L'acronyme " S.E.R.E " utilisé par les forces spéciales anglo-saxonnes signifie : Survie, Evasion, Résistance, et Fuite (Escape). C'est un enseignement militaire qui regroupe des techniques destinées à s'évader et fuir en cas de capture, ainsi que des savoirs en matière de survie.
Ces techniques pourraient signifier tuer ses ravisseurs, se défaire de menottes, crocheter une serrure, ou créer une diversion - par exemple en allumant un feu. En bref, comment s'échapper d'une captivité forcée...
Devant l'éventualité d'un prochain effondrement sociétal, la plupart des survivalistes qui se préparent s'inquiètent beaucoup pour leurs stocks d'eau et de nourriture, mesures défensives, moyens de transport (en cas de pénurie d'essence), énergie (au cas où les lumières s'éteindraient pour de bon), chauffage, communication, etc.
Cependant, la clé d'une bonne préparation consiste à prendre en compte le plus large éventail possible de circonstances et d'informations - y compris celles qui, à première vue, pourraient paraître en dehors du domaine habituel du survivalisme. C'est le cas pour les techniques d'Evasion et de Fuite.
Le fait est qu'un nombre important de survivalistes comme de civils risquent d'être confrontés à de possibles occasions de captivité dans un tel scénario ; savoir comment s'échapper et s'enfuir pourrait dès lors être aussi important que l'eau ou la nourriture.
Survivre à la captivité : se rassembler et travailler en équipe en vue de s'échapper
Si vos ravisseurs connaissent un minimum leur sujet pour ce qui est de vous garder tranquilles, ils pratiqueront le cloisonnement ; c'est à dire qu'ils vous isoleront et empêcheront que vous puissiez vous aider les uns les autres. Cependant, il n'est guère probable, dans un scénario de chaos, que les criminels moyens connaissent les avantages qu'ils auraient à faire cela, voire même qu'ils disposent des ressources permettant effectivement de séparer tout le monde.
La meilleure des hypothèses serait que vous ayez à vos côtés des gens que vous connaissez, en qui vous avez confiance, et que vous puissiez communiquer.
Une telle chose serait possible dans un camp gouvernemental, par exemple, et vous devriez alors l'utiliser à votre avantage, ainsi que votre motivation, pour vous échapper rapidement plutôt qu'attendre. Le fait d'avoir avec soi des gens en qui l'on peut croire est un facteur de motivation énorme, et vous aidera aussi pour ce qui concerne vos aptitudes à la survie.
Travailler de concert en équipe rend une évasion plus facile que lorsqu'on est seul. En équipe, vous pouvez partager les tâches ; vous pouvez créer des diversions et bénéficier de plus de ressources et de talents sur lesquels compter.
Que faire si la situation est pire que prévue ?
Que faire s'il ne s'agissait pas d'un effondrement économique auquel nous soyons confrontés, mais à une loi martiale ou un renversement de gouvernement qui amènerait la création de camps d'internement ? A ce stade, tout est possible. Un drapeau islamique, chinois, russe ou autre, pourrait flotter un jour à l’Élisée, ou encore celui d'un quelconque "gouvernement mondial" désormais au pouvoir.
Au lieu d'un camp du gouvernement, ce pourrait en être un du style camp de concentration ; ou bien encore la geôle d'un gang de criminels, dans laquelle au plus vous resteriez, au plus vous auriez de chance de mourir misérablement. La faim, la maladie, l'exécution.
Si une telle éventualité ne vous fait pas très envie, alors vous comprendrez pourquoi les techniques d'Evasion & d’Évacuation font partie intégrante de l'entraînement des forces spéciales. Et ce depuis plusieurs décennies, dans la mesure où dans n'importe quel conflit, il existe toujours un risque de tomber aux mains d'un ennemi brutal.
L'adaptation est une aptitude essentielle
Cet entraînement est basé sur l'adaptation. Il vaut mieux être un bon "touche à tout" qu'un maître dans l'art d'une ou deux choses, parce que cela confère une certaine adaptabilité dans une situation de survie. Être capable de s'adapter - c'est à dire improviser en fonction des circonstances - est une compétence essentielle qui pourrait vous sauver la vie à plus d'une occasion.
La captivité forcée : cela peut-il arriver ?
Commençons par lister quelques situations de chaos où n'importe qui pourrait se retrouver en captivité forcée.
Par exemple des camps gouvernementaux mis en place après un désastre majeur, des troubles sociaux et une pénurie sévère de nourriture, d'eau ou d'autres ressources - dans le but de contrôler la population ; le kidnapping, ou la mise en esclavage par un des multiples gangs post-chaos, que ce soit pour l'amusement, la traite sexuelle, le travail forcé, une rançon, ou juste parce qu'un monde sans loi aura rendu la chose possible.
Cela pourrait inclure des groupes ethniques bien entraînés et puissamment armés, progressant à travers tout le pays, chaque ville, motivés par la haine, le racisme, le ressentiment, ou la revanche ; des gangs légaux ou illégaux existant avant l'effondrement, des individus qui seraient devenus psychologiquement dérangés au cours des événements, et qui n'auraient plus accès à leurs drogues ou médicaments habituels (neuroleptiques et autres), etc.
Des camps de prisonniers de guerre ou de terroristes (ou considérés comme tels par le pouvoir en place) ;
Des communautés ou groupes de gens en période de famine extrême, qui utiliseraient les humains comme réserves de nourriture (cannibalisme). La liste pourrait être bien longue...
Attention au Syndrome de Stockholm
Une chose à laquelle vous devez prendre garde est le Syndrome de Stockholm, qui s'installe graduellement. Nous en avons parlé dans notre premier article. C'est le fait de s'habituer à la captivité jusqu'à la trouver "confortable", et préférer dès lors risquer l'inconnu dans les mains de ses ravisseurs plutôt qu'ailleurs dans un autre contexte ou d'autres mains. Une telle chose a plus de chance de se produire avec le temps, ce qui signifie qu'à partir du moment où vous êtes capturé, vous jouez contre la montre..
La première chose : votre état d'esprit
Il y a quatre concepts qui constituent la base sur laquelle vont s'empiler toutes les compétences. Ce seront, en quelque sorte, les Quatre As de votre jeu. Ils s'appliquent à toute situation de survie, mais particulièrement en cas de captivité. En effet, les capacités physiques seules seront inutiles si vous êtes paralysé au niveau mental ou psychologique par les événements qui pourraient se produire autour de vous.
1. L'Attitude
L'attitude signifie dans le cas présent la Volonté de survivre. Cela signifie développer la capacité à laisser glisser les expériences négatives de la même manière que l'eau glisse sur les plumes d'un canard, et focaliser sur le positif. Cela pourrait consister en l'attitude de survie dans une situation de vie ou de mort face à quelqu'un qui veut vous blesser ou vous tuer, jusqu'à l'aptitude à supporter le manque de nourriture, d'eau, de sommeil, de confort, etc.
L'attitude peut s'apprendre, et c'est pourquoi les entraînements militaires forcent les recrues à travailler ensemble dans des conditions stressantes et chargées d'adrénaline.
2. L'Adaptabilité
Elle signifie la capacité à créer de nouveaux outils ou de nouvelles façons de voir les problèmes avec ce qu'on a sous la main. Mais pour être adaptable, il faut d'abord posséder quelques compétences et savoirs de base. C'est à cela que servent les manuels de survie, et les dossiers de Survivre au Chaos. Si vous suivez le site, vous savez qu'à partir du moment où vous avez quelques cartouches de chasse, vous pouvez vous fabriquer une arme avec des tuyaux de plomberie récupérés dans une maison...
Vous pourrez fabriquer des alarmes sonores,
Vous pourrez fabriquer un filtre à eau,
Et la liste continue...
L'adaptabilité signifie connaître les concepts abstraits et de bon sens, et les appliquer ensuite d'une manière nouvelle et différente à chaque fois. Cela peut être appris, en particulier lorsque vous êtes placé dans des circonstances inhabituelles avec des outils inhabituels, des matériaux de récupération, et d'autres ressources avec lesquelles travailler.
L'acte créatif, en pensant "en dehors de la boite", est quelque chose que l'on apprend plus facilement lorsqu'on se retrouve dans une situation qui nous force à le faire encore et encore. De cette manière, on apprend de nouvelles choses et de nouvelles façons de penser qui ne nous étaient pas apparues les fois précédentes, sachant qu'une fois apprises, elles ne seront pas oubliées.
3. La conscience
La conscience est cruciale, aussi bien comme compétence de survie en elle-même que comme concept sous-jacent sur lequel tout le reste peut s'appuyer. La conscience est quelque chose que l'on peut pratiquer à tout moment, littéralement, et nous en avons déjà parlé à de nombreuse reprises sur ce blog. La seule chose qu'elle demande, c'est de nous en rappeler ! C'est à dire de nous souvenir que nous devons être dans le moment présent à chaque instant de notre vie, et faire en sorte par la volonté de l'être effectivement...
Dans une situation de survie, cela signifie augmenter la conscience en apprenant à "respirer" à travers ses cinq sens, et rassembler ensuite le tout. Pour un éclaireur en mission de reconnaissance, cela donne plus d'informations avec lesquelles travailler, généralement avant que quiconque n'ait ces informations. Cela donne un avantage qui, dans certaines situations, peut faire la différence entre la vie et la mort.
4. La responsabilité
Aussi bien au niveau de l'équipe qu'au niveau individuel. Reconnaître notre mérite pour les choses que l'on fait bien, et accepter la responsabilité de celles que l'on fait mal. Le but n'est pas non plus de nous blâmer outre mesure, mais de reconnaître que nous en sommes les seuls responsables de nos erreurs et d'apprendre d'elles pour ne pas les reproduire. Dans un scénario de chaos, il pourrait ne pas y avoir de place pour deux fautes identiques, et parfois même, pour une seule.
Cela s'applique aussi aux membres d'une même équipe. Insister sur le positif, mais en établissant et désignant les responsabilités pour le négatif.
Utiliser les Quatre As dans un scénario d'évasion et de fuite
De quelle manière vont fonctionner ces concepts dans la réalité si vous être retenu captif ?
Premièrement, il faut bien comprendre l'état de prisonnier des points de vue de l'attitude et de la conscience. Mis à part vous aider à éviter les situations susceptibles de vous faire capturer (c'est trop tard, vous l'êtes déjà), la conscience et l'attitude seront à leur sommet durant les premières 24-72 heures à partir de l'enlèvement. Cela signifie que vous devez utiliser ce laps de temps à votre avantage. A moins que vous soyez sérieusement blessé, déshydraté, malade ou affaibli, vos meilleures chances d'évasion se trouvent lorsque vos ravisseurs et vous-même êtes en mouvement durant les 2/3 premiers jours.
C'est pendant ce temps que vous serez probablement le plus fort, le plus alerte pour quelque chance d'évasion, et il n'y aura pas encore de routine installée dans votre esprit qui vous tirerait vers le bas. En plus, si vos ravisseurs ne vous gardent pas dans un endroit permanent, les fortifications autour de votre captivité seront probablement faibles (par exemple, si vous êtes sur la route ou dans un lieu de transit) par rapport à celles qu'offrirait un camp ou un lieu de confinement.
Jeux de rôles
Gardez une attitude intérieure forte, mais ne le montrez pas à vos ravisseurs. Montrez plutôt des signes physiques d'abandon ou de soumission. Ce n'est que du théâtre. Tête baissée, épaules ramenées en avant, pas traînant éventuellement accompagné d'un léger boitement pour simuler une blessure ou une maladie, voix douce s'adressant aux ravisseurs avec crainte et respect... Tout cela est un bon début pour vous donner quelque avantage.
Quoique vous montriez comme faiblesse dans votre jeu de rôle, développez autour une histoire propre. Cela vous aidera non seulement à jouer juste, mais vous donnera un "point de rupture" fictif - un point où vous vous effondrerez et prétendrez être émotionnellement détruit comme si vous aviez complètement abandonné - dans le cas où vous soyez torturé ou soumis à la question par vos ravisseurs, que ce soit pour de l'information ou par plaisir.
Par exemple, votre histoire pourrait être que vous avez vu l'un de vos proches se faire tuer devant vos yeux, ou assisté à quelque chose d'horrible que vous ne pouvez surmonter. Le monde sera probablement rempli de gens dans un tel état d'esprit après un effondrement de la société, vous ne sortirez donc pas trop du lot si vous adoptez ce genre d'histoire et le rôle qui en découle, ce qui est une bonne chose. L'important étant justement de ne pas sortir du lot.
Stratégie pour les femmes
Si vous êtes une femme attractive, et pensez que ceux qui vous ont capturé voudraient en profiter, faites vous moins jolie en salissant votre corps, vos cheveux, habits, etc. Rabaissez aussi votre posture, en feignant la faiblesse, la maladie... Mais faites d'abord en sorte de savoir à quoi cela pourrait vous mener. Si le fait de vous enlaidir volontairement risquait de vous envoyer dans la pile de captives/déchets, ou devant un peloton, ce n'est pas non plus la solution.
Les femmes sont supposées avoir de l'instinct dans ce domaine, et les hommes, être aussi cons les uns que les autres ; Donc sachez vous en servir.
Vous devez acheter suffisamment de temps et d'opportunités pour vous échapper, et faire ce qu'il faut pour survivre et vous maintenir en bonne santé jusqu'à ce moment-là. Au plus tôt ce moment viendra, au mieux vous serez en forme pour vous évader et vous enfuir.
Le fait de jouer une personne faible et soumise donne aussi l'avantage de la surprise au cas où vous ayez à maîtriser vos ravisseurs. Cela signifie aussi que vous représentez une menace plus faible, et, a priori, quelqu'un qui n'aurait pas besoin d'être surveillé de trop près.
L'évasion physique
Se libérer de ses liens n'est parfois pas aussi impossible qu'il n'y parait. Les cordes se détendent et il est difficile de retenir quelqu'un avec pendant longtemps. Les modèles ordinaires de liens autobloquants en plastique se cassent facilement, que l'on soit attaché mains devant ou derrière. En quelques minutes de pratique, on peut s'en libérer, quelles que soient leur taille et leur force. Il existe des modèles extra-forts, utilisés dans par les militaires et les forces de l'ordre, beaucoup plus difficiles à briser, mais qui par contre peuvent être sciés facilement sur n'importe quel angle rugueux, ou même par friction contre une longueur de paracorde (une autre bonne raison d'utiliser de la paracorde en guise de lacets...).
On peut aussi dissimuler sur soi une clef pour les menottes en métal, sachant que la grande majorité des modèles utilisés sont standards, et s'ouvrent même avec un trombone ou une épingle à cheveux (véridique). Cela demande un peu de pratique, mais tout le monde peut apprendre en quelques heures. Il existe d'innombrables vidéos sur YouTube qui montrent comment procéder. Garder un trombone au fond d'une poche n'est donc pas une mauvaise idée...
Crocheter la serrure d'un cadenas n'est pas non plus chose impossible, voire celle d'une porte. Il faudra tout de même un peu de matériel, et de patience... Là aussi, de nombreuses vidéos existent sur le Net. Mais les regarder ne suffira pas ; La pratique dans ce domaine est plus que jamais indispensable.
Quelques questions à vous poser avant de vous échapper :
- En admettant que vous en soyez capable, êtes-vous prêt à tuer quelqu'un ?
- Avez-vous un moyen de vous évader sans que personne le sache ?
- Si vous êtes soupçonné avant d'y parvenir, avez-vous en réserve une histoire et un rôle qui vous donneraient une chance de faire tomber les soupçons de vos gardes, ou au moins vous éviter les punitions physiques ou le transfert dans un endroit plus confiné ?
La fuite ou l'évacuation
Une fois que vous serez parvenu à vous évader, les choses sérieuses vont commencer. En fait, une évasion n'est que le début. Suivant l'endroit où l'on se trouve et les conditions du moment, elle pourrait entraîner une multitude de périls aussi grands sinon plus que la détention elle-même. Dans tous les cas, la fuite ou l'évacuation qui suivra l'évasion seront plus facile si vous avez quelques aptitudes ou talents particuliers tels que :La connaissance de la direction dans laquelle partir
- La capacité à s'orienter (carte, orientation sans boussole, etc.)
- Les contre-mesures au cas où l'on soit pris en chasse
- La défense personnelle (armée et à main nue)
- L'endurance suffisante pour les longues distances
- Les aptitudes à la survie primitive et urbaine en cours de route
- Une destination...
- Et la volonté de survivre !
Gardez à l'esprit que l'évasion consiste seulement à arriver au point où on a une chance de s'en sortir, et qu'une fois de plus, la survie lorsqu'on est seul est beaucoup plus difficile qu'en groupe où les tâches, les aptitudes et savoirs des autres peuvent toujours combler les domaines que l'on maîtrise moins.
Pratiquer les aptitudes essentielles à la survie
Inutile de dire, les aptitudes dont vous aurez besoin en cas d'évasion sont celles que vous devriez déjà être en train de travailler. Ce ne sera pas le moment d'apprendre à allumer un feu ou cuire un morceau de viande sans être repéré une fois que vous serez en fuite. Apprenez ces savoir-faire maintenant, et travaillez-les chez vous ou dans les bois.
Une fois que vous aurez pratiqué ces aptitudes essentielles, même si ce n'est que pour en avoir un aperçu global, vous vous serez au moins donné une chance sérieuse de survivre.
Soyez prêt en esprit pour le pire des scénarios
Rappelez vous qu'il existe une grande différence entre le fait de commencer un feu par friction en été, lorsqu'il fait 30° C à l'ombre et qu'il n'a pas plu depuis des lustres, et la même chose en hiver lorsqu'il fait -10° dehors, qu'il flotte depuis trois semaines, et que vous êtes trempé jusqu'aux os.
Cela signifie qu'il faudrait s'entraîner sous toutes les conditions, et notamment celles qui engendrent la même adrénaline et la même tension nerveuse que celles que vous auriez à subir dans un contexte de chaos. Et s'entraîner en équipe le cas échéant, de manière à vous motiver, vous énergiser mutuellement, et obtenir de meilleurs résultats.
Conclusion
En résumé, comprenez bien tous les problèmes auxquels vous pourriez être confronté(e) au cas ou vous soyez retenu captif. Commencez à penser dès à présent aux diverses aptitudes évoquées dans cet article, et la manière dont vous pourriez les apprendre et les pratiquer. L'esprit pratique, la conscience, l'adaptabilité et la responsabilité peuvent être exercés dans votre vie de tous les jours, et il n'est pas besoin de situation de survie pour les mettre en oeuvre.
Par exemple, lorsque vous vous apprêtez à sortir, prenez quelques secondes ou minutes pour faire cette transition de l'intérieur à l'extérieur. Observer comment procède un chat ; C'est extrêmement instructif. Un animal va s'arrêter sur le palier et "renifler" ; Il va écouter et observer, et ensuite, doucement, va s'avancer dehors.
Regardez loin devant, et pas seulement à deux mètres de vous.
Relaxez votre attitude, respirez profondément, et commencez à croire davantage en votre intuition.
L'intuition est juste comme une autre de vos compétences - au plus vous la pratiquerez, meilleure elle deviendra. Ce genre d'exercice peut être fait par n'importe qui, n'importe où, et à tout moment. Il vous aidera aussi à vous préparer. Il ne remplacera pas les compétences, mais les complète nécessairement.
Vous pourriez avoir toutes les compétences du monde, mais si vous promenez au dehors avec zéro conscience et l'attitude de quelqu'un qui abandonne facilement, alors toutes ces compétences vous seront inutiles.
Pensez comme un survivant ; Ne perdez jamais espoir.
Vous raccrocher à votre foi vous donnera la persévérance et la volonté de survivre, là où d'autres auraient déjà abandonné tout espoir de s'échapper. Dans leur esprit, ils sont déjà morts.
Élaborez un plan. Planifiez votre évasion au bon moment. Mais n'attendez pas non plus trop longtemps. Souvenez-vous, le bon moment pourrait être celui juste après votre capture, tandis que vous êtes encore fort, en bonne santé, et que vous avez l'énergie nécessaire pour vous échapper, et courir...
Cher Pierre,
RépondreSupprimerj'aime beaucoup votre côté iconoclaste qui rend votre propos exhaustif: gang légaux, gouvernement mondial en place qui laissent à penser qu'on obéit au moindre uniforme, quel qu'il soit. Pour info, les cpf hurlent très fort pour simuler un ascendant légal sur leurs victimes, et ça marche.
Pour illustrer votre récit, rien de tel qu'une bonne GAV pour éprouver son moral et constater que la réalité est parfois difficile à imaginer. La GAV est devenue tellement courante qu'elle est accessible à tous, ce serait dommage de ne pas profiter des bienfaits de la République.
Pour les femmes, les Allemandes de 1945 simulaient des maladies en se maquillant avec du rouge (boutons, érythèmes...)...Contre les Rouges.
Je digresse maintenant car j'ai constitué mon groupe depuis une semaine et les surprises sont de taille. 1 mili sur 5 et la direction générale est l'économie, merci mesdames. Juste ça.
Profils très différents, voire opposés mais réflexions collectives. Ambiance plus Harpagon que Rambo, plus maison de retraite que coloc étudiante, plus bromure que poppers.
prochaine épreuve: les défections.
cc
Voici l’histoire de mes deux grands-pères qui furent fait prisonnier en juin 1940.
RépondreSupprimerL’un, à court de munitions fut fait prisonnier sur la ligne Maginot proche de la frontière du Luxembourg avec l’Allemagne. Rapidement envoyé en Allemagne, persuadé que les prisonniers seraient rapidement échangés, il ne tenta rien et se retrouva dans un Stalag de Poméranie (frontière Polonaise). A des milliers de kilomètres de la France, il n’avait aucune chance de réussir une évasion. Libéré en 1945 par les russes, il rentra en France avec ses camarades du stalag 6 mois après les autres prisonniers libérés par les anglo – américains. Ces 6 mois de pérégrination au « paradis des soviets » faillirent lui être fatale car les communistes considéraient les prisonniers, même alliés comme des traitres à leur patrie.
L’autre, fait prisonnier du coté de Langres, réalisa immédiatement que si il franchissait le Rhin, il n’aurait quasiment aucune chance de s’évader une fois dans un Oflag. Les allemands ayant besoin de réparer les lignes téléphoniques détruites pendant les combats, ils libéraient automatiquement les militaires du rang et sous-officiers de cette spécialité. Etant officier de réserve, mon gr-père commença par faire libérer officiellement ses trois subordonnés en leur donnant l’ordre de devenir sur le champ des spécialistes en ligne téléphonique... Le subterfuge fonctionna dans le bordel ambiant, les allemands ayant du mal à gérer l’afflue de prisonniers ne pouvaient pas tout vérifier. Désormais seul et libre de responsabilités de commandement, il profita d’une halte près de St Dizier pour se glisser dans les buissons ; la colonne de prisonniers étant importante mais les gardiens fort peux nombreux.
Arrivé clandestinement à Paris après la signature de l’armistice en tenue militaire qu’il avait pu un peux « civilianiser » pour passer inaperçus, sans carte d’identité, il trouva son appartement sans dessus dessous car occupé jusqu’à la veille par les allemands, son épouse et sa fille s’étant réfugiés chez des amis près de Bordeaux. Après quelques nuits dans des hôtels différents ou on lui demandait systématiquement sa carte d’identité, il se réfugia chez des amis qui le cachèrent (il ne voulait pas initialement aller chez eux pour ne pas les mettre en danger mais y fut contraint étant à cours d’argent). Il se présenta aussi au bureau de démobilisation et fut vertement reçus car ayant été à l’encontre des clauses de l’armistice en s’évadant. Sans se démonter, il s’empara d’un certificat de démobilisation et en pris même une poignée pour des copains dans le même cas que lui sous les yeux ébahis des fonctionnaires qui le laissèrent faire. Il remplit et signa alors lui-même son ordre de démobilisation... Ce papier lui permis alors d’aller à la préfecture de police pour obtenir une nouvelle carte d’identité.
Il envoya une lettre anodine à son épouse en lui annonçant que tout allait bien à Paris. C’est ainsi que ma grand-mère appris que son mari n’était plus prisonnier.
Il put par la suite rejoindre la ville de Charente ou la famille s’était réfugiée mais qui malheureusement se trouvait en zone occupée.
Il s’engagea alors dans la résistance (F.F.I.) mais ceci est une autre histoire.
Ces deux cas me semblent parfaitement illustrer les excellents articles de Pierre sur le sujet aussi bien pour le contexte permettant ou non une évasion que par les réactions individuelles (prisonniers, gardiens, libérateur, fonctionnaire).
On trouve sur Amazon un petit manuel en anglais intitulé « 100 Deadly Skills: The SEAL Operative's Guide to Eluding Pursuers, Evading Capture, and Surviving Any Dangerous Situation » que je n’ai pas lu mais qui semble plein de conseils pratiques avec dessins à l’appui. Quelqu’un l’a-t-il lu ?
Intéressantes ces histoires, exemples concrets de rétention et d'évasion.
Supprimer@ Von Pikkendorff
SupprimerC'est intéressant, j'ai un grand oncle qui a eu expérience proche en 1940, de parvenir à s'évader en agissant tout de suite, sans perdre de temps. Les allemands étaient débordés par le nombre de prisonniers, et le chaos à gérer après leur offensive. Il lui a suffi de se glisser dans une grange au moment ou la colonne de prisonniers passait un angle de rue. Une décision vitale à prendre en l'espace d'une seconde. Un instant de réflexion et c'eut été trop tard. Peut-être mortel
Autre élément: comme il était officier, il risquait d'être isolé de la masse des prisonniers et mis en détention spéciale. Pour éviter ça, il a joué au lâche, lors de son interrogatoire, suppliant qu'on le laisse tranquille et jurant de ne plus jamais s'opposer au Reich. L'officier teuton, écoeuré par cette trahison envers le "Mutterland" l'avait classé comme totalement inoffensif, et viré de son bureau avec dégout.
Sauf qu'après son évasion, il a rejoint l'Angleterre pour incorporer les SAS…
Cher F von Pikkendorff,
RépondreSupprimerVotre récit illustre un fait essentiel: un talent particulier peut faciliter les choses. Tamerlan exécutait systématiquement les populations vaincues, sauf les artisans, utiles à son effort de guerre. Parfois, déclarer une aptitude recherchée peut être salutaire, toutefois elle sert l'ennemi, ce qui renvoie à la conscience de chacun.
Attention toutefois entre user ses compétences pour l'ennemi et servir de kapo. Déléguer la chiourme à un prisonnier est une arme puissante pour briser une cohésion.
cc
Bonjour CC.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sur que vous ayez compris mon récit mais peut-être n’ai-je pas été assez clair.
Mon grand-père, officier de réserve, avait sous son commandement direct 3 militaires du rang. Il était donc le chef et son éthique lui interdisait de s’évader en laissant ses soldats aux mains de l’ennemi.
Il a donc utilisé un subterfuge en mentant à l’ennemi. Ses soldats ne connaissaient rien à la réparation des lignes téléphoniques mais, en prétextant qu’ils étaient télégraphistes dans le civil, ce mensonge leur a permis d’être démobilisés et de rentrer chez eux.
Une fois libéré de son obligation morale de « chef responsable », il a pu organiser son évasion.
Nous sommes donc bien loin d’une quelconque Kolaboration avec l’ennemi et encore moins dans un rôle de Kapo ou de garde chiourme.
C’est même tout le contraire.
Non non,j'ai parfaitement compris le contexte auquel votre grand-père a été confronté et les choix qui en ont découlé.
RépondreSupprimerJ'ai voulu faire un contrepoint et justement opposer la situation inverse car je pense qu'une grande partie de la population n'aura pas le panache de votre aïeul. Ni même l'opportunité d'agir de la sorte.
Votre grand-père avait pleinement conscience de ses actes pour le bien de ses subordonnés et a reussi. Beaucoup agiront en manipulés en pareille circonstance, juste pour sauver leur peau et finir vite et mal.
Je regarde toujours le pire de la situation et ce qu'il y a de plus noir: ça fait ressortir la lumière.
Tout comme une victime d'inondation, je vois toujours ma cave à moitié pleine.
cc
puisque nous échangeons sur la conduite de nos aieux en 1940, un des miens gardait un aérodrome pres du Mans, prévenu de l'arrivée imminente des troupes Allemandes, il fit en vélo le trajet jusqu'à Tours ou il put admirer les voitures d'officier passer le dernier pont en trombe, avant d'embarquer dans le dernier camion et l'explosion finale.
RépondreSupprimerle temps de mettre ma grand mere et ma mere à l'abri, il retournat en zone occuppée rejoindre un réseau de résistance.
sa compétence en matiere de tourneur ajusteur sur moteur d'avion aura servi juste avant guerre mais jamais il ne partit au STO volontairement comme d'autres, ceci afin de participer au combat de Paris en 1944.
"pour vivre heureux, vivons caché", il savait reperer les collabos de 1940 à 1941 puis de 1941 à 1944.
il fut tres discret sur ses activités, je sais pourquoi !, mais il me dit qu'en résistance, ils etaient bien seuls.
@Pierre Templar
RépondreSupprimeravec l'antisémitisme ridicule qui a gangréné les cerveaux,
je parle là des racailles de banlieue,
ça m'étonnerai pas qu'il y ait encore des cas comme Ilan Halimi a l'avenir
Ces raclures l'ont laissé des jours sans boire ni manger dans ses propres déjéctions
(car ils n'avaient pas prévu qu'il devait aller au toilettes au moins une fois par jour)
Donc si vous êtes enlevé par des barbares qui ont un QI bas de plafond vous allez souffrir.
De plus ils se sont relayé pour le torturer le torturer....
Il avait des plaies infécté partout, il était méconnaissable
Voila la réalité de certains enlevements, c'est pas du tout comme dans les films
Qu'en pensez vous Pierre Templar? qu'aurai dû faire Ilan Halimi ?
Cher anonyme,
Supprimertout ce qu'on peut faire c'est utiliser au mieux les possibilités qui se présentent. S'il n'y en a pas, on ne fait pas de miracle, désolé.
Ilan Halimi aurait peut-être eu une chance de s'en tirer avec une excellente maîtrise de l'hypnose qui lui aurait permis de comprendre les détails du fonctionnement du groupe et d'agir sur certains de ses membres. Encore une façon très puissante de s'adapter.
Mais s'il avait disposé de ces compétences il aurait probablement évité l'enlèvement.
Cher anonyme,
SupprimerIndépendamment de l'antisémitisme affiché par fofana (Même si on a encore droit de ne pas aimer qui on veut), croyez-vous que c'est un cas psychiatrique?
Un taré agit à court terme pour satisfaire ses pulsion sans aucun frein social et moral.
Le cas fofana est un processus qui s'étale sur 3 semaines de sévices constants. Ce n'est plus de la folie mais un calcul froid, collectif et déterminé selon un plan réfléchi et tenu jusqu'au bout.
Chez nous, on prend un emile louis pour un fou. En d'autres lieux, ces actes sont collectifs et parfaitement planifiés. Sont-ils des fous?
Je ne leur laisserais même pas cette excuse, sachant que le fou se perd avec la réalité de façon soit très courte, soit constante. Ici, on a des actes largement planifiés et menés à terme comme une opération militaire.
Ces gens poursuivent un but et sont nos ennemis.
cc
''Largement planifié'' de torturer torturer pendant des semaines pour rien?
SupprimerDe faire d'un corps humain qu'une grande plaie ouverte?
Ces barbares ont été dressé depuis leur enfance à fantasmer sur les gens d'une certaine communauté,
Dans la religion dominante de chez eux c'est une vertus d'égorger ou réduire en esclavage des personnes comme Ilan.
Je pense qu'au début ils avaient simplement l'idée de demander une rançon sans plus.
Mais la vérité c'est que les barbares on peut même pas leur confier un chien sans conséquence horrible.
Ils ont dû déjà le frapper et l'insulter le premier jour.
Puis pourquoi pas lui éteindre un mégots de cigarette sur la peau?
Et ensuite une saloperie en amenant une autre, chacun des membres de cette triste horde y a mis du sien...
La rançon se faisant attendre, et comme la pourriture qui leur sers de cerveau ne s'arrangeait pas, voilà le résultat.
''operation militaire''?
Laissez moi rire
Prenez garde!
Si vous êtes enlevé par des déchets de l'humanité ils réaliseront sur vous simplement ce qu'il y a dans leur cerveau malade.
Relisez bien.
SupprimerPour aller dans votre sens, tout est écrit dans un petit livre vert qui leur sert de code social, moral et politique.
Ils n'ont fait qu'appliquer leur dogme, la rançon n'est qu'un prétexte.
Je ne les prends pas pour des fous, ce sont juste des ennemis de l'humanité un peu pervers.
Pour preuve, ça fait presque 1400 ans qu'ils attendent d'asservir le monde.
cc
Pour continuer avec une certaine partie de notre population, j'insiste sur le fait qu'il faille penser comme eux si l'on veut lutter de façon efficace:
SupprimerLa ruse et la persuasion; l'épuisement et l'humiliation.
ils nous considèrent déjà comme des esclaves/choses destinés à les servir. Quoi qu'il arrive, ils ne nous aiment pas, même les gauchiasses et les welcome migrants( qui seront les premiers à morfler).
Leur motivation est de vaincre sans lutter, d'où leurs campagnes de terreur et de takkya afin de geler toute forme d'agressivité chez leurs adversaires.
Capituler signifie souffrir encore plus sous leur coupe, mais si on ne comprend pas comment ils marchent, on se fait avoir et on paie cher.
Seul le résultat compte, pas de limites pour nous asservir/humilier/tuer. Ca, nous, on sait pas faire.
Je développerai plus tard.
cc
bonjour CC ,en effet les bobos gauchistes seront les premiers a disparaitre,j'en veux pour exemple le viol et le meurtre d'une jeune allemande par un cpf , dont le père est haut fonctionnaire à Bruxelles de l'inion européenne qui n'a rien trouvé de mieux que de faire une quète le jour de l'enterrement de sa fille pour en donner le montant aux clandestins -migrants!!! cette idéologie mortifère passe avant sa famille !!! ce dévoiement ,suicidaire de la morale et cette perversion du raisonnement fait qu'ils ne méritent que la disparition avant de gangrener par la propagande le reste de la population
SupprimerCC
SupprimerVous avez bien résumé la situation idéologique des CPF.
Je poursuis, et là ça va être moins bucolique.
SupprimerNous ne sommes absolument pas armés contre la takkya et tout manquement à la parole donnée.
Nous ne sommes pas armés contre la volonté constante et durable de détruire pour rien. Nous ne sommes pas armés pour causer la souffrance la plus longue et la plus humiliante.
Pour nous, le combat est relativement balisé: déclaration de guerre, armistice, drapeau blanc, honneurs militaires, croix rouge...Bref tout est codifié ou presque. Pas en face, avec leurs armées d'émile louis, fourniret et dutroux réunis.
Si on ne change pas notre mode de pensée, notre idéologie se retournera contre nous. Empathie, pitié, bienveillance sont devenus nos pires ennemis.
Il va bien falloir qu'on s'adapte à ce qui a pris pied chez nous car ils ne se battront pas avec nos règles. Un exemple de takkya, les fameux modérés qui ne veulent que par la persuasion ce que les autres veulent par la guerre, à savoir l'extension du dar al islam sur le dar al harb au profit exclusif de l'oumma.
En d'anciens temps pour l'occidental moyen, le comble du subversif était de porter une banane ou une crête. Aujourd'hui, c'est de combattre en Syrie et de revenir au nom du chamelier pédophile. Nous ne savons même plus retenir les nôtres de passer à l'ennemi, quel que soit le mode (conversion, métissage, gauchisation...).
En cela nous sommes faibles et la nature a horreur du vide.
Il faudra donc passer en mode de pensée antique: Ulysse, le sac de Rome, le cheval de Troie et se mettre à niveau de ceux qui sont restés à cette époque.
Alors oui, je sais, c'est dégoûtant, mais en survie, patauger dans la merde n'est pas que théorique.
Je vous livre là une analyse de terrain assez fournie ainsi que de nombreuses lectures sur le sujet, après c'est vous qui voyez.
cc
cc
Je vais nuancer un peu, cc.
SupprimerEmpathie, pitié, bienveillance, confiance, etc... sont toujours indispensables, mais seulement entre les membres du groupe (son étendue peut se discuter).
Par contre ils sont hors de propos lorsqu'il s'agit de rapports avec l'ennemi.
Un point inconnu de la plupart des chrétiens, par exemple, est que les 10 commandements ne devaient s'appliquer qu'au sein du groupe (dans ce cas le peuple juif)!
@cc
SupprimerLes experts en polémologie vous diront que nous sommes confrontés à un changement de paradigme. En clair, pour vaincre, nous devons nous adapter à l'NMI et à sa doctrine que nous devons parfaitement connaître. C'est ce qu'à fait, en son temps, l'armée française avec ses unités d'élites tant en Indochine qu'en Algérie avec les commandos de chasse (cf. le commando Georges). Aujourd'hui, le principe de réciprocité par mimétisme selon René Girard, n'échappe plus à nos généraux, alors que le politique qui s'accroche à la paix civile, entrave l'action du militaire qui plus est, en réduisant ses moyens. En ces temps décisifs, où le défenseur a encore la primauté, le politique doit transitoirement passer la main au militaire. Le défenseur, à savoir le peuple guidé par son armée, est celui qui commence et achève la guerre. Il a la connaissance du terrain, le soutien du peuple. Il est maître du jeu, en fonction de l'axiome selon lequel il est plus facile de conserver que de prendre, surtout lorsqu'on est chez soi. Avec nos élections présidentielles, véritables mascarades qui n'ont plus rien de démocratiques, les Français perdent un temps précieux, au risque d'en reprendre pour cinq ans avec en prime le chaos. Rappelons que le but ultime de la guerre, c'est de contrôler. Pour l'instant, c'est l'NMI qui dans son jeu de go, étend son contrôle. Le défenseur que nous devrions être devrait rapidement avoir la primauté de l'avantage en prenant l'initiative d'un affrontement bref fait de technologie pour démultiplier l'efficacité de nos combattants. L'engagement doit être fait au profit de la sécurité des Français dans le cadre de la protection nationale. Ces principes sont l'ultima ratio de la reconquête.
Rappelons que l'islam est le cache sexe religieux d'une idéologie totalitaire, faite de domination, d'asservissement et d'extermination comparable au national-socialisme.
Philippe
Cher Philippe,
SupprimerJe suis entièrement d'accord avec vous. Par contre je suis un clauzwitzien pur et dur, ce qui m'opposait souvent avec le regretté Yves Debay. Ma position ne vaut qu'à l'égard du régime actuel, sinon je suis proche du modèle de société décrit par Dumézil.
En effet, seule une attaque de notre part fera reculer l'ennemi qui a repris à son compte la tache d'huile de Lyautey, car ces fumiers apprennent vite et ont le génie de la perversité que nous n'avons pas (ou qui mettront une partie des nôtres sur notre dos).
@ François
Vous faites bien de préciser la nuance, quoique je n'ai pas l'intention de me comporter en muzz auprès de Madame et des petits, cela dit l'effet de surprise serait maximum.
cc
Dis-moi, Philippe, je ne vois pas pourquoi tu as ressenti le besoin de finir ton argumentation sur un point Godwin...
SupprimerBonjour Philipe ,oui d'accord dans l'ensemble sur le fond , dans le cas de conflit ouvert,mais c'est le role de l'armée pas d'un survivaliste ,petit détail qui a son importance chez Georges 90% des combattants étaient des harkis,donc des hommes élevés dans l'esprit de la France cela ne serait plus le cas aujourdhui d'autant que l'islamisme n'était pas en cause a cette époque ,c'était une guerre de décolonisation rien a voir avec une guerre de religion,car c'est bien de ça dont il s'agit,rien de moins.Qui prendrait le chemin des djebels avec dans son dos un islamiste ? Effectivement nous allons en "reprendre" pour 5 ans,la génération Mitterrand de triste mémoire va nous imposer cette suite",pardonnez leur ,car ils ne savent pas ce qu'ils font" pour la plupart.
SupprimerBonjour Janus 2a : jeune S/LT en Algérie, je ne peux que partager votre avis sur la fidélité et la valeur combative de nos harkis au sein des harkas, à l'identique du commando Georges, dans leur mode d'action, bien que certains, peu avant la fin du conflit, crurent pouvoir se racheter auprès du FLN en désertant avec emport d'armes, voire assassinat des nôtres. Quant au rôle du survivaliste vis-à-vis d'une armée qui serait en manque d'effectifs, donc incapable d'assurer un contrôle territorial permanent, ce rôle, il me semble, serait de constituer des groupes d'auto défenses locaux. Reste à savoir comment serait perçu le survivaliste en pareille situation ? Dans la fiction de James Wesley, Rawles (auteur de Patriots; How to survive the end of the world as we know it; Survivors; Founders; Expatriates; Liberators)le survivaliste est dans la ligne de mire de l'UNPROFOR venue en appui des forces gouvernementales ; ce pourrait être aussi l'EUROGENCOR?
SupprimerPhilippe
Bonjour @cc:
SupprimerJe me permets au clausewitzien que vous êtes et que je suis aussi, bien que préférant Sun Tzu, plus en phase avec nos réalités, je me permets de vous recommander la lecture de René Girard dans son "Achever Clausewitz". Selon René Girard "De la guerre" le traité de Clausewitz est inachevé, ce en quoi, il s'emploie, témoin qu'il fut de l'accélération de l'histoire, considérant que l'apocalypse a commencé. Ce que les critiques ont retenu de ce livre, c'est d'abord le mimétisme dans la réciprocité du duel entre belligérants. Mimétisme que nous français, devrions reprendre dans les modes d'actions de notre NMI, avec en plus,la technologie par efficacité.
Philippe
Bonsoir Phillipe ,oui ce pourrait être l'eurogendfor décidé par Michelle Alliot Marie,sauf qu'aux dernières nouvelles ses effectifs ne dépassaient pas 3000 hommes autant dire rien en cas de de grosse catatastrophe.Par nature les forces régulières sont très opposées aux francs tireurs qui sont trop indisciplinés et difficilement intégrables sans un minimum de mise au moule,d'autant que les dits survivalistes laisseront faire le job par la régulière si elle existe encore et agit dans le même sens qu'eux.n'oublions qu'un survivaliste n'est combattant que si les aléas du temps l'y obligent pour sauver sa peau et celle des siens et pas pour faire le chemin des dames:donc l'entente cordiale n'est pas a priori d'une évidence lumineuse avec les Fo
SupprimerNe pas oublier qu'en temps de guerre l'ennemi de mon ennemi est mon ami.
SupprimerL'ennemi des islamistes sont par exemple
-les chrétiens d'Orient qui ont quelques communauté ici.
-Les harkis qui dont la famille a été égorgé pendant la décolonisation
-Les juifs qui ont toujours été persécuté par les islamistes.
-Même les gitans, on peut s'arranger avec eux...
-Et même le type que vous n'aimez pas pour ses mauvaises manières dans la vie de tous les jours mais qui est parfaitement honnête, franc et viril.
Cher Anonyme du 23 janvier 2017 à 12:13, on touche rapidement les limites de ce principe. En effet les alliances sont changeantes et l'allié d'hier peut très vite devenir l'ennemi de demain.
SupprimerEt je dois avouer une certaine réticence à faire confiance à ceux qui, ennemis des musulmans, les font entrer à flots chez nous depuis des dizaines d'années pour nous forcer à lutter à leurs côtés sous prétexte de danger islamique...
Vous parlez des journalistes ou intellectuels payé 50000€/mois?
SupprimerDes milliardaire qui possèdent les médias ou grande banque?
Vous inquiétez pas, ces gens là auront fui vite en cas de chaos.
Moi je vous parle des petits commerçants, des petits employés, des naïfs qui ne connaissent même pas comment le système fonctionne.
Je vous parle de ce type sans histoire de la ''communauté''
Quand il était petit ses camarades de la diversité lui ont dit tranquillement qu'en égorgeant des membres de sa famille ils pourraient aller au paradis.
Il se souvient encore de leurs sourires béat à ces petits camarades qui rêvaient du paradis et toutes ces vierges qui les attendaient, soupirant déjà de plaisir...
Il se souvient de la peur qui ne l'a plus jamais quitté.
Il se souvient du jour où ces adeptes de la ''religion de la paix'' ont su ses origines et comment du jour au lendemain on ne voulait plus jouer avec lui.
L'ostracisme, le mépris, d'abord par les petits caïd puis par tous les autres...
Il se souvient de chaque gueules qu'il a dû casser juste pour pouvoir s'assoir sans se faire cracher dessus pendant les cours.
Il se souvient aussi de ce combat qu'il a perdu, quand ils se sont mis à dix sur lui.
Comment il a dû changer enfin d'école et se faire discret.
Lui et sa famille n'a sûrement pas les moyens de partir.
Et il n'a pas du tout envie de devenir un passeport vivant pour le paradis à quelques psychopathes de la ''religion de paix''
Une fois de plus un article sans détour, qui n'est pas aseptisé par le politiquement correct (appelons un chat un chat), clair, précis, complet, rédigé sans fautes (quel bonheur, mais bravo aussi à tous les intervenants: une maitrise de la grammaire qu'on ne retrouve pas sur le bon coin.....). Pour en revenir au contenu,l'adaptabilité, c'est un truc à travailler au quotidien: un exemple d'exercice à pratiquer +++> les casse-têtes. Ce sont des objets à "attaquer" non pas sur le flanc qu'ils présentent mais souvent à envisager sous un autre angle.....soyez créatifs!!!Pour ce qui est du travail en équipe je pense qu'il faut éviter le trinôme.C'etait un principe pour la garde du mur de Berlin: les vopos etaient par groupes de 3 pour eviter les accords et par consequent les fuites à l'ouest.Et si vous arrivez à fuir evitez la ligne droite, ne soyez pas prévisibles,privilegiez la ligne brisée.....Cap au 270(ouest) mais un petit coup de nord puis ouest puis nord puis ouest puis sud etcc....merci encore à Pierre Templar.
RépondreSupprimerClovis
Intuition ou instinct: Je ne suis pas fan de paranormal mais j'ai tout de même une anecdote, je suis en moto, je suis pressé et comme d'habitude la route que j'emprunte n'est qu'un bouchon. Je double toute la file de voiture, je dois rouler à 50 km/h et tout a coup je freine (je me demande pourquoi) et deux piétons surgissent entre deux camions et traversent devant moi en regardant de l'autre coté (pour eux rien ne pouvais arriver de ce coté).
RépondreSupprimerAppelez ça comme vous voudrez mais il est évident que je n'avais pas put voir les piétons à travers le camion et si je n'avais pas freiné je n'aurai pas pu les éviter.
Si on se fie a lui l'instinct a du bon.
Je le vois en aéronautique (non, on ne pilote pas à l’instinct, les yeux fermés), nous ne sommes pas égaux devant un incident, et la capacité a réagir positivement, en prenant la bonne décision fait la différence entre incident et accident.
Il y a la dedans une part d'instinct et aussi un état d'esprit que l'on peut cultiver.
Gabriel.
À une époque on aurait dis que votre ange gardien vous à souffler quoi faire.
SupprimerIls sont très utiles pour pas tomber dans des pièges
Je vous conseille la lecture de "Enquête sur l'existence des Anges Gardiens" de Pierre Jovanovik...
Supprimer@Richard
SupprimerVoila toute la différence entre l'appellation d' "instinct" qui renvoie à une notion plus rationnelle, personnelle et animale, ou celle "d'ange gardien", métaphysique et improuvable, soutenue par des bonimenteurs appâtés par le gain comme Jovanovik.
Les « anges gardiens », un autre moyen comme la religion de se défausser sur un autre de ses réussites ou de ses échecs. C’est pas ma faute…
RépondreSupprimerSi nous prenions le temps d’analyser après action chacun de nos échecs mais aussi nos réussites, nous verrions que le résultat positif ou négatif est du à deux facteurs :
- un facteur extérieur que nous ne maitrisons pas,
- un facteur personnel, l’attention aussi appelé vigilance (code jaune…) qui fait que nous étions près ou non à prendre la bonne décision.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOui, je préfère parler d'instinct car les animaux n'en sont pas dépourvus. On se demande toujours ce qui a permit aux animaux de savoir pour le Tsunami en Thaïlande, certains on pensé qu'il s'agissait d'infra sons, après étude il semble bien que non. C'est un autre sens que nous n’appréhendons pas, a mon avis l'instinct qui nous donne un petit aperçu des événements a venir.
RépondreSupprimerGabriel.
A la relecture de cet article de Pierre qui mérite réflexion"penser en dehors de la boite" est une ligne de conduite que nous devrions adopter et s'entrainer , car ce n'est pas si simple,j'en veux pour preuve toutes ces fausses alterntives qui vous encerclent tout les jours , celles d'un vendeur qui vous dit "vous preferez celle ci ou celle là?" alors qu'en fait aucune des alternatives ne vous convient,et quelque soit votre réponse vous êtes cuit , si vous restez dans le shéma imposé insidieusement par votre interlocuteur.Alexandre le grand l'avait bien compris en tranchant le noeud Gordien,jouer en dehors de l'échiquier ,c'est exactement l'inverse de ce qui est enseigné à l'école (les deux sont necessaires),les voies de traverse doivent être apprises au même titre que les conventionelles , car bien souvent la solution se trouve au bout de leur cheminement
RépondreSupprimerJanus2a,
SupprimerVous avez tout compris. Le souci est que nous ne jouons que sur l'échiquier et que sur une des deux couleurs, ce qui nous restreint au maximum. C'est ce que je me tue à faire comprendre car à se restreindre, on se tue soi-même.
Retournons à la pensée antique, à reprendre Château Gaillard par le trou des chiottes (Oui mais vous comprenez, c'est mal, sale et ça stigmatise une catégorie de tinettes). Penser en dehors de l'échiquier, c'est commencer à botter le cul du camp du bien.
cc
@cc,
SupprimerAutre lecture intéressante : "le septième scénario" de Stratediplo. Dans son épilogue, page 106, vous balayez d'un revers de main l'échiquier du conventionnel. C'est vrai, qu'en "pensant en dehors de l'échiquier", vous n'allez pas vous faire que des amis dans le camp du bien !
Philippe
pour parler du camp du bien http://actu.orange.fr/france/une-intervenante-sortie-du-plateau-de-bfmtv-apres-des-propos-polemiques-magic-CNT000000BDGvd.html
SupprimerPouvez-vous préciser qui sont ceux que vous dîtes être dans le "camp du bien" et à qui il faudrait commencer à botter le cul pour penser en dehors de l'échiquier?
SupprimerEt quel bien et avantage cela procurerait à qui?
Merci
Roger
effectivement là,on sort du sujet de l'enlèvement , aussi Roger vous me pardonnerez d'attendre que Pierre ai la gentillesse de nous proposer un sujet survivaliste en rapport avec ce "camp du bien "pour vous répondre Cordialement
Supprimer@ Janus cc et autres
SupprimerAh bon, parce que jusqu'à ma question vous étiez pile poil dans le sujet?
Roger
bonsoir Roger ,non en effet ,et ce rappel était normal bien que j'ai essayé de revenir au sujet en rebondissant sur une réflexion de Pierre le 20 a 11h 32,mais ne vous en faites pas vous serez satisfait je le pense sous peu.Bien cordialement
Supprimer@Janus2a
Supprimer@cc
@Roger
Votre idee de sortir de la pensée bloquée sur l'échiquier avec l'exemple du noeud tranché d'Alexandre m'est totalement nouvelle et passionnante.
Auriez vous des orientations de recherche pour en savoir plus ?
Merci
Ed
Bonsoir Ed , là on entre dans le domaine de la psychanalyse,plus simplement de l'incapacité structurelle du cerveau a oublier le formatage sociétal et familial et a le subir,ce qui ne lui permet qu'un certain type de raisonnement,il faudrait allez voir chez Lacan et d'autres.C'est ce formatage typiquement grèco-romain qui a assuré l'épanouissement de notre civilisation mais oublie les autres modes de raisonnement qui peuvent être un apport de liberté de pensée et d'agir.je ne me suis jamais penché sur ce sujet ayant une formation plus "asiatique" de par les arts martiaux qui fait qu'il s'agit pour moi d'une pratique acquise depuis longtemps,le traité des" cinq cercles" de Mushashi entre dans ce cadre en particulier son avant dernier combat avec une rame au lieu du sabre traditionnel qu'il n'utilisais que très peu préfèrant les bokens.Bien cordialement
SupprimerAppel à tous !
RépondreSupprimerAttention à bien rester dans le cadre du sujet, l'enlèvement.
Que ceux qui savent des choses partagent car là vous derivez trop à côté
Merci
Roger = troll
RépondreSupprimer@ Anonyme22 janvier 2017 à 02:15
SupprimerRoger = troll
Donc, quand on te demande d'expliciter tes propos, tu ne réponds pas et on devient un troll...
Pour ta culture, ci dessous les descriptions et méthodes du troll:
http://vadeker.net/articles/cyberculture/anti_troll.html
Passe un bon dimanche même si tu ne sais pas signer d'un pseudo sur un post
Roger