Savoir comment concevoir un Plan de feu fait partie des bases du combat d'infanterie ; J'ai donc adapté le principe à la défense du domicile...
1. Le plan de feu militaire
Le plan de feu militaire est un plan format papier où est inscrit l'intégralité du dispositif de défense mis en place pour une mission tactique.
Ce procédé peut être utilisé dans le cadre d'une mission défensive, ou en défense provisoire lors d'une mission offensive.
Pour mieux comprendre, voici comment est structurée une compagnie de combat d'infanterie.
Une compagnie est formée de 5 sections :
- 3 sections de combat, une section d'appui, et une section de commandement.
Chaque section (hormis la section de commandement) est composé de 5 groupes :
- 3 groupes de combat, 1 groupe d'appui, et un groupe de commandement (chef de section, adjoint et transmetteur).
Chaque groupe est composé de 9 personnes :
- Le chef de groupe, le pilote de char, le radio tireur, et deux équipes de combat, composées chacune de 3 combattants (1 chef d'équipe et deux soldats).
Militairement parlant, le plan de feu est un schéma du terrain fait à main levée qui décrit tout le dispositif de défense. Chaque groupe inscrit sur un plan son dispositif et ses capacités de feu en termes de portée, d'angle de tir, armement (missiles, lance-roquettes, fusils mitrailleurs, mortier...), angles morts, point de repères, etc.
Puis chaque section donne ses plans à la section commandement qui aura donc, une fois l'ensemble des plans réunis, toutes les capacités de tir et d'observation de tous les groupes.
Pour dire l'importance militaire du plan de feu, la perte de l'un d'entre eux amène automatiquement à de la prison ferme... Ce qui n'est pas le cas en cas de perte d'armement, optique, optronique, ou de n'importe quel matériel militaire excepté celui de transmission.
Sa perte amènerait, pour commencer, l’avortement brutal de la mission. Elle donnerait aussi à un ennemi qui l'aurait découvert tous les choix tactiques élaborés pour défendre le secteur, ce qui est d'une importance capitale pour quelqu'un ayant peu de connaissance militaire du terrain, et qui pourrait occasionner de très mauvaises surprises aux successeurs de la mission (voir article sur la guérilla).
Le plan de feu est quelque chose de classique et de très utilisé dans l'infanterie. Son élaboration n'est ni très compliquée à faire, ni à retranscrire sur le terrain ; elle est très importante pour un combattant.
Avec un peu de drill, il faut environ 15 minutes pour réaliser un plan de feu et le pousser au niveau supérieur.
Voici un plan de feu classique ; les points les plus importants sont :
- L'emplacement précis, via les coordonnées sur la carte, de chaque combattant, chaque arme, et chaque chef.
- Les angles de feu, via les azimuts pris avec les boussoles, donnant chaque secteur de tir de chaque combattant.
- Tous les éléments particuliers du décor, ceux où l’ennemi pourrait se dissimuler, mais aussi tout ce qui pourrait limiter ou empêcher le tir.
- Le nom du groupe, les coordonnées radio et autres éléments donnés précédemment par le commandement.
Chaque groupe fait part de ses capacités, mais garde un plan de feu plus précis des angles de tir et d'observation de chaque équipe. Chaque section donne les capacités de sa section, mais garde également un plan de feu plus précis de chaque groupe.
Cette introduction n'est sûrement pas intéressante pour un groupe de combattants isolés, encore moins pour un survivaliste, mais elle reste nécessaire pour comprendre le fonctionnement du plan de feu civil que j'ai réalisé à partir du modèle militaire (du moins dans sa structure).
2 - Le plan de feu civil
L'idée du plan de feu civil est de retranscrire sur une carte la connaissance du terrain autour de sa maison, sur une distance suffisamment grande. Il doit être pensé et fait via une carte de randonnée (au mieux, au 1/10 000ème... mais bon courage pour les choper, les miennes sont en 1/25 000ème), et une prise de contact sur le terrain.
Quoi mettre sur un plan de feu :
1. les portées
Voici le plan de feu de ma maison (enfin, j'ai pris une maison au hasard sur la carte, mais on va dire que...)
Le secteur est divisée en trois zones ; chacune représente une portée, et changer de zone signifie changer de type d’arme à feu.
La zone extérieure (en bleue) représente soit l'horizon, soit la portée la plus longue que vous avez au fusil, donc pour faire simple, votre limite maximale d'ouverture de feu. Si vous êtes entouré d'habitations, cette limite est à définir selon le bon sens.
ATTENTION, ne pas confondre limite d'ouverture de feu et limite d'engagement.
- La limite d'ouverture de feu est celle qui est déterminée par la capacités de votre arme,
- La limite d'engagement sera déterminée par votre propre analyse du danger, donc votre jugement. Ce qui n'a vraiment rien à voir.
La partie en bleu est donc la zone que je ne peux atteindre qu'avec, dans mon cas, mon fusil à lunette. Ma limite est à 600 mètres, moins grande que ma portée maximale, mais il est préférable de limiter sa portée maximale à une distance où l'on est sûr de toucher au premier coup.
La partie verte est le passage du fusil à lunette au fusil de moyenne portée dans 90 % des cas, c'est à dire le fusil de chasse de calibre 12 ou le fusil d’assaut pour d'autres. La mienne est à 100 mètres pour les balles, même celles rechargées avec le mélange plombs/paraffine.
Je ne parle pas du 22LR, là c'est ma femme qui est derrière la machine, l'ouverture du feu sera à son initiative.
La zone rouge est entre 50 mètres et 10 mètres, ou le passage du fusil à pompe à l'arme de poing peut s'avérer nécessaire. Même si le cal 12 est toujours très bien à 10 mètres, il faut aussi prendre en compte le fait que si l’intrus a réussi à arriver jusque là, le chargeur dois commencer à être vide, et un PA approvisionné à 100 % peut s'avérer être une bonne option.
Deuxième chose à inscrire sur un plan de feu :
2. La planimétrie
La planimétrie est la représentation de l’ensemble des détails naturels et artificiels qui se trouvent à la surface du sol (bois, maisons, cours d’eau, lignes à haute tension, etc.). Ces détails sont représentés par des signes conventionnels.
Bien sûr, une carte standard comportera à la base tous les éléments nécessaires à sa lecture, mais elle sera incomplète pour un plan de feu (bon là, il n'y a aucun détail vu qu'elle a été récupérée sur Google Earth).
Rien de vraiment défini pour sa conception, car les éléments à ajouter seront déterminés en fonction de votre emplacement géographique, mais aussi par rapport à votre vision de la défense, votre manière de faire, ou encore vos règles d'engagement. Mais beaucoup de détails restent communs à chacun, comme les zones par lesquelles un ennemi aurait le plus de chances d'arriver, les routes, les groupes de maisons isolées, ou lisières de bois par exemple, mais aussi les emplacements où l’ennemi pourrait se dissimuler pour s'infiltrer, comme les arbres, tas de pierres, maisons isolées.
3. Les tireurs d'élite
3. 1. Les emplacements privilégiés de tir à longue distance
Si votre maison se fait asmater à longue distance, organiser un raid pour déloger le tireur est peine perdue si vous ne connaissez pas sa position, et pour ça, une étude du terrain et de la carte aura été nécessaire bien avant le combat, puis devra être notée sur votre plan de feu.
L'idée est de connaître les meilleurs emplacements de tir, à savoir ceux que VOUS auriez choisis, de manière à avoir une idée des emplacements potentiels de l'ennemi.
Cela vous sera bien plus utile que de connaitre les principes de triangulation par azimut inverse, tels que mentionnés dans les cours militaire des tireurs d'élite... Je vais y revenir.
Si vous vous faites asmater bien comme il faut, il faudra aussi beaucoup de sang froid et une certaine capacité à réfléchir en situation de stress, et ça, c'est surtout le moins évident et le plus dur à apprendre.
À l'armée, les emplacements en hauteur sont bien entendu très conseillés, et c'est la raison pour laquelle tous les points stratégiques de l'histoire ont toujours été construits sur des points élevés. Mais certains tireurs expérimentés recherchent des emplacements de feu à la même élévation que la cible, voire à peine plus bas. L'angle de tir est moins avantageux, mais le tireur sera beaucoup plus difficile à débusquer.
Là, je parle d'une minorité de tireurs d'élite, car ces emplacements, quand ils existent, sont quand même difficiles à exploiter. Dans le doute, la plupart des tireurs choisiront quand même des postes de tir élevés, malgré le risque.
3. 2. Le repli
Lorsque j'étais à l'armée, durant une manœuvre d’entraînement, la section de tireurs d'élite avait réussi à localiser et s'infiltrer dans le camp ennemi, puis à tuer leurs chefs. Ils s'étaient placés sur le milieu du versant de la colline en face du camps adverse de nuit, puis avaient entamé les feux au lever du jour.
Ce qui n'était pas con, vu que les ennemis surveillaient la ligne de crête, sans faire attention qu'ils étaient en fait 100 mètres plus bas. Les chefs étant morts, la fin de l'exercice à été sonnée, et les tireurs se sont révélés, puis sont tranquillement retournés à leur camps respectifs.
Cette situation et la parfaite illustration du décalage entre « entraînement » et « combat réel »
Si cette méthode était parfaite à l’entraînement, elle était impossible sur le terrain, vu qu'elle ne permettait aucunement le repli, pourtant capital.
En temps normal, les tireurs prévoient un ou deux chemins de repli, pour pouvoir s'exfiltrer tranquillement une fois la cible éliminée. Ici, ils ne l'ont pas fait uniquement parce qu’ils n'avaient pas à se replier dans cet exercice, mais malheureusement ça fausse tout, car en combat réel, les tirs ne se seraient pas arrêtés après la mort des chefs, et la section de tireurs d'élite se serait faite éliminer.
Une règle veut que le meilleur emplacement de tir soit toujours le premier à éviter. L’ennemi étant tout de même pas trop stupide, il cherchera d'abord le tireur sur des postes comme les châteaux d'eau, les tours, toits d'immeubles, cimes des arbres, etc. Le meilleur exemple, et celui que l'on nous donnait à chaque fois, était le tireur d'élite du film « Il faut sauver le soldat Ryan » qui s'est fait tuer parce qu’il s'était mis sur le poste de tir le plus évident. On peut penser que s'il avait été simplement sur un toit de maison, par exemple, il aurait sûrement fait un moindre score, mais serait encore en vie.
Bien sûr, ce principe est évident lors d'une guerre symétrique, mais la guérilla ne l'est pas autant.
J'ai personnellement monté ma maison à 300 mètres d'un château d'eau. D'en haut, on y voit à plusieurs kilomètres ; quand on est dessus, la capacité de surveillance et de feu est excellente, et si un jours la guerre nous tombe sur la tronche, je pense que le jour ou j'aurais vraiment besoin d'un bon angle de vue, je n'hésiterais pas à y monter (à moins qu'en face, il y ait une grosse puissance de feu, bien entendu).
3. 3. L'emplacement le plus utilisé en campagne
La ligne de crête est l'intersection de deux versants dont la concavité est tournée vers le bas. C’est la ligne de partage des eaux, et c'est sûrement, le meilleur emplacement :
- Au mieux, vous avez juste votre tète et votre fusil qui seront visibles,
- Vous avez une vue en hauteur,
- Une meilleure portée,
- L'infiltration et le replis seront également plus faciles par la pente contraire à l’ennemi.
- Si la ligne de crête est suffisamment grande, l’ennemi aura une large zone à examiner pour vous repérer.
Bref, c'est clairement le meilleur emplacement pour un tir à longue distance, et ce sera donc une chose très importante à noter sur votre plan de feu.
3. 4. Retrouver l'emplacement d'un tireur par azimut inverse
La triangulation par azimut inverse fait partie des cours pour trouver l'emplacement d'un tireur d'élite... Dommage quelle soit aussi peu efficace et quasi irréalisable.
L'idée est de repérer au moins deux impacts de balle sur le même tir, pour avoir une idée de la ligne de mire de l'ennemi.
- Déja, ça demande beaucoup de sang froid
- Il faut être suffisamment nombreux pour espérer ne pas être dans les premiers morts
- Avoir suffisamment de recul pour analyser les impacts de balles
- De plus, cette analyse ne vous donnera que sa ligne de mire, pas sa distance.
Selon les cours, pour connaitre la distance d'un tireur, il faut compter le nombre de secondes entre le tir et l'impact des balles, puis effectuer un calcul en considérant la vitesse moyenne d'une balle TLD.
Bon, je ne pense pas avoir besoin de vous expliquer à quel point ce n'est pas possible de mettre tout ça en oeuvre, pendant qu'ont se fait asmater la tronche au gros calibre, surtout si c'est uniquement dans le but "d'avoir une idée" sur l'emplacement ennemi, et en espérant qu'il ne bouge pas le temps d'aller le déloger.
Le meilleur moyen de débusquer un tireur d'élite, dans la vrai vie, est d'envoyer la section mortier nettoyer la zone, d'ou leur surnom, les "aspirateurs à obus".
DONC pour un survivaliste lambda, pour gérer un tireur d'élite, si vous avez pas une puissance de feu plus grande que lui (à condition bien sur de réussir à le dénicher) ni de mortiers, ni les moyens pour vous déplacer rapidement jusqu'à lui (donc, espérer qu'il ne se déplace pas)... Ben vous êtes dans la merde. Mais connaitre ses possibilités d'emplacement via un plan de feu vous permettra de limiter les dégâts.
Ce n'est pas étonnant que pour tous les styles de combat utilisables en guérilla, ce soit le sniping le plus utilisé...
Conclusion
Pour faire simple, le plan de feu est une carte ou vous inscrivez dessus tous les points que je viens d'énoncer pour une défense de domicile, ou bien un plan fait sur le terrain à main levée dans une optique de combat offensif.
Je rappelle que la retranscription du plan de feu militaire en version civile est ma conception personnelle, faites avec mon expérience et selon mes critères. Elle ne peut donc être qu'améliorée par chacun, en fonction de ses critères personnels, sa capacité de feu, le potentiel défensif de l'endroit où il vit, la manière dont il voit la défense de son domicile, mais surtout, et avant tout, le bon sens.
Le mieux, c'est d'avoir une carte comme celle là, prête à servir. Mais pour ceux qui prévoient la possibilité de combattre, prés de chez eux ou pas, avoir comme moi un carnet de combat avec dedans ses tables de tir, quelques bases de topographie (vitales, mais qui bien souvent s'oublient vite), le nécessaire pour y dessiner un plan de feu rapidement, de quoi noter... et c'est tout. Inutile de s'encombrer inutilement comme les militaires avec 200 pages de tout et n'importe quoi...
Toujours aussi précis et compréhensible, rien à dire.
RépondreSupprimerPour les propriétaires de pavillons, les plans du permis de construire et par extension tout ce qui concerne le cadastre peuvent donner une ébauche de plan de tir exploitable. Ensuite faire confiance à ses yeux et sa connaissance du terrain.
Un plan avec les courbes de niveaux complètera avantageusement l'ensemble pour la longue distance.
Une bonne paire de jumelles s'impose afin de bien voir les limites du terrain.
cc
les courbes de distance, et les bases de la "chevelure" sont des thémes prévus sur les prochaines vidéos
SupprimerJe vous conseille l'excellent site GEOPORTAIL etses nombreux calques de cartographie pour élaborer votre plan de feu. Ce n'est pas du 1/25000ieme mais j'y ai trouvé de bonnes informations.
Supprimerles courbes de qui ?
Supprimerla chevelure de qui?
Bonjour, intéressant. Pour moi qui habite dans un emplacement intenable en cas de guerre je serrais plutôt producteur de plans de fuite et on aperçois que certaines infos de l’article y sont transposables, par exemple essayer d'anticiper les points ou on se ferais canarder en cas d'invasion armée, définir les voies les moins exposés, pour être moins pris au dépourvu le jour ou...
RépondreSupprimerEn tout cas merci ces articles techniques simples sont intéressants.
Gabriel.
Quelques petites précisions sur cet article qui complète fort à propos les différents articles sur la défense de voisinage et la défense du domicile.
RépondreSupprimerSi l’on sait déjà ou l’on va survivre, autant profiter effectivement des « beaux jours » actuels pour faire vos reconnaissances et établir PDEF et PF.
Soyer procédurier pour rien oublier et ne pas être submerger par l’ampleur des éléments à prendre en compte.
Ne pas confondre plan de défense (PDEF) et plan de feu (PF). Le PF s’inclus dans le PDEF, il découle du PDEF et non l’inverse.
Cartes (IGN 25/000, plan de ville,…), boussole, jumelle, règle, de quoi écrire, de quoi mesurer des distances (étalonnage du pas, télémètre,…), appareil photo... Et c’est parti pour la reco terrain.
Je ne reviendrais pas sur la reco terrain que j’ai commenté dans l’article 2/4 de la défense de voisinage (11/04 10H01). Ayez l’esprit ouvert, sans plans pré établis.
Après cette reco terrain, vous serez surement désorienté face à la multitude des possibilités pour un ennemi de venir vous attaquer ou de vous tirer dessus mais cette étude vous donnera aussi les endroits par ou il est très difficile de se déplacer et ou l’on ne peut vous observer-tirer.
C’est la que votre reco terrain devra être confrontée au scénario ennemi que vous avez déjà ou non élaboré pour que vous puissiez faire des choix.
Le scénario retenus (deux, voir trois maximum) vous donnera les modes d’action de l’ennemi et l’étude terrain vous indiquera par ou ces modes d’actions pourront être appliqués. Votre PDEF et votre PF en découleront naturellement. A scénario différent, PDEF et PF différents. PDEF et PF qui varieront aussi en fonction de la saison et des changements de végétation qui vont avec.
Troisième élément, vos effectifs qui vous obligeront eux aussi à des choix dans l’instant et qui pourront vous amener à faire évoluer PDEF et PF dans le temps.
Dernier éléments, les armes dont vous disposer (portée, précision) et les compétences en tir des membres de votre tribu vous feront aussi faire des choix entre plusieurs positions au sein de votre PF.
En ville, il ne faut pas oublier que l’étude se fait en trois dimensions, ce qui rend les choses plus compliquées.
Je suis bien conscient que le problème de fond du survivaliste est de vouloir bien faire et de couvrir le maximum d’éventualités.
C’est malheureusement impossible à moins de disposer des effectifs adéquats en volume et dans la durée.
Il nous faut donc accepter de prendre la responsabilité de faire des choix.
Tout plan d’action est caduc au premier coup de canon s’est bien connus mais un plan d’action est quelque chose auquel on peut aussi se rattacher quand tout part en vrille. Réfléchir a un plan d’action, un dispositif possible, établir un plan de feu permet de gagner du temps, de garder l’initiative et le recul nécessaire lorsque les autres seront la tête dans le q...
Pour le territoire français, une bonne source d'informations cartographiques est le site Géoportail. Vues aeriennes, cartes IGN à différentes échelles, mesures diverses, profils altimétriques données cadastrales...
RépondreSupprimerBonjour
RépondreSupprimerLe survivaliste moyen ne dispose au mieux que d'un calibre 12 et d'une 22LR
Un plan de feu avec ces deux types d'armes va etre vite réglé.
Rayon d'action 100 metres(a la 22) soit 12 secondes de course a pied..
Face a une équipe déterminée et vos armes en répétition manuelle ou limitée a 3 coups de douze, ca va vite devenir tendu...
A cent metres, il ne s'agit plus d'un plan de feu, mais d'un plan de survie...
Record de sniping en 338 2400 mètres
Record de sniping en 308 1200 mètres
On entre la dans des budgets armement(même en étant raisonable et tenter de toucher a 600) qui deviennent assez problématique.
12 secondes de course ,avec un équipement minimum et pas sur du du tartan ou une cendrée,mais un terrain inconnu et peut être chaotique et cerise sur le gâteau se faire tirer dessus en même et bien les 12 secondes j'y crois pas,disons 30 et ce sera très bien,je peut me tromper mais je demande à voir quand même; d'autant que les "sprinters" seront logés à la même enseigne (armement etc etc etc )pas oublier que le rechargement d'un fap 7 coups,après il reste la fourche et les ça va très vite et même en continu,c'est pour ça que l'on s'entraine.Après il reste encore la fourche et les Mirabeaux!!!
SupprimerC'est pas idiot comme raisonnement et ça se discute.
SupprimerCela dit les fenêtre de tir sont faites pour couvrir un certain angle optimisé et ne pas se disperser.
Après, on peut attendre le dernier moment et offrir un volume de feu conséquent.
Et puis si c'est une question de sprint, autant travailler le terrain découvert pour que la course de vitesse soit moins possible.
Un plan de feu se base sur le possible et le réel, ça donne pas mal d'idées.
cc
Cela pose la question du positionnement de nos tirs d'appui.
Lorsque que l’on entend tirer, l’on se poste au minimum à genou pour écouter d’où proviennent les tirs.
RépondreSupprimerLorsque l’on entend les abeilles sifflées, on se poste immédiatement car là, on est pris directement à partis. Une course sur quelques mètres permettra de trouver éventuellement un meilleur abri qu’une touffe d’herbe, sinon s’écraser comme une merde au sol au milieu de nul part est toujours mieux que rien.
On ne commence pas à courir vers le tireur simplement parce que dans 99% des cas vous ne savez même pas d’où les tirs sont partis.
On se poste puis, la plupart des tireurs balances quelques tirs, non pas pour toucher l’eni mais simplement pour se rassurer. C’est nul car cela gaspille des munitions mais cela fait du bien au moral. Ensuite on observe pour essayer de trouver ce put… de tireur qui est non seulement posté mais aussi camouflé. Et là, cela peut durer longtemps.
Ne surestimons pas l’adversaire mais ne nous sous estimons pas non plus à moins de considérer que l’on est seul à se battre. Là je ne suis pas Chuk Norris et vous conseille l’achat d’un p-balle niveau IV et d’un casque en kevlar sans oublier un passage à Lourdes.
Moins vous serez nombreux et moins votre armement sera performant, plus vous devrez être imaginatif et rusé.
Etablir un plan de feu pour un survivaliste c’est une action majoritairement défensive à moins que vous ne soyez pas un survivaliste mais que vous soyez un partisan et là c’est une autre histoire.
Il faut profiter du terrain pour l’utiliser à votre avantage. Etablir un plan de feu, c’est effectivement l’adapter à la capacité de ses armes et attendre le moment ou vous aurez un maximum de chance de toucher un adversaire. Ce qui peut être chaud je vous l’accorde mais imaginez l’ennemi qui vient de perdre un homme touché par une slug et qui se fait tirer dessus depuis plusieurs directions même au calibre 12.
Survivaliste, vous serez sur votre terrain de jeu alors que l’adversaire le découvrira. Vous avez pu préparer des positions de rechange pour vous et vos camarades, voir des positions dans la profondeur pour user l’eni durant sa progression. Positions qui auront été aménages pour vous protéger des tirs (un simple trou peut faire des miracles) et camouflées.
Vous aurez donc l’initiative de l’ouverture du feu et des déplacements entre diverses positions.
Bonjour:
RépondreSupprimerUn plan de feu c'est valable:
-Si vous avez des "troupes" a disposition et qu'elles soient déployées sur le terrain(je passe sur les problèmes énormes de logistique de ce cas de figure)
-Si vous avez de l'allonge grace a votre armement(ce qui sous entend :vous donne un peu de temps)
-Si vous avez les deux:cool, vous disposez d'une armée.
Rappel:
-Les FAP lisse sont en cat B
-Les FAP rayé en CAT C ne permettent de tirer que de la balle(vous ne toucherez meme pas un vache a trois metre avec des plombs)
-Casque balistique 1000 euro
-Plaque balistique soumises a ITAR
-Equipement balistique complet plus armement environ 20 kilo
Votre équipement balistique est "Bullet Resistant, non pas "Bullet Proof". Il vous protègera peut être de la mort sur le moment mais vous serez hors de combat au premier coup au but, ce qui, en absence d'homme et de logistique adéquate vous mènera certainement à une fin rapide.
-Une arme longue CAT C en 308 est forcement à répétition manuelle
-Les 22LR idem
-Les coach gun 1 coup par canon
-Un FAP, reloading chronophage...
Dans tous les cas, un survivaliste lambda aura:
Soit la puissance de feu(carabine dite de grande chasse)
Soit la capacité de feu(FAP rayé a 5 coup)
Mais il n'aura jamais les deux en meme temps SAUF:
A disposer d'arme qui lui permettent les deux(arme type AR 15 ou VZ en 223,308,7,62 par 39..) ce qui implique deux choses: Armes CAT B donc déclarées sous author ou arme en provenance du marché parallèle, marché très peu accessible au commun survivaliste.
Un dernier détail:
Pour un survivaliste seul, ou en couple, la surveillance de son périmètre afin de mettre en oeuvre le cas échéant son plan de feu sera tellement contreignante et chronophage qu'il ne pourra pas mettre en oeuvre les autres point essentiels a sa "survie": alimentation en eau, en nourriture(jardin, chasse, piegeage), temperatute, habitat...
A moins d'éditer un livre intitulé "le survivalisme pour les riches", n'oubliez pas, messieux dames, que le survivaliste moyen ne dispose pas des ressources financières, physique et humaine pour mettre en oeuvre le dixième de vos conseils...
Ce qui nous ramène au rayon d'action de 100 metres maximum donné par la 22 LR a répétition du survivaliste(pas de puissance ni de capacité de feu) soit environ 12 seconde de course pour un homme en bonne forme...
Si le traitement d'un seul hostile ne devrait pas poser trop de problème dans cette sphère, le traitement de plusieurs hostiles pour un couple survivaliste à équipement minimal les mènera à l'échec.
Bonjour "Anonyme25 janvier 2017 à 09:13" & "Anonyme25 janvier 2017 à 10:34",
SupprimerMerci bien pour l'apport de votre point de vue, et surtout pour la présentation & lisibilité de votre commentaire, mais...
A quoi sert-il? Comme d'autres avant vous, nous suggérez-vous que "ça ne sert a rien", etc, que l'on n'a pas les moyens ( en tout ), et que l'on vas se faire bouffer? Je crois que l'on sait tous que seul on peut rien (ou pas grand chose), merci bien.
Donc, qu'est-ce que votre commentaire apporte de constructif ou de positif?
Pour ma part j'habite en ville, avec de la famille a la campagne, et les conseils de cet article me sont utile dans les deux cas (mais surtout pour la ville, par rapport a ma capacité de "réponse"): ça permet de se poser des questions sur les lieux de passages les plus probables, les "spots" de sniper, etc...
Encore une fois, je crois que l'on sait tous qu'a moins d'habiter dans une "grotte" isolée de tout, un "bunker" bien planquée (et encore, dans quelle mesure face aux capacités de détections existante...), seul, on ne peut que tenir face a une menace "mineure" ( individu seul ou petit groupe non structuré / déterminé), et là encore si il y a assez de monde pour se relayer a la garde. On sait, merci bien.
Alors si vous avez quelque chose de positif / constructif a apporter ( comme une technique de communication ultra efficace pour ouvrir les yeux des autruches de mon entourage ^^ ), je suis tout ouïe, merci bien par avance ;)
B.
( pas de "cordialement" aujourd'hui, because "crotte", y en a un peu marre des "AnonymeJour Mois année à heure:minute" de mauvais augure...!)
Bonjour @ anonyme 25/01/17-09:13
SupprimerJe partage votre avis, considérant qu'en solo avec sa petite famille c'est manquer de réalisme face à ce type de combat, où il est préférable d'avoir de l'allonge pour éviter de faire Camerone. Pour ce faire, il faut des effectifs, donc se constituer en groupes armées : ce qui ne s'improvise pas ! En face, l'NMI est solidaire, vit en communauté, il a la foi, une volonté de conquête, en bref, il est motivé. Il attend simplement le signal. La volonté et l'esprit de défense ne sont pas de vains mots, faut-il encore y adhérer avant de pouvoir l'appliquer.
Philippe
@ Anonyme du 25 janvier 2017 à 09:13
Supprimer"Les FAP rayé en CAT C ne permettent de tirer que de la balle"
Je vous conseille d'étudier les carabines a pompe a rayures non-dispersantes produites par Fabarm (Sdass) et Verney Carron (Black-crow). Vous allez avoir de bonnes surprises.
"Ce qui nous ramène au rayon d'action de 100 metres maximum donné par la 22 LR"
Si aucune armée au monde n'a jamais utilisé la 22 lr en combat, c'est qu'il y a une bonne raison.
" le traitement de plusieurs hostiles pour un couple survivaliste à équipement minimal les mènera à l'échec."
Yep, la survie en solitaire ou même en couple est une impasse. Dans toutes les sociétés survivalistes (les vrais), c'est le groupe qui prime, en principe basé sur le clan.
Merci von Pickenforff comme d'habitude bonne remise au sol!!! Un enlèvement peut se produire n'importe quand , mais pas au détriment de n'importe qui.Si il s'agit d'habitudes culturelles de certaines républiques bananières ou d'industrie alimentaire comme au mexique ou chez les ex Farcs , c'est un peu moins courant chez nous , combien au cours des dix dernières années ? (le Bataclan était une attaque pas un enlèvement)Si les circonstances favorables a ce genre de pratiques survenaient chez nous de manière habituelles , cela voudrait dire (a part les enlèvements d'enfants par des pédophiles) que le non droit s'est installé durablement,en conséquence les survivalistes auront pris les précautions d'usage et pourquoi irait on vous cherchez au sein d'une foule ou d'une bad au fin fond des campagnes ?,l'argent papier n'aurait aucun interet et s'encombrer d'une bouche à nourrir en plus , pour vos ravisseurs , tout a fait contre productif.Comme il a été dit plus haut il faudrait que vous repésentiez un intéret vital pour vos ravisseurs et si c'est pour la bouffe que vous auriez en stock vous serez éliminés.D'ou l'interet du nouvel article de Pierre sur la défense du périmètre qui s'adresse tout autant a des éventuels "ravisseurs" que des plus probables charognards et là je ne paratge pas l'idée du glacis lisse comme la main entre les habitations et la campagne environnante , pour les bads ou les grands parkings sans couverts des zones urbaines.Vous ne saurez pas quand l'attaque surviendra(à moins d'avoir des choufs humains et techniques sérieux et nombreux) pouvoir sortir s'en en prendre une venant du couvert par surprise a 100mètres est un avantage ,à moins de faire Massada,c'est ici que le dernier paragraphe de Von Pickendorff prend tout son sens "survivalistes vous serez sur votre terrain de jeu.......,"
RépondreSupprimerSortez, tracez un cercle de 100 metres autour de votre position et vous verrez que votre "fameux" terrain de jeu n'existe pas.
SupprimerSauf a disposer comme je l'écrivais, d'une "petite armée" rompue à l'engagement pour tenir votre position, vous etes défait...
La majeure partie des "survivaliste" seront seul ou en couple sans armement digne de ce nom.
La majeure partie des "assaillants" seront des bandes armées ou non qu'il vous sera tout bonnement impossible a gerer dans la sphere des 100 metres avec votre 12 ou votre 22LR.
Chacun est libre de croire le contraire mais ne devrait en aucun cas essayer de faire croire au autres que c'est réalisable.
bonjour anonyme du 25 10.34,personne ici n'essaye de persuader quelqu'un ,c'est un espace d'échange ou certains relatent des expériences vécues ou font profiter les autres de techniques ,de savoir faire;personne n'a la science infuse , sachant que la aussi , par expérience que bien souvent les meilleurs plans volent en éclat devant la réalité.Alors il reste le solide que vous avez mis en place et si vous avez lu les dossiers de Pierre , en plus d'une recherche personnelle , vous sauriez que même face a une bande de gugusses ce sont les défenses passives qui feront la différence (concertina et autres chausses trappes mis en place et discrets dès le début effectif du chaos; ce sont les premiers instants d'un engagement qui comptent et font la différence,un survivaliste s'adapte a son adversaire ,inutile d'essayer a qui est le plus fort dans le cas d'une disproportion en matériel, mais je le répete en face il ne seront pas mieux lotis que vous , voir moins et ne disposeront que d'un temps très limité de feu(ben oui faut trimballer les mun et c'est très lourd) et si ils ne sont pas armés je doute fort que leur moral tiennent après la première raffale.Personne ne peut présager qui il trouvera en face,ne vous trompez pas ,vous posez le postulat du couple ,croyez vous que ce sera le cas général ?j'en doute fort,précisément les survivalistes essayent de se regrouper et d'abord avec leurs voisins proches qui partagent la même vision de cet avenir compliqué,une rubrique sur ce blog leur est consacrée,les alliances seront de circonstances si elles n'ont pas lieu avant.Les attaques de bandes se feront d'abord sur les objectifs rentables et nécessaires ;entrepots et autres lieux de stockage , pas pour trois boites de conserves dans une ferme au fond du périgord,cela laissera un peu de marge avant de leur préparer un acceuil chaleureux et convivial
SupprimerDe manière générale, si on a qu'une 22, on laisse approcher jusqu'à pouvoir viser et atteindre la bonne partie.
RépondreSupprimerC'est là tout l'intérêt de baliser le terrain, canaliser les entrées de manière à être le moins surpris et gagner son poste de combat sans tergiverser.
C'est pas quand ça arrive qu'il faut prendre ses décisions, il faut agir.
Un plan de feu peut aussi éviter un tir fratricide, ça se prépare aussi.
Il faut penser que beaucoup ici ne sont pas militaires et que même les anciens n'auront pas la logistique de tout un Etat au cul si ça pète un jour. Beaucoup de paramètres entrent en jeu: armement/bras insuffisants; plan de tir bâclé voire inexistant; tirs fratricides; moral en roue libre...Bref, des trucs propices à la surprise et au débordement.
Pour cela, je suis partisan de la méthode KISS (Keep it simple, stupid).
cc
En cas de cible multiples vous faites quoi?
SupprimerVous laissez approcher?
Combien de coup etes vous capable de lacher et de mettre au but avec votre 22 a répétition en 15 seconde?
En combien de temps etes vous capables d'ejecter deux etuis de douze, de reloader et de remettre en ligne votre fusil de chasse?
Il faut se poser les bonnes questions.
Un tir "fratricide" suppose que vous disposiez d'hommes et de femmes, soit potentiellement d'un groupe de combat ce qui ne SERA PAS LE CAS du survivaliste lambda..
Disposez vous deja d'un tel groupe? Les membre qui le composent sont il rompu au maniement de toute leurs armes?
Avez vous de l'allonge avec des armes adaptées?Avez vous assez de personnel pour a la fois assurer la subsistance de tous et la protection de tous par la mise en oeuvre d'un plan de feu?
Une fois de plus, je pense et cela n'engage que moi, qu'il faut que le survivaliste se pose les bonnes questions
ho la tout doux !!vous vous croyez a dien ou camerone avec déferlement sous les cris des canbô et les départ de mortiers alors on se calme ,les catégories b ça existe et les survivalistes en ont plus que les autres et savent s'en servir,ces questions bonnes ou mauvaises ont déjà été largement débattues et chacun a pu en faire son profit
SupprimerAnonyme25 janvier 2017 à 10:45 ...
SupprimerAh le fâcheux, il insiste...
*maugrée dans sa barbe* comme quoi, confronté au réel, on comprend mieux le fait de fusiller pour défaitisme... o.O
Les questions n'ont d'intérêt que dans la mesure où elles permettent de trouver des solutions.
SupprimerCes interventions proclamant que tout serait foutu quoi qu'on tente me font penser à l'autre obsédé des Sieverts...
c'est quoi KISS?
Supprimermême la traduction ne donne rien
KISS?
SupprimerAcronyme anglo-saxon très utilisé.
Keep It Simple Stupid
On peut faire autrement: tirer à tort et à travers, si possible le plus loin possible sur des cibles pas du tout identifiées, histoire de se faire plus d'ennemis et bien se faire repérer, comme ça, une contre-attaque bien méritée et bien concentrée plie l'affaire en un minimum de temps.
RépondreSupprimerMaintenant, la plupart des intervenants proposent exactement l'inverse: discrétion, plan préétabli, prévention générale. Après, si ça foire, on aura essayé. Notez bien qu'on ne garantit aucun résultat, mais qu'on aura tout fait pour durer.
Notez aussi qu'en cas de bandes errantes, je suppose que beaucoup se regrouperont alors que la situation aura dégénéré depuis longtemps.
Vous prenez le problème à l'envers en focalisant sur le résultat. Personne ici n'a pronostiqué de résultat, juste établi un préalable au pire, ce qui ne veut pas dire que ça marchera, d'ailleurs, plusieurs solutions sont envisagées.
Pour un tir fratricide, deux protagonistes suffisent. On appelle ça un accident.
Relisez bien tous les articles, tout y est: recherche du nombre, accès aux ressources, défense...
Vos questions sont pertinentes mais se heurtent aux réponses déjà proposées, et il est clairement dit ici qu'à 2 avec une 22, on court au désastre. Il est a supposer que nombre de participants ici ont pris leurs précautions.
cc
Bonsoir, je me présente : Anonyme du 25 janvier à l'heure qui s'affiche ! Bein ouais, faut bien le temps de taper le message ;-)
RépondreSupprimerSans être ni vraiment militaire, ni vraiment survivaliste, car je n'ai ni lieu de vie (de repli) adéquat, ni l'argent en quantité suffisante pour m'équiper rapidement, je trouve cet article intéressant car il correspond aux quelques réflexions que je me suis fait concernant la défense du domicile.
Pour compléter un peu avec mon point de vue, je dirai que pour en arriver là si un jour ça pète, on sera tous logés à la même enseigne. C'est à dire que même les forces de l'ordre n'existeront plus !
A moins d'une attaque nucléaire fulgurante par un pays tiers, il se sera passé quelques jours, voir quelques semaines avant que nos flics et militaires ne soient plus de la partie !
Les premiers citoyens à rencontrer les gros problèmes seront alors ceux des villes à cause des quartiers "sensibles" mais un peu de ménage aura déjà été fait par les forces de l'ordre.
Ceux qui n'auront rien préparé et qui se retrouveront seuls ou en famille seront les premiers à subir les agressions de bandes armées prêtes à tout détruire sur leur passage s'ils n'ont pas déjà quitté ces zones.
En revanche, ceux qui sont équipés en armes de cat. B et C avec les 1000 munitions autorisées par arme auront de quoi résister quelques temps à condition d’une part qu’il n’y ait pas eu de réquisition et d’autre part que chaque personne de la famille soit apte et formée à utiliser une arme sans devenir un danger pour les autres ... à moins de prendre la décision que quitter aussi rapidement la zone avec le maximum d'affaires possibles !
Ceux qui vivent à la campagne, disons au minimum à 50kms d'une grande ville, auront eux un peu plus de temps pour se préparer à voir arriver les hordes de barbares ;-)
Comme je l’ai lu plus haut, les défenses passives seront les premières lanceuses d’alerte, même si la réaction devra être rapide pour ne pas se laisser déborder !
Cependant je trouve qu'il est relativement difficile de rencontrer des survivalistes prêts à mettre en commun leurs idées et leur décisions concernant un éventuel lieu de replis commun, nous sommes dans un système du « chacun chez soi » !!
Mais une fois dans le chaos, ceux qui vivent ou se replient dans ces contrées, survivalistes ou pas, finiront bien tôt ou tard par se rassembler avec des citoyens lambdas qui n'ont jamais pensé à ça (à part dans le Limousin où les autochtones ne semblent pas prêts à accueillir les étrangers des autres villages !! ;-) ). Ce jour là, tous formeront un groupe au sein d'un hameau, d'un village dans lequel chacun aura ses tâches (du maraîcher au "soldat") afin de remettre en place une société locale. Ils se défendront alors avec tous les moyens possibles pour maintenir cette communauté en vie le plus longtemps possible …
J’espère que nous ne connaîtrons pas cette situation et si par malheur cela devait arriver, j’espère que ma famille fera partie de ces derniers !
En effet, le regroupement de "survivalistes" est un leurre, et puis en cas de merde, celui qui a les moyens attirera le monde, celui qui n'a rien servira un groupe ou mourra. Ayez du talent, les gens viendront à vous et c'est vous qui choisirez avec qui bosser.
SupprimerOn va pas attendre l'holocauste pour commencer à faire des confitures et des tours de garde. le "survivalisme" (le terme m'agace), c'est maintenant: Donc on lâche la 22 pour plus sérieux; on s'habitue à vivre sans courant (cuisson et chauffage sont suffisants); on cherche à capter l'eau en dehors du robinet (purification toussa...); on vit avec 20Euros par semaine, ça coupe la tentation consumériste et avec l'argent de côté, on réalise son projet.
Si vous savez produire et construire et réparer, vous avez un bon début.
Le survivalisme n'apporte pas de solutions, juste des pistes, dont certaines, confrontées à la réalité, sont des impasses. Comme au combat, vous augmentez juste votre pourcentage de chances de réussir parmi une foule de paramètres dont certains que vous ne maîtrisez pas. Déjà qu'on sait pas comment ça va péter, ça va être dur de connaître la suite...Si ça pète, après tout, l'Empire Romain est passé au christianisme sans heurts, si vous voyez ce que je veux dire (pourrissement de la base et des zélites).
Pour les hordes, en 1992, lors des émeutes de Los Angeles, les Coréens propriétaires de magasins sont sortis avec le 45 au poing, les appuis au FAP sur les toits pour contrer les pépites locales. Ben ils ont pas eu trop de dégâts. Les cpusa ont préféré emmerder des plus faibles, pourtant un .45 n'arrête pas un foule mais ça a suffi, d'où l'intérêt d'une population tampon.
cc
hé oui anonyme du 25(signez en bas de vos post svp ) heureux de vous lire ,votre vision est parmi celles que je pense très probables , CC remet les pieds sur terre a tous , en effet survivre c'est dejà maintenant (et depuis un bout de temps d'ailleurs) en apprenant pour ceux qui ne l'ont jamais fait , de vivre sans les comodités du quotidien ne seraient -ce que deux semaines,c'est là que l'on vois ce qui doit être amélioré ou réalisé pour pouvoir mener une vie acceptable et c'est très loin des pans pans que personne ne souhaite,(cet aspect étant en fait le plus facile a traiter question matériel et utilisation) il est en effet compliqué de fabriquer des éoliennes sans un minimum de connaissances ,aussi mettre a profit le temps qu'il reste pour acquérir un savoir faire n'est pas du temps perdu
SupprimerAh bé oui, j'ai oublié de signer !! :-(
SupprimerJe le fais ici ;-)
alex.
Le PDEF qui inclut le PF de votre domicile, correspond en terme militaire à votre MISSION qui prend en compte l'ENNEMI avec les MOYENS AMI & NMI : les facteurs MISSION, NMI, MOYENS devant être confrontés avec le MILIEU c-à-d le TERRAIN et l'AMBIANCE. Un PDEF : préalable obligatoire doit ensuite pour être efficace, aboutir à l'expression d'une l'idée de manœuvre qui se décline par 1°) En vue de défendre mon domicile ; 2°)Je décide..3°) A cet effet, j'utiliserai en priorité tel moyen etc...Cette idée de manœuvre une fois élaborée doit permettre de faire ressortir les BESOINS en appuis, en renseignements. Il est certain que pour un survivaliste cette demande en besoins serait réduite à sa plus simple expression. Reste à prendre en compte le facteur TEMPS (chrono et météo).
RépondreSupprimerMerci à Reinho pour cet article très pertinent qui oblige chacun à se mettre en situation et à envisager différentes ambiances en particulier sur le volume de l'NMI, ses moyens et ses modes d'actions. Aussi perfectionné serait votre PDEF et élaboré votre méthode de raisonnement tactique (MRT), sans une approche préalablement concertée avec votre voisinage votre individualisme ne suffira pas. Qui dit défense immédiate, dit défense rapprochée dans un rayon de 2 à 5km sous forme de postes d'observations, d'embuscades. Notre premier ennemi c'est nous même enfermé dans notre individualisme, ne l'oublions pas.
Philippe
Même avec une organisation de groupe, pour mettre en place des postes d'observation dans un rayon de 2kms (et à fortiori à 5kms) il faudra beaucoup de moyens dont nous n'avons pas abordé le sujet ici :
Supprimer- le nombre d'observateurs/combattants pour pouvoir assurer des relèves régulières et éviter la fatigue.
- des moyens de communication performants entre ces postes et le "PC défense" du groupe. Tant que les télécoms sont en service, le smartphone fera l'affaire mais après ? Des talkie-walkies fonctionnant dans des gammes de fréquences non réglementaires pour limiter les intrusions et la grille de code associée pour les changements de fréquence et l'authentification,
- des moyens de transport rapides (et donc bruyants) pour rejoindre et soutenir un/des postes qui seraient sous le feu d'un groupe organisé.
...
Autant dire que même en nous regroupant il est fort peu probable que ces moyens soient suffisant pour assurer une défense dans un rayon si grand !
Ce sont les moyens de défense passive devront être réfléchis et dimensionnés en conséquences!
alex.
bonjour Alex , tout cela est bien vrai , mais sort du cadre du survivalisme ,là on passe carrément au groupes de combat qui ne pourront exister que dans un deuxième temps en fonction des affinités et du renfort de ceux "qui n'y croyaient pas " , sans parler des Fo qui peuvent aussi être divisées, dans un camp ou dans un autre ,enfin toutes les possibilités sont ouvertes.Il faut donc partir du réel c.a.d. ce que l'on a sous la main en hommes et matériel maintenant , en espèrant en avoir plus pour le jour ou.Le lieu de résidence , si vous ne choisissez pas l'errance (a mon avis mortelle) doit donc se faire (pour ceux qui ne l'ont pas encore fait) en fonction de cette réalité:ne vous appartient que ce vous pouvez défendre activement et encore plus passivement , pour pallier le manque de personnel,les dossiers de Pierre concernant cette partie apportent bien des solutions.Plus l'ennemi sera en nombre important plus sa logistique sera lourde ,en butte aux difficultés d'appro visionnement et particulièrement en carburant et munitions , , les chevaux vapeurs seront vite des mulets avec la vitesse qui va avec .Chacun ,quel qu'il soit dans un premier temps se calfeutrera du mieux possible en essayant de laisser passer l'orage ,blague dans le coin,si vraiment , j'aimerais voir des gars grimper les 300 mètres de ma colline (pente entre 30et 35 %)entrecoupée de massifs de ronces de 4 a 6 mètres d'épaisseur avec passages obligés (en dehors de la seule route d'accès) préparés tout spécialement a leur intention et le calin au passage par les bas- rouges qui les auront détectés bien avant mes petits camarades et moi même,allez on offrira un verre a l'heureux rescapé si il arrive en face des murs en moins d'une minute baïonnette au canon!!! il faut arréter de délirer ,la tenue au feu sans sous off de qualité est illusoire , c'est ce que disais je sais plus qui de célèbre "sur ces 100 hommes 50 ne devraient pas être là ,40 resteront et suivrons sans rien faire, et dans les 10 derniers 2 seront de vrais guerriers"(citation approximative )Les survivalistes seront des cibles de deuxième choix ,il y aura bien plus facile a croquer dans les 99% restant de population a consommer de suite sans risques.Une résistance déterminée fait rapidement la différence.Cordialement
SupprimerBonsoir Janus,
Supprimerc'est une citation de Xénophon si je ne m'abuse.
Votre version est bien plus optimiste que la sienne...
De mémoire, il disait que sur 100 hommes, 90 ne sont que des cibles, 9 se battront et un est un vrai guerrier, c'est lui qui ramènera les survivants.
Il semble que les proportions sont restées stables depuis son époque.
Merci Francois,ha la mémoire!!!! c'est votre citation qui est la bonne!!! encore merci
SupprimerA ce sujet du "feu" que penser du Sig sauer pro 2022 qui equipe les policiers et gendarmes et les tireurs sportifs pour certains ? Merci de vos réponses
RépondreSupprimerEd
pourquoi pas si il ne s'agit pas a équivalence technique de grosses différences de prix?Considérée comme une bonne arme précise (15 coups)pour la longévité il faudra voir à l'usage ,celà dit un survivaliste ne tirera sûrement pas 5000 cartouches
SupprimerEd, ce n'est pas du tout le même départ sur le modèle de service et sur le modèle civil. C'est le jour et la nuit.
SupprimerLe modèle de service a un départ beaucoup plus dur que le modèle normal (comme ça, si un coup part en double action, le fonctionnaire sera responsable à 200 % et l'administration couverte par ceinture, bretelles, gilet de sauvetage et parachute). Et le prix du modèle civil calme sérieusement les intentions.
Tu seras bien plus content d'un CZ-75 et c'est un vrai bouffe-tout côté cartouches sauf le modèle Compact, celui adopté par la police tchèque et disponible en armurerie, qui a horreur des ogives plomb. Il faut au moins lui donner des ogives plomb cuivré épais ( intermédiaire entre balle plomb et balle chemisée dite full metal jacket). C'est un super outil.
Bonjour ED,
SupprimerLe Sig 2022 est un Sig au rabais, comme ce que fait faire notre administration de guignols.
Arme assez volumineuse, indicateur d'armement obsolete, fragile, ne tiendra pas le terrain...
Le CZ 75 cité précédement est une arme fiable mais tout acier, lourde, avec comme point faible les levres des talons de chargeurs(ca casse)
Preferez a tout cela un bon Glock.
C'est moche, c'est pas cher,la detente gratte, mais c'est, avec les VRAI Sig, les seules armes qui tiennent réellement les vicissitudes du terrain.
Bonne préparation
Merci pour vos réponse janus 2a, Emantilles et anonyme
SupprimerJ'en conclue qu'il vaut mieux préférer le Glock 19 de Vol West au Sig. ...
Ed
Ce qui est intéressant dans cet article, c'est qu'au-delà de l'aspect technique général d'un plan de feu (néanmoins très utile), on voit bien que c'est totalement inapplicable pour un survivaliste isolé, voir même une famille dans une BAD. Parce que pour être efficace, ça demande beaucoup de monde, sans quoi le périmètre n'est jamais couvert.
RépondreSupprimerLa survie en mode solo/ petit groupe, avec la winchester ou le fusil de chasse, ça marche au tout début du chaos, quand la racaille commence juste à déborder des banlieues, en petit groupes mal équipés. A ce moment, un simple superposé peut faire la différence.
Pour la suite des réjouissances, c'est mort
Une fois que l'ennemi sera organisé et embrigadé (si le chaos arrive), il faudra se battre contre des compagnies entières. Comme dans toute guerre civile, il y aura des offensives, des raids, du harcèlement jour et nuit, sur des périodes longues. Aucune BAD ne résisterait à un tel traitement, ni même à un seul assaut bien coordonné.
Les survivalistes qui s'imaginent se réfugier seuls dans leur ferme avec un 12 et une carabine à lunette sont très loin du compte. Ce qui fera la différence sera la capacité des populations à s'organiser en milices cohérentes, capable de défendre sérieusement chaque point sensible et de s'entraider les unes les autres. Et le seul moyen pour ça est de se regrouper, d'être suffisamment nombreux pour tenir le choc. Malheur aux isolés, aux solitaires...
Bonsoir,
SupprimerComme je l'écrivais précédemment, un plan de feu avec comme armes une 22 et un 12, ce n'est plus qu'un plan de survie.
Tout ce qui entre dans une sphere de 100 metres de rayon(portée de feu du 22) vous tombera dessus en moins de 15 secondes. Largement gérable sur un target isolé, mortel sur de multiples assaillants meme equipés de simple lames...
Faire croire que le "survivaliste" lambda peu exploiter un plan de feu quelconque est presque criminel..
Un plan de feu demande des équipes, des soutiens, une intendance et des armes digne de ce nom, qui vous donnent puissance et capacité de feu...
Tout ce qui se fait dans le militaire n'est pas forcément transposable dans le cas bien particuliers du survivaliste isolé ou en couple dont le seul salut potentiel sera dans le déplacement permanent avec tout ce que cela comporte de sacrifice et de dangers...
L'hiver vient...
Bon alors soyons clairs il n'a jamais été question d'un plan de feu avec une 22 et un 12,c'est votre invention cher anonyme,vous prenez les survivalistes pour des crétins!!et l'on voie dans vos propos le manque d'adaptabilité dans le raisonnement,il va falloir y réléchir sérieusement si vous ne voulez pas faire partie des premières victimes.Vous n'avez pas lu ce blog ,cela vous épargnerait la peine de redites et de revenir sur des sujets 100 fois débattus,il est vrai que cela demande un peu d'attention et de ténacité,l'habitude de ne pas lire plus d'une page est le mal qui affecte nos contemporains à l'ère du zapping entre autres,vous croyez apprendre a des types qui ont passé une partie de leur vie en opex le maniement de la baïonnette a poils durs ?
SupprimerCher Janus,
SupprimerIl n'y a pas plus délectable de se faire traiter d'imbécile par un inculte.
Vous faites partie avec deux ou trois autres de ces illuminés qui croyez dur comme fer avoir fait ou vécus des évènements que vous n'avez découvert qu'au travers de film de serie B ou de bande dessinées de chez Marvel..
Votre ton péremptoire et vos diatribes indigeste envers ceux qui ne pensent pas comme vous ou qui ne boivent pas vos conseils a deux balle sont des preuves bien suffisantes qu'il faille se méfier d'individu tel que vous.
Arrêtez donc deux minutes de nous bassiner avec vos OPEX imaginaires et les certitudes que vous avez des capacités réelles ou non de vos détracteurs...
L'adaptabilité mon ami, commence par la remise en cause des écris de deux ou trois individus qui pensent qu'avec un couteau suisse, une 22 ou deux ou trois sac de sable l'affaire va etre torchée...
Je ne remets pas ici en cause la qualité (ou non) des articles proposés,j'essais simplement de relativiser les choses et de ramener l'idée du rêve a la dure réalité qui sera notre si vraiment la situation dégénère a ce point(ce dont je doute de l'avenir immédiat par certaine analyses)
Je remets de plus en cause les interventions de certains mythos qui pensent que leurs conseils mortifères valent de l'or et les vendent comme tels...
Si vous aviez été un peu plus fin sur l'analyse de la situation actuelle réelle des "survivaliste" dans leur majorité(et c'est bien cela qui compte plus que le cas individuel du survivaliste suisse fortuné et de sa BAD a trois millions d'euro et de la chance qu'il a de posséder moulte 338LM, 50 BMG et une trentaine de bons petits soldats) vous seriez tombé sur les mêmes conclusions que moi...
Seulement voila,a l'heure du zapping la finesse est une denrée rare...
Bonsor Désintox ,oui tout le monde ici est bien conscient de vos propos ,c'est une évidence déjà débattue ,mais effectivement à ce stade il ne s'agit plus de survivalisme , dès lors que des organisations importantes se mettent en place .L'aspect combattant n'est qu'un volet du survivalisme et en aucun cas un but,ce n'est qu'un des moyens nécessaire mais pas suffisant.Le survivalisme est l'ensemble des moyens issus de l'adaptabilité pour faire face le moins mal possible a une ou un ensemble de catastrophes quelles qu'elle soient ce qui bien évidemment suppose des réglages en fonctions des nécessités,la bad ou autre n'est pas la panacée universelle mais une des obligations de départ,ne vous faites aucun souci nécessité fait loi et les regroupements en seront l'exemple parfait comme toujours dans l'histoire des hommes
RépondreSupprimer@ Janus
SupprimerOui certes, il y a plusieurs volets au survivalisme. L'autonomie en est un, le combat un autre. Je suis content que vous le sachiez déjà ))
Mon propos, c'est l'ordre des priorités. Dans le milieu survivaliste, une BAD parfaitement équipée est souvent considérée comme l'élément le plus important, ce qui par ailleurs serait effectivement le cas dans un scénario genre "l'armée des douze singes" (probablement pas le plus probable))).
Or, dans le cas nettement plus probable de "troubles sociaux majeurs", ce que je dis, c'est que la priorité se trouve dans la capacité du tissu social local à s'organiser, et dans votre capacité à vous y intégrer. Ça ne remet pas en cause le reste des principes survivalistes (capacités de production, réserves, savoir-faire). C'est juste un ré-échelonnage des priorités, pour faire mieux face à ce qui me semble être le risque le plus menaçant.
Et justement, je ne pense pas que ça aille de soi. À notre époque, le tissu social est passablement affaibli, d'une part. D'autre part, beaucoup de gens habitent (ou prévoient de se réfugier) dans des zones où il ne sont pas profondément intégrés, et ne pourront pas compter sur le collectif le moment venu. Sans même parler des BAD isolées en pleine campagne qui sont vouées au pillage.
bonsoir désintox ,tout comme vous je pense qu'effectivement le tissu social est a l'état de guenille , a son stade ultime , d'autant que vous y avez des associations qui bien souvent mélangent joyeusement l'entraide , pour celles dont c'est l'objet , et les idées disons politiques ,l'ensemble formant un ensemble hétéroclite bien souvent antagoniste,le reste de la population sera du consommable et ceux qui agissent au sein d'associations sportives ou autres devront rapidement s'organiser dès les premiers instants de stupeur passée.Disons qu'ils seront à même de démarrer un ilot de résistance si l"ennemi" est dénommé clairement et qu'il le considèrent comme tel en prenant enfin conscience de la réalité brutale ,en bref ce ne sera pas simple.Les survivalistes eux seront prets , a leurs différents niveaux respectifs et dans tout les cas de figure bien plus efficaces.Alors effectivement en fonction de l'adversitéils pourront ou devront se poser la question d'une intégration dans une structure possible à la seule condition qu'elle soit de leur niveau au minimum et qu'ils ne se retrouvent pas a trois douzaines pour en tirer 300 a qui il faudra réapprendre à marcher.Maintenant pour ceux pris dans la tourmente il n'y aura pas de mère Thérésa,et je vois assez mal la fourmi appeler les cigales" ohé venez ici,petits petits ,y a de la bouffe et du chauffage"l'exode si il y en un s'arrétera très vite,ils ne verront même pas le panneau "campagne 15 km"
SupprimerBeaucoup de défaitisme comme d habitude.
RépondreSupprimer1: les survivalistes combattront dans 99% des cas, des gens ordinaires, pas la légion. Des gens qui ne sauront même pas ce qu est un plan de feu.
2 : Comme expliqué plus haut, les agresseurs n'auront pas beaucoup de munitions. Trop lourd a porter.
3 : Parler aussi plus haut, le piégeage peu arrêter les plus motiver.
4 : La maison en cas de chaos, n'est pas la grande maison, avec baie vitré, véranda, et terrasse parasol. Je vois plus une tanière, genre forteresse avec une minuscule entrée (protégée) au rez de chaussée, et des meurtrières au premier étage.
Un petit groupe pourra protéger une telle habitation contre beaucoup de gangs.
Le plus gros problème sera de ne pas se faire surprendre, et c'est là ou un clan est primordiale. Si l NMI est a 200 m de ta tanière qu'il te surveille, et que tu ne le sais pas, là tu es mort.
Si le chaos survient il faudra survivre la première semaine. Cette expérience nous servira pour les deux prochains mois. Ceux qui s'adapteront, passeront les 6 prochains mois. Ceux qui verront l'anniversaire de l’effondrement pourront se détendre un peu.
Après il y aura toujours les maladies, les accidents, les suicides, la folie....
Voila ma vision d'un future que j'espere que je ne verrait jamais. Pourtant j'y consacre 50% de mon temps libre. Dans mon coin, sans soutien de mes amis, ma famille, mes collègues.
Sans se blog je pense que je serait fou.... de voir un futur aussi sombre.
Merci à tous
Mes proches ne savent rien de notre préparation (ma femme et moi). Lorsqu'en septembre le gouvernement allemand conseillait à ses citoyens de prévoir une semaine de provisions d'avance, mes parents ont eu la réaction suivante "c'est stupide il ne faut pas tomber dans la parano". Heureusement qu'ils ne savent pas qu'on a 1 an et demi d'avance pour 3 personnes... Et ça personne n'est au courant et heureusement, si un jour ça par en vrille je n'aimerai pas voir des affamés arriver devant ma porte pour tenter de troquer leur iPhone à 1200 euros qui ne vaudra plus rien contre 1kg de riz.
SupprimerQuant à l'arme je leur dis (à mes proches) que c'est pour le "au cas où", on habite dans un village où le portable ne passe pas, et où le fixe deconnecte régulièrement, donc on ne peut pas compter sur une arrivée rapide de la maréchaussée, et que j'ai fait le choix d'être du bon côté du canon si quelqu'un tentait de s'en prendre à ma famille.
La discrétion est une des clé de la réussite.
Tout ça pour dire : tant mieux pour toi si personne n'est au courant. Ils te prendraient pour un fou. Ce n'est que prévoir le au cas où.
bonjour kl 42 je partage totalement vos écrits et ne peut que vous souhaitez tout le courage du monde,faites comme vous l'entendez , ce sera toujours mieux que ceux qui n'auront rien fait,avoir une supériorité marginale (un 12 plutôt qu'une 22 par exemple) peut parfois suffire a assurer la survie qui n'est que momentannée , comme chacun le sait ,la camarde nous rattrapera tous , en attendant ,les deux textes de von pickenforf ci dessous illustrent bien des possibilités à venir sans défaitisme suicidaire,tout comme vous je ne souhaite pas vivre ou revivre ces temps dangereux,le choix d'un lieu assurant une tranquilité relative est primordial ,comme souvent il ne s'agit pas d'un jeu d'échec avec coups prévisibles (pour les champions)mais d'un ensemble d'évènements ,un problème multifactoriel,donc sans réponses pertinentes,chacun fera au mieux avec ce qu'il aura envisagé,j'ai la chance de me retrouver au milieu d'un groupe suffisant connaissant parfaitement le terrain,cela ne s'est pas fait en un jour et ne présage en rien des aléas à venir(maladies,et autres) et quoi que vous fassiez vous ne serez jamais assez préparé ,le risque zéro n'existe pas être un homme c'est y faire face et donne précisément un sens a une existence qui objectivement n'en a pas.Bien cordialement
Supprimer@KL42
Supprimer"1 : les survivalistes combattront dans 99% des cas, des gens ordinaires, pas la légion. Des gens qui ne sauront même pas ce qu est un plan de feu.
2 : Comme expliqué plus haut, les agresseurs n'auront pas beaucoup de munitions"
En cas de guerre civile, ces deux postulats sont faux. Il suffit d'étudier les conflits récents pour s'en convaincre: Syrie, Liban, Yougoslavie, Irak, etc...
Les conflits récents sont le fait de puissances étrangères attaquant un pays. Ses puissances alimentent en armes, munitions les différentes factions.
SupprimerLes soldats feront comme tout le monde, il protègeront leurs familles, pas l'état, si tout part en sucette. De plus n'oublions pas que l'armée de terre, tiens dans le stade de France. Que sur ses 90 000 hommes il n'y a que 4 brigades de combat.
Le chaos sera généraliser, les lignes de communications seront très vite coupé, car plus d'essence. Je pense que vous serez d'accord pour dire qu'il est plus facile d'amener de Russie ou Serbie une tonne de munitions par camion que sur le dos d'un mulet.
Sans prétendre vous donné de leçons, je voudrais attirer votre attention sur le fait que vous analysez le chaos suivant des situations présentes. Personne ne connait le chaos, car personne ne l' a vécut. Même la Somalie n'est pas le chaos, car il y a des traffics d"armes. La croix rouge fournit des sacs de riz à la population. Medecin du monde soigne les blessés.
Chaos veut dire que vous ne pourrez vivre qu'avec ce que vous avez (nourriture, munitions, premier soins, hygiène), ou pourrez pillé.
Vous serez seul avec des gens apeurés, incultes, ignares. qui seront prêt a tout car justement pas préparés.
Il faudra être dur avec vous même, et dure avec les autres. Savoir éliminer la pomme pourrie, pour ne pas contaminer le panier.
JOUR DE PLUIE AU BOULOT 1
RépondreSupprimerLe SSI me regarde en silence, mon lieu de travail vit au ralentis le w-end, j’ai le temps de rédiger un commentaire mais n’ayant pas les codes d’accès avec moi aujourd’hui, je suis anonyme :: )
(Signé Von Pickenforff)
Les échanges sur ce sujet sont intéressants car ils reflètent une fois de plus la vision du verre à moitié vide ou a moitié plein.
Pour moi, un survivaliste qui ne voit pas un verre à moitié plein n’est pas encore tout à fait survivaliste. Il me semble impératif d’avoir « envie de réussir ». Appeler cela comme vous voulez, confiance, positive attitude, morale de vainqueur, peut importe.
CC et Janus remettent bien le clocher au milieu de village (cela fera plaisir à certains pour le clocher : ) ).
Oui, le survivaliste commence maintenant en apprenant à vivre autrement et en acceptant de faire des économies chaque mois pour s’équiper ou se former. Etre survivaliste demande quelques sacrifices financiers par rapport au consumérisme ambiant. Entre un Iphone à 800 E et un M-Nagant ou un Glock pour le même prix que choisir ?
Je comprends que cela peut être compliqué si vous êtes en en famille et que vous êtes incompris.
Il n’y a d’autre part qu’une obligation toute relative de résultat puisque beaucoup d’événements ne dépendent pas de notre préparation.
Doit-on pour autant ne pas essayer de nous préparer et penser systématiquement que nous n’y arriverons pas ?
Von Pickenforff
JOUR DE PLUIE AU BOULOT 2
RépondreSupprimerLes gros problèmes des forums survivalistes sont :
1) la survalorisation permanente de enis possibles et la sous-valorisation des survivalistes,
2) discuter d’un problème sans le placer dans un contexte permettant à chacun de parler de la même chose,
3) mélanger temps présent et chaos.
1) Les prédateurs du temps présent sont pris pour des êtres invincibles car ils s’attaquent de préférence à des gens plus faibles qu’eux et ils jouissent d’une impunité totale par rapport à la loi. En temps de chaos, cela ne veut plus rien dire.
Les prédateurs n’ont pas plus envie que nous de se prendre une balle car déjà qu’en temps actuel il est pour eux difficile de se faire soigner dans uns structure légale, en temps de chaos, ils seront bien conscient que les soins seront encore moins faciles si les structures hospitalières ont volées en éclat. Ils ne sont pas Rambo et ils n’apprécieront pas de se faire tirer dessus et de voir un des leurs au sol. Cela s’appel avoir peur et ils auront peur comme tout le monde si face à eux cela tire et encore plus si cela fait but.
Lorsque vous vous faites tirer dessus, à moins d’être à quelques mètres et de voir votre eni, personne ne se rue vers l’eni car comme je l’ai déjà dis, il faut d’abord le localiser (sans parler du fait que les silencieux ne sont pas fait pour les chiens) et c’est très désagréable d’entendre les abeilles volées. Mais bon, si certains sont persuadés du contraire grand bien leur fasse, il est inutile d’en discuter et pour ma part mon vécus me donne la réponse.
Nous ne devons pas survaloriser ou sous valoriser qui que soit. Ni l’eni, ni nous même.
2) De quels contexte et de quels prédateurs parlons-nous ?
Nous répondons aux articles et commentaires sans établir un contexte pour la réponse. Ville, campagne ou village ? Quel genre de prédateur ? Des personnes affamées, un groupe ou l’occasion fait le larron », un rezzous d’une bande djihadistes décidés à vous convertir par le sabre ? Pourquoi les survivalistes seraient en « majeure partie seul ou en couple sans armement digne de ce nom. » ?
Plus le chaos sera fort, plus les prédateurs seront soumis aux mêmes contraintes que tout le monde. Essence et munitions ne seront pas éternelles.
On se rend compte par le vécus ou l’étude historique que tout est une question de contexte. La situation à Sarajevo en 92 ne ressemblait pas à celle de Mitrovica en 99 malgré le conflit ethnico-religieux identique.
A chaque situation la réponse sera différente. A chaque eni il me faudra adapter ma réponse sous peine effectivement de mourir rapidement. Au final, quelque soit le résultat, je n’aurais pas le regret de ne pas avoir essayé.
3) Trop de réponses mélangent temps actuel ou l’Etat assure encore ses pouvoirs régaliens et le temps de chaos ou tout peut arriver sans oublier des périodes intermédiaires comme le cas de l’Argentine des années 2000. Et même en temps de chaos une certaine forme d’ordre apparait assez rapidement sous des entités diverses (baron pilleur, milice villageoise, communautés ethniques ou religieuse, regroupement de voisins pour se défendre et s’entraider,…). Il s’agira alors de rapports de forces entre groupes mais l’histoire humaine montre que la guerre du « tous contre tous » est quasi inconnue et me semble plus être un mythe survivaliste lié à notre individualisme occidental qui est au final très ressent dans notre histoire. L’Argentine, l’Ex Yougoslavie sont des cas à étudier. Il-y-a eu l’horreur mais il-y-a eu aussi l’entraide, le troc... Mes opex dans les Balkans en ont été le témoin. Tous les êtres humains veulent survivre et comprennent assez rapidement ou est leur intérêt.
Von Pickenforff
"même en temps de chaos une certaine forme d’ordre apparait assez rapidement sous des entités diverses (baron pilleur, milice villageoise, communautés ethniques ou religieuse, regroupement de voisins pour se défendre et s’entraider,…). Il s’agira alors de rapports de forces entre groupes mais l’histoire humaine montre que la guerre du « tous contre tous » est quasi inconnue et me semble plus être un mythe survivaliste lié à notre individualisme occidental qui est au final très ressent dans notre histoire."
SupprimerMerci d'avoir su décrir en deux phrases ce que j'explique laborieusement plus haut! :)
JOUR DE PLUIE AU BOULOT 3
RépondreSupprimerSinon quelques points particuliers :
L’achat de gilet pare-balles, plaques balistiques et autre casques en kevlar est libre en France.
Il existe des sites ou vous trouverez du matériel neuf qui nécessite un budget conséquent.
Pour un survivaliste dont le « cœur de métier » n’est pas le combat au quotidien, l’on trouve sur Naturabuy du matériel militaire neuf mais déclassé. Cad du matériel de stock revendus par l’armée car ayant dépassé la date de péremption. Date de péremption administrative dont un survivaliste peut se passer, le matériel étant resté stocké en magasin (le kevlar n’aime pas les UV) et est donc encore ops pour l’usage que nous contons en faire. Par exemple pour 219 E, gilet classe IIIA et casque en kevlar de l’armée allemande : http://www.naturabuy.fr/ENSEMBLE-GILET-PARE-BALLES-COMPLET-PLUS-CASQUE-KEVLAR-NORME-3A-item-1810136.html
Voir aussi les annonces de grillon06.
Avec certains vendeurs, on peut négocier un paiement en 3 fois.
Vous pouvez aussi opter pour un gilet porte plaque avec des plaques dites « stand alone » en classe IV (protection contre les tirs d’arm d’épaule en 5.56, 7.62) ou faire un mixte des deux. Pour les stand alone ne pas oublier d’ajouter des plaques anti trauma.
Cela pèse un peu de poids mais l’on a gagné en légèreté ces dernières années.
Ce n’est pas la protection absolue mais cela sauve des vies sans forcément avoir besoin de passer sur le billard car tout va dépendre des paramètres d’arrivée du projectile : type, vitesse, angle, etc.
Votre gillet ne vous servira peut-être qu’une fois mais ce jour là vous pouvez gagner au loto.
Gllok 19 et CZ 75 P09 en 9 para, ce sont les choix de la famille. CZP09 pour les parents (carcasse polymère, chargeur de 19 cps, canon fileté…), Glock 17 pour sa simplicité d’emploi et adapté à la taille des mains de mademoiselle qui préfère tirer au 9mm qu’au 22Lr… Allez comprendre les enfants !
1000 munitions par armes de cat B, c’est la quantité achetable par année de détention. C’est effectivement aussi la quantité que la loi permet de détenir officiellement à l’instant « T » par arme. Cela ne comprend pas les éléments séparés pour le rechargement tant qu’ils ne sont pas assemblés ni ce qui a glissé par inadvertance sous le plancher : ) .
Bien sur qu’un plan de feu peut éviter un tir fratricide, c’est même la raison secondaire de sa rédaction que l’on oublie effectivement de préciser.
La base du triangle survivaliste c’est la volonté de survie. Vient au dessus les connaissances dont c’est article sur un plan de feu fait partis puis l’on termine la pyramide par le matériel.
A découvrir ou a redécouvrir ( à partir de l’époque V-Nam) : https://www.youtube.com/watch?v=aKp87xjP4fA
Et la suite : https://www.youtube.com/watch?v=fb0nrA8WsOo
Von Pickenforff
Bonjour Von PickKenDorff .
RépondreSupprimerAi-je bien orthografie votre nom selon " vous " ?
Voudriez vous, je vous prie , m'expliquer pourquoi avoir choisi de nommer cette " chose " autrichienne en plastique lorsque vous voulez citer quelque arme digne de ce nom ?
Un moment d'égarement ? Je ne vous reconnais pas à travers ce propos.
E-Mantilles a cité le CZ75 , je connais et j'apprécie hautement car d'appellation contrôlée.
Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse diront certains, non dirais je , mais tant que cela reste possible je me pardonne a moi même cette légère addiction tant que dureront les munitions tout en continuant a ramasser des silex pour une bonne préparation .
Cordialement.
Vianney.
Cet après midi....
RépondreSupprimerEntrainement Glock 17, et je récupère les 4000 ogives commandés. 2000 blindés et 2000 têtes creuses.
Puis petit tour au magasin de bricolage du coin pour compléter mes outils, jardinage, bricolage, coupage de bois .... Tous les mois un budget 50 €
Bon samedi
bonjour à tous, je voudrai répondre d'abord à la question concernant le SIG 2022, adopté par la police, la gendarmerie et la douane. je l'ai reçu lors de son adoption et pendant les années ou je me suis entrainé avec et donc les centaines et les centaines de carouches tirées, il ne m'a jamais fait défaut. sauf une fois mais la cartouche etait déficiente. c'est tres rare de nos jours mais cela arrive. et mes camarades étaient d'ailleurs du meme avis. ce pistolet est fiable, léger solide, les chargeurs tiennent le coups graillés parfois longtemps. il est vrai que j'en prends soin mais par rapport au MAC 50, quel progres. je suis un vieux crabe, j'ai usé du MAS 36 et du FM 24-29 que j'appréciais beaucoups malgré les chargeurs à faible capacité. le MAC 50, s'enrayait, le métal du chargeur etait mince et sa sureté manuelle etait un vrai cauchemard, tant et si bien que je la collais avec un point de loctite, surtout si il fallait monter à l'assaut.
RépondreSupprimeret puis un jour , apres moult essais divers survint sa majesté GLOCK 17, ce fut et ça reste l'amour fou! bien que je convoite le 21 en 45 ACP, j'aime ce calibre, j'ai bien essayé le 50 sur le desert eagle mais pour le fun , il est un peu "too much".
au siecle dernier, la gendarmerie avait deja choisi le GLOCK et le SIG pour remplacer le MAC 50, mais SIG refusait à juste raison la fabrication sous license, ce fut donc BERETTA qui accepta de fournir la license pour le 92, ce fut le calamiteux MAS G1 avec sa culasse en deux morceuax, source d'accident. il a depuis ete refourgué à l'armée qui ne l'apprécie guere .
l'armée américaine vient de choisir le SIG 320, avec son percuteur lancé et à ce que je sais sous reserve, les SEAL change le SIG 226, excellent mais couteux et imposant pour le GLOCK.
donc le SIG 2022, j'en fus content mais je fais de meilleurs tirs au GLOCK 17. on trouve toujours mieux évidemment.
bonne préparation à tous HERMAN STOSS
Merci pour cette réponse Hermann stoss!
Supprimerbonjour à tous, cet épisode est fort intéressant, il y a quelques temps déjà, j'avais recensé les points d'appui du village ou je réside; la présence d'anciens blochaus autour, un fossé anti char, les zones de marais, les sites d'observation donc un énorme chateau d'eau . j'y ai reporté comme expliqué ici, les limites efficaces de tir de défense et les acces les plus probables.
RépondreSupprimerla conclusion est qu'à l'évidence, je ne m'en tirerai pas seul avec la famille et que la milice bourgeoise reste la meilleure option.
il faut une garde permanente avec releve, ravitaillement, liaison , toussa.
le probleme actuel est que , nous citoyens honnetes et contribuables fideles à sa majesté FISC, sommes surveillés, flashés, recensés et sondés.
je conseille une certaine discrétion, quel que soit le pouvoir, une fois aux abois, il est capable de tout, je dis bien de tout.
mes meilleures sources furent d'abord mes grands parents et l'exode de 1940, je reste étonné par leur capacité de résilence et leur débrouillardise pour se mettre à l'abri, recommencer une vie et meme rejoindre la resistance des le debut et pourtant ce n'etaient pas des militaires dans l'ame.
c'est ce qui ne me fait pas trops desesperer.
néanmoins les circonstances actuelles sont différentes, l'ennemi est sur place et installé. je ne le sais que trops bien.
néanmoins, tous les mois je consacre une somme à des achats malgré les récriminations de mon associée et épouse (qui se doute ce ce qui va se tramer quands meme).
ce qui m'inquiete le plus c'est le maillage de toute cette engeance dans les campagnes, ils peuvent agir vite des reception d'un chargement d'AK47 sur signal. et la gendarmerie pourra tres peu sur le moment.
d'ailleurs elle resterait du coté du pouvoir, confere 1940.
en ville la police sera viter débordée et elle protegera vite les siens.simplement je sais que des ennemis non professionnels mais équipés de bric et de broc reculent devant un groupe instruit, équipé (meme obsolete genre indo), 30 fois moins nombreux mais résolu à faire le vide.
reste l'armée et ses 20% de CPF, là ??????????? faut voir.
je vais reviser mes bases de topo comme conseillé ici.
bonne préparation à tous HERMAN STOSS
JOUR DE PLUIE AU BOULOT 4
RépondreSupprimerHors sujet mais intéressant, je viens de terminer la lecture d’un petit ouvrage survivaliste de 2002. Et oui, il pleut sans discontinué, le bâtiment est toujours aussi calme et la relève dans deux heures.
Rédigé par des acteurs du SDIS 84 (les pompiers), ce « manuel de survie – catastrophes naturelles, risques technologiques, attentats . . . comment réagir ? » est à mettre dans la bibliothèque survivaliste.
Composé de trois parties : 1) Cas concrets, 2) le choc psychologique, 3) mémento, il est intéressant à lire pour deux raisons.
- Ecrit par des professionnels des catastrophes, il est une base de préparation sérieuse loin des « on-dit » et conseils perso que l’on peut trouver sur le net.
- Pas de boniment ou de longues explications. Les conseils pratiques sont simples sans être enrobés dans un bougibougla de termes psy.
La première partie aborde les catastrophes possibles : l’eau, le feu, la neige, le vent, le séisme, l’éruption volcanique, l’explosion, les accidents de transport, les risques chimiques, les attaques bactériologiques et l’accident nucléaire. Ces trois derniers domaines sont abordés moins complètement que dans NRBC de P S Giorgio ce qui est normal car l’objectif n’est pas le même.
La deuxième partie est de loin la plus intéressante même si elle ne fait qu’une trentaine de page sur les 190 de l’ouvrage car elle aborde les différents comportements psychologiques possibles en situation de chaos et la manière de les traiter. C’est à mon sens indispensable à connaitre pour le survivaliste car nous seront confrontés à ces problèmes ou d’autre similaires entrainant ce genre de réaction (un mort au combat, une chutte mortelle en cherchant de l’eau,…) au sein de notre famille, groupe. On y voit apparaitre le rôle du « leader »…
La troisième partie est un mémento sous forme de fiches pratiques pour chaque type de catastrophe décrites dans la première partie ainsi que sur les premiers secours.
Pour 10 E en version papier, il ne faut pas s’en priver.
https://www.amazon.fr/Manuel-survie-Catastrophes-naturelles-technologiques-ebook/dp/B009XFIWIK/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1485617271&sr=8-2&keywords=manuel+de+survie+catastrophes
Von Pickendorff
Bonjour, premier commentaire pour moi. Ma vision étant plus une position de défense avec qui il restera dans mes proches. Je suis en campagne, et malgré mon 12, mes 22 et ma 22 mag, je pense m'en sortir niveau défense. Il faut penser que l'nmi sera armé et qu'on pourra récupérer.
RépondreSupprimerBien sur la CAT b me chatouille mais pour l'instant pas le budget. Je préfère stocker des slug et des 22 mag.
@+
Seb
Et oui tout survivaliste s équipe avec ses moyens, pour ma part par exemple, si j ai mes réserves opérationnelles nourriture, hygiène et soins pour 3 mois, le puit et la filtration d eau, le chauffage et le jardin, question armements,hormis arme blanche, je n ai que mon 12 rayé et mon pa et mon pm en 9 mm! Et même si j en ai très envie, une bonne arme en 308 et les munitions ne sont pas pour le moment dans mes moyens! Mais je pars du principe que n importe quelle prépa ( même du 22lr) sera toujours mieux que rien ( comme 95% des gens que je connais)
RépondreSupprimerBonjour a F Von Pickkendorff.
RépondreSupprimerUne question me vient et me revient sans cesse a l'esprit aussi vais je vous la poser si vous me le permettez.
Vous signez vos commentaires " jour de pluie au boulot " de votre nom mais incomplet , mal orthografie différemment a chaque fois.
Cela m'étonne beaucoup.
Votre nom a son histoire , votre histoire et vos valeurs , comment ne pas prendre la peine de l'ortografier correctement , ce qui semblerait un réflexe évident .
Votre style semble plus fluide , moins rigide qu' a l'accoutumée .
Quelques phrases d ces commentaires faisaient partie d commentaires précédents , une reprise qui surprend.
Je suis sur que vos éventuelles réponses dont je vous remercie par avance , dissiperont mes interrogations, selon votre style familier.
Cordialement.
Vianney.
Bonjour Vianney
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires qui sont souvent justes .
Celui sur V P. est dans la lignée .
Aurions nous un troll déguisé ...
Comme dit Herman, bonnes préparations . S , car passionnant de diversité notre histoire .
Franck du 27 , chez P. Templar
Je rassure tout le monde, c'est bien moi.
RépondreSupprimerFautes d’inattention car j'écris finalement assez rarement mon pseudo :).
N'ayant pas initialement prévus de répondre, je n'avais pas en plus pris mes codes d'accès pour l'ordi du PC.
Désolé de vous avoir fait douté.
Bonjour Alex
RépondreSupprimerV/Réf.: du 29/01/17-12:38
Il y a un peu moins de 60 ans,lorsque la France m'avait offert des "grandes vacances", de l'autre côté de la Grande bleue, comme à nombre de jeunes gens de ma classe de recrutement, j'ai fait du survivalisme sans le savoir. Je ne vais pas ici raconter mes campagnes, mais plutôt rappeler, au regard d'un vécu, qu'on ne défend pas une position que ce soit votre domicile ou un poste aussi fortifié soit-il, en y restant planqué à l'intérieur. Il y a deux types de défenses, la défense immédiate qui a été parfaitement développée ici, par Reinho et la défense rapprochée qui est fonction du terrain. Cette défense rapprochée vous permet en outre d'acquérir du renseignement. Lorsque l'ennemi, même en petit nombre, sera à portée de fusil de votre domicile ce sera trop tard. Quelques balles incendiaires dans votre toiture et s'en est fini de votre abri. La jolie eurasienne qui nous accueille ici sur ce site, n'a pas été mise au hasard par notre ami Pierre! Essayons de nous mettre dans la peau du Viet, avec sa rusticité, son imagination, sa résilience : j'en conviens, pas facile lorsqu'on a l'élec,l'eau et la nourriture à volonté !
Cordialement
Philippe
Bonsoir Phillipe ,vos ennemis d'hier avaient d'autres motivations que celles de vous voler quelques boites de conserves ,c'était votre peau qui les intéressaient,a quoi sert de détruire ce que l'on convoite ?dans le chaos le meurtre gratuit ne sera pas plus fréquent qu'il ne l'est aujourdhui.mettre le feu ou détruire sans profit au risque de se faire très sérieusement esquinter ? quel interet quand le chaos créera une situation de manque de nourriture de médicaments,d'énergie de prendre le risque de détruire ces richesses ?.Il est vrai qu'il a été constaté que des hopitaux en zone dégradée étaient pris pour cibles , mais sait on vraiment pourquoi? bien souvent ils dissimulaient des combattants,néanmoins je partage votre avis qu'une position se défend d'abord et aussi de l'extérieur, d'ou l'interet de ménager une issue discrète en plus du reste.Cordialement
Supprimerbonjour à tous, pour en revenir à ce qu'affirme janus2, sur les instincts de pillard, une certaine catégorie d'individus n'a peut etre pas forcément l'envie de tout casser mais seulement de s'emparer sans trops de fatigue, risque physique , voire ennui de votre stock de vivre, lapins dodus et poules pondeuses avec autre chose que de l'eau plate si il en reste.
RépondreSupprimerdonc, soit vous leur donnez gentilmement ce qu'ils reclament tel le serf moyen et avec le sourire vu que ce sera régulier moyennant quelques baffes paternelles si ils sont de bonne humeur , ou pire si le tribu n'a pas été livré en intégralité.
apres une longue carriere, je puis affirmer que l'homme est foncierement méchant, cupide, envieux et brutal quands ça ne va pas bien.
en expérience personnelle, j'ai pu voir qu'une bande de "revolutionnaires" indépendantistes se permettaient vite des emprunts de vehicules et de matériels divers, puis récuperation de bétail (gorets et vaches), ensuite c'est le pillages des boites de conserves. si des fermes isolées ont été pillées, d'autres mieux équipées ont résisté, parfois avec l'appui des forces de l'ordre, seules le plus souvent.
la population , au début favorable en avait vite marre de les voir jouer aux guerriers et se goberger tout en brutalisant certains qui renaudaient un peu trops fort.
donc quands les forces de l'ordre reglaient l'affaire à des degrées divers sans rentrer dans les détails saignants, la foule etant volage, les acclamations arrivaient en sens inverse.
mais parfois c'etait carrément un petit massacre avec echange de tir ou explication à la hache et machette avec finition manuelle.
tout ça pour dire qu'une population habituée à vivre de vols, trafic, razzias va se sentir pousser des ailes en cas de chaos. ce sera open bar! et comme disait le sapeur Camembert:"quands les bornes sont franchies, il n'y a plus de limite".
c'est pourquoi je reste favorable à la constitution de moyens de défense adaptés. en partant du plus facile (calibre 12), puis 22LR et enfin un calibre pour la distance de 100 à 300 metres. les armes de poings etant les plus difficiles à se procurer légalement.
le pillard déteste etre blessé car son outil de travail et d'hédonisme serait abimé, il cherchera le plus facile si il ne vise que des boites de conserve. et comme tous les sales gosses mal élevés, il aime saccager. revoir pour l'exemple de la mentalité "les sept samourais de Kurosawa"
d'autres que moi ici ont parfaitement décrit le matériel, de mon coté, j'estime que c'est pas trops mal goupillé pour la famille désormais.
comme il convient de rester discret, des oreilles ennemies nous écoutent vu que c'est la drole de guerre. la creation d'une milice de défense se fera avec les moyens du bord et la bonne volonté le moment venu.il faut l'esperer.
pour le moment, les frigos sont pleins et certains bavent d'envie à la possibiliter de recevoir 750 euros sans se sortir les doigts du fondement. mais ça pourrait changer.
en dernier mot, méfiez vous, gardez votre poudre secheet bonne préparation à tous HERMAN STOSS
juste une nouvelle qui une fois encore montre que l'entrainement c'est une nécessité 8 tirs a deux sur un délinquant:1 coup au but !!!http://pro.orange.fr/actualites/alsace-un-homme-blesse-par-un-gendarme-apres-un-vol-de-carburant_111958095.html
RépondreSupprimerLa défence du domicile c'est quelques heures avant la mort. C'est déjà ça mais vaut mieux autre chose.
RépondreSupprimerCet autre chose passe forcément par l'association en fonctions des intérêts communs permettant non seulement de défendre une position promettant plus de succès, mais aussi d'atteindre le nombre critique de combattants pour défendre un périmètre en avant de ses propres parties vitales. Être statique, visible, calculable est un handicap formidable qui interdit tout succès durable. Il est absolument nécessaire de pouvoir faire des patrouilles et des embuscades en avant de ses positions, de savoir ce que l'ennemi ou les enbemis préparent.
Donc les survivalistes ne doivent pas se contenter du voisinnage et des affinités; mais doivent s'entendre avec des groupes de résistance militaire en échangeant base arrière, sustentation, renseignements contre sécurité locale.
De toutes façons, toutes sortes de bandes ne manqueront pas de se faire remarquer. Il vaut mieux s'entendre avec les plus compatibles.
un survivaliste ne recherche pas le combat , c'est l'inverse de la survie, si il combat c'est parce qu'il ne peut pas faire autrement,monter des embuscades c'est chercher la merde et suppose un "chaos organisé" qui précisément ne l'est pas , du moins dans un premier temps,tout dépend des circonstances et de la nature de ce chaos "le combat que vous gagnerez est celui que vous n'engagerez pas "Sun Tzu.Votre hypothèse suppose des bandes ayant pignon sur rue , comme les gangs de Los Angelès,à la campagne il n'y en a pas des masses.Un chaos n'est pas la guerre civile , c'est le chacun pour soit du moins dans un premier temps ,après c'est les armées équipées en sous main par ceux qui y ont intéret qui prennent le dessus a tour de role , comme a Alep,un survivaliste se tiendra loin de tout ça , à moins d'être un fier guerrier,ceux qui ont connu le feu n'ont aucune envie d'y retourner sans y être obligés ,le service militaire a beaucoup manqué a ce que vois,mais vous avez raison sur votre dernier paragraphe
SupprimerA janus2a
RépondreSupprimerVous avez raison chercher la merde c'est être fatigué de vivre. Mais le paradoxe est que parfois il faut prendre un risque pour augmenter ses chances de survivre. Ne pas attendre que les bouchers sonnent à la porte. Si justement le chaos, ça peut être une guerre civile plus ou plusieurs guerres civiles emboîtées les unes dans les autres.
L'histoire humaine montre que les humains ont pour survivre justement inventé l'association, la répartition des taches, le respect de règles communes et d'idées normatives; donc la société.
Pour le reste vous avez encore raison, je ne suis évidemment pas un militaire. L'embuscade est sans doute moins dangereuse qu'attendre l'assaut; car je peut choisir le lieu, le temps et l'objet même que je veux combattre. Corrigez-moi si je me trompe. Allez au devant de sa ligne vitale peut être aussi simplement enelver des panneux indicateurs ou faire tomber des arbres en travers d'une route...
Les valeurs guerrières me semblent être celles dont on doit faire preuve quand toutes les autres possibilités ont été épuisée...
Merci de votre patience
Jo
bonsoir Jo il y a deux volets dans vos propos , le premier concerne la création humaine des sociétés voir des civilisations,notre instinct grégaire nous a poussé a cette forme mode de vie simplement parce que nous n'étions pas des êtres spécialisés et l'union faisait la force dans des groupes optimum face a des aléas dangereux et inconnus ,d'abord dans la défense avant l'attaque qui elle suppose des moyens bien supérieurs dont nous ne disposerons probablement pas au début du chaos , voir même par la suite ;mais rien n'est figé, il ne faut pas prendre au pied de la lettre le fait d'éviter l'attaque , c'est affaire de circonstance,toujours cette fameuse adaptabilité,donc une règle avec ses exeptions comme toujours.Le deuxième volet concerne la défense passive alors cela rentre a plein dans le cadre du survivalisme,vos exemples sont pertinents et Pierre y a consacré plusieurs dossiers précieux,une embuscade n'est rien moins que la défense de votre périmètre proche en fonction de vos moyens ,plus vous irez loin plus la logistique prendra de l'importance ,la chute de Rome en est l'illustration en grand,: lignes de communications trop longues et dépendance a l'egypte pour la nourriture (blé entre autres) combattants mercenaires sans motivations patriotiques .Les qualités guerrières font effectivement partie de "l'ultima ratio",peu ,très peu d'hommes les ont ,elles se découvrent au combat ....ou pas.La plus grande difficulté sera de savoir faire la distinction entre indiférents et ennemis ou alliés de circonstance ,et de ne pas se laisser aller a des impulsions irréfléchies,tout les scénaris sont ouverts et vos propos complètent les miens dans leur diversité.Cordialement
Supprimersuite aux evenements de ce matin au carrousel du Louvre, encore une fois la dangerosité de l'arme blanche au contact. au resultat un para blessé au cuir chevelu et l'agresseur esquimau s'est pris une balle au ventre.
RépondreSupprimeren presence d'un inconnu, toujours garder une distance de sécurité . meme si l'inconnu a l'air inoffensif, le faire tenir à distance et lui faire ouvrir ses vetements , quands ce sera le chaos evidemment.
Pas de panique. L’assaillant s'est pris 5 balles dans le bide, non une seule.
RépondreSupprimerLa mauvaise nouvelle est que les chirurgiens ont dû procéder à l'ablation de l'estomac et d'une partie des intestins.
La bonne est qu'ils ont réussi à greffer au disciple mahométan en question des viscères de cochon : ça fait donc 1 partout !
que du bon matos perdu!! ils n'avaient pas une bonne fairbairn-syke pour finir le job ?
RépondreSupprimeril y avait des telephones portables pour filmer en vidéo, sinon au beau milieu du Sahel !!!!!!!!!!!!l'ami wilkinson n'aurait pas manqué. HERMAN STOSS (le 3/02 à 12h35 c'est moi lol)
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