Nous passons aujourd'hui à la conception pratique du paquetage et au choix des contenants, à savoir le sac à dos et les brêlages.
Ces deux pièces ont une importance capitale. Leur qualité intrinsèque, de même que la manière de les remplir, vont influer directement sur l'efficacité du survivaliste en campagne ;
Autant de petits détails qui vont ajouter à son espérance de vie...
Les équipements décrits dans cette seconde et dernière partie ont pour but de servir le survivaliste en opération, et sont donc étudiés dans une optique de combat. Cependant, les principes généraux restent valables en toute occasion, qu'il s'agisse de constituer un sac à dos pour une sortie "camping" le temps d'un weekend, ou sa version personnelle du Bug-Out-Bag dans l'attente du Grand soir.
Bien que je ne vois toujours pas comment on pourrait faire tenir dans un seul sac l'ensemble des équipements nécessaires à son installation et sa survie dans un lieu autre que celui où l'on vit habituellement. A moins d'aimer le statut de réfugié parcourant avec sa charrette nos belles routes de France...
1/ Les principes généraux
Le choix des équipements à emporter sur soi est lié à de multiples facteurs, dont en premier le but que l'on s'est fixé. Au-delà des situations individuelles et critères personnels, il existe des règles de bon sens qui s'appliquent à tous les cas de figure.
Le survivaliste veillera tout particulièrement au choix de son matériel quant à sa qualité et son utilité. Chaque chose doit être sélectionnée avec soin, de même que son emplacement. Une fois le matériel retenu et la disposition optimale établie suivant les critères énoncés ci-dessous, on veillera à ne plus en changer.
Un combattant doit savoir exactement où se trouve chaque pièce de son équipement, de manière à pouvoir la trouver même dans l'obscurité totale. Il doit être capable de dire à tout moment ce qu'il porte, et ce qu'il lui reste.
L'ordre de disposition du matériel doit être lui aussi pensé de manière intelligente. La logique impose de mettre les choses d'utilisation fréquente ou primordiale aux emplacements les plus faciles et rapides d'accès. Ainsi il serait absurde de placer le poncho ou la trousse de premiers soins au fond de son sac à dos...
Mais la logique n'est pas le seul critère. Des notions telles que la nécessité et la faculté de remplacement entrent aussi en ligne de compte. Ainsi, en considérant la personne physique du survivaliste, on fera en sorte de disposer les équipements selon une distance proportionnelle à leur priorité. Pour illustrer le propos de manière concrète :
- Un sac à dos constitue l'accessoire le plus éloigné du corps ; c'est le plus mobile et le plus facile à perdre : on y placera donc les équipements nécessaires, mais non vitaux. C'est aussi l'équipement le plus lourd, que l'on doit pouvoir être en mesure d'abandonner volontairement si les circonstances imposent de se déplacer très rapidement (exfiltration, évasion, fuite, etc.)
- Viennent ensuite les brêlages ou le gilet de combat. Bénéficiant d'un contact plus direct et permanent avec le corps, ils contiendront les éléments de plus grande priorité, ou ceux dont la perte éventuelle compromettrait la sécurité de manière plus cruciale : par exemple une arme de poing et ses munitions, une lampe-torche, des rations d'appoint, une gourde, un kit de premiers secours...
- Enfin, les éléments les plus près du corps voire à même le corps, par exemple une simple cordelette autour du cou à laquelle on aurait attaché un briquet, un canif et une mini-boussole, qui constituent les articles de survie ultimes pour celui qui se retrouve démuni de tout.
Il est parfois difficile d'établir les priorités, mais il est toujours possible de le faire. Dans l'absolu, cela revient à se poser la question sur ce que l'on préférerait conserver en dernier ressort. Prenons l'exemple d'une bougie et d'un briquet : bien sûr que ces deux éléments ont leur utilité dans une situation de survie, mais si vous deviez n'en garder qu'un seul, lequel choisiriez-vous ? Personnellement, en appliquant les principes énoncés au paragraphe précédent, je laisserais la bougie dans le sac, et garderais le briquet autour du cou !
Enfin, on prendra soin d'arrimer tous ses équipements, de combler l'espace libre entre les diverses pièces et notamment celles en métal, d'éviter le contact ou le frottement d'objets métalliques.
Une fois cela terminé, et pour vérifier que l'on ne traîne pas de casseroles, on sautillera sur place avec le matériel au complet sur son dos, y compris les brêlages. Cela permettra de remédier aux bruits éventuels que des ennemis seraient à même d'entendre, réduisant d'autant nos chances de survie...
Les documents militaires relatifs aux équipements qui se trouvent dans la première partie de cet article illustrent bien ces différents principes quant aux choix et localisation de ces derniers.
1/ Le sac à dos
Il est évident que la constitution d'un sac à dos dépend de multiples facteurs, variables suivant l'environnement et l'utilisation envisagée. Cependant, il existe là aussi des règles de bon sens applicables aux divers cas de figure...
De manière générale, on tâchera de mettre les choses les moins lourdes au fond du sac, et inversement, de manière à répartir le poids sur les épaules plutôt que sur les reins, et favoriser l'équilibre du corps durant la portée. Il s'agit donc de réaliser le meilleur compromis entre utilité, ergonomie et confort. En faisant cela, on évitera les manipulations inutiles une fois sur le terrain, sources de bruit et de distraction.
Un bon sac à dos disposera idéalement de plusieurs poches extérieures. Lors de sa constitution, on veillera à mettre en premier les choses les plus légères et/ou celles dont l'utilisation est la moins fréquente. Le duvet, par exemple, trouve sa place logique au fond du sac, dans la mesure où son rapport poids/volume est faible et qu'il ne devrait servir qu'une fois dans la journée. Le fait de le placer en premier assure également le confort à celui qui porte le sac au niveau des reins, surtout s'il faut courir...
Au-dessus peuvent se ranger les vêtements de rechange, puis des chaussures légères ou une parka ; au-dessus encore, et donc en haut du sac, la boite fourre-tout étanche du genre tupperware contenant les divers accessoires d'utilité tels que bougies, trousse de couture, piquets de bâche, tendeurs, etc. Le tout, excepté la boite, emballé dans un épais sac poubelle noir de grande capacité (100 litres/200 microns).
Le reste, constitué des choses d'utilité plus immédiate, trouvera sa place dans les poches extérieures. C'est le cas des réchaud, rations, cantine, etc. On peut leur adjoindre une paire de chaussettes de rechange enroulée dans un sac plastique.
Le sac entier doit pouvoir passer à la flotte sans que cela n'entraîne de préjudice pour son propriétaire, ou la suite de la mission. Une boite de conserve ou un réchaud à méta peuvent assurément séjourner dans l'eau sans que cela ne porte à conséquence, certainement pas un duvet...
Les choses les plus sensibles seront donc placées à l'intérieur du sac à dos, doublement protégées par le sac en plastique.
Le poncho et la bâche seront laissés à l'extérieur et maintenus par des lanières ou des attaches spécifiques au type de sac. Ce sont deux articles insensibles à l'eau par définition, auxquels il faut être en mesure d'accéder rapidement sans avoir à sortir quoi que ce soit. La gourde également, de même que la machette éventuelle si elles ne sont pas portées sur soi.
Tout doit être arrimé au moyen d'attaches très solides et former un ensemble parfaitement compact. Des sangles en cuir, comme les modèles militaires, sont parfaites pour cela et peuvent trouver toute sorte d'emploi au besoin. Il est à mon sens indispensable de choisir un sac qui dispose de passants en grand nombre et permette d'attacher des équipements à l'extérieur.
Le modèle "Alice" de l'armée américaine est un bon exemple de ce type de sac. On trouve des originaux dans le commerce pour une cinquantaine d'euros, armature comprise (attention aux contrefaçons chinoises - vérifier les marquages avant d'acheter !). Il existe deux modèles, dont un de 80 litres à réserver pour les grands déplacements.
Sac à dos Alice de l'armée américaine |
Armature ou pas ? C'est l'éternelle question... J'ai tendance à privilégier les sacs qui en sont dotés, malgré un poids à vide plus important. L'idéal est que celle-ci soit amovible, comme c'est le cas pour le modèle Alice. Une armature structure et maintient le contenu. Elle permet une bonne tenue du sac et l'empêche de "rouler" sur le dos lors de marches rapides. En outre, on peut y accrocher des pièces lourdes telles que des armes.
Même si vous ne comptez pas l'utiliser, je vous conseille tout de même de l'acquérir. Une armature est intéressante en ce qu'elle permet au besoin de transporter confortablement d'autres choses que le sac, telles un équipement de transmission ou des bidons (eau, essence, etc.).
En moins volumineux et plus discret, le modèle Bergam 1950 de l'armée française, qui est un chef-d'oeuvre de conception (fabrication allemande pour dédommagement de guerre !). Extrêmement robuste, muni de grandes poches extérieures, de passants latéraux ainsi que d'une armature intégrée très légère, on n'a pas fait mieux depuis. Choisissez parmi les dernières séries qui sont en toile épaisse verte (photo du bas).
Sac à dos Bergam de l'armée française modèle 1950 |
Voire un modèle original d'Indochine, plus large mais plus cher et moins facile à trouver. Deux sacs remarquables à tout point de vue, parfaits exemples du génie français.
Sac modèle Indochine avec armature |
Parce qu'autant vous le dire de suite, la plupart des sacs du commerce fabriqués en Chine ne dureraient pas une semaine dans un vrai scénario de survie ! Pourquoi chercher ailleurs, lorsque nous avons en France ce qui s'est fait de mieux dans ce domaine ?
Pour la ville, on pourra s'orienter vers un sac plus petit, voire une simple musette comme le modèle F1 de l'armée française, remarquable elle aussi de robustesse et de fonctionnalité.
Musette F1 de l'armée française |
2/ Les brêlages
Les brêlages constituent une pièce fondamentale de l'équipement du combattant moderne. Ils se composent typiquement d'un ceinturon supporté par des bretelles, auquel sont attachés divers équipements tels que cartouchières, gourde, grenades, musette, etc. Des modèles confortables et fonctionnels sont ceux en toile épaisse utilisés par l'armée américaine au Vietnam. Bien entendu, rien n'empêche de réaliser un "patchwork" personnel des éléments jugés les plus adaptés de différentes armées.
Brelages M56 de la guerre du Vietnam |
C'est ce genre de brêlages que porte le gars au premier plan ci-dessous. Cette photo, qui nous ramène à la guerre de Bosnie, est saisissante de réalisme. Elle préfigure à mon sens et de manière probablement exacte ce qui nous attend dans l'hexagone lorsque les lumières vont s'éteindre : des milices privées ou des gangs sillonnant les villes, et des civils terrorisés essayant de passer au travers...
Car c'est aussi cela le survivalisme, n'en déplaise à ceux qui pourraient juger cet article trop "agressif". Ce n'est pas uniquement savoir récolter de l'eau de pluie ou cultiver des pommes de terre ; c'est aussi et surtout vivre au milieu de la violence et du chaos. Je comprends que la plupart des survivalistes penchent naturellement vers la première option, mais il ne faudrait pas être naïf au point de croire qu'il ne s'en trouvera aucun parmi eux pour choisir la seconde (et se retrouver concrètement dans la position des deux gusses de l'arrière-plan)...
Alors disons que cet article est destiné à ces derniers, loups solitaires offrant leurs services et combattants des causes qui s'avéreront nécessaires ou légitimes le moment venu. Parce qu'il faut bien penser à eux de temps en temps, et parce que rien ne permet d'affirmer que l'on ne se retrouvera pas dans leur peau un jour ou l'autre. Ceux qui n'en auraient pas le tempérament pourront se limiter ici aux principes de constitution d'un sac à dos, qui leur seront utiles quel que soit le niveau de leur implication dans le futur.
Et en dernier ressort, comme je n'ai de cesse de le répéter, ce blog est totalement indépendant et n'a pas pour vocation de plaire à tout le monde.
Gilets de combat |
Ne croyez pas que de tels gilets soient uniquement à vocation guerrière. Ils peuvent se dissimuler sous une parka ou une chemise suffisamment amples, et permettent d'avoir tout sous la main en évitant d'avoir à porter un sac lors de déplacements urbains.
Beaucoup de gilets de combat actuels sont munis de poches dorsales destinées à contenir des éléments plus volumineux, faisant en quelque sorte office de sac à dos par la même occasion. Ils peuvent avoir leur utilité dans un contexte urbain, voire pour des opérations spéciales. Dans tous les cas, gardez à l'esprit que de telles poches sont difficilement accessibles, à moins d'être en binôme. Elles obligent à enlever le gilet pour accéder à leur contenu, ce qui n'est guère envisageable en cours de bataille... Enfin, elles interdisent le port d'un vrai sac à dos. Personnellement, je trouve une musette beaucoup plus pratique, à tous les niveaux.
Des gilets qui ont des poches haut placées comme sur les photos précédentes rendent un tel port impossible. Par ailleurs, un gilet traditionnel sera toujours plus oppressant. On ne peut pas lui enlever de poches, ni rajouter celles qui seraient utiles.
Les nouveaux gilets à attaches MOLLE (Modular Lightweight Load-carrying Equipment ) sont personnalisables à volonté. Ce sont en fait des plastrons, auxquels on peut accrocher les poches (pouches) de son choix, y compris un holster. Certains intègrent même un CamelBak ! Comme tous les gilets, ils ont l'avantage de répartir le poids sur tout le haut du corps plutôt qu'à la ceinture, mais coûtent une fortune si l'on veut qu'ils soient complets.
Gilet de combat MOLLE avec CamelBak intégré |
Il n'existe pas de solution parfaite ni définitive. Personnellement, j'aurais tendance à privilégier le gilet dans un environnement urbain, et des brêlages en forêt. Quel que puisse être votre choix, sélectionnez autant que possible des modèles militaires originaux, et reportez-vous à la première partie de cet article pour vous assurer de les remplir de manière adéquate...
Bonjour Pierre, j'apprecie globalement le contenu des 2 articles : matériel éprouvé et robuste plutôt que dernier avatar "tacticool", et point de vue militaire en opé avec croquis détaillé. Cependant, ces solutions sont assez peu cohérente avec l'armement proposé (Calibre 12 et 22LR voir l'excellent K31) dans vos autres articles et sur la necessité vitale d'être le plus "low profil".
RépondreSupprimerCes propositions ont du sens dans un contexte de guerre civile/guérilla mais dans ce cas on travaille en unité combattante plus ou moins régulière avec un armement plus conséquent selon les sources locales (FAMAS) ou divers (AK, AR ..). Mais la, on aborde une seconde étape dans l'échelle des troubles.
L'important dans la réflexion de l'équipement, c'est de le penser autour de l'armement "réellement" disponible, qui lui aussi doit être adapté aux environnements ou situations où l'on est sensé évolué au commencement ...
Je
Voila !!!
RépondreSupprimerTout simplement...
Belle deuxième partie, surtout les méthodes de remplissage et le choix du matériel bien développé... Perso j'ai encore le harnais (brelage) de mon service militaire, je l'utilise régulièrement lors de mes sorties en forêt... J'avais pensé acheter un gilet pour mon fils mais ... un 2ème brelage sera mon choix ! En ce qui concerne les choix de sac, je te rejoint à 100%... Esprit pratique et robustesse quite à payer un peu plus cher !
Merci à toi pour cette article bien utile et fort bien documenté.
Thi.
tu vis avec ton sac, tu combats avec ton gilet et tu survies avec tes poches
RépondreSupprimerBonjour.
RépondreSupprimerDéjà, je souhaitais vous féliciter pour ce blog qui est d'une aide précieuse pour plus d'un d'entre nous. Je me retrouve néanmoins avec un soucis, je suis mineur et mes parents ne partagent pas les mêmes idées que moi. Il n'est donc pas possible pour moi de me procurer des armes à feu. Me conseillez vous d'en acheter illégalement où d'attendre ma majorité, de peur que les lumières se soient déjà éteintes?
Ps:Est il vraiment nécessaire de posséder des armes à feu dès le premier jour du chaos?
Petit Scarabée comment peux-tu demander à ce blog de t'inciter à enfreindre la Loi en achetant une (ou des) arme illégalement? Pierre Templar y répondra sans doute mieux que moi. Cependant "Survivre au Chaos" donne des conseils pour... survivre. Chacun reste libre et responsable de ses choix ou de ses décisions. On peut choisir mourir dans la légalité ou survivre hors la Loi. C'est vous qui voyez.
SupprimerIl est vrai que ma question était des plus stupides et je m'en excuse auprès de Pierre Templar. Je pense que je m’entraînerai davantage avec mes poings et mon cerveau (surtout mon cerveau) afin de survivre et d'aider à survivre. Quelle image de la jeunesse je doit lui donner?! Néanmoins, je ne demande qu'à apprendre et je suis bien conscient de ma naïveté, cause de ma question inutile et dangereuse. Encore une fois désolé et je souhaites que toutes ces connaissances vous aideront à survivre et vivre, une fois les lumières éteintes.
SupprimerDemande à tes parents de t'inscrire dans un club de tir. C'est un sport, n'en déplaise à certains. Tu apprendras à l'air comprimé et plus tard tu pourras emprunter les armes du club. Tu auras déjà les bases du tir avant de pouvoir acheter une "vraie" arme légalement. En effet, ça ne sert à rien d'avoir une arme si on sait pas s'en servir.
Supprimerje porte un gillet tac tout les jours à titre pro, il faut être en bonne fomre physique, ça ralentit un peut pour les mouvements, le franchissement d'obstacle et il faut l'habitude pour prendre sa visée à l'arme d'epaule, après quelques mois de port on l'oublie et tout est à disposition tout de suite, chargeurs, grenades, accessoires.......
RépondreSupprimerc'est très pratique en intervention mais ça ne remplace pas un sac a dos en cas d'evacuation.
j'ai un sac F2 de l'armée Française; je cherche un autre sac pour ma femme et j'hésite maintenant entre un Alice et un F2; que me conseilles tu?
RépondreSupprimerUn Bergam, sans aucune hésitation. Mieux qu'un Alice ou un F2. Si tu pouvais arriver à lui trouver ça, ce serait parfait. Tu vas voir, elle va adorer :-)
SupprimerAvez vous pensé au gilet de pêche bien moins chère,efficace et low profile....???
RépondreSupprimerun gillet de pêche n'est pas très adapté au port d'accessoires de combat tels que chargeurs etc.....
Supprimerde toute manière aucun des deux n'est "low profile" si il est porté au dessus des vêtements.
le plus low profile c'est les produits vendus dans de celebres magasins de sports au rayon randonnée (pour les sacs), la au moins en cas d'evacuation forces de l'ordre et militaires penseront surement à des réfugiés équipés à la hatte de matériel de rando.
après c'est une question de choix, soit on la joue "homme gris" et "low profile" et il faut acheter du matos destiné aux civils dans des couleurs sombres.
soit on en a rien a faire et on prends du tactique.
tout dépend du milieu ou l'on vie, de l'urbanisation, et du type d'événement.
encore un trés bon article
RépondreSupprimerpour le gilet de combat, après en avoir testé un assez grand nombre sur le terrain, je conseille un defcon 5, très polyvalent avec son système "molles", on peut aussi y mettre des plaques pare-balles (ou plaques métalliques pour les petits budget)
pour les sacs à dos ou musettes, je déconseille fortement les modèles militaire français f1 ou f2, pas pratique, pas résistant, pas de place.
plutot favoriser un
Dans tous les cas, ne surtout pas faire l'erreur de beaucoup en ajoutant des poches sur le gilet ou sur le sac pour pouvoir mettre encore plus de matériel, ça incite à rajouter du poids, et à devoir abandonner du matériel.
Très bon blog ; des tas d'idées intéressantes. Même si l'article présent (en 2 parties) ne fais pas partie de mes préférés. Trop axé sur le combat.
RépondreSupprimerLe déclin économique et identitaire de la France est évident, du moins pour ceux qui acceptent d'ouvrir grands les yeux.
La France est entre 2 mondes, une phase charnière, qui connaîtra des troubles, inévitablement.
Un remplacement de population s’opère, n'en déplaise à certains. Ceux qui parlent de la richesse du multiculturalisme sont des idiots qui nous prennent pour des idiots. Les gens avec des cultures très (trop ?) différentes ne se mélangent pas, et inévitablement des communautés se forment. Certains vivent ensemble, mais ce n'est pas un choix. Juste l'impossibilité financière de déménager, ou un âge trop avancé pour avoir la volonté de tout recommencer ailleurs.
Bref, le choc communautaire menace en France. Choc qui sera consécutif d'une inévitable dégradation du niveau de vie.
En outre, la nature se dégrade également. L'Homme, encore et toujours lui, a modifié son environnement...
Si un jour la merde vient à toucher le ventilo, que se passera t-il ?
Faudra t-il immédiatement revêtir la tenue militaire, brelages, casque, et porter les armes ?
Hum, j'en doute.
Renseignez-vous sur les émeutes de Los Angeles, la crise qui a frappé l'Argentine et, plus proche dans le temps, l'Ukraine.
La conclusion (enfin, surtout MA conclusion) que je tire de ces événements est qu'une meilleure survie, pour un civil (ce que nous sommes, je présume), réside dans la discrétion.
Discrétion dans la tenue et dans l'attitude.
Ne pas exhiber ses armes ni une tenue de combat militaire. Personnellement, et en prenant l'exemple du sac à dos, après en avoir testé plusieurs et de toutes les couleurs, et fort du savoir que j'ai acquis sur la géo-politique et la nature humaine, mon choix se porte sur un sac à dos civil (Décathlon est mon ami) d'une capacité d'environ 40L.
Une tenue de randonneur, un gilet, certes militaire mais dissimulé sous un manteau de cuir, etc.
Bref, ne pas trop se montrer. Oubliez tout ce qui vous a fait rêver au cinéma. Oubliez le héros charismatique que vous avez toujours rêver d'être lors de votre jour de gloire.
Se fondre dans le décor : être le citoyen moyen, dans une tenue banale, avoir une maison sans éclat.
Le gilet de combat, faut pas marcher en permanence avec, c'est bien pour de l'infanterie portée. Ca flingue les épaules, ca diminue les mouvements et donc on perd en rapidité et legereté.
RépondreSupprimerMieux avoir un binôme qu'un gilet ou même un sac pleins ras la gueule.
Bonjour, je trouve ce blog vraiment très bien!
RépondreSupprimerJe suis un ancien mili et je sens également le vent tourner. Je suis dans un village de 2000h entourés de verdure et je suis proche de zone de chasse.
Alors, je ne suis pas un expert mais j'ai des bases en "survie/combat. J'essaie d'allier mon expérience à ma zone vie pour élaborer un plan. J'aimerai donc vous faire part de ma vision des choses et de mes achats. Et en retour lire ce que vous en pensez.
Alors perso, je ne m'embêterai pas à me charger d'un sac à dos ou d'une musette. Car c'est encombrant et je ne partirai pas de chez moi sauf s'il y a un risque avec la centrale nucléaire. Et là, ce ne sera pas à pieds... LOL Je ne partirai pas car je préfère survivre et aider à survivre ma famille dans un lieu que je connais et que je défendrai forcément plus facilement qu'en croyant avoir de l'aide dans un grande ville que je ne connais pas et qui sera surement plus dans le noir que nous. J'ai donc opté pour un gilet de combat Sud-africain M68. J'ai disposé dans la poche arrière une poche hydra de 2l . Celle du dessous servira à mettre des barres de céréales si je dois aller chasser toute une journée. Petit à petit, je vais y rajouter trousse de premier secours, camouflage, kit de pêche, boussole en complément du kit de couture, shaterton, lampe frontale, aiguiseur de lame, etc.
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RépondreSupprimerJe ne pense pas avoir besoin d'un deuxième treillis complet. En effet, tout le monde à un bon jean ou un pantalon cargo dans son dressing et dans lequel il se sent bien. Complété de protection d'articulation et toujours avec une paire de rangers, ça le fait (j'ai essayé sur un airsoft de 6h). Le seul hic est qu'imbibé d'eau, il vous rajoute trois kilos. Mais en attendant que votre treillis ne sente plus le fennec, ça ira. Par contre, il faut investir dans un vrai treillis mili pour na pas se retrouver avec un trous à l'entre jambe à la première course. J'ai un casque MK6 pare-balle L3 sur lequel je vais rajouter une réplique de surefire. Je tiens d'ailleurs à dire que je ne trouve pas nécessaire de devoir payer tout votre matos cher. Des répliques d'airsoft peuvent suffire car à mon sens on ne part pas faire des opérations spéciales simplement trouver de la pitance. Par contre un peu de kevlar peut-être utile car je ne serai pas le seul à avoir faim...
RépondreSupprimerConcernant l'armement. Je n'ai pas opté pour un super couteau style John Rambo. J'ai un couteau à ouverture assisté smith et wesson ayant un brise vitre et un coupe sangle, un couteau de mollet et un tomahawk tactique (qui a un effet psychologique en plus de permettre d'avoir du bois). Sans oublier le petit couteau de cou. Il y a douze poches sur mon gilet dont 4 portes chargeurs 7,62 double. Je n'en laisserai que deux de libres pour les munitions de 22LR en chargeur de 30.
Le 12 ( un peu de BRENNEKE, une peu plomb et beaucoup de chevro) et le 9mm me paraissent indispensables. Mais en effet les besoins d'une arme de tir à 100m sont possibles selon la zone à défendre ou le contexte. J'opte pour une carabine loisirs en 22LR en semi-auto, c'est un bon compromis entre la distance et le coût. Certes, le K31 fera mouche à 200m mais les munitions sont chers et seront plus rares. J'ai aussi l'intention de mettre une matraque télescopique. Après tout, on sera tous dans la même merde et je n'ai pas envie de descendre quelqu'un qui ne sera pas armé mais qui voudra prendre la dernière conserve de ravioli.
Concernant la maison : deux réservoirs en PVC alimentaire souples de 10 litre, des pastilles de purification, des bougies chauffe plat, une bouteille de gaz d'avance et un minimum de conserves renouvelées aux courses s'imposent. Je ne crois pas au fait de devoir faire des réserves de 3 mois par précaution sauf en piles et en munitions. En étant armé et en ayant ciblé épiceries, magasins, fermes vous n'aurez pas de mal à trouver à manger. Par contre, 5 jours de vivre en conserve sont à mon sens un minimum. Si jamais je n'ai plus d'électricité, je ferai cuire tous les aliments qui sont dans le congélateur rapidement et stockerai ça dans un frigo. Même sans électricité, rien que le fait être à l'abri de la lumière conservera ces aliments qui seront à consommer avant les conserves. Je ne veux pas de groupe électrogène car c'est un objet de convoitise avec peu de discrétion et on peut faire sans.
Pour moi, je trouve aussi important qu'apparaisse le groupe sanguin sur votre équipement. Car avec un peu de chance un spécialiste de santé peut-être à proximité et vous sauvez la vie avec une transfusion de fortune.
Concernant l'hygiène. L'humain s'adapte à tout mais nous vivons tellement dans un monde aseptisé qu'il me semble important de penser à avoir un stock de savon polyvalent comme le savon de marseille.
Bonjour Pierre, tout d'abord un grand bravo pour votre blog qui est très réaliste et bien pensé, je m'y rend dès que je peux pour appendre un peu plus chaque jour ce qu'est la survie. En ce qui concerne le combat, j'ai vu que les militaires utilisaient les termes 1st line, 2nd line et 3rd line. Je pense que détailler ces points pourrait être intéressant pour tous ceux qui souhaitent s'équiper ainsi le jour venu.
RépondreSupprimerCordialement, NN.
Je suis militaire, et les "lignes" dont tu parle n'ont rien à voir avec l'équipement,
Supprimermais au quadrillage du terrain quand on se met en position de surveillance.
Les lignes se démarquent avec des points particuliers prédéfinis.
La première ligne (ou ligne écarlate) représente le tiers du terrain du plus proche au plus profond
La deuxième ligne (ou ligne rouge) se trouve au deux tiers du terrain
La troisième ligne (ou ligne bleue) se trouve au plus loin, de la ligne rouge, à infinie.
ça c'est pour les ligne horizontales (en site) bien sur, le nombre de ligne sont par rapport à la taille du terrain.
Ensuite, pour les lignes verticales (gisement)
Alpha sera le plus à gauche, ensuite bravo, charlie, etc...
Donc, si vous voulez montrer quelques chose de particulier sur une parcelle de terrain, il suffis de faire comme au "touché-coulé" un lapin en train de forniquer dans le secteur "écarlate-charlie"
L'ami Charentais à très bien expliqué.
SupprimerMais pour la survie, il est important de savoir désigner un objectif à la vue plutôt qu'à la zone. Car ce système reste quand même quelque chose à travailler et surtout à reporter sur une carte (comme tout bon chef de section fait pour repérer les pièges posés, les supposés sabotages des ennemis sur les lignes de défense, etc.). Donc, je reste adepte du "dans la direction de mon bras un talweg, vu?" qui est plus facile à appliquer que le quadrillage.
Bonjour a tous, nouveau sur le forum des survivalistes, et pas encore totalement maitre du fonctionnement de celui ci, je voudrais émettre une petite pensée sur le fait que l'on parle beaucoup de tous ce qui peut toucher a l'armement et pas du tous d'éléments très important comme simplement de l'eau.
RépondreSupprimerune seule personne ci je n'ai rien loupée (avec toutes mes excuses), parle de pastille de désinfection pour l'eau, mais dans le contexte de soi même, de sa famille, ou de toute autre personne a qui l'on pourrais venir en aide, (il n'y a pas que la guéguerre ainsi que des Charlie oscar november sur la planète), il existe au même titre que les dite pastille de désinfection, des filtre qui permette de rendre l'eau que l'on récupère qu'el que soi le lieu, rivière, flaque, eau stagnante, ext et de rendre cette eau trouble en eau claire et consommable de suite avec une destruction des bactéries a plus de 99%, et dans le doute de virus, on peut alors utilisé les pastille de désinfection ce qui permet d'avoir une eau claire et saine, généralement tous ce matériel pastille ou filtre et fabrique en exemple par la marque Katadin, que l'on trouve facilement sur les site de survie sur internet (a chacun de choisir la marque ou le modèle qui luis semble le plus judicieux).
il existe aussi des réchaud de cuisson très économique pour faire cuire des aliments avec tres peux de combustible (utilisé pal ONU dans beaucoup de zone sur la planète).
juste pour dire que l'eau et un élément don personne ne peut se passer sur une duré relativement courte, surtouts les enfants, et le jour ou tous arrêteras de fonctionner, pompes, filtre, épurateur, et le reste je pense que l'eau potable risque de faire défaut tres rapidement avec tous ce qui va tomber dans celle ci, et qu'il et assez difficile de faire des réserve assez importante pour une duré simplement de 2 semaine sans que l'eau ne pose un doute sur sa consommation.
enfin je ne pense pas que qu'el que soit la personne a qui on propose de boire un verre d'eau ou l'on ne vois pas au travers n'est pas une certaine réticence a ingurgité ce breuvage.
cela dit j'espère que mon intervention ne vexera personne sinon je m'en excuse.
Salutations a tous les survivaliste.
marc.martin-bmpvxwu@yopmail.com (Herve)
Bonjour,
RépondreSupprimerSerait il possible de creer un Vrai forum, afin de pouvoir echanger, poser des questions, des tutorials, plus rapidement et simplement ?
Par avance merci.
Bravo Pierre..
RépondreSupprimerEncore un article admirable!!
Pour ma part, mon expérience en airsoft m'a fait privilégier le gilet MOLLE dont tu parles qui permet d'organiser son matériel en fonction de sa corpulence, la longueur de ses bras et de la souplesse de chacun.
J'ai aussi opté pour un port de l'arme de poing sur ce gilet et banni l'utilisation de holster de cuisse car je pense que la plupart des gens n'ont jamais essayé de courir (efficacement) avec un arme d'environ 1 kilo accroché à ses cuisse!!
C'est.... pas mon truc.!!
En revanche, il y a une chose qui n'a pas été trop abordé à mon goût.
Lors des nombreuses photos que j'ai pu voir sur le coup d'Etat le plus récent et le plus proche de nous (en UKRAINE), on découvrait des civiles grimés en guerriers médiévaux.
bouclier, massue (ou barre de fer) ET genouillères, protège-tibias..
Dans l'action , avec la fatigue et le poids des choses que l'on porte tout comme le fait qu'on "pourrait" tomber avec un fusil entre les mains....
Une mauvaise chute est vite arrivée.
Je suggère (comme complément) donc :
- des gants d'intervention (haut de gamme) car une main blessée c'est un fusil qui ne tir plus
- des genouillères (qui sont évoquées rapidement)
- des protèges-tibias de foot (sous le pantalon) car en mon expérience de combat pied-poing peut vous affirmer qu'une blessure dans la partie motrice abaisse de 75% vote vitesse de déplacement ET votre endurance.
bonjour, juste une petite remarque d'un ancien (combattant), qui m'a étais dite aussi par un ancien combattant:
RépondreSupprimerconcernant le mot brelage: remetons les choses à leur place, je m'explique: on brêle un animal et on équipe un homme.
autre fois ils y avaient des anes pour transporter le materiel de la troupe, surtout dans les troupes de montagnes, ce qui allèger considerablement le fardeau sur les hommes, et l'on brêler les bouriques. d'ou Brelage.
mais pour les hommes: c'est un équipement qui est constitué des bretelles de suspension, des portes-chargeurs etc......
bon cela ne change en rien la fonction.
juste un clin d'oeil à une certaine époque.
houiller