonstances.

Est-ce pour amener un "puçage" obligatoire que la population dans son ensemble n'aurait pas accepté autrement ? Ou la crise économique inévitable qui n'en finissait plus d'arriver ? Est-ce pour instaurer ce gouvernement mondial dont on nous rabâche les oreilles ? Précipiter la guerre civile en Europe ? Comment savoir. Nous ne connaîtrons jamais la vérité. A notre niveau, la seule chose que l'on puisse faire est de nous préparer, sachant que de toute façon, nous serons une fois de plus les dindons de la farce.

Enfoncez-vous ça dans le crâne : ce virus n'est rien à côté de ce qui nous attend.

Vous êtes un survivaliste ? Alors prouvez-le. Ou allumez la télé, vous avez encore le choix.

Sur ce, je vous laisse et m'en vais re-revoir "The Punisher - War zone" avec mon idole à moi, Ray Stevenson. Le seul, le vrai, l'unique, 100 % mortel chez les malfaisants. Même la chloroquine lui fait que dalle, c'est vous dire...