=> Article proposé par Elizabeth, rédactrice de Survivre au Chaos
Et si tout ce dont nous avions peur n’était pas tout à fait faux ?
Une Nouvelle dans l’air du temps...
Avertissement : ce récit est une oeuvre de pure fiction. Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Elise saisit sa tablette et consulta son agenda électronique, c’était vraiment une très grosse journée et comme tous les mercredis, elle ne s’appartiendrait pas... 10h00 Laurette allait faire du poney au centre équestre, 14h00 il fallait emmener Jules chez le coiffeur pour la rentrée et aller chez Kiabi pour prendre du stock, 18h00 RdV en express chez le médecin pour faire renouveler sa Ventoline. Elle gratta machinalement son nez et vérifia dans la foulée si les masques étaient tous à leur place dans son sac à main : ouf, tout était OK ! C’était sans compter avec le repas de ce soir et les copains du club de tir : 8 personnes à table, tous des allumés du 12 qui complotaient contre les dernières mesures gouvernementales et criaient à l’agonie sociétale. Elise souffla – tout à fait exaspérée – c’est certain, ils allaient liquider un pack de bière et 3 énormes pizzas XXL en refaisant le monde et comparant les performances de leurs 9 mm respectifs.
Pourtant la société les avait protégés, tous protégés ! La plupart avaient perdu leur travail en 2020 à cause de la crise du Coronavirus, au plus tard début 2021 et le gouvernement avait fait voter en urgence un salaire universel et un tas de prestations sociales qui garantissaient aux enfants et à toute la famille une vie digne, voire confortable. En échange de quoi on leur demandait d’être des citoyens au sens civique exemplaire et de suivre les préconisations sanitaires sans la moindre exception.
Dans le fond, c’était plutôt bien ! Pensa-t-elle en souriant. Plus d’horaires débiles au bureau, le temps d’élever les gosses et la garantie de pouvoir suivre elle-même leur scolarité désormais à mi-temps pour limiter le remplissage des classes.
Cela faisait maintenant 9 mois qu’était passé le décret mondial pour la protection de la terre et des hommes. A cette occasion, même Israël et la Palestine avaient fini par se mettre d’accord et tous avaient enterré la hache de guerre, « Shalom » chantait-on aux fenêtres illuminées pour le 31 Décembre. « Shalom » répéta le Président en fixant les dernières statistiques démographiques.
- Où en sommes-nous ?
Le directeur du Renseignement Extérieur mordilla nerveusement son bic
- 7,9 milliards. Aucune évolution.
- Le vaccin n’a pas tenu l’ombre d’une promesse ?
- Non Monsieur le Président, ils vont tous bien, se reproduisent comme des lapins et quoi que nous fassions, ils vivent ! Ils vivent vieux, ils vivent bien et ne risquent pas de mourir d’usure vu qu’ils ne foutent rien
- A combien se monte la population active réelle chez nous ?
- 12% d’actifs en équivalent temps plein réduit, soit à 29 heures par semaine et 7 semaines de congés, exceptés chez les agro-industriels qui commencent à avoir de vrais problèmes sociaux avec leurs travailleurs
- Y’a pas moyen de les faire taire ceux-là ?
- Non, ils viennent juste de comprendre que nous avons besoin d’eux
- Préparez l’opération « Terre Saine » et demandez à nos voisins où ils en sont
- Ça c’est fait : tous envisagent « Terre Saine »
De son côté – loin de Paris – Jean graissa généreusement son glock 17 avant de le ranger et de faire la tournée des stocks, comme toutes les semaines. Survivaliste de la première heure, il croyait dur comme fer que la société était cuite. Elise le suivait mollement, le laissant « s’amuser » comme elle disait et « délirer » avec ses potes, subissant sans trop râler les achats répétés de matériel « au cas où », depuis la radio à manivelle jusqu’au filtre à eau en passant par les sacs à dos qui n’avaient finalement pas beaucoup servi. Quant aux enfants, Laurette 12 ans et Jules 14 ans, ça les faisait bien rire... Jean remonta au Salon et prépara l’apéro pendant qu’Elise expliquait au téléphone à sa meilleure amie qu’ils allaient partir 8 jours aux Baléares l’été prochain. Au fond, rien n’avait changé. L’état payait, les Français vivaient comme avant, un masque sur le museau et la gestion par intelligence artificielle du plateau santé.
Parlons-en du plateau santé ! Jean ne décolérait pas de voir toute la famille adhérer comme un seul homme à pas moins de 20 mesures totalement liberticides, sensées garantir leur sécurité sanitaire et le parfait suivi de leurs dossiers médicaux, désormais pris en charge à 100 %, dents et yeux compris. Le tout gratuit, Jean n’y croyait pas, il pensait, comme son père avant lui, que lorsque c’est gratuit, c’est que c’est toi le produit. Reconnaissance faciale et émotionnelle, prise de température, traçage complété par des applications non obligatoires mais qui donnaient accès à tous les loisirs – restau, parcs d’attraction, salles de sports, associations, club de tir, etc. – Plus rien à payer à condition de signer l’adhésion au plan santé et d’en respecter les petites lignes. « C’est mieux pour les enfants » avait conclu Elise. Entre marginalité et soumission, 99.56 % de la population Française avait adhéré.
Puis la vie avait repris son cours, entre coronavirus, peste pulmonaire aux States et bubonique en Russie. Tous avaient oublié. Oublié que quelque part, dans un centre de traitement ultra sécurisé, en Australie, une machine sans âme et sans à priori, gérait la vie de plus de 7 milliards d’humains polluant, mangeant et déféquant à chaque instant.
Désormais, le « 20h00 » était devenu incontournable, journal national égrenant sobrement comme un oiseau, le condensé de l’Agence Française de Presse, lui-même validé directement par les services de communication de l’Elysée, où un jeune énarque aussi frais que la poudre qu’il sniffait, tentait de penser à la place des citoyens qu’il méprisait. C’est en se remémorant le parcours chaotique de l’année 2020 que Jean, Elise et leurs amis prirent place dans les fauteuils, verre à la main, pour écouter ce nouveau monument de propagande à la grâce de Jupiter ! Jean pensa par devers lui qu’on les prenait vraiment pour des cons, mais même avec ses amis et sa famille, il avait appris à se taire, qu’en penserait Elise ? Qu’en penserait-on au club ?
- Passe-moi la bouteille ! Lança Elise à son homme en laissant ses yeux rivés sur l’écran.
Face à eux, le visage souriant du jeune Président s’afficha sur fond d’Elysée, fenêtre, jardin, drapeau et regard qui semblait adressé à chacun en privé, comme si « chacun » était finalement important. Le Président ajusta d’un geste à peine nerveux sa cravate et ouvrit ses deux mains face à la caméra avant de les refermer comme sur une proie qu’il pétrissait en se raclant la gorge : il allait parler, mais ce n’était pas prévu ! Presque 70 millions de Français sur une cinquantaine de chaînes privées ou publiques l’écoutaient comme le Chrétien écoute le sermon du père ou le Musulman entend l’appel à la prière. « Chacun » savait reconnaître, dans ce rituel désormais bien rodé, que l’instant était grave.
« Chers citoyens du monde – cette expression ayant remplacé depuis plusieurs mois celle, bien connue de Français, Françaises – Nous avons su, face à ce redoutable adversaire qu’est le coronavirus, faire preuve de courage, de loyauté envers les nôtres, de force d’acceptation et d’adaptation au nouveau Monde ! C’est avec humilité que le berger que je veux être, vous remercie et vous demande de l’accompagner pour de nouveaux challenges et surtout pour la reconstruction d’une société neuve que nous offrirons à nos enfants ! Vous n’êtes pas sans savoir que toute l’industrie alimentaire qui vous nourrit, manque de bras et de forces vives. Par ailleurs, nous avons le devoir, que dis-je : l’obligation absolue ! De nettoyer notre terre et de la faire respirer. Aussi, ai-je la fierté, l’immense joie de vous annoncer la création de nos nouvelles bases agricoles souterraines. Nos chercheurs ont créé 450 000 hectares dans tous les pays du monde. A l’abri de la pollution, à l’abri du changement climatique, à l’abri des insectes ravageurs ! Pendant que 450 000 hectares de terre fatiguée par nos cultures intensives se reposeront et feront l’objet de tous les soins pour devenir de futurs lieux de repos ou de protection des espèces rares, faune et flore comprises. Je sais qu’à cet instant même vous êtes surpris ! Comment cela a-t-il pu être fait sans que nous le sachions, qui a payé ? Mais de fabuleux mécènes ont offert toute leur fortune pour bénir ce projet que nous avons appelé « terre saine », et si tout a été fait dans l’ombre, ce n’est pas pour vous priver d’une information capitale, mais pour préparer ce qui est pour nous un véritable cadeau de nouvel an ! »
Le Président souffla, repris sa respiration pendant que l’on voyait, dans le reflet de sa fenêtre, l’agitation des caméramans. Il jouait l’euphorie, les épaules droites et le regard joyeux, mais ses bras et ses mains cherchaient à passer sous le bureau, en esquissant un drôle de pas de danse entre ouverture et fuite. Il nous raconte quoi – pensa Jean ? Le Président reprit avec emphase :
« 25.000 citoyens du monde (pour la France), tout à fait exemplaires, auront la chance d’intégrer ce projet afin de le soutenir et le faire grandir. Vous êtes des millions, mais notre base de données travaillera, grâce à des algorithmes, pour déterminer qui est le plus apte, en meilleure santé, ou avec les bonnes compétences, pour faire partie des hommes qui laisseront leur nom dans l’Histoire. Je sais que déjà les mains se lèvent et se portent volontaires, je sais que déjà vous vous demandez qui ? Alors nous avons choisi de ne pas vous frustrer plus après ces mois d’exigence. A l’heure où je vous parle, les 25.000 noms sont sortis des urnes de l’espoir ! Ils ont plus de 50 ans – pour leur expérience et leur sagesse – ils sont libres de toute obligation professionnelle – En couple, leurs enfants verront leurs études payées jusqu’au niveau Master 2, pendant qu’ils servent le pays. Leur épouse les accompagnera à 2 semaines d’intervalle afin que le nid soit prêt : appartement de 3 pièces entièrement meublé et doté de tout le confort de la domotique moderne, accès à tous les loisirs, y compris piscine chauffée et pistes de ski, salles de cinéma et gouvernante pour les célibataires. Nous allons maintenant vous passer une vidéo de nos nouveaux centres de l’espoir. »
Le Président disparut et une charmante journaliste à l’entrée de ce qui ressemblait à un bunker prit la suite, micro en main, largement entourée par une équipe de militaires qui avaient plutôt l’air de préparer Bagdad. Voiturette, ascenseur et visite guidée dans ce qui ressemblait à un paradis terrestre. Tout était luxueux, le détail soigné, couvert par un ciel artificiel, mais toujours bleu. Les appartements donnaient, via des fenêtres fantômes, sur des paysages magnifiques qui faisaient s’alterner régulièrement le jour et la nuit dans un monde où cela n’existait absolument pas. Verres sortis, table fine, bouteille de bourbon posée là... les tables sentaient bon la convivialité d’autrefois. C’était juste l’endroit le plus merveilleux du monde et le club Med pouvait passer pour un clapier à côté du luxe affiché ostensiblement par l’appartement témoin.
Puis il reprit la parole
« Je vous sais impatient, heureux, tout comme moi. Nos rêves les plus fous vont prendre forme, la vie recommence et je peux dire aujourd’hui que si le Coronavirus nous a permis de prendre conscience de notre Terre et de créer le nouveau Monde, il faut alors presque remercier le Pangolin de circonstance. J’ai également l’immense honneur de vous annoncer que notre nouveau vaccin efficace à 100 % est opérationnel, il s’agit donc de la fin de la distanciation sociale pour tous les vaccinés ! »
Aussitôt il se leva et embrassa ses proches collaborateurs, dans une véritable débauche de câlins politiques tandis que les caméramans, en pleurs, prenaient la main du premier costumé disponible, pour la lui serrer compulsivement.
« Vous recevrez, dès demain, via la préfecture, puis vos mairies, votre affectation si vous êtes choisi pour vivre et faire vivre l’opération « Terre Saine ». Sur place, une liaison sans fil par ondes 6G vous permettra de communiquer avec vos proches autant que vous le souhaitez. Vos congés mensuels vous permettront de rendre visite à vos enfants que vous rejoindrez en fin de contrat au terme duquel vous bénéficierez d’un habitat neuf dans l’une des zones rénovées »
« Vive la Terre, Vive les Français »
Le sourire larmoyant, le Président se leva et continua de serrer quelques mains avant de disparaître de l’écran pour laisser la place à un présentateur ravi sur fond de Tour Eiffel qui clignotait comme un sapin de Noël en affichant fièrement « Terre Saine ».
Le Président repartit, suivi par son staff avant de grimper avec légèreté dans une voiture banalisée. A sa suite le patron des renseignements et, plus sobre encore, le premier ministre qui grattait sa barbichette et faisait des moulinets avec son doigt dans son nez... Malpropre, mais nerveux !
- Combien pour la première étape ?
- 3 millions soigneusement répartis sur toute la planète, chacun doit avoir le sentiment qu’il a été choisi.
- Et ensuite ?
- 1,5 milliards d’individus sur les 6 prochains mois, le double sur les 2 prochaines années
- Avec des algorithmes identiques ?
- Non Monsieur ! D’abord les 50/60, puis l’ouverture aux plus de 60, puis les pathologies. Sont exclus les jeunes en parfaite santé, mais nous intégrons les handicapés en commençant par leurs parents et en proposant qu’ils les rejoignent.
- C’est parfait. Nous n’avons de toute façon pas le choix. Nos réserves alimentaires sont à quel niveau ?
- L’Afrique ne sera plus complémentée à partir de Juin prochain et les migrations climatiques sont prévues à partir de la future rentrée de Septembre.
- Combien ?
- Rien que pour la France, 27 millions de migrants. Dont 87 % de musulmans, 7 % d’intégristes toutes religions confondues, 13 % de jeunes réduits à la délinquance et 23 % de malades contagieux dont 3 % porteurs de BMR
- BMR ?
- Bactéries Multi Résistantes...
- Et pour eux, comment avance le plan ?
- Intégration directe dans le projet Terre Saine.
- Nous sommes en mesure de traiter un tel volume ?
- Oui Monsieur – Dès l’arrivée ils seront triés : aptes à travailler, malades ou inaptes, mais avec des organes sains. Seuls 8 % seront employés.
- Cela se fera-t-il sans souffrance ?
- J’ai demandé aux services Russes, qui ont pondu le programme dit d’insertion, de m’envoyer le protocole. Ils ont été vraiment excellents. A l’arrivée, après le tri sur dossier médical, les familles ne seront pas séparées, mais tous les sujets recevront un traitement neuroleptique capable de rendre heureux un condamné à la chaise électrique. C’est à ce moment que l’on prélèvera, pour chaque filière, les travailleurs, ou le reste. Dans un second temps, ils recevront une injection létale à effet retard, le temps de les acheminer vers une salle de repos où ils se coucheront eux-mêmes dans un cercueil baptisé régénérateur. Il suffira de les incinérer.
- On leur fait le coup du régénérateur façon science-fiction ?
- Oui, les stresser ne présente aucun intérêt. D’ailleurs, l’opération bien rythmée permet de traiter, sur les 200 bases, environ 200 000 adultes ou jeunes handicapés par jour.
- Et comment les a-t-on choisi ?
- Le plan Arc en Ciel, les Australiens ont été très coopératifs et ont fourni toutes les données collectées depuis 12 ans.
- Espérons qu’on n'exécute pas les scientifiques dont nous allons avoir besoin...
- Nous avons intégré un petit questionnaire papier, pour de vrai, afin de récupérer in extremis un sujet arrivé là par erreur
- Ah bien... A-t-on évalué le temps de réaction de la population ?
- 3 semaines. Ce qui provoquera la seconde vague de sélection et ainsi de suite.
- le monde n’a de toute façon plus le temps de patienter
Le Président se renferma avec une moue songeuse. Lui et les 53 dirigeants du Monde de demain allaient se livrer à un monstrueux génocide pour sauver la Terre. Qu’en penseraient ses petits-enfants ?
Face à son téléviseur, Jean tremblait. Autour de lui, dans le salon, le ton montait joyeusement, Elise rêvait, les copains parlaient de monter un super club de tir avec cibles mobiles en 3D. Il débarrassa la table de l’apéro et ferma la télé, non sans demander la permission à Elise. Puis la conversation fila bon train tard dans la nuit, pendant que les enfants, attirés par ce brouhaha, n’en rataient pas une miette en planque dans le couloir.
Ils se couchèrent, comme plusieurs milliards d’êtres humains, pleins d’espoir ou de craintes, d’en être ou pas, à moins que ça ne soit l’inverse. Tout au rêve de vivre pour soi le monde de demain et de faire partie de ces privilégiés qui seraient reconnus et bénis des générations futures.
Elise se réveilla la première, tirée du lit par le bruit des enfants qui se battaient. Depuis la semi disparition de l’école, non seulement ils ne faisaient plus grand-chose, mais ils se battaient pour un rien. Le train-train reprenait : douche, café, tartines, puis Yoga pour elle et jardin pour Jean.
Jean secoua le tube de dentifrice et regarda Elise dans le miroir, par-dessus son épaule. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas envisagé de la perdre. A cet instant précis, il réalisa qu’ils n’avaient plus vraiment les mêmes objectifs : elle, sa vie dite « normale », à chaque jour ; lui, son éternel plan de survie en bandoulière. Il se rinça la bouche et la rejoint au café pour leurs quelques dix minutes d’intimité avant que les enfants ne débarquent.
- Ne me dis pas que tu y crois ?
- Et toi ne me dis pas, encore une fois, que c’est je ne sais quelle conspiration !
- Non mais tu penses vraiment qu’ils vont sauver le monde ?
- Et pourquoi pas ?
- Parce que depuis le temps qu’on a les technologies nécessaires, ils n’ont encore jamais créé je ne sais quel foutu projet visant à épargner la planète et tous ses habitants
- Tu es vraiment un conspirationniste !
- Non, je suis juste logique. Et puis les plus de 50 ans, c’est quoi cette blague ?
- Ce sont les plus expérimentés
- Ah oui, ou ceux qui n’auront plus jamais de travail
- Tu me fatigues !
Elise claqua son bol contre le bois de la table et se leva avec nervosité. Puis elle fila répondre à son téléphone.
- C’est toi, c’est toi Chéri ! La Mairie vient d’appeler, tu as été choisi !
- Non, ce n’est pas vrai, c’est une plaisanterie du Maire, tu sais comme il est blagueur
- Il n’avait pas du tout l’air de plaisanter, tu as 2 heures pour préparer tes affaires avec ta carte d’identité numérique. Un véhicule militaire passera te prendre.
Elise baissa le ton et se mit à pleurer. Jamais Elise n’avait envisagé de quitter ses parents qui habitaient de l’autre côté du village. Jean la prit dans ses bras et la serra tendrement.
- Et si on refusait hein ? Jean avait pris une toute petite voix. Il se voulait rassurant.
- Ils disent que ce n’est pas possible, c’est 6 mois de prison ferme et 45.000 euros d’amende pour désertion
- Tu as déjà regardé ?
- Non, c’est le Maire qui vient de me le dire, lui aussi il a un peu peur
- Ecoute, je te propose de partir, là tout de suite, on prend les gosses et on s’en va, je fais les sacs, la bouffe est prête, on se tire
Elise éclata en sanglots. C’était vraiment une catastrophe, elle ne pourrait plus jamais vivre normalement et voir sa mère, prendre le café chez sa tante à qui elle raconte tout depuis tout le temps.
- Tu sais, pour le vaccin aussi tu avais dit que c’était grave, et il ne s’est rien passé ! Elise sécha ses larmes, pleine d’un énorme espoir.
- Oui, c’est vrai. Mais là, tu ne vas plus voir tes enfants. C’est vraiment ce que tu veux ?
- Non non, ce n’est juste pas possible, je te suis. Et sa voix s’était raffermie.
- Aller, je prépare les sacs et on se tire
- Mais on va où ?
- J’ai tout prévu, tu n’as qu’à me faire confiance, nous partons en petite montagne, à pied et sans nos papiers, il faudra laisser nos portables, pour ne pas être tracés
- C’est de la folie, je vis un cauchemar
- Non ma chérie, c’est la sinistre réalité. Tu vois bien qu’ils payent les gens à rien foutre depuis plus de 1 an, tu crois vraiment qu’ils allaient continuer comme ça ?
- Non, tu as sans doute raison, mais je ne réalise pas. Et que vont dire les enfants sans leurs portables, sans netflix ?
- Ils s’y feront.
- Ca va être l’horreur, ils vont se battre encore plus et perdront toute chance social et professionnelle
- Parce que tu crois vraiment qu’ils ont une chance dans ce monde où il n’y a plus de travail ni d’école
- Je sais. Je veux juste vivre comme avant.
- Ah ! Tu aimais ça, ta conne de chef qui te harcelait et tes horaires à la con ?
- Non plus.
- Tu passais toute l’année sous Prozac
- Oui, inutile de me rabaisser
- Je ne te rabaisse pas, ce rythme : métro/boulot/dodo, c’était juste insupportable. Je file, nous n’avons que très peu de temps, on filera d’abord en voiture, puis nous la laisserons à Saint-Jean d’Esturgette avant de prendre la verte pour rejoindre le chalet, fais les bagages des petits
- Je prends quoi ?
- Bah comme si on partait en vacances : ils savent pour moi ?
- Non
- Dis leur qu’on part en vacances et tu leurs prendras les portables sans leur dire. Sinon ça va être la guerre.
Elise et Jean avaient cessé de craindre, cessé de perdre leur salive. Chacun était parti dans ses quartiers pour préparer ce qui avait toujours été convenu tacitement : préserver la famille en toutes circonstances.
Jean gava les sacs. 7 kilos pour les enfants, 12 pour Elise, 17 pour lui. Le glock et ses munitions, le FAP déjà dans le coffre de la voiture, la radio, la pharmacie, les rations pour 15 jours en déshydraté. On verrait le reste sur place où il y avait les vieux stocks … déjà prévus, avec les couvertures, le puit, le poêle à bois.
Dehors, dans le village, l’ambiance était animée. Le Maire avait préparé un petit discours de départ pour Jean, les gens se réunissaient. Chacun d’envisager les choses sous son angle bien à lui, parfois envieux, parfois soulagé. Souvent soulagé en fait.
De son côté, le Président de la République songea que vraiment, le service de comm avait raison, les nouvelles surprenantes passent toujours mieux. Il aurait du s’en souvenir, lui qui avait confiné 67 millions de Français en 48 heures. En Russie il avait été convenu de garder les petites industries et même les petits agriculteurs, qui avaient disparu en Europe. Aux USA, le Président avait exigé que l’on refasse tout l’extérieur des camps de la FEMA, disparus les barbelés et les cercueils, place à de superbes murs en brique surmontés de pots fleuris bordurés par un courant alternatif à 220 Volts dans un câble peu visible : les chacals ne passeraient pas, les hommes seraient en sécurité.
Elise et Jean Chargèrent la voiture et Jean fila chercher les enfants. A la porte d’entrée, un homme en treillis. Jules virevolta vers son père et lui sauta au coup. « Je ne vais pas te voir avant un moment » dit-il. Le militaire tendit la main. « Je suppose que vous êtes Jean ».
Jean pensa qu’il lui avait manqué 30 minutes. Pourquoi n’avait-il pas stocké du temps ?
- Ma femme et moi sommes en train de divorcer
- Donc vous partez seul pour la grande aventure ?
- Tout à fait ! Répondit Jean avec un large sourire – Je vais chercher mes papiers et j’arrive
- J’ai cru comprendre que votre femme partait en voyage ?
- Oui, elle va vivre chez sa tante, c’est mieux ainsi et c’est ce qui était convenu.
L’homme en treillis se décontracta et ré-afficha un vrai sourire. Elise se crispa et retint ses larmes. Combien de stations pour cette route-là ?
31 Décembre 2022
- Tu as du avoir la frayeur de ta vie Oncle Jean ?
- Jean remua la braise et relança le vieux poêle
- Oui, j’ai eu très peur, peur de la mort, la vraie, dans la solitude …..
- Qu’est-ce qui t’a poussé à t’en sortir ?
- L’amour, l’amour de mes enfants, l’amour de ma femme
- Tu ne m’as jamais raconté comment tu avais fait ?
- Oh ce fut presque simple. Les militaires n’étaient pas préparé à ce que qui que ce soit tente d’échapper au projet. Je suis donc resté joyeux, même avec le cœur lourd, mais je n’ai pas oublié ce que m’avait dit mon arrière-grand-père : « un prisonnier ne doit jamais renoncer à s’évader ». Je savais qu’une fois au camp – sous terre, dans la base – il serait impossible d’en sortir. J’ai donc profité des pauses repas/hygiène sur le chemin, nous formions des mini camps très encadrés avec périmètre de sécurité, mais personne ne songeait que qui que ce soit allait se tirer. Un soir, je suis parti me coucher avec mon colocataire de tente et j’ai attendu qu’il dorme. Puis je suis sorti discuter avec les soldats qui étaient en faction. L’ambiance était plutôt cool ; officiellement c’était un très beau projet. J’avais repéré que les clefs des véhicules étaient accrochées dans la tente d’intendance, je savais qu’ils buvaient un café chaque soir vers 23h00 – tu sais, c’est très important l’observation – Un bref instant, quelques secondes, peut-être 3. J’ai pris les clefs et je leur ai dit que j’allais me coucher. Il y avait fort peu de mesures de sécurité : toujours cette fichue manie de nous prendre pour des imbéciles qui allaient partir pour l’abattoir en chantant. Je suis passé sous ma tente, j’ai rampé jusqu’à la voiture et là je n’ai même pas cherché à faire discret, j’ai foncé, foncé et défoncé la barrière d’accès mobile, roulé peut-être 500 mètres et sauté de la voiture en bloquant l’accélérateur pour me donner quelques minutes. Puis je suis retourné à côté du camp : car c’était le dernier endroit où ils allaient me chercher. Et j’ai attendu. Des heures. Les heures les plus longues de ma vie. J’ai entendu les aboiements des gradés et même le commandant qui commentait les ordres de Paris : « on le retrouvera, ce n’est pas si grave, nous avons ordre de ne pas faire d’étincelle ». Puis je suis parti à pieds.
- Et Tante Elise ?
- Tante Elise savait qu’elle devait rejoindre le chalet !
- Tu as marché combien de temps ?
- J’ai marché 13 jours à raison de 35 kilomètres par jour environ. Heureusement, comme nous passions prendre les uns et les autres, nous allions très lentement. En 3 jours j’aurais pu être très loin.
- Tu as eu de la chance !
- Il faut toujours une part de chance.
Jules entra avec du bois plein les mains. Depuis une douzaine de mois, il n’avait plus jamais embrassé son père. Mais il avait pris la vie à bras le corps.
Et si tout ce dont nous avions peur n’était pas tout à fait faux ?
Une Nouvelle dans l’air du temps...
Avertissement : ce récit est une oeuvre de pure fiction. Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Elise saisit sa tablette et consulta son agenda électronique, c’était vraiment une très grosse journée et comme tous les mercredis, elle ne s’appartiendrait pas... 10h00 Laurette allait faire du poney au centre équestre, 14h00 il fallait emmener Jules chez le coiffeur pour la rentrée et aller chez Kiabi pour prendre du stock, 18h00 RdV en express chez le médecin pour faire renouveler sa Ventoline. Elle gratta machinalement son nez et vérifia dans la foulée si les masques étaient tous à leur place dans son sac à main : ouf, tout était OK ! C’était sans compter avec le repas de ce soir et les copains du club de tir : 8 personnes à table, tous des allumés du 12 qui complotaient contre les dernières mesures gouvernementales et criaient à l’agonie sociétale. Elise souffla – tout à fait exaspérée – c’est certain, ils allaient liquider un pack de bière et 3 énormes pizzas XXL en refaisant le monde et comparant les performances de leurs 9 mm respectifs.
Pourtant la société les avait protégés, tous protégés ! La plupart avaient perdu leur travail en 2020 à cause de la crise du Coronavirus, au plus tard début 2021 et le gouvernement avait fait voter en urgence un salaire universel et un tas de prestations sociales qui garantissaient aux enfants et à toute la famille une vie digne, voire confortable. En échange de quoi on leur demandait d’être des citoyens au sens civique exemplaire et de suivre les préconisations sanitaires sans la moindre exception.
Dans le fond, c’était plutôt bien ! Pensa-t-elle en souriant. Plus d’horaires débiles au bureau, le temps d’élever les gosses et la garantie de pouvoir suivre elle-même leur scolarité désormais à mi-temps pour limiter le remplissage des classes.
Cela faisait maintenant 9 mois qu’était passé le décret mondial pour la protection de la terre et des hommes. A cette occasion, même Israël et la Palestine avaient fini par se mettre d’accord et tous avaient enterré la hache de guerre, « Shalom » chantait-on aux fenêtres illuminées pour le 31 Décembre. « Shalom » répéta le Président en fixant les dernières statistiques démographiques.
- Où en sommes-nous ?
Le directeur du Renseignement Extérieur mordilla nerveusement son bic
- 7,9 milliards. Aucune évolution.
- Le vaccin n’a pas tenu l’ombre d’une promesse ?
- Non Monsieur le Président, ils vont tous bien, se reproduisent comme des lapins et quoi que nous fassions, ils vivent ! Ils vivent vieux, ils vivent bien et ne risquent pas de mourir d’usure vu qu’ils ne foutent rien
- A combien se monte la population active réelle chez nous ?
- 12% d’actifs en équivalent temps plein réduit, soit à 29 heures par semaine et 7 semaines de congés, exceptés chez les agro-industriels qui commencent à avoir de vrais problèmes sociaux avec leurs travailleurs
- Y’a pas moyen de les faire taire ceux-là ?
- Non, ils viennent juste de comprendre que nous avons besoin d’eux
- Préparez l’opération « Terre Saine » et demandez à nos voisins où ils en sont
- Ça c’est fait : tous envisagent « Terre Saine »
De son côté – loin de Paris – Jean graissa généreusement son glock 17 avant de le ranger et de faire la tournée des stocks, comme toutes les semaines. Survivaliste de la première heure, il croyait dur comme fer que la société était cuite. Elise le suivait mollement, le laissant « s’amuser » comme elle disait et « délirer » avec ses potes, subissant sans trop râler les achats répétés de matériel « au cas où », depuis la radio à manivelle jusqu’au filtre à eau en passant par les sacs à dos qui n’avaient finalement pas beaucoup servi. Quant aux enfants, Laurette 12 ans et Jules 14 ans, ça les faisait bien rire... Jean remonta au Salon et prépara l’apéro pendant qu’Elise expliquait au téléphone à sa meilleure amie qu’ils allaient partir 8 jours aux Baléares l’été prochain. Au fond, rien n’avait changé. L’état payait, les Français vivaient comme avant, un masque sur le museau et la gestion par intelligence artificielle du plateau santé.
Parlons-en du plateau santé ! Jean ne décolérait pas de voir toute la famille adhérer comme un seul homme à pas moins de 20 mesures totalement liberticides, sensées garantir leur sécurité sanitaire et le parfait suivi de leurs dossiers médicaux, désormais pris en charge à 100 %, dents et yeux compris. Le tout gratuit, Jean n’y croyait pas, il pensait, comme son père avant lui, que lorsque c’est gratuit, c’est que c’est toi le produit. Reconnaissance faciale et émotionnelle, prise de température, traçage complété par des applications non obligatoires mais qui donnaient accès à tous les loisirs – restau, parcs d’attraction, salles de sports, associations, club de tir, etc. – Plus rien à payer à condition de signer l’adhésion au plan santé et d’en respecter les petites lignes. « C’est mieux pour les enfants » avait conclu Elise. Entre marginalité et soumission, 99.56 % de la population Française avait adhéré.
Puis la vie avait repris son cours, entre coronavirus, peste pulmonaire aux States et bubonique en Russie. Tous avaient oublié. Oublié que quelque part, dans un centre de traitement ultra sécurisé, en Australie, une machine sans âme et sans à priori, gérait la vie de plus de 7 milliards d’humains polluant, mangeant et déféquant à chaque instant.
Désormais, le « 20h00 » était devenu incontournable, journal national égrenant sobrement comme un oiseau, le condensé de l’Agence Française de Presse, lui-même validé directement par les services de communication de l’Elysée, où un jeune énarque aussi frais que la poudre qu’il sniffait, tentait de penser à la place des citoyens qu’il méprisait. C’est en se remémorant le parcours chaotique de l’année 2020 que Jean, Elise et leurs amis prirent place dans les fauteuils, verre à la main, pour écouter ce nouveau monument de propagande à la grâce de Jupiter ! Jean pensa par devers lui qu’on les prenait vraiment pour des cons, mais même avec ses amis et sa famille, il avait appris à se taire, qu’en penserait Elise ? Qu’en penserait-on au club ?
- Passe-moi la bouteille ! Lança Elise à son homme en laissant ses yeux rivés sur l’écran.
Face à eux, le visage souriant du jeune Président s’afficha sur fond d’Elysée, fenêtre, jardin, drapeau et regard qui semblait adressé à chacun en privé, comme si « chacun » était finalement important. Le Président ajusta d’un geste à peine nerveux sa cravate et ouvrit ses deux mains face à la caméra avant de les refermer comme sur une proie qu’il pétrissait en se raclant la gorge : il allait parler, mais ce n’était pas prévu ! Presque 70 millions de Français sur une cinquantaine de chaînes privées ou publiques l’écoutaient comme le Chrétien écoute le sermon du père ou le Musulman entend l’appel à la prière. « Chacun » savait reconnaître, dans ce rituel désormais bien rodé, que l’instant était grave.
« Chers citoyens du monde – cette expression ayant remplacé depuis plusieurs mois celle, bien connue de Français, Françaises – Nous avons su, face à ce redoutable adversaire qu’est le coronavirus, faire preuve de courage, de loyauté envers les nôtres, de force d’acceptation et d’adaptation au nouveau Monde ! C’est avec humilité que le berger que je veux être, vous remercie et vous demande de l’accompagner pour de nouveaux challenges et surtout pour la reconstruction d’une société neuve que nous offrirons à nos enfants ! Vous n’êtes pas sans savoir que toute l’industrie alimentaire qui vous nourrit, manque de bras et de forces vives. Par ailleurs, nous avons le devoir, que dis-je : l’obligation absolue ! De nettoyer notre terre et de la faire respirer. Aussi, ai-je la fierté, l’immense joie de vous annoncer la création de nos nouvelles bases agricoles souterraines. Nos chercheurs ont créé 450 000 hectares dans tous les pays du monde. A l’abri de la pollution, à l’abri du changement climatique, à l’abri des insectes ravageurs ! Pendant que 450 000 hectares de terre fatiguée par nos cultures intensives se reposeront et feront l’objet de tous les soins pour devenir de futurs lieux de repos ou de protection des espèces rares, faune et flore comprises. Je sais qu’à cet instant même vous êtes surpris ! Comment cela a-t-il pu être fait sans que nous le sachions, qui a payé ? Mais de fabuleux mécènes ont offert toute leur fortune pour bénir ce projet que nous avons appelé « terre saine », et si tout a été fait dans l’ombre, ce n’est pas pour vous priver d’une information capitale, mais pour préparer ce qui est pour nous un véritable cadeau de nouvel an ! »
Le Président souffla, repris sa respiration pendant que l’on voyait, dans le reflet de sa fenêtre, l’agitation des caméramans. Il jouait l’euphorie, les épaules droites et le regard joyeux, mais ses bras et ses mains cherchaient à passer sous le bureau, en esquissant un drôle de pas de danse entre ouverture et fuite. Il nous raconte quoi – pensa Jean ? Le Président reprit avec emphase :
« 25.000 citoyens du monde (pour la France), tout à fait exemplaires, auront la chance d’intégrer ce projet afin de le soutenir et le faire grandir. Vous êtes des millions, mais notre base de données travaillera, grâce à des algorithmes, pour déterminer qui est le plus apte, en meilleure santé, ou avec les bonnes compétences, pour faire partie des hommes qui laisseront leur nom dans l’Histoire. Je sais que déjà les mains se lèvent et se portent volontaires, je sais que déjà vous vous demandez qui ? Alors nous avons choisi de ne pas vous frustrer plus après ces mois d’exigence. A l’heure où je vous parle, les 25.000 noms sont sortis des urnes de l’espoir ! Ils ont plus de 50 ans – pour leur expérience et leur sagesse – ils sont libres de toute obligation professionnelle – En couple, leurs enfants verront leurs études payées jusqu’au niveau Master 2, pendant qu’ils servent le pays. Leur épouse les accompagnera à 2 semaines d’intervalle afin que le nid soit prêt : appartement de 3 pièces entièrement meublé et doté de tout le confort de la domotique moderne, accès à tous les loisirs, y compris piscine chauffée et pistes de ski, salles de cinéma et gouvernante pour les célibataires. Nous allons maintenant vous passer une vidéo de nos nouveaux centres de l’espoir. »
Le Président disparut et une charmante journaliste à l’entrée de ce qui ressemblait à un bunker prit la suite, micro en main, largement entourée par une équipe de militaires qui avaient plutôt l’air de préparer Bagdad. Voiturette, ascenseur et visite guidée dans ce qui ressemblait à un paradis terrestre. Tout était luxueux, le détail soigné, couvert par un ciel artificiel, mais toujours bleu. Les appartements donnaient, via des fenêtres fantômes, sur des paysages magnifiques qui faisaient s’alterner régulièrement le jour et la nuit dans un monde où cela n’existait absolument pas. Verres sortis, table fine, bouteille de bourbon posée là... les tables sentaient bon la convivialité d’autrefois. C’était juste l’endroit le plus merveilleux du monde et le club Med pouvait passer pour un clapier à côté du luxe affiché ostensiblement par l’appartement témoin.
Puis il reprit la parole
« Je vous sais impatient, heureux, tout comme moi. Nos rêves les plus fous vont prendre forme, la vie recommence et je peux dire aujourd’hui que si le Coronavirus nous a permis de prendre conscience de notre Terre et de créer le nouveau Monde, il faut alors presque remercier le Pangolin de circonstance. J’ai également l’immense honneur de vous annoncer que notre nouveau vaccin efficace à 100 % est opérationnel, il s’agit donc de la fin de la distanciation sociale pour tous les vaccinés ! »
Aussitôt il se leva et embrassa ses proches collaborateurs, dans une véritable débauche de câlins politiques tandis que les caméramans, en pleurs, prenaient la main du premier costumé disponible, pour la lui serrer compulsivement.
« Vous recevrez, dès demain, via la préfecture, puis vos mairies, votre affectation si vous êtes choisi pour vivre et faire vivre l’opération « Terre Saine ». Sur place, une liaison sans fil par ondes 6G vous permettra de communiquer avec vos proches autant que vous le souhaitez. Vos congés mensuels vous permettront de rendre visite à vos enfants que vous rejoindrez en fin de contrat au terme duquel vous bénéficierez d’un habitat neuf dans l’une des zones rénovées »
« Vive la Terre, Vive les Français »
Le sourire larmoyant, le Président se leva et continua de serrer quelques mains avant de disparaître de l’écran pour laisser la place à un présentateur ravi sur fond de Tour Eiffel qui clignotait comme un sapin de Noël en affichant fièrement « Terre Saine ».
Le Président repartit, suivi par son staff avant de grimper avec légèreté dans une voiture banalisée. A sa suite le patron des renseignements et, plus sobre encore, le premier ministre qui grattait sa barbichette et faisait des moulinets avec son doigt dans son nez... Malpropre, mais nerveux !
- Combien pour la première étape ?
- 3 millions soigneusement répartis sur toute la planète, chacun doit avoir le sentiment qu’il a été choisi.
- Et ensuite ?
- 1,5 milliards d’individus sur les 6 prochains mois, le double sur les 2 prochaines années
- Avec des algorithmes identiques ?
- Non Monsieur ! D’abord les 50/60, puis l’ouverture aux plus de 60, puis les pathologies. Sont exclus les jeunes en parfaite santé, mais nous intégrons les handicapés en commençant par leurs parents et en proposant qu’ils les rejoignent.
- C’est parfait. Nous n’avons de toute façon pas le choix. Nos réserves alimentaires sont à quel niveau ?
- L’Afrique ne sera plus complémentée à partir de Juin prochain et les migrations climatiques sont prévues à partir de la future rentrée de Septembre.
- Combien ?
- Rien que pour la France, 27 millions de migrants. Dont 87 % de musulmans, 7 % d’intégristes toutes religions confondues, 13 % de jeunes réduits à la délinquance et 23 % de malades contagieux dont 3 % porteurs de BMR
- BMR ?
- Bactéries Multi Résistantes...
- Et pour eux, comment avance le plan ?
- Intégration directe dans le projet Terre Saine.
- Nous sommes en mesure de traiter un tel volume ?
- Oui Monsieur – Dès l’arrivée ils seront triés : aptes à travailler, malades ou inaptes, mais avec des organes sains. Seuls 8 % seront employés.
- Cela se fera-t-il sans souffrance ?
- J’ai demandé aux services Russes, qui ont pondu le programme dit d’insertion, de m’envoyer le protocole. Ils ont été vraiment excellents. A l’arrivée, après le tri sur dossier médical, les familles ne seront pas séparées, mais tous les sujets recevront un traitement neuroleptique capable de rendre heureux un condamné à la chaise électrique. C’est à ce moment que l’on prélèvera, pour chaque filière, les travailleurs, ou le reste. Dans un second temps, ils recevront une injection létale à effet retard, le temps de les acheminer vers une salle de repos où ils se coucheront eux-mêmes dans un cercueil baptisé régénérateur. Il suffira de les incinérer.
- On leur fait le coup du régénérateur façon science-fiction ?
- Oui, les stresser ne présente aucun intérêt. D’ailleurs, l’opération bien rythmée permet de traiter, sur les 200 bases, environ 200 000 adultes ou jeunes handicapés par jour.
- Et comment les a-t-on choisi ?
- Le plan Arc en Ciel, les Australiens ont été très coopératifs et ont fourni toutes les données collectées depuis 12 ans.
- Espérons qu’on n'exécute pas les scientifiques dont nous allons avoir besoin...
- Nous avons intégré un petit questionnaire papier, pour de vrai, afin de récupérer in extremis un sujet arrivé là par erreur
- Ah bien... A-t-on évalué le temps de réaction de la population ?
- 3 semaines. Ce qui provoquera la seconde vague de sélection et ainsi de suite.
- le monde n’a de toute façon plus le temps de patienter
Le Président se renferma avec une moue songeuse. Lui et les 53 dirigeants du Monde de demain allaient se livrer à un monstrueux génocide pour sauver la Terre. Qu’en penseraient ses petits-enfants ?
Face à son téléviseur, Jean tremblait. Autour de lui, dans le salon, le ton montait joyeusement, Elise rêvait, les copains parlaient de monter un super club de tir avec cibles mobiles en 3D. Il débarrassa la table de l’apéro et ferma la télé, non sans demander la permission à Elise. Puis la conversation fila bon train tard dans la nuit, pendant que les enfants, attirés par ce brouhaha, n’en rataient pas une miette en planque dans le couloir.
Ils se couchèrent, comme plusieurs milliards d’êtres humains, pleins d’espoir ou de craintes, d’en être ou pas, à moins que ça ne soit l’inverse. Tout au rêve de vivre pour soi le monde de demain et de faire partie de ces privilégiés qui seraient reconnus et bénis des générations futures.
Elise se réveilla la première, tirée du lit par le bruit des enfants qui se battaient. Depuis la semi disparition de l’école, non seulement ils ne faisaient plus grand-chose, mais ils se battaient pour un rien. Le train-train reprenait : douche, café, tartines, puis Yoga pour elle et jardin pour Jean.
Jean secoua le tube de dentifrice et regarda Elise dans le miroir, par-dessus son épaule. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas envisagé de la perdre. A cet instant précis, il réalisa qu’ils n’avaient plus vraiment les mêmes objectifs : elle, sa vie dite « normale », à chaque jour ; lui, son éternel plan de survie en bandoulière. Il se rinça la bouche et la rejoint au café pour leurs quelques dix minutes d’intimité avant que les enfants ne débarquent.
- Ne me dis pas que tu y crois ?
- Et toi ne me dis pas, encore une fois, que c’est je ne sais quelle conspiration !
- Non mais tu penses vraiment qu’ils vont sauver le monde ?
- Et pourquoi pas ?
- Parce que depuis le temps qu’on a les technologies nécessaires, ils n’ont encore jamais créé je ne sais quel foutu projet visant à épargner la planète et tous ses habitants
- Tu es vraiment un conspirationniste !
- Non, je suis juste logique. Et puis les plus de 50 ans, c’est quoi cette blague ?
- Ce sont les plus expérimentés
- Ah oui, ou ceux qui n’auront plus jamais de travail
- Tu me fatigues !
Elise claqua son bol contre le bois de la table et se leva avec nervosité. Puis elle fila répondre à son téléphone.
- C’est toi, c’est toi Chéri ! La Mairie vient d’appeler, tu as été choisi !
- Non, ce n’est pas vrai, c’est une plaisanterie du Maire, tu sais comme il est blagueur
- Il n’avait pas du tout l’air de plaisanter, tu as 2 heures pour préparer tes affaires avec ta carte d’identité numérique. Un véhicule militaire passera te prendre.
Elise baissa le ton et se mit à pleurer. Jamais Elise n’avait envisagé de quitter ses parents qui habitaient de l’autre côté du village. Jean la prit dans ses bras et la serra tendrement.
- Et si on refusait hein ? Jean avait pris une toute petite voix. Il se voulait rassurant.
- Ils disent que ce n’est pas possible, c’est 6 mois de prison ferme et 45.000 euros d’amende pour désertion
- Tu as déjà regardé ?
- Non, c’est le Maire qui vient de me le dire, lui aussi il a un peu peur
- Ecoute, je te propose de partir, là tout de suite, on prend les gosses et on s’en va, je fais les sacs, la bouffe est prête, on se tire
Elise éclata en sanglots. C’était vraiment une catastrophe, elle ne pourrait plus jamais vivre normalement et voir sa mère, prendre le café chez sa tante à qui elle raconte tout depuis tout le temps.
- Tu sais, pour le vaccin aussi tu avais dit que c’était grave, et il ne s’est rien passé ! Elise sécha ses larmes, pleine d’un énorme espoir.
- Oui, c’est vrai. Mais là, tu ne vas plus voir tes enfants. C’est vraiment ce que tu veux ?
- Non non, ce n’est juste pas possible, je te suis. Et sa voix s’était raffermie.
- Aller, je prépare les sacs et on se tire
- Mais on va où ?
- J’ai tout prévu, tu n’as qu’à me faire confiance, nous partons en petite montagne, à pied et sans nos papiers, il faudra laisser nos portables, pour ne pas être tracés
- C’est de la folie, je vis un cauchemar
- Non ma chérie, c’est la sinistre réalité. Tu vois bien qu’ils payent les gens à rien foutre depuis plus de 1 an, tu crois vraiment qu’ils allaient continuer comme ça ?
- Non, tu as sans doute raison, mais je ne réalise pas. Et que vont dire les enfants sans leurs portables, sans netflix ?
- Ils s’y feront.
- Ca va être l’horreur, ils vont se battre encore plus et perdront toute chance social et professionnelle
- Parce que tu crois vraiment qu’ils ont une chance dans ce monde où il n’y a plus de travail ni d’école
- Je sais. Je veux juste vivre comme avant.
- Ah ! Tu aimais ça, ta conne de chef qui te harcelait et tes horaires à la con ?
- Non plus.
- Tu passais toute l’année sous Prozac
- Oui, inutile de me rabaisser
- Je ne te rabaisse pas, ce rythme : métro/boulot/dodo, c’était juste insupportable. Je file, nous n’avons que très peu de temps, on filera d’abord en voiture, puis nous la laisserons à Saint-Jean d’Esturgette avant de prendre la verte pour rejoindre le chalet, fais les bagages des petits
- Je prends quoi ?
- Bah comme si on partait en vacances : ils savent pour moi ?
- Non
- Dis leur qu’on part en vacances et tu leurs prendras les portables sans leur dire. Sinon ça va être la guerre.
Elise et Jean avaient cessé de craindre, cessé de perdre leur salive. Chacun était parti dans ses quartiers pour préparer ce qui avait toujours été convenu tacitement : préserver la famille en toutes circonstances.
Jean gava les sacs. 7 kilos pour les enfants, 12 pour Elise, 17 pour lui. Le glock et ses munitions, le FAP déjà dans le coffre de la voiture, la radio, la pharmacie, les rations pour 15 jours en déshydraté. On verrait le reste sur place où il y avait les vieux stocks … déjà prévus, avec les couvertures, le puit, le poêle à bois.
Dehors, dans le village, l’ambiance était animée. Le Maire avait préparé un petit discours de départ pour Jean, les gens se réunissaient. Chacun d’envisager les choses sous son angle bien à lui, parfois envieux, parfois soulagé. Souvent soulagé en fait.
De son côté, le Président de la République songea que vraiment, le service de comm avait raison, les nouvelles surprenantes passent toujours mieux. Il aurait du s’en souvenir, lui qui avait confiné 67 millions de Français en 48 heures. En Russie il avait été convenu de garder les petites industries et même les petits agriculteurs, qui avaient disparu en Europe. Aux USA, le Président avait exigé que l’on refasse tout l’extérieur des camps de la FEMA, disparus les barbelés et les cercueils, place à de superbes murs en brique surmontés de pots fleuris bordurés par un courant alternatif à 220 Volts dans un câble peu visible : les chacals ne passeraient pas, les hommes seraient en sécurité.
Elise et Jean Chargèrent la voiture et Jean fila chercher les enfants. A la porte d’entrée, un homme en treillis. Jules virevolta vers son père et lui sauta au coup. « Je ne vais pas te voir avant un moment » dit-il. Le militaire tendit la main. « Je suppose que vous êtes Jean ».
Jean pensa qu’il lui avait manqué 30 minutes. Pourquoi n’avait-il pas stocké du temps ?
- Ma femme et moi sommes en train de divorcer
- Donc vous partez seul pour la grande aventure ?
- Tout à fait ! Répondit Jean avec un large sourire – Je vais chercher mes papiers et j’arrive
- J’ai cru comprendre que votre femme partait en voyage ?
- Oui, elle va vivre chez sa tante, c’est mieux ainsi et c’est ce qui était convenu.
L’homme en treillis se décontracta et ré-afficha un vrai sourire. Elise se crispa et retint ses larmes. Combien de stations pour cette route-là ?
31 Décembre 2022
- Tu as du avoir la frayeur de ta vie Oncle Jean ?
- Jean remua la braise et relança le vieux poêle
- Oui, j’ai eu très peur, peur de la mort, la vraie, dans la solitude …..
- Qu’est-ce qui t’a poussé à t’en sortir ?
- L’amour, l’amour de mes enfants, l’amour de ma femme
- Tu ne m’as jamais raconté comment tu avais fait ?
- Oh ce fut presque simple. Les militaires n’étaient pas préparé à ce que qui que ce soit tente d’échapper au projet. Je suis donc resté joyeux, même avec le cœur lourd, mais je n’ai pas oublié ce que m’avait dit mon arrière-grand-père : « un prisonnier ne doit jamais renoncer à s’évader ». Je savais qu’une fois au camp – sous terre, dans la base – il serait impossible d’en sortir. J’ai donc profité des pauses repas/hygiène sur le chemin, nous formions des mini camps très encadrés avec périmètre de sécurité, mais personne ne songeait que qui que ce soit allait se tirer. Un soir, je suis parti me coucher avec mon colocataire de tente et j’ai attendu qu’il dorme. Puis je suis sorti discuter avec les soldats qui étaient en faction. L’ambiance était plutôt cool ; officiellement c’était un très beau projet. J’avais repéré que les clefs des véhicules étaient accrochées dans la tente d’intendance, je savais qu’ils buvaient un café chaque soir vers 23h00 – tu sais, c’est très important l’observation – Un bref instant, quelques secondes, peut-être 3. J’ai pris les clefs et je leur ai dit que j’allais me coucher. Il y avait fort peu de mesures de sécurité : toujours cette fichue manie de nous prendre pour des imbéciles qui allaient partir pour l’abattoir en chantant. Je suis passé sous ma tente, j’ai rampé jusqu’à la voiture et là je n’ai même pas cherché à faire discret, j’ai foncé, foncé et défoncé la barrière d’accès mobile, roulé peut-être 500 mètres et sauté de la voiture en bloquant l’accélérateur pour me donner quelques minutes. Puis je suis retourné à côté du camp : car c’était le dernier endroit où ils allaient me chercher. Et j’ai attendu. Des heures. Les heures les plus longues de ma vie. J’ai entendu les aboiements des gradés et même le commandant qui commentait les ordres de Paris : « on le retrouvera, ce n’est pas si grave, nous avons ordre de ne pas faire d’étincelle ». Puis je suis parti à pieds.
- Et Tante Elise ?
- Tante Elise savait qu’elle devait rejoindre le chalet !
- Tu as marché combien de temps ?
- J’ai marché 13 jours à raison de 35 kilomètres par jour environ. Heureusement, comme nous passions prendre les uns et les autres, nous allions très lentement. En 3 jours j’aurais pu être très loin.
- Tu as eu de la chance !
- Il faut toujours une part de chance.
Jules entra avec du bois plein les mains. Depuis une douzaine de mois, il n’avait plus jamais embrassé son père. Mais il avait pris la vie à bras le corps.
Je n'ai qu'un seul mot: BRAVOOO !!! Simple, clair, net, précis, agréable à lire. L'idée également est vraiment originale et l'histoire se termine bien. J'aime quand cela se termine bien pour les gens directement concernés. Cela nous donne du courage pour nous préparer réellement et du mieux possible sur ce qui va immanquablement nous arriver un jour. Encore bravo.
RépondreSupprimerOui, je pense sincèrement qu'avec du bon sens, un peu de courage et juste 3 neurones de plus, ça va super bien se terminer :)
RépondreSupprimerBonjour Isabelle,
SupprimerNouvelle ou prophétie...? En tout cas bravo et merci pour ce petit moment de lecture aussi agréable que divertissant qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Vous avez un réel talent d'écrivain. Encore bravo.
Cordialement,
Etienne
Chère ELIZABETH,
SupprimerJe vous prie de m'excuser pour cette confusion de prénoms. Surement que les trois neurones supplémentaires que vous mentionnez plus haut me font défaut...
Trois mots " Georgia guide stones " et un texte a lire absolument https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/08/12/comment-es-bergers-de-davos-et-de-la-reinitialisation-vont-vous-parquer-electroniquement-en-2021/ pour le reste quel reste !!!! très bien écrite cette fiction qui pourrait bien n'en pas être une,le coup du vel d'hiv et des salles de douches sera difficile a réitérer,mais on voit qu'avec la muselière rendue partout obligatoire nous sommes sur ce cheminaussi il faudra regarder avec une attention toute particulière la manif JG du 12/9 prochain;ou cela se passera sans heurts et les moutons seront reconduits à leurs crèches a coup de lbd si nécessaire soit (et j'y crois pas beaucoup) la poudre risque de parler et ce serait le début de la fin des mondialistes en France,la gent médicale s'est complètement déconsidérée en prètant allégeance a Mamon et paiera cher certainement cette imposture Diafoirus,soyons très vigilants car personne n'avait envisagé de façon crédible ce faux drapeau de fausse pandémie sauf comme une hypothèse folklorique improbable,tout est maintenant possible et l'extension du port de la muselière même pour les enfants est un indice particulièrement grave pour les suites à venir les autorités se défaussant hypocritement sur les élus locaux des conséquences de leur dystopies mortifères.Bon courage a tous
RépondreSupprimera quoi tu peux rajouter la crise financière, les banques comme la SG au bord du gouffre, la faim dans le monde et la crise migratoire voir le conflit grandissant entre la Turquie et la Grèce...la libération de muslin des prison.....pas bon tout ça. restons vigilant tout peut démarrer n'importe quand...ou pas.
SupprimerL'histoire de ma vie...légende de mon futur....j'en ai les larmes au yeux que c'est bien ecrit !!! on vit dans le futur pour oublier le présent alors que le passé nous manque est notre seul chance. Bravo Elizabeth. Les pires élucubrations deviennent les vrais histoires du présent.
RépondreSupprimerUn fait divers dont on a pour l'instant trés peu parlé et pourtant il s'agit d'une etape supplémentaire... à lire.
j'ai oublié le lien du fait diverts du 8 aout 2020 https://actu.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant_44036/violences-a-chateaubriant-une-mere-et-son-fils-agresses-chez-eux-par-une-soixantaine-d-individus_35432177.html?fbclid=IwAR3I4LqLngUbEHvIq-sCBxdzKAIALwbg5iJyvuhb6MhPlLxOJEyzXNUoiUc
SupprimerC'est drôle parce qu'un soir j'avais ecrit ça......avec le meme terme mais pas de "terre saine" sans pour autant la relier à des souterrains d'exterminations.
RépondreSupprimerPrologue : Sentinelles du passé, gardiens du présent ou veilleurs du futur, je vais vous raconter comment tout à basculé, comment ces guerriers de l’apocalypse, on su devenir fort sans cessez d’être tendre, comment ils ont su lutter sans jamais attaquer et pourtant se défendre.C'était pourtant le plan le plus démoniaque que l'homme s’était donné d'imaginer pour contrôler notre humanité. Tout a été si rapide et fluide puisque l'empreinte carbone faisait l’unanimité. C'est ainsi que les conspirateurs d'hier sont devenu sont devenus les sages du présent, les survivants du passé.
Je m'en souviens ce n'est pas si loin....c'était l'année des 2 printemps, l'année ou tout c'est embrasé...l'année de la politique de terre saine, celle ou tout a basculé plus vite que ne germe les blés.
:D
On dit que lorsque l'information va prendre vie dans la matière, elle est saisie dans l'esprit des artistes et des gens d'esprit :)
SupprimerCela me fait penser au film " The island "
RépondreSupprimerFiction ou prémonition ? les deux surement...
RépondreSupprimerMerçi à l'auteur ...même pas peur !
robin
Excellent sujet, et excellent style ! Espérons que cela restera du domaine de la fiction. Néanmoins, comme je l'expose dans le Quatrième Cavalier - l'ère du corovanirus, le gouvernement a, bizarrement, liquidé précipitamment les réserves stratégiques françaises de céréales juste avant d'assigner les derniers agriculteurs à domicile, en mars…
RépondreSupprimervos sources S.V?P?
SupprimerBonjour Janus,
SupprimerJe ne sais pas si la France à liquidé complètement ses réserves de céréales, en revanche, j'ai lu récemment dans une revue économique qui relayait les chiffres de FranceAgriMer qu'alors que la Chine dispose d'environ (difficile à évaluer avec précision) d'un an de stock et continue d'importer à tout va, que la Russie a tout simplement interdit au début de l'année l'exportation de blé, maïs, seigle et orge jusqu'en Juillet dernier pour justement augmenter ses réserves, la France n'a, quant à elle, jamais autant exporté que pendant les six premiers mois de l'année, particulièrement vers la Chine, le Maroc, l'Egypte et l'Afrique de l'Ouest. De fait, nous ne disposons quasiment d'aucune réserve...Il est vrai que nos dirigeants n'ont rien de survivalistes prévoyants qui gèreraient le pays en "bons pères de famille"...
Cordialement,
Etienne
Janus, mon livre d'alerte est une SYNTHESE de renseignement regroupant, recoupant, résumant, évaluant et rendant intelligible l'information brute, pas une thèse doctorale de mille pages étayant chaque phrase par des citations extérieures pour correcteur paresseux. Sur la liquidation précipitée des réserves de céréales (3 pages sur 280) on y trouve des précisions comme volumes, dates et même prix (bradés), qu'on peut vérifier sur un moteur de recherche. Rien que la déclaration de Christiane Lambert du 13 mars aurait dû pousser tout un chacun à s'informer.
SupprimerAnonyme de 07:02, en ce qui concerne la Chine, à la fin février, c'est-à-dire avant que la France décide soudainement de lui quintupler ses livraisons, elle avait déjà accumulé plus de la moitié des réserves mondiales de céréales. Soit elle prépare quelque chose, soit elle s'y prépare.
SupprimerEt dire qu'il y en a encore certains ici (Stratediplo et compagnie) qui espèrent que tout cela resteras dans le domaine de la fiction alors que Pierre Templar se tue à longueur d'année à vous expliquer que bientôt "ça va chier grave dans le ventilo"!!! Que ce qu'écrit si brillamment Elisabeth seras du pipi de chat à côté de ce qui va nous arriver! Du "Sarajevo" puissance 10! Et voilà "qu'ils y en a qui espèrent encore moins... c'est vraiment à désespérer chez certains...même ici. Putain quand allez-vous vous reveiller vraiment??? Quand ce sera trop tard? Comme tous ceux qui n'ont aucune conscience survivaliste? De tels propos d'espérances ne devraient même plus exister ici!
RépondreSupprimerAnonyme de 10:06, espérer que le génocide massif restera du domaine de la fiction n'empêche pas de craindre le pire, et de recommander de se préparer aux cas de figure que l'on redoute. Mon alerte explique précisément qu'il reste peu de temps avant l'accélération des événements (AG de l'ONU puis surtout Grande Réinitialisation et Pacte Vert), et qu'il ne faut donc pas attendre la fin de l'actuelle liberté conditionnelle (la prochaine assignation à résidence pourrait être plus stricte) pour se préparer. Piero San Giorgio répondait récemment à quelqu'un qu'en effet je suis parfois "anxiogène" et que, dans sa préface au Quatrième Cavalier, il tempérait un peu mon pessimisme…
SupprimerCher Anonyme du 15 août 2020 à 10:06, tu réagis comme un croyant qui voit sa foi attaquée.
SupprimerPas plus que nous, Pierre n'a de boule de cristal.
Personne ne connait l'avenir, il sera probablement sombre et il vaut mieux se préparer au pire, cependant il pourrait s'avérer fort différent de ce que nous aurons prévu.
Cela fait plus de quarante ans que je prévois la catastrophe,cependant je ne me risquerais pas à prétendre en connaitre les détails, et encore moins à insulter ceux qui analysent différemment l'évolution d'un monde extrêmement complexe.
Par exemple,rien ne permet de dire que nous subirons un "Sarajevo puissance 10". Ce pourrait être plutôt une famine, ou une épidémie, ou simplement un renforcement du contrôle de nos vies par les serveurs informatique associé à une réduction de la population par le contrôle des naissances. Tant de choses sont possibles...
La seule certitude est que le monde ne pouvant plus continuer ainsi, le prochain sera donc très différent,mais dans quel sens?
Excellent récit, prenant, de bout en bout...
RépondreSupprimerSurtout pour une femme de mon âge, 60 ans, reconnue handicapée, mais jamais indemnisée, et ne réclamant rien...
Car je sais que je suis doublement ciblée, comme dissidente via mon blog, microscopique, et mon dossier coronavirus que je tiens, encore, scrupuleusement à jour ► https://jbl1960blog.wordpress.com/dossier-special-coronavirus/
Et comme personne handicapée, inapte au travail, et donc parfaitement inutile...
Comme je l'avais moi-même anticipée, pas sur le même terrain, personne ne pouvais croire qu'ils iraient aussi loin dans le satanisme pur, avec ce texte, court, simple, rédigé entre 2011/2013, j'ai pris mon temps, laissant maturer ma réflexion, mon éveil ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2017/02/pdfabhkazie2022jbl1960.pdf
Et tout comme l'avait pressenti Andreï Tarkovski, je suis persuadée que nous sommes au bord de l'anéantissement de notre civilisation...
Même la nature, le ciel que j'observe, nous livrent un combat qui ressemble à celui qu'on imagine de la fin d'un temps...
Merci pour ce récit fantastique qui devrait, du moins je l'espère, éveiller quelques indécis...
JBL1960
"Jean" n'a peut-être pas lu ici:
RépondreSupprimerhttps://www.patriote.info/actualite/vaccin-obligatoire-le-grand-piege/
Comment peut-on raconter autant de conneries en aussi peu de pages?
SupprimerEt comment peut-on les lire sans rien vérifier?
Je me contenterai d'un exemple, puisque le site insiste sur le soi-disant brevet de Microsoft concernant les nano-particules. Je viens de suivre le lien et lire le brevet en question. Il n'a absolument aucun rapport avec des nano-particules. Il concerne une technique utilisant la réponse du corps à un stimuli pour miner une blockchain. Le stimuli pouvant être fourni, par exemple, par un jeu vidéo, un site d'informations, un signal sonore ou des tas d'autres choses. La réponse pouvant être détectée par IRM, mesure de la pression sanguine, du rythme respiratoire ou sanguin, le diamètre de la pupille ou n'importe quoi d'autre qui peut montrer une réaction à un stimulus. Comme il est d'usage dans un brevet, il balaie aussi largement que possible les différentes sources de stimulation et les différentes voies de détection possibles pour éviter qu'un malin ne contourne le brevet en utilisant quelque chose qui n'était pas prévu.
Donc, pour avaler la salade de patriote.info il faut soit ne pas comprendre l'anglais soit n'avoir aucune notion scientifique soit faire aveuglément confiance à l'auteur soit être prêt à gober n'importe quoi tant que ça va dans le sens de ses croyances.
Je parle et lis l'anglais, ai une certaine habitude des brevets, dispose d'un petit bagage scientifique et suis sceptique par principe, ce qui m'évite généralement de tomber dans ce genre de piège.
Comme je l'ai déjà écrit, se focaliser sur des dangers imaginaires empêche de se préparer à affronter les vrais.
Jean a du pot. Il ne pige rien à L'anglais. Il est perdu dans ses étoiles, il a foi dans sa baraka. Il a vu un seul homme breveté du 286 mots de tête départ arrêté sur clavier et moi St Thomas d'Aquin j'ai vu cet homme galoper après une grosse carotte et s'en faire un vrai plat de résistance!
SupprimerMais il se marre car bon patriote très entraîné il s'en fout, le seul site sur lequel il se rend est en montagne. Il ne sera pas vacciné et seules des particules d'air pur il aura gobées sans avaler de salade imaginaire. Jean est un homme de bon sens. Les carottes c'est pas son truc.
Saint Thomas D'Aquin
Bonjour à tous.Bonjour Elizabeth et merci pour cette nouvelle.
SupprimerL'actualité rejoindrait-elle les romans d'anticipation?
Le jour de Judas?
Jean n'est pas Angel;ou il nous manque un élément.
"Salue le diable de ma part"nous fournit titre et illustration,mais pas la trame apparente.
Qui est Judas?
Elise?
Les "copains"du club de tir?
Le Maire?
A priori tous inutiles,comme le Glock.
Jean s'en sort seul.
Jupiter est déjà le diable,il ne peut être partout!
A moins que chacun d'entre nous soyons un peu traîtres à nous mêmes?
Par suivisme;par peur;mimétisme social...etc
Traître à soi même:le héros pourrait donc être ce milicien,qui comme un ange rédempteur va venir arrêter de vieux grigous fascistes,qui en plus accumulent des tas de richesses et denrées pillées dans le tiers monde.
Il aura participé à un stage de rééducation pour blancs et aura eu une promotion;il se sera peut-être fait stérilisé,ou s'appliquera la théorie du genre afin de comprendre et d'expérimenter ce qu'est un mauvais regard.
Il pourrait également vouloir en finir avec cette génération d'égoïstes qui ont pollué la planète.
Terre saine une utopie meurtrière?
Merci encore Elizabeth.
Bien à vous
YK
Inutile comme le Glock ?,j'aimerai une explication car ça c'est une affirmation gratuite a priori ,pour avoir tripoté ces engins je ne vois pas leur inutilité en arme de la dernière chance ,vu le nombre de modèles et leur succès mondial,tant pour leur fiabilité que l'adéquation de la munition avec l'outil.(Je ne travaille pas pour cette firme et ne possède pas ce genre d'engin n'aimant pas les pistolets)
SupprimerBonjour Janus;je n'ai fait que "tirer"les conclusions de la nouvelle.
SupprimerMais peut-être ai-je mal lu et vous pourrez aisément me citer le passage où Jean empoigne son arme et s'en sert.
A l'arrivée du militaire Jean se dit qu'il lui manque 30 minutes.
Il aurait dû stocker du temps.
Tss tss Janus confondre Glock et clock!
Je vais vous resservir "la montre en bois".
Bien à vous
YK
YK ,qu'en pensez vous ?
Supprimer" Rock around the clock" / bill Halley, chanson consideree comme la déclaration d'indépendance de la révolution rock epocale.
On fait un remake adapté :
" Rock around the Glock " ?
Cdlt.
Vianney.
Bonsoir Vianney,j'avais pas osé.
SupprimerHalley and the comets.
Compte tenu de la signification argotique de rock and roll qui passionnerait Griveaux certes,mais nous serions hors sujet et....peut-être hors jeu.
Carton rouge!!!
Ou alors avec un masque?
Bien à vous
YK
Morbihan : un parisien de 26 ans décède dans un stage de survie dans la forêt de Kernéven, après avoir mangé une plante nocive et en avoir offert aux autres stagiaires :
RépondreSupprimerLors du stage de survie, le jeune homme a été pris de convulsions et de vomissements en fin d’après-midi. Il se serait ensuite effondré et aurait fait plusieurs crises d’épilepsies. Plus tard cette même journée, les sept autres stagiaires ont été pris de malaises et de vomissements. L’organisateur, un ancien militaire qui encadre depuis 2015 des stages de survie, a rapidement contacté les secours. Les malades ont été transportés vers les hôpitaux de Vannes et Lorient (Morbihan). Tous les participants ont pu sortir de l’hôpital le lendemain, sauf le patient de 26 ans qui était resté en observation.
et voilà le fascisme qui réapparaît en Allemagne et Italie !!!ils veulent faire des Euros-jugend !!!!https://www.medias-presse.info/dictature-sanitaire-en-allemagne-les-autorites-menacent-de-retirer-les-enfants-atteints-du-covid-19-de-leur-foyer-familial/123483/
RépondreSupprimerBonjour Janus.
RépondreSupprimerUN directeur d'école italien ,s'est senti pousser des ailes en appliquant arbitrairement et autoritairement ce qu'il CROYAIT ( Mon Dieu un fanatique de la raison, un dogmatique sectaire au service de l'état, du covid et du contrôle.....Non, n me dites pas que c'est un banal contrôle de police : 130 CRS en plus dans les bouches du Rhône pour veiller au port strict du masque ! Ça , la , la milice est à l'œuvre....) .
Donc ce directeur d'école à fait machine arrière sous les pressions parentales.
Difference : la France est centralisée , l'Italie est TRÈS decentralisee.
Un individu , seul, n'est pas forcément, partie représentative du tout. En Italie encore moins.
Les italiens me semblent plus rétifs, globalement parlant bien sûr.
De la à parler , en généralisant à outrance semble t il ( ah ! Propagande quand tu nous tiens, au moins la faire correctement, minimum obligé ! ) que l'Italie ( le pays entier, le gouvernement ) se met en place le fascisme ......bizarre , en l'absence d'élections , je n'ai rien vu!
Bien évidemment , l'avenir, peut être des plus imprévisibles , nous le dira...
La dictature de l'état à travers ses institutions me parlerait plus.
Une question de langage, le poids des mots, le choc des photos.
Cela me rappelle l'inanité de la querelle entre modernistes et conservateurs sur les mathématiques modernes , faire des maths rien qu'avec des mots habillants des concepts établis .
Mais si , vous savez bien , la théorie des ensembles et tout le reste, le langage de la raison pure, je ne dirai pas virginale , vu son passé....
Comme sources, si besoin était, , je vous citerai la presse , celle d'opposition en l'occurrence......
N'ayant pour tout bagage que l'expérience de mon vécu sur place je ne peux que vous en parler sur la base de celui ci sans préjuger de ceux qui en diraient autrement et de la validité de leurs propos.
Ma modeste Pierre ( n'y voyez aucune allusion même des plus subtiles, vous me connaissez , n'est ce pas ? ) a l'édification de la connaissance , les légionnaires romains l'appelaient "scrupule" cette pierre dans leurs sandales.
cdlt.
Vianney.
Vianney
mon cher Vianey "La dictature de l'état à travers ses institutions " si c'est pas du fascisme quoi t'est-ce ? mais je reconnais les pierres dans vos mocassins,c'est tout à votre honneur ,mon propos étant que chaque avancée ou reculade c'est selon , la plus invraissemblable devient en ce siècle rapidement la réalité,auriez vous cru au port obligatoire de la muselière et a la quasi loi martiale qui sont bien des réalités d'aujourdhui il y a deux mois en arrière ?;en un mot je crains les précurseurs comme ce rital quand ils vont dans le sens du vent , pour lui indiquer le chemin,par exemple cette fameuse muselière devra maintenant être portée dans les entreprises et ça va pas se solder là,alors prudence étant mère de sureté , vous comprendrez mes réticences devant les innovations de ces énèrgumènes associaux de la Gestadt Polizei d'autant qu'il me semble que Benito devait avoir quelque ascendance Italienne.Bien cordialement
SupprimerAlors, la, , je dois en convenir à la lumière de votre commentaire, la république française est faciste.......
RépondreSupprimerAyant lu les propheties ( pas vous ? ) pour suppléer aux carences de mon imagination , je ne suis pas surpris de la tournure des événements en France.
Je reste étonné, cependant, de la forme que les propheties revêtent pour se manifester et se réaliser.
Le plan était annoncé depuis longtemps, refuser de croire/accepter par force ( sentiment/rationalité ) à sa réalisation, est ce que ce monde est sérieux ?
Nul ne connaît le jour et l'heure , est il écrit.
Comme je l'ai déjà écrit modestement , nul ne nous parle de l'année et du mois, donc tous les espoirs ou presque, nous restent permis, non ?
Ça fait travailler mes méninges qui plus est, l'entraînement , encore et encore.
L'été s'achève , les sanglots longs des violons de l'automne vont se faire entendre.
Un homme averti en vaut deux , n'est ce pas Janus ( ce jeu de mots et cette allusion sur le seul mot Janus , l' homme aux 2 visages, me fait me féliciter tout seul ! ).
Ainsi comme le veut le mythe, vous affronterez l'avenir tout en considerant le passé.
Bien cordialement dans ces epreuves.
Vianney.
Hélas Vianney oui nous sommes entrés dans un temps de fascisme mou ,pour l'instant ... d'ailleurs il l'est de moins en moins vu les restrictions inventées en permanence et comme vous et les hommes politiques je me congratule,me félicite,même encore plus que tout à l'heure , d'avoir en son temps considéré sans trop d'erreurs ce qui arrive et aussi ce qui nous pend au nez et d'essayer d'y échapper tout en regardant avec la passion d'un entomologiste ce qui se passe dans le monde des bipèdes pour certains , beaucoup allant a quatre pattes.Bien cordialement
SupprimerSans vouloir me mêler de votre conversation (ce que je fais tout de meme) et si je puis ajouter de l'eau à vos moulins voici un fait divers qui tend a fortifier vos positions et meme si cela parait anodin après l'annonce dans certains medias (les autres étant trop timorés ou ignorant pour la diffuser) cette annonce a fait surgir dans mon crane les prémisses annoncées depuis longtemps de la mise en place de dictature que nous nous subissons chaque jour un peu plus...
SupprimerPlutôt que de sécurisé les personnes et le biens on préfère désormais interdire à Marseille le droit de porter un tee-shirt aux couleur de paris...et bientôt pourquoi pas le droit sortir parce que les rues ne sont plus sur ? ou qu'un rodéo sauvage est annoncé...
Nous vivons dans une France de tous les dangers ou le pire de tous est celui de n'avoir aucun droit à sa propre sécurité. Il est tellement plus simple de nous privé de droit que de nous en donner.
L'adage "pour votre sécurité vous n'aurait plus de droit" prend tout son sens. il faut être prêt ...certes...Mais quand les dangers viennent de tous les cotés qui peut l’être réellement.
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.-AE-
Bien à vous
(Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.-AE-)
Supprimerha mais oui...mais alors que faisons nous ? ou qu'allons nous faire ?
chacun dois attendre dans son coin que d'autres commencent la résistance, pour s'y incruster, qui ferra le premier pas?
eux, fond des pas de géants chaque jour, mais le peuple, quant j'avance tu recule..;
certains annoncent que le peuple bougera quant le frigo serra vide ? peu être mais il bougera en direction des frigos resté plein... au lieu de s'attaquer à ceux qui les ont vidé.
pour nous, "survivaliste" les frigos seront toujours plus ou moins plein, allons nous être les cibles des morts de fin ?
robin
Oui Robin cela pourrait commencer comme ça,ne voulant pas subir la fin les morts de faim de 2021 se serviront là ou ils penseront trouver la bouffe :les restaurants du coeur , emmaüs etc etc etc et puis direct chez ceux qu'ils pensent détenir la bouffe (hypermarchés et autres hangars et pas les responsables ,pour eux ce sera dans un deuxième temps de passer au tourniquet.Les faux prêts garantis par un état en faillite devront être remboursés ce qui suppose que demain sera meilleur qu'aujourdhui ,mais pas seulement ,bien meilleur il devra être , puisqu'il y aura la charge de la dette en plus des coûts de la vie normale;donc une grande partie de la classe moyenne cigale sans économies va se retrouver sans un talbin vers le mois de Janvier et demandera la tête de ceux qu'ils estiment responsables.Donc en attendant profitons de l'avènement de ce chaos au ralenti pour parfaire notre préparation pendant que le phare de notre avenir radieux et sa vipère lubrique se font bronzer a Brégançon ou vibrionnent dans les médias aux ordres
RépondreSupprimerPetit mot à tous : à faire passer .... ma fille travaille en établissement hospitalier, ils viennent de recevoir des informations catastrophistes et la conclusion de l'autorité de santé est : tester - Tracer - Isoler, tel que ..... Biz à tous et prenez vos précautions, le reste arrive bientôt
RépondreSupprimerC'est de la propagande du pseudo-conseil scientifique pour entretenir la psychose... moi aussi je connais du personnel hospitalier qui travaille dans le Covid... et il n'y a plus rien, plus d'épidémie le virus est "flat" !
SupprimerOui hélas je sais bien qu'il n'y a plus rien ou plus grand chose .... c'est bien pour ça que l'objectif derrière l'objectif doit être redoutable .....
Supprimerbonjour Elizabeth oui l'objectif est redoutable ,il y a juste une petite difficulté peu de citoyens son prêts à l'entendre,on ne peut résumer 20 ans de recherches en un 21/29.7 ça c'est pour le coté pratique et reste le plus gros morceau qui dépasse l'entendement bien qu'évident au fur et à mesure de la découverte des faits .Le virus est comme je l'ai toujours dit politique ,déjà cette notion a du mal a être comprise ou admise , alors ne parlons pas du reste ,pour beaucoup ce sera la surprise du chef.Bien cordialement à tous
SupprimerJudas est partout jusqu'à votre porte.
RépondreSupprimerSoumission quand tu nous tiens, tu pousses le bouchon très loin. Tu nous testes pour vérifier que nous avalons la ligne, le bouchon et la canne!
https://leblogalupus.com/2020/08/21/usa-le-gouverneur-du-maine-ordonne-au-personnel-des-restaurants-de-porter-des-visieres-covid-comme-des-collerettes-pour-chi
...
Il n'existe aucune humiliation possible pour les petits blancs rampants, qu'ils soient de n'importe quel pays.
Les Grands Blancs naviguent au large.
Il conviendrait d'obliger les cruches à colerette de déambuler sous pluie battante car tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se noie!
Qu'il en soit de même pour les soumis masqués; noyade toute aussi garantie.
Les courbés se sentent en sécurité pendant que certains insoumis, comme moi, se sont longuement préparés au chaos déjà installé.
La guerre civile mondiale est en marche et c'est une très bonne chose!
Le consommable sera consommé; masques et colerettes joncheront les rues des désordres, sans échappatoire pour les casques et casquettes.
Qu'est ce qu'on va se marrer!
Âne grégaire qui n'est pas mon frère, ne sens-tu rien venir?
Le bât blesse mais la soumission tue!
Tu dégages déjà l'odeur de ta malpropre mort; ça commence par schlinguer dur!
Mais "Ordo Ad chao" se retournera contre le N.O.M car tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se brise!
LMR
La guerre civile ne fait que commencer: https://francais.rt.com/france/78088-on-a-sentiment-etre-dans-pays-non-droit-recits-maires-agresses-reportage
RépondreSupprimerseb
L'u.e, notable Judas, n'a pas bougé le petit doigt pour Sainte Sophie que j'appelle dorénavant "La Crucifiée". Les mécréants doivent se convertir ou crever, n'est-ce pas?
RépondreSupprimererdogan, le stolon souterrain qui veut implanter ses rejets sur l'europe, se prend pour Hitler mais il n'en a que la folie! Le charisme, et même l'intelligence de la mort ne lui ont pas été servis.
Tous les gouvernants font des effets de manches dans un vrai jeu de chaises musicales pour semer la panique chez leurs "croyants" qui demandent protection par tous les moyens, enfermement y compris.
Vous remarquerez les minuscules sur les acronymes et certains noms.
La Stasi française a trouvé le moyen de confiner sans confiner.
Vive le port du masque obligatoire! Obligation qui s'étend jusques aux toutes petites bourgades, jour après jour, comme par chez moi...Un vrai tsunami qui nous tuera plus sûrement que les agents de la Stasi. Il convient de rappeler que les virus et bactéries se régalent de la moiteur qui règne en leurs intérieurs (un vrai bouillon de culture) et que ces masques de perlimpinpin n'ont jamais stoppé un quelconque virus de l'ordre du nanomètre mais qu'ils sont aptes à trucider asmathiques et cardiaques.
2 français sur 3 seraient pour l'obligation de le porter en toutes circonstances d'après un sondage. Cela ne m'étonnerait pas; il suffit de regarder autour de soi.
Et que dire des longs et dangereux bâtonnets qui sont enfoncés dans les pifs sans la moindre considération pour ceux qui ont des déviations des cloisons nasales, par exemple.
Où, comme moi, qui auraient déjà les mous du bulbe dans le nez?
Quant au Professeur Didier Raoult, "ils" sont parvenus à en faire un paria qu'ils serviront à leur grand raout! Les mondains de la mondaine...
Est-ce que le monde est sérieux?
Mais tout cela n'est pas grave, les français étant pour leur plus grande part, porteurs de fleurs et de bougies, des couilles molles et des vagins trop souvent pan, ils ont le devoir de crever.
La pierre des Guidestones érigée au nom de la malfaisance aurait-elle un rôle salvateur, au bout du compte? L'ennemi de mon ennemi peut-il être mon ami? Putain de question hautement dérangeante!
Quand je vois fleurir les melons, et leurs familles blanches de cucurbitacées, à longueur d'année, je me demande quand le tout sera mûr pour la cueillette.
Leurs grosses (grosses chaque année) et leurs burqas! Espérons que cela ne stoppera pas les frelons asiatiques...Couic!
Les flics vont devoir se masquer et courir après les G.J et les trop rares résistants, bavant dans un ronflement de chaudière à mazout emballée et s'étouffant sous le masque.
Celui qu'ils ont déjà laissé tomber a découvert bien des Judas et leurs deniers.
Judas a mal commencé; il a mal fini...
La chasse aux oiseaux migrateurs étant interdite, je ne comprends pas pourquoi elle l'est tout autant pour celle des ptérodactyles venus d'Afric Park.
Tout entendement est dépassé dans ce foutu melting pot nauséabond.
Est-ce que le monde est sérieux?
drageon
Vaccination forcée des militaires et des forces de l'ordre .
RépondreSupprimerDe leurs familles aussi, juste apres ou bien en même temps ?
" l'horreur, l'horreur !" / M.Brando / Apocalypse now .
Mise en scène ebouriffante de l'état français , et en plus certains fdo vont y croire et accepter......
Famille, je vous aime ........beeeeuuuurrrrrrk !
Pour preuve de soumission des gendarmes arrêtent , avec force inutile, un employé d'une grande surface parce qu'il portait son masque juste en dessous du nez ....on croit rêver !
On leur a dit que la guerre d'Algérie était finie depuis longtemps , que le bagne avait été fermé, c'est Seznec qui me l'a dit, confirme par bony et laffont , et que la SNCF avait fermé la gare de Drancy !
On croit rêver !
Et soudain, Ça vire au cauchemar !
Tomber plus bas ? Bah! Continuez à creuser , les p'tits gars !
À vos ordres !
C'est eux qui le disent , à vos ordres, pas moi , j'ai eu peur que l'on puisse me confondre, je précise donc !
Cdlt.
Vianney.
La gare de Drancy est à nouveau ouverte. J'y ai vu les wagons à bestiaux et des miliciens. Il paraît que ce sont des flics et des gendarmes en uniforme noir avec deux "S" brodés sur chaque côte du col de la vareuse. Mais j'ai peut-être la berlue!
SupprimerInterpellation musclée d'un employé de supermarché de Breuil sur Roya par gendarmerie pour port du masque non conforme (vidéo dispo sur YouTube). Même si le monsieur concerné reconnaît lui-même avoir insulté les gendarmes qui venaient l'arreter, cela confirme bien la politique sécuritaire du gouvernement : Fort avec les Faibles, Faible avec les Forts.
RépondreSupprimerIn Hoc Signo Vinces, Deus Vult.
Etienne
Il va falloir aussi commencer à prévoir un minimum de matériel de reproduction,d'impression,de création (pourquoi pas ?)avec des "caves qui se rebiffent" aux manettes pour mettre au point les ausweiss de déplacement , de preuves de vaccination,de bonne citoyenneté,de certificats de politiquement correct,ainsi que les dérogations autorisant la respiration sans muselière,fausses plaques d'immatriculation pompées sur des vraies pour le même véhicule etc etc etc ,enfin tout les faux fafs dont se sont servis nos parents pour survivre et combattre pendant la guerre,je ne dirais pas la dernière devant le nouveau pugilat qui approche à grands pas.De plus en plus de provinciaux commencent sérieusement a penser devoir assurer leur propre sécurité devant les échantillons de franche camaraderie donnés par les intégrés du 9/13 et assimilés au sein de leurs villages et campagnes pour ces "vacances" dont ils se souviendrons;il est vrai que grandeur nature la démonstration labellisée traoré est convaincante ,enfin un peu d'animation dans les villages !! il y a des chances que la moissonneuse batteuse soit remisée la prochaîne fois et que la fourche du papy , voir son 12 retrouve une seconde jeunesse.Cldt
RépondreSupprimerAnonyme 22 août / 22 h58 .
RépondreSupprimerPermettez moi de dire que l'anonymat n'est pas une valeur reconnue ( sauf par les services, justement ! ) en ces temps délicats et de plus , non prisee par les hommes qui marchent debout. Hugh !
Je ne pratique pas le point Godwin d'entrée de jeu, gratuitement à l'égard des fdo , l'insulte non plus .
J'ai toujours revendiqué de souligner, reprocher leurs actions illégitimes, violentes ( trop) , abus, illégalités ( faites ce que je dis mais pas ce que je fais, gloups de gloups, ça ne passe pas ......! ) .
Également, leur ai conseille à force de commentaires, au bout du compte ( joli Vianney la formule ) les conseilleurs n'étant pas les payeurs de plus ( subtil, très subtil si, si ....) , de faire le ménage chez eux .
Pour rappel la prophetie les concernant , qui m'a valu le commentaire éclaire d' un illuminé ou illuminati , je ne sais plus : " c' est quoi ce délire....? " .
Pitié pour la moquette.....!
Et voilà, on arrive au moment de payer l'addition , notre histoire présente nous y conduit, ces fdo, ces hommes et ces femmes qui en valent deux selon leur ego et les avertissements reçus, mettront un point d'honneur à la régler puisque ce mot, honneur, figure dans nombre de leurs devises...( seulement sonnantes et trébuchantes ?Non, pas possible! Ah! L'appel de la gamelle, le soir au fond des bois ! ) .
Le livre " les malgré nous " à déjà été écrit, n'est ce pas YK ?
Je châtie bien dirais je , au vu et au su, je ne peux pas ne pas les " aimer" quelque part et malgré tout.....
En conclusion , tout cela pour dire, que je ne saurais m'associer, directement ou indirectement, volontairement ou involontairement à votre propos car nous n'avons pas les mêmes valeurs ( puis je vous appeler Bordeaux- Chesnel ?) et en l'absence affichée des votres, permettez moi, etc, etc.....
Cdlt.
Vianney.
Bonjour Vianney,
SupprimerMoi y'en à pas comprendre...
Cordialement,
Etienne
Bonjour Etienne.
SupprimerDans mon commentaire de 11h39 , il est fait référence à nombre de commentaires précédents sur plusieurs années , a l'encontre du non -droit exercé par la police, tous corps confondus même celui du délit.......et de quelques réactions ( beaucoup de fdo défendant leur " ordre " en croyant défendre l'ordre ) plus ou moins bonnes mais dont la constante était: " c'est pas moi, c'est ma sœur qu'à casse la machine à vapeur ! " .
Donc , je les ai brièvement rappelle et synthétise en quelques " formules " .
Certes, rien de magique.
Mais cohérence dans la durée et le temps de ma part.
L'anonymat ? Pour ma part Niet Tavaritch !
Pour les autres , s'ils le veulent, apres tout, mais sans moi !
Le tout agrémenté de jeux de mots etallusions , différents niveaux de lecture, que je qualifie volontiers de subtils, au moins pour moi , apres chacun voit.
Utilisation et détournements , qui se veulent humoristiques rassurez vous, de pubs , filmographie , citations, etc.....pour essayer sans vouloir gagner à tout prix , soyons modestes, d'agrémenter mon propos .
Un bon nombre de commentateurs de ce blog avec lesquels je me suis confronté , sans concessions mais honnêtement, sont invités par moi à se prononcer sur mes commentaires pour mieux vous éclairer sur votre demande générale.
Voilà, je reste à votre disposition si vous le désirez , précisez les points particuliers. voulez vous.
Cordialement.
Vianney.
Faut pas chercher à comprendre. Trop souvent bourré le gars!
SupprimerPersonne
Bonsoir à tous,bonsoir Vianney. J'ai pas lu le livre les "malgré nous".Je ne suis pas allé non-plus à la gare de Drancy.
SupprimerQuant à l'anonymat si je devais trouver une vertu au masque,ce serait celle-la.
Il est vrai que la Nouvelle écrite par Elizabeth nous ramène à cette époque.Je trouve même qu'il y a une ressemblance avec le film "Django".
Pas Django unchained ,le film sur le musicien.
C'est vrai que c'est pas "unglorious basterds";mais à mon avis c'est plus proche de la réalité.
Django formidable musicien;il avait une perception des choses et des gens dénuée de compassion,pour reprendre le commentaire "éclairé"d'une lectrice sur le livre "Folles de Django".Il ne raisonnait pas comme les "gadgé"(encore moins la 5G).
La bonté,la pitié,la miséricorde n'entraient pas en considération.
Il a eu son heure de gloire sous l'occupation,et il décida de filer quand on lui annonça qu'il devait jouer devant Hitler.
Bref contrairement à ce que laisse penser le film,la cavale échoua.Lui fut raccompagné chez lui ,à Paris où il reprit ses activités musicale.
Son amie et résistante Maggie kuippers,veuve d'un aviateur de l'escadrille Des Cigognes)en revanche sera arrêtée et interrogée par Klaus Barbie et serait décédée dans les prisons de Lyon.
La comparaison des 2 personnalités interroge.
Deux personnalités,deux destins.
Faut-il se méfier de ceux qu'on aide?
Le jeu en vaut-il la chandelle?
J'ai l'impression que c'est souvent le bon samaritain qui en prend plein la musette.
Pas les mêmes valeurs dites-vous?
Dans un cas comme dans l'autre pour reprendre la comparaison entre la Nouvelle et l'histoire,je ne pense pas que le salut soit dans la fuite. Déjà à l'époque la cavale était compliquée,mais aujourd'hui elle me semble impossible;pour une personne sans fortune.
Bien à vous
YK
Ps Personne? Toujours aussi....personne;ça fait plaisir certaines choses ne changent pas.
Merci Vianney d'avoir pris le temps de répondre. Et n'oubliez pas, "la simplicité est un chemin sans détour qui va droit au but".
SupprimerCordialement,
Etienne