Cette question apparemment stupide l’est pourtant beaucoup moins qu’il ne le semble, car elle implique de se questionner objectivement quant à certains sujets problématiques pour notre conscience ;
Et parce qu’en vérité elle détermine en grande partie les choix que nous devons faire en matière de préparatifs...
Si vous demandez au survivaliste lambda pourquoi il se prépare, pourquoi il dépense autant de temps, d’énergie et d’argent en prévision de jours hypothétiquement sombres, il vous répondra certainement quelque chose du genre : « Parce que je ne veux pas mourir ! » ou bien : « Parce que je tiens à protéger les miens et que je souhaite assurer leur survie ». Soit…
Mais se demander pourquoi l’on tient absolument à survivre à une situation de chaos généralisé, peut-être sans espoir d’un prompt rétablissement de la normalité, c’est aussi se poser les questions suivantes :
- Jusqu’où suis-je prêt à aller pour survivre ? Où sont mes limites ? Quelles sont mes valeurs?
- Quelles souffrances physiques et émotionnelles suis-je disposé - et capable - d’endurer ?
- Dans quels cas la mort ne serait-elle pas préférable à la survie ?
- Quels actes condamnables du point de vue de la morale (éthique personnelle, préceptes philosophiques ou religieux) et de la Loi (du temps d’avant l’effondrement sociétal) pourrais-je accomplir pour survivre ?
- Ce que je ne pourrais faire pour mon propre profit, serais-je toutefois capable de le réaliser pour les miens (famille, amis, membres de mon groupe, de ma communauté) ?
Tous ces thèmes sont sérieux et invitent à une vraie introspection. C’est dans les situations extrêmes que les individus révèlent leur véritable nature, et parce qu’ils sont alors particulièrement vulnérables / instables sur le plan psychologique, ils commettent souvent des erreurs regrettables.
Pourtant nombre de ces erreurs auraient pu être évitées si les éventualités avaient été envisagées bien avant que les événements ne se produisent. D’autre part, tout survivant à un drame (qu’il s’agisse de guerre, de catastrophe naturelle, de difficultés personnelles majeures etc…) souffre de traumatismes plus ou moins sévères, et il est légitime de se demander quelle peut être la valeur de la vie lorsque celle-ci est synonyme de désolation sans fin.
Je suis persuadé que si nous devions faire face à des événements de nature « cataclysmique » beaucoup de gens autour de nous seraient désespérés et préféreraient se suicider ou se faire tuer plutôt que d’affronter une réalité devenue inacceptable – ne serait-ce que parce que celle-ci les obligerait à changer de paradigme et qu’ils n’en ont ni la faculté ni même le désir.
Nous-mêmes, quoi que nous en pensions aujourd’hui avec toutes nos belles résolutions, pourrions nous retrouver complètement déstabilisés face à un banal incident (le fait de se blesser ou de tomber malade par exemple), la perte d’un être cher, ou encore une rencontre inespérée. Qui sait ce qu’il pourrait se passer malgré nos attentes et nos prévisions ?
Les événements pourraient faire que le loup solitaire rejoigne un groupe de combattants, que le célibataire endurci se retrouve du jour au lendemain chef de famille, et que l’individualiste forcené soit conduit à prendre en charge la destinée de toute une communauté. Tous ces retournements de situation modifieraient complètement nos raisons de vivre.
Même parmi les « preppers » les plus avancés dans leurs préparatifs, combien sont réellement prêts dans leur tête à affronter le monde de demain ? Je vois trop de survivalistes obsédés par le matériel dernier cri, le bushcraft et la permaculture, et ignorant, volontairement ou pas, tout ce qu’implique la survie dans un contexte de crise profonde. Je souhaite me tromper, mais je crains que l’avenir soit nettement plus redoutable qu’une petite semaine de camping sauvage loin de toute commodité...
Il y a fort à parier que pour s’en tirer il faudra se surpasser, se salir (au sens propre comme au figuré) et même faire certaines choses pour le moins contestables. Lorsque l’essentiel viendra à manquer il faudra vite apprendre à voler, mais également apprendre à gérer les voleurs… Il sera nécessaire, pour notre propre survie ou pour celle de nos proches, de devenir loup sous peine de finir en brebis. Celui qui n’aura pas le cran de s’opposer aux pillards, aux violeurs et aux assassins du fait de ses beaux principes et de sa moralité à toute épreuve condamnera sa femme et ses enfants à vivre l’enfer. C’est aussi simple que ça…
Outre ces considérations existentielles, se demander pourquoi l’on veut survivre permet de déterminer très pragmatiquement une stratégie d’ensemble et d’élaborer des plans d’action cohérents afin de pouvoir faire face aux risques éventuels.
Il convient ici de différencier la stratégie de la tactique : La stratégie, c’est l’art de combiner des opérations spécifiques dans le but d’atteindre un objectif général. La tactique, c’est l’art de conduire une opération limitée dans le cadre d’une stratégie établie. Se demander si en cas de troubles conséquents l’on devrait quitter son domicile ou au contraire s’y retrancher relève typiquement de la stratégie ; Choisir un itinéraire d’évacuation ou installer des barreaux à ses fenêtres cela relève foncièrement de la tactique.
Il est tout à fait envisageable et même vivement recommandé d’élaborer plusieurs stratégies alternatives car, en raison des lois de Murphy, ce qui se produit finalement est rarement ce que nous avions prévu au départ. D’où l’importance de réfléchir dès à présent aux différentes éventualités qui pourraient se présenter dans le futur.
Pour ce qui est des tactiques, là encore la réflexion doit précéder l’action ; D’autant plus que nos actes en matière de préparation découlent directement de choix raisonnés et de priorités financières. Il est en effet très difficile tout à la fois d’épargner, de se constituer des stocks de toutes natures, d’investir dans des équipements, d’acquérir une BAD etc…
Il y a forcément des choix à faire, chaque mois, et ces décisions doivent être prises de manière rationnelle, selon un plan et un timing aussi précis que possible. C’est judicieux d’acheter un gilet pare-balles, mais si cette dépense se fait au détriment de choses plus élémentaires et prioritaires (eau, nourriture, médicaments, sources d’énergie, munitions etc…) ce n’est pas vraiment un bon calcul.
De même, il ne sert à rien de posséder une arme dans le but d’assurer sa défense personnelle et la protection de ses biens si l’on n’est pas véritablement déterminé(e) à l’utiliser en cas de SHTF (1), ou si l’on n’est psychologiquement pas capable d’assumer des décisions prises sur l’instant et qui sont susceptibles d’engendrer chez tout individu équilibré un fort sentiment de culpabilité.
Il faut être conscient que dans une situation de WROL (2), alors que des individus sont en train de forcer la porte d’entrée de votre logement, il n’est plus temps de vous poser la question de savoir si vous avez ou pas le droit de sortir votre pistolet du coffre-fort ; si vous devez ou pas effectuer des tirs de sommation ; s’il vous est émotionnellement et moralement possible d’assumer le fait d’avoir tiré sur quelqu’un, de l’avoir blessé voire même tué.
Tous ces « cas de conscience » devraient être passés en revue et solutionnés avant même de s’engager concrètement dans la phase des préparatifs matériels.
Réfléchir au pourquoi de sa préparation permet également de prendre du recul au sujet des événements que l’on redoute particulièrement, de relativiser certains dangers potentiels, de favoriser certaines priorités, et même de renoncer à certaines options stratégiques et tactiques.
Durant la guerre froide beaucoup de survivalistes américains ont dépensé des fortunes pour se faire construire des abris antiatomiques dans lesquels ils y ont stocké 20 ou 30 années de vivres, partant du principe que ce laps de temps passé les radiations seraient moindres et qu’ils pourraient alors sortir de leur terrier. Mais très peu se sont assurés d’être, en pratique, capables de vivre, tout seul ou à l’opposé les uns sur les autres, dans un espace hyper exigu et confiné, ne serait-ce qu’un mois entier, en étant la proie de l’isolement, de l’ennui, de la peur etc.
Si votre Plan A est d’évacuer vers votre Base Autonome Durable dès les premiers signes du Chaos, il ne sert alors à rien de stocker des tonnes de nourriture et de matériel dans votre domicile habituel puisque vous devriez abandonner tout cela faute de pouvoir l’emporter. Votre priorité devrait être l’aménagement de votre BAD ainsi que le véhicule devant vous permettre de vous rendre à destination.
A contrario, si vous ne possédez aucun point de chute pour vous replier, alors vous devriez opter pour une stratégie de retranchement à long terme à l’intérieur de votre habitation actuelle. Quoi qu’il en soit, la PIRE des choses à faire serait de partir à l’aventure sur les routes ou à travers la « verte » (comme le disent certains…), en comptant sur votre bonne étoile pour trouver sur le chemin de quoi survivre jour après jour.
Dans le milieu du survivalisme on appelle ces gens des « zombies » (3), c'est-à-dire des individus errants, désorientés et affamés, ne se posant aucune question métaphysique lorsqu’ils aperçoivent une proie potentielle…
Si vous consultez ce site, c’est qu’il n’est pas dans votre nature de baisser facilement les bras et de subir passivement les aléas de l’existence, et cela fait déjà la différence avec la masse des gens. Mais attention : Entre avoir conscience d’un problème et être réellement engagé dans un processus visant à résoudre ce problème, ça fait deux !
La plupart des personnes que je connais et qui sont conscientes des risques que nous encourrons tous, demain ou dans dix ans, ne sont absolument pas préparées à affronter les difficultés. La réflexion ne produit quasiment aucune réaction, et c’est tout aussi déplorable que de se préparer de manière irrationnelle, sans avoir réfléchi au sens et au but de ses actions...
(1) SHTF = Acronyme anglais signifiant « Shit Hits The Fan » (la merde qui atteint le ventilateur). Cela résume assez bien ce à quoi on peut s’attendre en cas d’effondrement (sociétal, économique etc…) de la normalité. Cette expression exprime le fait que lorsque le désordre apparaît dans nos sociétés modernes, pour un motif ou pour un autre, il engendre rapidement et par effet de dominos quantité de problèmes collatéraux et cela fini par impacter la situation de chacun.
(2) WROL = Acronyme anglais signifiant « Without Rule Of Law ». Situation caractérisée par l’absence de toute application de la Loi habituellement en vigueur dans la société. Donc pas de Police, pas ou très peu de services publics fonctionnels ; La population est livrée à elle-même car les autorités sont dépassées par les événements (situation vécue aux USA suite à l’ouragan Katrina). A noter que le WROL ne dure jamais très longtemps car soit les autorités reprennent le contrôle de la situation, soit un nouvel ordre sociétal se met progressivement en place sous l’impulsion des gangs, des milices etc…
(3) Je conseille de voir, ou de revoir sous un autre angle, la série « The Walking Dead », car elle met en avant la dimension psychologique et la question du relationnel en cas de WROL. Les zombies n’étant qu’un prétexte à l’intrigue des personnages finalement. Nous sommes d’accord, ça reste une fiction. Mais de nombreux thèmes sont assez bien traités, comme par exemple : Comment des groupes de survivants se forment et sur quelles bases ils fonctionnent, pourquoi un individu en vient à jouer le rôle de leader, qu’est-ce qui fait que les autres lui obéissent, les limites vite atteintes de la démocratie, les conflits personnels et les relations sentimentales dans un contexte de SHFT, etc.
J'aimme beaucoup l'analogie avec The walking dead: la menace est partout mais la plus dangereuse est au sein du groupe: querelles d'ego, accès aux ressources, panique bref, tout ce qui n'affecte plus les zombies.
RépondreSupprimerLe survivaliste n'est pas forcément un type assis sur 50 000 cartouches de .223 et qui attend, pour moi c'est quelqu'un qui a 200 Euros pour faire le mois après passage des huissiers.
Ca c'est juste pour les ressources, après le malheureux peut habiter dans une cité hostile où il est seul.
Mieux, le gars a tellement fait de coups pourris que personne peut le blairer et que tout le monde veut lui faire la peau.
Pour lui, le survivalisme commence à être un mode de vie.
Plutôt qu'un événement brutal, avec un gros caca bien solide dans les pales du ventilo, il faut plutôt penser que le SHTF commence comme le pet discret d'une jeune fille en fleur, presque agréable. Puis la demoiselle mange des fayots et c'est moins bien. Puis des pets foireux, une chiasse de plus en plus forte et il finit par y en avoir partout. C'est progressif, on subit la puanteur croissante et on s'habitue à patauger dedans.
RépondreSupprimerComment dites-vous ? Il y a déjà des odeurs dans l'air ? Ca a donc déjà commencé alors !
La demoiselle qui pète, c'est l'Administration française.
On s'habitue à l'odeur de merde, traverser l'Inde c'est s'habituer à la merde... la chiasse étant la normalité. En France on a dépassé la cote d'alerte depuis les premières émeutes "ethniques" de Vaux-en-Velin. (début années 80) ça devait déclencher une saine réaction... et puis...? la merde? quelle merde? mais non on ne sent rien! plus de trente ans après ça ne se sent plus. Sauf pour une minorité à l'odorat sensible. Les autres? ils disent que ça sent la rose. Cela me rappel l'emblème d'un Parti...? :-)
SupprimerPourquoi je vais survivre si le ventilo ne me tombe pas dessus après avoir éclaboussé partout?
RépondreSupprimer1° Parce que j'ai pris mes précautions depuis longtemps et que j'ai mis à profit ce temps.
2° Parce que, tout bien considéré, avec les valeurs qui sont les miennes (*issues d'un judéo-christianisme vieux de 2000 ans*), des facultés d'adaptations "éprouvées": socialement, économiquement, familialement, caractériellement, physiquement ( intellectuellement aussi peut-être) et sans être un héros du jour d'avant ni du jour d'après mais un être ordinaire conscient du quotidien, de ses nécessités et obligations (et ceci dit, bien évidemment , avec "modestie, détermination et courage" ; ) , j'ai envie et je crois qu'il est souhaitable de "faire"un monde vivable" quand bien même il serait violent et puant ( moins hypocritement qu'aujourd'hui ) et que c'est avec des hommes et des femmes " bien" dans l'adversité que c'est possible.
3° Je sais qu'il fau(t)dra nettoyer la merde projetée et faire propre.
4° Et puis, si vos intentions sont "pures", il vaut mieux que ce soit moi plutôt que le salopard d'à coté à qui vous ayez à faire pour établir les bases d'une re-construction et poursuivre l'existence. Au moins, dans mon sac j'ai une brosse à dent et un mouchoir en tissus.
J'aurais bien signé "modeste" mais ça aurait fait beaucoup.
Laurent
mon point de vue rejoint les autres.
RépondreSupprimerpourquoi survivre ?
sa peut paraître simpliste, mais je pense tout simplement que la vie, qu'elle soit bonne ou mauvaise, au moment où on la vit , est une expérience a prendre pour nos vies futures. Nos choix font la différence, si on est mort, ben on a plus le choix :D
Amicalement
Pourquoi j'oscille entre des moments de profonde détermination au-delà de moi-même et des moments où j'ai envie de "faire la cigale" ?
RépondreSupprimer- parce que même si je pense qu'un monde meilleur peut exister, cela n'est pas certain
-parce que nous en sommes loin encore et que le prix à payer risque d'être très fort et que je ne suis pas sûre d'en avoir ni l'envie ni peut-être les moyens.
- parce que survivre dans ce monde, traumatisé(e) physiquement et psychologiquement, peut-être sans ceux qui me sont chers ou qui seront eux-mêmes traumatisés ... Pffff !
Je sais pas si le jeu en vaut la chandelle ... Ce qui prouve que la question est essentielle à se poser.
D'un autre côté ... j'ai horreur de cette vaste manipulation dans laquelle j'essaie de me positionner le moins possible en "victime".
Et puis ... j'avoue que l'idée que la lumière se fasse enfin et aussi de "remettre les pendules à l'heure" me feraient sacrément plaisir ;-) lol
Anna N.
La stratégie, c’est l’art de combiner des opérations spécifiques dans le but d’atteindre un objectif général. La tactique, c’est l’art de conduire une opération limitée dans le cadre d’une stratégie établie.
RépondreSupprimerTrès bonne façon de voir ces deux thermes, dont on fais souvent référence, sans jamais pouvoir donner de définition concrète, même dans un milieu militaire qui l'emploies tous les jours... je fais mienne cette phrase si ça ne te dérange pas.
(j'aime bien aussi "la merde qui atteint le ventillo", même si c'est un peu moins profond, lol)
Trés bon article werner, qui donne vraiment à réfléchir.
Pour ta référence sur les américains qui pensent à s'équiper et à stocker de la nourriture pour 30 ans, alors qu'il sont associable et ne peuvent pas s’empêcher de se mettre sur la gueule en moins d'un mois, il suffis de regarder encore plus prés de nous... la fameuse "télé-réalité" véritable honte à l'intelligence et à la culture, qui nous montre les nouvelles "créations" de la société, des jeunes abrutis associable et insociable se bouffant la gueule en musique... Donnant l'exemple et la marche à suivre (on est pas dans la merde...)
Comme je l'ai déjà dis, on ne survis pas seul, on ne fais pas de guerre seul, il faut une certaine sociabilité pour survivre.
@Anna N. :
RépondreSupprimerC'est toute la problématique à laquelle nous devrons faire face, tous autant que nous sommes.
Entre "survivre à tout prix" (quitte pour cela à accepter de commettre les pires abominations - et ce faisant nous perdre nous-mêmes en tant qu'êtres humains) et s'entêter à suivre des schémas devenus suicidaires du fait que le monde aura radicalement changé et que, par définition, la survie relève du domaine de l'extrême, les choix à faire seront parfois très difficiles et ce sera à chacun de déplacer le curseur en fonction de son propre référentiel (qui ne sera certainement pas celui des autres...).
Si l'on se réfère de nouveau à "The Walking Dead", cette dualité est incarnée par les personnages de Rick et de Shane : Malgré tout ce qui les rapprochait avant le SHTF, et malgré qu'ils soient tous deux des "good guys" à la base, ils en sont venus à s'opposer irrémédiablement parce qu'à la question "Pourquoi Survivre ?" ils n'avaient tout simplement pas les mêmes réponses :
Rick s'efforce de ne pas céder à l'instinct de survie animal qui est en chacun de nous et il continue d'analyser les événements comme il le faisait dans le monde d'avant la catastrophe. Son humanité est certes touchante et sa volonté de rester digne admirable, mais de fait il met constamment sa vie et celle de ceux qu'il aime en danger. Parce qu'il doute il prend parfois de mauvaises décisions pour lui et pour les autres, mais en revanche parce qu'il fait passer ses valeurs avant sa propre survie il est un partenaire de grande valeur et le rôle de leader du groupe lui revient naturellement.
Shane, quant à lui, a très vite intégré le fait que le monde a radicalement changé et que ceux qui voulaient survivre devaient s'en donner réellement les moyens - quitte à changer complètement de valeurs. Le personnage est réaliste, opportuniste et efficace, mais la contrepartie est son égoïsme relatif et sa rudesse envers ceux qui voient les choses différemment. Et plus le temps passe plus il perd de son humanité, privilégiant de loin le pragmatisme. Lorsque j'ai vu la série la première fois je me suis demandé pourquoi il ressuscitait aussi rapidement après avoir été tué, et puis j'ai compris que c'était une métaphore : D'une certaine façon il était déjà devenu un zombie du temps de son vivant, ayant fini par perdre toute humanité par la seule volonté de survivre coûte que coûte...
Werner88
c'est vraiment un plaisir de découvrir un nouvel article sur ce blog.
RépondreSupprimerle principe même est vraiment attrayant, le fait que n'importe qui puisse proposer un commentaire et pas comme certains forums pseudo survivalistes ou il faut s'inscrire poster dans une rubrique, se faire remarquer, parrainé, coaché pour pouvoir un jour poster sur le forum librement tout en constatant qu'il s'agit d'un forum de bisounours qui évacuent vers leurs BAD en skate lol.....
quand a cet article il est vrai qu'il réside en nous une part d'incertitude vis à vis de notre comportement en situation d'urgence à moins d'y avoir déja été confronté et encore chaque situation pouvant différer nonobstant notre étant physique, psychologique, fatigue pourrait nous amener à réagir différemment.
de plus le plus dur à appréhender pour ma part est la période de transition entre la normalité et l'effondrement, cette période d'incertitude ou on se dit:"je n'ai plus de tonalité, je ne peux pas appeler les secours, je pourrai descendre ce gars qui force ma porte, et si, si je le descend, vais-je être jugé?, vais-je aller en prison?, perdre mon travail, ma famille?, ne devrais-je pas plutôt le virer à mains nues?"
cette période de transition sera la plus fatale, car la différence entre les gens honnêtes et les "zombies" c'est que les gens honnêtes ont peur de la justice et les zombies non, ils la baise tout les jours et visiblement elle en redemande.
une fois cette période franchie savoir que l'on ne peut que compter sur soi et que nos actions aussi violentes soient elles n'auront que l'obstacle de notre conscience permet de réagir en survivaliste et de riposter immédiatement.
notre meilleure arme pour cela est notre entrainement, notre vécu, nos connaissances, notre cerveau et beaucoup de chance, effectivement un minimum d'équipement est nécessaire mais ce n'est pas le gars qui à 50ans de bouffe, 20 fusils et deux BAD qui va survivre, il se fera peut être descendre avec son bel équipement militaire trop neuf et high tech par un gamin affamé armé d'une 22lr attiré par l'odeur de sa boite de conserve qui chauffe.
Fin du commentaire excellente, car criante de vérité.
SupprimerCeci a été vu lors du siège de Sarajevo par la population encerclée :
Les premiers civils à se faire agresser et les premières maisons à être visitées représentaient ce qu'il y avait de plus visible, de plus sécurisé. Un homme bardé du dernier équipement et d'une carabine semi-auto pourra être craint, certes, voire respecté, mais pourra tout aussi bien devenir la cible d'un pauvre type, qui lui placera une 22lr dans la tête et s'empressera ensuite de le "foutre à poil".
Idem pour les maisons trop belles, même en apparence sécurisées. Ce signe extérieur de richesse attise les convoitises.
J'ai failli oublier votre si ravissante femme. Votre voisin qui louche dessus depuis 8 ans mais n'a jamais osé l'approcher pourra, le jour ou notre mode de vie affichera "portes ouvertes", décider de vous mettre hors de combat pour enfin soulager un vieux fantasme. Au passage, vos stocks lui appartiendrons.
Tout ceci est du réel.
Moralité :
- Avant même que la décadence de notre mode de vie glisse vers une sorte de chaos, bien avant, faites en sorte de ne pas être seul. Le binôme est indispensable. L'idéal se situant entre le binôme et un petit groupe de quatre personnes... fiables en cas de merde. Je sais, plus facile à dire qu'à trouver.
- Votre maison doit être parfaitement sécurisée, mais surtout sans éclat d'apparence. discrétion absolu sur ce qu'elle contient. Ne jamais se vanter du dernier matos que vous avez acheté. Surtout, ne jamais faire étalage des armes que vous possédez, fièrement, devant un parterre d'invités que, finalement vous ne connaissez que par l'entremise d'amis de l'ami des amis de mon cousin...
- Vous êtes un civil et non un militaire. Le SHTF, ce n'est pas une sortie air soft ! Ne sortez pas avec le brelage et les chargeurs dans la rue.
Si vous êtes un sale con, je vous prendrais pour une double menace et je sortirais ma magnifique RS1 CZ 455 22lr pour vous en mettre une dans la tête ! O_o
Enfin, c'est une image ; mais vous comprenez le principe ?
Si vous avez des ennemis aujourd'hui, gare à ce qu'ils ne viennent pas vous buter le Jour ou ça partira en sucette .
J'entends souvent les non-préparés affirmer :''moi si ça arrive, j'aime mieux mourir '' ,Pour les personnes célibataires seules dans la vie ,ça peut être un choix mais que dit un père de famille à ses enfants s'ils ne sont pas morts ?- ''Papa ,j'ai faim !'' - ''Papa et maman ont plutôt choisi de mourir en cas de rupture de la normalité . -''Ahh... c'est quand on meurt alors ?''.-Ça devrait prendre 3 semaines environ .'' -''Ahh...merci papa !''.
RépondreSupprimerMalheureusement, ce virus touche principalement l'Occidental de base, qui ne connait que notre mode de vie actuel, donc plutôt jeune, et qui baigne dans un univers ultra sécurisé, assuré, hi-tech...
SupprimerCe cocon qui entoure l'Occident (dont il ne faut pas se plaindre car nous n'avons jamais été aussi bien nourris et heureux) fait de nous, paradoxalement, des êtres faibles, des humains sans aucune résilience.
Cet excès de civilisation va sans doute causer notre perte. Ceci, en rapport à 2 lois universelles :
1) La nature a horreur du vide,
2) La loi du plus fort (dans le sens large du terme) prévaudra toujours.
Dans chaque personne il y a 3 personnes, celle que l'on croit être, celle que les autres croient que vous êtes et enfin celle que vous êtes réellement.
RépondreSupprimerLe seul moyen de savoir comment l'on réagira a une situation, c'est d’être confronté a cette situation.
Spock
PS: très bon article mais je préfère celui de Pierre sur le même sujet.
En tant que mammifères nous sommes programmés pour survivre ou vivre tout simplement,le pourquoi de la programmation n' a aucun intéret,c'est , et il faut faire avec ou la liberté vous laisse la responsabilité du choix de disparaitre ou d'assumer les engagements que vous avez peut être contractés vis à vis d'autres(femme ,enfants,parents....) ce qui fait la spécificité de l'humain c'est cette liberté que beaucoup refusent par conditionnement ,c'est ce que vous ferez de votre vie qui lui donne sa raison d'être :un espace de temps qui vous appartient parmi d'autres humains face à la même situation,.Suivant vos choix votre existence sera une expérience pénible ou agréable.Si la réponse était la recherche du bonheur c'est très simple :le bonheur dépend de votre capacité a être satisfait avec vos proches et rien que cela mérite d'être défendu sans pour autant devenir un prédateur sans conscience car ceux là ne survivrons précisément pas
RépondreSupprimerPourquoi survivre ??
RépondreSupprimerPour vendre ma peau le plus cher possible, en espérant qu'ils tombent sur un os qui les fassent crever d'une péritonite !!
Que veut cette horde d'esclaves !
de traitres et de banquiers conjurés !
Pour qui ces ignobles entraves ?
ces fers depuis longtemps forgés ! (bis)
Français pour nous , Ah quels outrages !
quelles ... COLERES ils nous faut controler !
C'est nous qu'on ose mépriser
et vouloir rendre à l'antique esclavage !!
Aux armes Citoyens !
forgez vos munitions !
trimons ! stockons !
qu'un sang impur !
innonde le goudron !
a+
21000 dijon
A Werner88, à Pierre et à Vous aussi,
RépondreSupprimerCe qui est terrible, c’est d’en arriver à tout ça même si ce n’est pas nouveau sous le soleil.
Je n’ai jamais vu « The Walking Dead« mais les 2 personnages que vous décrivez Werner88 témoignent bien de notre dualité d’Etre Humain, effectivement et de la perte progressive de ce qui fait que nous sommes des Hommes.
Au fait, qu’est-ce qui fait que Nous sommes des Hommes, qu’est-ce qui Nous caractérise selon Vous ?
Au-delà de nos défauts et insuffisances, qu’avons-nous qui soit tellement désirable qu’ « on » le martyrise, l’étouffe, essaie de l’annihiler ?
Pour preuve, « on » nous engouffre, tels des bestiaux zombifiés pris au piège, comme des abrutis à la conscience endormie, dans le goulot d’étranglement de l’abattoir.
Nous nous dirigeons (ou « on » nous dirige) vers une non-vie ou si on se rebelle, une situation extrême où, sauf miracle, nous risquons fort d’être les perdants.
Et après, on se pose des questions d’éthique et patati et patata … Tssss !!!
Non pas qu’il ne faille pas se les poser bien sûr mais ce qui me fait enrager c’est de constater que d’aucuns connaissent bien le psychisme humain et le manipulent à l’insu du plus grand nombre qui n’en veut peut-être rien savoir non plus. N’est-ce pas notre Ame, nos Vies, notre Humanité et notre Planète l’enjeu de ce « luciférianisme » ? Jusqu’à quel point en sommes-nous responsables ?
Je sais qu’il n’est plus temps de se lamenter quand les choses sont presque faites, il faut plutôt agir. Pourtant, face à cette monstruosité tellement finement et intelligemment orchestrée, je ne suis pas certaine que nos petits préparatifs de survivalistes (pardon pour vous, je les fais aussi !) nous sauvent la mise car nous ne luttons pas à armes égales.
Et si nos kalachnikovs, calibres 12 et autres beautés (lol) que nous allons peut-être dérouiller sur nos frères nous évitent la mort, dans quel état mental et physique arriverons-nous dans le monde de demain ? Et quel monde, quelle planète ?
Il faut vraiment croire à un monde meilleur (ce que rien ne garantit, même après beaucoup de souffrances), ne » rien vouloir leur lâcher » comme dit Pierre et/ou peut-être avoir terriblement peur de la mort pour opter pour la survie avec tout ce qu’elle peut signifier.
J’ai idée que notre véritable force serait le nombre et la conscience de qui nous sommes …
Seulement, nos esprits sont tellement formatés par une vie de soumission(s) que j’ai peine à croire au réveil des consciences. Remarquez, je suis peut-être pessimiste car même les moutons (pas seulement les brebis galeuses lol) ont conscience de leur mort prochaine quand ils en sont au seuil …
Tout cela pour dire qu’au bout du compte, pour ce qui me concerne, la survie sur laquelle je me penche en même temps, c’est celle de mon Ame car pour reprendre les paroles de Pierre « je ne veux pas leur donner ce plaisir », JAMAIS !
Na ! lol
Anna N.
Pourquoi survivre ?
RépondreSupprimerParce que je suis patriote et que mon honneur s'appelle fidélité.
mourir ? Qu'importe, cela doit arriver de toute façon, mais pas autrement qu'en combattant jusqu'au bout.
Après, c'est selon chacun, d'un coté il y a des lâches, d'un autre coté des braves.
Après plus de 2000 ans d'histoire du monde, les peuples encore présents aujourd'hui sont ceux qui se sont toujours battus et dressés contre leurs envahisseurs et non ceux qui ont baissé les bras.
Tout n'est pas fini, tout n'est pas mort. Nous allons certes plonger dans une ère de sauvagerie et de barbarie mais tant que la vie est là, l'espoir se doit d'être là aussi !
Ne laissons jamais le poison du défaitisme ronger nos âmes ! Haut les coeurs !
Je ne suis pas d'accord avec vous sur les peuples encore debout. Déjà ça commence depuis plus de 2000 ans. Prenons par exemple l'Algérie: Dominés depuis toujours par les Phéniciens, les Romains, les Arabes, les Ottomans puis les Français. Croyez vous que ce peuple est en voie de disparition?
SupprimerD'ailleurs ça fait bien longtemps que les Celtes ne luttent plus et pourtant ils sont encore là.
Quant à l'ère de sauvagerie, on passera du droit à la charia et l'ordre continuera. Et oui, il n'y aura aucun signal qui nous dise de commencer à lutter car il faut lutter depuis toujours.
mauvais exemple l'algérie est une création Française récente et n'a jamais constitué un peuple avant , prenez plutôt l'egypte.Qu'un peuple soit debout ou pas n'a aucune importance ce qui compte c'est pour un groupe humain la défense de ce qu'il croit ^etre ses valeurs et la nature de la civilisation dans laquelle il a envie de vivre
SupprimerJe n'avais pas envie de rentrer dans les détails mais illustrer une réalité géographique qui correspond à l'actuelle Algérie. Pour l'Egypte, le peuple d'origine a été remplacé par les Arabes. En Algérie, ils reste les peuplades d'origine en minorités.
SupprimerPeu d'humains défendent un mode de vie, hormis les amish et autres illuminés religieux.
Le reste de l'humanité s'ébaubit devant les écrans plats, les belles voitures et le foot.
Finalement la survie est le fait de rester dans ses valeurs. Les autres vivent mais en perdant leur identité.
N'empêche que les Amish sont de super survivalistes... Notre mode de vie de demain risque bien de ressembler au leur d'aujourd'hui...
SupprimerLes Amish sont non violents et vivre aussi bien qu'eux témoignerait d'une certaine prospérité.
SupprimerIls sont aussi polygames, ça, ça risque d'arriver aussi mais ce sera pas de notre fait.
oui rester dans ses valeurs , car ce sont elles au cours des millénaires qui ont assuré la pérennité de l'espèce humaine et qu'a chaque fois quand elle s'en est écartée par confort ou par gout du lucre et du pouvoir cela s'est très mal terminé
RépondreSupprimerBonjour, j'en avais déjà écrit un bout, il faut se mettre d'accord avec soi même, tant qu'on est au calme, de ce qu'on s'autorise à faire en cas de pépin, ex: si un mec s'introduit chez moi est ce que je lui tire dessus pour l'enterrer ensuite, ou le donner aux sangliers? Si un mec m'agresse dans la rue, est ce que je le plante en gardant la tête froide et en ayant choisi à l'avance des organes vitaux et en surveillant qui me voit, et en prenant vite la fuite par des petites rues pour ne pas être reconnu? Si un collègue de boulot me cherche, à partir de quel niveau de manque de respect vais je lui coller mon poing sur le nez, est ce que je suis prêts à risquer mon travail? Si on pense à ces choses là au moment où le problème survient c'est trop tard...
RépondreSupprimerCeux qui se posent la question de pourquoi survivre, ont un souci, nous sommes là pour vivre, c'est l'instinct de survie, la société moderne dénature les gens, la question de pourquoi survivre n'existe pas et est contre nature.
La nature profonde de l'homme est sauvage, mais contrairement à ce que l'on croit il suffirait de peu pour qu'elle remonte à la surface. En fait la plupart des gens vous laisserait crever comme un chien, même dans votre propre famille certains violeraient votre femme une fois votre dos tourné, votre propre femme pourrait vite vous oublier et se faire souiller par quelqu'un de plus à même de la protéger.
La pitié, l'empathie sont des fardeaux bien inutiles, en fait les sociétés fonctionnent de manière communautaire non pas parce que nous nous aimons les uns les autres, mais parce que nous avons besoin d'être en groupe avec les capacités des uns et des autres pour être plus forts. Ce n'est qu'un échange.
Il ne faut pas avoir de pitié, pas de charité, pas d'hésitation, les gens, maintenant sont devenus des fiottes bavardes, peur de se faire des ampoules, peur de toucher un poulet, encore plus de le tuer, peur et pitié d'un sanglier qu'on traque, pitié d'un clochard qui vit au crochet des forts qui travaillent, peur d'avoir faim, peur de mettre les mains dans la merde, peur d'une coupure d'élécrticité, peur de faire du mal , peur d'avoir mal...
Peur, pitié , flemme, paresse, bavardage, humanisme, : faiblesse.
RépondreSupprimerJe veux vivre, et être le plus proche possible des lois naturelles, car c'est les seuls repères que l'on peut avoir de "réel", car la nature (je ne suis pas un hippie) est notre matrice, donc si la nature me dit que je dois vivre, je vis, si elle me dit que je dois me battre pour vivre, je me bats, si la nature me dis que je dois être le plus fort, je le serais, si je dois éventrer comme un loup je le ferais, il n y a que du mépris (et encore) à avoir pour ceux qui hésitent et qui sont "bons", bon ça ne veut rien dire.
En situation de "chaos", on peut tout simplement passer la tête devant la fenêtre et prendre une 22lr, et c'est fini, crever de la gangrène, septicémie, ou autre, ça ne tient à rien, réussir avec l'adrénaline à descendre deux mecs avec un doublé, alors qu'ils auront vidé leur 9mm à coté, et se faire arracher les doigts de pied par ce que son pote aura ramassé les flingues sans prendre de précaution. Mais en attendant il faut vivre malgré tout, il n y a pas à se demander pourquoi, c'est contre nature, ce n'est pas constructif.
Pas de pitié, pas d'empathie, pas d'hésitation.
A.G.
hé ben c'est pas bien beau tout ça ! comme quoi pour le "monde de demain" y aura pas que des "bons". Ca sera reparti pour un tour ...
RépondreSupprimerBerk !
Anna N
Je me faisais la même réflexion qu'Anna. Mais il faut se rassurer Anna, ce ne que sont des warriors du clavier. Côtoyer la mort et en parler sont deux choses bien différentes. Si vous avez eu l'occasion de partager du temps avec d'anciens soldats (soldats et prisonniers de la seconde guerre mondiale, RIMa au Tchad durant 80's, équipe de recherche de charniers et criminels de guerre en Bosnie, RPIMa en service), ou des civils qui ont vu la mort au quotidien (ONG au Rwanda en 1994; habitants de Brazzaville pendant les différentes guerre de Sassou) ou encore des agents des forces de l'ordre confrontés à la misère humaine et à la mort dans leur travail quotidien, pour eux la mort n'est pas une bravade, ni une rigolade, ni une expérience et encore moins un sujet de discussion. C'est plus simplement un avant, et un après très douloureux. Cela se nomme le syndrome post traumatique, ce sont des gens, qui ont dépassé un point de non retour, qui ont découvert ce qu'ils étaient capable de faire, ce que d'autres pouvaient faire, et qui ne s'en sont pas vraiment remis, des gens qui ont vu la mort dans les yeux de leurs ennemis, ou dans le regard des enfants ayant survécu aux coups de machette. Ce ne sont pas des gens faibles, bien au contraire, mais il y a quelques choses de lointain dans leur regard, et de brisés quand ils pensent à ces événements là. Je ne nous le souhaite pas, mais personne ne sait ce qu'il fera dans une situation impliquant la mort, c'est la seule certitude que j'en retire. Les autres sont des bavards.
RépondreSupprimerSébastien.
C'est ce que je disais, palabres et fioritures, je ne me réjouis de rien, et ne souhaites aucune violence, j'aime vivre en paix, je tente juste de montrer les choses tels qu'elles sont.
SupprimerLa mort et la violence j'ai cotoyé, , mon frère rampant au sol le dos poignardé dans une mare de sang hurlant à la mort, ne pouvant se relever, et tentant de venir crever àcoté de moi, pendant qu'on me piétinait le crane. Ou moi tenant littéralement mes viscères dans ma main, en tentant de recharger pour survivre, ou un ami à moi sodomisé et poignardé, puis jeté du haut d'un pont, les flics l'ont retrouvé grace à son chien qui hurlait au bord de l'eau, mon ex femme violé et sodomisé, gratifiée d'une mst qui lui a valu de ne plus pouvoir enfanter, une amie violée dans des tournantes à Paris, parce qu'elle était blonde et qu'elle ne sortait qu'avec les Blancs, et j'en passe, alors vos romans sur des témoignages et vos propos méprisants gardez les pour vous, et rassurez vous avec, le monde est beau les oiseaux chantent. Vous êtes bien loin de la froide réalité.
Guillaume.
Excellent, Sébastien.
SupprimerNotre monde, l'Occident, est sur-protégé et loin de toute véritable horreur. L'Occidental est formaté par ce que la propagande télévisuelle lui montre.
Notre monde aseptisé, ou il nous est interdit de nous défendre, ou nous n'avons pas à chasser ni produire notre nourriture, ou le summum de l’effort physique consiste à prendre les transports pour se rendre à son travail, ce monde là, est un monde merveilleux en apparence...
Mais un monde terriblement fragile qui, paradoxalement, fera de nous des proies facile en cas de rupture de normalité...
Et cette rupture, on sent qu'elle se profile. Alors on a peur, parce que l'on sait que nous ne sommes pas préparé à ce genre de chose. On voit autour de nous que les gens parfaitement adaptés à un monde moderne sont terriblement fragile.
A tel point que la dernière génération d'Occidental est à moitié "IG" (in game), selon leurs propres mots. Le monde réel (irl) devient pour nos enfants un concept...
Et puis, guerre civile en France ou pas, rupture communautaire, émeutes de la faim dû au déclin économique ou pas, montée de l'intégrisme causant ou pas un conflit dans nos régions digne de ce qu'on voit en Ukraine... La fin des énergies fossiles, et surtout du pétrole (qui arrivera fatalement, de ça on en est certains), causera forcément un changement radical dans notre mode de vie, donc monde.
La vie grégaire impose des règles, y compris dans les favelas et les bidons villes africains. Un voleur peut littéralement se faire lyncher sur place sur un marché à Brazzaville. Donc c'est vrai que nous avons perdu certains aspects de notre liberté, chasse, cueillette, défense personnelle, mais nous avons gagné en longévité, en sécurité en confort, en loisir. Je vois mal l'ensemble des les parisiens ou les marseillais à la chasse ou à la cueillette à Vincennes, Boulogne ou Meudon. Le problème est que le superflu est devenu notre quotidien, on passe plus de temps à regarder des vidéos et des blogs qu'à pratiquer. Ce qu'il nous faut, en tant que survivalistes, borgnes parmi les aveugles, fragile conscient de l'être, parmi ceux qui veulent rester insouciant, c'est avoir une longueur d'avance, ne pas sombrer dans le syndrome chimpanzé (voir David Manise ) en cas de coup dur, ne pas prendre les mauvaises décisions à défaut d'en prendre de bonne.s Il n'y aura probablement rien de bon à prendre, peut du pire et du moins pire, et dans cette situation le temps de réaction, et la volonté de réagir feront peut être la différence. Mais il est clair que ce ne sera plus le monde des bisounours. Au delà de l'ultra violence qui a été évoquée, on devra surtout accepté une régression de ce mode de vie, ou au moins une accentuation très forte des contrastes sociaux, au point que la classe moyenne disparaitra. Finalement tout le monde y perdra, riches comme pauvres, mais ceux qui ne seront pas préparés, et n'auront pas de quoi se retourner vont probablement beaucoup morfler. Mais on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.
SupprimerBonne soirée.
Sébastien.
oui Sebastien,c'est tout a fait ça,nous allons retourner a une société telle celle des années cinquante ,10% de riches et le reste avec une classe moyenne et pauvre laminée par son manque de connaissances économiques,historiques ,ses votes hors de propos et panem et circenses pour couronner le tout.Ne pas savoir est ,par nos temps de communication , un vrai choix,ne pas venir se plaindre après depuis 8 ans la crise mondiale a été refusée et présentée comme conjoncturelle alors qu'elle est structurelle et systémique préparée de longue date par ceux qui comptent en profiter( et en ont profité déjà) Voltaire l'avais dit en son temps" une monnaie papier ne tient que par la confiance dans son créateur et revient toujours à sa valeur intrinsèque ,c'est à dire zéro" inéluctablement la création de monnaie papier sans contre partie de richesses produites mène à la catastrophe et c'est bien plus celle là que quelques autres avatars climatiques ou autres qu'il faut prendre en compte ,c'est surement avant 2020
SupprimerDonc vous acceptez de devenir ce dont vous et vos proches avez été les victimes.
RépondreSupprimerJe vis au centre de Marseille, là ou les balles "sifflent", et ou les petits truands brulent dans les Porsches Cayenne dans les collines. Certains de mes amis vivent à Air Bel, ou dans les quartiers nord, et pourtant je ne côtoie jamais la violence, ni ma femme qui rentre le soir à pied ou en tram, ni ma belle fille. Il y a des circonstances, des milieux qui sont baignés par la violence, mais pas partout, pas pour tout le monde.
Je ne dis pas qu'il faut être violent, on doit l’être en certaines circonstances, je dis juste que les différentes personne que j'ai croisé ou dont j'ai partagé la vie et qui ont côtoyé la mort de près n'en parle pas avec autant de légèreté que certains intervenants de ce blog, ce qui m'amène à dire, notamment à Anna, qu'il y a une grande marge entre dire et faire.
Après on ne peut que regretter ce que vous avez vécu, mais votre expérience ne préjuge en rien que vous serez à même d'être violent le moment venu, il se pourrait même que vous reviviez au plus mauvais moment un douloureux souvenir, qui vous paralyse et vous mette à la merci de votre adversaire.
Sur la violence nécessaire, j'ajouterais, qu'après quelques discussions avec un ami qui à vécu dans la rue une bonne dizaine d'année, il m'a clairement expliqué que la violence est une protection mentale pour ne pas flancher psychologiquement, pour ne pas subir l'humiliation, pour ce dire qu'on a tout fait pour s'en sortir, et donc qu'on ne pouvait pas en faire plus. Pour lui c'est être violent ou mourir (à l'intérieur, ou tout court).
Mais clamer qu'il faut être un tortionnaire et un criminel, parce que sinon on ne s'en sortira pas, n'apportera rien pour ceux qui n'en n'ont ni l'envie, ni la capacité. On est plus au moyen age, avec 40 à 60 fois plus de meurtres qu'aujourd'hui, on est plus à la roue, à la pendaison, et à tous les supplices imaginés pour punir les criminels. Le taux d'homicides n'a jamais été aussi bas, avec aussi peu de répression en face. Pourquoi ? Parce que les gens ne résolvent plus leur problèmes par la violence, qu'il y a un frein dans la société à cela, et que c'est préférable pour nous tous. Un cas particulier ne fait pas une généralité, et une fois de plus, il y a une grande solidarité lors des événements extrêmes, bien supérieure aux actes de violence.
Après tout ce bavardage, je dirais à Anna qu'il faut se préparer à tout, mais que rien ne nous prépare au pire, et à Mirador que je suis désolé de l'avoir blessé par mes propos.. Moi non plus je ne suis plus confiant dans ce système, je stocke, je m'entraine, je tire, et j'apprends de mes amis soldats comment rester en vie, sécuriser une ruine, ou couvrir une retraite en "tube arrière", mais je le fais positivement, en me disant que je c'est une autre éducation, qui me sera peut être nécessaire.
Sébastien.
Personnellement, je sais que je peux répondre par la violence sans hésitation, une fois que c'est vécu, on peut le savoir, sans bien sur jamais être sur de rien.
Supprimerc'est mon opinion personnel que j'exprime ici , ça peut paraitre ce qu'on veut, mais c'est comme ça pour moi à présent, Pas la peine d'être désolé, je ne le suis pour personne, à part ma famille. Chacun voit minuit à sa fenêtre, bonne continuation.
A Sébastien, Guillaume, Rhonan, à Tous,
RépondreSupprimerMerci Sébastien pour vos mots. Merci aussi Guillaume pour les vôtres. Même s’ils sont durs de réalité(s) que vous avez vécue(s), je les respecte.
Je crois que vous avez raison Rhonan. C’est flippant de voir ce que nous sommes devenus (enfin une grande majorité) : des imbéciles de bisounours qui ont perdu toute substance dans un monde empoisonné, aseptisé pardon !
Comme je le disais dans un message un peu plus haut, je me sens prise au piège et c’est ça qui m’empêche de savoir si je veux essayer de survivre ou pas.
Si on pouvait observer la Terre de très haut, je crois qu’on pourrait voir 2 groupes d’humains :
Les « IG » comme les appelle Rhonan qui vont mourir par milliers sans avoir rien compris au film, victimes de leur conception du monde et de leur extrême fragilité.
Et « nous », un peu plus au fait de la réalité , plus ou moins résilients évidemment…
Comme de « bons petits soldats » que les circonstances agitent, on va essayer de sauver notre peau et celle des nôtres (ce qui est viscéralement normal) en commettant peut-être des atrocités.
Beaucoup parmi nous mourront car comme je le pense encore, nous ne luttons pas à armes égales.
Alors tous ces futurs morts, CA FAIT LE JEU DE QUI ???
Quel choix avons-nous ?? Peut-on contrecarrer ces putains de plans autrement ?
Car, oui, nous sommes capables d’être plus ou moins violents et pour survivre, dans certaines circonstances, heureusement ! Mais nous, les humains, ne sommes pas que cela. Nous sommes aussi capables d’Amour, d’altruisme, de compassion, de générosité et de CREATIVITE … Ce sont de belles qualités qui nous caractérisent. Non ?
Franchement, après ces violences, souffrances, je me demande sur quelles bases les survivants construiront un autre monde. Cette négativité risque de ne pas engendrer de belles choses, comme on peut le constater depuis la nuit des temps …
Anna N.
Bonjour AN.
SupprimerNous sommes si petits dans l'univers et si peu évolués de par nos manques d'instruction et d'éducation qui pourraient ( auraient pu ) nous rendre plus intelligent ( moins con ), de cette intelligence permettant une évolution saine, naturelle et bienveillante. Et je ne pense pas " bisounours" en écrivant bienveillant.
Mais voilá, notre éspèce est prédatrice et quelques uns, plus hauts placés dans la chaine alimentaire, sont plus voraces d'où ce qui nous arrive.
Mais dans et pendant le changement de milieu, ce seront d'abord les plus adaptables, les plus souples qui auront le plus de chance. Adossé à quelques solides valeurs non négociables, voir venir, discerner, réfléchir, analyser, agir ou non-agir et s'instruire de l'expèrience font de bonnes cartes pendant/pour ce grand chambardement.
Certes il est tard, le ciel se couvre et j'ai des doutes. J'aurais froid, j'aurais faim, j'aurais peur, j'aurais à me battre, j'aurais la colère pour compagnie. Mais en moi je garde l'humain animé et soutenu par des millions d'années de volonté féroce de vivre qui ont mené, malgré tout, à s'aimer et ne pas avoir peur d'aimer "l'autre".
Alors globalement je n'ai pas peur, c'est juste un voyage de plus.
Hauts les coeurs.
Laurent
Je rejoins Laurent sur l'importance de nos qualités d'adaptation pour nous en sortir.
RépondreSupprimerRéflexions variées à propos du survivalisme allant dans le sens de cette discussion :
- Si çà doit arriver, que çà arrive vite pour qu'on soit encore assez fort pour s'y adapter,
aller au contact, avant que la situation ne dégénère en notre défaveur, créer une situation qui soit à notre avantage.
- Question : Le survivalisme est-il une nouvelle idéologie qui nous croque la tête pour nous faire peur et faire du business, ou est-ce une préoccupation légitime ?
- Ma préparation concrètement : s'entrainer physiquement, et techniquement, au combat avec armes blanches, armes à feu, aux manœuvres militaires en petit groupe, aux sorties de reconnaissance à pied et en véhicule, aux techniques de survie (CEETS). Acquérir une forme de culture et de compétences qui nous manque, justement parce qu'elle nous rend plus résilient et moins manipulable.
- Nous doutons de la légitimité de cette préparation car nous sommes très bien dressés par cette société, à accepter les règles et la protection de l'état providence. Quelques paroles de "la meilleure des polices" (La rumeur) dites-moi si çà ne vous rappelle pas une partie de votre vie extrait :
" La meilleur des polices,
c'est tout ce qui te fait marcher droit,
avec ton propre consentement,
[...]
La meilleur des polices,
c'est quand les pauvres
savent rester à leur place,
sans besoin de les matraquer,
de leur coudre la machoire,
ou de les mettre au cachot."
Dernier point. Nos ennemis ne sont pas les pauvres, les barbus, les roms, ce sont ceux qui favorisent la désintégration de notre société, qui favorisent la drogue, l'hypersexualisation, le nivellement mondialiste, la lobotomie culturelle et intellectuelle, et tout ce qui rend banal ce qui avant n'était pas même envisageable.
Je n'ai pas de nostalgie d'avant, mais je ne me laisse pas attraper par les sirènes de ces soi-disant menaces martelées par les médias main stream. Je ne veux pas haïr les autres, mais je ne me laisserais pas faire si çà dégénère, et je trouverais avant çà ceux avec qui regarder dans une nouvelle direction.
A+.
Sébastien.
PS : on sera dans les collines ce soir, au lieu de pianoter sur le clavier.
Profiter bien de Beltaine pour vous changer les idées et vous reposer.
avec les encouragements d'un Chibani qui ne partira pas (pour aller où?) mais ne cédera pas.
SupprimerTon dernier point : "nos ennemis ne sont pas les pauvres (?) les barbus, les roms..." oui, ils ne sont que les auxiliaires de "ceux qui favorisent la désintégration" mais sont efficaces sur le terrain à nous emmerder et plus. Ils font bien le boulot des salopards. Bons courage à tous pour la suite.
Bonjour, ho un païen ! Raison de plus alors pour suivre l'Ordre naturel et le "sans merci".
Supprimer"Ca fait le jeu de qui?" Ca on le sait tous, si on a un milité avec les natio etc, le tour de la question est fait, maintenant reste à se poser les bonnes questions, est ce que nous pouvons changer cette domination par cette petite élite? est ce que nous pouvons empêcher la déstruction de notre pays? etc, désolé pour les camarades mais je n' y crois plus, je n'ai pas abandonné le soutien et mes convictions à ce sujet ne changerons certainement pas.
Mais mon avis personnel est le suivant : le salut se trouve ailleurs, chacun fait comme il veut, j'expose ici mon opinion, j'en profite, vu que l'espace ici me le permet, ça fait du bien.
C'est plus un mode de vie, que j'ai choisi, par exemple, un poulailler , pour les oeufs, et tuer les poules pour la viande, un potager pour les légumes, mais avec un surplus pour faire des conserves, je n'utilise pas de motoculteur mais une pioche très lourde en fer forgé, une fourche bêche, pour l'abattage: une vieille hache fabriquée à la forge du temps de mon grand père ou un passe partout, une scie à buche et une hachette , une plane pour faire mes piquets et mes manches d'outils, en gros le maximum sans carburant, le fromage, le pain avec du levain que je fais aussi, lampe à pétrole tempete, lanterne bougie, montre mécanique donc sans pile, chien de garde, fusil et armes les plus rustiques possible, rechargement, (mon grand père faisait ses plombs avec une passoire, les bourres avec des bouchons de lièges etc), et j'en passe, ma retraite est prévue: 15 hectares foret et terre cultivable, deux sources, une ferme traditionnelle nichée en haut d'une colline tout au bois,, je ne suis pas un hippie loin de là, et au quotidien je vais au travail et personne ne se doute de ce que je fais, prépare ou de qui je suis, mais mon but dans la vie est d'être le plus possible autonome et de me décrocher le plus possible de ce que l'on veut nous faire devenir, comme repères, j'ai donc les lois de l'ordre naturel ainsi que le mode de vie de nos anciens qui vivaient quasi de manière autonome (les miens en tous cas).
SupprimerPeut être que le "survivalisme" n'est qu'un business de plus, mais on n'est pas forcé de tout gobé et de consommer à fond là dedans, mais on peut clairement se servir des dires et des expériences des uns et des autres pour avancer, comme je l'ai fait, et faire à notre propre sauce.
Concernant les quelques histoires personnelles de ma vie que j'ai exposée plus haut, je ne me plains pas, je ne regrette pas, c'est la vie c'est tout, j'ai écrit cela surtout pour appuyer mes propos, et faire réagir, si on se pose la question de pourquoi vivre, c'est qu'on est déjà bien amoché par ce système actuel contre nature,
Pour finir concernant les camarades, la glorieuse France n'est plus, mais elle ne disparaitra jamais, car la France c'est avant tout la terre que nous foulons, la ferme de mes grands parents, les visages de nos anciens avec leurs belles moustaches dans les champs, leurs montres goussets le dimanche, les ceintures de flanelles, etc, cela ne disparaitra que si nous le permettons, enfin bref, bonne continuation. Guillaume
"si on se pose la question de pourquoi vivre, c'est qu'on est déjà bien amoché par ce système actuel contre nature"
SupprimerC'est ton point de vue Guillaume, mais fort heureusement il ne fait pas l'unanimité. Ce qui semble t'échapper visiblement (à moins que tu occultes cela délibérément), c'est qu'en temps de WROL, plus encore que d'habitude, les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires. Tout est nuances de gris et tout fluctue constamment, et c'est cela qui pose problème à tout individu mentalement équilibré.
Il est assez déraisonnable, et même dangereux de concevoir le monde de manière manichéenne. Le fait est que pour l'essentiel les gens ne sont ni "bons" ni "mauvais", ils balancent entre deux eaux, au gré des événements et des instants. La nature humaine est extrêmement complexe ; Nous ne fonctionnons pas comme des robots obéissant à un code binaire.
Il va sans dire pour chacun ici je pense que les "gentils" ont le droit naturel de se défendre contre les "méchants" et qu'un salopard mérite d'être traité en tant que tel. Mais les authentiques "gentils" et les authentiques "méchants" ne constituent qu'une toute petite minorité dans la société. Qui plus est, les "bad boys" assument pleinement leur positionnement, ce qui a l'avantage de nous déculpabiliser si nous devons les réduire au silence. En revanche l'individu commun est susceptible de justifier ses mauvaises actions par des arguments objectivement recevables.
Imaginons par exemple une situation où les gens crèvent tellement de faim qu'ils en viennent à envisager le cannibalisme pour survivre. Est-ce que ces personnes désespérées seraient foncièrement mauvaises ? Evidemment que non, elles se trouveraient seulement "entre deux eaux", tiraillées entre la transgression d'un tabou absolu et la volonté de survivre à tout prix. Suis-je en train de justifier une telle option ? Certainement pas : Parce que leur choix heurterait mes convictions les plus fondamentales je n'hésiterais pas à mettre une balle dans la tête de quiconque oserait franchir la ligne rouge. Est-ce que je ressentirais alors de la culpabilité ? Sans aucun doute. Parce que je ne suis pas un meurtrier ; Parce que j'aurais pris une décision terrrible ; Et parce que ce serait un fardeau terrible à porter pour le reste de mes jours.
Il me semble indispensable de rappeler qu'être un humain c'est avoir des valeurs, et même une spiritualité (et c'est un païen qui écrit cela !). Nous ne sommes pas que des estomacs à remplir quotidiennement... Pour ma part je préfère, et de très loin, faire équipe avec un gars qui est susceptible de douter dans les moments critiques qu'avec un "Terminator" incapable de la moindre émotion et qui n'hésiterait pas à me liquider juste pour me piquer mes bottes...
Werner88
Ce que je voulais dire à la base, (car je me suis un peu éparpillé en répondant aux différentes personnes) c'est que, vivre, survivre, doit être naturel, se poser la question du pourquoi vivre, c'est pour moi, contre nature et contre productif, nous sommes là pour vivre.
SupprimerQui est bon ou mauvais, c'est une question de point de vue et de philosophie, celui qui fait une chose pour le bien de ses proches, est un bon pour ses proches et un mauvais pour ceux qui en pâtiront, de là je dis que bon ou mauvais ce n'est pas "réel" c'est subjectif.
Je pense, pour ma part, qu'il faut être impitoyable, mais ça ne se commande pas, c'est sur...
J'ai du mal à expliquer cela, mais les êtres humains n'ont en fait que peu de valeur, la plupart ne présentent pas d'intêret, je dis ça sans haine ni quoi que ce soit c'est juste une constatation personnelle, la charité, l'empathie sont des poids morts, à mon sens, l'Ordre naturel nous dit de manger ou d'être manger, c'est tout ce que je constate, la vie en collectivité, c'est une manière d'être plus fort, de se completer avec les capacités de chacun, ce n'est pas parce que nous nous aimons, c'est un simple échange, les gouts, les sentiments les convictions, tout cela existe, mais reste du domaine du subjectif, ce qui est une loi universelle et inébranlable c'est que c'est le plus fort et le plus détérminé qui obtient ce qu'il veut.
Si un individu me sert à quelque chose, je lui servirais aussi avec mes capacités, si il ne me sert à rien, il n'a rien à faire dans mon territoire, dans ma vie, seul le lien du sang et de la famille n'entre pas en compte, et encore...
Je pense que les Hommes d'aujourd'hui cherchent trop un sens à leur vie, car il n y en a plus, perdent leur temps à se poser des questions existencielles, et philosophiques, mais c'est bien parce que la vie de maintenant est tellement dénaturé, que les gens cherchent un but, la vie telle qu'elle nous est présentée aujourd'hui n'a plus de saveur, trop éloignée de la nature humaine. Il n y a pas si longtemps que ça les gens n'avaient pas le temps de se poser ses questions, ils avaient trop à faire pour faire vivre leur foyer, et s'ils étaient là pour voir des gens comme nous tergiverser et se poser tant de question, ils passeraient leur route en se disant que nous ne sommes que des rêveurs et des poètes, au mieux...
J'expose juste ici, mon choix de vie, si ça en inspire certains tant mieux, je peux donner quelques conseils, sinon tant pis je dormirais tout aussi bien.
En bref, si on cherche des réponses, on observe comment les paysans vivaient au début et milieu du siècle, et on observe l'ordre naturel. Les réponses sont là. Cordialement .
Bonjour à Tous,
RépondreSupprimerEt ... où se trouverait donc le salut selon vous Guillaume ?
C'est vrai que chacun peut exprimer son opinion et c'est giga. Moi je n'ose pas dire
ce que je pense vraiment sinon, c'est tellement encourageant, qu'on n'a plus qu'à se
foutre une balle dans la tête ! C'est pas l'objectif lol
Anna N.
Je l'ai écrit juste au dessus, c'est mon avis, le choix de vie que j'ai décrit succinctement. Pourquoi n'écrivez vous pas ce que vous pensez ? Cordialement
SupprimerBonjour Anna,
RépondreSupprimerNe soyez pas pessimiste, même si, je l'accorde volontiers, l'avenir laisse présager du pire.
Oui, vous et moi (ainsi que des tas d'autres personnes), sommes devant leur ordinateur à tenter de deviner le futur.
Certains peuvent nous cataloguer (car notre monde réclame une étiquette pour tous les groupes d'individus) de guerrier du clavier, le fait est que...
Nous ne sommes pas des soldats. Et, même si j'aime la randonnée, le bushcraft, le tir, etc., je suis comme 95% des "survivalistes" :
Un citoyen lambda qui voit, malheureusement, sont monde glisser lentement vers quelque chose de moche, ce depuis les années 1990 à peu près.
Seulement, tous ces "survivalistes" (je n'aime pas ce mot, préférant : « personnes conscientes qu'elles vont devoir passer d'une vie bénie à un mode survie ») sont inquiets, et ils s'interrogent. Et ils sont très souvent seuls au sein de leur famille à pleinement prendre la mesure de ce glissement de terrain géopolitique, voire civilisationnel.
Alors nous sommes là, réunis sur internet, et merci internet !
Nous ne sommes pas des Légionnaires, ni de l’infanterie de Marine. Nous ne sommes pas là pour parler tactique d’approche d’un bâtiment, comment prendre d’assaut une maison, évacuer en ordre un lieu donné, etc.
Encore une fois, la guerre civile, ou peu importe la forme que prendra ce déclin lorsqu’il viendra fracasser notre mur civilisationnel, ce n’est pas de l’airsoft.
Il y a là des familles, des gens ordinaires, qui cherchent uniquement à survivre. Et sans doute ne feront-nous que glisser lentement vers la pauvreté, sans heurt ni chaos. Sans coups de feu, juste des pauvres s’habituant à une vie de misère.
Je vois trop de gens, se réclamant à tort du monde survivalisme, se focaliser uniquement sur le combat, le tir, abattre ses ennemis… piller, violer sera la suite logique de certains.
Et ne pensez pas que je suis un « bisounours » qui refusera de se servir de ses armes. Je n’hésiterais pas une seule seconde à découper au glaive-machette tout individu qui violera mon domicile et/ou tentera d’agresser ma famille. Je n’ai pas besoin de découper/perforer/égorger une saleté de zombie pour savoir si je serai capable ou non de le faire le moment venu… Je SAIS que j’en serai capable.
Et pourtant, je ne suis pas un homme violent par nature, juste par nécessité. Comme la majeure partie de nous, j’imagine. Attaquer, je ne sais pas faire, mais me défendre, je le ferai sans problème.
Anna, ne cherchez pas à essayer de savoir si oui ou non vous désirez survivre et affronter l’avenir. Vous DEVEZ survivre ! C’est horrible de constater que l’Occidental perd son instinct de survie, horrible.
Nos chefs font défauts et sont sans charismes, notre religion est léthargique, notre histoire n’est plus apprise (pour ne pas froisser la nouvelle immigration issue d’Afrique…), bref, l’Occidental n’a plus de repères. Les uns se convertissent, les autres se suicides à la moindre contrariété au travail ou ailleurs, tandis que d’autres, encore, stress et finissent par mourir de déprime…
Il nous faut un chef à suivre ; il nous faut des valeurs à respecter. Prenez votre propre repère : les Spartiates et leur discipline, une période donnée de l’histoire de France, la Foi en notre civilisation, peu importe. Mais battez-vous !
Et puis fuck l’avenir !
Vivez à présent !
Adaptez-vous, stockez, devenez résiliente physiquement et intellectuellement ; sport, tir, instinct défensif…
Force et Honneur, et que crèves nos ennemis !
Salut Rhonan,
Supprimeret pour AN j'ajouterais:
- Convictions fortes bien établies
- Moral d'acier martelé ( genre canon flottant ?)
- Un but essentiel, un objectif simple bien compris: vivre (et survivre au chaos)
La pauvreté et la misère sont des états faisant référence à un type de société, de monde. Le manque d'abondance de biens matériels ne fait pas la pauvreté ni la misère.
Sinon Astérix était misérable et pauvre .... cela n'empêchait pas que les romains prenaient cher et pensez à mon pote Cromagnon, démuni de tout:pas de smartphone, sans assurance vie ni de dépannage 24/24, même pas un petit couteau suisse, sa Crompagnone pas de tampax, pas de rouleau à patisserie ni de rouge à lèvre et à eux deux, sans le gaz à l'étage, il et elle ont réussis à arriver jusqu'à nous ...
Nous ne saurions faire moins bien que nos dignes ancêtres.
Nous sommes riches de nous-même, de nos envies et de nos capacités. A nous de les développer.
Et pour Anna: si tu ne sais plus pourquoi tu dois le faire, fais le pour nous.
Merci.
Laurent
PS: devinette. Combien de générations d'anciens nous séparent de l'an 0 de notre calendrier?
Ps : regardez (en replay au pire) l'émission C dans l'air, sur France 5 :
RépondreSupprimerCatastrophes : comment survivre ?
Salut à toutes et tous ...
RépondreSupprimerJ'ai pris note de la série The Walking Deas, téléchargement, je la regarde depuis 2 jours. Ce jour: Saison 2 épisode 3 ...
J'ai trouvé de bonnes pistes de préparation.
Niveau psychologique et pratique, c'est pas mal, je me suis posé pas mal de questions !
Questions, entre autres aussi au niveau de ces putains de motivations qui font que ....
Je médite, je médite, cela m'a beaucoup servi, je pense ... C'est con, on se retrouve un peu croyant, même si on est un hâté de base. J'ai des enfants en bas age, ça change aussi pas mal la donne !
Par contre, dans cette série il leur manque des choses essentielles à ces "braves" gens :
- des moyens de communication, même pas un talkie de base pwr446, voir des uv-5r portée 3-4 km sans problème. Faut pouvoir communiquer! Cela leur aurait évité pas mal de déboire...
- des flngues et des fusils, oui, mais AUSSI des grenades ! fumigène et de la grenade bonne qui fait boom .... même artisanale, avec de le poudre noire, ça le fait. Pourquoi pas aussi à base de napalm(du polystyrène dissous dans de l'essence), style cocktail m*l*t*f c'est assez efficace.
- de la musique, comment survivre sans musique ??? ici, lecteur multimédia & ampli 2x50Watts qui fonctionne en 12v (qui tourne sur batterie), sans ça, je meurs !!! Je me défile du Pink Floyd, l'album Money, ha putain que c'est bon !!! ça te ressuscite un zombie !!!
Comme toujours sur ce site, d'excellents articles qui sortent de l'ordinaire et qui amènent de très bonnes idées et matière à réflexion.
Perso, la grosse question qui pourrait motiver tout ça : ce serait d'envisager un monde "meilleur" avec du respect pour la nature, les animaux , une vraie liberté des êtres humain, où l'argent pourri et corrompu serait balayé au profit du bien être, et de la méditation.
D'ailleurs, surement certaines personnes ici bas, ont anticipé cette période à venir proche, qui s'annonce bien sombre, et ont, envisagé et réfléchi à cet après...
Je pense que c'est LA qu'il faut des meneurs, des personnes qui ont une conscience, qui ont analysé, anticipé et posé une base de travail à ce futur ...
Si on pas déjà au dela de ce fichu bordel qui nous tends les bras, ce sera rude !!!!
PS: depuis l'an 0, on peut estimer 80 générations.
amitié à tous
signé: Baltimore.
« Devinette. Combien de générations d'anciens nous séparent de l'an 0 de notre calendrier ? »
RépondreSupprimerJe cite :
« Nous comptons souvent le passage du temps à l’aide des générations, mais à combien d’années équivaut une génération ?
Notre connaissance de la moyenne d’une génération est un fait notoire, nous savons qu’elle équivaut à environ 25 ans ; de la naissance d’un parent à la naissance d’un enfant, bien que le nombre d’années varie selon le cas. De plus, nous acceptons aussi de façon générale que le nombre d’années d’une génération était plus proche de 20 ans à une ancienne époque, quand les hommes se reproduisaient plus jeunes et que l’espérance de vie était plus courte. »
Ou encore :
« Le mot génération désigne l'action d'engendrer un résultat, ou bien un groupe de personnes appartenant à une même classe d'âge ».
On parle ici de cycle de vie. Dernière citation :
« La durée d’une génération humaine correspond généralement au cycle de renouvellement d’une population adulte apte à se reproduire, à savoir environ 20 ans. »
Bref, en prenant une moyenne de 20 ans, on peut estimer que de Jésus à nous 100 générations nous séparent, à peu de choses près. En prenant 25 pour moyenne, ce chiffre descend à 80. Mais 25 relevant de données modernes, la réalité est plus proche de 20.
+/- 92 générations me semble assez réaliste.
Merci pour votre soutien, c'est gentil, zêtes sympas ;-)
RépondreSupprimerBien sûr Guillaume que vous avez raison, à l’instar de vos ancêtres et de la plupart d’entre nous, d’essayer d’être le plus autonome possible. Mais je rejoins Werner dans sa conclusion.
Pour vous répondre Laurent, Rhonan et Baltimore, je me prépare du mieux que je peux mais je le fais seule car autour de moi personne ne veut rien entendre. Et c’est bien ça le souci.
Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas malheureusement.
Ce qui me rend très pessimiste aussi c’est que les rats du nouvel ordre mondial programment la disparition d’une grande partie de l’humanité et la mise en esclavage en tous genres de ceux qui resteront.
Je pense aussi que bafouer les lois divines, spirituelles va coûter cher et qu’il ne faudra pas une éternité avant qu’un nettoyage par le vide de la planète soit fait …
Cela ne serait pas la première fois du reste …
Je dirais qu’il est amplement temps (avant de mourir) de prendre conscience que nous sommes aussi des Etres spirituels.
Même si je suis armée, je suis persuadée que l’Amour est une force bien plus grande et que c’est plutôt vers cette puissante énergie qu’il faudrait se diriger.
Et c’est quand je mesure le chemin à faire pour y parvenir que les bras m’en tombent ... Je me dis qu’il est trop tard bien que beaucoup d’initiatives positives soient prises ici et là.
Voilà pourquoi je me demande si je ne ferais pas mieux de m’entraîner à prier plutôt que m’entraîner à tirer … (à moins que je fasse les 2 ? lol) ;-)
Bises à vous tous,
Anna N.
Bonjour Anna,
SupprimerJe trouve triste ce que vous avez écris :
" je me prépare du mieux que je peux mais je le fais seule car autour de moi personne ne veut rien entendre. Et c’est bien ça le souci. "
C'est exactement mon cas, bien entendu, ainsi que celui de beaucoup de " survi... " adultes responsables. Mais pourquoi suis-je plus attristé, ici ? Sans doute mon côté masculin face à une femme qui se sent seule face à une cause que nous partageons...
C'est tout de même terrible que les gens soient seuls dans leur coin à se préparer...
Pour le reste, une grande partie de l'humanité va sans doute disparaître, oui. Nous sommes passé de 1 à 7 milliards d'humains grâce aux énergies fossiles, et surtout au pétrole. Leur disparition programmée va forcément causer une régression.
Mais j'ose croire que cela ne se fera pas tout de suite. En outre, inutile de stresser outre mesure pour un phénomène que nous ne maîtriserons pas.
Quant à la prière, si cela stoppait les balles (et les cons), je serai le Chrétien le plus assidu, et le curé de ma ville serait mon armurier...
Je ne discute pas sur les croyances de chacun, mais le Monde n'est pas un film Hollywoodien ; les gentils ne gagnent que très rarement à la fin.
Dieu est amour, mais l'Homme n'est que Pouvoir et Violence. Observez les Religions et Nations les plus fortes : Les USA ne sont pas devenues première puissance mondiale à coups de pétales de roses, les religions Chrétiennes et Musulmanes ne dominent pas grâce aux sourires de leurs prêcheurs, l'Angleterre, la France, tous ont dominé par la force !
Les Indiens d'Amérique en savent quelque chose. Massacrés, humiliés, parqués dans des réserves. Ce peuple sage, proche des animaux et de la nature, vivant sans excès, en parfaite harmonie avec son environnement... Les Blancs sont arrivés sur leurs terres. Équation simple : qui est le plus fort ?
Vous avez votre réponse.
Et la cruelle vérité est que si le vaincu n'est pas exterminé jusqu'au dernier, il se rebellera tôt ou tard. C'est inévitable.
L'histoire de l’humanité nous montre qu'être gentil, même en étant vainqueur et en montrant de l’empathie pour le perdant, cause à terme notre perte.
La Loi du plus fort est la seule valable dans le monde du vivant !
Alors soyez forte. Le mental est primordial ; soyez forte d'abord psychologiquement. Et ne vous tracassez pas pour l'humanité. ni vous ni moi sommes responsable de ce merdier.
Ne priez pas pour l'humanité, car l'humanité n'a que faire de vous !
Priez pour vous et vos proches.
Et entraînez-vous à tirer. ;-)
Force et Honneur ! Et que meurent nos ennemis !
Bonjour,
SupprimerJ'arrive à la même conclusion qu'Anna : se préparer sur de multiples plans, mais prier aussi car je mesure la gravité et l'imminence de "l'addition" et ,humainement, ça me semble classé....Quant au fait d'évoluer seul, c'est une épreuve, c'est sûr. Nous somme tous confrontés à celà je pense. L'entourage rigole...bah, on sert à celà au moins. Le drame, c'est qu'en cas de SHTF, leur compagnie nous sera non seulement inutile mais souvent dangereuse car ils ne se seront pas préparés...et ils rigolent quand on leur en parle...pffff....
Un débutant (comparé aux preppers confirmés que vous êtes ici!)
Le débat est intéressant je trouve.
RépondreSupprimerVivre, survivre, c'est naturel, oui... Mais mourir aussi ça l'est. C'est une réalité implacable qui s'appliquera à chacun d'entre nous, sans aucune exception ("Sur une durée suffisamment longue, l'espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro" (Fight Club)). Par conséquent il me semble indispensable de clarifier son rapport à la mort avant que le SHTF ne commence. Parce que si l'on est terrorisé à l'idée de mourir on en viendra immanquablement à s'autoriser tous les excès et toutes les compromissions dans l'espoir de repousser l'échéance au maximum.
Ce qui m'amène à dire que si un survivaliste devait se comporter comme la pire des racailles des cités, parce qu'il tient à survivre à tout prix et au détriment de tous les autres, il ne pourrait espérer être traité différemment de ses modèles. Car à les écouter ces singes des cités, ils ont toutes les raisons du monde d'être des prédateurs impitoyables : "La vie c'est la jungle ; Il faut se battre pour y arriver" (ah non mince, ça c'est les Inconnus...).
A moins de vivre en ermite loin de toute habitation, sinon il faudra forcément composer avec les autres. Deux possibilités alors : Soit on voit son prochain comme une proie potentielle soit comme un allié potentiel. Mais l'expérience prouve que ceux qui se battent seuls contre le monde entier ne font jamais de vieux os. Le réseau, encore et toujours le réseau... Parce qu'aucun survivaliste n'est capable d'être tout à la fois soldat, fermier, maçon, mécanicien, enseignant, médecin etc etc... Nous aurons immanquablement besoin les uns des autres.
J'ajouterai que c'est grâce à la sociabilité et la générosité des survivalistes plus avancés que nous que nous nous instruisons et nous préparons actuellement. S'ils avaient une mentalité de prédateurs ils ne partageraient pas leurs connaissances avec des gens qui ne peuvent rien leur apporter en retour.
Le chaos va durer longtemps, mais pas éternellement ; Une autre civilisation naîtra. Mais comme le dit si justement Anna, si elle doit avoir pour fondateurs des gens sans foi ni loi nous en reviendrons exactement au même résultat qu'aujourd'hui, les mêmes causes engendrant les mêmes effets. Il est tout à fait possible de se battre efficacement sans pour autant renoncer à son humanité et ses valeurs, lesquelles seront d'ailleurs fédératrices. On ne peut rassembler autour de soi en mettant en avant les principes du "chacun pour soi" et "malheur aux faibles" (le faible en question sera peut-être le seul dentiste à la ronde...).
Mirador, autant je te rejoins complètement sur l'aspect subjectif du "bien" et du "mal", autant je suis en désaccord concernant la quête du sens de l'Homme moderne. De tout temps l'Homme s'est posé des questions existentielles, justement parce qu'il a toujours eu en perspective la Mort. Il est certain qu'autrefois les gens avaient une vie bien plus dure, remplie et courte que la nôtre, mais ils n'en étaient que plus religieux et spirituels. La plupart des grandes réalisations occidentales ont pour fondement la foi, que celle-ci soit païenne ou chrétienne. Ils avaient une vision des choses à très long terme qui dépassait largement le cadre de leur propre existence. Quand ils bâtissaient une cathédrale ou replantaient une forêt de chênes, c'était pour leurs petits-enfants au mieux ; De nos jours si un projet n'est pas immédiatement rentable on ne lui laisse aucune chance, malgré son intérêt pour les générations futures. De toute évidence notre époque est celle des profiteurs avides, des individualistes narcissiques, des hommes et des femmes qui ne se posent aucune question métaphysique parce qu'ils ne croient plus en rien si ce n'est en l'argent et en leur propre petite personne centre de l'univers. C'est précisément cette mentalité qui nous a conduit au désastre !
RépondreSupprimerJe crois fermement que le désintéressement, le dévouement, le sens du sacrifice etc... sont des valeurs à cultiver si nous voulons survivre au chaos...
Werner88
Ce post va être un peu long.
RépondreSupprimerSi on fait une synthèse des derniers posts, on voit que nous cherchons un nouveau paradigme, qui en fait en est un ancien, nous avons la nostalgie d'une époque ou nous étions autre chose (plus ancré dans la réalité, mais pas moins spirituel), nous avons le besoin de partager un but commun, mais nous sommes isolés dans notre prise conscience, par rapport à nos milieux respectifs.
Globalement la question est de trouver un groupe pour lequel on ait une raison de vivre et réciproquement une importance. C'est un sentiment très profond et très fort, qui nait chez les soldats qui ont combattu, qui se nomment eux même frères d'armes, brotherhood, ou fellowship. Les mots aussi forts que ceux là ont été galvaudés et vidés de leurs sens par la marketing et la communication, mais c'est ce que beaucoup recherche, cette sensation de s'entendre, de communiquer à un niveau non verbal, parce qu'on sait que les autres ressentent la même chose, au même moment, pour les mêmes raisons.
Ce sentiment a été patiemment réduit en miette par l'ingénierie sociale, dans le but de déstructurer et désintégrer les groupes (nation, social, emploi, corporation, village, famille/tribu, famille foyer) pour laisser chacun seul face au système. C'est la théorie du contrôle de la pensée de type MKultra, en blessant l'esprit et le corps par une exposition à la violence et à l'addiction, mais à l'échelle d'une population entière, et sur des décennies.
En lisant vos posts je me rends compte que ce qui est sous-jacent n'est pas la volonté ou pas de survivre, (elle est ancrée dans chacune de nos cellules, au delà de nos pensées conscientes), ce sont les conditions dans lesquelles nous envisageons de poursuivre nos vies, en imaginant que ce sera probablement pire. En y regardant de près, nous ne voulons pas faire le deuil de cette vie, car elle nous apparait idéale, mais clairement beaucoup ne sont pas satisfaits du tout de leur vie, qu'ils possèdent ou ne possèdent pas, qu'ils sachent survivre ou ne sachent pas. Ils se sentent dépossédés de leur liberté, de leur avenir, et le survivalisme est une première reprise de contrôle, au milieu de leurs semblables marchant docilement vers l'abattoir.
Peut être que ce manque et cette attente ont comme issue le choix d'un autre mode de vie, peut être est-ce inutile d'avoir toutes ces choses, peut être vaut-il mieux partager notre vie avec des gens qui ont les mêmes aspirations. Quand çà par en couille, il vaut mieux avoir des amis que des objets ou du pognon, surtout quand on est pas dans les classes supérieures de la société. La solidarité est plus efficace que l'individualité en cas de gros choc.
C'est au moins un avantage d'internet, de permettre à chacun de nous de partager des idées, des aspirations, des expériences, et de se rendre compte que certains inconnus ont plus de choses à partager avec nous que nos proches.
En tant qu'humain nous avons besoin de ce contact, cette proximité spirituelle avec d'autres, et nous l'avons perdu depuis que nous consommons. Parce que pour partager il faut s'impliquer, donner quelque chose, y compris à des gens qui ne nous donnerons rien immédiatement en retour. On ne partage rien en achetant ou en vendant.
Cette nuit j'étais dans la colline, avec 7 personnes dont une ado de 17 ans. On a fait une reconnaissance sur une ruine pour une dégustation de barre céréale et de saucisson, puis sur un point de replis pour un bivouac éventuel, entre 17h et 1h30, pour environ 9 km. Ce sont des gens que je ne côtoie jamais autrement que pour l'entrainement, mais avec qui on a créé une connexion.
(suite dans le post suivant)
Sébastien.
(suite et fin)
RépondreSupprimerPeut être que nous pouvons laisser cet environnement urbain stérile à ceux qui en veulent et risquent d'y péricliter, et retourner là d'où nous venons, là ou un groupe est plus petit, plus cohérent, avec des hauts et des bas, des conflits, mais avec une envie d'aller dans la même direction.
Peut être que c'est au travers de cette aspiration qu'on règlera nos problèmes, en s'amputant volontairement de cet aspect gangréné de notre personne, corrompu par trop d'attente, de possession, de consommation, de peurs, pour aller vers un autre nous même plus proche de choses concrètes comme le fait mirador, plus proche d'une spiritualité manquante comme Anna, plus proche une implication dans un groupe comme werner88.
C'est vrai que ce serait crétin de mal traiter le dentiste, le pharmacien ou l'électricien, mais on ne peut pas savoir qui il est si on ne prend pas le risque d'aller vers lui, tout comme on ne peut pas vivre si on ne prend pas le risque de vivre.
"Si tu veux une garantie achète un grille pain", mais si tu veux te sentir vivant il faut te sortir les doigts du cul et faire en sorte de survivre, et de le faire avec ceux que tu auras choisi, ceux qui le voudront aussi.
Dernier point à propos de série post apocalyptique, et de gens qui changent, prennent de bonnes ou de mauvaise décisions, je vous conseillerais Revolution. Il n'y a pas que du bon, mais c'est une réflexion intéressante sur ce qu'on peut être amené à faire en situation extrême, sur comment on change, et comment on porte le fardeau des mauvais choix, et de leurs conséquences.
Merci de m'avoir lu, et bonne journée.
Sébastien.
L autre jour j ai planté tout un champs d arbre. Ils ne seront prêt que dans 40 ou 50 ans.
RépondreSupprimerQuoiqu il arrive des personnes pourront se nourrir, se chauffer. Je ne sais pas qui ils seront, ils ne sauront pas qui je suis.
J espere juste qu ils seront des gens de bien. Et cela c est ma mission, que les gens bien survivent.
Coucou Anna,
RépondreSupprimerTiens, si tu veux savoir pourquoi tu dois te battre et survivre, regarde ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=j0b8_SviaAk#t=27
Un exemple parmi tant d'autres.
Force et Honneur ! Et que meurent nos ennemis !
Bonjour Sébastien, Bonjour Rhonan, bonjour à Tous,
RépondreSupprimerMerci pour ce lien Rhonan. C’est vrai que les femmes sont précieuses (lol) à différents niveaux même si toutes et tous n’en ont pas conscience.
Face à cette triste réalité, c’est regrettable que certaines femmes se trompent de combat et/ou ne soient pas davantage armées, au moins dans leur tête, pour faire face un minimum à l’adversité …
Mais, bref ! Je ne souhaite entrer dans aucune polémique à ce sujet parce que, selon moi, le temps est plutôt à fédérer nos énergies que de s’alourdir la tâche avec des considérations qui, pour autant qu’elles soient vraies, ne feraient que nous éloigner de l’essentiel.
Le danger est grand comme Sébastien l’évoque un peu plus haut avec le contrôle de la pensée (MKultra) et ces saletés de puces RFID pour ne citer qu’un seul exemple des technologies avancées qui nous sont concoctées depuis longtemps.
C’est ça qui me fait « redouter le pire » pour reprendre les mots de Pierre et n’avoir toujours pas décidé si je veux (et/ou si je peux !) être du combat ou pas. Désolée de te décevoir Rhonan.
Le plan illuminati avance comme les sites amis du blog, par exemple, l’explicitent.
Face à cette monstruosité, en dehors de tout caractère religieux (car cela n’a pas à voir), je me prends à souhaiter une aide divine qui n’exclut aucunement ce que nous faisons ici à l’initiative de Pierre. Bien au contraire.
Car même si nous nous sommes éloignés de nous-mêmes, de notre force vive ça me fait du bien de voir qu’il reste des gens conscients et actifs malgré des divergences d’opinion, forcément.
« Force et honneur », oui Rhonan, force et honneur d’être des Hommes sur un chemin évolutif sur lequel ils n’ont pas envie de se perdre mais sur lequel j’ai bien peur qu’ils soient obligés se battre.
Alors, je pense à Jeanne d’Arc pour essayer de garder espoir. N’aurait-elle pas dit de ce combat « surnaturel » : « Les hommes d’armes combattront et Dieu donnera la victoire » ?
A voir …
Anna N.
RépondreSupprimerEt si la bonne question était : Comment survivre après le chaos ???
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il faut d'abord survivre au choc avant de tirer des plans sur la vie future , et ce site est là pour cela !!
Mais APRES ??
Imaginez ce qui aura été détruit, ce qui deviendra inaccessible par la censure du Net ! comment ferons nous pour instruire les enfants nés aprés le chaos ??
Internet sera t'il encore accessible ? sera t'il fiable et non censuré ? combien de site auront disparu ? à commencer par celui-ci !
lesmoutonsenrages.fr ont du effacer leur archives pour des questions de droit d'auteurs vis à vis de l'afp. Combien de sites vont devoir faire pareil ? Combien de megaoctet d'information vont disparaitre des archives ?
Combien de Mo de données personnelles vont disparaitre des cloud de stockage ?
Alors pour ceux qui le peuvent faites usage des aspirateurs de site pour constituer des archives et stocker des preuves que vous graverez sur cdrom monocouche.
Stockez vos "vieux ordinateur" à l'abri de la poussière, de l'humidité et surtout des IEM pour avoir un jour les outils et les données qui permettront d'instruire les enfants nés des survivants du chaos .
Les livres papier sont indispensable à la survie, mais il est plus facile de fuir avec 5 kg de cdrom ou les quelques grammes d'une carte SD de 30 giga au lieu des trois tonnes de votre bibliothèque.
Toutes les crevures qui sont responsables du chaos qui arrive devront un jour passer devant un tribunal de nuremberg avant de finir au bout d'une corde pour servir de nourriture aux corbeaux !!
pompompompoooom cela veut aussi dire V pour vengeance !!
La vengeance est une bonne motivation pour survivre !
Mais pour survivre il faut se regrouper et s'organiser et ainsi tomber sous les coups de la loi de 1936 sur l'interdiction des milices privées et des groupes de combats !
Loi mise en place par le front populaire !
Hé oui ! prudence ! méfiance !
La bêtise et la nuisance des socialos ne date pas d'hier mais de bien plus longtemps !
Donc s'organiser, se regrouper trop tôt peut nous faire tomber sous les coups de la loi et c'est un cadeau à ne pas faire !
Il faudra faire comme les poilus du colonel Driant les 21 et 22 fevrier 1916 aux bois des Caures devant Verdun qui encaissèrent le barrage d'artillerie et l'attaque initiale .
Ils ont tenus et contre attaquer, il a fallu aux boches trois corps d'armées pour vaincre la resistance de ces 1200 hommes dont seulement 120 blessés purent se replier. Et c'étaient des reservistes d'une quarantaine d'années !!
voir la revue de l'histoire de mars 2001, hs n*4
Ce que je veux dire, c'est qu'il faut attendre que le chaos soit là pour se regrouper et s'organiser . A ce moment là les flics seront trop occupés à proteger leur poulailler pour oser en sortir !
Donc ils nous faudra nous terrer dans nos trous individuels pour encaisser le barrage d'artillerie ( le chaos initial, émeutes, pillages) et seulement aprés se regrouper !
Mais comment se reconnaitre pendant et après le chaos ?
Moi je propose de hisser les couleurs de la France libre mais avec une croix de Lorraine couleur bleu horizon pour se rappeler que quoi qu'il arrive cela ne pourra pas être pire que Verdun !
En attendant on peut toujours discuter avec la bonne vieille cibi qui dort sous la poussière au fond du garage !
a+
21000dijon
@21000dijon
SupprimerVotre allusion à la France libre avec la croix de Lorraine, ainsi que vos appréciations politiques, n'ont rien à faire sur ce blog. Merci de les éviter dans vos prochains commentaires.
D'accord !!
SupprimerMais alors quels signes de ralliements ? quels mots de passe utiliser pour se reconnaitre comme lecteurs de ce blogs ??
a+
21000dijon
pourquoi voulez des sigles,des signes de reconnaissance,des mots de passes dont nous sommes envahis,le jour venu chacun dans son coin aura déjà fort a faire pour survivre dans l'espace vital qu'il pourra préserver , alors entre le survivaliste de Dunkerque et celui de Pau ou de Lille les notions de distance reprendrons une valeur de temps que nous avons oublié .Il y aura et j'en suis d'accord avec vous une nécessité locale a se reconnaitre avant de penser a un drapeau quelconque ,les choses se feront "naturellement" si on peut dire dans le temps si il en reste.Cordialement.Phoenix
SupprimerPourquoi vivre ?
RépondreSupprimerEn temps que papa volontaire, la première réponse est "pour faire et voir grandir mes enfants". C'est la raison de "surface". Plus profondément : pour faire honneur à mes grands-parents, qui, eux, ont vécu dans un temps sans conforts, mais qui en ont vécu la transformation. Puis, plus profondément encore : pour les générations d'avant, qui eux, n'ont vécu que grâce à leurs dévouements, en accord avec les saisons, envers et contre tout (les guerres, les famines, les épidémies, etc.).
On en arrive à la base : vivre pour perpétuer le fait d'être sur cette terre, de le mériter et de transmettre ce pouvoir aux générations futures. Donc si je meurs sans avoir garanti la survie de mes enfants, ce serait un échec. Mais bon on s'en fout, je serais mort ...
Si mes enfants meurent avant moi, ce serait un échec personnel, certes, mais il me restera la famille de mon frère et de ma sœur à aider. Si il ne reste plus personne, la famille des cousins et cousines. Si la aussi l’hécatombe continue alors que je reste vivant (??), alors tant pis pour les générations futures de ma famille ... je mettrais mes compétences de survie pour protéger une famille méritante de mon canton.
Je ne conçois pas qu'on puisse vivre (survivre) pour d'autres raisons ... je peux écouter ou lire les gens qui parlent autrement, mais selon moi ils leur manquera une force, celle qui permet de déplacer des montagnes et pour tenir le coup quand tout s'effondre.
Je ne parle consciemment pas de la Foi, qui, certes, m'aidera à tenir, mais survivre uniquement pour maintenir la Foi vivante, non.
En temps que célibataire involontaire, je survis, moi pour voir grandir mon pays.
Supprimerje ne veux pas rentrer dans du sur-patriotisme, mais j'aime mon pays, et je suis prêt à me battre pour lui.
On peut aussi vivre pour simplement repousser au maximum le jour fatal de la mort, se qui est tout à fait naturel.
vivre pour le plaisir de dire "j'ai réussis là ou d'autres on échoués" une sorte de jeu, ou l'enjeu est au plus haut... Je ne m'étais jamais vraiment penché sur le sujet tellement ça me paraissais évident que chacun devait se battre pour vivre pour des raison d'instinct naturel.
Mais après tout, pour ceux qui se disent "je préfère mourir que de perdre mon confort" Charles Darwin ne disait-il pas "ceux qui survivrons ne sont mi les plus intelligents ni les plus fort, mais ceux qui sauront s'adapter"?
Il avais tout à fait raison, ceux qui ne supporteront pas le changement mourront pour faire de la place à ceux qui se battrons pour s'en sortir.
Notre société Française actuelle évolue, en bien ou en mal, années après années (plutôt en mal d’ailleurs), et on voit dés aujourd'hui ceux qui s'adaptent de ceux qui n'y arrivent pas. Nous sommes le premier pays dépendant de prozac (anti-dépresseurs) révélant ceux qui ne supportent pas l'évolution actuel du monde tel qu'il est, de ceux qui s'y adaptent et apprennent à y évoluer.
Je dis ça, mais je précise que je suis content que beaucoup de gens n'arrivent pas à accepter l'évolution actuel de la France, autoritaire, totalitaire, soumis, etc... car je crains beaucoup plus un scénario à la "1984 de George Orwell" qu'un scénario à la "ken le survivant".
great
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